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La Terre N° 1 : Sécherersse : faudra t-il s'habituer ?

Extraits

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Géographie physique

Terre des hommes, terres du vin

Caractérisé par son esthétique singulière, le paysage viticole est tout aussi agricole que culturel, et ses qualités intrinsèques hautement symboliques en font un objet patrimonial. Paysages, patrimoines, tradition et innovation, cépages, sont autant d'aspects qui participent à l'intégration des territoires vitivinicoles dans le processus multidimensionnel de mondialisation. Celui-ci consacre à la fois la concurrence mais aussi Le renforcement des échanges entre pays de l'Ancien et du Nouveau Monde du vin, tout en faisant émerger de nouvelles tendances et lieux de consommation. Cette insertion s'accompagne d'une préoccupation grandissante à l'égard des valeurs symboliques et identitaires que portent les paysages viticoles, mais aussi de celle d'une gestion durable de leurs écosystèmes. A la fois passeurs de mémoire, architectes des paysages, agents économiques et de développement territorial, les acteurs du système vitivinicole, en particulier les vignerons, jouent un rôle éminent dans le renforcement de l'attractivité des territoires. La vigne est créatrice de paysages originaux qu'aucune autre culture ne saurait égaler !

04/2021

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Comédie romantique et humorist

Sous la terre, il n'y a pas de plaisirs. Anba la tè pa ni plézi

A tout juste 30 ans, Andy, un grand stressé de la vie s'efforce d'avoir une vie sociale palpitante pour ne pas sombrer dans la dépression. Mais rien ne se passe comme prévu et c'est le drame. Conscient de sa situation, il décide de partir se ressourcer dans son ile natale la Guadeloupe. Là-bas, entre ses désirs et ses craintes, la réalité va vite le rattraper et bousculer sa vie à jamais.

06/2023

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Revues

Usbek & Rica N° 41, automne 2023 : Faut-il sauver la conquête spatiale... pour sauver la Terre ?

Dossier 1 : Explorer l'espace pour sauver la Terre La conquête spatiale est-elle vraiment l'ennemie de l'écologie, comme on l'entend souvent ? Le domaine est-il réservé aux milliardaires du New Space, à leurs concours d'orbite, aux lancements polluants et coûteux ? La réponse est non : une autre conquête spatiale est possible, portée par une génération d'astrophysiciens qui explorent la vie sur des exoplanètes ou en orbite pour mieux protéger notre Terre en cours de réchauffement. Voici toutes les bonnes raisons de "sauver" l'exploration spatiale. Dossier 2 : Le silence, un produit de luxe C'est désormais établi : la pollution sonore réduit l'espérance de vie. Comment expliquer l'obsession contemporaine pour le bruit et la recherche de silence à tout prix ? L'espace public est-il vraiment plus bruyant que par le passé ? Quelles techniques (et technologies) mettons-nous en place pour contourner le bruit et mieux le supporter ? Pourquoi le silence est-il devenu si rare, et pourquoi en profiter coûte-t-il si cher ?

10/2023

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Sociologie

Bâtir et habiter

Richard Sennett, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons. Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ? Mobilisant tous les savoirs urbanisme, littérature, sociologie, philosophie, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. "L'urbain compétent" est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure. Richard Sennett est professeur à la London School of Economics. Ses essais, primés à de nombreuses reprises, l'ont imposé en Europe comme l'une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. Bâtir et habiter est le dernier volet d'une trilogie parue chez Albin Michel, après Ce que sait la main (2010) et Ensemble (2014).

10/2019

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Sciences de la terre et de la

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Desprer mène l'enquête auprès des ornithologues Car ce qui l'intéresse surtout, c'est d'observer la naissance et le développement de l'intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l'on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l'imaginer. Et si ces manières n'étaient que du spectacle, des parades dont personne n'est vraiment dupe ? Et si ce n'était qu'un jeu, pour "faire semblant" ? Et si l'on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organises ? Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. A l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.

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Montagne

Habiter le monde

A la mort de Tom, Emily repart en quête de l'essentiel pour ne pas perdre pied. Son enfant, sa famille, des amis qui l'aiment et la soutiennent lui permettent de retrouver goût à la vie et de développer une nouvelle manière d'appréhender le monde. Sa rencontre avec Mark, un célèbre architecte d'intérieur qui s'interroge sur le sens de son travail, et, comme elle, porte en lui une fêlure, fera ressortir le meilleur de chacun d'eux.

01/2019

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Beaux arts

Habiter le campement

Architectures de nomades, de voyageurs, d'exilés, d'infortunés, de conquérants et de contestataires : habiter le campement interroge le rapport entre la notion d'habitat, qui implique une pérennité, et celle de campement, qui suppose un état provisoire. Les contextes politiques, économiques et environnementaux actuels ont en effet conduit des milliers de personnes à s'établir et à s'organiser de manière durable dans des campements, pour "habiter" les camps et "faire ville". Comment habiter dans des zones insalubres, inhospitalières ? Comment habiter en toute liberté, avec les moyens du bord ? Peut-on habiter autrement ?

05/2016

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Essais

L'habiter Populaire

Approche renouvelée de la question sensible du logement des populations aux faibles revenus dans des villes de l'Europe méridionale (Rome, Marseille, Naples, Venise, Matera), s'attachant à des lieux et des constructions qui, sur une durée de plusieurs siècles, ont maintenu leur vocation d'accueil des plus démunis, aussi bien "autochtones" qu'étrangers. Les huit articles recueillis dans l'ouvrage, résultant d'enquêtes sociologiques et anthropologiques, permettent d'éclairer les usages sociaux, la culture matérielle dans ces lieux, la vie quotidienne et les adaptations de l'habitat, les besoins et les réponses de la population, en privilégiant les méthodes de l'histoire orale, l'analyse des représentations et des mémoires, l'enquête ethnographique sur les pratiques quotidiennes, le recueil de témoignages.

02/2022

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Poésie

Habiter les lotus

"des parcelles du moi perdu dans le brouillard les jours obscurs l'ont éclaté et j'ai pris refuge ici avec les lotus" A propos de précédents recueils : "Un chant d'allégresse, la jubilation de celle qui renaît de ses cendres". Décharge "Tellement aimé l'Homme-Cerf d'Amandine Gouttefarde-Rousseau apparu en le bois-papier". La Feuillue "Un recueil qui mériterait d'être publié par plusieurs éditeurs, par les plus grands éditeurs, par le plus grand nombre possible d'éditeurs, par amour pour la poésie". La Page Blanche

10/2022

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Correspondance

Habiter en écriture

Un échange épistolaire, par nature, suppose deux écrivains et deux maisons. Or c'est justement le sujet de ces lettres que se sont envoyées pendant plus d'un an Marcelline Roux et Frédérique Germanaud en prévision d'une résidence d'écriture commune à la Maison Jules-Roy de Vézelay. Suivant le fil décousu de la conversation, elles interrogent les liens entre l'écriture et les maisons. Ecrit-on mieux chez soi ou loin de son cadre habituel ? Peut-on écrire partout et à tout moment ? L'engouement pour les visites de maisons d'écrivain n'est-il qu'un fétichisme superficiel ou témoigne-t-il d'une quête plus essentielle des origines ? Peu à peu, la réflexion devient enquête. Des écrivains proches sont sollicités. On découvrira dans ces pages leurs réponses, mêlées aux citations d'autres, comme autant de témoignages recueillis, d'indices accumulés. Le temps de résidence arrive, les lettres laissent place au journal, alterné puis commun. La colline de Vézelay vibre des voix qui l'ont habitée, Jules Roy mais aussi Jules Romains, Max-Pol Fouchet, bien d'autres encore. Et la correspondance reprend brièvement quelques mois plus tard, dans ce temps inédit où chacun fut brutalement confronté au lieu où il se trouvait confiné, tout à la fois reclus et relégué aux confins, ici et ailleurs.

06/2021

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Photographie

Habiter le jour

Habiter le jour est une série de photographies prises au cours de plusieurs années depuis le studio de l'artiste donnant sur un carrefour au coeur d'un quartier dynamique de Beyrouth. Produit lors d'une période formative de la carrière de l'artiste, ce projet restitue les marques méticuleuses, presque compulsives d'une activité photographique à laquelle ses jours étaient consacrés. En cadrant et fixant les croisements d'anonymes passants, il enregistre un espace fait de textures, de lignes et de corps dans la ville de Beyrouth. Corps et véhicules se dirigent vers des destinations inconnues et des récits imprévus. Sans visages, ces figures marchent et projettent leurs ombres et sont figées à mi-mouvement, simultanément anonymes et objet d'une intime observation. En une référence à Following Piece (1960) de Vito Acconci - un projet photographique et cartographique suivant les voyages de passants non-identifiés à New York - Habiter le jour mobilise le regard observateur plutôt que la mobilité, esquissant les personnages ambulants et les véhicules pour composer ce qu'Acconci appelle un "plan" : un exercice réglé par lequel l'artiste s'abandonne aux restrictions de son plan et aux contraintes de ses personnages. Ainsi, Habiter le jour évoque aussi le négatif de ce qu'il dépeint, c'est-à-dire un observateur ou un participant invisible volontairement confiné, immobile, trouvant le repos dans une activité répétitive. Sa relation à l'espace de la maison qu'on ne voit jamais est marquée par un attachement qui contraste avec la transcription fugitive des sujets représentés dans ces images.

05/2018

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Poésie

Habiter bouche bée

Une fenêtre ouvre ce livre et en accompagne le cours, tout au long des cinq variations qui le composent ; ou le mettent à jour. Fenêtre d'une salle de classe ouverte sur la cour de récréation, d'où parviennent les voix du dehors, les cris, les hautes branches des arbres dans l'ouverture. Entre engourdissement et brusques échos monte ici le sentiment de présence au monde, au langage des autres et à la sensation "d'être en multitude" reprise au poète américain George Oppen. Fenêtre-cadre, qui ouvre sur les lieux de partage des jeux et des souvenirs, des images et des oiseaux, des mouvements de l'eucalyptus dans le jardin. Cette idée d'habiter par le langage et la sonorité, d'habiter aussi bien le temps que les esapces porte cet Habiter bouche bée, qui en étudie la desquamation dans la mémoire à travers les écorces détachées des arbres. Fenêtre numérique d'une image en fond d'écran qui, à force de réactiver le présent par l'observation de ses détails - le jour, le jardin, la terrasse, la chaise, le pin - se fait aussi fond d'écran d'une vie. Le regard dérive de point en point, réinvente un mouvement à partir d'une image immobile, en recrée la fluidité temporelle par la fluidité du langage. L'homme est pour Yann Miralles une "interface" , "incrustée d'images de paroles" , c'est-à-dire un support sensible aux stimulations du monde dont l'auteur oeuvre à rendre sa profusion de voix familières, d'odeurs de vacances, de châteaux de sable sur la plage et de nuits d'été. Geste d'une épopée intime que chacun traverse de façon réversible et une façon d'habiter "indéfiniment" les instants. Livre porteur de "tas de trajets possibles" , qui porte la nécessité d'être présent à sa propre vie, par "association, surimpression, palimpseste" , mouvements chers à l'auteur qui laisse dans ses livres toujours une place au surgissement du réel. Réel comme barrage d'abord, barrage d'hommes et de femmes aux ronds-points, et cette fenêtre de voiture que l'on hésite à fermer au passage. Sorti de la fluidité des images intimes on achoppe sur le réel, la dimension collective du monde, l'histoire qui nous traverse, à laquelle on appartient et dans laquelle on doit malgré tout avancer bouche bée, le corps devenant en fin de course plus qu'une interface, un "carrefour" . Yann Miralles s'essaie ici à une parole glissée dans le flot du monde, qui essaie de "parler avec tout ça" : les images, les souvenirs, les mots, les arbres, les cris, le coeur, et tout ce qui reste hors champ, la vie même, "la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux" .

03/2023

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Récits de voyage

Habiter l’Antarctique

En 2011, la glaciologue Daphné Buiron réalise son rêve d'enfant : se rendre en Antarctique pour un séjour d'un an à la base Dumont-d'Urville, en Terre Adélie. Sur les traces des Shackleton, Charcot et autres grands explorateurs, elle va découvrir le continent au fil des saisons. L'aventure commence par une périlleuse traversée, qui lui permet de gagner la mythique île des Pétrels. Elle se poursuit par la découverte du quotidien sur une base minuscule, coupée du monde, à anticiper la venue de l'hiver. Le paysage se transforme, le ciel se charge d'aurores ; le froid, le blizzard et la nuit règnent en maîtres. Pourtant la vie ne s'est pas retirée : dans cet univers sublime et désolé, les manchots empereurs viennent soutenir les hivernants assiégés jusqu'au retour du soleil. Puis arrive le printemps : la glace se brise, tout s'ébranle, et c'est à une Création nouvelle qu'assistent les habitants de Dumont-d'Urville...

04/2023

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Oiseaux

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. Cette édition comporte des illustrations de François Olislaeger.

03/2023

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Poésie

Habiter l'errance

Habiter l'errance est un voyage au coeur de l'incertitude, en quête de l'amour, de soi-même, de l'inconnu. Chaque poème est un flot vagabond qui tient la main du lecteur et le conduit dans un mouvement spiralaire, aux frontières du rêve, de l'ivresse et de la démesure. La tirelire de mes yeux a gardé toute la verdure d'une enfance tumultueuse toute la noirceur d'un ciel amnésique le verbiage giratoire des pluies assassines l'effluve enivrante des nuits atrophiées... A l'heure où chacun tente de trouver un repère pour se définir, le poète Carlynx Elbeau dresse un éloge peu commun du vertige, de l'abandon, de l'errance comme ultime manière d'habiter le monde. Un recueil de poésie romancé qui finit avec un coup de poing étincelant sur la conscience qui nous réveille pour rendre perceptible la réalité d'un monde assombri, habité par l'absence et la cruauté.

06/2022

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Poésie

Habiter, traces & trajets

Habiter, ce sont cinq textes très différents, pour explorer, par les voies du poème et de la prose, des manières d'habiter, d'investir l'espace, de le rêver, de le penser et de s'en souvenir. "Lieu favorable" trame des souvenirs, les images ténues, crépusculaires parfois, venues de l'enfance. On y devine une vieille ferme, une "maison de paille" disparue, des silhouettes enfantines. Dans "l'annonce", une quête impossible déploie ses questions, dans l'énergie d'un inventaire sans fin, celui d'un lieu où l'on pourrait vivre. Les "144 fragments pour habiter" s'ouvrent comme une rêverie accompagnée, tissée de micro-récits, de lectures, de voix citées, traces & trajets, pour explorer ce qu'habiter engage. "Ailleurs" offre le portrait d'une maison perdue dans les arbres, en écho à l'impossible quête qui fut celle de H.D. Thoreau et "la cabane", poème qui clôt le livre, suggère l'horizon pacifié d'une forme souple, légère, amicale : la cabane où respirer, jouer avec les formes, défaire, reprendre et continuer. En écho, l'ouverture des façades et des paysages de Jérémy Liron, l'intensité de leur couleur, relance et déplace les points de vue. De césures en reprises, l'obstination du regard approfondit l'enquête. Dans l'espace du livre, habiter ne s'invente pas seul.

06/2019

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Littérature française

A New York il n'y a pas de tremblements de terre

"Juifs, Noirs, Portoricains, Italiens et Espagnols, mosaïque des bas-fonds de New York que Sylvie Weil croque à grands traits." Claire Paulhan, Le Magazine Littéraire. "Un livre drôle, vif, attachant, enlevé, sensible aussi... Des bonheurs d'écriture, mais surtout, un mélange d'émotions qui se plaît à explorer le bizarre et une vraie gourmandise dans le maniement des mots..." Michel Nuridsany, Le Figaro. "Sans un mot inutile, elle restitue sa vision du petit peuple, celui qui fiait le véritable exotisme de cette ville sans égale... New York, lieu de paroxismes, dépourvu d'indulgence pour ce qui est frileux, mesuré... Univers si excessif qu'il faut être économe pour en parler, sous peine de tomber dans l'hyperbole et la facilité. Sylvie Weil l'a senti : désormais, le chemin de New York passe par ses récits." Josyane Savigneau, Le Monde.

11/2013

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Littérature érotique et sentim

It's hotter in hell Tome 1

Alexis aurait dû le savoir : à trop vouloir se rapprocher du mal, on finit par s'y brûler les ailes... surtout lorsque l'on tombe sur quelqu'un qui manie avec brio l'art d'allumer un briquet ! Blake Foxter est impulsif, violent, cynique. Et elle le hait. Mais il n'y a qu'en enfer que se rencontrent les âmes avec un certain penchant pour le péché...

01/2020

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Littérature étrangère

Sur la terre du milieu : Nella terra di mezzo

... Déjà dans L'Hippopotame, en 1989, quelques poèmes ironiquement métaphysiques laissaient affleurer une élégie sous-jacente. Les compositions nouvelles ici réunies, sous leur ton apparemment mesuré, "moyen ", œuvre d'un homme "persécuté par les génies et les idiots ", affrontent, dix ans plus tard, des échéances rapprochées. " On passe les saisons/à creuser le tronc d'un arbre/afin de préparer la pirogue/où nous embarquerons en automne. " Constituant une sorte d'exorcisme ordinaire, sont alors convoqués par le poète, sous le voile de la facétie, les êtres, moments et objets d'un rituel exempt de rhétorique : les toits de Milan ; les quelques traces d'une ville plus secrète que la métropole connue de tous, frénétique et superficielle ; des personnages en pardessus et chapeau qui, figures passantes, y sont filles de Magritte ou de Tati ; une poignée de souvenirs - la charrette où les meubles familiaux furent évacués pendant la guerre, et qui reste liée pour le poète à un étrange et scandaleux bonheur ce jour-là, ou la "femme au sari vert "fugacement aperçue en Inde, comme l'emblème de chemins jamais pris ; une chienne perdue en montagne, certes pas l'Argos d'Ulysse, une simple Thea qui ne comptait que pour ses maîtres, ou " la chatte la plus noire ", consolatrice et messagère des ténèbres, que la main du poète caresse le soir venu. Et de grands noms de la philosophie ou de la topologie, Spinoza, Möbius, cités de manière aussi fidèle qu'irrévérencieuse - le ruban de Möbius, qui donna son titre à l'un des recueils de Luciano Erba, est cette surface pourvue d'un seul côté qui pousse le poète à écrire : " le pair est impair, et l'autre toujours le même/tiens-toi bien, on va partir !" alors que l'allusion au concept spinozien de natura naturans lui permet de railler l'excessive revendication identitaire de notre époque, et singulièrement du milieu intellectuel. Bernard SIMEONE

05/2003

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Terreur

Le dormeur s'éveillera-t-il ?

En s'opposant à la menace du " solaire " avec ses terribles plates-formes spatiales qui risquent de transformer la Terre en brasier, les Ecos ont gagné. Ils ont stoppé la course à l'énergie, à la consommation. Leur action a même entraîné la décomposition de la société européenne. Pour achever ce vieux monde agonisant, faut-il, comme Moulis le Loup, traquer les derniers représentants des multinationales ? Ou bien, comme Jipa, la jeune Eco, faire confiance à l'énigmatique dormeur, en qui elle soupçonne le mutant de demain ? Au sein de la jungle poussée sur le fumier des Nations, y a-t-il un moyen de définir un nouvel avenir pour l'homme ? Ou faut-il attendre que le dormeur s'éveille pour savoir si le futur est enfermé dans ses rêves ?

09/1981

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Ethnologie et anthropologie

Du tereré à la terre. Ethnographier la vente et la collecte

Derrière l'exaltation identitaire dont le tereré et les Pohã Ñana sont l'objet et la chaîne de distribution officielle de ces derniers, des femmes et des hommes se consacrent à leur vente et leur collecte, en retrait et pourtant essentiels à la consommation de la boisson phare avec ses remèdes. De mains en mains, des marchés ou angles de rues aux terres d'extraction en passant par le domicile familial, l'ouvrage remonte la trajectoire des yuyos ou plantes médicinales pour mieux mettre en relief le quotidien et le travail de celles et ceux qui les vendent et les collectent au Paraguay. Ce livre suit la piste des plantes pour retrouver celle des personnes en toute part et si invisibles à la fois.

09/2023

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Sciences historiques

HABITER LA VILLE. XVème-XXème siècles

L'origine de la ville et son fonctionnement (XVe-XXe s.) font l'objet d'une réflexion interdisciplinaire et internationale. Les centres urbains se sont développés principalement par l'immigration. Cet ouvrage veut cerner les caractéristiques du quartier, les formes de la vie sociale et les changements socioprofessionnels en ville.

01/1985

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Littérature française

La Terre vivaroise Tome 1 : Ardesco

Si elles avaient été protestantes, elles auraient chanté la Cévenole : Salut, montagnes bien aimées ou un psaume : Je lève les yeux vers les monts que j'aime. Et, si elles avaient été autrefois, elles auraient chanté les vieilles mélodies vivaroises. Mais la ville avait poussé sa banalité jusqu'au coeur de ces contrées lointaines, et les jeunes filles ne savaient plus chanter que des airs sans âme usés déjà aux carrefours par les voix incolores du peuple des rues.

11/2009

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Science-fiction

Retour à la terre. Tome 1

"L'avenir n'est plus ce qu'il était, a écrit Arthur C. Clarke. Eh oui ! La S. F. de papa a cédé le pas à la S. F. de fiston, une S. F. chevelue, contestataire, lucide, plus terre à terre (ou, ce qui revient au même, plus Terre à Terre), une S. F. qui devient de plus en plus (je parle de la bonne, bien sûr ! ) le vecteur des idées écologiques, des combats écologiques... . Je ne veux pas dire que les textes ici représentés soient "engagés" dans cette direction, je veux dire simplement qu'ils l'annoncent, qu'ils possèdent une coloration qui sera bientôt celle de tous les récits majeurs d'une science-fiction qui est en train de tourner sa veste, qui s'est dépouillée de ses oripeaux, de son armure de fausse futurologie. Certes, la plupart des nouvelles de Retour à la Terre parlent de la fin du monde, mais elles semblent nous avertir que la fin du monde sera verte ou ne sera pas. C'est déjà ça. ". .

01/1975

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Science-fiction

La dernière terre L'intégrale 1

Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles. Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. Dans la cité capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux moeurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres. Au fil de ces jours paisibles, s'il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l'existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?

03/2017

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Poches Littérature internation

Ce qu'il faut de terre à l'homme

James Joyce, dans une lettre à sa fille datée d'avril 1935, écrivait qu'il tenait Ce qu'il faut de terre à l'homme pour "la plus grande histoire jamais écrite". Dans ce conte fantastique sur la cupidité et la vanité des désirs humains, Tolstoï raconte comment un paysan russe trop ambitieux voit tout à coup ses projets étrangement favorisés par le Diable... Inspiré à son auteur par un séjour dans la province de Samara, sur les terres des peuples bachkirs, Ce qu'il faut de terre à l'homme, publié en 1886, reste l'une des plus célèbres nouvelles de Tolstoï.

10/2020

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Science-fiction

Si la Terre s'éveillait

Les prédictions des climatologues se sont révélées.exactes dans la seconde moitié du XXIe siècle. Les bouleversements climatiques ont laissé une terre exsangue à une population mondiale décimée. René Dux, le plus fameux chantre de la collapsologie qui prônait un mode de vie minimaliste a fui, avec ses émules. Il a laissé place libre aux nantis de la planète qui, pour conserver leurs privilèges, se sont réfugiés sous dès dômes où ils vivent en autarcie, dans le luxe et l'opulence. Le reste de la population survit dans une totale précarité. Tout pourrait continuer ainsi, sans la fuite de Jeremy et Chloé, élément déclencheur d'un effet domino qui va réveiller les consciences et raviver l'espoir de changement. Mais n'est-ce pas trop tard, alors que les Akadians, ces sages extraterrestres qui surveillent la race humaine depuis des millénaires, viennent de décider de l'éradiquer ?

01/2021

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Livres 3 ans et +

La Terre s'est enrhumée

Le soleil vient toujours après la pluie. Parce que l'on n'a pas toujours les mots pour aborder les thèmes sensibles, les Editions Auzou présentent une nouvelle collection écrite par Roxane Marie Galliez et illustrée par Sandrine Lhomme. En douceur et en poésie, ces albums proposent des solutions pour chasser le blues des jours gris et mettre le bonheur en lumière. Entre fièvre et éruption de lave, la Terre bien fatiguée est victime d'une grippe carabinée. Elle n'arrive plus à respirer Heureusement, un petit garçon a une solution écologique à proposer.

03/2009

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Littérature française

Les eaux troubles du mojito. Et autres belles raisons d'habiter sur terre

Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent". Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus. Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist. On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre. "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain. Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été. "

08/2015

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Littérature française

Là où s'arrête la terre

«Le bouchon fit un bruit de détonation et le monde de Marion s'écroula comme si un seul soldat du peloton l'avait exécutée d'une balle en plein coeur avant que le sabre ne s'abaisse.» Marion, parisienne de 40 ans, prise à son propre jeu entre deux hommes, fuit la réalité et croise un soir d'automne à Paris, Roger qui lui, cherche à tout prix à éviter un choix entre sa vengeance et la résilience. Par défi, il lui propose de l'emmener loin de Paris. Sur un coup de tête, elle le suit. Dans une Bretagne à leur image, à la fois dramatique et mystérieuse, s'ensuit un terrible huis-clos fait d'attirance mêlée de répulsion et de révélations violentes. Un secret se profile, trop lourd pour être dévoilé, jusqu'au drame qui sera peut-être leur unique chance de tout recommencer. Un roman noir, cruel, ancré dans la société d'aujourd'hui avec ses tabous, son hypocrisie et son égoïsme. L'histoire terrible d'une vengeance par procuration.

04/2015