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Stéphane Truphème, Stéphane Galienni

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Gestion

Les Relations publics. Refonder la confiance entre l'entreprise, les marques et leurs publics, 2e édition

Les autorités institutionnelles et les médias traditionnels se sont fait dépasser par les influenceurs digitaux. Depuis l'explosion du web social, de nouvelles lignes de force dessinent la carte de l'influence. L'opinion a pris le pouvoir ! Alors, plus encore que la gestion de l'image et de la réputation, c'est l'enjeu de l'acceptabilité sociale qui revalide la proposition des relations publics. Cette 2e édition met l'accent sur les nouveaux acteurs de l'influence et montre que les frontières entre marketing et communication ne cessent de s'estomper.

08/2017

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Encyclopédies de poche

Ingres. "Ce révolutionnaire-là"

Ingres, adorateur de la Grèce antique et gardien des traditions ; Ingres, membre influent de l'Institut et défenseur de la ligne en pleine tempête romantique ; Ingres durement critiqué, parfois haï, finalement admiré... En restituant avec brio soixante-dix années d'une époque mouvementée - de la Terreur au Second Empire -, Stéphane Guégan déconstruit l'image traditionnelle du peintre. Et montre combien il faut se méfier de son apparent classicisme, de sa vénération ostentatoire envers Raphaël, de son acharnement à triompher au Salon. La peinture d'Ingres - et pas seulement les nus voluptueux ou les portraits mordants -, déborde sans cesse les limites et les règles dont elle se réclame. Avec son sens aigu des détails et son modelé lisse, ses déformations anatomiques et ses teintes franches, avec ses corps érotisés à l'extrême, il est le peintre de l'excès plus que de la table rase. Par un travail obstiné - dès 1806, il voulut être pour les arts " ce révolutionnaire-là " -, Ingres a atteint une liberté de style unique, qui allait fasciner nombre d'artistes modernes.

02/2006

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Documentaires jeunesse

Django Reinhardt. Avec 1 CD audio

Sais-tu qu’avant de jouer de la guitare, le petit Django Reinhardt jouait du violon puis du banjo ? Et qu’il pouvait s’entraîner des heures durant, jusqu’au bout de la nuit ? T’est-il arrivé, à toi aussi, de travailler ton instrument sans pouvoir t’arrêter ? Sais-tu que Django Reinhardt, petit génie de la guitare ; savait rejouer d’une oreille une mélodie qu’il n’avait entendue qu’une seule fois ? En écoutant ce disque, tu pourras peut-être devenir, toi aussi, un très grand musicien !

10/2015

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Sociologie

Télévision

Dans cet essai ironique, acide et minutieux, un ethnologue équipé d'un divan, d'un crayon dans la poche et d'un regard faussement candide fait mine de découvrir la télévision. Il s'interroge sur la force de l'habitude qui nous empêche de voir la chose pour ce qu'elle vaut. Il l'observe de près et puis de loin. Il tourne autour, la renifle et s'étonne. Il étudie ses mises en scène comme autant de rituels exotiques. Il refuse obstinément de s'intéresser à ce qu'elle raconte, parce qu'elle peut dire tout ce qu'elle veut. Il est surpris par cette façon si étrange qu'elle a de parler sans entendre et de montrer sans regarder. Il fait ainsi le portrait de notre époque, qui produit des paroles et des images volontairement amoindries, qu'elle consomme avec d'autant plus d'appétit.

02/2005

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12 ans et +

Guadalquivir

Frédéric fait partie d'une bande de skinheads qui sévit dans le quartier. Croix gammée, violence, drogue... Sa rage a de quoi s'exprimer. Mais lorsque sa grand-mère s'enfuit de l'hôpital pour revoir une dernière fois sa terre natale, il décide de la rejoindre. Et c'est le début d'une virée inoubliable en Andalousie. Un premier roman qui vous embarque, comme un road-movie, de l'ombre vers la lumière.

03/2017

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Littérature française (poches)

Elle a maigri pour le festival

Les histoires rassemblées dans ce volume ont toutes quelque chose à voir avec les gens célèbres et l'usage qu'en font les médias - ou qu'ils en font eux-mêmes. Quoi de commun entre un chanteur fameux qui répète son show à Los Angeles, un marquis anglais excentrique et dégénéré qui remplit l'extincteur de son hélicoptère de Bloody-Mary, l'interview d'un grand écrivain londonien qui donne ses rendez-vous à sept heures du matin, la pêche à la mouche dans les Catskills et la supercherie du journaliste Tom Kummer ? Sans doute que rien ne se passe comme nous le croyons. Qui est le chat, qui est la souris ? Le lecteur n'oubliera pas l'actrice réfugiée sur les bords du lac de Genève ni la jeune fille enfermée dans un appartement l'humour et la tendresse de l'auteur nous consolent de leurs horribles vies.

11/2002

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Critique littéraire

Pause. Tome 1, L'enfance de l'art

Entre huit et dix ans, il a décidé de passer sa vie à lire et à écrire. Aujourd'hui il répond, après des années de silence, au questionnaire du Whos Who. Mais il le fait à sa manière dans une autobiographie en digressions qui va du Vicomte de Bragelonne à Llle au trésor, de Dickens à Fitzgerald, de Lucien Leuwen à Lucien de Rubempré, de Saki à Graham Greene, de Racine à Restif, de Henry James à Willy, de Nerval à Paulhan, de Sévigné à Proust, de Gide à Malraux, de George Sand à Virginia Woolf, de Chateaubriand à Dashiell Hammett, de Diderot à Beaumarchais, d'Elizabeth Goudge à Daphné du Maurier et Rosamund Lehmann, d'Evelyn Waugh à Emily Brontë, de Drieu à Sachs, de Zola à Sartre et Beauvoir, de Berl à Aragon. Un itinéraire à bâtons rompus, virtuose et drôle, qui ne ressemble à rien de connu. Si l'auteur prend la fuite à la fut du livre, il ne nous en aura pas moins appris comment il est devenu écrivain : c'est l'enfance de l'art.

03/2006

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Littérature française (poches)

Minty

Les souvenirs nous rendent aveugles ; il me semble encore que c'est Paris qui était vide de sens en 1980, et Tiffany, un Eden d'intelligence et de grâce. Et de l'autre côté de la photo, en arrière-plan à cause de sa haute taille, c'est Minty, mon frère en jeunesse perdue. Les gens de New York étaient venus et la fête se poursuivit sur le pont de leurs bateaux. Des noms nouveaux qu'on ne pouvait associer à une moutarde, une bière ou une machine à écrire insufflaient dans les veines de Tiffany, si minces et fragiles sous sa peau translucide, de l'air plus que du sang. Ils n'étaient que des visiteurs, des rois mages qui s'appelaient par leur prénom de part et d'autre de la terre, même quand ils ne se connaissaient pas. Leurs affaires le faisaient à leur place. Je voyais un monde mourir, celui qui était né si précocement en 1960, et mon cœur y resterait absurdement prisonnier parce qu'il avait vécu trop vite, qu'il s'était épuisé et qu'un autre monde, brutal et massif, lui avait soufflé dessus. S. D.

02/2007

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Actualité et médias

Rumeur, sexe et affaires d'Etat

"Il n'y a pas d'affaires d'Etat, il n'y a que des affaires privées."S.D.

01/2012

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Science-fiction

Le Déchronologue

« Je suis le capitaine Henri Villon, et je mourrai bientôt. Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend ? C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends ». Ainsi débute le récit du capitaine Villon. Il lutte avec son équipage de pirates pour préserver sa liberté dans un monde déchiré par d’impitoyables perturbations temporelles. Son arme : le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.

03/2011

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Littérature française

Histoire de France

Ecrit de 1994 à 1996 et d'abord publié en trois volumes Histoire de France reparaît aujourd'hui en un seul, comme il avait été conçu : une sorte de panorama général d'où jailliraient deux grands arbres, Les Derniers Jours et Madame est morte. Il s'agit du grand roman de la Ve République dont chacun sait qu'elle est née à Vichy en 1940 et qu'elle s'est éteinte en secret vers 1978, soit vingt ans après un baptême officiel au cours d'un fameux mois de mai. Autour du personnage de Douce Maximain, une foule d'autres, célèbres ou inconnus, doivent tout à l'imagination de l'auteur dont les lecteurs retrouveront ici les héros de romans antérieurs comme La Chinoise, Feu de paille ou Les Evénements de 67.

08/2008

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Actualité et médias

L'affaire du plombier polonais. Enquête sur le cauchemar social français

"Vous ne le connaissez pas? Mais si, voyons. C'est lui qui a fait échouer le référendum sur la Constitution européenne. Il prépare l'invasion de l'Europe occidentale pour y faire plonger les salaires, augmenter les heures de travail et raboter nos retraites. Un chef de parti jure même que ce personnage travaille main dans la main avec l'ogre hollandais Frits Bolkestein, l'auteur de l'infâme directive du même nom. A deux, ils projettent de ravager le droit français du travail puis de réduire à néant notre modèle national. Qui est donc ce cheval de Troie venu de la "nouvelle Europe" qui apporte en France déclassement et précarité? Vous ne trouvez pas? C'est le plombier polonais. Entré dans la mythologie nationale au printemps 2005 à la faveur de la campagne référendaire, il est devenu le symbole de toutes nos peurs venues de l'Europe. " Dans cette minutieuse enquête sur la grande hallucination collective des années 2000, Stéphane Marchand décrypte le cauchemar social des Français.

03/2006

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Critique littéraire

Pause. Tome 3, La fin des journaux

Dans ce troisième volume de Pause, Stéphane Denis s'interroge sur la lettre d'un lecteur : de quel genre sont ses livres ? " Sachant (parce que c'est précisé) de quel genre sont vos écrits, dans du même auteur, soit : romans, nouvelles et chroniques, à quel autre genre ressortissent vos onze autres ouvrages placés sous ce mystérieux 'autre' ? ". Personne n'a l'air très fixé et chacun prend le large. Balzac est poursuivi par Virginie Prignot, Ulysse n'est pas pressé de rentrer chez lui, Dumas est trop vivant pour rester romantique, et le Figaro vend la rue du Louvre. L'auteur craint que cette lettre reste sans réponse : c'est la fin des journaux.

08/2008

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Littérature française

Drama queen palace

Un palace de la Côte d’azur, un alcoolique mondain, une diva sur le retour et des voyous qui rôdent. Armand Deshordes, qui séjourne dans cet hôtel de luxe, boit pour oublier que ses amours ne sont pas de luxe. La cantatrice Fabiola exaspère dans l’hystérie sa crainte d’avoir perdu sa voix. Quelle est la plus folle des deux ? Fabiola attend d’Armand qu’il l’aide à préparer son come-back à l’Opéra de Monte-Carlo. Elle s’est absentée pour quelques jours du palace où elle a invité Armand. Quelques jours de trop. Livré à lui-même, à bout de solitude, Armand s’engage dans une aventure où rôdent des racailles et où le désir devient danger. En trois fois vingt-quatre heures, ce roman nous raconte le désespoir à la fois feint et sincère de personnages qui, en trois actes, se jouent un drame qui tourne à la tragi-comédie.

05/2016

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Santé, diététique, beauté

Bien dans son assiette, bien dans sa tête !

Notre pensée, notre mental, notre moral dépendent de ce que nous mangeons. Ce lien était une évidence au Moyen-Age, et pourtant, aujourd'hui, il paraît presque révolutionnaire. En effet, des découvertes scientifiques récentes démontrent que notre mode alimentaire est déterminant pour notre bien-être émotionnel. Le bonheur, ça se cuisine au quotidien !

02/2018

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Actualité et médias

Journal d'un infréquentable

Que s'est-il vraiment passé en France, entre 2015 et 2017 ? C'est - par-delà les élections, les scandales, les faits divers ou les faits people - ce que détaille impitoyablement ce Journal d'un infréquentable. Au fil de son récit, Guillon mêle ses souvenirs intimes (comme la disparition cruelle de son hamster Diabolo...), ses rencontres marquantes (Jean-Paul Belmondo dans une boutique de prêt-à-porter, ou Charb, le directeur de Charlie Hebdo quelques mois avant sa mort...) et ceux qui émaillent sa vie quotidienne, en famille, dans les coulisses de la télévision, en tournée... On y découvre des personnages connus ou anonymes, mais toujours hauts en couleur : son patron, monstre télévisuel dépourvu d'affect ; son assistant Antoine, féru d'humour noir, au point de choquer Guillon lui-même ; sa femme Muriel, son double, son metteur en scène mais qui au fil de la saison tombera sous le charme d'Emmanuel Macron, obligeant Guillon à écrire ses punchlines en cachette... Se dessine alors en creux le portrait d'un humoriste qui ne s'épargne pas. "On pensait avoir à faire à Lenny Bruce, on se retrouve avec Jean Rochefort dans Tandem", écrit-il de lui-même. Un infréquentable à fréquenter sans tarder !

03/2018

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Sciences politiques

Citoyen sans frontières

Etre partout sans être enfermé nulle part, telle pourrait être la devise de Stéphane Hessel. Homme d'engagement et de culture, ce grand résistant devenu ambassadeur de France est avant tout un citoyen du monde. Entré dans la carrière diplomatique après la Seconde Guerre mondiale, il fut un des pionniers de l'ONU et de la Déclaration universelle des droits de l'homme, dont on célèbre en 2008 le 60e anniversaire. Né à Berlin en 1917, fils de l'écrivain Franz Hessel et de Helen Grund - le couple anticonformiste immortalisé par le film Jules et Jim -, il a été de tous les combats du XXe siècle : le Front populaire, la France libre, la décolonisation, le tiers-mondisme, le mendésisme, avec pour boussole un humanisme exigeant et une conscience européenne chevillée au corps. A quatre-vingt-dix ans, Stéphane Hessel reste un militant prompt à se mobiliser pour défendre la cause des sans-papiers, celle des peuples de Palestine et de Birmanie, ou pour lancer, aux côtés de Michel Rocard et d'Edgar Morin, un " Collegium international " visant à définir une nouvelle éthique universelle de civilisation. La destinée de ce juste est aussi l'une des plus romanesques qui soient.

04/2008

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Poésie

Correspondance complète, 1862-1871. suivi de Lettres sur la poésie, 1872-1898. Avec des lettres inédites

Les lettres de Mallarmé sont d'un intérêt souvent extraordinaire. Il a livré sur son exploitation des confins de l'esprit et de la matière, et sur la poésie comme il la conçoit, et sur les poèmes qu'il tente d'écrire alors - dont deux de ses plus grands, Hérodiade et le Faune - des informations que rien de son œuvre proprement dite ne peut remplacer ni même laisser prévoir. Et non seulement il formule ainsi une pensée qui est neuve autant que profonde, mais il en dit la naissance, les péripéties, les angoisses, photographiant un drame de l'intellect dont le Toast funèbre - son seul poème un peu explicite - n'énoncera plus cinq ou six ans plus tard que le dénouement, tout d'apparente sérénité. Yves Bonnefoy La poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence : elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle.

09/2006

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Littérature française

Dernier vol pour l'enfer

Il ne supportait la vie au sol que sous les lustres des fêtes ou entre les bras d’une femme. Sans cesse il aspirait à repartir, fendre les nuages, s’approcher du firmament. Héros de la première guerre mondiale, ailier du mythique Baron rouge, membre de cette nouvelle chevalerie du ciel où les combats acharnés n’excluaient pas le respect de l’adversaire, il a tenté ensuite, la paix revenue, de reprendre son envol pour le compte d’une industrie en plein essor, le cinéma, qui l’a emmené à Hollywood. Puis la guerre a une fois de plus déchiré l’Europe. Pour lui qui se moquait éperdument de la politique, c’était seulement l’occasion de voler, voler encore, voler toujours. Quitte à entrer sans le savoir dans les plans d’une propagande qui le dépassait. Quitte à être manipulé. Passionné d’aviation, Stéphane Koechlin retrouve dans ce nouveau roman son univers familier et ce style unique pour décrire les prouesses des pilotes qui valut son succès à La légende du Baron Rouge. Mais l’épopée, dans le cas d’Udet, se transforme en tragédie personnelle : celle d’un ancien héros instrumentalisé et broyé par l’histoire.

03/2016

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Littérature française

L'idée

Je suis allé me coucher complètement accablé. Fatigué comme jamais. L'idée m'attendait. Elle s'était glissée dans mon lit, bouillante comme un bébé, elle en avait profité pendant que je dessinais, ou bien pendant que je mangeais en face de papa, qui disait rien, mais qui en pensait pas moins. Et moi, à quoi je pensais? Pourquoi maman est partie? Qu'est-ce qu'on a fait? Quand est-ce qu'elle va revenir? En tout cas, je l'ai nettement sentie quand je me suis glissé dans mon lit. Elle était avec moi. C'était mon idée. Elle m'attendait. Elle s'est faufilée comme une bête, un animal contre ma jambe. Je me suis mis à trembler dans le noir, alors que j'ai jamais peur du noir. Avec maman, on riait de la peur du noir. Mais plus maintenant. Non. Vraiment, là, c'était plus possible. C'était ça l'idée: que je le mérite ou pas, c'était fatal, papa allait me tuer.

08/2003

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Critique littéraire

Pause. Tome 2, La Lutte des classes

Pour la première fois, il n'a pas publié de roman en septembre. Pris dans une mauvaise affaire l'auteur de l'Enfance de l'art continue de faire la pause. Jugeant prudent de mettre une frontière entre son pays et lui, il prend la route sur les traces de Fabrice del Dongo, Shakespeare, Anthony Blunt, François Mitterrand, Roger Thérond, Paul Valéry, Georges Pompidou, Charles de Gaulle, Roger Nimier, Jacques Chardonne, Robert Brasillach et Marcel Jouhandeau, Molière, Corneille et Racine, le cardinal de Retz, Voltaire, Victor Hugo, Mauriac et Camus, Marylin Monroe et lady Chatterley, Truman Capote, sans oublier bien sûr ses compagnons habituels Marcel Proust, Stevenson et Madame Bovary. Entre la disgrâce et l'exil, il se veut plus que jamais élève de seconde qui redoute de rater sa terminale : c'est la lutte des classes.

03/2007

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Sociologie

Numériques

Le pouvoir change de mains. Qu'il s'agisse de la famille, des marchés, de l'entreprise ou du gouvernement, notre société se métamorphose dans ses fondements mêmes. Notre façon de communiquer se densifie, se diversifie et modifie en profondeur nos comportements, nos rapports de force, notre conception de la liberté, de l'identité ou de la hiérarchie. La dématérialisation du processus de production comme la reconfiguration de l'organisation du travail, plus flexible et plus distribuée dans le temps et l'espace, conduisent à l'open innovation. Enfin, la perte du rôle régalien de l'Etat et la collaboration de plus en plus étroite des pouvoirs publics et des acteurs privés achèvent de faire éclater la société traditionnelle où la communication était interpersonnelle. Désormais, toutes les générations se rejoignent dans une communication "one to many" et "many to many" : les technologies ont conquis les enfants comme les retraités. Tout en proposant une analyse claire et optimiste de ces transformations socio-économiques et de leurs conséquences, Stéphane Richard n'occulte pas les risques majeurs qu'elles peuvent engendrer : risques "à la PRISM", forme de "zapping" du lien social, dictature de l'immédiateté".

04/2014

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Economie

Des marchés et des dieux. Comment l'économie devint religion

2007-2008 : la crise des subprimes plonge le monde entier dans la stupeur. Personne ou presque ne l'a vue venir, surtout pas les économistes, aussi médusés qu'une congrégation antique de prêtres-astrologues confrontés à l'incurie de ses oracles. L'économie n'est-elle pas une science infaillible ? S'apparenterait-elle plutôt à une religion ? Dans l'Occident post-religieux, le discours économique semble en effet avoir pris la place du sacré. Ce culte a pour valeurs cardinales la liberté d'agir et d'entreprendre, pour idéal l'équilibre et pour credo l'infinitude du monde physique - condition sine qua non à la satisfaction de l'appétit insatiable des Marchés. Il a ses Bourses, semblables à des temples gréco-romains, et dont les indices reflètent l'humeur des dieux. Il a ses rites de consommation et leur calendrier, de Noël aux soldes. Il a son clergé, le monde de la finance, et ses archiprêtres, les grands banquiers centraux qui chuchotent à l'oreille des Marchés. Eux seuls sont capables d'apaiser la voracité des Dieux, faisant au besoin apparaître de la monnaie ex nihilo et créant de la valeur comme Jésus multipliait les pains. C'est une tâche délicate : le moindre faux pas risque de créer la colère brutale des Marchés. Comme le christianisme a combattu l'astronomie et la biologie avant lui, ce culte nouveau s'affronte aux sciences qui lui fixent des limites, l'écologie au premier chef. L'économie a remplacé l'autorité dont était investie l'Eglise, produisant un discours de plus en plus brutal : à chaque chose (ou presque) il faut un Marché, et à chaque Marché il faut offrir satisfaction. Une fascinante enquête historico-économique à la recherche des ressorts profonds du système économique qui nous régit.

05/2018

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Critique littéraire

Théophile Gautier

L'homme au gilet rouge de la bataille d'Hernani : c'est l'image légendaire que conserve Théophile Gautier dans la mémoire collective. Et la légende dit vrai. Gautier a été l'un des coeurs battants du romantisme, à l'heure de son embrasement : 1830, où se succédèrent deux révolutions, le drame flamboyant de Victor Hugo et les barricades. Agé d'à peine vingt ans, il fit alors l'expérience de la politique et entra en littérature. Aux illusions de l'une, il allait répondre par la religion de l'autre. Tandis que les prédicateurs, Hugo, Lamartine ou Vigny, aspiraient à remettre le siècle dans la bonne direction, Gautier entendait incarner une sorte de libertinage irresponsable et d'insoumission. Autour de lui se pressaient des poètes - Pétrus Borel et Nerval notamment - et d'autres artistes aussi singuliers que soudait une même fureur de vivre. Mais le culte de l'art nouveau contre les perruques classiques et les corsets de la morale devait se heurter, fatalement, aux réalités de la France moderne. Difficile pour un fils de famille modeste d'échapper à sa condition sociale ; difficile également de concilier l'audace esthétique avec le marché élargi de la chose écrite. Fort du scandale que provoquèrent, en 1835, Mademoiselle de Maupin et sa préface, Gautier devint journaliste. Pendant près de quarante ans, l'apôtre de " l'art pour l'art " dut composer et ruser avec les servitudes de la presse et les pouvoirs en place. Ce qui n'empêcha pas ses chroniques d'enregistrer le meilleur de l'époque : de Balzac et Musset à Baudelaire et Flaubert, d'Ingres et Delacroix à Courbet et Manet, de Berlioz et Chopin à Verdi et Wagner. Avec Gautier pour guide, le lecteur d'aujourd'hui traverse le romantisme et voit se lever notre modernité ; car l'auteur du Capitaine Fracasse a aussi été le dédicataire des Fleurs du mal. Dérouler son existence, c'est enfin pénétrer dans l'intimité d'un homme qui redoutait plus que tout la solitude et la chasteté. Grand amoureux, grand voyageur, grande plume, tel que ce livre le fait revivre.

04/2011

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Lecture 9-12 ans

Dans les griffes du Klan

" - Les Blancs n'ont pas à te dire quoi penser, ni quoi faire. Au fond, il n'y a qu'eux pour croire qu'ils sont meilleurs que toi. " 1955. En Alabama, où le Klan fait régner " l'ordre ", Jessy vit la ségrégation raciale au quotidien. Lorsque le jeune Noir croise la route de jazzmen, il découvre une soif de liberté qu'il ne se connaissait pas. Dès lors, poussé par une mélodie enivrante, il n'a plus qu'une idée en tête : braver les interdits dictés par les Blancs. Mais jusqu'où le mèneront ses défis toujours plus osés ? Stéphane Tamaillon nous livre, dans un chuchotement de trompette, la révolte d'un jeune Noir contre la ségrégation.

06/2009

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Littérature française

Le train fantôme

Paris, au seuil de l'hiver La ville s'agite au rythme disloqué de la nouvelle économie. Un vieil homme se meurt, seul avec ses souvenirs. Incapable d'être à ses côtés, Vincent, son fils spirituel, voit avec lui s'enfuir sa jeunesse. Sur les ruines de son passé, il doit désormais ébaucher les traces d'un avenir. Avoir trente ans. Vincent aime Claire, d'un amour qui ne veut pas s'installer, et Alain, d'une amitié adolescente marquée par la même femme. Un jour, Vincent disparaît, ne donne plus de nouvelles. Claire se réfugie dans sa passion pour la peinture. Alain a choisi la fuite en avant, le succès et l'argent. Lancés à grande vitesse vers une destination inconnue, déracinés, décalés, Claire, Vincent et Alain vont au bout de leurs expériences. Rongés par l'incertitude, ils préfèrent tout risquer, quitte à se brûler. La mise à nu subtile et implacable d'une génération qui doit solder ses illusions, faire l'apprentissage du bonheur.

08/2001

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Beaux arts

Art abstrait

Cette introduction vivante raconte l'histoire en constante évolution de l'art abstrait, retraçant son histoire du début des années 1900 jusqu'à nos jours. Emergeant des mouvements occidentaux comme le cubisme et l'expressionnisme, l'art abstrait est rapidement devenu un phénomène mondial qui a changé le visage de l'art moderne et contemporain. L'abstrait, pour de nombreux artistes, offre de nouvelles façons de comprendre le monde qui nous entoure. Stéphanie Straine démystifie le travail de plus de soixante-dix artistes innovants du monde entier de Vassily Kandinsky à Emma Kunz et Rana Begum, redonnant leur place aux artistes femmes bien souvent oubliées. Une section de référence comprend une chronologie des principales expositions, des suggestions de lectures complémentaires, un glossaire des termes artistiques ainsi qu'un index.

09/2020

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Beaux arts

Bistrot !

Cafés, bistrots et cabarets, plus que tout autre espace urbain, constituent le coeur de notre civilisation : une certaine façon d'être au monde s'y concentre. De tout temps, les artistes et les écrivains en ont colonisé le lieu et observé la faune. Cet effet de miroir culmine entre Baudelaire et Aragon, Manet et Picasso, Forain et Otto Dix, Masson et le jeune Rothko, mais il surgit avant et se prolonge jusqu'à nous. L'exposition de la Cité du Vin, qui navigue entre l'Europe et les Etats-Unis, confronte la peinture à la photographie, au cinéma, à la littérature, et se détourne résolument des récits courants de la modernité. Forte d'une centaine d'oeuvres, elle voudrait établir le rôle essentiel de ces espaces de rencontre, en tous sens, dans la création et la société occidentales. Périphérique au temps des Saint Aubin, plus présent chez Daumier, le thème explose à partir des années 1860-1870, tant il colle aux attentes de la génération qui a lu Baudelaire. Le cubisme et le surréalisme, au XXe siècle, ne sont pas les seuls à s'emparer du sujet et à lui faire avouer sa part de rêve. Explorant le large éventail des situations que le café abrite et stimule, du buveur solitaire à la scène de drague, du retrait mélancolique à l'affirmation identitaire, de l'exclusivité masculine à la revendication féminine, l'exposition questionne enfin ce que les artistes ont cherché à dire d'eux. Le visiteur, à son tour, s'y laisse entraîner vers lui-même.

03/2017

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12 ans et +

L'ultramonde Tome 2 : Les dérailleurs

Alors qu'une brèche s'est ouverte et que, sur Terre, les anachronismes se multiplient, Mathilde et Louis ont embarqué à bord du sous-marin Poséidon. Leur objectif : la cité légendaire d'Atlantide, où se trouve la Bibliothèque, base des opérations des Archivistes. Sur Terre, la situation se dégrade et la course du temps se dérobe inexorablement. Il faut absolument récupérer la troisième pierre du Fâark, ou le monde basculera dans une autre dimension. Louis souffre d'un mal étrange qui lui fait oublier tout ce qu'il a connu avant l'Ultramonde... Pour le sauver de son amnésie, Mathilde n'a pas le choix : elle doit gagner le repaire des Dérailleurs.

03/2016

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Critique littéraire

La littérature marque des buts. Une anthologie footballistique

Marguerite Duras voit le football comme un angélisme quand Pier Paolo Pasolini y découvre des moments exclusivement poétiques ; selon Marc Pietri, on commence à le pratiquer dans le ventre maternel ; Albert Camus assure que le stade est un des seuls endroits au monde où il se sent innocent ; pour être complet, le plaisir du spectateur, assure Françoise Giroud, doit s'accompagner d'un coup de coeur. Les écrivains connaissent le ballon rond, chaussent les crampons avec enthousiasme et, comme tout bon supporter, crient "goal" quand l'occasion se présente. C'est l'hommage des travailleurs individuels que sont les auteurs au sport collectif, car, comme le suppose Jean-Noël Blanc : "En jouant au foot, j'ai peut-être appris à écrire." On retrouvera avec bonheur des souvenirs de grands matches, de grands joueurs, de grands moments : on a tous en nous quelque chose de Pelé ou de Zidane...

06/2016