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12 ans et +

Soeurs de Sang Tome 2 : Feu sacré

Elles étaient tels le jour et la nuit, et pourtant elles n'étaient rien l'une sans l'autre. Deux soeurs, un seul phénix... Qui l'oiseau de feu choisira-t-il ? Autrefois, j'avais une soeur, que j'aimais de toutes mes forces. Pourtant, si j'avais su, je l'aurais hai ? e. Mais qui a jamais pu contrôler les mouvements de son coeur ? Véronika regarde bru^ler dans l'âtre deux oeufs de phénix sur le point d'éclore... Dire qu'il y a quelques années à peine, de puissantes reines sillonnaient encore le ciel sur le dos de ces bêtes légendaires ! Sa soeur Val et elle ne rêvent que d'une chose : chevaucher ces animaux mythiques comme leurs parents avant elles. Malheureusement, une telle audace est désormais punie de mort, et ceux qui pratiquent la magie sont traqués sans merci. Toutes deux vivent donc dans la clandestinité... Si seulement l'un de ces phénix pouvait venir au monde, leur vie en serait bouleversée ! Mais qui des deux soeurs l'oiseau de feu choisirait-il ? Et qu'adviendrait-il ensuite d'elles ? Car ce que Véronika ignore, c'est que tous les dresseurs de phénix ne sont pas morts ou emprisonnés. Un petit groupe, retranché dans une forteresse au sommet des montages continue de résister. Le seul problème ? Ils refusent, désormais, d'entraîner des femmes. Véronika va-t-elle les laisser édicter toutes les règles ? Réincarnation, secrets oubliés, magie noire et souffle de l'aventure... Entre Une braise sous la cendre et Eragon, une saga incendiaire, saluée par la critique aux Etats- Unis, où le lien entre soeurs tient le premier rôle.

10/2020

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Histoire de France

Les Harkis. Mémoires sans issue

Dans cette chronique obsédante, de domination et d’irresponsabilité, de traîtrise et d’abandon, d’ostracisme et d’exil, de racisme et d’humiliation, Vincent Crapanzano se penche sur l’histoire de ce quart de million de supplétifs algériens qui ont combattu aux côtés des Français dans différentes unités durant la guerre d’Algérie. Après l’indépendance, en 1962, ils furent pour la plupart désarmés et renvoyés dans leur village par leurs officiers. Dénoncés comme traîtres par les Algériens, trahis par les Français, beaucoup d’entre eux furent emprisonnés, sauvagement torturés et exécutés sous les yeux de l’armée française qui avait consigne de ne pas intervenir. L’estimation du nombre de victimes varie de 150 000 selon les Harkis à 75 000 à 100 000 selon les Algériens. Les quelque 40 000 d’entre eux qui réussirent à fuir l’Algérie furent cantonnés dans des villages isolés et dans des camps, parfois pendant seize ans. Selon l’auteur, les Harkis y sont devenus une population à part : ghettoïsée par la France (et l’Algérie) mais aussi emmurée dans le silence. Les enfants de Harkis souffrent de cette double blessure : celle qu’ils ont eux-mêmes endurée et celle produite par le silence de leurs pères. Plus qu’un simple retour sur le sinistre passé des Harkis et leur difficile présent, cette enquête ethnographique nourrit une puissante réflexion sur la façon dont les enfants portent la responsabilité des choix de leurs parents, dont l’identité personnelle est façonnée par les forces impersonnelles de l’histoire et dont la violence elle-même s’insinue dans chaque aspect de la vie humaine.

09/2012

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Faits de société

Mais pourquoi sont-ils pauvres ? Voyage dans la France en crise

Chaque année, l’Insee chiffre le nombre de pauvres en France (8,2 millions en 2011) sans jamais proposer toutefois de lecture sur l’organisation politique qui génère cette pauvreté. Les pauvres surgissent ainsi sur la scène sociale comme une masse importante que l’on va aider ou punir, selon les mérites ou les défauts de chacun, mais rarement comme le symptôme d’une défaite sociale. Tandis que la fraction la plus riche de la population ne cesse de s’enrichir, la pauvreté n’est plus un phénomène qui relève d’une responsabilité collective. C’est pourquoi Catherine Herszberg est allée demander à des inconnus non pauvres – selon le critère européen – pourquoi les pauvres sont pauvres. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de celle qui l’a déjà poussée à observer le sort réservé aux fous emprisonnés ( Fresnes, une histoire de fou, Seuil, 2007). À nouveau, il est question d’hommes mis à l’écart de la société, qu’on est soulagé de ne plus voir, leur vie n’intéressant à peu près personne. Cette enquête pointe ainsi comment le phénomène de la pauvreté s’est détaché du politique, et de notions comme la justice ou l’égalité, pour relever au mieux d’un discours compassionnel, voire charitable. Ce divorce conduit à l’acceptation de ce fait social comme une fatalité, voire une nécessité. Acceptation renforcée par la certitude que le capitalisme mondialisé produit un surplus d’êtres humains « inutiles », surplus appelé à croître dans les années à venir.« Dès lors, la seule question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de ces hommes en trop ? »

03/2012

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Littérature étrangère

L'oeil du léopard

Années 1950. Dans une bourgade du Norrland, Hans Olofson est élevé par son père, un ancien marin devenu un bûcheron rustre et alcoolique. Sa mère a quitté le foyer quand son fils n’était qu’un enfant. Hans a deux amis : le fils du juge qui, pour honorer leur défi stupide, traverse la rivière tumultueuse sur la haute balustrade du pont, tombe, se brise la colonne vertébrale ; et Janine, jeune femme défigurée, souffre-douleur des villageois, tromboniste autodidacte qui enseigne la vie aux deux adolescents – danser, rire, boire, discuter. Hans devient son amant peu avant qu’elle se noie. Bouleversé, il décide de réaliser le rêve de Janine : aller en Zambie, sur les traces d’un missionnaire suédois.1969. L’Afrique le fascine et l’effraie. Dans la jeune république indépendante de Zambie en proie à la violence, Hans rencontre des Blancs vivant en colonisateurs emprisonnés dans leur racisme mais qui l’accueillent généreusement, et des Noirs obéissants qui cultivent la haine du Blanc. Hans accepte d’aider une Anglaise à diriger sa ferme de production d’oeufs, puis reprend l’exploitation à son compte. Il tente alors de mettre en application ses idéaux de justice sociale et humaine, espérant ainsi échapper à l’engrenage de la haine raciale. Peine perdue : ses amis blancs sont sauvagement tués, et lorsque son heure arrive, il démasque son assassin : son meilleur ami noir. Hans quitte alors la Zambie en 1988 après 19 ans de vie africaine. L’œil du léopard, publié en 1990 en Suède, s’ajoute à la liste des romans sur l’Afrique, tels Comedia infantil, Le Fils du vent, et Le Cerveau de Kennedy.

04/2012

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Littérature étrangère

La capitana

Il y a des vies qui sont des romans qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère, a réellement vécu en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne, elle a tenu toute sa vie des carnets. À partir de ces notes, des rencontres avec ceux qui l'ont connue, des recoupements de l'Histoire, Elsa Osorio transforme ce qui pourrait n'être qu'une biographie en littérature. participé, avec son mari, au mouvement intellectuel dans les années 30. Puis ils sont allés vivre à Berlin dont les ont chassés le nazisme et les manipulations du mouvement ouvrier par le stalinisme. Enfin ils sont allés rejoindre les milices du poum dans la guerre civile en Espagne. Dans des circonstances dramatiques, elle, qui ne sait rien des armes et des stratégies militaires, se retrouve à la tête d'une milice. Son charisme, son intelligence des autres, sa capacité à prendre les décisions la rendent indispensable et ce sont les miliciens eux-mêmes qui la nomment capitaine. Poursuivie par les fascistes, persécutée par les staliniens, emprisonnée, elle sera sauvée par les hommes qu'elle a commandés. Elle a fini sa vie d'inlassable militante à Paris en 1992. Elsa Osorio, portée par ce personnage hors du commun, écrit un roman d'amour passionné et une quête intellectuelle exigeante en mettant en ouvre tout son savoir-faire et son talent littéraire pour combler les trous de l'Histoire.

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Sociologie

La prison dans la cité

" On m'a changé de cellule. Avant, de mon coin de fenêtre, je voyais un bout du bois, j'entendais les oiseaux... maintenant, j'aperçois le parking de Mammouth, les gens qui vont et viennent avec leurs caddies. A Noël, je voyais les familles qui faisaient leurs courses pour les fêtes ; ça m'a foutu le cafard. " Si le détenu guette depuis sa cellule les mouvements de la Cité, celle-ci semble plutôt ignorer les personnes qu'elle a fait incarcérer. Pourquoi s'intéresser d'ailleurs, comme on l'entend souvent, à des " étrangers à la communauté, qui non seulement la menacent, mais de surcroît lui coûtent cher " ? Que valent ces représentations ? Pourquoi méconnaît-on si souvent les liens complexes qui existent entre les établissements pénitentiaires et le macrocosme sociétal ? Que donne à voir la nouvelle politique d'ouverture pénitentiaire sur l'évolution de ces relations et sur la place exacte qu'occupe la population carcérale dans la Cité ? Toutes ces questions, les auteurs ont tenté d'y répondre en réinscrivant les prisons dans leur environnement local et national, les prisons, c'est-à-dire les détenus, mais aussi tous ceux qui les encadrent ou travaillent avec eux. Si l'on voit, selon eux, se dessiner progressivement un mouvement de réhabilitation civique des personnes emprisonnées, celui-ci ne peut néanmoins que se heurter à terme à l'opposition radicale qui a toujours existé dans les régimes démocratiques entre citoyenneté et privation de liberté.

09/1997

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Littérature étrangère

Le Rachat

La guerre vient à peine de finir. Sachenka, dix-sept ans, orgueilleuse et coquette, monstrueusement égoïste, vit dans le dénuement absolu d'un village où la misère est le lot de chacun. Sa mère travaille dans une cantine militaire où elle vole chaque jour quelques miettes pour nourrir sa fille. Autre source d'aliments : un couple de mendiants professionnels qui s'est imposé sous leur toit et partage avec elles leurs croûtons et leurs poux. Dans leur cour vivait, il y a encore quelques mois, un dentiste juif avec sa famille. Tous ont été massacrés. Par qui ? Pour quoi ? Ils gisent dans des trous creusés à la hâte ici et là. Qu'y a-t-il à racheter ? La mort de quatre innocents ? Les vols de la mère, la méchanceté de Sachenka ? Et qui sera l'instrument du rachat ? Le lieutenant, fils du dentiste ? La mère emprisonnée pour vol ? Sachenka amoureuse, généreuse pour la première fois de sa vie envers le lieutenant ? Eux tous, et plus : chaque couple, même éphémère, donnera naissance à une petite fille ; Sachenka et le lieutenant, sa mère et son amant, les deux mendiants. Et les trois petites filles tiendront entre leurs mains, tiendront dans leur sourire la coupe de miel en laquelle s'est muée l'ancienne coupe d'amertume. On retrouve ici, comme dans Psaume et dans Degrés du même auteur, l'âpreté humaine, le don d'oubli des innocents, un lyrisme prophétique d'une rare fécondité.

02/1988

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Sciences historiques

Découvrir ses ancêtres sous la Révolution. Guillotinés ? Emigrés ? Convaincus ? Profiteurs ?

Par curiosité, nous avons tous cherché un jour, sur les bases Internet consacrées à la guillotine, si l'un de nos ancêtres n'avait pas eu la tête tranchée sous la Terreur. Mais la Révolution ne se limite pas à l'échafaud et à la noblesse. Elle a concerné majoritairement le tiers-état (peuple et bourgeois). Ce guide vous donne les clefs d'entrée vers les documents d'époque, formant aux archives départementales des fonds distincts, rarement explorés par les généalogistes. Si votre famille vivait dans des régions "à risque " (l'Ouest, Lyon, le comtat venaissin, etc.) ou si elle avait déjà quelques petits biens (sans être pour autant très fortunée) ou si ses membres savaient lire et écrire (même difficilement), vous pouvez les retrouver : parmi les victimes de la période (au-delà des condamnés à mort, plus d'un demi-million de personnes ont été emprisonnées entre 1793 et 1794) ; parmi les émigrés (qui ne sont nobles que dans 18 % des cas) ; parmi les membres des premières municipalités et des différents comités révolutionnaires, les gardes nationaux et les volontaires des armées de la République ; parmi ceux que l'on pourrait qualifier de "profiteurs", c'est-à-dire les acheteurs de biens nationaux, parfois simplement des paysans arrondissant leurs lopins avec les terres saisies au clergé ou aux condamnés. Le guide fournit toutes les pistes pour retrouver au mieux vos ancêtres et les événements locaux de la période révolutionnaire à partir des archives (1790-1800).

09/2012

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Littérature française

La Esmeralda. .

La Esmeralda est une jeune gitane vivant à Paris pendant la fin du Moyen Age. Elle est décrite comme une jeune femme belle, gracieuse et généreuse. Sa danse envoûtante devant la cathédrale Notre-Dame de Paris attire l'attention de nombreux hommes, dont le poète Gringoire, le capitaine Phoebus de Châteaupers, et le sonneur de cloches difforme, Quasimodo. La vie de La Esmeralda prend un tournant dramatique lorsqu'elle est accusée à tort de sorcellerie et de meurtre. Elle est emprisonnée et condamnée à la potence. Heureusement, elle est sauvée par Quasimodo, qui l'enlève et la cache dans la cathédrale Notre-Dame. Pendant ce temps, elle est également aimée à la folie par le capitaine Phoebus, qui est prêt à tout pour l'avoir. Grâce à ses talents de séduction, il réussit à gagner le coeur de La Esmeralda, mais sa nature volage la met en danger. Le personnage de La Esmeralda incarne la beauté, la grâce et l'innocence dans un monde rempli d'injustice et de préjugés. Son destin tragique souligne les thèmes de l'amour impossible et de la cruauté de la société médiévale. Ce roman de Victor Hugo explore la complexité des émotions humaines, ainsi que les thèmes de la tolérance, de la compassion et de la beauté intérieure. La Esmeralda reste un personnage emblématique de la littérature française, symbolisant la lutte pour la justice et l'amour dans un monde impitoyable.

09/2023

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Allemagne

Lettres de prison

Pour ses positions radicalement pacifistes, Rosa Luxemburg fut arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises entre 1915 et 1919, pour être bientôt assassinée, à coups de crosse de fusils et d'une balle dans la tête, avant que son corps soit jeté dans un canal. Le même jour, Karl Liebknecht, avec lequel elle a fondé la Ligue spartakiste, connaîtra le même sort. C'est à la femme de ce dernier, Sonia, que sont adressées ces Lettres de prison. A son plus grand étonnement, certainement, le lecteur y découvrira un véritable hymne, sans nul autre pareil, à la vie comme à la nature. D'un stoïcisme incomparable, en effet, Rosa Luxemburg s'attache, au fil des jours, aux mouvements du ciel et de ses couleurs, aux animaux, aux plantes qui peuvent l'entourer et qu'elle observe avec tendresse et félicité. Rien ne lui est indifférent, un moindre bourdonnement, la forme d'une pierre, les signes infimes du passage des saisons... Ce sont là des pages violemment émouvantes, d'une douceur sans équivalence. On pourrait presque dire : d'un grand bonheur. En ce sens, Marcel Conche a-t-il sans doute pleinement raison de noter que la sympathie de Rosa pour toutes les formes de la vie est si forte qu'elle trouve un réconfort dans la pensée que, quoi qu'il en soit de l'avenir de l'homme, des échecs humains, y compris de l'échec possible de la révolution, il y aura toujours la vie.

10/2022

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Histoire internationale

Une femme face à l'Histoire. Itinéraire de Raïssa Bloch, Saint-Pétersbourg-Auschwitz, 1898-1943

Née dans une famille de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg, Raïssa Bloch embrasse en 1917 les idéaux intellectuels et artistiques de la Révolution russe. Membre de la Maison des Arts de Petrograd, elle est brièvement emprisonnée par le régime bolchevique puis envoyée en mission scientifique en Allemagne. Á Berlin, elle rejoint l'Institut des Monumenta Germaniae historica et publie son premier recueil poétique. Avec le jeune Michel Gorlin, de onze ans son cadet, elle crée le Club des poètes russes auquel participent Vladimir Nabokov et Vladimir Korvin-Piotrovski. Mais la prise de pouvoir d'Hitler la pousse à un second exil, cette fois dans une France qui s'annonce accueillante - pour un temps au moins. Plus que jamais ensemble, Raïssa et Michel Gorlin s'intègrent rapidement à la vie scientifique et littéraire parisienne. Avec la guerre, puis l'arrestation de Michel, les rafles, Raïssa doit fuir encore, disparaître. Avant les camps, Raïssa connaîtra le deuil, mais aussi l'entraide des réseaux de la Résistance française. Plusieurs fois son destin a failli changer de route. Cette histoire n'est pas un roman. C'est le parcours véridique d'une jeune femme face aux tumultes de l'histoire. Défense de trépasser ! lui avait intimé Michel depuis le camp d'internement de Drancy, prélude d'Auschwitz. Ce récit est celui de la lutte pour la vie et pour l'art d'une jeune femme du XXe siècle.

10/2017

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Poésie

Où sont-ils maintenant. Anthologie personnelle

Laura Kasischke commence à écrire de la poésie bien avant d'entamer son oeuvre de fiction. Lorsqu'elle publie son premier roman, A Suspicious River, elle a déjà fait paraître deux recueils de poèmes aux Etats-Unis. Depuis, elle mène ces deux activités en parallèle. Où sont-ils maintenant, son anthologie personnelle, offre un parcours rétrospectif dans ses neuf recueils déjà publiés, révélant la force du souffle poétique traversant cette oeuvre. Laura Kasischke parvient, par son écriture déployant des images inattendues où s'entrechoquent le cosmique et le quotidien, l'univers familier et sa face cachée, à mettre la conscience à nu en montrant des éclats de vie traversés par le désir, l'angoisse, la maladie, la mort, les regrets. Dans ces pages se côtoient des mères berçant leurs bébés ou s'affolant de voir leur bambin disparaître dans un supermarché, des jeunes filles en quête d'avenir, des souvenirs de parents disparus et une multitude de visages sortis de l'oubli, tous à la recherche d'un lien proprement humain que le poème même de Kasischke vient recréer, de son premier à son dernier vers. Cette poésie, infl uencée par les surréalistes français et par l'oeuvre de Sylvia Plath, que la forme ne vient jamais emprisonner, mais dont les variations de rythme épousent savamment les mouvements de la vie, la sienne comme celle de tant de destins entraperçus, est aussi bouillonnante de vitalité et d'humour.

10/2021

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Romance historique

Le Clan MacLeod Tome 1 : L'Insoumise des Highlands

Il est de ces rebelles qui vous envoûtent et pour qui l'on est prêt à braver tous les dangers... Ecosse, XVème siècle. Orpheline depuis son plus jeune âge, Elisabeth MacDonald est elevée par son oncle, Georg MacDonald, laird d'un des plus puissants clans des Highlands. Quand il décide de la marier contre sa volonté, Lizzie n'a pas d'autre choix que de s'enfuir, emmenant avec elle un jeune voleur que son oncle vient de faire emprisonner et qu'elle sauve d'une mort certaine. Elle accepte son hospitalité et le suit sur ses terres. Or, le frère aîné du jeune homme, Alexander MacLeod, voit en elle la solution à tous leurs problèmes et l'occasion de se venger de l'homme qui a tué son père et voulu exterminer son clan. Quand il décide de la prendre en otage, Lizzie se rebelle contre cet homme farouche d'une beauté à couper le souffle. La haine qu'ils se vouent laisse place à une attirance réciproque et irrépressible, si bien que Lizzie n'a plus du tout envie de s'enfuir et qu'Alexander voit son plan initial perturbé par ses propres sentiments. Mais bientôt, Dougal Campbell, l'homme à qui l'oncle de Lizzie l'a promise, est aux portes du territoire MacLeod, bien décidé à récupérer ce qui lui est dû et à écraser quiconque se mettra en travers de son chemin.

06/2021

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Théâtre

La Grande roue. Sur les motifs de John Gay (pièce en 14 tableaux)

Deux organisations puissantes du «milieu» luttent pour le pouvoir. L'une est dirigée par un certain Vollard, partisan des méthodes traditionnelles de travail ; l'autre par Maxence, qui, lui, se veut moderne et sait aussi profiter de son charme auprès des femmes pour parvenir à ses fins. Dans ce combat sans merci, tous les coups sont permis, même la collaboration avec la police. C'est à l'instigation de la famille Vollard que Tourmakoff, chef de la police, fait emprisonner Maxence et Fauche. Celui-ci est un voleur indépendant, un «pur», un incorruptible, qui restera fidèle à ses principes et défendra son identité jusqu'à la mort. Au contraire Maxence, face aux «mécanismes absurdes du pouvoir», personnifiés par le chef de la police - mais est-ce bien la police ? -, fait une admirable volte-face et sauve sa vie au prix de la perte de son identité. Finalement Tourmakoff profitera de la rivalité des «clans» et de la perte d'intégrité de l'être humain. Mais n'est-il pas lui-même à l'origine de tout ? N'est-ce pas lui qui actionne le mécanisme de cette «grande roue» ? Václav Havel nous entraîne dans un monde où l'on ne vit que de «combines», où toutes les valeurs humaines sont bafouées : le seul salut de l'homme, c'est la trahison des autres et de soi-même. Il réussit néanmoins à nous faire rire, mais rions-nous encore en sortant du théâtre ?

04/1987

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Ethnologie

Germaine Tillion, une ethnologue engagée

Grande figure de la Résistance, Germaine Tillion est entrée au Panthéon en mai 2015 en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz (avec laquelle elle se lia à Ravensbrück), Pierre Brossolette et Jean Zay. Décédée en avril 2008 à l'âge de cent un ans, Germaine Tillion a connu un destin exceptionnel. Ethnologue et historienne, elle a commencé ses recherches en Algérie auprès des populations Chaouias des Aurès. Revenue en France à la veille de la guerre, elle fut l'une des premières résistantes en liaison avec le réseau du Musée de l'Homme, avant d'être arrêtée, emprisonnée à Fresnes puis déportée à Ravensbrück. Après avoir travaillé sur la déportation au lendemain de sa libération, elle retourna en Algérie pendant la guerre d'Indépendance pour diverses missions, officielles ou officieuses, d'information et de conciliation, cherchant à empêcher l'horreur qui s'installait dans les deux pays. Les études et les documents réunis dans ce volume s'attachent aux multiples actions de Germaine Tillion, particulièrement en Algérie. Ils soulignent son apport à l'ethnologie du monde méditerranéen et, en même temps, mettent en évidence l'unité d'une démarche qui subordonne toujours les prises de position à une connaissance précise des situations. Ainsi la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion, une femme engagée dans un combat pour la justice et pour un humanisme universel, invitent-elles à repenser le râle du chercheur face aux conflits et aux violences sociales.

03/2019

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Littérature Espagnole

La Capitana

Il y a des vies qui sont des romans qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère, a réellement vécu en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne, elle a tenu toute sa vie des carnets. À partir de ces notes, des rencontres avec ceux qui l'ont connue, des recoupements de l'Histoire, Elsa Osorio transforme ce qui pourrait n'être qu'une biographie en littérature. participé, avec son mari, au mouvement intellectuel dans les années 30. Puis ils sont allés vivre à Berlin dont les ont chassés le nazisme et les manipulations du mouvement ouvrier par le stalinisme. Enfin ils sont allés rejoindre les milices du poum dans la guerre civile en Espagne. Dans des circonstances dramatiques, elle, qui ne sait rien des armes et des stratégies militaires, se retrouve à la tête d'une milice. Son charisme, son intelligence des autres, sa capacité à prendre les décisions la rendent indispensable et ce sont les miliciens eux-mêmes qui la nomment capitaine. Poursuivie par les fascistes, persécutée par les staliniens, emprisonnée, elle sera sauvée par les hommes qu'elle a commandés. Elle a fini sa vie d'inlassable militante à Paris en 1992. Elsa Osorio, portée par ce personnage hors du commun, écrit un roman d'amour passionné et une quête intellectuelle exigeante en mettant en ouvre tout son savoir-faire et son talent littéraire pour combler les trous de l'Histoire.

02/2024

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Histoire internationale

Le Maestro. A la recherche de la musique des camps (1933-1945)

A Barletta, ville du sud de l'Italie, un homme fascinant redonne vie à des musiques oubliées. Depuis plus de vingt ans, Francesco Lotoro, pianiste de formation, recherche puis enregistre avec un orchestre local les oeuvres composées plus ou moins clandestinement dans les camps de la Seconde Guerre mondiale. Cet obstiné de 47 ans, aidé de sa femme et d'une poignée d'amis, a archivé plus de 4 000 partitions, parfois inachevées ou parcellaires. Symphonies, opéras, chansons folk, choeurs religieux, mais aussi swings ou musique rom : les artistes emprisonnés n'ont jamais renoncé à leur liberté créatrice, quitte, pour certains, à le payer de leur vie. L'auteur propose un livre original et d'une grande richesse sur ce sujet méconnu. Les chapitres sur le Maestro et ses aventures parfois rocambolesques alternent avec ceux consacrés à une quinzaine de musiciens martyrs, de toutes nationalités, de toutes confessions. Le lecteur découvre ainsi des personnages d'exception : « Johnny and Jones », duo jazzy du camp hollandais de Westerbork ; le compositeur tchèque Rudolf Karel, dont la dernière oeuvre fut écrite sur du papier hygiénique au moyen d'une écharde noircie de charbon ; le Français Émile Goué, qui dispensa des leçons de solfège à ses camarades de l'Oflag de Nienburg-sur-Weser, le Polonais Jozef Kropinski, qui composa en secret plus de 400 chansons en 1944, caché dans le camp de Buchenwald.De Prague à Cracovie, de Rome à Paris, voici une course contre l'oubli, où chaque note sonne comme un défi à l'oppresseur. Un pan entier de l'histoire de la musique, jusqu'ici laissé sous silence, se dévoile au fil des pages et des partitions du Maestro de Barletta.

10/2012

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Sciences politiques

De la dictature à la "démocrazy" aux Comores

Depuis au moins trente ans (1990), après l'assassinat du dictateur Ahmed Abdallah Abderemane, les Comores comme les autres dictatures d'Afrique ont été secouées par le vent démocratique qui avait commencé à souffler dans les pays de l'Est, avant de faire tomber le mur de Berlin et balayer en même temps pendant la même période le système d'apartheid en Afrique du Sud. Une nouvelle ère commence donc et les Africains, notamment les "Damnés", parmi eux, exigent la démocratisation de la vie politique dans le continent, mais aussi dans les îles de l'océan Indien. La République des Comores, jusqu'en 1990, avait vécu sous l'influence directe des mercenaires français, et après leur départ, les Comoriens ont commencé une nouvelle ère. Plusieurs leaders politiques ont pris la fuite vers l'étranger, d'autres ont été arrêtés de manière violente et agressive, d'autres enfin ont été emprisonnés. Malheureusement, la nouvelle classe dirigeante ne diffère en rien de la précédente et les pratiques malsaines restent les mêmes : détournement des deniers publics, favoritisme, corruption, irresponsabilité collective, absence d'un contre-pouvoir, instauration d'une monarchie version XXIe siècle (nommée "democrazy"). Cette trouvaille sémantique a depuis fait florès, donnant son nom à un jeu de société où les lois les plus absurdes sont sans cesse modifiées pour le vote des participants, et suscitant en Afrique subsaharienne et dans les îles de l'océan Indien, notamment en Union des Comores, des équivalents comme "démocratie" au Gabon, au Mali, en RD Congo ou encore, très récemment, au Tchad. Cet ouvrage porte un regard aiguisé et sans concession sur les maux de la société comorienne post-coloniale, et apporte indéniablement une contribution notable pour l'émergence d'une vraie démocratie aux Comores.

07/2021

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Histoire de France

Des harkis envoyés à la mort. Le sort des prisonniers de l'Algérie indépendante (1962-1969)

Que sont devenus les harkis restés en Algérie au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 accordant au peuple algérien le droit à l'autodétermination ? Quelles furent les conditions de détention des dizaines de milliers de ces supplétifs abandonnés par la France et prisonniers du nouveau régime ? Combien moururent ? Cet ouvrage éclaire une sinistre page de l'histoire. En s'appuyant sur la consultation d'archives inédites de la mission qu'effectua le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans l'Algérie indépendante entre février et septembre 1963 et sur les témoignages des rescapés de cette tragédie, Fatima Besnaci-Lancou révèle les conditions dans lesquelles de nombreux harkis furent emprisonnés, torturés, massacrés au mépris des accords d'Evian et des conventions internationales. Affectés sans aucune protection au déminage des lignes de défense Challe à la frontière marocaine et Morice à la frontière tunisienne, des milliers d'entre eux périrent en effectuant ces travaux forcés. La France, bien qu'informée de ces faits, demeura indifférente. Seuls deux intellectuels, Maurice Allais et Pierre Vidal-Naquet, et un journaliste, Jean Lacouture, exprimèrent leur indignation. Le gouvernement français consentit à accueillir des harkis libérés ou évadés entre 1963 et 1969. Ces anciens prisonniers durent se battre pour obtenir la nationalité française qu'ils avaient perdue. Ce livre apporte un élément essentiel à la connaissance des suites immédiates de la guerre d'Algérie. Il montre la reproduction de la violence par le nouveau régime sur les lieux mêmes où elle fut infligée par la puissance coloniale. Ballottés par l'histoire, les harkis prisonniers du gouvernement algérien furent doublement vaincus : proscrits dans leur pays, indésirables en France, ils ont été victimes d'un crime d'Etats perpétré par l'Algérie et la France.

03/2014

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Histoire internationale

Stade national 1973. Le Chili les yeux bandés

A la suite du coup d'Etat militaire de 1973 au Chili, Jorge Montealegre est emprisonné comme tant d'autres au Stade national de Santiago, puis au camp de concentration de Chacabuco, dans le désert d'Atacama. Il a 19 ans. C'est en prison qu'il découvre sa vocation littéraire. Il ne cessera plus d'écrire. Exilé, il publie son témoignage de détenu au camp de Chacabuco en 1974. Il rentre au Chili définitivement en 1979. Professeur, essayiste, poète, journaliste, scénariste, ses domaines d'investigation sont la mémoire, la résilience, l'imaginaire et l'humour graphique. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Frazadas del Estadio Nacional (2003), Derecho a fuga, una extrana felicidad compartida (2018) et reçu de nombreuses distinctions pour ses travaux. 1970-2020 il y a 50 ans Arrivée de l'Unité Populaire à "La Moneda" Salvador Allende devient président du Chili 1973 Coup d'Etat militaire. Stade national, 1973. Le Chili les yeux bandés, "dans lequel il combine adroitement ses souvenirs initiaux de cette époque critique et de ses expériences alors qu'il se les remémore, est une oeuvre littéraire d'une qualité unique. Il nous fait rencontrer la personne vive de son auteur, mûrissant sa jeunesse à force de coups qu'il transforme en fruits ; et avec la maturité de quelqu'un qui a appris à connaître toutes les entraves de la réalité." (Armando Uribe, préface)

01/2021

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Littérature française (poches)

Comment je suis devenu un âne. Plaidoyer d'un proviseur pour (tous) les "ânes"

« J'ai commencé ma vie scolaire sur le banc des ânes, mais je n'étais pas alors un vrai âne. Je n'étais qu'un enfant qui trouvait la salle de classe ennuyeuse ; le regard y était emprisonné par plusieurs rangées de carreaux peints en blanc qui empêchaient de voir ce qui se passait à l'extérieur. Je n'étais que ce sobriquet qui désigne, d'un préjugé tenace, l'élève qui refuse de suivre un maître chez qui il ne perçoit point de bienveillance. C'est bien le refus d'avancer sans consentement qui est au fond du problème. La mauvaise réputation de l'équidé aux grandes oreilles, comme celle du cancre, tient dans sa tendance réfractaire. Refuser d'obéir, voilà bien l'expression d'un esprit mauvais qui justifie sarcasmes et condamnation. » "Comment je suis devenu un âne" est une anamnèse qui permet d'accéder aux ressorts de la psychologie du cancre ou de l'âne qui ont depuis bien longtemps partie liée. Plus encore, c'est une méditation qui prend corps dans une histoire d'amour entre le philosophe/proviseur et Capucin et Capucine, ses ânes. C'est la découverte d'une relation émouvante qui abat les barrières des préjugés et du mépris pour ce qui ne nous est pas conforme. En bref, c'est le non-conformisme des philosophes aux grandes oreilles qui s'impose au proviseur au parcours scolaire tourmenté.

12/2015

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Poches Littérature internation

La porcelaine oubliée

La vieille impératrice Cixi règne sur la Chine depuis près d'un demi-siècle. Jadis, pour s'emparer du trône, elle a provoqué la mort de son propre fils puis a emprisonné son neveu, l'empereur Guangxu. Au soir de sa vie, elle refuse de quitter le pouvoir et s'ennuie. Elle est même parfois lasse de martyriser et d'humilier ses serviteurs. Un soir, pour se distraire, Cixi improvise une visite dans le palais où est conservé le trésor de la Cité interdite, constitué d'anciennes collections et de cadeaux de souverains barbares. Une assiette de porcelaine attire particulièrement son attention : un plat orné d'un célèbre motif royaliste en vogue après la Révolution française, une urne dont le profil évoque ceux de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Malgré la mise en garde de l'eunuque en charge du trésor, l'impératrice s'empare de l'objet. Dès lors, la malédiction attachée à la porcelaine va s'abattre sur toutes les personnes qui s'en approchent. Orgueilleuse, Cixi refuse pourtant de se soumettre aux forces de l'invisible... la vieille douairière Cixi règne sur la Chine d'une main de fer. Mais pourra-t-elle échapper à la malédiction de la porcelaine oubliée ? Dans ce nouvel épisode d'une série qui se déroule au cœur des palais impériaux de Pékin, on retrouve avec bonheur Petit Brillant et Sourcil de Paon, les personnages favoris de Taiping Shangdi, dans des aventures où suspense et exotisme sont indissociables.

04/2008

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Littérature française

La Voie des maîtres

"Le conditionnel passé est un mode à bannir. Futile et détestable, il emprisonne dans les regrets et prive de la perspective. Pour une fois, je réclame le Présent, temps du tremplin. La résignation appartient au passé et l'espoir à l'avenir. Ce ne sont plus mes choix ! J'opte brusquement pour la Vie. Ce sera mon dernier essai pour vivre libéré de la souffrance. Une décision radicale s'impose. Une voix me dit : "ne rentre pas chez toi". J'abandonne les embouteillages et emprunte une autre autoroute sans savoir où elle me mènera". Des premières pages terriblement réalistes aux dernières lignes littéralement lumineuses, de la grisaille initiale à la clarté intérieure finale, c'est sur un chemin d'abandon, de dénuement, de découverte de soi autrement dit sur un chemin de vérité et de sérénité que nous conduit l'antihéros de ce roman, qui, pour être lambda, n'en incarne pas moins notre désenchantement moderne. Jalonné de rencontres fortes (l'ermite, le moine, le mendiant...) et faisant halte en des lieux hautement symboliques (la forêt, la communauté, le désert, la grotte), ce récit, qui abandonne le trivial pour mieux laisser s'épanouir l'ambiance onirique et fantastique, se situe dès lors dans la noble tradition des contes philosophiques... De ces écrits où fiction et enseignement se confondent, et qui se tendent à nous comme autant de miroirs dans lesquels se réfléchir et cela dans les deux sens du terme.

03/2014

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Histoire de France

Une aurore au-devant des jours. 1940. Le destin d'une famille juive en exil

Paris, le 10 juin 1940. La famille Diamant-Berger doit quitter Paris. Ils sont juifs et bien trop impliqués dans la lutte anti-nazie pour pouvoir rester. Henri Diamant-Berger, le père, cinéaste connu du tout-Paris, a tout juste le temps de finir ses derniers appels sur les ondes courtes de la radio avant de plier bagage. Accompagné de sa femme, Suzanne Lévy, et de ses deux filles, Ginette et Colette, il rejoint les États-Unis afin d'organiser la propagande gaulliste dans le sanctuaire du cinéma : Hollywood. Entre vie quotidienne, familiale et engagement dans le mouvement Free French, la famille Diamant-Berger se donne des nouvelles par écrit. Henri est engagé corps et âme dans la propagande gaulliste. Les filles Diamant-Berger tombent amoureuses, se marient et poursuivent leur existence de réfugiées françaises outre-Atlantique. Jean-Claude, le fils emprisonné pour ses idées, s'est enfui et, intrépide, se lance dans le combat pour atteindre le seul et unique but commun à cette famille : Paris libre ! En recoupant lettres, carnets, télégrammes, discours officiels, coupures de journaux, Nadia Sweeny retrace l'histoire d'un pays, d'une époque, d'un combat à travers les destins croisés de cette famille d'intellectuels juifs en exil, et dénoue en même temps le fil de sa propre histoire. Une quête des origines pour comprendre une identité française si difficile – aujourd'hui plus encore – à définir.

09/2015

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Littérature française

Coffret Marc Lévy en 2 volumes. Si c'était à refaire ; Un sentiment plus fort que la peur

Si c'était à refaire : Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s'effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. A compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement à couper le souffle. Un sentiment plus fort que la peur : dans l'épave d'un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains. Entraîné par l'énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, toujours reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme. Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu'à toucher du doigt l'un des secrets les mieux gardés de notre temps. Des personnages qui vous collent à la peau, un suspense haletant... Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle une histoire d'une modernité surprenante.

11/2013

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Science-fiction

Arthor Tome 1 : Le dragon et la licorne

Une reine, un pèlerin, un démon - et un roi censé sauver un monde. Né à l'aube des temps, à l'époque où le Dragon prit forme, le puissant Lailoken s'est retrouvé emprisonné dans un corps humain qui seul peut circonscrire ses pouvoirs. Il est devenu Merlinus, un sage itinérant expert en magie, destiné à oeuvrer pour le bien des hommes. Sa rencontre avec la Licorne, elle-même une puissante créature éternelle, va le conduire à Ygrane, reine des Celtes, qui lui confie pour mission de trouver son roi, qu'un jour elle a entrevu en songe. Merlinus s'acquitte de sa tâche, mais l'homme qu'il découvre est tout sauf un roi. Peut-être cependant le mage saura-t-il modeler son destin. C'est l'histoire épique d'une quête, celle de l'immortalité, qui va couvrir l'ensemble de l'histoire de l'humanité - et celle des créatures magiques qui peuplent les recoins de son imaginaire. C'est une quête qui finit - et commence - en un lieu légendaire situé au bord de la mer Occidentale, avec le premier cri d'un roi nouveau-né. Un lieu nommé Tintagel. Un roi, héritier des Pendragon, nommé Aigle de Thor ou Arthor. Dans la droite lignée des Brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, A A Attanasio unit toutes les légendes de création et de rédemption dans un songe aussi intemporel que les chants des druides, aussi puissant qu'un sortilège de Merlin.

04/2009

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Témoins

Entre les mains du Christ. Marcel Callo, apôtre de la fraternité

A partir de décembre 1943, toute forme d'Action catholique est prohibée en Allemagne dans les rangs du Service du Travail Obligatoire (STO). Au printemps 1944, la Gestapo arrête ainsi de nombreux militants aux quatre coins du Reich. Parmi eux, Marcel Callo. Jeune typographe rennais, fiancé à Marguerite Derniaux, ce jociste dans l'âme, formé à l'école du scoutisme et de la Croisade Eucharistique n'a eu de cesse d'organiser sur place des réunions pour soutenir dans la foi ses camarades en exil. Ce n'est pas comme travailleur que je pars mais comme missionnaire, avait-il prévenu avant de quitter sa Bretagne natale le 19 mars 1943. Emprisonné à Gotha avec d'autres jocistes, il sera déporté à Mauthausen où il trouvera la mort le 19 mars 1945. Marcel Callo témoigne de la puissance de la foi face à la barbarie. Après guerre, sa mémoire et son culte soudèrent l'amitié franco-allemande et jetèrent les bases spirituelles d'une Europe de la Paix. Ce jeune martyr français, béatifié par Jean-Paul II en 1987, est un modèle. Le Pape François ne s'y est pas trompé en le présentant comme un exemple à suivre dans son exhortation Christus vivit (2019), destinée à la jeunesse, et en faisant l'un treize saints patrons des JMJ de Lisbonne (2023). Mgr Pierre d'Ornellas, Archevêque de Rennes, évoque dans ce livre cette grande figure de la résistance spirituelle qui témoigne d'une Fraternité éternelle.

06/2023

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Histoire de France

La vie d'un homme

Enfant caché et fils de survivants de la déportation, Samuel Levi réunit ici ses souvenirs et les traces retrouvées de l'histoire des siens. Samuel Levi est né en 1937 à Paris dans une famille sépharade. Son père, Elia, vient de Turquie et Sol, sa mère, est originaire de Grèce. Pendant la guerre, Samuel vit séparé de son père. Engagé volontaire démobilisé, celui-ci sera emprisonné et interné à plusieurs reprises au camp du Vernet avant d'être déporté de Drancy vers Auschwitz-Birkenau par le convoi no 75 en mai 1944. A Paris, Samuel et sa mère échappent grâce à une voisine à la grande rafle des Juifs apatrides de février 1943. Avec l'aide du Comité Amelot, Samuel est caché dans le Morvan puis protégé jusqu'à la fin de la guerre dans des fermes de la région parisienne. Recherchée par la police, Sol est arrêtée en juin 1944 puis déportée à Auschwitz par le convoi no 76. A leur retour de déportation, Elia et Sol ne vivront plus ensemble. De retour sur les bancs de l'école, Samuel obtiendra son certificat d'études puis commencera à travailler à 14 ans. Pratiquant divers métiers, il vivra entre la France et Israël avant de revenir s'installer à Paris avec son épouse en 1980. Avec elle, il a pu offrir à leurs enfants la stabilité et l'amour familial dont il fut privé.

04/2019

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Actualité politique internatio

Memorial face à l'oppression russe. Le combat pour la vérité

En décembre 2021, tandis que ses troupes se massaient aux frontières de l'Ukraine, le pouvoir russe interdisait l'association Memorial, principal mouvement issu de la société civile dans la Russie post-soviétique, qui, depuis la fin des années 1980, mène un travail systématique de mise au jour des crimes du communisme et de défense des droits de l'homme. Un an plus tard, l'ONG recevait le prix Nobel de la paix. Etienne Bouche a longuement rencontré ses militants, évoqué avec eux leur action, qu'ils poursuivent clandestinement aujourd'hui, et la persécution qu'ils subissent depuis des années, à l'image de l'historien Iouri Dmitriev, emprisonné pour un motif fallacieux depuis 2016. En retraçant leur trajectoire, il dresse à travers eux un portrait unique de la société russe contemporaine, de Moscou, où une jeune classe moyenne aspire à un mode de vie occidentale, aux lieux les plus reculés de cet immense territoire. Il montre aussi que Poutine n'a pas fait par hasard de Memorial son principal ennemi intérieur, tant le mensonge historique, de sa réhabilitation des " grandes réalisations " de Staline à la manipulation de la mémoire de la seconde guerre mondiale, est au fondement même de son pouvoir. La vérité, dans le monde qu'il a créé, est devenue inacceptable. Voici l'histoire de ceux qui, malgré la violence dont ils sont l'objet, sont décidés à la défendre jusqu'au bout.

09/2023

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XXe siècle

Flossenbürg 40301. A vingt ans dans les camps nazis

Sergio Rusich de' Moscati est né à Pola, en Istrie, en 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale il combat pour l'armée italienne, jusqu'à l'armistice de 1943. Face au dilemme des militaires italiens, il choisit son camp sans hésiter et entre dans les rangs de la résistance antifasciste armée. Arrêté en octobre 1944 par les troupes allemandes, il est d'abord emprisonné à Trieste, puis déporté comme triangle rouge dans le camp de Flossenbürg, en Bavière occidentale, dont il sera l'un des rares survivants. Le numéro qu'il a reçu lors du processus d'immatriculation, 40301, donne le titre à ses mémoires de déportation. Ecrites pour ses enfants, elles ont paru en italien dans les années 80 et ont été traduites ici, pour la première fois, en français. Rusich est un déporté politique plein de bon sens et de tolérance pour l'humanité meurtrie. Sans aucune ombre de rancune ou de haine, il nous raconte l'histoire de ces mois de souffrances vécues dans la lutte contre le froid, l'épuisement, la violence et la mort, mais en gardant toujours de l'espoir et de l'amour pour la vie. Son caractère vif et sociable à l'égard des camarades contraste violemment avec l'essence même du système d'extermination aberrant conçu par les Nazis. Rusich nous a quittés en 2006, mais son message de solidarité humaine résonne dans sa force et sa beauté encore aujourd'hui.

10/2023