Recherche

Beauté du monde et souffrance des hommes. Entretiens avec Charles Ehlinger

Extraits

ActuaLitté

Généralités médicales

Charles Mérieux. L'homme qui voulait vacciner tous les enfants du monde

Charles Mérieux (1907-2001), grand et élégant jeune homme dilettante, passionné de voitures, décide de changer de cap et d'affronter les pires ennemis de l'humanité : les virus. Fièvre aphteuse, rage, méningite, polio, tuberculose, coqueluche, tétanos, sida et Ebola seront ses champs de bataille. Dans cet ouvrage, l'auteur nous dresse le portrait d'un humaniste, d'un visionnaire, d'un entrepreneur, inlassable voyageur, tout en peignant le tableau de la santé publique - humaine et vétérinaire - au siècle dernier. Il met également le projecteur sur l'aube de la vaccination, sur le chemin tortueux des découvertes de Mérieux et sur les sauvetages improbables de millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont échappé à une mort programmée. Le rêve du "Docteur" : vacciner tous les enfants du monde.

06/2017

ActuaLitté

Penser l'écologie

Rachel Carson. Pour la beauté du monde

Naturaliste, spécialiste de la vie des océans, journaliste scientifique, Rachel Carson (1907-1964) est mondialement célèbre pour son livre, publié il y a soixante ans, Le Printemps silencieux. Elle y dénonce la surconsommation de pesticides qui détruisent les écosystèmes, mettent en péril la santé de la Terre et rendent malade de nombreux humains. Cette enquête rigoureuse et implacable entrainera, non sans mal, l'interdiction de certains produits nocifs, sans pour autant écologiser nos esprits et nos comportements. Ses ouvrages et articles évitent le jargon des " spécialistes" pour privilégier la vulgarisation à partir d'une écriture littéraire et sensible. Elle nous alerte encore sur ce qui menace notre planète, tout en nous invitant à admirer la beauté du monde, qui enchante notre existence.

01/2023

ActuaLitté

Littérature française

N'oublie pas la beaute du monde

Un roman rempli d'émotions ! Elie mène une existence extraordinairement banale qu'elle remplit de parcelles de bonheur. Là où elle en trouve. Elle sait qu'elle risque gros avec cette fin de grossesse. Mais avant le dernier acte, elle a des milliers de pépites d'or à léguer à sa fille à naître. Un trésor qui prendra la forme de textes, que cette enfant pourra lire et relire à l'adolescence, pour mieux comprendre d'où elle vient, pour en apprendre sur sa famille, pour affronter la vie, mais surtout pour savoir reconnaître toute la beauté du monde.

10/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Je pleure encore la beauté du monde

Deuxième roman de Charlotte McConaghy.

02/2024

ActuaLitté

Vie chrétienne

Une Terre, des hommes. Au rendez-vous du Mas de Carles

Né de l'initiative de Joseph Persat et d'une poignée de paroissiens de Saint-Joseph d'Avignon, le Mas de Carles a mobilisé les rêves de fraternité de ces "lanceurs" dont nous héritons aujourd'hui pour les faire vivre ici et maintenant. Il accueille des gens blessés, marqués par l'absence d'une communauté protectrice, dont la voix et l'expertise doivent être entendues de notre société. Les plus faibles, les plus pauvres, ne doivent pas être exclus du débat national, face à l'impatience des riches. Respecter cette fragilité et reconnaître les failles d'une société peu porteuse, c'est peut-être le commencement d'un chemin pour qui voudra le choisir. Dans une large dynamique d'accueil et de partage, le Mas place l'homme au centre en lui permettant de faire ou refaire ses racines dans la terre parfois dure de l'autre. Une seule obsession : que chacun puisse choisir la vie en choisissant de croiser son chemin avec celui de Carles, quelle que soit son appartenance au lieu, résident, bénévole, salarié. Ce livre précise la ligne de conduite que l'association Mas de Carles a bâtie et continue d'affirmer depuis plus de 40 ans.

11/2021

ActuaLitté

Religion

Traverser la souffrance avec le Christ

Dans une vie, la maladie provoque toujours un bouleversement considérable. Assumer les douleurs et les peines qu'elle entraîne oblige à descendre au plus profond de soi même, là où Dieu est présent, pour puiser en lui le courage de continuer à avancer, malgré tout... C'est justement ce qu'a fait le Père Pierre Lyonnet. Sans se révolter, ni se replier sur lui-même, il a persévéré dans le service de ses frères et un amour passionné du Christ. Et il s'est abandonné peu à peu entre les mains du Père. Au-delà d'un style parfois lapidaire, une très grande profondeur spirituelle se dégage de ses écrits. Ceux qui sont réunis dans ce livre pourront aider les personnes éprouvées, notamment les malades, à le rejoindre dans sa prière et son offrande, à traverser leur souffrance avec le Christ. Jean-Yves Théry est prêtre du diocèse d'Aix et Arles depuis 1986. Affecté par une maladie chronique depuis de nombreuses années, il est actuellement en mission à l'Arche de Marseille. Pierre Lyonnet naît en 1906 et meurt en 1949 après une longue vie de souffrance. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus en novembre 1923, il est ordonné prêtre le 24 juin 1937. Sa douloureuse maladie le cloue sur un lit, néanmoins, il reçoit un ministère au collège Saint- Michel de Saint-Etienne pendant les dix dernières années de sa vie.

04/2014

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Survivre et vivre. Entretiens avec Clémence Boulouque

Denise Epstein est née en 1929, année de parution de David Golder, le premier succès littéraire d'Irène Némirovsky. Fille surprotégée de la romancière qui la présentait aux journalistes pour éluder les questions ou les photographies, elle est pourtant, ainsi que sa soeur Elisabeth âgée de cinq ans, jetée de plein fouet dans la vie, en juillet 42, lorsque les gendarmes français viennent arrêter sa mère dans le village où la famille a trouvé refuge. Quelques mois plus tard, son père, Michel Epstein, est aussi déporté puis assassiné par les nazis. Suivent des années de cache, de faux noms et de pensionnats : "la traque". Avec une grande pudeur et un art de la dénégation modeste, Denise Epstein se livre pour la première fois, en creux du succès de "Suite française". C'est tout un itinéraire, à la fois exemplaire et reflet du siècle, qui se lit. Une enfance choyée et une adolescence laminée par la peur, un âge adulte sans repère, une vie de militante dans les années soixante et soixante-dix, un timide retour vers le judaïsme, qui n'interdit pas, bien sûr, un procès fait à Dieu pour ses absences et notamment celle qui l'a privée des siens, même s'ils ne cessent de l'accompagner. Pour, comme elle, vivre et survivre...

03/2015

ActuaLitté

Récits de voyage

Terre et ciel. Entretiens avec Sylvain Estibal

Qu'est-ce qui vous attire dans le désert ? Le désert en tant que tel est très émouvant. On ne peut rester insensible à la beauté de pareil paysage. Le désert est beau parce qu'il est propre et ne ment pas. Sa netteté est extraordinaire. On n'est jamais sale au désert. Le vent vous décape en permanence. Lorsqu'on le quitte par le nord ou par le sud, lorsque la terre vient à remplacer le sable, on découvre qu'on commence à se salir. Le désert est presque impudique, le sol ne s'y trouve recouvert d'aucun couvercle végétal. Il montre son anatomie avec une impudeur prodigieuse, pour la plus grande joie du géologue bien entendu, même si les dunes masquent très souvent des contacts dont on aurait besoin pour comprendre la stratigraphie d'une région. On voudrait pouvoir souffler dessus et, pour un moment au moins, savoir ce qu'il y a dessous. (Extrait)

12/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Entretiens avec Jean Amrouche et Taos Amrouche

A l'été de 1952, quand Jean Amrouche et Taos Amrouche enregistrent à Manosque ces Entretiens avec Jean Giono, celui-ci a publié six romans en six ans, et quels romans ! Un roi sans divertissement, Mort d'un personnage, Noé, Les Ames fortes, Les Grands Chemins, Le Hussard sur le toit. Au moment où plusieurs des romanciers de sa génération se détournent du roman, lui fait au contraire figure de romancier à l'état pur, d'une richesse et d'une puissance sans cesse renouvelées. C'est pourquoi Jean Amrouche ne se propose pas seulement avec lui, comme il l'a fait précédemment avec Gide et avec Claudel, de fixer le regard d'un écrivain sur son oeuvre. Il entend aussi obtenir un témoignage privilégié sur la création romanesque. Et en effet Giono, qui trois ans auparavant en a déjà fait la matière de son roman Noé, redevient volontiers pour ses auditeurs ce qu'il appelle ici le "spectateur émerveillé" de sa création.

03/1990

ActuaLitté

Notions

Réenchanter le monde. L'Europe et la beauté

L'Europe a inventé le Beau, et posé son équivalence avec le Bien et le Vrai, ce que ne font pas, du moins pas avec cette rigueur abstraite, d'autres civilisations. Mais si l'Europe a inventé cette triade, elle n'a cessé de la mettre à l'épreuve, de la bousculer, dans ses créations. ? Ce que l'Europe met en avant, c'est la relation réelle mais difficile, féconde mais conflictuelle, entre ces trois entités. Cette relation originale est peut-être notre bien le plus précieux. Une sorte de flamme du sacré laissée à la responsabilité des hommes.

11/2023

ActuaLitté

Biographies

Charles de Foucauld, homme de science

Assassiné le 1er décembre 1916 alors qu'une insurrection de grande ampleur avait soulevé la majeure partie des populations du Sahara et du Sahel contre l'occupant français, Charles de Foucauld a inspiré dès avant sa mort les fabricants de littérature sulpicienne. Leur représentant le plus encombrant reste René Bazin, qui a publié en 1921 Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, monument de componctueuse et fate médiocrité dont Louis Massignon devait écrire dans une lettre du 16 septembre 1959 à Jean-François SixA : " Foucauld coule dans le gouffre de la bondieuserie S. A Sulpice. [... ] Il y a des jours où je regrette de n'avoir pas été réquisitionner pour sa "Vie" Louis Bertrand au lieu du mélibéen René Bazin. [... ] Il nous aurait épargné les bonbons de candi bénit de la rue de Sèvres. A " Le grand arabisant se faisait quelques illusions sur Louis Bertrand, si l'on en juge par un lamentable Saint Augustin publié en 1913. Quant à Jean-François Six, sirupeux et prolixe biographe de Foucauld, s'il a complaisamment rapporté la mise en garde de Massignon dans son Aventure de l'amour de Dieu (1993), il n'a pas su l'entendre. Le flot sulpicien ne s'est jamais tari jusqu'à aujourd'hui, charriant année après année des ouvrages qui ont épaissi plutôt qu'éclairci l'énigme d'une âme qu'on devine hantée par la mélancolie, la haine de soi, l'intransigeance et une sombre démesure. Quelques procureurs leur ont fait face, beaucoup moins nombreux mais pas plus respectueux des faits. On pouvait espérer que les choses changeraient une fois la béatification acquise, puisqu'il n'était dès lors plus besoin ni de défendre ni d'attaquer une cause désormais entendue, mais il n'en a rien été. La célébration du centenaire de sa mort a même transformé la cohorte des thuriféraires en une légion où le mélibéen a voisiné avec le savonarolesque. Plus récemment, les procureurs, jusque-là relativement discrets, ont vu leur zèle avivé par la vogue actuelle de déboulonnage de statues et la perspective de la canonisation prochaine de l'ermite de Tamanrasset. A en croire certains d'entre eux, Foucauld aurait été le " défenseur d'une guerre totale contre l'Allemagne lors de la Grande Guerre " ; pour d'autres, il aurait eu une " implication directe dans les opérations militaires coloniales contre les tribus rebellesA " et aurait été " l'auxiliaire incomparable " de Laperrine, commandant supérieur des territoires sahariens jusqu'en 1910. Il y a aussi ceux selon lesquels il aurait avancé des " idées en faveur d'une désorganisation des structures sociopolitiques touarèguesA ". Foucauld " défenseur de la guerre totale " ? Plaisante formule. Totale, la guerre l'était, et Foucauld ne pouvait qu'en prendre acte. Il est un fait qu'il envoyait des lettres exaltées à ses amis engagés sur le front, mais son exaltation restait épistolaire, car l'essentiel de son temps était consacré à la mise au net de ses travaux linguistiques. Ses journées de travail duraient souvent plus de onze heures, et le résultat en est une oeuvre dont il est difficile d'affirmer comme le font certains qu'elle est " indissociable de la conquête coloniale ". Car, dans les faits, elle s'en dissocie parfaitement. Ses lettres à ses amis sur le front, tout comme ses relations avec les officiers sahariens, font partie de l'époque et elles sont banales une fois remises dans leur contexte. En revanche, ses travaux linguistiques, c'est-à-dire, pour l'essentiel, les deux tomes de ses Poésies touarègues et les quatre tomes de son Dictionnaire touareg-français, sont encore une référence pour tous les spécialistes, y compris touaregs. C'est pour une bonne part à cette oeuvre qu'est consacrée le présent ouvrage. Quant à l'implication " directe " dans les opérations militaires, c'est une pure invention. Et les lettres à Laperrine ne justifient pas le qualificatif d'" auxiliaire incomparable " que Foucauld s'est vu décerner après leur parution. Surtout si l'on songe qu'elles datent d'un temps où Laperrine, revenu en France, n'avait plus aucune responsabilité au Sahara. L'ermite avait l'habitude d'informer ses amis officiers de la situation du Sahara, mais il n'était guère en cela qu'une sorte de gazetier dont les " renseignementsA ", qui mettaient plusieurs semaines à arriver à leurs destinataires, n'étaient ni exploitables ni d'un grand intérêt opérationnel. De plus, affirmer comme nous l'avons lu récemment que " ses renseignements fournis à l'armée coloniale ont influencé la stratégie de conquête du "pays touareg"A " est un anachronisme. Lorsque Foucauld atteint le pays touareg en février 1904, le chef et futur amenûkal Mûsa ag Amastan vient de signer un traité avec les militaires. En d'autres termes, la " conquête " était déjà chose faite avant même son arrivée sur place. Les seuls auxquels il est difficile de donner totalement tort sont ceux pour qui il aurait songé à désorganiser les structures sociopolitiques touarègues. Sauf à remarquer cependant, comme Paul Pandolfi le fait observer dans sa contribution, que les officiers qui seuls auraient été en mesure de procéder à cette réorganisation était d'un avis contraire, qui seul a prévalu. D'une manière générale, il n'avait guère d'influence sur ses amis militaires. Ainsi, le plan d'organisation de l'annexe du Tidikelt qu'il avait échafaudé est resté lettre morte, comme le remarque là encore Paul Pandolfi. De même, lorsque le sous-lieutenant Constant voulut donner suite aux propositions de Foucauld pour le réaménagement du fort Motylinski, il fut désavoué par son supérieur, le capitaine de La Roche, pour qui tout cela n'était qu'" hérésie tactique ". De même encore, la correspondance du lieutenant-colonel Meynier laisse deviner son scepticisme à propos de renseignements d'ailleurs très vagues transmis par Foucauld en août 1914. De toute façon, ni Foucauld ni ses supérieurs religieux n'avaient alors un quelconque pouvoir décisionnaire. Il ne pouvait que s'ouvrir de ses idées à ces intermédiaires, ces acteurs de terrain qu'étaient les officiers qui intervenaient alors dans l'Ahaggar. Mais, même dans les quelques cas où ces derniers relayèrent ses demandes, les autorités supérieures, tant à Alger qu'à Paris, y opposèrent une fin de non-recevoir. Voilà de quoi relativiser le rôle et l'influence politique de Foucauld. Voir en lui une sorte de maître à penser de la politique saharienne de la France et le lointain inspirateur de cette éphémère Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) que la France créa en 1957 est manquer du sens des proportions. Pour ce qui est des idées coloniales, il les a assurément partagées. Mais ses avis tranchaient sur la bonne conscience alors de mise. C'est ainsi que, dans une lettre de 1912, il conseillait à Mûsa ag Amastan de faire apprendre le français aux siens, pour qu'ils " puissent, au bout d'un certain temps, jouir des mêmes droits que les Français, avoir les mêmes privilèges qu'eux, être représentés comme eux à la Chambre des députés, et être gouvernés en tout comme euxA ". Il ne concevait certes pas l'avenir des Touareg ailleurs que dans un ensemble français, mais au moins leur y assignait-il, à terme, celui de citoyens à part entière. En février 1956 encore, un président du Conseil s'est fait conspuer par les ultras d'Alger pour beaucoup moins que ça. Il écrivait aussi en cette même année 1912 : " Si, oublieux de l'amour du prochain commandé par Dieu, notre Père commun, et de la fraternité écrite sur tous nos murs, nous traitons ces peuples [colonisés] non en enfants, mais en matière d'exploitation, l'union que nous leur avons donnée se retournera contre nous et ils nous jetteront à la mer à la première difficulté européenne. A " Sans doute ne voit-il là dans les colonisés que des enfants, mais étaient-ils nombreux, en 1912, ceux qui considéraient que, même dans les colonies, la "fraternité écrite sur tous nos murs" ne devait pas rester un vain motA ? Que Foucauld ait été un homme de son temps, nul ne songe à le nier. Il est toujours utile de détailler ce trait du personnage, et les contributeurs du présent ouvrage, notamment Jean-Louis Marçot et Jacob Oliel, ne s'en sont pas faute. Mais en faire un " ultraA " de la colonisation est absurde. Foucauld avait pourtant suscité quelques authentiques travaux d'historiens, qui depuis deux ou trois décennies ont répandu de lui une image plus complexe et plus humaine que l'icône assez plate accréditée jusque-là par les tâcherons de l'hagiographie. De portées et d'inspirations très diverses, tous ces travaux s'accordent au moins à reconnaître que, quels que soient par ailleurs ses titres à l'admiration et même à la ferveur, quelles que soient également les réserves qu'ils puissent susciter aujourd'hui, cet homme dont l'oeuvre linguistique est utilisée aujourd'hui encore par tous les spécialistes aura été une figure majeure des études berbères. Parmi tous ces travaux, une place particulière doit être faite à ceux du regretté Antoine Chatelard. C'est pourquoi, avec l'aimable autorisation de la revue qui l'avait d'abord publié, nous avons choisi de republier ici (sous sa forme d'alors) un texte datant de 1995 et qu'on doit tenir pour fondateur puisque c'est le premier texte où le travail linguistique de Foucauld ait fait l'objet d'une étude proprement scientifique. Mentionnons également, du même Antoine Chatelard, La mort de Charles de Foucauld (2000) ouvrage où, d'une part, il s'efforçait de reconstituer les circonstances de la mort de Charles de Foucauld et où, d'autre part, il jetait une intéressante lumière sur la façon dont la légende de " Foucauld martyrA " avait pu se construire. Mentionnons aussi par ailleurs le livre sobre et remarquablement documenté de Pierre Sourisseau (Charles de Foucauld. Biographie, Paris, Salvator, 2016), dont on regrette seulement que les travaux linguistiques de Foucauld et ses interrelations avec les Touaregs n'y ont peut-être pas tout à fait la place qu'elles mériteraient. L'article d'Antoine Chatelard est suivi ici de deux textes où Dominique Casajus a tenté de le prolonger sur un ou deux points, tandis que, de son côté, Aurélia Dussere s'est attachée au travail de Foucauld comme explorateur du Maroc et que Marc Franconie propose un commentaire de quelques-uns des croquis qu'il a dressés au cours de son voyage d'exploration ainsi qu'un aperçu de son travail de météorologue. Le volume s'achève par deux contributions, dues à Emmanuel Alcaraz et à Dominique Casajus, qui entendent donner un aperçu de l'image, souvent infondée, que certains milieux se font aujourd'hui de Charles de Foucauld. L'étude historique du " casA " Foucauld doit se poursuivre, et le dossier présenté ici veut être une contribution à ce cette tâche. Et, en historiens que nous essayons d'être, notre rôle n'est pas de déboulonner des statues, ni, du reste, d'en édifier. Et l'image parfois floue que nous avons essayé de recomposer n'est ni tout à fait noire, ni tout à fait blanche.

10/2022

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Voyage avec Charley

Mon plan, je le pense, était clair, concis, raisonnable. Durant des années, j'avais voyagé un peu partout dans le monde. En Amérique, je vis à New York, avec une immersion de temps à autre dans Chicago ou San Francisco. Mais New York n'est pas plus l'Amérique que Paris n'est la France, ou Londres l'Angleterre. Ainsi donc, je découvris ne pas connaître mon propre pays. Moi, écrivain américain, écrivant de l'Amérique, je travaillais de mémoire, et celle-ci n'est autre qu'un réservoir cabossé, déformé. Je n'avais pas entendu le langage de l'Amérique, humé l'odeur de son herbe, de ses arbres, de son fumier, vu ses collines et ses cours d'eau, ses couleurs et ses qualités de lumière. Je n'en connaissais les changements que par les livres et les journaux. Plus encore, je n'avais pas " senti " le pays depuis vingt-cinq ans. Bref, j'écrivais de quelque chose que j'ignorais et, à mes yeux, un écrivain de ce genre est un criminel. (extrait)

07/1997

ActuaLitté

Littérature française

Souffrance

« J'aurais aimé grandir dans l'allégresse de l'argent, à l'abri de la pauvreté et de ses ravages. Pour ne pas connaître l'image même de notre pauvreté, celle de nos vêtements usés, de nos souliers percés, et surtout pour ne plus devoir baisser la tête afin de fuir les regards pusillanimes des uns, qui ne voulaient pas voir la dure réalité, et la méchanceté verbale des autres. Tout simplement être aisée, pour pouvoir montrer que j'existais, en les regardant droit dans les yeux. J'aurais aimé évoluer dans un environnement clairvoyant, où le verbe "désirer" serait synonyme d'accomplissement et non plus d'espérance. Pouvoir grandir sans s'inquiéter pour l'avenir, simplement apprécier les mois, les années passées à découvrir le bonheur et la joie d'une destinée parfaite. Et enfin, un jour, rencontrer un homme, avec qui ma vie de femme aurait acquis toute sa signification. Fonder une famille, dans la sagesse de l'union, afin de perpétuer le déroulement de la vie et transmettre ce qui m'avait été transmis. Mais la réalité avait été tout autre pour moi, hélas ! » Il est des vies humbles, modestes, qui endurent patiemment et silencieusement les désillusions et les déceptions. Qui finissent par se résigner face au perpétuel écroulement de leurs rêves et de leurs espérances. Qui restent ainsi souvent dans l'anonymat. Pourtant, c'est à l'une de ces âmes meurtries, blessée par la cruauté du sort, que donne la parole la narratrice de « Souffrance », texte-confessions littéralement bouleversant. Roman-complainte, mais aussi roman-hommage qui laisse s'épancher le cœur d'une femme trop souvent brisée, voici une œuvre en prise directe avec cette injustice qui gouverne nos destinées.

12/2014

ActuaLitté

Poésie

Souffrance

Souffrance est un recueil de poésie, il est constitué d'évènements clés de ma vie. La tristesse est un thème central de notre vie que chacun d'entre nous peuvent s'approprier à travers sa propre histoire. La poésie laisse s'associer des mots dont le sens peut parfois nous échapper, mais il est surtout l'éclosion de sentiments profonds, un art subliminal de notre vie.

04/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

La bouche des carpes. Entretiens avec Michel Robert

Dans un café ou sous la pluie, chez elle ou chez lui, ou encore... dans les bois : l'auteur d'Hygiène de l'assassin, de Stupeur et tremblements et des Prénoms épicènes a accordé une série d'entretiens à Michel Robert. Au fil de leur conversation - parfois sage ou sincèrement drôle, parfois folle ou même intime - est née une amitié. Amélie Nothomb se livre ici comme rarement, évoquant aussi bien sa vie privée que la création littéraire, l'Europe, la Chine et le Japon, son sens de l'amitié et sa vision de l'amour, son goût de la solitude et des "orgies intellectuelles"... Ainsi se dessinent les thèmes majeurs d'une oeuvre en plein devenir. Un document exceptionnel, donnant à voir dans toutes ses dimensions un écrivain aussi déroutant que capital.

08/2018

ActuaLitté

Compositeurs

Le baiser des muses. Entretiens avec Bertrand Dermoncourt

Nikolaus Harnoncourt, le chef d'orchestre autrichien, "Karajan du baroque", est tout simplement l'un des artistes essentiels du XXe siècle. L'homme par qui la rhétorique est revenue au coeur des débats esthétiques a passé sa vie à secouer les traditions, porté par un esprit critique toujours en éveil, un élan vital des plus authentiques : Harnoncourt obligeait à écouter avec plus d'intensité, à repenser chaque partition, à mieux la connaître et l'aimer. Dans notre monde trop souvent artificiel, il incarnait en outre un rare modèle de dignité et d'éthique. Cet ouvrage fait renaître sa parole et son message. Ces entretiens, au cours desquels il revient sur son parcours de chef d'orchestre, justifie ses choix et explique les raisons de sa quête permanente, sont en partie inédits. Ils ont été retravaillés et annotés pour l'occasion, dans le but de présenter au lecteur un ensemble cohérent et un portrait d'Harnoncourt tel qu'en lui-même, passionné et vibrant.

04/2021

ActuaLitté

Pape François

Entretiens avec des journalistes - Tome 3. Tome 3

Depuis le jour où Alberto Cavallari a interviewé pour la BBC et la Corriere della Sera le Pape Paul VI, les journalistes aspirent à un contact direct avec le pape pour "sentir" ses opinions, ses orientations. Avec la multiplication des voyages pontificaux se sont développées des entrevues de groupe facilitées par le fait que bon nombre de journalistes "accrédités" font le voyage sur le même vol que le Pape. Ce volume rassemble dans l'ordre chronologique les entretiens du pape François avec les journalistes qui l'ont accompagné durant ses voyages. Il faite suite au premier tome : Parlons ! Ces textes, comme le reconnaît le pape François lui-même, sont extrêmement importants : ils manifestent avec clarté, simplicité et sans détour ses pensées profondes. A de nombreuses reprises ses propos ont suscité étonnements et commentaires. Nous sommes là dans une des caractéristiques du pontificat d'un pasteur qui entend être au plus près des problèmes, des questions, des blessures. Tout en manifestant la richesse de son message, ces entretiens révèlent également la personnalité de François : son attention aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées ; sa priorité à témoigner de la miséricorde et de la tendresse de Dieu ; sa passion pour les gens, la rencontre et le dialogue ; son désir à rencontrer Dieu dans la vie quotidienne.

02/2022

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Une renaissance américaine. 30 entretiens avec des cinéastes

Cette anthologie d'entretiens avec trente cinéastes américains, des plus célèbres à ceux qui doivent encore être découverts, couvre plus de quarante ans, période d'une véritable renaissance après l'effondrement du système des studios. Dans les années 1970, les films de Coppola, Scorsese, Cimino, Lucas, Rafelson, bousculent par leur nouveauté le classicisme hollywoodien. Puis, les postmodernes des années 1980, David Lynch, les frères Coen, Steven Soderbergh, Tim Burton suivis de Quentin Tarantino, se démarquent encore plus de la tradition. Aujourd'hui, les artisans du renouveau doivent batailler ferme pour imposer leur vision dans un contexte devenu conservateur. Les réalisateurs se confient à Michel Ciment en autant de propos révélateurs sur leur vie, le style de leurs films, leur méthode de travail. Ils peuvent évoquer aussi bien la guerre du Vietnam (Cimino, Coppola, Kubrick, Stone) que le rôle du Festival de Sundance dans l'émergence d'un nouveau cinéma, tel comédien qu'ils sont plusieurs à avoir dirigé, ou encore les nouvelles technologies. Ainsi, des fils se croisent, des témoignages se font écho, qu'un riche index permet de retrouver, éclairant l'étonnante richesse du cinéma outre-Atlantique. Critique de film et historien du cinéma, Michel Ciment a été membre du comité de rédaction de Positif et critique au Masque et la Plume. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le cinéma dont Le Dossier Rosi (prix Armand-Tallier), Kubrick, Kazan-Losey : entretiens, Boorman : un visionnaire en son temps (prix du British Film Institut), Schatzberg : de la photo au cinéma, Petite planète cinématographique et Jane Campion par Jane Campion.

06/2024

ActuaLitté

Histoire de la psychologie

La Voie des rêves. Entretiens avec Fraser Boa

" Les rêves portent en eux une intelligence supérieure, une sagesse et une ingéniosité qui nous guident. Ils nous montrent quand nous avons tort, quand nous sommes inadaptés ; ils nous avertissent d'un danger ; ils prédisent des événements à venir ; ils nous suggèrent quel est le sens profond de notre vie et ils nous transmettent des éclairages qui sont comme des illuminations. " Ainsi s'exprime Marie-Louise von Franz qui ajoute que rêver est un " processus vital de la psyché ". Dans une série d'émissions consacrées aux rêves et produites par la télévision canadienne, Marie-Louise von Franz interprète un certain nombre de songes et répond à des questions que lui pose Fraser Boa. Elle montre que les images de rêves reflètent de manière très individuelle la personnalité du rêveur, son destin, tout en le mettant en contact avec un univers symbolique aux richesses inépuisables, celui de l'inconscient collectif. Par la voie des rêves, l'inconscient entre en relation avec le conscient, instaurant un dialogue entre l'un et l'autre qui élargit considérablement la perception de la réalité que l'on peut avoir. A l'écoute des rêves, des solutions très concrètes sont apportées à des problèmes de vie que le rêveur, la rêveuse croyaient irrémédiablement insolubles.

06/2024

ActuaLitté

Sciences politiques

Le précipice - Entretiens avec C.J. Polychroniou. Entretiens avec c.j. polychroniou

Les entretiens avec Noam Chomsky rassemblés dans ce recueil ont été menés par C.J. Polychroniou entre 2018 et avril 2022. Le grand intellectuel et militant y parle de la fin et des séquelles du trumpisme, du dangereux centrisme de Biden et de l'espoir que représentent Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez aux Etats-Unis. Il commente aussi la gestion de la pandémie de coronavirus, la crise climatique et les risques toujours plus élevés d'un conflit nucléaire, notamment depuis que la guerre en Ukraine a éclaté.

11/2022

ActuaLitté

Sports

Courir avec les Kényans. Les secrets des hommes les plus rapides du monde

Adharanand Finn, coureur occasionnel et journaliste professionnel, décide d'aller passer six mois avec sa famille dans le village d'Iten, dans la vallée du Rift, dont est issue la majorité des coureurs de fond, afin de percer les secrets des hommes les plus rapides du monde. Dans les décors majestueux du Kenya, Adharanand Finn va courir, dès l'aube, avec ces athlètes hors du commun. Au-delà de leur endurance héritée de leurs traditions de coureurs des montagnes, au-delà de leur régime bien particulier et de leur entraînement éloigné des normes occidentales, n'y a-t-il pas une sagesse, un art de vivre et de courir fondé sur la connaissance de la nature et du corps qui rend ces hommes inégalables ? C'est ce que va chercher à découvrir Adharanand Finn à travers de merveilleuses rencontres et de fabuleux paysages.

05/2012

ActuaLitté

Religion

Le pouvoir de l'esprit. Entretiens avec des scientifiques

De quoi est fait l'esprit humain ? La pensée se réduit-elle aux phénomènes cérébraux ? L'esprit et le cerveau sont-ils une seule et même chose ? La science peut-elle prétendre avoir inventorié toutes les formes de conscience ? Comment savons-nous ce que nous savons ? Une philosophe, un neurologue, trois psychiatres, un spécialiste des neurosciences ont confronté leurs points de vue à celui du Dalaï-Lama, au cours d'une série d'entretiens tenus à New Port Beach, en Californie, dans le cadre d'un cycle de rencontres privées destinées à stimuler les recherches scientifiques. Objectif atteint : tandis que chacun des intervenants expose avec clarté son point de vue, puis se livre aux questions des autres participants, le Dalaï-lama, profondément convaincu que la connaissance ne saurait être réduite à un pur produit de l'expérimentation scientifique, porte la contradiction à ses interlocuteurs et alimente leur réflexion avec simplicité et efficacité. Et c'est finalement à une vertigineuse exploration du pouvoir de l'esprit humain qu'il nous convient tous ensemble.

09/2000

ActuaLitté

Cuisine

Du cacao et des hommes. Voyage dans le monde du chocolat

Que de destins cachés dans une simple bouchée de chocolat ! Pour nous les dévoiler, Alfred Conesa a couru autour du Globe, du Brésil à Bali, en passant par Panama, Cuba, Sao Tomé, la Côte-d'Ivoire... Les petits producteurs de tous ces pays lui ont fait partager leur quotidien et leurs traditions, parfois millénaires. Et ils lui ont décrit l'exploitation souvent brutale qu'ont vécue leurs aïeux. Ils lui ont surtout transmis leur foi en une cacaoculture respectueuse des hommes et de l'environnement. L'auteur - qui s'engage - a également rencontré les industriels oeuvrant dans le même sens, pour favoriser les cacaos d'origine donnant des chocolats de crus (comme les vins), de plus en plus fins, aux arômes variés et individualisés. Et il a admiré le savoir-faire et la créativité des meilleurs chocolatiers, célèbres ou à découvrir, qui de cette pâte authentique font naître des chefs-d'oeuvre. Il a rapporté de ces voyages mille anecdotes, témoignages et photos originales. Il a aussi déniché, partout, documents anciens et oeuvres contemporaines inspirés par le cacao, pour parfaire cet ouvrage unique, magnifiquement illustré, truffé d'informations exclusives et pétri du vécu de tant de passionnés, du plus modeste cacaoculteur au plus célèbre chocolatier.

10/2012

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Le monde à la première personne. Entretiens avec André Comte-Sponville

Demeurer fidèle à la singularité et à la richesse de l'expérience humaine en y introduisant le plus de raison possible, telle est la tâche première de la philosophie. De livre en livre, depuis près de trente ans, Francis Wolff s'attelle sereinement à élaborer une philosophie au sens classique du terme, ni une simple exégèse des Classiques ni la déconstruction des systèmes. Une philosophie qui englobe une métaphysique, une théorie de la connaissance, une définition de l'être humain et toutes leurs conséquences morales, politiques et esthétiques. Dans ce dialogue passionnant, amical et sans concession avec André Comte-Sponville, Francis Wolff invite à une traversée de son oeuvre dans un style accessible et allègre. Il montre les liens qui unissent sa vision du monde à son esthétique (l'universalité de la musique, des images et des récits), en passant par l'anthropologie (l'homme, "animal dialogique"), l'éthique (l'existence de la liberté et l'objectivité du bien) et la politique (de la démocratie au cosmopolitisme). Donnant corps à une philosophie généreuse et résolument contemporaine, le livre dévoile un autoportrait attachant ainsi qu'un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier. André Comte-Sponville note dans son Avant-Propos : "Je ne connais pas, à notre époque et dans notre pays, de philosophe dont la pensée soit plus forte, plus savante et plus rigoureuse que la sienne".

09/2021

ActuaLitté

Economie

Le basculement du monde. De la Terre, des hommes et du capitalisme

Une crise qui dure depuis un quart de siècle, une " mondialisation " omniprésente dans les discours publics, des guerres meurtrières d'un nouveau type, des atteintes à l'environnement toujours plus graves : nos contemporains savent qu'ils vivent une période de mutations. Mais, dans la cacophonie des débats médiatiques, ils manquent de repères pour en prendre toute la mesure. C'est tout l'intérêt de cet essai majeur de Michel Beaud que d'offrir une mise en perspective de ces évolutions, dans toutes leurs dimensions (économiques, politiques, sociales, écologiques). En les replaçant dans la longue période, il montre que la phase d'accélération actuelle est sans précédent dans l'histoire de l'humanité : c'est l'" engrenage des accélérations ", conjugué à l'empire sans partage de l'économie et à l'irresponsabilité des dirigeants, qui explique ce " basculement du monde ". Pour Michel Beaud, ce basculement est lourd de dangers l'irrémédiable est désormais possible, même s'il peut encore être conjuré. Evoquer les périls auxquels nous sommes confrontés n'est pas signe de pessimisme, mais d'esprit de responsabilité. Evaluer les problèmes et leurs sources, redonner prééminence aux valeurs, esquisser des stratégies et travailler à les mettre en œuvre : là réside l'optimisme.

01/2000

ActuaLitté

BD tout public

Entretiens avec Lewis Trondheim. Edition

Devenu l'un des auteurs emblématiques de la "nouvelle bande dessinée" , et avec plus de 160 livres à son actif, Lewis Trondheim s'est essayé à tous les genres. Il est aussi membre fondateur de l'Oubapo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), cofondateur de l'Association, et dirige la collection "Shampooing" aux éditions Delcourt. Il a contribué à la création du SNAC BD (syndicat des auteurs de bande dessinée) et a inventé le "Fauve" devenu la mascotte du festival d'Angoulême, manifestation qui l'a couronné de son Grand Prix en 2006. Cette carrière d'une richesse remarquable le place au carrefour de toutes les évolutions récentes de la bande dessinée. D'habitude peu enclin aux interviews et aux apparitions médiatiques, Lewis Trondheim s'est cette fois longuement entretenu avec Thierry Groensteen, théoricien et historien de la bande dessinée, et ami de longue date. Le texte qui en résulte éclaire non seulement un parcours artistique aux avant-postes de la création contemporaine, mais également une personnalité intègre, un esprit agile et inquiet, un tempérament joueur. Ce recueil d'entretiens, illustré de nombreux documents rares ou inédits fait le bilan - provisoire - d'une carrière étonnamment féconde. Enrichi du témoignage d'une dizaine de proches de Lewis, cet ouvrage paraîtra à l'occasion de l'exposition rétrospective "Lewis Trondheim fait des histoires" présentée au musée de la Bande dessinée d'Angoulême de janvier à mai 2020.

01/2020

ActuaLitté

Esotérisme

Entretiens avec Oasis. Tome 3

Aucune autre oeuvre n'offre une vision aussi complète, cohérente et intelligible des humains et de ce qu'ils représentent dans l'Univers. La collection Oasis est une spiritualité pour notre temps, moderne et conviviale. Ce troisième tome aborde l'avenir de nos sociétés et nous invite à nous recréer en nous reposant de plus en plus consciemment sur la réalité créative intérieure qu'est notre Ame. Les mots sont simples et agissants. Choisissez une page au hasard, vous verrez. "Ceux d'entre vous qui auront lu les deux premiers tomes dans le sens mentionné n'auront pas porté attention aux mots, mais auront su écouter en eux chaque écho, non seulement de nos propos mais de leur Ame, qui aura su prendre occasion de s'adresser à eux au travers de nos propos. Sachez écouter les différences que vous avez su véhiculer depuis ces quelques mois. Sachez les reconnaître, sachez vous reconnaître et en apprécier la différence. Laissez porter la vie en vous. Peut-être accoucherez-vous de vous-mêmes avec moins de souffrance qu'une naissance physique." "Nous vous avons dit de demander lorsque vous aurez besoin de nous. Vous n'avez qu'à imaginer l'emblème. Que vous ayez été présents physiquement dans ces sessions ou non, nous savons être présents en chacun d'entre vous lorsque demande se fait." — Oasis

12/2019

ActuaLitté

Littérature française

Entretiens avec un Super-Héros

Donna, la compagne de l'auteur est-elle un personnage imaginaire ou existe-t-elle dans notre réalité? L'auteur parviendra-t-il à achever son script pour le 15 octobre 2014, minuit ? La pièce de théâtre écrite par l'auteur décrit elle des événements réels ? Vous le saurez en lisant cet épisode pilote d'un roman feuilleton prévu sur plusieurs saisons ou peut-être pas.

10/2014

ActuaLitté

Esotérisme

Entretiens avec Oasis. Tome 2

La collection Oasis est une spiritualité pour notre temps, moderne et conviviale. Ce deuxième tome nous parle de Dieu et de notre monde, de ce qui nous éloigne ou nous rapproche de notre âme et des liens très communicatifs entre le visible et l'invisible. Les mots sont simples et agissants. Choisissez une page au hasard, vous verrez.

10/2019

ActuaLitté

Sciences des religions

Entretiens avec mes guides spirituels

Déjà en 1990, je sentais une présence fréquemment auprès de moi. J'avais l'impression étrange mais rassurante à la fois. Une amie, voyante, m'a confirmé cette présence. Ainsi après un moment de solitude, j'ai accepté de prendre contact avec cette énergie qui se nommait Dimitri. Il m'apportait des connaissances et un plaisir de partager, de vivre des situations qui exigeaient une aide et des connaissances. Cette énergie fait maintenant partie de ma vie et elle devient une présence, une amitié qui grandit chaque jour et chaque moment en partenaire. J'écris nos entretiens depuis plus de 20 ans. J'ai hésité avant de vous partager le fruit de nos conversations. Mais il s'y trouve tellement d'informations que je sens la nécessité de vous les dévoiler. Je sens la besoin de le faire pour l'amélioration de notre mère-Terre et de notre race humaine. Dimitri m'a soutenu dans la volonté de transmettre, par l'écriture, les informations qui apportent une vision différente de la vie sur Terre. Je laisse les lecteurs réfléchir sur ce que j'ai écrit comme médium en espérant que la société se réveillera et aura une ouverture pour agir en conséquence. Je souhaite que ces lumières vous apportent l'amour, la joie et le plaisir de la vie sur Terre.

06/2023