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Le cuirassé Bismarck (1939-1941)

Extraits

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Histoire de France

La Traque des résistants nordistes (1940-1944)

Passionné par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Grégory Célerse décrypte l'activité de la Gestapo, la police secrète nazie, dans la région Nord-Pas-de-Calais. A partir d'archives publiques et privées, de témoignages exclusifs et d'un travail d'investigation historique exceptionnel, l'auteur raconte comment les résistants nordistes ont été pourchassés par les Allemands. Qui étaient les hommes de la Gestapo dans le Nord ? Quelles étaient leurs méthodes ? Comment la police secrète allemande travaillait-elle ? Qui étaient les collaborateurs ? Ce travail d'enquête inédit est illustré de nombreuses photographies exclusives.

03/2011

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Droit

La République française. Décembre 1943-décembre 1946

Boris Mirkine-Guetzévitch, Professeur de droit Russe, avait échappé aux pogroms et à la révolution de 1917 en se réfugiant en France. Il échappa à la Gestapo en rejoignant les Etats-Unis à l'été 1940. Et c'est à New York qu'il fut la cheville ouvrière de la fondation, avec d'autres intellectuels français en exil, d'une revue "destinée à maintenir la flamme inextinguible de la civilisation française" : La République Française. Il y publia, chaque mois entre décembre 1943 et décembre 1946 des articles sur la situation constitutionnelle et politique de la France. Ce sont ces articles, aujourd'hui très difficilement accessibles, qui sont pour la première fois réunis et présentés par Jean-Eric Callon. Cette publication constitue un apport majeur de l'auteur de la théorie du parlementarisme rationalisé pour la compréhension des projets constitutionnels de l'après-guerre. Elle apporte également un témoignage unique du bouillonnement de la réflexion constitutionnelle de la Résistance entre Alger, Londres, New York et Paris. Ainsi, d'analyses sur la légitimité des gouvernements provisoires, en réflexions sur l'articulation du droit constitutionnel et du droit international pour la protection des droits de l'homme, Boris Mirkine-Guetzévitch nous offre une lecture captivante de la situation constitutionnelle de la France, teintée de cet existentialisme qui marqua de plus en plus celui qui fut très proche personnellement et intellectuellement de Jacques Maritain.

06/2019

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Littérature française (poches)

Mon journal depuis la Libération. 1944-1945

Août 1944 : Paris est libéré, c'est la fin de quatre années d'Occupation, de Collaboration et de Résistance. Les règlements de compte de l'épuration se succèdent alors que la guerre dure toujours. Jean Galtier-Boissière poursuit, après Mon journal pendant l'Occupation, sa chronique grinçante du milieu artistique parisien, ainsi que des humeurs de la rue de la capitale. On y croise Aragon ou Picasso – symboles de la mainmise des communistes sur l'intelligentsia – ; Mauriac ou Cocteau ; une flopée de collabos notoires étonnés par la violence de l'épuration ; des résistants de la vingt-cinquième heure avides de prouver leur héroïsme. Gorgé d'humour noir et d'analyses historiques tranchantes, Mon journal depuis la Libération est le tableau magistral d'une France qui panse ses plaies.

08/2016

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Romans, témoignages & Co

Les papillons bleus Tome 2 : 1942-1945

Deuxième et dernier tome d'une duologie historique dans la France de la seconde guerre mondiale. Philippe et ses amis ont fui à Nice, où ils espèrent retrouver le petit frère d'Esther qui aurait miraculeusement échappé à la déportation. L'enquête commence pour le retrouver du sud de la France jusqu'aux montagnes du Vercors !

10/2023

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ouvrages généraux

Les silencieux des Services spéciaux. 1940-1945

Plus de trois cent vingt noms figurent sur le mémorial érigé à Ramatuelle en hommage à des héros particulièrement discrets : des agents et honorables correspondants des Services spéciaux (les services de renseignement et de contre-espionnage qui ont fait le choix de la Résistance dès le 14 juin 1940). Ceux qui en faisaient partie étaient une cible spécialement visée par le service de renseignement allemand, l'Abwehr. Militaires ou civils recrutés qui ont donné leur vie étaient pour la plupart très jeunes. Pour retrouver la trace de chacun d'eux, Marie Gatard a effectué une longue plongée dans les archives. C'est cette expérience particulièrement impressionnante qu'elle évoque.

06/2022

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Sciences historiques

Les chasseurs allemands. Tome 2, 1943-1945

Outre le Messerschmitt Bf 109 véritable icône de l'Aviation et qui fait l'objet du premier tome de cet ouvrage, la Jagdwaffe, la Chasse allemande disposa pendant la Seconde Guerre mondiale de plusieurs autres types d'appareils aux performances et qualités diverses. Le Messerschmitt Bf 110 tout d'abord, bimoteur de chasse lourde à long rayon d'action qui s'avéra rapidement d'une grande vulnérabilité et ne brilla en réalité qu'après avoir été transformé en intercepteur nocturne. Ses descendants directs, les Messerschmitt Me 210 et Me 410, conçus pour en pallier les défauts, notamment en matière de performances, n'y parvinrent finalement jamais, l'échec du premier mettant pendant un temps l'avenir même de Messerschmitt en péril... Avec le Focke Wulf 190, la chasse allemande retrouva un second souffle, cet appareil, décliné dans un nombre important de versions et variantes et qui connut deux motorisations principales devenant au final le cheval de bataille de la Jagdwaffe. Enfin, dans les derniers mois du conflit, l'Allemagne fut la seule nation à mettre en service trois chasseurs à réaction (Messerschmitt 163 et 262, Heinkel 162) qui arrivèrent certes trop tard pour peser réellement sur le cours de la guerre, mais qui préfigurèrent cependant ce que l'aviation militaire allait devenir dans les années suivantes. C'est de tous ces chasseurs que traite ce second tome qui est en fait une reprise, améliorée et augmentée, notamment au plan de l'iconographie, des volumes 9, 11 et 17 de la série "Avions & Pilotes" précédemment parus.

11/2013

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Théâtre

Chroniques théâtrales ( les lettres françaises 1948-1951 )

S'il fallait d'un mot caractériser le propos critique d'Elsa Triolet, celui de générosité conviendrait sans doute le mieux. Il y a toujours, par tradition ou par tempérament, une critique tatillonne et quinteuse, toute rechignée, qui se donne comme la forme la plus achevée de la mondanité. Une critique des cours secs. Rien de tel ici. La critique d'Elsa Triolet est celle de l'encouragement, c'est-à-dire du respect par principe du travail d'autrui, de la disponibilité à aimer. Attentive aux plus grands, Barrault, Jouvet, Vilar ou Christian Bérard, elle ne l'est pas moins aux inconnus (et certains d'entre eux sont les grands d'aujourd'hui) des jeunes troupes qu'un concours rassemble à Paris ; le geste premier chez elle est celui de la sympathie. Peu ou pas de préjugés, ni sur les gens ni sur les genres. Le récital de Maurice Chevalier (comme, plus tard, tel show de Johnny Hallyday) vaut comme un grand spectacle, en aucun cas minorisé. Une critique du plaisir qui n'est pas une critique d'humeur. Non pourtant qu'elle se laisse duper ; le regard est vif, aussi vif à repérer tel rôle, cette silhouette, encore, qui va s'appeler bientôt Gérard Philipe, qu'à percevoir le clinquant ou le creux, le rabâchage solennel et le truquage. Parfois l'erreur, ou ce qui paraît relever de l'erreur. Et cela entraîne moins à condamner qu'à interroger ou s'interroger, moins à trancher qu'à proposer un dialogue. Le discours critique est profondément pédagogique en ce sens qu'il exprime la même estime pour la scène et pour la salle, pour les gens du métier et pour le public. Il tend perpétuellement à établir des passerelles entre l'auteur et l'acteur, et les spectateurs.

04/1981

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Histoire de France

La collaboration. Vichy, Paris, Berlin. 1940-1945

Le 24 octobre 1940, sur le quai de la gare de Montoire, Pétain serre la main de Hitler. La France a fait le choix de la collaboration. Mais qui a intérêt à collaborer ? Les Français ou les Allemands ? Qui en sont les acteurs ? Quel rôle louent les ultras ? Qui s'est enrichi ? Quelle est l'ampleur de la collaboration militaire ? Quel rôle a joué Vichy dans la déportation des Juifs de France et dans la répression de la Résistance ? A quel point intellectuels et artistes se sont-ils compromis ? Près de 600 documents — affiches, rapports, lettres, journaux intimes, insignes, tracts, procès-verbaux, mains courantes, pièces à conviction, registres d'écrou, albums photographiques, objets, etc — sont ici rassemblés et commentés, suivant une trame chronologique, de juin 1940 à avril 1945. Fonds exceptionnels des Archives nationales, séries du contre-espionnage encore inexploitées du Service historique de la Défense, dossiers des Brigades spéciales des Renseignements généraux à la préfecture de police, pièces d'un des collectionneurs les plus importants de la place de Paris : avec ces archives, pour beaucoup inédites, c'est la collaboration sous toutes ses formes qui est présentée. Une somme qui fera date.

11/2018

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Histoire internationale

La guerre sous-marine allemande 1914-1945

En août 1914, les grandes marines européennes viennent de mettre en service leurs premiers sous-marins, sans vraiment avoir défini au préalable les conditions de leur emploi opérationnel. La marine impériale allemande est la première à envisager leur engagement dans l'attaque de la navigation commerciale ennemie. La vague d'indignation internationale soulevée par le torpillage, le 7 mai 1915, du paquebot britannique Lusitania apporte la preuve que cette nouvelle forme de guerre va à l'encontre des accords conclus entre les grandes puissances maritimes, et qu'elle expose la nation – qui n'hésite pas à la pratiquer – à l'accusation de barbarie. Tout à fait conscient de ce risque, le gouvernement allemand hésite jusqu'en février 1917 à recourir à la seule forme extrême dont il peut attendre le succès : la guerre sous-marine pratiquée sans restrictions. Déclenchée trop tard et avec des moyens insuffisants, elle ne fait que contribuer à l'effondrement final du Reich impérial. Confrontés, dès 1940, à un nouveau conflit avec la marine britannique qu'ils n'ont pas été autorisés à préparer, les chefs de la Kriegsmarine recherchent à leur tour dans la guerre sous-marine à outrance la solution au défi qu'ils doivent relever. Mais engagé dans un conflit continental sans issue et sourd à l'importance de la stratégie maritime proposée, Hitler refusera d'accorder les moyens qui auraient été nécessaires pour tenir en échec les deux principales puissances maritimes coalisées. Dans les deux cas, la chronique vivante et bien renseignée d'un échec inéluctable.

08/2017

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Romans, témoignages & Co

Les papillons bleus Tome 1 : 1940-1942

Les Allemands déclarent la guerre à la France, et très vite les premiers réfugiés surgissent dans le village où vivent Philippe et son meilleur ami Félix. Alors que Philippe et ses parents recueillent une famille juive en exil, dont la jeune Esther, Félix aide son père qui, propriétaire d'une scierie, s'accommode de l'occupation. Bravant les autorités allemandes, Philippe va intégrer la résistance et suivre les traces de son père.

07/2023

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libération, capitulations

Dunkerque, la dernière forteresse nazie (1944-1945)

Dunkerque est la ville française la plus longtemps occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, et une des dernières du IIIe Reich à capituler, après Berlin. A partir de septembre 1944, et huit mois durant, la cité portuaire a été transformée en véritable forteresse, dont Hitler ordonna qu'elle soit défendue coûte que coûte, jusqu'à la mort si nécessaire. Nourri par des archives inédites, cet ouvrage dévoile les dessous d'un siège où des centaines de civils français ont éprouvé la faim et la soif, avant d'être internés dans des camps sur ordre de l'occupant. C'est aussi l'épopée tragique et suicidaire d'une armée allemande coupée du Reich, déterminée à ne se rendre sous aucun prétexte. Les soldats de Dunkerque sont placés sous l'autorité d'un impitoyable vice-amiral, Friedrich Frisius, qui fait preuve d'un entêtement suicidaire et va même jusqu'à ordonner, en 1945, une ultime offensive, la dernière sur le territoire français de toute la guerre. Et de fait, alors que la plupart de la France est libérée, Dunkerque continue de résister, au grand dam du commandement américain. Voici le récit tragique et sanglant de cette aventure aussi folle que désespérée, dernier acte de la Seconde Guerre mondiale tombé dans l'oubli et qui constitue pourtant une tragédie française.

05/2023

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Histoire internationale

La lutte nationaliste au Cameroun (1940-1971)

Le processus d'émancipation vers l'indépendance du Cameroun a été l'un des plus sanglants de l'Afrique subsaharienne. La puissance de tutelle, la France, contrairement aux objectifs de l'ONU d'accompagner le Cameroun dans cette direction, a voulu perpétuer sa présence. De plus, l'indépendance du Cameroun aurait pu être contagieuse pour les autres colonies d'Afrique. C'est pourquoi elle n'a pas résister à utiliser une répression sanglante en mettant en jeu toute son "expérience" des guerres coloniales d'Indochine et d'Algérie. Les morts sont estimés entre 500 000 à 1 000 000 ; on a parlé de génocide. Pourtant la lutte nationaliste déborde cette période sanglante de 1955-1960. Bien qu'elle fut plus douloureuse, elle n'a été qu'un élément d'un processus plus complexe. C'est pourquoi l'objectif de cet ouvrage a été de rechercher le fil conducteur reliant les principales phases de la lutte nationaliste au Cameroun, en partant de ses facteurs prédisposant aux revendications syndicalo-politiques qui aboutirent à la lutte armée. Ce panorama de la lutte pour l'indépendance et la réunification qui furent les principales revendications nationalistes nous semble tout à fait bien à propos en rapport avec notre devoir de mémoire qui coïncide avec le 60e anniversaire de la création de l'UPC, qui fut le principal mouvement ayant incarné le plus la conscience de cette lutte et le 50e anniversaire de l'indépendance du Cameroun.

07/2010

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Histoire internationale

L'incorporation de force dans les territoires annexés par le IIIe Reich (1939-1945)

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a annexé sans accords internationaux plusieurs territoires limitrophes, avant d'y imposer son service militaire obligatoire. Au moins 500 000 étrangers (Polonais, Belges, Luxembourgeois, Français, Yougoslaves), considérés comme volksdeutsche, ont ainsi dû porter les armes au service du IIIe Reich. Mais quelle a été la réalité sociale de ce groupe durant le conflit et l'après-guerre ? Quel a été leur opinion et leur comportement face à la Wehrpflicht ? Comment ont-ils été perçus et traités par l'Allemagne, leur Etat et leur société respective et par les Alliés ? Quelle mémoire des évènements ont-ils construit une fois rentrés chez eux ? Toutes ces questions, largement taboues à l'Est du "rideau de fer" et esquivées par un discours victimaire et patriotique à l'Ouest, font l'objet depuis les années 1990 de nouvelles études scientifiques. Cet ouvrage, associant des chercheurs internationaux, s'inscrit dans ce renouveau historiographique en proposant une première comparaison à l'échelle européenne de ces "incorporés de force". Les discours globalisants forgés après-guerre, victimaires ou accusateurs, sont ici déconstruits pour laisser place à une histoire dépassionnée et nuancée. Derrière l'unité juridique de ce groupe, tous incorporés en dépit du droit international, apparaît une variété de parcours et d'opinions, selon les régions, mais aussi selon les individus, en fonction notamment des préhistoires locales ou familiales et des intérêts ou des contraintes de chacun.

01/2017

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Militaire

Le général de Monsabert. De la campagne d'Italie au débarquement de Provence

Le colonel Joseph de Goislard de Monsabert (1887-1981), né à Libourne, saint-cyrien, avait fait presque toute sa carrière en Afrique du Nord lorsque survint la défaite de 1940. D'abord rallié au régime de Vichy, fait général en 1941, il prend parti pour les Alliés après le débarquement américain en Algérie du 8 novembre 1942. Commandant la le Corps franc d'Afrique, il le mène de victoires en victoires, en Tunisie, en Italie, puis après le débarquement de Provence. Libérateur de Toulon et de Marseille, il sera commandant supérieur des troupes françaises d'occupation en Allemagne après la capitulation du Reich. Robert Maumet, pour qui le fracas du bombardement américain sur Marseille, 27 mai 1944 fut le premier souvenir d'enfant, trace le portrait intellectuel et spirituel de Monsabert. Avec verve et parfois ironie, il nous restitue la vision du monde et l'imaginaire d'un Français d'Afrique qui fut un grand chef militaire, passionnément Catholique, profondément Romain. Robert Maumet, né à Marseille en 1941, docteur ès lettres, est conservateur honoraire des bibliothèques publiques. Il a reçu le prix Maréchal de Villars décerné par l'Académie de Marseille.

08/2022

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ouvrages généraux

La division Nordland. Les volontaires Scandinaves sur le front de l’Est 1941-1945

Des milliers de Norvégiens et de Danois, quelques centaines de Suisses, des dizaines de Suédois et même quelques Britanniques ont combattu dans les rangs de la division Nordland, créée au printemps 1943 sur le modèle de la division Wiking qui luttait en Ukraine depuis le début de la guerre sur le front de l'Est et dont l'auteur a évoqué précédemment l'aventure dans deux autres livres. Cette division Nordland, placée sous les ordres d'un général autrichien, le Brigadeführer Fritz von Scholz, que ses hommes aiment à appeler le vieux Fritz, est dirigée en plein hiver sur le front de Leningrad, face à la poche soviétique d'Orianenbaum, qui résiste depuis 1941 à tous les assauts. Cette fois, ce sont les Russes qui reprennent l'offensive et vont repousser les envahisseurs jusque dans les pays baltes. Les volontaires germaniques se battent à Narva pendant des mois avant de tenter d'établir un front défensif en Estonie, en compagnie des volontaires hollandais, flamands et wallons de la Waffen SS. Malgré le renfort des unités mobilisées en hâte parmi les Estoniens et les Lettons, ils doivent faire retraite jusqu'en Courlande, la vieille terre des chevaliers teutoniques. Au début de l'année 1945, la division Nordland se trouve alors arrachée à l'encerclement et transportée par mer en Poméranie où va échouer la dernière contre-offensive allemande à la fin de l'hiver. Il ne reste plus aux quelques centaines de survivants à bout de forces que de gagner Berlin où ils vont livrer un ultime combat sans espoir, en compagnie de quelques Espagnols et d'un bataillon de marche de volontaires français de la division Charlemagne. Le destin des SS scandinaves trouve finalement son accomplissement dans l'atmosphère du crépuscule des dieux de la capitale du Reich, qui n'est plus que le tombeau de leurs illusions.

06/2023

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ouvrages généraux

Missions secrètes sur le littoral de la Manche. Le réseau François Claude 1941-1944

Le réseau de renseignement créé par François Claude en 1941 se consacrait au renseignement militaire à destination de Londres. En l'occurrence, l'objectif était clair : le renseignement collecté visait à contrecarrer, voire à détruire, les capacités d'attaque ou de défense dirigées depuis le littoral de la Manche contre le Royaume-Uni. Si le réseau de François Claude appartient à cette cohorte des structures du renseignement militaire n'ayant pas atteint la postérité, il recèle pourtant en lui une double spécificité. Le réseau François Claude est sans doute, en France, un des rares réseaux entièrement créé sur l'initiative isolée d'un adolescent qui, dans la fougue de ses 18 ans, se met en tête de défier l'ennemi en s'octroyant le statut de chef d'une équipe d'agents secrets Sa deuxième particularité tient à ce que, prospectant le renseignement militaire le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord jusqu'à la frontière belge, le réseau de François Claude utilise la Suisse comme plaque tournante pour faire parvenir ses informations jusqu'aux Alliés. Au travers de ce réseau, apparaissent les relations entre la résistance française et la Suisse, nation reconnue neutre par des accords internationaux. C'est sur le socle de ces deux spécificités que l'étude historique du réseau de François Claude présente bien des intérêts.

09/2022

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résistances, sauvetages

Les combattantes de la liberté (1939-1945). Elles s'appelaient Lucie, Germaine, Joséphine...

A travers 31 portraits de femmes résistantes, françaises et étrangères, est racontée l'ampleur de leur présence dans la Résistance sous toutes ses formes, de l'action clandestine à la lutte armée. Marie-Madeleine Fourcade dirige des réseaux de renseignement et d'évasion, Hélène Viannay fonde avec son mari l'un des plus importants journaux clandestins de la Résistance. Elles sont nombreuses comme agents de liaison et opératrices radio de Joséphine Baker à Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Elles participent activement à la lutte armée dans les maquis, les commandos alliés parachutés, dans les forces françaises libres... Femmes d'exception, elles ont oeuvré à des postes essentielles, apportant une contribution importante à la victoire des Alliés et aux sauvetages des juifs.

02/2023

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Histoire de France

Résistance et liberté. Dieulefit 1940-1944

On a beaucoup parlé du Chambon-sur-Lignon, rien n'a jamais été écrit sur Dieulefit. À Dieulefit, deux femmes sont à l'origine de la Résistance: Marguerite Soubeyran et Jeanne Ramier. Marguerite Soubeyran, fondatrice de l'école de Beauvallon avec Catherine Krafft, responsable de cette école pendant la guerre avec Simone Monnier, accueille dès 1939 des Allemands juifs, des enfants juifs et des intellectuels réfugiés. L'école de la Roseraie, avec Pol Arcens, prolonge l'oeuvre de Beauvallon. Jeanne Barnier, secrétaire de la mairie de Dieulefit, devient une virtuose des faux papiers dès janvier 1941 et permet le sauvetage d'un grand nombre d'" exclus ". Dieulefit est une "terre d'asile" pour plus de mille cinq cents réfugiés, juifs en majorité, et l'unanimité des habitants explique le succès de cette aventure. A l'automne 1943, Emmanuel Mounier fonde à Beauvallon une " Université libre" où se retrouvent intellectuels, poètes, peintres, musiciens, journalistes. Dieulefit devient "une des capitales intellectuelles de France". Marguerite Soubeyran crée en février 1943 le premier maquis des réfractaires au STO; les parachutages sont nombreux, et les protestants participent aux équipes de réception. En août 1944, Marguerite Soubeyran fait partie du Comité local de Libération. Durant cette période, Dieulefit a été en même temps "un nid de Juifs et de terroristes" et une "oasis de paix" car il n'y a jamais eu d'intervention allemande, ce qui constitue ce que l'on appelle généralement le " miracle dieulefitois".

06/2010

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Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

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Histoire de France

Batailles d'Alsace. Hiver 1944-1945

De l'opération Nordwind à l'enfer des combats de la poche de Colmar, Hugues-Emmanuel Thalmann présente ici une sélection des plus remarquables clichés de ces batailles qui se déroulèrent lors de l'hiver 1944-1945. L'auteur présente également des images inédites de la bataille des Ardennes dont le déroulement est étroitement lié aux batailles alsaciennes. Cette sélection de photos, parfois dures, parfois cocasses, souvent impressionnantes, permettra au lecteur de mieux saisir l'ampleur et l'âpreté des combats.

10/2013

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Littérature française

Impressions d'enfance (Alençon 1940-1947)

La ville d'Alençon a été le décor de mon enfance, vécue au pied du Château et de la Halle au Blé. J'étais un garçonnet heureux, éduqué par une mère institutrice soucieuse de perfection. Malgré les difficultés de cette période de guerre et d'immédiat après-guerre, l'ancienne "cité des Ducs" restait pour moi un théâtre à ciel ouvert fascinant. De nombreuses manifestations ponctuaient l'année, exacerbées par la concurrence idéologique entre "républicains" et "conservateurs". L'activité marchande était vivifiée par la venue hebdomadaire en ville d'une population paysanne nombreuse, traitant d'affaires au cours de palabres animés. Mais surtout, comme beaucoup de mes camarades, j'attendais avec impatience le retour des forains de la Foire de la Chandeleur.

06/2020

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Religion

Oeuvres complètes. Volume 12 (1948-1951)

Le présent volume poursuit l'approfondissement théologique et le tour personnel pris par la pensée de Charles Journet dans les années de guerre. L'oeuvre principale des années 1948-1951, parallèlement à la publication du grand tome II de L'Eglise du Verbe incarné, est Vérité de Pascal, qui, loin de se contenter de reprendre dans une perspective historienne le débat janséniste, dépasse celle-ci pour proposer une confrontation avec la doctrine de saint Thomas et éclairer l'apologétique pascalienne grâce à la lumière du mystère de Jésus.

09/2011

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Histoire de France

Mémoires accessoires. Tome 1, 1921-1946

Le général de Gaulle a occupé dans la vie des siens une place non moins imposante que dans l'histoire du XXe siècle. Le témoignage de son fils nous rend soudain plus proche ce géant, dans l'ombre duquel il dut tracer sa propre voie. Mais Philippe de Gaulle évoque aussi sa mère et le sort tragique de sa soeur Anne. Celui qui embrassa très jeune une carrière de marin -" le but de ma vie ", disait-il - rend ici un hommage émouvant aux équipages de la France Libre dont il fit partie et qui contribuèrent à libérer Paris et à expulser l'ennemi de l'Alsace. Sur le Paris de la Libération, sur l'oeuvre réformatrice engagée par le chef du gouvernement provisoire et les obstacles qu'il a rencontrés, enfin sur les circonstances du départ du Général en 1946, ce sont autant de révélations et de mises au point qui sont apportées et qui permettent de mieux comprendre toute une époque et ses protagonistes.

10/2010

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, 1944-1948

Au lendemain de la mort de Camus (1960), les Éditions Gallimard souhaitent inscrire son ouvre au catalogue de la Pléiade. Deux volumes sont prévus. Roger Quilliot, chargé d'établir l'édition, fait ouvre de pionnier ; il consulte tous les manuscrits alors disponibles et rassemble quantité de « Textes complémentaires ». Le premier volume, Théâtre, récits, nouvelles, paraît dès 1962 ; le second, Essais, en 1965. Mais dans son introduction de 1962 Quilliot songe déjà à l'avenir : « Je me suis seulement efforcé de rendre à Camus, pour les années à venir, l'homme vivant qui lui était dû et que d'autres, sans nul doute, voudront parfaire. » De fait, la connaissance de l'ouvre de Camus n'a cessé de progresser. Des textes épars ont été rassemblés et édités. Les Carnets, mais aussi des récits restés inédits, comme La Mort heureuse et Le Premier Homme, ont été révélés. Bien des questions soulevées par Camus se posent toujours, mais si leur thématique (la décolonisation, le terrorisme et sa répression, etc.) nous paraît familière, le rappel du contexte historique est de plus en plus indispensable à leur compréhension. D'autre part, les informations apportées par les publications posthumes incitent à s'interroger sur la meilleure organisation possible de l'ouvre de Camus. L'édition des années 1960 plaçait d'un côté la « fiction », de l'autre la « réflexion », mais comment, par exemple, ne pas tenir compte du fait que l'on trouve dans les Carnets plusieurs plans structurant l'ouvre en « séries » (l'Absurde, la Révolte, etc.), chacune de ces séries comprenant des ouvrages appartenant à des genres littéraires différents, fictionnels ou réflexifs ? Une édition des Ouvres complètes devait donc être présentée au plus près de ce que nous savons des intentions de l'auteur. C'est la chronologie de publication des ouvres, tous genres confondus, qui a été retenue comme principe de classement, et ce sont les ouvrages publiés du vivant de Camus qui figurent en premier lieu dans chaque tome. Enfin, des écrits posthumes sont rassemblés à la fin de chaque volume, en fonction de leur date de rédaction.

04/2006

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 1, 1942-1961

" Dans ces écritures neutres, appelées ici " le degré zéro de l'écriture ", on peut facilement discerner le mouvement même d'une négation, et l'impuissance à l'accomplir dans une durée, comme si la Littérature, tendant depuis un siècle à transmuer sa surface dans une farine sans hérédité, ne trouvait plus de pureté que dans l'absence de tout signe, proposant enfin l'accomplissement de ce rêve orphéen : un écrivain sans Littérature " R. B.

11/2002

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Critique littéraire

Lettres au petit Franz (1943-1944)

François Sentein raconte dans les Nouvelles minutes d'un libertin, publiées aux mêmes éditions, sa rencontre avec un improbable voleur de livres, en particulier d'éditions originales des classiques, surnommé Corneille. Avec Jean Genet, alias Corneille, se noue très vite une relation amicale, et Sentein discerne immédiatement les capacités littéraires d'un jeune malfrat qui n'a jusqu'alors rien publié. Il lira tout le premier théâtre, détruit depuis, de Genet, et assistera à la composition de Notre-Dame-des-Fleurs qu'il corrigera et ponctuera. Dans les quelques années qui précèdent sa gloire littéraire, Genet est comme l'on sait menacé de relégation, et c'est de prison qu'il s'adresse surtout à Sentein, seul à l'aider ou presque, prenant soin des moindres demandes d'un ami plutôt exigeant. Annotées par Claire Degans avec l'aide de François Sentein, ces lettres offrent pour la première fois une vision directe, et extrêmement émouvante, des débuts d'un des plus grands écrivains de notre siècle.

10/2000

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Histoire de France

Journal des années noires. 1940-1944

Jean Guéhenno a tenu ici le "journal de nos communes misères" sous l'Occupation, d'un côté en simple témoin, qui n'était pas "dans le secret des dieux", de l'autre en professeur de liberté. S'agit-il d'une lointaine histoire qui ne peut plus rien nous dire ou d'" événements qui resteront jeunes" ? Le livre est dédié à ceux de ses anciens élèves qui se sont engagés à mourir pour que revive la liberté.

07/2014

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Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

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ouvrages généraux

Russie en guerre t1. 1943-1945

22 juin 1941 : les troupes allemandes envahissent l'URSS. La Russie entre dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale et devient le plus grand terrain d'opération du conflit, le lieu où la guerre montre son visage le plus féroce et le plus meurtrier. Civils et militaires, tous sont confrontés à une violence sans précédent : massacres, destructions, déportations de masse, famine, maladie. Du pacte germano-soviétique à la bataille de Stalingrad, le premier tome de La Russie en guerre retrace la tragédie vécue par le peuple russe sous tous ses aspects.

10/2022

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Histoire internationale

Le Führer et son image. Volume 2, Le Führer en guerre (1939-1945)

Adolf Hitler fut un grand stratège, même s'il est devenu malséant de l'affirmer, en une époque où l'écriture de la IIe Guerre mondiale se résume presque à la seule Shoah. Certes, le Führer ne fut pas un stratège exempt de fautes et d'erreurs, mais l'histoire démontre qu'il n'a pas existé beaucoup de chefs civils et militaires qui peuvent revendiquer un parcours de constantes victoires, et l'on ne connaît aucune guerre qui n'ait pas entraîné une multitude de crimes et de délits, perpétrés sur des prisonniers ou des civils. Adolf Hitler et sa Wehrmacht ont offert à l'histoire une nouvelle épopée, comme l'alexandrine ou la napoléonienne. Comme dans toute action guerrière, cette épopée s'est accompagnée d'un déchaînement de violence, et si les vainqueurs ont été protégés de l'accusation de criminels de guerre, ils le doivent aux statuts du Tribunal Militaire Interallié de Nuremberg... qu'il faut cesser de qualifier d'International. Car ce fut une "Justice" où les vainqueurs étaient juges et partie. Ce livre a pour but de passer en revue les principaux faits du mois de septembre 1939 à celui de mai 1945, au moyen de photographies commentées. En méditant sur cette époque, l'on comprend mieux que ce furent les dernières années d'insolence des Européens...

03/2018