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Essais sur le politique. XIXème-XXème siècles

Extraits

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Histoire internationale

La création des identités nationales. Europe XVIIIème-XXème siècle

Les identités nationales ne sont pas des faits de nature mais des constructions. La liste des éléments de base d'une identité nationale est aujourd'hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande œuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d'idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence. De l'invention des épopées barbares à la conception des musées d'ethnographie, de l'élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, cet ouvrage retrace la fabrication culturelle des nations européennes. Leurs identités sont issues d'un travail collectif et volontariste qui s'est appuyé sur les nouveaux médias de communication. Leçon de l'histoire à retenir, sans doute, pour l'Union européenne.

10/2001

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Sciences historiques

Le XIXème siècle et l'histoire. Le cas Fustel de Coulanges

De 1830 à 1930, du programme de Guizot et de Thierry aux débuts des Annales de Bloch et Febvre, au milieu des ces années vit et écrit un grand historien : Fustel de Coulanges, l'auteur de l'inoubliable Cité antique. Libéral selon ses dires mais en rupture avec les illusions de la Révolution française ; référence, après sa mort, de l'Action française ; soucieux de méthode et de science, mais en marge de la nouvelle Sorbonne républicaine ; historien de l'Antiquité mais plus prolixe encore sur la France de son temps, comme en témoignent les textes rassemblés par François Hartog. Fustel est décidément un " cas ". A travers lui, c'est toute l'historiographie du XIXe siècle qui est réinterrogée et le malaise même de l'historien à l'âge de la Science mis au jour.

04/2001

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Histoire internationale

LE NOUVEAU LIBERALISME ANGLAIS. A l'aube du XXème siècle

" Le nouveau libéralisme " est un mouvement de rénovation de la pensée libérale anglaise confrontée aux défis d'une société industrielle et à la naissance du parti travailliste. Les auteurs étudiés ici, le philosophe T. H. GREEN, le sociologue L. T. HOBHOUSE, les économistes J. A. HOBSON et Alfred MARSHALL, font l'objet d'une véritable redécouverte en Angleterre depuis quelques années. De plus, l'élection de Tony Blair devrait confirmer cette tendance, grâce à l'évidente parenté entre le socialisme libéral du " New Labour " et le libéralisme social des " nouveaux libéraux ". Cela confère donc un intérêt supplémentaire à ce livre, en reliant l'actualité à l'histoire, les idées du présent à celles du passé.

01/1999

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Histoire des idées politiques

La monarchie à l'aube du XXIème siècle

Après 40 années de trahison de l'oeuvre du Général de Gaulle, il est temps de libérer de la spéculation électorale et partisane, l'élection à la magistrature suprême, de toute ambition. Que le candidat soit élu à vie par la Nation, en considération de son intelligence, de son expérience et de ses qualités personnelles, morales et spirituelles. C'est le voeu que souhaite cet ouvrage.

07/2023

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Biographies

Histoire et valeurs dune famille ordinaire au xxeme siecle

Un livre fait vivre. La vie d'une famille épouse le coeur de l'Histoire. Il y a ces valeurs qui ont permis à ces gens de s'adapter (foi, amour, vision du Monde). Actualisées, elles sont comme une " boussole ", pour les challenges contemporains (mondialisme, enjeux climatiques, course au profit ...), gage de sagesse, donc du bonheur d'un " pèlerin " du XXI ème siècle. . Ouvrage qui tend un pont entre diverses disciplines de l'histoire à la philosophie, ce livre adresse les enjeux contemporains et explore des chemins de traverse. Le généalogiste y trouvera une voie pour ses recherches. L'éternel étudiant y verra une heuristique et des " ponts " interdisciplinaires, le " passant " une belle histoire.

04/2021

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Histoire de France

L'OCCIDENT AUX XIVEME ET XVEME SIECLES. Les Etats

En 1971, ce livre devait convaincre du poids du politique dans l'histoire. Cette démonstration n'est plus aujourd'hui nécessaire. Mais l'étude des structures et des mentalités politiques reste un champ encore largement ouvert à la recherche. Les Etats des XIVe et XVe siècles ont certes travaillé à accroître leurs ressources pour renforcer leur administration et leur armée. Leurs moyens étaient pourtant trop faibles encore. Un Etat solide ne pouvait naître que de l'accord d'un prince et d'un peuple. Le peuple cherchait la justice et la paix. Le prince devait le convaincre qu'il était assez fort pour les lui donner, et qu'il tenait à bon droit son pouvoir de Dieu. Autant et plus que la contrainte des institutions, la propagande du prince et les convictions des sujets assuraient la solidité de l'Etat.

05/1998

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Sciences historiques

La femme pauvre au XIXème siècle. Tome 3, Condition professionnelle

Julie-Victoire Daubié - première bachelière de France, en 1861 - décrit minutieusement la condition économique, morale et professionnelle des femmes à son époque. Ses enquêtes nous captivent par l'acuité du regard et la profusion de détails qui font revivre le contexte social du Second Empire français. Cette troisième partie de La Femme pauvre au XIXe siècle met à jour l'ensemble des réglementations et dispositifs légaux qui fondent l'inégalité et les discriminations dont souffrent les femmes. Dans un langage précis et polémique, Julie-Victoire Daubié dresse une critique implacable de la société de son temps et prône un système où régneraient la justice et " le devoir imprescriptible et mutuel de solidarité ". Solidarité entre les sexes, mais aussi " entre le capital et le travail ". Vieille utopie... Plus moraliste qu'économiste, Julie-Victoire Daubié veut fonder l'économie politique sur le " devoir social... point de départ de toute émancipation ultérieure de la femme ".

10/1993

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Sciences historiques

Histoire de la ville de Cherbourg. Des origines au XIXème siècle

L'Histoire de la ville de Cherbourg, par Voisin-la-Hougue, fut composée dans l'intervalle de 1720 à 1740. Elle a été copiée et falsifiée par Mme Retau-Dufresne, qui la fit imprimer sous son nom en 1760, mais elle n'a jamais été publiée par son véritable auteur. Nous nous sommes servis du manuscrit autographe. Voisin-la-Hougue est le plus ancien historien de Cherbourg, à ce titre on doit respecter sa mémoire, et ce motif seul nous eût décidé à la publication tex­tuelle de son manuscrit. Mais un mérite qu'on ne contestera pas à Voisin-la-Hougue, c'est celui des recherches et de l'exactitude dans les faits et les détails, qualité si précieuse dans celui qui écrit l'histoire (extrait de l'Avant-propos de 1835).

10/2019

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Sciences historiques

Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIème-XIXème siècle

Les choses aujourd'hui banales ne l'ont pas toujours été. De l'alimentation à l'habitat, la vie de nos ancêtres était conditionnée par les excès ou les insuffisances de la nature, et les objets qu'ils utilisaient chaque jour passaient d'une génération à l'autre, sans que nul ne songe à en acquérir de nouveaux. C'est à une vaste réflexion sur le passage de cette société traditionnelle à la société moderne que nous invite ici Daniel Roche. Les changements sont perceptibles bien avant la Révolution. Dès le XVIIe siècle, l'exemple des villes et des riches, le développement des échanges commerciaux, la multiplication des innovations et des inventions commencent à bouleverser le rapport que les hommes entretiennent avec les objets. Les exigences et les sensibilités de chacun évoluent. Peu à peu, car " tous nos besoins se tiennent ", les modes de vie vont se transformer : les maisons et leur ameublement, leur chauffage et leur éclairage ; les vêtements et la nourriture, sous l'effet de l'accélération des modes et de la montée du goût ; ou encore les usages de l'eau, liés à un souci d'hygiène croissant. Autant de changements dans la vie matérielle qui sont les prémisses de la société de consommation, et dont les répercussions sont aussi bien sociales que politiques. L'homme entouré d'objets n'est-il pas prisonnier, se demande Rousseau ? A peine apparaissent les premiers signes de l'accroissement de la production que déjà s'engage un débat sur la valeur morale des choses, sur l'écart qui se creuse entre le développement du commerce et de l'industrie, gage de la civilivation, et le recul des solidarités entre les hommes.

02/1997

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Sciences historiques

DE PIERRE RIVIERE A LANDRU. La violence apprivoisée au XIXème siècle

A la veille de la Grande Guerre, les crimes de Landru, les grèves ouvrières, les mauvais traitements infligés aux animaux apparaissent comme les ultimes manifestations de la force brutale. Et pourtant, au début de la Restauration les coups sont fréquents et le sang coule d'abondance. Comment est-on passé d'une époque où la brutalité était familière à une autre qui à rejeté toutes les formes de violence ? L'ouvrage retrace cette grande métamorphose à travers les pratiques, les discours et les perceptions.

09/1991

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Sciences historiques

Les ombres de l'histoire. Crime et châtiment au XIXème siècle

L'histoire a des zones d'ombre auxquelles la prison appartient. Les études qui constituent ce volume ouvrent autant de pistes pour mieux comprendre la place de la prison dans notre système pénal, en dépit de sa mise en échec constante. Les grands esprits qui se sont confrontés à ce problème (Bentham, Tocqueville...) voyaient pourtant dans la prison la clé de la régénération. Pourquoi la délinquance était-elle déjà l'objet de discours obsédants et de statistiques sans fin ? De quelle manière les marginaux - le vagabond, l'enfant errant - ont-il dessiné un imaginaire social et nourri le fait divers criminel à la une de la grande presse ? A l'heure où l'insécurité est plus que jamais au coeur du débat politique, où les prisons paraissent impropres à la réinsertion et à l'exercice d'une démocratie minimale, le XIXe siècle, dont les écoles n'ont pas suffi à fermer les prisons, demeure à l'horizon de nos expériences contemporaines.

01/2003

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Economie

Le second XXème siécle. Déclin des hiérarchies et avenir des nations

Chaque jour nous apporte une nouvelle fusion d'entreprises, une concentration financière internationale. Ces grandes manœuvres donnent au citoyen l'impression d'un gigantisme irréversible des organisations d'où sa volonté sortirait broyée. Et si c'était le contraire ? Et si nous entrions dans une phase de décentralisation, de sécession des Etats, de morcellement des entreprises ? Et si la " world company " souvent caricaturée était radicalement remise en cause par le " world market " ? Dans cet essai, à bien des égards polémique sur le " siècle le plus terrible de l'histoire occidentale ", selon la formule d'Isaiah Bertin, Jean-Jacques Rosa distingue et oppose le premier acte, qui va jusqu'aux années soixante, avec son cortège d'horreurs, son goût de la hiérarchie, sa bureaucratie de masse, au " second XXe siècle ", celui du déclin général de la grande organisation. Par quel miracle ? La révolution récente des techniques de l'information (Internet, fax, téléphonie mobile, ordinateurs surpuissants) décentralise le pouvoir, atomise les décisions, rend à chacun sa chance individuelle sur un marché global. Embrassant le droit, la politique, la sociologie, la démographie, tout au long de ce siècle des illusions, Jean-Jacques Rosa nous donne ici un livre capital pour comprendre les nouveaux rapports entre les hommes, au moment où nous entrons dans le troisième millénaire.

04/2000

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Critique littéraire

LE LATIN OU L'EMPIRE D'UN SIGNE. XVIème-XXème siècle

"Le signe européen, c'est le latin", écrit en 1819 Joseph de Maistre. L'expression dit assez l'importance du latin dans la culture occidentale, et ce jusqu'à une date relativement récente. Langue de l'école, de l'Eglise, de la République des lettres, le latin en vint, en dépit de son altérité, à constituer un univers familier. Les apprentissages n'en furent pas moins laborieux et les performances médiocres. A l'époque moderne, le latin fut-il jamais une langue à écrire et à parler ? Bien davantage, il s'imposa comme un instrument destiné à d'autres fonctions : former les hommes et les "classer", traduire l'indicible, exprimer les choses les plus crues, communiquer avec l'univers, conjurer Babel. Ainsi, le latin devrait sa légitimité et sa durée moins à ce qu'il disait qu'à ce qu'il signifiait. L'enquête originale et novatrice de Françoise Waquet, directeur de recherche au C. N. R. S et spécialiste d'histoire intellectuelle, retrace les usages multiples de cette langue, analyse les discours éminemment passionnels qui fondent ses emplois quand, entre XVIe et XXe siècles, le latin, investi de vertus aussi nombreuses que contradictoires, se constitua en un système de valeurs étroitement calqué sur les idéaux et les normes qui régissaient la civilisation occidentale. Ce fut là le gage de son empire, c'était là le germe de sa perte.

01/1999

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Critique littéraire

Récits d'amour et de chevalerie. XIIème-XVème siècle

Ce volume présente les plus merveilleuses histoires d'amour composées entre le XIIe et le XVe siècle. Puisant dans la matière de Bretagne, qui a richement inspiré les romans du roi Arthur et de la Table ronde, dans les contes folkloriques ou dans les traditions littéraires venues de l'Antiquité latine, les auteurs du Moyen Age s'attachent avec subtilité à la naissance du sentiment amoureux et aux angoisses de la passion. L'amour y est toujours lié aux quêtes et aux initiations aventureuses - les tournois, les combats contre les êtres enchantés, la lutte contre les personnages malveillants, les déguisements y jouent un rôle essentiel. Le héros, parfait amant, reste la figure exemplaire ; pourtant, certains récits font place au burlesque et au comique, parfois même au grivois. Le héros n'hésite pas, le temps de quelques ruses, à se faire passer pour un antihéros. La dame, mue par une curiosité hardie, ne tarde pas à promettre ses faveurs. Ainsi, les situations amoureuses, évoquées souvent avec délicatesse et pudeur, peuvent manifester une audace amusée. Pour la première fois dans la littérature du Moyen Age, les héroïnes féminines jouent un rôle de premier plan. Telle la jeune Silence, travestie en garçon, qui découvre à tous son identité féminine lorsque, par des appâts très gourmands, elle réussit à capturer l'enchanteur Merlin ; ou, dans une tonalité plus grave, la belle fille du comte d'Anjou, poursuivie par le désir incestueux de son père, qui trouve, au cours d'une douloureuse errance, un mari très épris, mais subit la malveillance d'une parente envieuse ; elle est finalement sauvée de la calomnie et de la mort grâce au sourire magique de son enfant. D'Ipomédon, chasseur et homme des bois, à Narcisse, la figure mythique née d'un étrange quiproquo ; de Joufroi de Poitiers, l'homme comblé par les femmes, à Jason le volage devenu le modèle de l'ordre de la Toison d'or ; de la dame courtoise pour laquelle s'accomplissent les prouesses les plus étonnantes à ces jeunes femmes qui n'hésitent pas à prendre en mains leur destin, l'imaginaire médiéval, à chaque page, se montre prodigieusement fécond.

05/2000

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Développement durable-Ecologie

L'ENERGIE NUCLEAIRE AU XXIEME SIECLE : ENJEUX DE SECURITE

Existe-t-il un avenir pour l'énergie nucléaire au XXIe siècle ? Quel sont les facteurs influençant l'évolution de l'énergie nucléaire ? Quels sont les défis lancés au nucléaire ? Les réponses à toutes ces interrogations passent par une meilleure compréhension des questions de sécurité liées à l'utilisation de cette forme d'énergie. Bob van der Zwaan, à la fois physicien et économiste, décrit dans ce " Cahier de l'Ifri " la problématique de la sécurité nucléaire et identifie les éléments-clefs déterminant le développement futur de cette énergie. Il clarifie les notions fondamentales liées à la sécurité, tire les leçons des accidents et incidents qui se sont produits, analyse la question du traitement des déchets et des rejets, et fait le point sur la surgénération et le développement des nouvelles technologies.

11/1999

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Religion

LA RELIGION DES PAUVRES. Les sources du christianisme moderne, XVIème-XIXème siècles

Comment s'est constitué le catholicisme moderne ? En étudiant les missions qui ont parcouru les campagnes européennes du XVe au XIXe siècle, Louis Châtellier apporte des éléments de réponse à cette question. Après avoir analysé le phénomène missionnaire qui devait diffuser les principes du Concile de Trente, et souligné son amplitude en Europe, principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles, il montre comment les récits des jésuites et autres Bons Pères révèlent des croyances, des comportements, des traditions de piété et de vieilles hantises qui forment une première approche d'une ethnologie religieuse européenne. Si les missionnaires prirent en compte ce qu'ils observaient sur place pour adapter leur enseignement aux besoins spirituels et à la sensibilité religieuse des populations, celles-ci, de leur côté, ne restèrent pas passives. Elles infléchirent la religion non seulement en ce qui concerne les dévotions, les rapports entre l'homme et Dieu (sacrements) mais aussi parfois dans son contenu théologique (notion de Dieu, problème du salut). Ainsi s'est constituée "la religion des pauvres" dont est issue, en grande partie, le catholicisme contemporain. L'auteur a eu accès à des sources de première main en Allemagne, en Espagne, en Italie, en France, en Irlande et même en Pologne. Il a pu ainsi suivre sur une vaste échelle comment le message de la Contre-Réforme avait affronté les traditions médiévales persistantes, rencontré le Mal omni-présent (sorcellerie, danse, carnaval) et avait dû composer avec les religions populaires. On observera avec intérêt que l'Eglise rencontre le même problème aujourd'hui avec le Tiers-Monde, où se situe désormais la majorité du peuple catholique. C'est dire tout l'intérêt de cette riche étude, passionnante contribution à l'histoire culturelle de l'Europe moderne.

03/1993

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Littérature française

Alexis Soyer, un cuisinier français à Londres au XIXème siècle

Originaire de Meaux, Alexis Soyer est une figure majeure de la gastronomie du XIXe siècle. Sa vie résolument romanesque et son personnage haut en couleur restent néanmoins méconnus du public français, car une grande partie de sa brillante carrière s'est déroulée en Angleterre. Cuisinier hors pair, mais aussi ingénieux inventeur, homme engagé et écrivain, sa vie est un puits de savoir pour qui s'intéresse, de près ou de loin, à l'histoire de la gastronomie.

11/2019

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Espagnol apprentissage

L'AMERIQUE HISPANIQUE AU XXEME SIECLE. Identités, culture et sociétés

Ce livre est le résultat d'un projet ambitieux qui a pour objet de nouer les fils épars du tissu des identités de l'Amérique hispanique. Il ne s'agit pas d'écrire une nouvelle version de l'histoire partagée du sous-continent, mais de proposer une grille de lecture et d'analyse de l'évolution identitaire des pays américains de langue espagnole dont la culture, les valeurs et les codes qu'elle véhicule, constituent un fort dénominateur commun. Cet ouvrage tente donc d'appréhender le processus de structuration des identités et son évolution en multipliant les éclairages latéraux afin de ne laisser dans l'ombre aucun des événements fondamentaux de la vie politique, sociale, économique et culturelle de ce siècle. Ce manuel s'adresse à un public averti d'étudiants, d'universitaires et de spécialistes de l'Amérique latine, mais aussi à un lectorat plus vaste, soucieux d'élargir la base de ses connaissances de cette région. Dans les deux cas, le lecteur se voit invité à remettre en cause certains lieux communs et préjugés relatifs au développement des sociétés et des cultures de l'Amérique hispanique du XXè siècle.

07/1997

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Histoire de France

FRONTIERES DE FRANCE. De l'espace au territoire, XVIème-XIXème siècle

Ce travail tranche par l'ampleur et la variété des approches sur toutes les histoires classiques des frontières de la France. Celles-ci s'attachent en général à un récit continu de leur délimitation, suivant la formation de l'unité nationale et en fonction d'une idée des frontières naturelles. Cette enquête à entrées multiples ne cesse, au contraire, d'interroger la notion même de "frontières" . A travers les anciens dictionnaires, pour voir ce qui la distingue des limites, des bornes, des confins, des marches. A travers des moments privilégiés qui servent d'observatoires, du traité de Münster (1648) aux innombrables conventions du XVIII ? siècle. A travers, en particulier, le fonds des limites, longtemps secret et inaccessible au ministère des Affaires étrangères, qui donne soudain à lire, par le menu, comment se négocient tels villages du Hainaut ou un morceau de Pyrénées. A travers l'examen systématique des processus qui se fixent au XVII ? siècle et l'analyse de leur mutation postérieure. A travers même les cartes linguistiques. Une somme sans équivalent d'où émerge une pluralité de modèles - quatre principaux au XVIII ? siècle - en fonction de la part que chacun a faite aux titres et aux preuves, à la conquête, à la coupure géographique ou à l'héritage historique. Une somme appelée à rester longtemps la référence.

11/1998

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Histoire de France

Nancy. De ses origines à la métropole du XXIeme siècle

Nancy est une ville qui a mille ans d'existence. Plus de trente générations ont créé un espace urbain qui s'est peu à peu étendu pour devenir le Grand Nancy d'aujourd'hui. Quelques noms jalonnent cette longue histoire : René II, Charles III, le roi Stanislas, Emmanuel Héré, Jean Lamour et Emile Gallé. Les autres, ce sont des dizaines de milliers d'hommes et de femmes restés dans l'anonymat ; ils ont vécu dans cette ville à laquelle ils ont donné une configuration, un patrimoine bâti, des habitudes collectives, une âme qui se transmet d'âge en âge. Son histoire, comme capitale du duché de Lorraine, est principalement marquée par sa résistance au royaume de France qui n'avait de cesse d'accaparer son territoire. Cet ouvrage est la source idéale pour découvrir, ou mieux connaître, l'histoire d'une ville au caractère original, où la créativité s'exprime dans les milieux économiques, intellectuels et artistiques. Les auteurs retracent ici, chacun dans leur compétence, les évènements qui ont construit, siècle après siècle, la ville de Nancy devenue Métropole. Ils évoquent les personnalités qui ont façonné l'esprit d'une cité, fière d'un passé prestigieux, et dont l'avenir s'élabore, déjà, autour de l'innovation et de l'ouverture vers l'Europe.

09/2019

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Histoire régionale

Les grandes affaires criminelles d'Occitanie

Des vallées pyrénéennes aux coteaux gascons, des plaines languedociennes aux berges du Tarn ou de la Garonne, Patrick Caujolle exhume ici les affaires criminelles les plus notables, les plus mystérieuses perpétrées en Occitanie au cours des XIXème et XXème siècles. Pour chaque département, vous découvrirez des histoires exceptionnelles, des enquêtes policières complexes, des procès atypiques, des destins hors du commun. Vous assisterez aux derniers instants des condamnés à mort et partagerez avec l'exécuteur la mise en place des Bois de justice. Un livre haletant qui se lit comme un savoureux polar.

04/2023

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Sciences historiques

Paysans du Pas-de-Calais à l'aube du XXème siècle

Dans l'histoire de nos communautés, de longues périodes se déroulent sans autres événements que le quotidien ordinaire de la vie des gens : naissances, mariages, morts, succession des saisons avec des jours de canicule, de froidure et de neige. Dans le même décor passent les générations, se perpétuent les mêmes familles clans les mêmes maisons. Et soudain vient un temps où tout s'accélère, où des changements bousculent le vécu d'une région. En ce début de XXe siècle, clans le département du Pas-de-Calais, le monde paysan va connaître de profonds bouleversements à la fois économiques et sociaux avec l'arrivée du chemin de fer et l'exploitation de la houille. L'âge d'or de la photographie et de la carte postale figeant pour l'éternité des scènes de la vie quotidienne, ainsi que de nombreux documents authentiques des années 1890-1910 consacrés à l'agriculture, ont permis à Roland André, cartophile et féru d'Histoire, de dresser le tableau complet d'un monde en pleine mutation. De la vie a la ferme aux travaux des champs, des coutumes paysannes aux pratiques religieuses et civiques caractéristiques de la Belle Epoque, les paysans du Pas-de-Calais, qui n'ont jamais compté leur peine à l'ouvrage et dont beaucoup iront mourir sur les champs de bataille de la Grande Guerre, livrent ici un peu de leur âme, disparue aujourd'hui, mais qui constitue à jamais nos racines.

02/2003

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Philosophie

La tradition humaniste VIIIème siècle avant J-C - XXème siècle après J-C

Prendre pour modèle une production antérieure, réputée insurpassable, inépuisable dans ses bienfaits, insensible aux outrages du temps, et se donner pour but de la reproduire ou de l'imiter, c'est ce que les Modernes reprochaient aux Anciens en lever de rideau du siècle des Lumières, et le procès s'est poursuivi fort avant dans le XXe siècle. Pourtant, cette obsédante référence aux lettres grecques et latines est une donnée fondamentale de la culture de l'Europe depuis... l'Antiquité elle-même, et le tournant de la Renaissance ne représente après tout qu'un épisode (plus saillant que les autres, certes) d'une très, très longue histoire. A présent que nous sommes passés dans un univers radicalement différent, cette aventure plurimillénaire prend un relief saisissant. Les œuvres, leurs auteurs, leurs exégètes et leurs épigones, leurs diffuseurs, leurs lecteurs constituent l'un des fils rouges du passé occidental.

03/2002

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Histoire de France

LA MUTATION DE L'AN MIL A-T-ELLE EU LIEU ? Servage et chevalerie Xème et XIème siècles

Nombre d'historiens (et parmi eux quelques illustres) demeurent soumis à un modèle - la " société féodale ". Comme tout modèle rigide, il les pousse à forcer le trait, à transformer les évolutions en ruptures (par exemple la France de l'an mil), à interpréter toute variation dans le style ou le volume de la documentation comme l'indicateur de bouleversements sociaux. La coupe est pleine quand on fait ressurgir le mythe des terreurs de l'an mil ! Contre la " révolution " prétendument survenue en ces temps, il faut revenir à la chronologie traditionnelle. La servitude antique a changé de visage dès le IXe siècle et la classe dominante a très longtemps conservé les mêmes valeurs, la chevalerie n'ayant pas surgi ex nihilo à l'aube du XIe siècle (Charlemagne n'était-il pas déjà " chevalier " ?). L'histoire des sociétés médiévales marche d'un pas lent et les évolutions l'emportent sur les mutations brusques. Mais l'auteur ne se borne pas à s'en prendre aux idées à la mode ; il multiplie les études de cas, s'attachant aux rites d'entrée et de sortie dans la servitude et la chevalerie, à leurs fonctions pratiques et aux idées qui les sous-tendent. Il montre aussi que coexistent une noblesse héritée et une énergie proprement chevaleresque : on retrouve en Charlemagne l'éclat d'une chevalerie royale et dans les récits de la paix de Dieu (989-1054) l'emprise des modèles de l'Ancien Testament.

07/1998

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Histoire internationale

NAISSANCE DE L'AMERIQUE MODERNE XVIEME-XIXEME SIECLES. Les Etats-Unis et le Canada

Habitée depuis des millénaires par des peuples venus du continent asiatique, l'Amérique du Nord ne fait irruption dans l'histoire du monde moderne qu'au début du XVIe siècle, lorsque les Européens la découvrent, l'explorent et y installent des colonies. Au milieu du XVIIIe siècle, à l'issue d'une lutte acharnée avec la France pour la domination de ce nouveau monde, l'Angleterre reste maître de la plus grande partie du continent nord-américain. Mais, bientôt, le soulèvement de certaines de ses colonies aboutit à la séparation de l'Amérique du nord en deux pays distincts : les Etats-Unis et le Canada. Ces deux grandes nations se sont longtemps ignorées, voire opposées. Pourtant, leur origine et leur cadre géographique communs, leur évolution, tantôt parallèle, tantôt divergente, jusqu'à la fin du XIXe siècle, en font un champ d'étude privilégié pour qui cherche à comprendre certains problèmes contemporains : les relations interraciales et la formation des sociétés multiculturelles, le développement de la démocratie et du fédéralisme, l'exploitation des richesses naturelles, l'industrialisation et la préservation de l'environnement. En tenant compte des recherches récentes, et en évoquant les étapes essentielles de l'évolution de chaque pays, cet ouvrage offre au lecteur, par son approche plus " continentale " que nationale, une vue d'ensemble claire et synthétique de l'histoire nord-américaine.

07/1997

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Développement durable-Ecologie

Le mythe du développement. Les économies non viables du XXIème siècle

Qu'arrive-t-il à la majorité des peuples du tiers-monde ? Soyons honnêtes : ces peuples n'ont pas profité et ne profiteront pas des apports des projets de développement, promis depuis plus de cinquante ans. Les investissements nécessaires font défaut et les technologies modernes réduisent le besoin de main-d'œuvre au lieu de créer les emplois nécessaires aux multitudes des villes du Sud. De nombreux pays s'effondrent en des " entités ingouvernables " contrôlées par des seigneurs de la guerre ou les mafias. Les modèles de développement fondés à la fois sur la régulation étatique et sur le libre marché ont failli. Il est erroné de qualifier de nombreux pays comme étant " en développement " : il vaudrait mieux les décrire comme des " économies nationales non viables ". Que faire ? L'ordre du jour de la " richesse des nations " doit être remplacé par celui de " la survie des nations ". Afin d'éviter l'accroissement de la misère humaine et du désordre politique, de nombreux pays doivent abandonner le rêve du développement et adopter des politiques de stabilisation de leur démographie et de survie nationale en assurant approvisionnement en eau, nourriture et énergie de base.

09/2003

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Biodiversité, nature

Une zad au xixeme siecle. La forêt de Fontainebleau et George Sand

Les Parisiens déconfinés profitant des charmes de la forêt de Fontainebleau ignorent souvent qu'ils la doivent à une sorte de ZAD constituée, au XIXe siècle, par les peintres de Barbizon et la célèbre romancière George Sand. Dès 1840 en effet, l'Etat décide d'y abattre des arbres centenaires et de planter à leur place des pins, de meilleur rapport. Des jeunes gens s'élèvent alors contre cette décision et entendent bien lutter, au nom de l'art, pour préserver la forêt. Tout comme les actuels faucheurs de maïs OGM, ils vont la nuit arracher les pieds de pin ! S'ensuivent un procès et une habile campagne de presse menée par les activistes, qui, à la stupéfaction générale, l'emporteront ! Le premier parc naturel au monde est né à Fontainebleau, bien avant celui de Yellowstone aux Etats-Unis (1872). En 1872, l'Etat est de nouveau prêt à abattre la forêt pour payer les dommages de la guerre de 1870. C'est au tour de George Sand de se mobiliser. Dans une magnifique tribune de douze pages parue dans le journal Le Temps, elle écrit le premier texte résolument écologique en France. Elle annonce que la déforestation assèche la planète, elle pointe (déjà) la surexploitation des ressources, la déforestation en Amazonie... La forêt, à ses yeux, est un bien incessible, propriété de l'humanité, non de l'Etat ou des riches. Elle obtiendra gain de cause au terme de ce combat qui fait d'elle la première des écoféministes. Patrick Scheyder revient sur cette histoire méconnue capable d'inspirer les jeunes générations (et les moins jeunes), qui trouveront dans cette ZAD du siècle romantique les racines d'une conscience sensible de la nature.

04/2022

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Critique littéraire

Lire le délire. Aliénisme, rhétorique et littérature en France au XIXème siècle

Ce livre a pour objet la lecture de la folie en France au XIXe siècle. Il se situe au croisement de l'aliénisme, de la rhétorique et de la littérature, et tente de comprendre les usages et représentations dont l'expression de la folie est devenue l'enjeu dès l'émergence institutionnelle de la médecine mentale. Entre 1800 et 1860, une réflexion sur le langage des aliénés, une pratique de la lecture, de la citation et de la collection de leurs écrits voient le jour dans le champ médical, impliquées tout ensemble par l'expertise judiciaire, la symptomatologie et la thérapeutique. Mais ce déchiffrement conduit les aliénistes bien au-delà d'une " spécialité " médicale, sans autres ressources pour lire le délire que celles dont une tradition littéraire leur offre l'exemple. D'emprunts en jeux de miroirs, une longue relation se noue alors entre médecine et littérature, faite de complicités mais aussi de révoltes : que le délire puisse se lire, c'est exactement ce qu'un Nodier, un Balzac ou un Nerval contestent - ce dernier pour avoir été lui-même la cible de la lecture qu'il récuse.

01/2001

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Critique littéraire

LA LITTERATURE ET SA RHETORIQUE. La banalité dans le littéraire au XXème siècle

Définir la littérature et assigner une continuité à son histoire ont animé la critique littéraire contemporaine depuis un siècle et demi, dans ses perspectives philosophiques, linguistiques, formalistes, esthétiques. Jean Bessière relève les impasses de ces perspectives, place cette littérature, sa caractérisation, son histoire, sous le signe d'une relecture rhétorique. De Mallarmé à Valéry, de Flaubert et Joyce à Antonio Tabucchi, de la révolution poétique de la fin de siècle à notre modernité littéraire, il rapporte le littéraire à ses explicites lieux communs, à son jeu manifeste avec l'ordinaire que peuvent partager l'œuvre et ceux qui la lisent. Contre les incertitudes et la saturation de la critique contemporaine, Jean Bessière restitue à la littérature moderne un développement cohérent et une fonction d'émancipation, sans doute paradoxale aujourd'hui. Ce livre limpide et novateur, dont le message passe par de vives analyses, invite à abandonner l'idée d'une singularité du poétique et à dépasser les divisions théoriques, souvent mal fondées, qui ont dominé la réflexion sur la littérature durant ce siècle.

11/1999

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Sociologie

La nuit carcérale. Souffrir et éviter la souffrance en prison, le cas français (1944-1981)

Surpopulation, promiscuité, souffrances, carences, violences, le quotidien de la prison française du XXIème siècle ne peut se comprendre sans une plongée dans l'histoire carcérale du second XXème siècle. C'est ce que nous propose l'historien Maxime Boucher au travers de sources originales. De l'après-guerre réformateur au repli sécuritaire des années 1970, les paradoxes d'une institution particulière transparaissent. Un grand nombre de constats, de stratégies prisonnières (mutineries, grèves de la faim, automutilations, évasions, suicides...), et de débats, demeurent cruellement d'actualité.

09/2011