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Extraits

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Théâtre

Bleu comme le ciel

Fukushima après la catastrophe. Dans la cour délabrée d'un lycée. Dix adolescents et un mystérieux onzième, enveloppé dans une bâche bleue, ces blue sheet qui au Japon font partie du paysage — très utilisées dans la construction, elles servent aussi à héberger les sans-abris et, en cas de catastrophe, à recouvrir les décombres ou envelopper les cadavres. Les lycéens prennent tour à tour la parole sur des sujets qui les préoccupent : un amour non partagé, les mésententes entre parents, le sentiment d'être différent, les mystères des relations humaines ou du monde animal... Ils se livrent également à des jeux et des exercices collectifs, des danses, des pantomimes, toutes façons pour eux d'exprimer non seulement l'indicible de cette expérience, mais aussi le chagrin, la colère, le deuil. Ces bâches omniprésentes sont-elles bleues comme le ciel, comme l'espoir, ou comme les corps sans vie que la mer ramène sur le rivage ? Norimizu Ameya interroge avec subtilité, tendresse et poésie, l'impact de la catastrophe et un avenir incarné par des adolescents qui bouillonnent d'envie de vivre, malgré tout. Au-delà de ce groupe de jeunes, c'est le devenir de l'humain qui est ici en jeu.

10/2019

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Littérature française

Libre comme un poisson

Les Fauchetons, une famille de poissonniers, reconvertis dans le monde de la formation et devenus leaders, ambitionnent de développer leur business malgré les difficultés de management rencontrées au sein de leur centre de formation. Des employés qu'ils estiment trop coûteux et exigeants. Une série d'évènements va dévoiler les intérêts individuels au sein même du clan et parmi le personnel s'adonnant à des activités peu recommandables. Chacun va devoir user de stratégie pour parvenir à ses fins et sortir de l'emprise d'employeurs dénués de scrupules. Ce roman raconte l'implosion d'une famille assoiffée de pouvoir et d'argent qui vont causer sa perte.

10/2019

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Littérature française

Noir comme la neige

Je suis sans nouvelles de Blanche depuis sept jours. A Saint-Barnabé, c'est comme ça, tout le monde compte les jours. Chacun d'entre nous tient son propre carnet de bord. Les anciens l'exhibent fièrement tandis que les nouveaux tout juste débarqués peinent à aligner deux mots sans trembler. Certains à cause de leur consommation excessive de la veille. C'est un rituel auquel peu d'éclopés échappent. D'autres à cause du manque. Ceux-là sont plus rares. D'après les statistiques, la plupart débarquent chargés comme des mules. Et d'après ce que je peux observer, les chiffres ne mentent pas. Devant mes yeux défile une triste réalité.

09/2019

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Actualité et médias

Pas comme les autres

"Coucou tout le monde ! " Si j'avais su, il y a maintenant dix ans, que cette phrase lancerait ma carrière de youtubeuse beauté en France... Avec ce livre, Emmy la warrior a décidé de raconter cette incroyable aventure qui l'a menée de sa passion pour les effets spéciaux au maquillage, puis à la création en 2009 de ses premières vidéos sur ce nouveau média qu'était YouTube. Un parcours facile pour celle qui a introduit le concept de youtubeuse beauté en France ? Pas vraiment ! Derrière le succès, la joie de ces pouces bleus par milliers, le travail acharné, la médiatisation, la passion du métier, il y a aussi des blessures, des peurs, des amitiés brisées, une histoire d'amour passionnée, la maladie... Avec sincérité et émotion, Emmy se livre sans fards ni paillettes. Pour elle, ce ne sont pas les obstacles sur le chemin qui comptent, mais la force qu'on est capable de déployer pour les surmonter. Et cette force, c'est dans l'amour et la fidélité de ceux et celles qui la suivent qu'elle l'a trouvée ! Ne rêve pas ta vie, vis tes rêves !

09/2019

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Romans de terroir

Droit comme un pin

Clément est le dernier à faire couler la sève des pins, cette larme d'or dont parlait Théophile Gautier. A cette heure, toute la jeunesse abandonne la forêt et part en ville : dans les usines, on propose des conditions attirantes et des salaires réguliers et confortables. Mais lui fait de la résistance pour vivre dans le cadre qu'il aime : au milieu des bois avec mémé Justine. Il se déplace encore avec la vieille mobylette du grand-père. Bien sûr, les filles l'ignorent, et l'on se moque de lui. Mais peu lui importe ! Sauf qu'un jour, il perd son travail, sa grand-mère disparaît et le propriétaire de la maison qu'il habite le congédie. La situation semble sans issue. Il n'a pas d'amis à qui se confier. Pourtant, c'est le boucher du village qui évoque le concours de garde-chasse... Avant même de contacter l'Administration, Clément se prend à rêver : continuer à arpenter la forêt, acheter cette Renault 4 avec l'argent qu'il a découvert dans la boîte à biscuits de mémé Justine. Il est prêt à faire des efforts, même des sacrifices si l'équilibre est à ce prix. Mais est-ce que cela sera suffisant ? Trouvera-t-il la force d'avancer envers et contre tout ? Un roman plein d'amour, de tension et de tendresse.

06/2019

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Littérature étrangère

Comme une gazelle apprivoisée

Teinté d'humour et d'ironie, paru en Angleterre en 1950 et chez Fayard en 1989, le premier roman de la grande Barbara Pym chronique délicieusement les intrigues d'une paroisse faussement paisible, qui fleure bon la campagne anglaise... Le nouveau vicaire semblait être un jeune homme très convenable, mais quel dommage que l'on vît, dès qu'il s'asseyait, le bas de ses caleçons longs négligemment fourrés dans ses chaussettes ! Belinda l'avait déjà remarqué lors de leur première rencontre au presbytère la semaine précédente, et en avait été fort gênée. Peut-être Harriet pourrait-elle lui en toucher un mot ; avec ses manières enjouées et sa franchise, elle parvenait toujours mieux que la timide Belinda à expliquer aux gens ces petits détails embarrassants. Les soeurs Bede vivent une existence tranquille et prospère. Volubile et coquette, Harriet voue un culte sans limite aux nouveaux vicaires ; timide et rêveuse, Belinda nourrit une passion pour l'archidiacre Hoccleve. Mais le quotidien de ces demoiselles pourrait bien être chamboulé par la venue d'un fameux bibliothécaire et d'un évêque africain...

06/2019

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Santé, diététique, beauté

Fort comme un hypersensible

Ami lecteur, sache que tout ce que je raconte est vrai. C'est l'histoire d'un mec qui a découvert son hypersensibilité sur le tard et qui souhaite partager cette magnifique expérience. Le sentiment que j'ai au quotidien, c'est d'avoir une parabole au-dessus de la tête. Elle capte énormément d'informations olfactives, auditives, visuelles... tous mes sens s'exacerbent. Je suis comme le personnage de la série Mentalist, mais moi, j'ai décidé de ne pas résoudre d'enquête criminelle. Enfin pour l'instant. Avec l'humour et la sincérité qui le caractérisent, Maurice Barthélemy livre un témoignage salutaire sur sa vie d'hypersensible et dédramatise une nature trop souvent méconnue. Eclairé par l'expertise de la psychopraticienne Charlotte Wils, il nous donne des clés pour mieux se comprendre, s'accepter, et s'ouvrir à la différence.

01/2021

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Littérature française

Comme neige au soleil

Une vie pour apprendre, la mort pour comprendre... Que reste-t-il après la fonte de la neige ? Des mots pour la rappeler, ceux qui portent tous les temps et les font revivre au présent. Bref passage immortalisé par le souvenir où se mêlent les âges, les confessions, les émotions. Mystère de la vie qui s'enfuit, petits pas sur les flocons agglutinés qui ne forment plus qu'un tapis douillet sur lequel on peut se laisser aller à danser, se rappeler, aimer...

05/2019

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Littérature étrangère

Comme des étoiles filantes

L'enfance de Veronica Swan, qui se déroulait agréablement dans un hameau olé de l'Utah, au sein d'une communauté morrmone, vole soudain en éclats quand ses deux petites sœurs sont assassinées. Ses parents trouvent la force de pardonner au meurtrier. Veronica, elle, ne peut en faire autant. Des années plus tard, changeant d'identité, elle entreprend de venger la mort de ses sœurs. Mais alors qu'elle resserre son étau autour de l'assassin, Veronica une décision qui la transformera tous comme ses proches, à jamais. une perception aiguë des êtres dans la tourmente, Jacquelyn Mitchard montre complexité des émotions humaines, tout en explorant les actes surprenants et mystérieux qui donnent sens à nos vies.

05/2007

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Littérature française

Venise, comme un miroir

Un livre de Catherine Millet sur son enfance, la relecture sans fin de La Recherche, à Venise, et mon goût pour les biographies, les autobiographies, un voyage récent chez Bernard Dufour, une dernière visite à Notre-Dame des Fleurs à Vence et me voilà à nouveau dans les illusions. Je cite souvent cette phrase de Kierkegaard qui dit qu'un père et un fils sont l'un pour l'autre comme un miroir ; c'est à la fois sa propre image et son image à l'envers que l'on voit. J'aurais pu être lui, il aurait pu être moi. Chacun, autant que soi-même, aurait pu être des milliers d'autres. Car l'existence, comme l'Histoire, n'a pas de logique, sinon celle qu'on lui trouve après coup.

10/2016

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Littérature érotique et sentim

Comme une comédie romantique

Et si ça arrivait aussi dans la vraie vie ? Evie Summers a presque trente ans, et travaille dans une agence audiovisuelle spécialisée dans la conception de scénarios. Condamnée à n'être qu'une assistante depuis des années, elle attend sa promotion avec impatience. Seulement voilà, si elle n'arrive pas à convaincre Ezra Chester d'achever son scénario de comédie romantique, non seulement elle n'aura pas sa promotion, mais elle perdra son boulot. Seul hic, Ezra a l'angoisse de la page blanche, et il ne se remettra au travail qu'à une condition : Evie doit lui prouver qu'on peut aussi tomber amoureux dans la vraie vie. Prête à tout pour sauver l'agence en péril, la jeune femme va rencontrer Ezra comme Harry rencontre Sally et comme Hugh Grant rencontre Julia Roberts.

01/2020

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Poésie

Nu comme un vers

POEME : Drôle de titre pour un poème Mais pourquoi pas, finalement ? Appelons un chat un chat, même Si c'est un éléphant !

11/2015

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Littérature française (poches)

Voyez comme on danse

" Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. A Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s'appeler Au plaisir de Dieu. Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mèzés, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n'allions pas les chercher. Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions. "

02/2003

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Littérature érotique et sentim

Comme avec une femme

Ce roman d'amour, érotique, détourne le trio traditionnel : il ne s'agit plus d'une femme hésitant entre son mari et son amant. L'héroïne veut en effet se faire aimer d'une femme qui aime un homme. A quoi rêvent les jeunes femmes ? Musset s'est posé la question à propos des jeunes filles. Mais c'est bien à notre époque que vit l'héroïne de ce roman, employée dans un musée de province, et cherchant à obtenir un autre poste à Paris. Ce n'est pas parce qu'elle travaille sur l'autoportrait en peinture et en littérature qu'elle en sait beaucoup plus sur elle. Elle rêve de sortir de l'enfance, d'aimer et d'être aimée, vraiment, non comme avec les femmes de sa jeunesse qui l'ont poussée vers la sortie, avec une certaine cruauté. Il s'agit pour notre héroïne de se faire aimer et de retrouver dans cet amour l'enfance en même temps qu'elle la quitte pour toujours. Elle pourrait se répéter le vers : " heureux comme avec une femme ", mais on ne fait pas sa vie dans un poème, fût-il de Rimbaud. C'est un bonheur tremblé, comme une photo bougée, qui dit la nostalgie immense de trouver sa place, un endroit pour vivre...

04/2010

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Policiers

Comme de longs échos

"Partout, les monstres sont chez eux...". Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours. Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent. Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d'elles, Sénéchal n'est jamais aussi brillante que sous la pression de l'urgence. Son équipe s'attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L'écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l'affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos...

08/2017

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Romans historiques

Comme le Terek Tumultueux

Stépan Ivanovitch Sokoloff vivait libre et heureux au milieu des Cosaques, ses frères. Un événement extraordinaire, lors des fêtes de la Saint-Jean à Yablotchko, le rendit follement amoureux de la vie mais son départ au front, en 1914, chamboula cruellement son nouveau bonheur. Il devint cavalier cosaque, fier et intrépide. Toutefois la révolution communiste le força à l'exil. Il échoua à Paris et s'enfonça dans la vie nocturne, festoyant avec d'autres exilés. Recruté par une troupe djiguite, Stépan part en tournée dans toute la France avec vingt-cinq autres cavaliers originaires du Kouban, du Terek et du Don, pour des spectacles équestres de haute voltige. " Quand un Cosaque est sur son cheval, Dieu seul est plus grand que lui. " Son avenir basculera encore…

09/2018

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BD tout public

Un enfant comme ça

Charles est un petit garçon différent. Peutêtre à cause de ses lunettes à cordon ? Ou alors parce qu'il ne met pas les animaux de la ferme à l'intérieur des barrières ? Avec un père qui ne comprend pas et une mère apeurée, Charles grandit et devient malgré lui un adulte. Mais même ainsi, Charles est différent. Trop peut-être, puisque malgré tout l'amour qu'il a en lui, personne ne semble vouloir accepter ce curieux mutisme de l'âme. Cette fragilité aveugle et cette délicatesse silencieuse qui l'anime. L'auteur nous emmène ici dans le quotidien à nu d'un être dénué de malice faisant face à la réalité dans son insidieuse cruauté. La vie telle qu'elle est sans artifice, à travers le regard simplet sans être sot de Charles. Un portrait qui appelle à la tolérance de l'autre et qui rappelle que malgré nos différence, nous sommes tous des êtres sensibles et que tous nous avons besoin qu'une oreille attentive nous comprenne. Un livre qui touche, qui bouscule tout en douceur et qui au final, fait du bien !

08/2019

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Critique littéraire

L'écrivain comme migrant

Le périple de Ha Jin est riche de questions fascinantes sur le langage, l'immigration et la place de la littérature, au sein de nos sociétés en proie à une mondialisation galopante, toutes questions qui occupent une place prépondérante dans L'Ecrivain comme migrant, sa première oeuvre non romanesque. Composé de trois essais, ce livre place la vie et l'ceuvre de Ha Jin en parallèle de celles d'autres exilés littéraires, faisant ainsi naître une conversation entre les cultures et les époques. Il fait référence aux cas d'Alexandre Soljenitsyne et du romancier chinois Lin Yutang, afin d'illustrer la loyauté de l'écrivain envers le pays qui l'a vu naître, tandis que Joseph Conrad et Vladimir Nabokov, qui ont, comme Ha Jin, choisi d'écrire en anglais, sont mis à contribution lors de l'examen du choix conscient d'une langue d'écriture par l'écrivain immigré. Un dernier essai fait appel à V. S. Naipaul et Milan Kundera, afin d'étudier de quelles manières notre époque en perpétuel changement pousse un écrivain immigré à repenser le concept même de patrie. Au fil de la plume, Ha Jin invite d'autres figures littéraires à rejoindre la conversation, comme W. G. Sebald, C. P. Cavafy et Salman Rushdie, altérant et affinant le concept même de littérature d'immigration. A la fois réflexion sur un thème essentiel à l'époque de la mondialisation et fascinant aperçu des écrivains qui peuplent la bibliothèque mentale de Ha Jin, L'Ecrivain comme migrant est une oeuvre critique passionnément engagée, puisant ses racines dans l'exil, mais lui ouvrant également de nouveaux horizons.

11/2018

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Littérature française (poches)

Bleu comme la nuit

Les années d'après-guerre paraissent déjà antédiluviennes : le statut immémorial des jeunes filles, les Allemands " ennemis d'hier ", les blessures de l'Occupation et de la Libération mal cicatrisées, les écrivains " compromis " réfugiés en Suisse et impatients de reprendre leur place à Pais, la France vieillotte mais avide de vivre, un temps où l'on croyait encore, pêle-mêle , aux entreprises de séduction, au dandysme des hussards, aux lendemains qui chantent et au désenchantement... En 1958, âgé de trente ans, François Nourissier se retournait moins sur un passé encore bref qu'il ne dressait le bilan et fredonnait les chansons d'une époque et de sa jeunesse. Souvenirs amoureux, rencontres littéraires et politiques, paysages, silhouettes imaginaires ou réelles traversent, porté par une très belle langue, ce roman parfois déchirant comme un aveu. " Le temps d'apprendre à vivre, écrivait Aragon, il est déjà trop tard. " Bleu comme la nuit, c'est exactement ça : le temps d'apprendre à vivre. En d'autres termes : " un roman d'apprentissage ", à la fois source et estuaire de tout romanesque.

03/1983

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Beaux arts

L'Univers comme alphabet

Un seul coup de crayon sur une feuille de papier, et tout l'espace s'ébranle : c'est la force du premier trait sur la toile vierge, c'est l'alif à l'origine de l'alphabet, c'est l'écriture se déployant dans les méandres de l'encre. Projection en même temps qu'inscription de la lumière sur une surface, de préférence plane et claire, l'ombre est la trace du vivant sur terre. A peine l'a-t-on cernée d'un contour que l'absent qui s'y est réfugié reprend forme, retrouve son identité, et que la mémoire se met à agir. Dessins, estampes, photographies sont des moyens de retenir - chacun à leur manière, et chacun à leur rythme - ces brèves manifestations de l'existant. Florian Rodari s'interroge dans ces pages sur la volontaire et contraignante limitation au couple noir/blanc, dualité splendide de l'encre et du papier en vue d'obtenir - hors tout recours à la couleur - des images capables de satisfaire pleinement le regard. Sont réunis dans cet ouvrage un certain nombre de ses essais consacrés à des artistes aussi divers que Rembrandt, Victor Hugo, Henri Michaux, Jacques Henri Lartigue, Balthasar Burkhard ou Georg Baselitz.

03/2016

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Policiers

Froid comme le sang

Jean Transom, 35 ans, vit seule avec son chat. Elle n'a pas d'amis, pas d'amant, encore moins d'ennemis, et travaille pour le FBI. Bref, elle mène une existence bien réglée... jusqu'au jour où l'on retrouve son cadavre dans les montagnes du Colorado. Ren Bryce, agent du FBI aussi douée qu'incontrôlable, excessive et angoissée, est chargée de l'enquête. Elle n'a pas la moindre piste, mais, pour que justice soit faite, elle vaincra les démons qui la hantent nuit et jour.

05/2010

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Littérature étrangère

Comme dieu le veut

Rino Zena et son fils Cristiano vivent ensemble dans une plaine désolée. Les services sociaux menacent le père, chômeur alcoolique et nazi, de lui retirer la garde de ce fils qu'il éduque par la terreur, malgré l'amour viscéral qu'il lui porte. Accrochés l'un à l'autre, ils survivent dans une sorte de dignité dénaturée. Avec ses deux étranges amis, le père décide d'améliorer leur existence misérable en préparant un casse. Cette nuit-là, la pluie, les crues du fleuve et les torrents de boue balaient tout sur leur passage. De cette tempête apocalyptique et meurtrière émerge la figure lumineuse d'une jeune victime expiatoire, qui va changer à jamais le destin de chacun... Comme dieu le veut. Ammaniti dépeint une Italie ravagée par la vulgarité et l'abrutissement consumériste. La férocité des exclus y explose de manière dévastatrice, mais la tendresse de l'auteur envers ses personnages paumés et déchus imprègne d'une troublante humanité ce grand roman où cohabitent horreur et humour désenchanté.

09/2008

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Littérature étrangère

La démocratie comme violence

« Bien que l’égalité, dans son degré le plus extrême, se confonde avec la liberté », dans la réalité — disait Tocqueville — « le goût que les hommes ont pour la liberté et celui qu’ils ressentent pour l’égalité sont deux choses inégales » ; « la liberté donne, de temps en temps, à un certain nombre de citoyens de sublimes plaisirs ; l’égalité fournit chaque jour une multitude de petites jouissances à chaque homme ». C’est justement le tableau que l’auteur anonyme de la Constitution d’Athènes a esquissé à propos de la cité démocratique par excellence, Athènes. Là, à son avis, les jouissances de l’égalité ont tué, grâce à la démocratie, le plaisir sublime de la liberté. S’appuyant sur une relecture de ce texte, Luciano Canfora déroule le fil conducteur qui relie les républiques antiques aux démocraties modernes et constate l’antinomie toujours renaissante entre élan démocratique et désir de liberté. Y a-t-il donc entre les deux idées dominantes de la pensée politique occidentale une opposition inconciliable ?

12/1989

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Développement durable-Ecologie

Penser comme un iceberg

Commnent voir la vie sauvage avec des yeux nouveaux ? Olivier Remaud nous fait passer derrière les apparences. La neige crisse, la banquise craque, des blocs de glace dérivent sur l'océan. On navigue en kayak, on plonge dans des eaux froides, on entend les voix de peuples autochtones. Des écosystèmes entiers surgissent d'une nature que l'on croyait vide. Les icebergs deviennent des arches biologiques et les glaciers ne sont plus des choses mais des acres vivants, des partenaires de l'existence quotidienne dont nous dépendons intimement. Pas de doute : ils sont parmi nous, avec nous. C'est pourquoi tout ce qui les affecte aujourd'hui nous affecte également. Ce livre est un éloge des vies inattendues. C'est aussi une réflexion sur la discrétion comme art de cohabiter avec des entités non humaines.

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BD tout public

Siné comme chez lui

"Mon petit Siné qui es aux cieux, c'est avec une immense joie que je publie céans tes plus beaux dessins de séants. Entre femmes nues et chats à poils, ton coeur a toujours balancé. Car si la femme est l'avenir de l'homme, quel est donc l'avenir du chat ? Siné comme chez LUI, c'est vraiment lui", Lindingre.

11/2017

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12 ans et +

Comme frère et soeur

La mère de Cléo est morte. Les parents de Marin ont divorcé. Paul, le père de Cléo, tombe amoureux d'Inès, la mère de Marin. Le couple décide alors de vivre sous le même toit et embarque dans cette aventure tous ses enfants. Et à eux deux, ils en ont cinq ! Mais vivre dans une famille recomposée n'est pas toujours simple : ni Cléo, ni Marin, les deux aînés, n'ont envie de ces changements… Les premiers temps sont électriques entre les deux adolescents de quinze et seize ans. Cléo rêve de jouer Antigone au collège, Marin, lui, passe son temps à dessiner et à peindre. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à découvrir leur nouvelle fraternité, ainsi que ses limites. Et comme dans la mythologie grecque, le destin s'en mêle. Les flèches d'Eros ne tardent pas à semer le trouble dans leurs coeurs fragiles.

09/2016

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Policiers

Comme dans un miroir

Où était Varg Veum en 1957 ? Le privé norvégien s'interroge. Lycéen, il arpentait déjà les rues de Bergen comme aujourd'hui. Il aurait pu croiser les protagonistes de cette histoire surgie du passé. Une femme sublime qui meurt en voiture avec son amant saxophoniste, comme un pacte macabre, un suicide à deux. Les deux fillettes qu'elle laisse orphelines n'auront jamais d'enfant : par crainte de voir l'histoire se répéter ? Lorsque Bodil disparaît avec son mari sans laisser d'explication, sa soeur Berit imagine le pire. Mais pour ne pas ternir sa réputation d'avocate, elle préfère les investigations privées à celles de la police. Varg croise les indices entre le mythe des amants suicidés en 1957 et le présent : trop de recoupements, trop de ressemblances, comme dans un miroir. Les chalets de montagne sur les hauteurs de Bergen se renvoient les échos du passé par-delà les fjords. Même le neveu de l'amant défunt est saxophoniste lui aussi, et entre les deux soeurs son coeur balance. Sur fond de trafic en tous genres - déchets toxiques vers l'Afrique à l'aller, migrants clandestins au retour -, la Norvège des années 90 a bien les deux pieds dans son époque. Varg Veum aussi : il vient d'acheter un téléphone portable ! Un épisode jazzy pour ce dixième polar consacré à Varg Veum et à Bergen.

09/2012

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Policiers

Noir comme le souvenir

« Un cri discordant, semblable à celui d'un animal, déchira le calme de la pénombre. L'homme blêmit, tourna vivement la tête sur la gauche et baissa les bras. La balançoire le percuta violemment à l'estomac et le renversa. L'impact projeta la petite fille en avant. Elle tomba à quatre pattes et se traîna vers l'homme. Qu'est-ce que c'était ? demanda-t-elle d'une voix tremblante en se blottissant près de lui. Quelque chose a crié. Il passa une main sur les cheveux brillants de l'enfant. Quelquefois des gens posent des pièges par ici. Peut-être qu'à la place d'un lapin, c'est un chien qui s'est fait prendre. Je devrais aller enquêter. Elle buta sur le mot enquêter, mais sentit la contraction de ses muscles, tout son corps tendu dans la direction du cri. N'y va pas ! lui dit-elle en agrippant sa chemise. Il faut que je voie ce que c'est ».

01/2009

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Livres 3 ans et +

Doux comme un souvenir

Annie est une petite fille qui grandit et qui va déménager. Juste avant de partir, elle retourne pour une dernière fois sur les lieux qui l'ont vue grandir. Elle se rappelle tous ces petits événements, que nous avons nous-mêmes vécus pour la plupart et que les enfants d'aujourd'hui et de demain vivent et vivront encore. Apprendre à nager, découvrir le sapin de Noël, chercher les oeufs de Pâques, autant de moments à chérir toute une vie, autant de souvenirs tout doux, qui nous aident à grandir et que l'on garde toute sa vie avec soi. Un livre aux illustrations douces et plein de tendresse, à serrer fort, que l'on soit petit ou grand, car ces moments d'enfance ne disparaissent jamais tout à fait. Ils vivent encore dans notre mémoire. Une invitation au rêve et aux souvenirs quand lors d'un déménagement nous devons dire au-revoir à un lieu qui nous a vu grandir.

09/2009

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Littérature étrangère

Vivre comme au paradis

Dans le "Mode d'emploi" dont il fait précéder ce recueil de variations sur quelques thèmes, l'auteur s'interroge sur la nature de ce texte : "Des nouvelles ? C'est peu vraisemblable. Des histoires, simplement, des anecdotes ? Guère davantage... Des monologues ? Peut-être plutôt. Ou mieux, des libres formes du "Je"... Des autoportraits volontaires et involontaires. Et pris dans les sphères les plus variées..." Et, invitant ce personnage idéal, le "Lecteur attentif", à jouer lui-même avec les diverses possibilités d'interprétation des thèmes qu'il propose, l'auteur précise : "Un de ces thèmes essentiels pourrait être la difficulté que rencontre l'homme à prendre congé du XIXe siècle pour entrer enfin dans le XXe alors que celui-ci approche déjà de sa fin. Et, en conséquence, la tendance à donner un sens démoniaque à un progrès, surtout d'ordre technique, qu'il ne veut plus s'approprier. De là tant de folie." Il convient donc de considérer cette suite de textes - chacun dans son langage propre, ce qui en fait autant d'exercices de style - comme des variations systématiques sur quelques-uns des problème offerts à l'homme d'aujourd'hui par sa confrontation souvent brutale avec sa propre création. C'est avec un amour contenu que l'auteur, prenant le contre-pied de la littérature de science-fiction, inquiète le lecteur et le force à méditer sur l'immobilité spirituelle à laquelle semble condamné l'homme moderne, toujours en retard sur les inventions de l'intellect.

05/1969