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Edmund Naughton

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Thrillers

Brouillards

HUGO BOLOREN A NEW YORK PAR L'AUTEUR DE TERRA NULLIUS, PRIX LE POINT DU POLAR EUROPEEN 2022 Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l'immense réserve d'accessoires d'un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater. Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer. Suspectant que l'identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l'objet caché. Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : "Boloren" . Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s'ennuie dans sa formation de zythologue ("c'est comme oenologue mais pour la bière") dans un petit village de montagne. Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l'ancien commissaire d'Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s'infiltrer dans le Edmond Theater, d'identifier et de récupérer l'objet caché. A son arrivée, Hugo va découvrir le monde étrange de ce théâtre de Broadway dirigé par une équipe de Français aux nombreux secrets... L'intransigeant Felix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires, un directeur exhibitionniste, une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, un perroquet alcoolique, une vieille actrice qui a perdu la tête, un janitor de Harlem qui parle français avec l'accent d'un lord anglais, sans compter Clara Colombo, l'agent de la DGSE à peine majeure qui veille sur Hugo de loin, et Germain Jary, l'ancien consul qui tire les ficelles dans l'ombre... Toute cette petite foule évoluant dans un New York plongé dans une brume inquiétante et tenace dont on murmure qu'elle ne serait pas totalement naturelle. Et même si le colonel Grosset lui rappelle que sa mission se limite à retrouver l'objet caché et le rapporter en France, la petite bille qu'Hugo a dans la tête lui souffle de regarder plus loin. Qu'est-ce qu'un agent de la DGSE faisait dans le sous-sol de ce théâtre ? Pourquoi tout le monde est intéressé par cette montagne d'accessoires poussiéreux ? Est-ce vraiment un agent de la CIA qui a assassiné Marcel Marchand ? Pourquoi a-t-il écrit ce nom de "Boloren" avant de mourir ? Hugo va avancer à tâtons dans le brouillard de son enquête, dans le brouillard de sa vie personnelle et dans le brouillard de la ville de New York... Alors qu'au milieu de ces brouillards, la tragédie re, prête à frapper Hugo Boloren de plein fouet.

04/2023

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Littérature française

L'amitié

Ce recueil de Maurice Blanchot contient un choix d'essais critiques très variés. La naissance de l'art, son rôle historique, son universalité et l'illusoire pérennité que les musées assureraient aux "chefs-d'oeuvre" ont inspiré à Maurice Blanchot des essais sur les grottes de Lascaux, la psychologie de l'art de Malraux, les écrits de Georges Bataille et de Georges Duthuit. Claude Lévi-Strauss, Henri Lefebvre, Dionys Masolo, Karl Marx, Trotski entraînent l'auteur vers les problèmes de l'ethnographie, du marxisme, de la littérature et de la politique. De nombreux essais sont consacrés à des oeuvres de "fiction" (Louis-René des Forêts, Pierre Klossowski, Roger Laporte, Marguerite Duras), à des autobiographies ou à des témoignages (Michel Leiris, Robert Antelme, André Gorz), à des auteurs plus que jamais contemporains (Jean Paulhan, Albert Camus). On retrouve également une des préoccupations dominantes de Blanchot, le judaïsme, par une réflexion sur des oeuvres d'Edmond Jabès, d'Emmanuel Levinas, de Martin Buber et de Franz Kafka. L'Amitié s'achève sur le souvenir, l'oubli, de la mort de Georges Bataille. L'un des centres de ce livre qui n'a pas de centre : la mise en cause de la culture et la "transgression" que ne précède, au moins dans l'espace de l'écriture, nul interdit. Ici, il faudrait prononcer encore le nom de René Char.

10/1971

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Littérature française (poches)

La ville anonyme

En 1925, André Beucler faisait avec éclat son entrée en littérature. En mai, paraissait chez Gallimard son premier roman : La ville anonyme. En juillet, la NRF accueillait en son sommaire, entre Rilke, Proust, Gide et G. B. Shaw, sa première nouvelle : Un nouvel amour. En août, les Cahiers du mois de Maurice Darantière publiait un conte fantastique : Entrée du désordre. En octobre, la collection d'avant-garde Cinario offrait aux cinéphiles un synopsis inédit : Un suicide. Quatre oeuvres immédiatement remarquées. Dès le mois de juin, Paul Morand salue le nouveau venu : "Il y a des années que je n'ai pas adhéré à un auteur avec autant de contentement". En août, Max Jacob lui écrit : "Vous êtes un homme nouveau : c'est le plus grand éloge qu'on puisse faire à un artiste". Albert Thibaudet et Edmond Jaloux enregistrent la révélation d'un grand auteur. Un "magicien romanesque" ajoute Hélène Vacaresco. "Comme je voudrais vivre dans votre ville anonyme ! au moins la moitié de ma vie !. ". . confie Joseph Delteil. Et Kessel : "Ton talent me rendrait un peu envieux si je t'aimais moins". 1925, c'est aussi pour Beucler l'année où se nouent des amitiés définitives : Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Jean Cocteau, Paul Morand, Joseph Kessel, Emmanuel Bove. Puis ce sera le grand succès populaire de Gueule d'amour, que Jean Gabin incarnera au cinéma.

10/1998

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Sciences historiques

Le Limousin dans la guerre sous Pétain et l'Occupation (1940-1944)

1940-1944. Cinq ans de vie limousine qui ont nourri la mémoire collective et marqué les esprits de façon indélébile. Le lecteur retrouvera dans cet ouvrage, guidé par l'analyse d'un historien spécialiste, tous les événements, dramatiques ou héroïques, qui ont façonné l'histoire régionale, d'Oradour à la bataille du mont Gargan, des pendaisons de Tulle aux combats d'Ussel et d'Egletons, de l'affaire du bois de Thuraud à la première libération de Guéret... Il partagera le combat de quelques grandes figures exemplaires de la Résistance tels Edmond Michelet, Georges Guingouin et Léon Lanot mais sera aussi confronté aux difficultés de la vie sous l'Occupation et aux méfaits de la politique de collaboration de l'Etat français. Rien n'en sera oublié : les rationnements, l'exploitation des étrangers dans les Groupes de Travailleurs, la répression des opposants politiques, les jeunes Français livrés en esclavage parle STO, l'antisémitisme et les rafles de Juifs étrangers organisées pour les prédateurs nazis... Rien ne sera oublié de ce qui devait être couvert par la propagande et le culte du Maréchal "vainqueur de Verdun". Le regard ici porté sur cette période s'est voulu le plus large possible, éclairé par des recherches récentes et d'ultimes témoignages concernant notamment la vie clandestine à laquelle furent contraints les multiples "indésirables" du régime pétainiste.

03/2018

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Histoire militaire

Ciel en guerre. Batailles aériennes 1939-1945. Batailles aériennes 1939-1945

C'est bien la guerre d'Espagne qui annonce les prémices de la Seconde Guerre mondiale. Avec ce conflit, les futures armées de l'Axe inaugurent une nouvelle façon de se battre : la guerre aérienne. De la blitzkrieg au bombardement d'Hiroshima, la bataille dans les airs va jouer un rôle essentiel tout au long de la guerre. Celui qui aura la maîtrise du ciel remportera la victoire. Du réarmement de l'Allemagne à la bataille d'Angleterre, en passant par l'invasion de la Pologne et la bataille de France, de l'opération Barbarossa au D-Day en passant par l'opération Torch et la bataille de Stalingrad, de l'attaque sur Pearl Harbour au bombardement d'Hiroshima et Nagasaki en passant par le tir aux pigeons des Mariannes, "Ciel de guerre" va vous faire revivre en détail l'histoire aérienne de la Seconde Guerre mondiale. Au-delà des appareils et des événements bruts, Jean-Paul Viart va aussi partir à la rencontre des pilotes qui ont fait cette guerre. Au détour des pages vous retrouverez les exploits d'un Closterman et d'un Edmond Marin La Meslée mais aussi d'un Hans-Joachim Marseille et d'un Adolf Galland ainsi que des très nombreux as qui ont fait l'épopée de ce "Ciel de Guerre" .

10/2022

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Critique littéraire

Madame Zola

La vie d'Alexandrine-Gabrielle Meley (1839-1925) aurait pu être écrite par Émile Zola. Née dans le Paris des petits métiers, cette grisette sans le sou canote sur les bords de Seine et pose pour les Impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. Ce sera l'unique passion de sa vie. Le couple qu'Alexandrine forme avec Émile Zola va symboliser le succès bourgeois du Second Empire. Dans leur propriété de Médan, l'ancienne cousette, aux accents de " poissarde ", selon Edmond de Goncourt, reçoit l'élite de l'art, de Flaubert à Maupassant. Un vulgaire bonheur ? Une muse en cuisine ? Vive, altière, généreuse, Alexandrine ne cesse jamais de se battre. Elle est à la fois forte et fragile, matrone et moderne, mère et fille. Sans doute a-t-elle construit sa vie autour d'un secret profondément enfoui, mais révélé ici pour la première fois. Cette biographie de Madame Zola, entraînante et précise, riche de correspondances inédites, traverse différentes époques : de l'affaire Dreyfus à la Grande Guerre, de la locomotive à vapeur aux années folles. On y voit l'intimité d'un écrivain. On y voit une anticonformiste entrer au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de Zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l'éternelle épouse, une femme libre.

05/2002

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Limousin

Un kibboutz en Corrèze

Dans le village de Nazareth, situé à dix kilomètres de Brive et marqué par la guerre de 1914, l'accueil est plutôt frais pour Yohann, Haïm, Sarah et les autres jeunes Allemands réfugiés en France. Après leur apprentissage à la ferme-école, ils partiront pour la Palestine. Leurs conditions de vie sont dures : aller chercher l'eau à la source, bâtir leur dortoir, ne consommer que ce qu'ils produisent. Peu à peu, grâce à leur enthousiasme, leur bonne éducation, leur courage, ils gagnent la sympathie des habitants. Seul Albert Malaterre, sous-préfet de Brive, fasciste dans l'âme, s'est juré de fermer le kibboutz. Et plus encore depuis que son fils, Frédéric, fréquente la jolie Sarah. Yohann, à l'esprit de chef, se propose de regagner Munich pour y faire évader des femmes et les conduire en Corrèze. Lors de sa mission, il parvient à visiter Dachau, et assiste à la nuit des Longs Couteaux à la pension Hanselbauer. Début 1935, la plupart ont rejoint la Palestine. Yohann, resté en France, et Frédéric, qui a épousé Sarah, sont entraînés dans les fracas de la défaite de 1940. Ils s'engagent dans la Résistance, l'un auprès des gaullistes d'Edmond Michelet, l'autre chez les communistes du colonel Guingouin. A Sarlat, Sarah tricote des poupées vendues au profit des combattants de l'ombre. Elle attend un bébé…

09/2021

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Beaux arts

L'origine du monde. Histoire d'un tableau de Gustave Courbet, 5e édition revue et augmentée

Fruit de plusieurs années de recherche, ce livre retrace toute l'histoire de L'Origine du monde, des arcanes de sa création en 1866 jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995, sans oublier les plus récentes controverses qui continuent à l'entourer. Conçu à l'origine pour Khalil-Bey, collectionneur ottoman résidant à Paris, le tableau de Gustave Courbet a connu un itinéraire des plus extraordinaires que Thierry Savatier éclaire d'un jour nouveau. L'ouvrage s'appuie sur de nombreuses archives publiques et privées françaises, anglaises, hongroises et américaines, et dévoile un pan secret à ce jour : le transfert du tableau en 1945 de Hongrie vers l'Union soviétique, où, après bien des drames, son propriétaire le baron Hatvany parviendra à le récupérer. Au début des années 1950, L'Origine du monde revient en France, acquis par Jacques Lacan, avant d'être livré au public. De nombreuses personnalités des XIXe et XXe siècles ont croisé le chemin du tableau : Théophile Gautier, Sainte-Beuve, Edmond Goncourt, Sylvia Bataille, Alain Cuny, Marguerite Duras, Claude Lévi-Strauss, Dora Maar, René Magritte... Scandale majeur de l'histoire de l'art, objet de fascination et de répulsion, cette oeuvre, offerte à toutes les interprétations, marque une date de rupture dans l'aventure de la peinture occidentale, qui justifie pleinement cette " biographie " à part entière.

04/2019

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Religion

Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

A travers vingt-sept portraits choisis, passionnants et émouvants, d'hommes et de femmes catholiques, protestants et orthodoxes, Dominique Lormier retrace l'histoire de la résistance chrétienne face à Hitler. Il démontre ainsi l'incompatibilité du christianisme avec le nazisme, s'opposant en cela à la thèse défendue par Michel Onfray dans son ouvrage Décadence. Au fil des pages, il évoque quelques-unes des personnalités marquantes ou méconnues qui se sont dressées contre la barbarie. On y retrouvera ainsi le père Pierre Bockel, le pasteur Dietrich Bonhoeffer, le colonel François de Carrère, le père Corentin, Laure Gatet, le maréchal Alphonse Juin, le maréchal Pierre Koenig, Yves La Prairie, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, le maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, père Marie-Benoît, François de Menthon, Edmond Michelet, Théodose Morel, Vera Obolensky, le père Grégoire Péradzé, Giorgio Perlasca, le général André Pommiès, Gilbert Renault (colonel Rémy), Germaine Ribière, le cardinal Jules-Géraud Saliège, le père Jacques Savey, Alexander Schmorell, la mère Marie Skobtsov, le pasteur André Trocmé, le père Nicolas Vélimirovitch (saint Nicolas d'Ochrid) et le pasteur Charles Westphal. Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de cent trente livres (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Membre de l'Institut Jean Moulin, chevalier de la Légion d'honneur, il est un spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale, de la mystique chrétienne et de la spiritualité bouddhiste.

05/2018

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Littérature française (poches)

Pigeon vole

D Tsepeneag ne se cache plus derrière Ed Pastenague. Ce nom s'était glissé sous sa plume au moment où le blanc de la feuille lui devenait insupportable et que, pour le noircir, il jouait avec son propre nom en le faisant culbuter dans tous les sens. Une fois né ainsi, comment empêcher le jeune Pastenague de succomber à la tentation littéraire. Mais regarder par la fenêtre, devant sa machine à écrire, décrire les pigeons qui volent, la maison d'en face, et Madame Maryse qui passe sous sa marquise à cinq heures, tout cela ne suffit pas à faire un roman. Il appelle à la rescousse ses amis du lycée d'Agen, les trois Ed : Edmond le Nègre, Edgar le Jaune, Edouard le Rouge. Echange de lettres, de questions, de coups de téléphone, de critiques, de rencontres, d'injures : l'atelier d'écriture est à l'oeuvre. A travers une succession de scènes désopilantes d'invention et d'humour se dessine la saga multiraciale de plusieurs familles : vietnamienne, martiniquaise, arabe, anglaise et même française. Après avoir servi de pseudonyme, Pastenague est devenu personnage et on peut le retrouver dans tous les romans de D Tsepeneag qui ont suivi Pigeon vole. C'est peut-être mieux d'être personnage que l'auteur d'un seul et unique livre, un nom oublié en haut de la couverture...

04/2014

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Poésie

Le verger abandonné

[... ] L'Ulysse de Michel Diaz ne reviendra pas, il n'accomplira pas son destin premier de tuer les prétendants et de reprendre sa place au foyer avec son épouse et son fils, proche de son père et de ses arbres. Il n'a pas fait un long voyage avant de retourner "plein d'usage et raison / Vivre entre ses parents le reste de son âge" comme l'a écrit Joaquim du Bellay. Mais peu à peu, au fil du cheminement, les contours de son monde intérieur s'effacent, et bientôt il ne reste rien de son identité première ni même de ses raisons d'être, sinon un renoncement progressif, une volonté de faire de son exil une errance perpétuelle au bord du monde dans la tentation de n'être plus personne. "Le lieu véritable est-il dans l'absence de tout lieu ? Le lieu, justement, de cette inacceptable absence" , nous dit Edmond Jabès. Telle est l'incise du texte de Michel Diaz de laisser dans l'esprit du lecteur un étonnement, un déséquilibre qui en fait tout le prix. Et c'est ce trouble, provoqué par son traitement inédit de l'image du principal héros de L'Odyssée, que Michel Diaz exploite poétiquement pour soulever l'éternelle question, primordiale et inépuisable, de notre relation au monde et du sens de nos existences. Extrait de la préface de David Le Breton

08/2020

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Critique littéraire

Cyrano de Bergerac. L'écrivain de la crise

Avant d'être le personnage haut en couleur mis en scène par Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1619-1655) fut un écrivain du XVIIe siècle, épris de liberté, de science et d'aventure. Comme dans la pièce de théâtre éponyme, ce héros au long nez n'a pas eu, au cours de sa brève existence, la vie dont il a rêvé. Fils d'un simple bourgeois, il refuse que ses origines familiales l'empêchent de mener les aventures auxquelles il aspire. Il entre chez les Cadets de Gascogne et multiplie les duels. Mais, gravement blessé par deux fois durant les campagnes de la guerre de Trente Ans, il doit renoncer au métier des armes. De retour à Paris, il continue de défrayer la chronique, grâce à son habileté à l'épée. Il fréquente aussi les cercles littéraires indépendants et se lance lui-même dans l'écriture. Derrière cette image d'homme d'action, participant aux événements historiques qui ont marqué le premier XVIIe siècle, se trouve un libertin, c'est-à-dire un libre penseur qui a lutté avec passion contre les vérités toutes faites, l'intolérance et les excès d'autorité des puissants de son époque. Sa pensée comme ses jeux avec la langue française nous montrent la modernité d'un siècle, que nos préjugés considèrent comme suranné et étranger à notre société contemporaine.

05/2011

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Poches Littérature internation

Fiançailles

Sur le thème unique des fiançailles, Hermann Hesse multiplie les angles d'approche, les attaques, les points de vue. Il déploie toutes les facettes d'un talent encore juvénile pour rendre compte de cet événement si singulier qui, par la promesse, lie l'amour au temps et, par l'attente, le temps à l'amour. Les onze nouvelles qui composent le présent recueil ont été écrites par Hermann Hesse avant l'âge de trente-cinq ans ; Recouvrant une période de douze ans de la vie de l'auteur, elles permettent de suivre la maturation d'une vision du monde ainsi que l'émergence d'une écriture exemplaire. Esprit tourmenté, déjà en proie aux déchirements d'un mariage malheureux, Hermann Hesse s'attarde sur ces fiançailles qui font du monde le témoin de l'amour, de l'argent le garant du sentiment - le héros de la nouvelle Fiançailles s'appelle Ohngelt : Sans-Argent -, du temps le tombeau de la passion. Hesse se révèle un humoriste hors pair lorsqu'il observe ses semblables. Mais souvent plus sombre, il considère que l'amour est immanquablement frappé du sceau du malheur : les contraintes de la société que condense l'épisode capital des fiançailles ne sont rien auprès des tortures que s'infligent ceux qui s'aiment. Traduit de l'allemand par Edmond Beaujon.

01/2002

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Littérature étrangère

Lettres

Dans cet ouvrage se trouve rassemblé pour la première fois un choix considérable des lettres de Scott Fitzgerald, probablement les plus spontanées et les plus charmantes dans l'histoire de la littérature américaine. Elles nous font mieux connaître la vie intime, ardente et tragique, de Fitzgerald, son existence d'écrivain, ses préoccupations d'artiste, et sont un émouvant témoignage de l'intérêt qu'il portait à l'oeuvre de ses contemporains. Andrew Turnbull a classé ces lettres d'après leurs correspondants, ceux que Fitzgerald a le plus aimés ou qui ont tenu dans sa vie la place la plus importante. Le recueil commence par les lettres à sa fille Scottie. Ensuite celles destinées à sa femme, Zelda, puis la correspondance adressée à Maxwell Perkins, son éditeur. Les lettres à Ernest Hemigway révèlent l'amitié passionnée que Fitzgerald lui portait. Nous y trouvons enfin des lettres que Fitzgerald écrivit à ses amis : Edmond Wilson, "sa conscience littéraire", John Peale Bishop, son ancien condisciple à Princeton, Christian Gauss, doyen de cette Université, Gerald et Sara Murphy, les hôtes fastueux el charmants de Scott et de Zelda sur la Riviera, Harold Ober, l'agent littéraire et le "banquier" de Fitzgerald. Dans toute la correspondance du romancier on retrouve ses dons incomparables : le charme, la franchise et la générosité du coeur.

01/1966

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Romans de terroir

La honte du village

La vie d'Anna avait bien mal commencé. Son karma n'était pas à envier ! Qu'avait-elle fait dans une autre vie pour l'expier ainsi ! Dans ces hautes montagnes, elle était arrivée toute petite, assise sur la charrette d'Edmond le mari de sa mère. Elle ne l'avait jamais vu avant qu'il ne vienne les chercher ! Il lui avait tendu cette poupée, comme on offre un sucre à un chien pour l'amadouer. Ce fut son premier et unique jouet. Anna n'avait jamais côtoyé d'autres personnes que sa mère et l'homme qui traitait mieux son bétail qu'elles deux, dans l'autre vallée. Elle n'avait connu jusqu'à ce jour, que les cris, les coups de pied et la paille de la grange. Alors quand l'homme à la charrette vint les chercher, Anna ne se posa pas de question puisque sa mère lui avait dit pour la rassurer ! "C'est fini ! Tu vas voir, on va être heureuse maintenant ! C'est Monsieur le Pasteur qui me l'a dit ! " Mais que s'est-il donc passé pour qu'un jour, il soit dit : "C'est une honte ! Anna défigure notre village ! N'importe quelle personne honorable se doit de fuir devant cet être immonde ! D'ailleurs, pourquoi vit-elle encore dans cette maison, elle n'est pas d'ici ! "

06/2019

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Récits de voyage

Corse. Vertiges de l'honneur

C'est un paradoxe qui en dit long sur le tempérament des Corses. Dans presque chaque village de l'île de Beauté, les plus beaux panoramas sont réservés aux défunts. La Corse, cette nation inachevée, offre au regard une litanie de somptueux cimetières, tel un ultime écrin offert à ceux qui façonnèrent son territoire et forgèrent son destin. Il fallait, pour raconter cette île unique, son passé, son lien si compliqué avec la France et les mythes qui l'accompagnent, un auteur capable de dépoussiérer ces légendes et de comprendre les tourments de l'âme insulaire. Il fallait, surtout, un auteur capable de nous promener entre mer et montagne, au fil des routes sinueuses vers lesquelles ses racines familiales l'ont toujours porté. Le résultat est ce récit sans pareil, écrit avec la volonté de restituer une Corse authentique, complexe, passionnée par son identité, tourmentée par son sens aigu de l'honneur et consciente des réalités du monde. Une Corse qui n'est ni repliée sur elle-même, ni crispée sur un nationalisme étroit. Une Corse ouverte, dont ce petit livre raconte l'âme comme une invitation au plus beau des voyages, celui de la découverte amoureuse et passionnée. Un récit suivi d'entretiens avec Edmond Siméoni (homme politique), Michel Vergé Franceschi (historien) et Marie Peretti Ndiaye (sociologue).

05/2018

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Romans historiques

Nestor, un cheval dans la grande armée

"Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades..." Ainsi débute la tirade du vieux grognard Flambeau, dans la pièce "L'Aiglon", d'Edmond Rostand. Dans la Grande Armée de Napoléon 1er, il y a les hommes, mais il y a aussi les chevaux. Eux qui pendant des siècles ont porté les hommes à la guerre, et à qui on n'a jamais rien demandé, ne sont-ils pas aussi des "obscurs et sans-grades" ? La parole est donnée au cheval Nestor, qui rejoignit l'armée impériale au lendemain d'Austerlitz, et participa à l'aventure de la Grande Armée jusqu'à Waterloo. En compagnie de son cavalier, le simple soldat Henri Fourneau, il va suivre Napoléon dans sa conquête de l'Europe, mais aussi dans la retraite de Russie et affrontera la coalition des alliés au cours de la bataille qui mettra fin au Premier Empire. "Nos chevaux, ce sont nos jambes", dit le cavalier. Loin des spéculations politiques, des stratégies militaires, des luttes de pouvoir, les soldats, pour beaucoup arrachés au monde paysan, souvent illettrés, soignent leurs chevaux qu'ils considèrent comme leurs amis, cherchent à tirer de petits profits et méditent sur les desseins des grands. Avancer, se battre, tuer... La guerre, c'est leur métier, celui du soldat et celui du cheval.

07/2017

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résistances, sauvetages

On les appelait les Résistants - Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)

Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse. Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944) Marc Bloch disait : " Nous ne comprenons jamais assez et nous jugeons beaucoup trop. " Avec cet essai, l'historien Philippe Valode nous invite à envisager la Résistance française dans toute sa complexité. De façon préliminaire, quelques chiffres permettent de resituer la réalité de la Résistance. Elle impliqua un très petit nombre de personnes : 20 000 fin 1941, 260 000 reconnus - sur 41 millions d'habitants - par l'administration française d'après-guerre. Parmi eux, 74 000 résistants ont été déclarés morts. De plus, la Résistance se marquait par une très grande dispersion : 23 mouvements et 256 organisations - parmi lesquels le Parti communiste et le mouvement Combat, les deux principaux acteurs. Au-delà d'une simple énumération objective de faits et de noms, cet essai s'attache aussi à présenter la Résistance par le prisme des motivations et de la personnalité de ses principaux acteurs, femmes et hommes qui l'ont faite, parmi lesquels Mgr Saliège, Edmond Michelet, Berty Albrecht, Simone Michel-Lévy, Jean-Pierre Lévy, Christian Pineau, le colonel Rémy, Jean Moulin et beaucoup d'autres... Un ouvrage de référence consacré à la Résistance, ici décryptée avec la plus grande objectivité.

10/2022

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Biographies

Le Paris des Goncourt

La vie parisienne des frères Goncourt. Ayant hérité de quelques rentes, Edmond et Julse de Goncout décident "de ne rien faire" et entrent en littérature par le journalisme. Dans L'Eclair et Paris, ils veulent "chaque matin éveiller Paris" avec quelques nouvelles fraîches, sur la vie des théâtres, des caf'conc, des restaurants courus par les actrices, les gens de presse, les politiques. Faire le portrait des silhouettes à la mode, de la lorette, de la partageuse, de la lionne, de la grisette. Rapporter la rumeur de la rue. Ils parcourant sans cesse les rues de ce Paris que Haussmann transforme sous leurs yeux, pour prendre des notes, et faire des portraits au vitriol de la bourgeoisie louis-philipparde, de bohême littéraire du Second Empire, du monde de hôpitaux, des prisons, des lupanars. Journalisme, histoire, roman : écritures tournées vers la vie concrète, quotidienne, à la manière des naturalistes, qu'ils précèdent. Et tout au long de leur vie tenant un Journal, qui est à la République des lettres ce que sont les Mémoires de Saint-Simon à la cour de Versailles. Une galerie de portraits sans complaisance, une dénonciation d'une rare méchanceté des intrigues et des bassesses de la ménagerie humaine, préfigurant les intrigues du Prix qu'ils ont fondé et qui porte leur nom.

11/2023

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Histoire de la population

Un antisémitisme ordinaire. Représentations judéophobes et pratiques policières (1880-1930)

Avant les années 1930, l'élite politique et intellectuelle belge ne revendique pas d'idées antisémites. Bien que connus pour leurs textes antisémites, Edmond Picard et Jules Destrée n'ont ni l'influence ni le succès d'un Charles Maurras, d'un Edouard Drumont ou encore d'un Adolf Stoecker. Cela signifie-t-il pour autant que l'antisémitisme est inoffensif en Belgique ?? Pour répondre à cette question, ce livre présente une enquête sur la surveillance exercée par les agents de la Police des étrangers sur les étrangers juifs de Cureghem entre 1880 et 1930. Fortement stigmatisé, le quartier de Cureghem est identifié comme juif, pauvre et étranger par les forces de l'ordre. Par conséquent, les juifs de Cureghem sont plus susceptibles d'être la cible de surveillances en fonction de la criminalisation dont ils font l'objet et qui varie selon les stéréotypes de l'époque et leur appartenance de classe, leur nationalité, leur genre, leur "? race ? " et leur lieu d'habitation. Illustré par différents récits de vie d'étrangers, cet ouvrage met en lumière les trois figures criminelles du juif étranger qui préoccupent la Police des étrangers : le "? juif colporteur ? ", le "? judéo-boche ? " et le "? judéo-bolchevique ? ". En conclusion, ce livre dévoile la présence de stéréotypes judéophobes au sein de la Police des étrangers et leur utilisation pour justifier des discriminations.

06/2023

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Littérature française

Mes phrases menues

" Quarante-deux ans. Qu'est-ce j'ai fait ? Pas grand-chose, et déjà je ne fais plus rien. J'ai moins de talent, d'argent, de santé, de lecteurs, d'amis, mais je suis plus résigné. La mort m'apparaît comme un grand lac dont j'approche, et dont les contours se dessinent. Suis-je plus sage ? Très peu. J'ai moins de ressort pour être mauvais. Si je recommençais ma vie, je la voudrais telle quelle. J'ouvrirais seulement un peu plus l'œil. J'ai mal vu, et je n'ai pas tout vu de ce petit univers où j'allais à tâtons. Si, tout de même, j'essayais de travailler encore régulièrement, quotidiennement, comme un élève de rhétorique qui veut être le premier, non pour gagner de l'argent, non pour être célèbre, mais pour laisser quelque chose, un petit livre, une page, quelques phrases ? Car je ne suis pas tranquille. " Ecriture sèche et sans fioritures, volontiers elliptique et peu encline aux épanchements, écriture à coups de phrases menues, travaillées, voulues par l'auteur des Histoires naturelles. Comme ces phrases ici reproduites, toutes extraites du célèbre Journal de l'auteur ainsi que de sa correspondance avec écrivains et hommes de théâtre tels que Tristan Bernard, Edmond Rostand, Lucien Guitry, Georges Courteline, Marcel Schwob ou Antoine.

09/2006

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Pléiades

Correspondance

Cet index (des noms de personnes, de personnages et de lieux, et des titres d'oeuvres) prend en compte les cinq volumes de la Correspondance de Flaubert publiés dans la Bibliothèque de la Pléiade.

11/2007

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Antiquité - Généralités

Revue archéologique

Revue archéologique Date de l'édition originale : 1844-04-15 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Psychologie, psychanalyse

Stratégies identitaires. 2e édition

Chercheurs dans divers domaines des sciences sociales, les auteurs se sont réunis dans une conception commune des phénomènes identitaires : l'approche dynamique. De la psychologie sociale à la psychologie clinique, en passant par l'interculturel et la sociologie, ils ont étudié des conduites individuelles ou collectives qui visaient à résoudre ou à minimiser des problèmes d'identité. Quelles stratégies permettent à un individu de conserver une image positive de lui-même, un sentiment de permanence de son être, malgré les sollicitations et les jugements d'autrui ? Par quels mécanismes les groupes se définissent-ils une place dans le système social et tentent-ils de se différencier et de se valoriser ? Comment en particulier les immigrés, seuls ou en groupe, confrontés au " choc " interculturel, réagissent-ils à cette situation ? Quels moyens emploient-ils pour survivre dans leur différence ou leur similitude ? Cet ouvrage apporte des éléments de réponse à ces questions par des études tant expérimentales que de terrain. C'est une base pour la compréhension de phénomènes sociaux et psychologiques devenus cruciaux dans notre société en mutation culturelle.

05/1998

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Littérature étrangère

L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche

J'ouvris la porte de l'atelier de mon père un beau matin pour découvrir son ami l'éditeur Jacques Schiffrin un genou à terre tenant un balai dans sa main droite. Schiffrin fixait des yeux le haut de notre atelier avec un air menaçant alors que mon père fronçait les sourcils en dessinant dans un calepin. J'avais sept ans. On me pria de quitter les lieux, ce que je fis discrètement. Une heure plus tard, mon père lut un chapitre de Don Quichotte où le héros se confrontait à un mystérieux personnage. Je compris tout de suite que Schiffrin et le héros chevalier de la Manche ne faisaient qu'un et que le balai représentait une lance ! Bien plus tard, j'ai reconnu la silhouette osseuse de Schiffrin sur les plaques de cuivre. Après le déjeuner, mon père avait l'habitude de lire à haute voix le dernier chapitre du livre qu'il était en train d'illustrer. Ma mère, mes amis ou même notre plombier ou la femme de ménage restaient assis sans dire un mot jusqu'à ce que la lecture soit terminée. Après quoi, mon père riait, chantonnait ou bien songeait pendant de longues minutes en regardant les branches des arbres à travers la verrière avant de se tourner vers ceux dont il aimait connaître la réaction. J'entendais de loin leur voix jusqu'à ce que la porte claque, que le silence revienne et que mon père monte lentement dans la chambre où il gravait. Il m'en permettait l'accès à condition de ne rien dire et de rester debout à sa droite. De temps autre, il me regardait et disait : "Qu'est-ce que tu en dis ?" C'est ainsi que je découvrais les rêves qui ont inspiré mon père pour créer ses gravures. Dix ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale éclatait. Le destin des cuivres, qui étaient entreposés à Fontenay-aux-Roses dans l'imprimerie d'Edmond Rigal, était en question. Lorsque nous traversâmes l'Espagne pour prendre un navire à Lisbonne qui nous mènerait à New York, il nous dit avec amertume : "Ah ! ma chère Espagne sera-t-elle épargnée ? Et mes cuivres le seront-ils eux aussi ?" Nous savions qu'il pensait à l'année où, après avoir reçu le contrat de son éditeur espagnol, il traversa la Mancha avec un petit rucksack sur le dos dans lequel il portait son carnet de croquis et quelques vêtements. Il revoyait sûrement le jour où il prit le même train que le roi d'Espagne qui fuyait vers la France pour échapper à la révolution qui venait d'éclater. A notre retour des Etats-Unis, en 1946, il apprit que les Rigal avaient réussi à cacher les cuivres de façon que les Allemands ne les prennent pas pour les faire fondre. "Edmond a dû les mettre dans son matelas !" dit mon père en poussant le bouchon d'une bouteille de champagne. Jusqu'à sa mort, en 1982, je n'entendis plus mentionner le nom de don Quichotte. Aujourd'hui, enfin, je suis délivrée du lourd fardeau qui m'accablait. Svetlana Rockwell Alexeïeff

10/2012

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Contes et nouvelles

La Belle et la Bête. Edition de luxe

Découvrez l'histoire la plus romantique jamais écrite ! Les contes de La Belle et la Bête que vous vous apprêtez à lire sont des interprétations personnelles de deux autrices du fameux mythe d'Eros et de Psyché. Dans cette édition, Victoria Queen a rassemblé pour vous les illustrations les plus romantiques et envoutantes qui soient. Alors, que vous soyez une Belle ou une Bête, Victoria Queen vous promet que l'amour vous attend entre ces pages. Immortalisé dans l'imaginaire collectif grâce à Disney, redécouvrez ce chef-d'oeuvre de la littérature francaise, dans une prestigieuse édition totalement illustrée.

04/2023

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Critique littéraire

Brèves N° 80 : Gabrielle Rolin / Alberto Manguel

Gabrielle Rolin : " Le départ d'une nouvelle, c'est une émotion, une sensation, l'envie que cela ne se perde pas... Tu as un flash, tu vois un incident dans la rue, tu aimes quelqu'un, tu ressens un petit choc. Avec les moyens du bord, ce moment précieux, beau, tu as envie de le transmettre à quelqu'un. Alors on a sauvé sa journée, on a encore une raison d'être. ". Rencontre avec Christiane Rolland Hasler. Alberto Manguel : " La lecture a toujours été pour moi le lieu d'expériences. Avec tous mes voyages, mon enfance, le lieu de repaire, c'était les livres. Ma petite bibliothèque était mon chez moi, ma patrie... Il y a un lien très fort entre parole et mémoire, seulement je ne sais pas qui vient en premier, l'expérience physique d'un événement ou la lecture de cette expérience ". Entretien avec Boris Beyssi. Et aux côtés de ces deux grandes figures de la littérature contemporaine, voici cinq écritures singulières et un rien cannibales. Eric Dussert, avant de nous introduire à l'œuvre d'Edmond About, nous offre une parodie grand style. Marie Chotek, Dany Grard et Jean-Pierre Treille manient le malentendu avec brio. Quant à Daniel Bourrion, il garde son fusil à portée de la main, comme il se doit dans des relations de bon voisinage... Un numéro riche aussi en notes, articles et commentaires.

10/2006

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Romans de terroir

Mais où est passé le gros Marcel ?

L'histoire du gros Marcel, c'est la rencontre entre Uschène le garde-chasse et un sanglier, un Keiler de taille exceptionnelle qui a toujours échappé aux chasseurs. C'est durant une balade digestive en compagnie de son ami Louis, qu'Uschène découvre sur un chemin boueux, les traces laissées par le gros sanglier de retour sur la chasse. Un coup de téléphone passé au bureau de poste tenu par mademoiselle Georgette Schweisalles à Edmond Maréchal, l'adjudicataire, marque le début de cette aventure. Uschène est chargé de préparer la battue alors que monsieur Maréchal dresse la liste des invités et amis dont le Général Chabert, le sous-Préfet Leglanchon, le curé Foessler et l'instituteur Schmoll. Hélas, malheur après malheur, la journée de chasse débute fort mal car le gros Marcel blessé par un tireur infortuné saura se défiler. Mais comme toujours, la chance finit par changer de camp et le gros Marcel le paiera de sa vie. La journée de chasse s'achèvera chez Marickel, propriétaire du restaurant De la Marne au Rhin où se retrouve habituellement toute la bande. La soirée prendra l'allure d'une fête digne d'un mariage voire d'un enterrement. Le repas est royal et le vin coule à flot. On chante une grande partie de la nuit et jusqu'au petit matin, où le gros Marcel réservera une belle surprise à toute la bande.

06/2020

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Critique littéraire

Pierre Darré mon maître, mon ami Jean Rostand

Pierre Darré (1933) est originaire de Pouydesseaux, dans le département des Landes. En 1961, relevant d'une blessure reçue en Algérie, il s'orienta vers le monde des sciences, grâce à sa rencontre avec le biologiste Jean Rostand (1894-1977), membre de l'Académie française, fils du poète et dramaturge Edmond Rostand (1868-1918), auteur de Cyrano de Bergerac, L'Aiglon, Chantecler. Cet ouvrage retrace comment il est devenu le collaborateur de Jean Rostand pour mener ses travaux dans le milieu naturel, et créer à Pouydesseaux le premier laboratoire de recherche biologique en eau douce. Durant plus de cinquante ans, avec passion, Pierre Darré éveilla les consciences des visiteurs de tout âge pour en faire des protecteurs éclairés de la nature. Véritable pédagogue, en tant que directeur du Centre Jean-Rostand, il étudia et fit découvrir la faune et la flore particulièrement riche des milieux humides. A travers Pierre Darré mon Maître, mon Ami Jean Rostand, Michel Forrier relate à partir d'une documentation riche et variée, le cheminement de cet autodidacte qui était loin de se douter que sa vie lui permettrait de devenir le confident d'un homme exceptionnel, qui fut tour à tour : chercheur, vulgarisateur et historien des sciences ; mais également moraliste, polémiste, accusateur des inégalités sociales, dénonciateur du nucléaire, combattant en faveur de la paix. Chercheur indépendant, spécialiste de la vie & l'oeuvre des membres de la famille Rostand, Michel Forrier est Chevalier de l'Ordre National des Arts & Lettres.

01/2021

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Sciences politiques

Héritages intellectuels et traditions familiales

Dans son ouvrage classique Les droites en France, René Rémond établit une filiation entre le giscardisme et l'orléanisme. Il y aurait dans l'orléanisme du XIXe siècle et dans le giscardisme une inspiration similaire : l'attachement au libéralisme se conjuguerait avec un esprit conservateur, la préoccupation d'éviter des changements trop brusques irait de pair avec l'acceptation des réformes nécessaires à l'évolution de la société. La politique libérale-conservatrice menée par le président Giscard d'Estaing durant son septennat en témoignerait : réformes " sociétales " pendant la période 1974-1978, réformes institutionnelles visant à renforcer le parlementarisme, à donner des droits à l'opposition, rejet du dirigisme et des nationalisations, préférence pour la rigueur budgétaire, etc. Cet ouvrage entend montrer que l'on retrouve dans la pensée politique du président Giscard d'Estaing des convictions dont le rapprochement avec la tradition orléaniste n'est pas fortuit. Elles sont, pour partie du moins, le fruit d'un héritage familial. Il y a en effet des convergences intellectuelles multiples avec Agénor Bardoux, Jacques Bardoux, Camille de Montalivet, Georges Picot, mais aussi avec Edmond Giscard d'Estaing, figures marquantes dont il descend. Les réflexions des différents auteurs de ce livre apportent une précieuse contribution à la connaissance des différentes sensibilités du centre et de la droite françaises, du libéralisme au conservatisme, sensibilités qui irriguent le monde des idées et la vie politique, tout au long du XIXe, du XXe et de ce premier XXIe siècle.

01/2023