Loisirs
11/2019
Gestion des émotions
03/2021
Eveil de la foi
10/2023
Littérature française
#SelectionPrixPorteDoree23 – L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera.
Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et soeurs, l'équipe de foot du malheur ; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer.
Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin.
Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice.
Stupéfiant de talent, d'énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours tendue, pleine d'images et d'esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que la fiction.
Une histoire d'orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse. De corrida, d'amour et de quête de soi. Et la naissance d'une écrivaine.
#PrixFrontieres23 - Roman sélectionné pour le Prix Frontières - Léonora Miano 2023
Vie religieuse
08/2022
Histoire et Philosophiesophie
12/2020
Histoire de la musique
06/2023
Mathématiques
07/2020
Psychologie, psychanalyse
10/2019
Documentaires jeunesse
10/2012
Généralités médicales
10/2020
Autres éditeurs (K à O)
01/2023
Littérature française
Colin lo Trobadaïre (de son nom Nicolas Sègerie) est un musicien d'origine paysanne attiré depuis sa prime jeunesse par tous les instruments qui passent à sa portée : harmonica, flûte, accordéon, piano. Il écrit ses premières chansons vers l'âge de 12 ans sur l'orgue offert par un oncle. Il découvre la guitare avec l'animateur de colonies d'origine espagnole Fico Gomez. Il crée nombre d'expériences musicales, comme l'association "Autour du Piano d'Or" à Lyon, qui anime chaque jour le parc. Musicien bénévole des lieux de création hors des circuits commerciaux de la culture, il adopte le modèle des carnets de chants avec accords. L'artiste développe un mode particulier d'animation participative : à l'aide de classeurs, il fait chanter petits ou grand les textes de Brassens, Brel, Dassin, le Forestier... Entretenant ainsi une culture longtemps laissée de côté et préparant petit à petit ses propres chansons qui constituent ce recueil. Sa musique a beaucoup participé à révéler la sensibilité de l'artiste, susciter la rencontre et revisiter les amours, soulager les peines, restituer les militances qu'on voit transparaître dans ce gros carnet à l'usage des musiciens, fruit de quatre décennies de travail [1983-2021]. De formation scientifique, enseignant, chercheur indépendant, son activité d'artiste fut un temps mise de côté. Mais la nécessité de rehausser le moral, d'animer toutes sortes d'activités et de combattre l'époque devenue attristante par la montée des périls, Colin lo Trobadaïre réveille par ses chansons la tradition du troubadour.
01/2022
Recueils de chansons
02/2022
BD tout public
01/2016
Pédagogie
05/2005
Documentaires jeunesse
04/2011
Policiers
11/2005
Policiers
07/2009
Sciences de la terre et de la
02/2020
Développement personnel
05/2007
Psychologie, psychanalyse
06/2011
Témoins
11/2022
Psychologie, psychanalyse
02/2019
Loisirs et jeux
08/2018
Musicologie
CNLMusique – Depuis les débuts du cinéma, de nombreux théoriciens et compositeurs se sont emparés de la question musicale au cinéma. Quelles fonctions la musique remplit-elle ? Les intentions musicales des créateurs sont-elles comprises de la même manière par tous les spectateurs ? Quelles sont les spécificités de la narration musicale ? Comment s'organisent les rapports entre l'image et la musique ? Quelles sont les interactions de la musique avec les bruits et les voix ? Quelles parts respectives les différents paramètres de l'oeuvre musicale sont-ils amenés à prendre dans la structure et les significations de l'oeuvre audiovisuelle ? Comment représenter une analyse musico-filmique ? Dans une perspective historique et critique, Jérôme Rossi recense les principaux concepts et méthodes appliqués jusqu'à nos jours à l'analyse de la musique de film. Il détaille son ontologie, ses fonctions, sa sémiologie, son lien à la narration et à la mise en scène. Il explicite son vocabulaire et expose les formes que peuvent revêtir les présentations analytiques. Enfin, Jérôme Rossi avance des propositions susceptibles de combler les lacunes dans ce champ disciplinaire encore jeune qu'est la "musicologie filmique". Par la richesse de ses sources et de ses citations, par la multiplicité des définitions de termes et d'exemples d'analyses, par son organisation thématique, cet ouvrage est indispensable tant aux historiens et théoriciens du cinéma qu'aux musicologues, compositeurs et cinéphiles. 77 exemples musicaux, 137 figures, 550 films cités.
01/2022
Livres 3 ans et +
02/2015
Littérature française
02/2021
Livres 0-3 ans
10/2016
Actes sud
04/2024