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Beaux arts

Casanova. La passion de la liberté

Aventurier de génie – qui savait se faire diplomate, financier, joueur, escroc ou magicien–, s’évadant des Plombs, la lugubre prison de Venise, s'introduisant auprès des grands de toutes les cours européennes, discutant avec Voltaire, Giacomo Girolamo Casanova eut un destin hors du commun. L'exposition que la BNF lui consacre est organisée autour du manuscrit mythique de l'Histoire de ma vie, qu'elle a récemment acquis : 3 700 pages d'une écriture régulière et serrée, rédigées en français de 1789 jusqu'à sa mort. Au fil d’une fresque haute en couleur, libre, audacieuse, insolente, qui s’étend de la naissance de Casanova à l'année 1774 et qui nous conduit en Italie, en France, en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et même en Russie, resurgissent des femmes du monde, des actrices, des servantes, une religieuse, bientôt séduites par ce libertin libre-penseur à la vitalité surprernante. Outre des pages du manuscrit lui-même, reproduites en fac-similé dans un cahier central de l'ouvrage, ce beau livre présente 240 illustrations et plusieurs essais de spécialistes, historiens, conservateurs, chacun s’attachant à mettre en lumière les différentes facettes de ce personnage qui, avec une certaine idée du bonheur, traverse à sa manière le XVIIIe siècle des Lumières.

11/2011

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Critique littéraire

Forme et signification dans le théâtre de Beckett

Il est difficile, dans une oeuvre théâtrale aussi singulière que celle de Samuel Beckett, qui déjoue sans cesse les principes traditionnels du genre, de saisir tant les procédés formels sous-jacents que la logique structurelle d'ensemble. S'appuyant en partie sur les études générales des linguistes, mais forgeant en même temps ses propres outils conceptuels d'analyse, Betty Rojtman parvient à relever ce défi, sans jamais trouver refuge dans le jargon ou l'exposition absconse. Monde de la "vibration de surface" et du faux-semblant, le théâtre de Beckett est dépourvu, dans son statisme où pourtant "quelque chose se passe" (Fin de partie), de tout noeud dramatique résolvant les tensions de l'intrigue. Betty Rojtman a parfaitement su repérer ce qui se jouait sous l'apparente absurdité d'un théâtre en instabilité permanente, tel un système de thermodynamique. Et c'est précisément en recourant aux notions de "tension", de "force", que l'auteur parvient à résoudre la dialectique inertie/dynamisme innervant le théâtre de Beckett. Les tensions se dispersent sur plusieurs niveaux et plusieurs axes (verticalement et horizontalement), mais où vont-elles exactement ? Nulle part, conclut B. Rojtman : "elles ne conduisent à aucune paix, à aucune Terre Promise dont le rivage serait entrevu à l'horizon. . ".

12/1987

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Beaux arts

Les 1ères fois qui ont inventé Paris

Notre confort domestique est peuplé de facilités et d'habitudes. La salle de bains, telle que nous la connaissons, n'est apparue qu'e la suite de l'Exposition universelle de 1900 où elle fut importée par des fabricants de sanitaires américains. Et le radiateur, l'eau courante, comment sont-ils mis au point ? Quand s'implantent-ils dans les logements parisiens ? Où furent les premiers trottoirs ? Quand a-t-il été décidé que les véhicules circuleraient à droite ? Quand a-t-on réservé des couloirs pour les autobus ? Ce livre esquisse un inventaire des premières fois qui ont inventé le paysage et l'architecture de Paris. Il offre l'attrait et l'étonnement de découvrir quand et comment ce qui nous environne a été créé. On y découvre, par exemple, que l'aspect ordinaire d'une rue recouvre un ensemble de règles inscrites ou consensuelles qui permettent aux usages de se répartir dans son espace. L'architecture fait partie intégrante de la constitution de ce paysage. Comment s'est-elle adoptée, face à des programmes de plus en plus nombreux, mais aussi plus précis et complexes ? L'accumulation de ces innovations constitue un paysage de Paris insolite où se croisent techniques, règlements et usages, du Moyen Age à nos jours. Philippe Simon

12/1999

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Philosophie

Introduction à l'Ethique de Spinoza. Tome 4, La condition humaine

Depuis que l'Ethique a été publiée, en 1677, les idées de Spinoza ont suscité, selon les orientations les plus diverses, un intérêt qui ne s'est jamais relâché. Mais ces idées, le plus souvent, ont été considérées pour elles-mêmes, indépendamment du contexte démonstratif qui soutient leur exposition, en raison du caractère extrêmement technique et de l'aridité de celui-ci. Dans le présent ouvrage, qui devrait servir d'outil de travail à ceux qui cherchent à avoir un accès plus direct au texte, sont proposées les explications indispensables à une lecture suivie de la quatrième partie de l'Ethique, où est abordée, sur des bases dégagées dans les trois parties précédentes (I. La nature des choses ; II. La réalité mentale ; III. La vie affective), la problématique proprement éthique pur laquelle l'ensemble du livre a été écrit. Sous l'intitulé " De la servitude humaine et des forces des affects ", Spinoza procède à un examen objectif de la condition humaine appréhendée dans ses limites, ses dispositions et ses aspirations, de manière à esquisser la dynamique pratique qui permet d'amorcer le mouvement conduisant de la servitude à la liberté : sont ainsi ouvertes les voies de la libération, qui seront examinées dans la cinquième et dernière partie du livre.

01/1997

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Récits de voyage

Pages du journal de la reine Victoria. Souvenirs d'un séjour à Paris en 1855

Tout au long de sa vie, la reine Victoria (1819-1901) a tenu un journal, sensiblement remanié et élagué après sa mort par sa fille cadette, la princesse Béatrice, soucieuse de bienséance. Les premières décennies du règne ont cependant été préservées, comme ces pages où Victoria évoque le séjour qu'elle effectue à Paris en 1855, à l'occasion de l'Exposition universelle. Celle qui n'est pas encore la vieille douairière grand-mère de l'Europe mais une jeune reine curieuse et pleine de vie décrit le Paris que remodèle Haussmann, relate les cérémonies et les réceptions données en son honneur, campe les personnages du second Empire qu'elle croise, révèle ses conversations avec Napoléon III et Eugénie, décrit les lieux où elle passe avec une attention portée au détail et une spontanéité pleines de charme. Ce texte, jusqu'à présent inédit en français, est aujourd'hui conservé dans les collections de la reine, à Windsor Castle. Il apporte des lumières originales sur un moment des relations franco-britanniques, l'histoire diplomatique et celle de Paris, la question du goût et la figure d'une reine qui a fasciné son siècle avant de subir l'ironie dévastatrice d'un Lytton Strachey et de se figer en une icône du conformisme puritain.

10/2008

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Histoire de France

Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir

Catalogue officiel de l'exposition Madame de Maintenon, dans les allées du pouvoir au château de Versailles du 15 avril au 21 juillet 2019. Tant par le choix des oeuvres que par les contributions de spécialistes de cette période, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir Mme de Maintenon sous toutes ses facettes. Le tricentenaire de la mort de Mme de Maintenon est l'occasion de revenir sur la destinée d'une femme d'exception, née dans une prison et devenue l'épouse du roi le plus puissant du monde. Au terme d'une enfance pauvre et difficile, celle que l'on surnommait la "Belle Indienne", se maria avec le poète burlesque Paul Scarron. Après son veuvage, son amie Mme deMontespan lui confia l'éducation des enfants qu'elle avait eues avec Louis XIV. Cette position de gouvernante ouvrit à Mme de Maintenon les portes de Versailles : accès privilégié au roi, ascension sociale et fortune. Son entreprise la plus éclatante fut sans doute la création de la maison royale d'éducation de Saint-Cyr, destinée aux jeunes filles pauvres de la noblesse. A l'ombre du Roi-Soleil, qui l'épousa en 1863, cette femme de pouvoir fut la presque reine de Versailles.

04/2019

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Beaux arts

Ana Mendieta. Le temps et l'histoire me recouvrent

Née dans une éminente famille de La Havane, mais exilée aux Etats-Unis lorsqu'elle était adolescente, Ana Mendieta (1948-1985) est l'une des artistes les plus novatrices et prolifiques de l'après-guerre. Durant sa trop courte carrière, elle a produit un corpus d'oeuvres unique qui comprend des dessins, des installations, des performances, des photographies et des sculptures- On sait moins qu'elle est également l'auteure de films remarquables. Seul ouvrage consacré cet aspect de sa pratique, Le temps et l'histoire me recouvrent renferme la première filmographie complète jamais établie, fruit de trois années de recherches. Son iconographie couvre l'ensemble des cent quatre films de l'artiste, réalisés entre 1971 et 1981. Elle inclut notamment des séquences d'images issues des vingt films ayant fait l'objet d'une restauration numérique pour l'exposition présentée au Jeu de Paume ainsi que des photographies leur étant liées. Avec des textes originaux de Laura Wertheim Joseph, Lynn Lukkas, Raquel Cecilia Mendiera, Howard Oransky, John Perreault, Michael Rush et Rachel Weiss, ce catalogue restitue la place centrale des films d'Ana Mendiera au sein de son oeuvre et parmi les bouleversements disciplinaires qui caractérisèrent les arts plastiques au cours des années 1970.

10/2018

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Beaux arts

Charles et Marie-Laure de Noailles. Mécènes du XXe siècle

La villa Noailles est le lieu emblématique de la modernité ou plutôt des modernités qui ont profondément marqué les décennies qui ont suivies la Première Guerre mondiale. Construit par Robert Mallet-Stevens, meublé par Pierre Chareau, Sonia Delaunay, Djo Bourgeois, Jean-Michel Franck, ce" château cubiste" accueille Man Ray, Alberto Giacometti, Salvador Dali, Jean Cocteau, Francis Poulenc, Luis Bunuel, André Breton, etc. Cet ouvrage, très attendu, présente toutes les facettes du mécénat de Charles et Marie-Laure de Noailles, qui de 1923 à 1973, ont acquis ou commandé des oeuvres d'art issues de toutes disciplines : art, cinéma, musique ou encore littérature. Toutes leurs vies, quitte à choquer ou à être critiqué, ils furent en éveil face aux enjeux plastiques et intellectuels de leurs temps, les ont stimulés et soutenus. Ecrit par les chercheurs et commissaires d'exposition du centre d'art d'intérêt national de la Villa Noailles, Alexandre Mare et Stéphane Boudin-Lestienne, le livre se réfère à de nombreuses sources inédites (correspondances, photographies, oeuvres, documents) apportant un regard précis et authentique sur ce couple étonnant. Leur histoire — ce qu'on pourrait nommer un héritage — continue, plus que jamais, à nous interroger sur le rôle du mécène face aux artistes et à la société.

08/2018

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Décoration

Reality show. Mr OneTeas

"Aujourd'hui les gens ne s'animent que pour se connecter sur Internet. On est tous acteurs et victimes de ce système. Je dresse juste un constat. C'est comme si j'étais une sorte d'huissier de la conscience, sauf que je ne suis pas là pour saisir mais pour donner ". Diktat des réseaux sociaux, instrumentalisation des religions, rejet de la condition humaine, mépris de l'environnement, règne de la malbouffe, lobbyisme outrancier, égoïsme généralisé... Pas besoin de décodeur pour plonger dans l'univers d'Anthony Alberti. Son oeuvre est un miroir de notre quotidien, l'allégorie d'une société de l'image où le paraître gomme l'être, où l'individu s'isole, la communauté s'étiole, s'essoufle et étouffe sous l'arrogance de décideurs tout-puissants si avides de pouvoir que leur innocence n'est plus qu'un lointain souvenir du passé. Avec l'exposition "Reality Show 2.0", Mr OneTeas bouscule ce monde en veille, en sommeil et en apnée, derrière l'horizon moderne : l'écran bleu. Cet amas de pixels qui vous tient en haleine dans l'attente d'un post, d'un like, d'un ommentaire. Bref, d'un shoot de sociabilisation virtuelle. Bonheur illusoire.

01/2019

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Beaux arts

Jean Le Moal. 1909-2007

Considéré comme l'un des principaux représentants de la non-figuration française de la seconde moitié XXe siècle, Jean Le Moal (1909-2007) apparaît aujourd'hui comme un peintre à redécouvrir tant son oeuvre - à la fois reconnue et mal connue - dépasse les cloisonnements esthétiques et résiste aux simplifications théoriciennes. Trop souvent associées aux clichés liés à l'art de l'après-guerre, abusivement rapprochées d'une interprétation religieuse, trop vite enfermées dans la pratique d'un "paysagisme abstrait" issu de l'Ecole de Paris, ses oeuvres invitent implicitement à une autre lecture, beaucoup plus contemporaine. Parce qu'elle n'a pas bénéficié d'une exposition d'envergure depuis près de trente ans, la peinture de Jean Le Moal peut désormais être appréhendée pour ce qu'elle est vraiment : celle d'un homme qui se nourrit de la tradition - de Chardin à Picasso, de Matisse et Bonnard à l'héritage surréaliste -, se place à la frontière de la représentation figurative et élabore, entre couleur et lumière, une écriture personnelle qui atteste la curiosité sans cesse en éveil d'un artiste ouvert au monde. "Pour moi, l'essentiel, c'est la liberté. C'est ma liberté de peintre. Avancer toujours, sans s'occuper de ce que l'on a fait avant."

06/2017

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Beaux arts

Requins, caniches et autres mystificateurs

Il se passe toujours quelque chose sur la scène de l'art contemporain. Le célèbre artiste Maurizio Cattelan exposait récemment à New-York, - au musée Guggenheim ! - son dernier chef-d'oeuvre : une cuvette de WC en or massif. Au printemps 2017, Jeff Koons, autre star du milieu, détournait sans vergogne les chefs-d'oeuvre classiques pour lancer une ligne de sacs d'une grande marque de luxe reproduisant des tableaux célèbres de Léonard de Vinci ou de Rubens ! à Venise, pour signer son grand retour, son ami Damien Hirst proposait, lui, une exposition hollywoodienne, 200 pièces récupérées d'une épave engloutie : en fait, elles ont été entièrement fabriquées dans ses ateliers ! Prix affichés, entre 400 000 et 4 millions de dollars. Dans cet univers sans foi ni loi, des managers affûtés manipulent les prix à l'abri des regards et dictent leur volonté au marché dans l'indifférence de la critique comme des conservateurs de musée qui regardent ailleurs, tétanisés par la crainte de rater les "nouveaux impressionnistes" . Provocation des artistes, conformisme des amateurs : l'art contemporain devait nous aider à comprendre le monde. Il danse aujourd'hui sur un volcan. Bulle des prix, bulle des ego, bulle des gogos : après le Jardin des délices, la Nef des fous ?

09/2017

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Jardinage

Le Truffaut. La nouvelle encyclopédie du jardin

Que vous ayez un grand ou un petit jardin, un balcon ou une terrasse..., ces quelques mètres carrés sont une pièce supplémentaire de la maison, un coin personnalisé pour vivre dehors, y recevoir vos amis, y faire jouer les enfants... Pour faire de cet espace privilégié un lieu de vie qui corresponde à vos besoins et à vos envies, bien choisir vos plantes et connaître les principales techniques de jardinage, Le Truffaut vous propose : 80 modèles de jardins dans tous les styles et-comment les réaliser, répartis en 3 grandes sections : Jardins d'agrément, Balcons et Terrasses, Potagers et Fruitiers. Pour chaque modèle, les plantes recommandées et les techniques spécifiques à connaître. L'aménagement des différents espaces : allées, haies, bassins, talus, murs... 6 000 plantes décrites : arbres et arbustes, fleurs, rosiers, herbes aromatiques, légumes et fruits. Pour chacune, les dimensions, l'exposition, la rusticité, la période de floraison... Toutes les techniques de jardinage pour réussir et respectueuses de l'environnement : le calendrier des travaux mois par mois, comment planter, semer, bouturer, tailler, entretenir, soigner... 2 500 photos et des centaines de conseils d'experts. Inédit : 80 vidéos pour bien visualiser les gestes techniques, les aménagements possibles, d'autres variétés de plantes... Le premier livre de jardinage connecté !

03/2016

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Beaux arts

Elisabeth Vigée Le Brun

Peu de femmes artistes auront connu une carrière aussi éclatante que celle de Louise Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842). Encouragée par son père, pastelliste, elle manifeste dès l'enfance une grande aptitude à la couleur. A vingt ans, elle est déjà une portraitiste réputée auprès de la noblesse qui apprécie ses portraits à la fois ressemblants et flatteurs. Sa rencontre avec Marie-Antoinette en 1777 est déterminante. Elle devient le peintre officiel de la reine avec laquelle elle tisse des liens familiers. En 1789, contrainte à l'exil, elle voyage en Italie, en Autriche puis en Russie. Accueillie par les grandes cours d'Europe, elle acquiert une renommée internationale. De retour en France en 1802, puis séjournant en Angleterre et en Suisse, elle ne cessera de peindre jusqu'à sa mort en 1842. Son oeuvre compte plusieurs centaines de tableaux dont une majorité de portraits où se côtoient la société aristocratique européenne, le monde des arts et du théâtre, l'univers enfantin. Illustré d'une quarantaine d'oeuvres majeures, choisies parmi les cent trente tableaux de l'exposition au Grand Palais, cet ouvrage retrace le parcours d'une femme d'exception, sans doute l'un des plus grands peintres de son temps.

09/2015

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Beaux arts

Masques géants du Congo. Patrimoine ethnographique des jésuites de Belgique

Les impressionnantes collections du Musée royal de l'Afrique centrale se sont constituées sur plus de cent années par le biais de nombreux achats, récoltes et donations. Au fil du temps, le profil professionnel des collecteurs fut extrêmement varié : agents territoriaux, ingénieurs agronomes, ethnologues, militaires, médecins... ou bien encore missionnaires. Le présent ouvrage aborde la question des collectes effectuées par les jésuites dans le sud-ouest de l'actuelle République démocratique du Congo et des liens scientifiques que ces missionnaires tissèrent avec le MRAC. Hommes d'Eglise et chercheurs, les jésuites contribuèrent à une meilleure connaissance de diverses cultures de la RDC. Leurs collectes furent importantes (plusieurs milliers de pièces) et furent initialement réparties entre le musée de Tervuren et le musée de ntissiologie de Louvain-Heverlee. Ce dernier est aujourd'hui fermé, mais ses collections, qui constituent un patrimoine culturel méconnu, furent placées en dépôt au MRAC en 1998. Une sélection de ces objets jésuites contextualisés est à découvrir dans ce livre (également catalogue de l'exposition Masques Géants du Congo, BELvue 13/05-08/11/2015) qui met également en avant la philosophie et les méthodes de collecte de ces pièces destinées à rentrer dans le domaine muséal.

09/2015

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Art contemporain

Niki de Saint Phalle. Les années 1980 et 1990. L'art en liberté

Célébrée dès les années 1960 pour ses emblématiques Nanas et ses peintures de Tirs, l'artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002) poursuit dans les années 1980 et 1990 un parcours marqué par une liberté, une indépendance, une diversité d'oeuvres et un engagement exemplaires. Ces deux décennies voient l'aboutissement du monumental Jardin des Tarots, en Italie, à la fois lieu d'art et de vie. La rencontre directe avec le public, hors des lieux d'exposition traditionnels, intéresse particulièrement l'artiste, qui imagine des oeuvres pour l'espace public tout en cherchant à faire entrer l'art chez chacun à travers la création de mobilier, de bijoux ou encore de parfums. Ce modèle d'entrepreneuriat novateur lui permet d'être son propre mécène pour le chantier du Jardin des Tarots. Elle qui avait très tôt développé une conviction féministe continue son combat pour les droits des femmes. Elle défend également les malades du sida, la représentation noire, ainsi que la cause animale et la lutte contre le réchauffement climatique, en écoféministe avant l'heure. Avec la liberté de parole qui la caractérise, elle se consacre aussi à l'écriture. Malgré les difficultés, son engagement sans faille s'affirme résolument sous l'angle de la liberté et de la joie.

10/2022

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Littérature anglo-saxonne

Le Chewing-gum de Nina Simone

Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s'est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l'a embarqué dans la serviette de l'artiste qu'il a rangée dans un sac Tower Records. Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition "Stranger than Kindness" à Copenhague, Warren Ellis a l'idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l'a pas quitté. Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu'il ne s'abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d'événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés. Le Chewing-gum de Nina Simone explore les liens précieux qui peuvent se tisser à partir d'une chose aussi insignifiante. Il y est question de l'importance que l'on accorde aux objets, aux expériences, et de la spiritualité dont ils s'imprègnent. Warren Ellis y célèbre le procédé artistique, la transmission et la fidélité en amitié.

10/2022

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Ouvrages généraux

Bonheurs et grandeur

Treize jours où les Français ont forgé la France. A l'heure où le déclinisme ambiant plombe le monde et où la haine de soi nourrit une culpabilité mortifère, ce livre-chapitres original est de toute nécessité. Il raconte - de l'avènement d'Henri IV à la victoire de l'équipe de France contre le Brésil - treize journées particulières où notre " cher et vieux pays " s'est senti uni, ou le " je " individualiste et querelleur, caractère de l'esprit gaulois, s'est aboli dans un nous unanime et rassembleur, porté par une transcendance collective et une foi dans l'avenir. En voici le sommaire : 22 mars 1594 : Entrée d'Henri IV dans Paris 1er septembre 1715 : Mort de louis XIV 14 juillet 1790 : Fête de la Fédération 27 mars 1802 : La Paix d'Amiens 1er avril 1867 : Inauguration de l'Exposition Universelle 1er juin 1885 : Funérailles de Victor Hugo 14 Juillet 1919 : Le défilé de la Victoire 3 mai 1936 : Le Front Populaire 25 et 26 Août 1944 : La Libération de Paris 8 janvier 1959 : Le retour de De Gaulle 9 février 1968 : La troisième médaille de Killy aux Jeux Olympiques de Grenoble 21 Juillet 1969 : l'homme sur la Lune 12 Juillet 1998 : L'équipe de France championne du monde de football

03/2022

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Religion

Conversations de voyage. Entretiens avec des journalistes

«Ces interviews offrent une clef de lecture pour comprendre ce que le Saint-Père a déclaré au cours de ses voyages dans divers pays. Mais elles ne représentent pas que cela. Elles offrent également une touche personnelle et permettent donc d'accéder à un aspect un peu caché de la personne du pape. Il n'apparaît plus seulement sous les traits de l'intellectuel, mais aussi sous ceux de l'homme, beaucoup plus, qu'à travers ses discours ou ses homélies. (...) Le pape aime se laisser interroger, car c'est un homme courageux qui n'a pas peur de la confrontation directe. Il parle librement et sans peur. Si quelqu'un demande quelque chose, le Saint-Père répond sincèrement.» Mgr Georg Gänswein «La capacité exceptionnelle du souverain pontife à présenter sa pensée de manière limpide et systématique fait que, dans un laps de temps de dix ou quinze minutes, la conversation avec lui devient une exposition efficace et très complète des motifs de son voyage, de sa manière de l'aborder, des défis principaux qui l'attendent. En fait, c'est une introduction au voyage faite par le pape en personne, comme prémisses aux événements et aux discours qui suivent dès son atterrissage.» P Federico Lombardi

02/2015

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Divers

L'entaille

Antoine Maillard est un jeune auteur installé à Toulouse. Diplômé d'un master de bande dessinée à l'EESI d'Angoulême et d'un DNSEP illustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, ce fan de fictions horrifiques américaines se plait a créer des ambiances envoûtantes. En 2014, encore étudiant, il publie ces premiers récits graphique dans des revue collectives (Citrus, Franky...). La même année, une directrice artistique du New York Times remarque son travail au cours d'un atelier. C'est grâce à ce projet et au cours d'un atelier organisé par le grand journal américain que la directrice du New York Times remarque son travail. Il illustrera par la suite plusieurs articles de presse pour le célèbre magazine. Les dessins réalisés au cours de ce workshop sont ensuite exposés au Musée Tomi Ungerer de Strasbourg puis dans les locaux du magazine américain l'année suivante. Grâce à ce coup de pouce du destin et à son talent, Antoine Maillard est repéré par la presse française et internationale et réalise des illustrations pour Télérama, la revue XXI et Le Parisien, The Atlantic ou encore The New Yorker. En 2019, le jeune auteur s'est vu confier la réalisation de l'affiche de l'incontournable Festival BD Colomiers ainsi qu'une exposition de 20 illustrations.

03/2021

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Religion

Vie et mort de Paul à Rome

Pourquoi Paul de Tarse est-il venu à Rome ? Comment est-il arrivé ? Qu'a-t-il fait ? Et dans quelles circonstances a-t-il vécu son martyre dans la capitale de l'Empire ? Suivre Paul pas à pas à Rome, c'est comprendre l'amont et l'aval du christianisme. C'est comprendre l'implantation des premières communautés chrétiennes et leur exposition à la persécution d'Etat dans la cité reine de l'Empire. C'est comprendre la transposition chrétienne du mythe romain de la Ville éternelle. C'est ressaisir, à travers ce prisme, la centralité de ce lieu dans l'histoire de l'Eglise des origines à aujourd'hui. Faisant appel aux sources, vestiges et témoignages que livrent l'archéologie, la littérature antique, les représentations artistiques, les mythes et les légendes, mais aussi et par-dessus tout les textes bibliques, Chantal Reynier nous entraîne, tambour battant, dans une formidable investigation sur l'énigme Paul. Une enquête historique qui se lit comme un récit policier. Chantal Reynier est docteur en théologie biblique et ancien professeur d'exégèse biblique aux Facultés jésuites du Centre Sèvres à Paris. Elle a publié de nombreux ouvrages aux Editions du Cerf dont Pour lire saint Paul (2008) et Les Actes des Apôtres (2015).

02/2016

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Animaux, nature

A coeur et à cri

Monique De Rothschild chasse à courre en forêt de Compiègne depuis son enfance. D'abord au sein de l'équipage Par vaux et forêts, fondé par son père James de Rothschild. Puis comme maître d'équipage de La. futaie des amis, qu'elle fonda en 1961 grâce à quelques fidèles. Passionnée et exigeante, elle éleva plusieurs générations de chiens, mena des laisser-courre avec une intuition hors du commun, accueillit quelques hôtes de marque et découpla avec des équipages voisins. Personnalité attachante au caractère affirmé, Monique de Rothschild livre ici les souvenirs de son enfance, ceux de la Seconde Guerre mondiale, sa fuite par l'Espagne avant son engagement en Angleterre dans les Forces Françaises Libres, ses premières armes de veneur dans l'équipage de son père, l'aventure de La futaie des amis, la création de l'Association française des équipages de vénerie, sa participation à l'exposition internationale de la chasse à Budapest en 1971, le millième cerf de l'équipage en 1992, etc. Digne des meilleurs récits de chasse, truffé d'anecdotes savoureuses, illustré de photos inédites, ce livre, réalisé à partir d'entretiens avec le père Ludovic Lécuru, offre au monde de la vénerie un document exceptionnel.

01/2010

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Littérature française

Kaliyuga

Kaliyuga, ce sont deux courts récits d'anticipation. Le premier, publié dans le cadre de l'exposition itinérante sur la transmission des savoirs au cours des âges, présente une correspondance anonyme, à l'heure des dérèglements climatiques. Sous le titre apocryphe les amis, ce témoignage est daté de l'ère post-humaine, et se situe donc à une époque antérieure à celle du second récit : Kaliyuga, où l'on suit les errances du marginal Dingo, déserteur de la Régul'. Sujet aux visions, convaincu que l'enfant longtemps recherché guide ses pas, Dingo le solitaire, chemin faisant, s'agrège une bande de réfractaires qui, comme lui, questionnent le bien-fondé d'une guerre planétaire où jamais l'ennemi ne se montre. Au fil des jours, voilà qu'ils se soudent et redécouvrent l'amitié. Partis d'Inde, leur difficile voyage doit les mener jusqu'à la terre des silex. Leur but est d'y planter au bord d'une rivière un arbrisseau sur lequel ils misent énormément, sans savoir quoi. " L'attente est lente, mais l'espérance est violente " leur tient lieu de mantra tout au long de leur longue marche en forme de quête. Celle de Bison, d'Hirondelle, de Limande et des autres. Se peut-il qu'elle aboutisse ?

10/2022

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Littérature française

Les collections de forge et leur approche ethnologique. Au musée régional de Kara (Togo)

Les productions écrites sur les métiers d'art ne sont pas seulement des témoignages du passé, elles servent aussi à valoriser et à assurer la pérennité de nos savoir-faire ; car la faiblesse des moyens de transmission de ces métiers de nos jours se révèle être un signe d'abandon de notre héritage. Si le musée peut conserver tous les objets et outils du monde, la peine, le geste, l'effort, le savoir-faire se dérobent souvent aux salles d'exposition. Non seulement ces valeurs sus-mentionnées doivent intervenir dans les activités des musées d'ethnographie, mais aussi, elles doivent refléter toutes leurs essences ethnographiques. A ce point, le musée à besoin d'aide et il ne peut à lui seul se suffire à la tâche car toutes ses tentatives seront frappées de vanité. Les ethnologues nous ont parlé du travail du fer, de son historique, de sa dimension symbolique et la représentation de la personne du forgeron à travers diverses cultures au monde. Notre travail de terrain donc a permis de faire un état des lieux du savoir-faire de la forge en milieu Kabyè et Bassar au Togo et des collections afférentes au musée régional de Kara. Cette démarche a pour but la valorisation du métier de forge.

04/2022

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Monographies

Farah Atassi

Farah Atassi, née en 1981, est d'origine syrienne, de nationalité belge. Elle vit et travaille en France depuis le début de ses études à l'Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Jean-Michel Alberola. Depuis une quinzaine d'années, Farah Atassi opère une relecture de la modernité sous la forme de tableaux de grandes dimensions qui présentent des assemblages de formes géométriques et au sein desquels apparaissent sur un même plan des espaces et des figures. L'impression de familiarité que ces peintures procurent vient essentiellement du fait que l'artiste utilise le langage formel créé par les modernes (Pablo Picasso, Fernand Léger, Georges Braque, Henri Matisse, mais aussi Jean Brusselmans ou encore Sonia Delaunay et, plus récemment, Tarsila do Amaral) non pas dans le but de s'inscrire dans cet héritage, mais pour marquer une rencontre avec un langage aujourd'hui universel et affirmer un choix pictural. Pour sa première exposition personnelle dans une institution parisienne, l'artiste présente une quinzaine de ses oeuvres les plus récentes, dont six d'entre elles créées spécialement pour le Musée national Picasso-Paris. Cet ouvrage est conçu comme un catalogue élargi, dans le sens où une soixantaine d'oeuvres de l'artiste y seront reproduites.

10/2022

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Ecoles de peinture

Fernand Stiévenart et Juliette de Reul. Couple d'artistes de l'Ecole de Wissant

C'est à Wissant, sur la Côte d'Opale, que les peintres Juliette de Reul (1872-1925) et Fernand Stiévenart (1872-1922) se rencontrent pour la première fois en 1889. Cette petite bourgade de pêcheurs nichée entre les Caps Blanc-Nez et Gris-Nez est alors en voie de devenir un véritable foyer de création artistique, sous l'impulsion de Virginie Demont-Breton et d'Adrien Demont. De Reul et Stiévenart s'y rendent régulièrement pour des séjours prolongés en compagnie des nombreux autres artistes qui composeront l'Ecole de Wissant. Fasciné par la lumière chatoyante sur les chemins ensablés, par les maisons aux toits rouges, les marins et les paysans, le couple De Reul-Stiévenart s'attache au paysage wissantais jusqu'à y faire construire en 1897 une maison-atelier baptisée Sainte-Marie-des-Fleurs. Cet ouvrage et l'exposition présentée à la Maison du Port départemental d'Etaples, reviennent sur le destin croisé de ces deux artistes et dévoilent l'influence picturale de l'Ecole de Wissant sur leurs pratiques, tout en soulignant leurs sensibilités propres. Ils rendent aussi hommage au Wissant de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, point de départ de cheminements amoureux et source d'inspiration majeure pour plusieurs générations d'artistes.

10/2022

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Art contemporain

Anne Eisner Images du Congo. Art et ethnologie 1946-1958

Née aux Etats-Unis, l'artiste Anne Eisner (1911-1967) a voyagé en Afrique dès 1946 avec son futur mari Patrick Putnam, fondateur du Putnam camp à Epulu au Congo sous la colonisation belge (actuellement RDC) qui accueillait touristes, ethnologues et anthropologues. Pendant sept années, Anne Eisner va vivre à Epulu, au sein d'une communauté multi-ethnique comprenant notamment les pygmées Mbuti vivant dans la forêt et les Bantu installés dans les villages. Ces rencontres nourrissent son inspiration. Ses oeuvres peintes sur place ont pour sujet principal la forêt environnante, dans des compositions marquées par les effets d'ombre et de lumière. De retour à New York en 1954, Anne Eisner peint l'Afrique de mémoire dans une véritable explosion créatrice. Entre 1956 et 1957, elle représente les femmes Mbuti et Bantu dans leurs tâches quotidiennes dans une série de tableaux à l'huile et de gouaches. D'autres oeuvres plus tardives témoignent de son goût pour l'abstraction. Méconnus, l'oeuvre et le parcours d'Anne Eisner trouvent ici une reconnaissance méritée. Cet ouvrage, version française d'un livre en anglais paru en 2005, prolonge l'exposition organisée au musée du Quai Branly et célèbre l'arrivée de ces nouvelles oeuvres dans les collections du musée.

04/2023

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Récits de voyage

Naples

"Quelles rues on traverse ! Hautes, étroites, sales, bordées à tous les étages de balcons qui surplombent, une fourmilière de petites boutiques, d'échoppes en plein vent, d'hommes et de femmes qui achètent, vendent, bavardent, gesticulent, se coudoient. Les napolitains sont brillants, évaporés, enthousiastes, sans équilibre, livrés à la nature. A l'état ordinaire, ils sont aimables et même doux ; mais dans les périls ou la colère, en temps de révolution ou de fanatisme, ils vont jusqu'au bout de la fureur ou de la folie. " "Quelles rues on traverse ! Hautes, étroites, sales, bordées à tous les étages de balcons qui surplombent, une fourmilière de petites boutiques, d'échoppes en plein vent, d'hommes et de femmes qui achètent, vendent, bavardent, gesticulent, se coudoient. Les napolitains sont brillants, évaporés, enthousiastes, sans équilibre, livrés à la nature. A l'état ordinaire, ils sont aimables et même doux ; mais dans les périls ou la colère, en temps de révolution ou de fanatisme, ils vont jusqu'au bout de la fureur ou de la folie. " A l'occasion de l'exposition Naples à Paris (juin 2023 - janvier 2024) au Musée du Louvre, les impressions et réflexions que la grande ville de Parthénope suscitent à Taine lors de son voyage en Italie de 1864

05/2023

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Médicaments

Précieuse Vitamine D. Je la prescris à mes patients

D'après une étude médicale d'octobre 2022, une carence en vitamine D serait associée à une mort prématurée et augmenterait de 25% les probabilités de mortalité toutes causes confondues. Seule une exposition au soleil permet à notre corps de la produire, ce qui est rarement possible en hiver. Certes, la vitamine D est présente dans certains aliments ou dans de nombreux compléments alimentaires, mais cet apport reste insuffisant pour s'avérer efficace. La supplémentation en vitamine D est d'autant plus recommandée quand on sait que l'association calcium / vitamine D joue un rôle central sur la santé osseuse et dans la prise en charge de l'ostéoporose. Elle procure de nombreux autres effets bénéfiques : sur les dépressions, les cancers, la sclérose en plaques, les maladies inflammatoires et cardio-vasculaires, les maladies neurodégénératives, la santé bucco-dentaire, la peau et les cheveux, les douleurs musculaires chroniques... Elle stimule tout particulièrement nos défenses immunitaires, permet d'augmenter notre capacité à résister aux infections bactériennes et virales notamment des voies respiratoires. , limitant ainsi le risque de développer une forme grave de Covid-19. Seul un médecin peut vous prescrire une dose à la fois suffisante et appropriée de cette précieuse vitamine D.

04/2023

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Littérature étrangère

La verge d'Aaron

Aaron Sisson, employé à la mine, dans une petite ville du Derbyshire, quitte brusquement sa famille, avec sa flûte pour seul bagage. Il part à l'aventure, fréquente la bohème londonienne, réussit comme flûtiste mondain, et croit aimer Joséphine. Mais un profond malaise ne le quitte pas : remords d'avoir abandonné sa famille, difficulté de "posséder son âme dans l'isolement", tout en restant "parfaitement uni à quelqu'un d'autre". Aussi tentera-t-il, à l'instar de D. H. Lawrence, de trouver un apaisement dans l'exotisme, ou du moins le dépaysement. Florence le ravit ; mais il y connaît aussi le désenchantement de l'amour de la Marchesa. Au cours d'une manifestation socialiste, sa flûte, instrument et symbole de créativité, est brisée. Il reste seul. Dans ce roman, le lecteur retrouvera les grands thèmes chers à D. H. Lawrence, l'exposition des problèmes qui le tourmentaient : l'art, l'amour, la fausseté de la guerre, la vanité du monde, la misère sociale. Mais il y découvrira surtout le malaise d'un homme, celui de l'homme du XX ? siècle. L'Angleterre salue Lawrence, dont on fête le centenaire de la naissance, comme l'un des écrivains majeurs de notre siècle.

12/1985

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Histoire de l'art

Charles L’Eplattenier. Les pastels

L'attachement de Charles L'Eplattenier (1874-1946) aux bassins profonds et aux pentes rocheuses du Doubs se lisait déjà dans sa peinture. Des pastels de L'Eplattenier se dégage toutefois un sentiment d'éclat et de vivacité que seule cette technique délicate peut procurer. Variant les points de vue audacieux, traduisant les moments du jour et le passage des saisons, revenant sans cesse au bord de cette rivière devenue intime, le peintre saisit le caractère d'un lieu dans son unité comme dans sa diversité, de l'écume volatile des remous du Saut du Doubs, au calme inaltérable de ses méandres traversant le Jura. Pendant la Première Guerre mondiale, L'Eplattenier privilégie la technique du pastel ; il réalise de nombreux portraits de soldats mobilisés à ses côtés - ils serviront de modèles pour les fresques du château de Colombier -, mais surtout, il continue l'exploration de son territoire. Dans la grande exposition de 130 paysages du Doubs, présentée à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel en 1915, les pastels occupent une place importante et s'avèrent prisés des amateurs. Cet ouvrage invite à la redécouverte de ce pan méconnu de l'oeuvre du peintre en même temps qu'il propose une balade au fil de l'eau.

04/2023