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Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

Extraits

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Fleurs de jardins

La culture des rosiers

Toutes les informations techniques pour avoir de beaux rosiers : choix des variétés, multiplication, plantation, entretien et prévention des maladies et des parasites. Des conseils agrémentés de nombreuses photos et des explications en pas-à-pas. Pour chaque type de rosier, des instructions pour la taille.

02/2021

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Histoire de France

Les batailles de 1916

Qu'est-ce qu'une " bataille " en 1914-1918 ? En 1914, le mot désigne une rencontre décisive entre deux armées, où se joue le sort de la guerre : c'est Austerlitz ou Sedan. Puis le champ de bataille s'élargit, l'engagement s'étend sur des mois, la guerre industrielle mobilise toute la société. La guerre enchaîne les fronts, les offensives, les campagnes, les batailles, les combats, les engagements. Dans ce vocabulaire proliférant, comment les contemporains et notre mémoire actuelle appréhendent-ils ce que " bataille " veut dire ? A l'occasion du centenaire de Verdun et de la Somme en 2016, la Mission du Centenaire a réuni des chercheurs et des historiens, seniors et jeunes doctorants, pour interroger " les batailles de 1916 " dans le cadre d'un colloque international organisé du 22 au 24 juin à l'université Paris-Sorbonne et au Sénat. Ce temps fort scientifique ne se contente pas d'un bilan ; il propose une étude fouillée de cette notion clé de la guerre, dans une approche résolument comparative et transverse qui a concerné à la fois les états-majors, les soldats et les sociétés, mais également les images et les imaginaires. Conférences en plénière et rapports de lecture présentés par les meilleurs historiens internationaux de la Grande Guerre restituent ici les communications et les riches discussions de ces trois jours.

10/2018

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Histoire de France

Verdun. La plus longue et sanglante bataille de la Grande Guerre

Verdun est, depuis le XVIIe siècle, une place forte stratégique du système défensif français. Juste avant l'embrasement de la Première Guerre mondiale, son fort est consolidé, mais les Allemands le contournent en violant la neutralité de la Belgique. En 1915, dans la guerre de positions qui s'ensuit, l'ennemi se fixe alors comme objectif, pour terminer la guerre au plus vite, de prendre Verdun. Sa chute doit porter un coup fatal au " moral " de la France. Après une intense préparation d'artillerie, durant laquelle dix obus par seconde ravagent terres et hommes, les Allemands attaquent le fort le 21 février 1916. Mais c'est sans compter sur la résistance acharnée des poilus, qui tiennent bon. Verdun devient alors le symbole de l'obstination des belligérants, résolus à conquérir et à défendre ce petit morceau de terrain. Au mépris, pourtant, de centaines de milliers de vies humaines, sacrifiées dans l'enfer de cette bataille. Après un an et demi de conflit, la victoire française marque un tournant dans la guerre, malheureusement loin d'être finie... Richement illustré, clair et passionnant, cet ouvrage vous fera découvrir toute l'histoire de la bataille la plus emblématique de la " der des der ".

02/2016

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Histoire internationale

Journal d'Hiroshima. 6 août-30 septembre 1945

Racontée par un témoin survivant, l’explosion de la première bombe nucléaire prend effectivement toute son ampleur et tout son sens. Le docteur Hachiya écrit, au jour le jour, dans un style dépouillé et d’une poignante humanité, ce qui s’est passé dans la ville entre le matin tragique du 6 août 1945 et l’arrivée des troupes d’occupation américaines. Document vécu d’une valeur inestimable puisque l’auteur, grièvement blessé par la bombe, nous apporte le double témoignage d’une victime, et d’un médecin, occupé malgré ses blessures à soigner ses compatriotes, et à lutter contre les maladies provoquées par les radiations atomiques. « C’est une chose de jeter un regard au fond de l’enfer, et une autre d’entendre la voix d’un damné vous en faire la description jour après jour », a écrit à propos de cet ouvrage un journal américain. On reste pétrifié d’horreur devant les scènes décrites au cours de ces pages. Mais ce journal n’est pas que cela. Par delà la description de l’explosion, de l’incendie, et du typhon qui les suivit, ce livre sobre atteint aux cimes de l’héroïsme, et nous montre une humanité reprenant conscience d’elle-même, après le cataclysme. Il est riche d’observations psychologiques et d’enseignements humains. Il réalise ce tour de force, après nous avoir conduits au coeur de l’épouvante, de nous avoir apaisé, consolé, réconcilié avec la vie. Il fallait un témoin d’une singulière qualité pour nous amener à des hauteurs où la foi et l’espérance retrouvent tous leurs droits. La tragédie de Fukushima a ravivé le sujet du nucléaire dans les média et dans les consciences.

11/2011

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 1, août 1937 - septembre 1939

Gendre de Mussolini, marié avec sa fille Edda, ministre des Affaires étrangères, Ciano passe pour le favori du Duce. Ecrit avec un rare talent, son journal conjugue une chronique du fascisme et l'histoire de sa dérive résultant de l'alliance avec Hitler dont Ciano a été le principal artisan avant de s'en mordre les doigts. Il "appartient à ce noyau de documents indispensables pour connaître les dessous diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale", résume Maurizio Serra dans sa présentation inédite.

04/2015

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Histoire de France

Mon journal. France-Belgique (1915-1916)

Le soldat Georges-Ulric Francoeur s'enrôlé le 22 octobre 1914. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915. Après quelques mois passés à l'entraînement, son régiment, le 22e bataillon (canadien-français), traverse la Manche et débarque en France le 15 septembre 1915. C'est là que commencent ses carnets... Ce document n'est pas que le récit d'un soldat au front, c'est aussi un témoignage passionnant, appuyé par de nombreux dessins simples mais efficaces. Le conteur au grand talent laisse aussi la place au dessinateur et chroniqueur méticuleux.

04/2012

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Guides de France

La bataille de la Marne 1914. Circuit touristique de mémoire

Dans les plaines de la Brie se déroulèrent les premiers combats de la bataille de la Marne qui dura du 5 au 12 septembre 1914. Depuis le déclenchement de la guerre en août, l'armée allemande a traversé la Belgique et poursuit les armées françaises et le corps expéditionnaire britannique qui reculent. Paris n'est plus qu'à 40 kilomètres ! Mais l'histoire va en décider autrement... C'est le "miracle de la Marne". Au départ du musée de la Grande Guerre, à Meaux, prolongez votre parcours dans les pas des soldats de la bataille de la Marne, à la découverte des lieux et des hommes qui ont fait l'Histoire. Une boucle touristique de 40 kilomètres à travers la campagne et dix sites à parcourir pour évoquer une bataille décisive de la Première Guerre mondiale, dans un paysage quasiment inchangé.

10/2019

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BD tout public

On les aura ! Carnet de guerre d'un poilu (août, septembre 1914)

Un matin d'hiver, Barroux trouve sur un trottoir un carnet qui contient un témoignage incroyable : le récit des premières semaines de mobilisation d'un poilu durant l'été 1914. L'auteur de ce journal raconte les débuts de la guerre, la séparation, les trajets vers des destinations inconnues, l'attente du courrier, les nuits interminables, le bruit sourd du canon et aussi la peur... Voici le texte authentique mis en images par Barroux.

09/2011

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Histoire de France

Guerre à Mende. Journal de l'arrière-front (1914-1918)

Lorsque éclate la Première Guerre mondiale, Albert Jurquet est chef de division à la préfecture de Mende, en Lozère. Dès le 26 juillet 1914, il tient un journal, auquel il mettra un point final quatre ans et demi plus tard, le 31 décembre 1918. Ce journal de l'arrière, tenu secret, ne sera redécouvert que dans les années 2080. Il s'agit d'une sorte de défouloir, un témoignage inédit sur la guerre et une vraie réflexion, dans lequel, à l'abri de la censure militaire très stricte à l'époque, Albert Jurquet nous fait partager ses opinions politiques, religieuses et morales en fonction des événements locaux, nationaux et internationaux.

02/2014

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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Beaux arts

La cathédrale incendiée. Reims, septembre 1914

Le bombardement de la cathédrale de Reims par les Allemands en septembre 1914 a été, à tous égards, un grand événement qui a marqué les débats de la guerre : pour les Français, c'est le signe de la barbarie allemande et de la déchristianisation germanique, un crime de guerre contre la ville du sacre des rois, le symbole de Jeanne d'Arc. L'incendie est la vraie déclaration de guerre de la Kultur à l'allemande contre la civilisation à la française. Mais il y a beaucoup plus : cet incendie est le point d'orgue d'une grande polémique sur l'invention du gothique qui court en France depuis le XIXe siècle et dont les enjeux sont l'identité des deux pays. Une polémique qu'illustrent en particulier Huysmans dans son roman La Cathédrale, Emile Mâle, surtout, qui voit dans cette exaltation du gothique l'âme de la nation et du Renouveau catholique, Proust lui-même avec "La mort des cathédrales", Rodin et Maurice Barrès. A quoi les Allemands avaient opposé la cathédrale de Cologne, symbole de la germanité et du Reich de Guillaume II, et l'identification du gothique à la race germanique. En dépit de la fracture qui semblait ouverte à jamais entre la France deux fois envahie et l'Allemagne deux fois vaincue en ce XXe siècle, Reims et sa cathédrale ont fini par devenir, avec la rencontre de Charles de Gaulle et de Konrad Adenauer en 1962, le lieu par excellence de la réconciliation et de l'unification de l'Europe.

10/2018

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Histoire de France

Charleroi et la Marne

Les dernières journées qui précédèrent la guerre - 24 juillet-2 août 1914. La mobilisation. La concentration. La Belgique et l'Angleterre entrent dans la guerre à nos côtés. Les premières rencontres en Alsace. Le 2 août-16 août 1914. Les batailles de la frontière - 17-24 août 1914. La préparation de la bataille de la Marne - 25 août-5 septembre 1914. La bataille de la Marne.

02/2014

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Histoire de France

Jours de guerre (1914-1918). Les trésors des archives photographiques du journal Excelsior

Créé en 1910, Excelsior fut le premier quotidien à utiliser largement la photographie. Pendant la Grande Guerre, ses photoreporters ont arpenté la France et la ligne de front. Ils en ont rapporté plusieurs dizaines de milliers de plaques de verre...

10/2013

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Histoire de France

Mémoires. Tome 2, La Bataille des Flandres, Les armées du Nord Octobre 1914-novembre 1916

Après les événements, on a baptisé cette seconde partie de la guerre qui a suivi la bataille de la Marne : la Course à la mer. Le mot était d'un joli effet, il donnerait à lui seul une idée fausse de la manoeuvre qui était entreprise, il ne répond en rien à la pensée qui dirigeait les opérations militaires. C'est à l'ennemi que nous avons couru ; nous avons tenté de le déborder et d'envelopper son aile droite, ou, quand il prenait de l'avance, nous avons paré à son développement, car lui aussi cherchait par plus de vitesse à réussir une manoeuvre analogue de débordement. De là résultait une course à l'aile, à l'aile nord des armées opposées. Il nous fallait en même temps l'arrêter et l'immobiliser sur le reste du front qui s'allongeait de plus en plus. C'est cette manoeuvre symétrique qui a fait rapidement remonter cette aile, à une allure des plus accélérées, à travers l'Île-de-France, la Picardie, l'Artois, la Flandre, jusqu'à la mer du Nord. Le mer en fut ainsi le terme sans jamais en avoir été le but.

07/2012

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Histoire de France

Souvenirs du Vercors. Août 1943 - 8 septembre 1944

Le 9 juin 1944, après le débarquement en Normandie, Paul Brisac, cadre supérieur de l'entreprise grenobloise Merlin-Gerin, sur ordre de ses chefs de la Résistance, quitte son usine pour monter au Vercors, afin de prendre le commandement d'une compagnie civile et participer au "Plan Montagnard" de bouclage du massif par les résistants. Il va désormais, pendant près de trois mois, être l'un des acteurs de ce qui fut l'un des plus anciens et des plus connus des maquis français de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs tirés de carnets tenus pendant les événements, constituent aujourd'hui un témoignage précis, irremplaçable, parfois terrible, parfois drôle, de ce que le général de Gaulle, que certains souhaitaient accueillir dans le massif alors libéré, considéra comme un des hauts faits de la Résistance française. La lecture de ces souvenirs permet, au jour le jour, de suivre une compagnie de maquisards dans cette longue suite de combats, de marches épuisantes, de recherche d'eau, de nourriture, de cachettes pour échapper au ratissage de la Wehrmacht. Elle permet de mieux comprendre ce que furent les luttes, clandestines ou non, de ceux qui, il y a soixante-dix ans, sacrifièrent leur vie pour la Liberté.

03/2015

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Histoire de France

Lettres de Léa 1914-1919

Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort... Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique. Outre l'écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.

09/2013

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Littérature française

La veillée des armes. Le départ : août 1914

Le 1er août 1914, Marcelle Tinayre assiste à l'affolement de la rue parisienne, «comme un frisson», et se met immédiatement à écrire ce qui deviendra un roman. La Veillée des armes - le départ : août 1914 paraît quelques mois plus tard, début 1915, en pleine guerre. C'est «une histoire qui tient en quarante-huit heures : du 31 juillet au 2 août 1914» de la mobilisation générale aux premiers départs (en gare de Lyon). Une rue, un monde, le quartier Saint-Lazare («Ici, comme en province, la vie est étroite, économe et bornée»), une chronique sociologique et intimiste : peut-être un reportage plus qu'un roman ? En tout cas, un récit volontairement sobre pour dire le moment d'un basculement majeur, avec «la couleur vraie et le son juste». «Mes amis, je vous offre ce livre, miroir où se reflètent les aspects familiers et les aspects héroïques d'un Paris qu'on ne reverra plus. Ensemble, pendant les journées qui précédèrent la mobilisation, nous avons regardé l'ombre de la guerre monter au ciel pacifique, et plus noire, d'heure en heure, s'étendre sur notre pays.» M T Le Départ des poilus, août 1914, détail de la fresque offerte par Albert Herter à la Compagnie de l'Est en 1926 et par sa volonté exposée à la gare de l'Est - Monument mémorial de la Première Guerre Mondiale. Avec l'aimable autorisation de la mairie de Paris et de la SNCF.

04/2015

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Histoire de France

La bataille du Cotentin. L'enfer des haies 6 juin - 15 août 1944

De juin à août 1944, la bataille du Cotentin est un enjeu crucial pour les Alliés : s'ancrer définitivement sur le sol français. Après deux mois d'une lutte acharnée, elle met un point final au Débarquement. Pendant deux mois, l'armée allemande impose à son adversaire une terrible guerre d'usure dans le bocage et les marais du Cotentin : chaque haie, chaque bosquet est un nid de résistance. Les villes et villages bombardés par les Alliés, notamment Saint-Lô, sont en ruine et la population en exode. Finalement, l'opération Cobra explose sous un " tapis de bombes " la ligne de front allemande. Le Débarquement est achevé.

05/2019

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Lecture 9-12 ans

A l'aube de la révolution russe. Journal de Liouba 1916-1917

Liouba a quatorze ans. D'origine française, elle est pensionnaire à l'Ecole du Ballet impérial de Saint-Pétersbourg. La guerre contre les Prussiens n'a rien changé à son rêve de devenir danseuse car dans le cocon de l'école, les futures ballerines sont à l'abri de la réalité. Liouba attend donc la victoire du tsar Nicolas II, travaille dur et rêve du bel indifférent Georgy. Mais l'assassinat de Raspoutine va tout bouleverser. La jeune fille rencontre un étudiant, Youli, qui lui ouvre les yeux sur la situation dramatique du pays. Après une manifestation durement réprimée durant laquelle Youli est blessé, Liouba doit s'exiler.

08/2007

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Histoire de France

La guerre des enfants. 1914-1918, 2e édition

La guerre de 1914-1918 marque l'avènement d'une violence nouvelle : l'immensité, la démesure des enjeux pouvaient - croyait-on - tout justifier. Dans cette barbarie, l'enfance devint l'instrument d'une mobilisation générale et intellectuelle sans précédent dans l'histoire. Durant les années 1914-1918, la culture de guerre à l'usage des enfants fut partout appliquée : l'école dispense un code moral d'embrigadement systématique tandis que l'Église exalte et justifie la nécessité de l'engagement. Les loisirs, les jeux, les jouets gomment peu à peu l'espace du rêve inhérent à l'enfance pour éduquer et convaincre ; les lectures mêmes - des " Livres roses pour la jeunesse " aux périodiques illustrés - exhortent le petit enfant au sens du devoir et du sacrifice : l'" enfant-héros " est né. C'est l'effort dont l'enfant fut l'objet qui est au centre de ce livre non seulement en Angleterre et en France mais symétriquement en Allemagne ; et tout ce qui fut dessiné, écrit et composé pour lui. Dans la tourmente des conflits du XXe siècle et du début du siècle suivant, l'ouvrage de Stéphane Audoin-Rouzeau est précieux : il nous permet d'appréhender les mécanismes culturels contemporains des sociétés en guerre, mécanismes de propagande aujourd'hui banalisés, mais qui trouvèrent leur origine et leur impulsion dans le premier conflit mondial.

09/2004

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Histoire de France

Une famille lorraine dans la Grande Guerre. Journal de Lina Welter (1914-1918)

Ce journal de guerre est un beau témoignage du vécu quotidien de Lina Welter (née Kolb), où s'expriment la sensibilité et la détresse d'une femme contrainte à la solitude par les aléas de la vie et de la guerre. Conservé par Odette Marchet, il aurait pu être reproduit sous sa forme originale. Mais il a paru approprié de l'associer à une présentation de l'Alsace-Lorraine telle qu'elle était en 1914, de retracer une brève généalogie et d'insérer ce récit dans l'actualité de l'époque.

06/2016

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Littérature française (poches)

Mon journal dans la Drôle de paix. Septembre 1945-septembre 1946

Mon journal dans la drôle de paix (suite de Mon journal depuis la Libération) s'étend sur la période qui va de septembre 1945 à septembre 1946. Nous sommes dans l'immédiat après-guerre, lorsque l'on compte les victimes et l'on se réjouit d'accueillir les survivants ; au temps des procès pour collaboration (Pétain, Laval,...) et des affrontements politiques au sein du gouvernement provisoire de De Gaulle. Chroniqueur invétéré de son temps, le fondateur du Crapouillot poursuit sa critique mordante de la haute société tout en recueillant les anecdotes les plus succulentes de la rue ou du bistrot.

02/2017

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Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014

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Histoire de France

Le siècle des possibles (1814-1914)

Le siècle présenté dans l'ouvrage, de la fin des guerres napoléoniennes à la Première Guerre mondiale, est jalonné de restaurations, révolutions, insurrections et coups d'Etat, alimentant le spectre d'une éternelle guerre civile franco-française. Il se conclut par l'enracinement du modèle républicain libéral, occultant la diversité des expériences et des imaginaires du futur. L'ouvrage, appuyé sur des travaux récents, s'efforce de restituer l'effervescence de ces possibles, pris entre nostalgie du passé, transmission de la Grande Révolution, compromis napoléonien, invention de l'utopie, aspiration à la démocratie sociale et à la vraie souveraineté du peuple. Il donne à voir un siècle d'intense politisation, par le suffrage mais aussi la sociabilité, les rites protestataires, voire la violence révolutionnaire. Il montre l'extrême fermentation d'une société aspirant à la mobilité, travaillée par l'émergence du paupérisme et de la "question sociale" et les réponses contradictoires qui leur sont opposées. Ces tensions et cet apprentissage politiques sont aussi liés à des mutations de grande envergure, très inégalement rythmées et partagées, mais qui forment l'arrière-plan de ce paysage : l'industrialisation et la modernisation technique, la croyance dans le progrès scientifique, l'unification du territoire, l'affirmation de l'Etat, la sécularisation partielle de la société, l'avènement progressif d'une culture de masse, la construction d'un empire.

02/2014