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manuscrits hébreux

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Esotérisme

Contes d'Amour et de Paix sous l'Arbre à Palabres

« Il y a eu à toutes les époques d'inspirants, merveilleux et célèbres poètes dont les vers nous enchantent et qui ont laissé en nous leur empreinte, et rythment encore souvent les événements de notre vie. Ces poètes sont nombreux et leur renommée traversera à jamais notre ciel. Mais il y en a plus encore qui sont inconnus, anonymes au destin modeste, qui ont su se servir des mots pour exprimer leur état d'âme et ont noirci d'encre des papyrus, des parchemins, des pages de cahiers d'écoliers ou qui, depuis quelques années maintenant, s'activent sur le clavier d'ordinateur, gravant ainsi dans des archives virtuelles les mêmes sentiments, les mêmes expériences et les mêmes observations que leurs ancêtres. Bêh Ouattara est de ceux-ci et je suis heureux de préfacer son ouvrage. Si à travers ses écrits, il partage avec nous un peu de l'âme du continent africain, c'est surtout à des concepts universels qu'il se réfère, et cette lecture nous rappelle à cette « humanité » qui, sans distinction de culture, de race, d'âge et d'époque, doit guider nos pensées, nos paroles et nos actes. La poésie n'est plus à la mode ? C'est vrai puisqu'elle est « hors mode » et continuera encore à enchanter des multitudes d'êtres sensibles et profonds. (Extrait de la préface de Christian Bernard, responsable mondial de l'A.M.O.R.C.) Cet ouvrage, écrit par Bêh Ouattara, Ivoirien, révèle l'âme africaine, généreuse, confiante et mystique. A travers chacun des textes qui expriment une sagesse ancienne que l'Afrique a su préserver et transmettre, Bêh Ouattara offre un véritable message d'amour et de fraternité.

01/2017

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Littérature française

Ellynn

Aubry quitte Londres et achète une maison isolée sur une des péninsules les plus sauvages d'Irlande, pour revivifier son regard de peintre sans avoir à craindre de nouveaux entraînements du coeur. Mais peut-on vraiment s'affranchir, vivre une solitude absolue ? Peut-on ouvrir sa porte aux bêtes perdues sans l'ouvrir à tous ceux qui cherchent un refuge ? Quelles frontières assigner à la générosité et comment la concilier avec l'indépendance ? Aubry souffre de voir se dresser l'une contre l'autre sa voisine Martha, "la veuve", et Ellynn la petite fille qu'elle a eue d'une première liaison malheureuse. Un jour, Ellynn s'enfuit et demande à Aubry de la garder chez lui. Il ne peut faire autrement que de la prendre en charge, avec l'accord de la mère, laquelle éprouve pour lui une attirance qu'il veut ignorer. Il découvre, étonné et heureux, le sentiment paternel mêlé, dans la limpidité des rapports quotidiens, à la sensation que la petite fille est devenue pour lui la compagnie la plus douce qui soit, et bientôt une compagne à laquelle il s'attache immodérément. De son côté, Ellynn lui voue une tendresse très ombrageuse. Le village commence à jaser sur les relations d'Aubry tant avec la fille qu'avec la mère, car Martha, elle aussi, d'une autre manière l'a ému. Et la venue d'Edith, sa discrète amie d'Angleterre, vient tout compliquer. La situation devient intenable, insoluble. Il faudra pourtant trouver une issue. Elle sera pathétique. Ce roman, écrit dans une langue à la fois rigoureuse et sensible, dont la suggestivité poétique s'impose, est imprégné du paysage irlandais aux beautés envoûtantes. Une figure inoubliable en émerge, celle d'une petite fille passionnée, intransigeante, aux confins de l'enfance et de la féminité : Ellynn.

06/2015

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Management

Le guide détendu des émotions au travail. 2020

Un guide hilarant pour exprimer efficacement vos émotions au bureau, trouver un épanouissement et définir l'équilibre travail-vie personnelle en fonction de vos propres critères. Comment faire en sorte que le rouspéteur de service ne gâche pas ma journée au bureau ? Comment profiter de mes vacances sans penser aux e-mails qui m'attendent dans ma boîte de réception ? Que faire si le petit jeune que je viens d'embaucher demande à me suivre sur Instagram ? Le bureau moderne se révèle un véritable champ de mines émotionnel, plein de structures de pouvoir déstabilisantes et de règles non écrites. On attend de nous d'être authentiques, mais retenus. Professionnels, mais pas rigides. Amicaux, mais pas débordants... Pourtant, ignorer ce qu'on ressent nuit à la santé et à la productivité - mais se laisser déborder par ses émotions n'est pas bon non plus. Cet ouvrage irrésistible va vous apprendre à reconnaître quelles émotions évacuer, garder pour soi ou exprimer, pour être à la fois plus heureux et plus efficace. · Découvrez-vous avec discernement : soyez sincère sur ce que vous ressentez, mais ne faites pas supporter aux autres vos problèmes les plus profonds. · Rappelez-vous que les émotions ne sont pas les faits : en ces temps de conflits et de mauvaises communications, essayez de parler de vos émotions sans vous laisser envahir par elles. · Ne mettez pas trop de passion dans votre boulot : respirer un bon coup, c'est bon pour la santé et ça permet de mieux se concentrer ! S'appuyant sur l'économie comportementale, la psychologie et l'expérience des autrices dans de nombreuses entreprises, ce livre va vous montrer comment apporter le meilleur de vous-même chaque matin au travail, et avec le sourire !

03/2020

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Romans graphiques

Moi, menteur

Adrián Cuadrado est conseiller en communication du Parti Démocratique Populaire, force dominante de l'échiquier politique espagnol vouée à la corruption, aux magouilles financières, aux coups tordus, à la manipulation des consciences et des suffrages. Roi du storytelling, Adrián est l'un de ces spin doctors chargés de produire la lumière qui illuminera le meilleur profil d'un candidat, en fera un produit désirable pour les électeurs. Menteur par vocation, par profession et par nécessité conjugale, il est l'heureux détenteur d'une double vie, entre son épouse et ses deux enfants à Vitoria, et sa maîtresse torride à Madrid. Pour l'heure, sa mission est de faire entrer dans le grand bain national le jeune élu local Javier Morodo, dont l'homosexualité assumée offrira un gaywashing au Parti, trop longtemps accusé d'homophobie. Tâche élémentaire pour Adrián, que vient compliquer la découverte inopinée de trois têtes coupées de conseillers municipaux artistement conservées dans des bonbonnes en cristal. Qui est derrière ces meurtres baroques ? Quel lien les rattache à une opération autour des palais en ruine qui constellent la cité basque ? Soudain, la vie d'Adrián l'imposteur se détraque, menaçant de faire mentir sa devise, selon laquelle "le menteur est un dieu dont le verbe crée des mondes". Avec ce tome ultime, la très sombre "Trilogie du Moi" acquiert sa dimension finale. Celle d'une ode lovecraftienne à la ville où l'auteur vit depuis des décennies, où tous les fils se nouent, toutes les trajectoires se recoupent, tous les conflits se terminent (mal le plus souvent) pour tracer le portrait d'une Vitoria noire, gothique, mythique. Celle aussi, majestueuse, d'une cathédrale de papier dédiée à nos modernités perturbées.

03/2021

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Poésie

Ce qui nous restera. Fragments de Tanger et d'ailleurs

Ce qui nous restera est un Cheminement dans les ombres qui nous constituent, dans le mystère et, parfois, dans la grâce. À force d’explorer les rivages du Styx, Philippe Guiguet Bologne parvient ici à retrouver l’âme des choses... Avec Orphée et la mort elle-même, un heureux Icare et un homme à tête de buse au profil de Samuel Beckett, avec El qui déjà hantait de sa divine féminité le précédent Cheminement ; en prenant par la main le sage Hiérophante, si perdu dans nos temps, Djihad le beau pêcheur, Jassim le clown et acrobate triste, Amir qui la nuit se transforme ; en visitant les odalisques d’Henri Matisse pour pieusement les honorer, ou poursuivre une compagnie de mercenaires égarés dans des toiles de Monet et dans d’étranges labyrinthes, puis passer et repasser par les paysages de Palestine, du détroit de Gibraltar, de métropoles européennes et de déserts aux marges du monde, en arpentant le Saint-Sépulcre et la baie de Tanger, ces Fragments et débris sont autant de pépites, des petits trésors, à lire comme des nouvelles ou des contes féériques, reliés par les souffles de la poésie et un fil de Minotaure qui suit, dans leur fuite, Marianne et Ferdinand. Ce qui nous restera est finalement une structure, une geste, un esprit peut-être : on l’aurait aimé en tout cas ; le dernier souffle, comme celui d’Azraël sur la glaise de la Genèse, d’un cinéaste qui après avoir opiniâtrement questionné son monde par son art, lui rendra son âme. Voilà donc, sans doute aussi, un modeste hommage au génie de celui qui a su faire parler l’arrière des images, Jean-Luc Godard, conjugué au temps des obsessions de Philippe Guiguet Bologne.

11/2019

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Littérature française

Poétique de famille

Allain Glykos est un auteur phare des éditions L'Escampette. La sortie conjointe de deux livres pour la rentrée littéraire marque une volonté de la maison d'édition de souligner les liens de confiance qui se sont tissés avec l'auteur, et qui perdurent avec la nouvelle équipe en charge de L'Escampette. Poétique de famille ponctue une histoire, une histoire de famille. Pour Allain Glykos, la famille est la source de l'écriture. Ses différents textes jalonnent l'histoire familiale, et mettent en évidence les personnalités, les traits de caractère, les histoires personnelles de ses parents et de ses frères et soeurs. Dans chaque livre, un événement sert de prétexte à raconter. Dans Poétique de famille, c'est la mort du père qui réunit les protagonistes. Les tensions sont palpables, les rancoeurs tenaces, les liens indéfectibles. Les langues se délient pour exprimer le chagrin, les souvenirs - heureux et malheureux -, les reproches aussi, et tout ce que des circonstances tristes peuvent amener à dire. La plume d'Allain Glykos plonge dans l'oralité, au coeur de cette famille : tout ce qui est écrit est dit, par l'un ou l'autre des personnages. Le texte est une suite de réflexions, tirades, dialogues, monologues parfois : c'est un livre de paroles, où l'auteur une fois de plus affirme l'importance qu'ont pour lui les mots. Ce procédé d'écriture permet au lecteur de se sentir concerné, comme si la situation, qui peut arriver à tout le monde, l'incluait pleinement. Et surtout, Allain Glykos réussit le tour de force de faire rire, grâce à son humour décapant et féroce qui bouscule les convenances, allège le poids du chagrin et balaie les non-dits.

09/2015

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 2

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Réussite personnelle

Homo Proximus - Le bonheur, c'est maintenant ! Tome 1, L'Etre et le Personnage

Le bonheur est à portée de main. Nous disposons de toutes les facultés pour y accéder, quelles que soient les circonstances et les événements autour de nous... mais nous l'avons oublié. Alors comment retrouver la capacité de vivre heureux, épanoui, rassasié, rassuré ? Comment accéder à chaque instant au bonheur auquel nous avons tous droit légitimement, par essence ? Comment combler nos désirs, nos aspirations, vivre en paix avec nous-même et avec les autres ? Comment aimer la vie que nous vivons, à chaque instant, quoi que nous fassions, quoi qu'il nous arrive ? Les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres se trouvent dans ce livre. Des réponses simples, limpides, lumineuses, universelles. Bien plus qu'une simple méthode, ce livre vous propose un schéma essentiel de fonctionnement de l'être qui va vous permettre de comprendre de façon évidente, ce qui bloque votre vie et provoque vos difficultés. Si vous êtes prêt à progresser, il vous aidera à vous réaligner avec l'être merveilleux que vous êtes vraiment, à supprimer les tensions, à comprendre le sens des épreuves que vous traversez, à ne plus en souffrir et, finalement, à les dépasser. Le chemin est ouvert, il est joyeux et créatif, plein de rencontres, d'amour, de partages et de progression heureuse pour ceux qui veulent le prendre. C'est un chemin qui conduit au bonheur d'être, à cet Homo Proximus que nous rêvons tous de devenir. Véronique Lévy est spécialiste en stratégie d'entreprise, en Développement Durable et en communication responsable. Elle est passionnée par la transformation des êtres et des organisations et leur régénération. Tour à tour agricultrice bio, enseignante en collège, professeure en école de commerce, cheffe d'entreprise ou photographe professionnelle, elle est la mère de 4 jeunes adultes. Originaire de France, elle vit actuellement à Montréal au Québec (Canada).

03/2023

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Littérature étrangère

Un maire en sursis

Igor Louchtchenko, maire d’une grande ville qui pourrait bien être Moscou, vit en concubinage avec Aliona Sabourova, la femme la plus riche de Russie. Heureux de sa réussite, il l’est jusqu’au jour où, six mois après son élection, il décide de supprimer une grande partie des kiosques commerciaux de la ville pour des raisons sanitaires et esthétiques. La date de fermeture doit coïncider avec l’ouverture d’un hypermarché construit par son épouse. Tout irait bien si, ayant décidé de construire un hypermarché concurrent, l’entrepreneur Piotr Kozine, propriétaire d’une grande partie de ces kiosques très rentables, ne tentait pas de résister. Entre les deux s’engage une lutte pour les parts de marché. Sabourova est une adversaire rusée : elle parvient à faire bloquer le chantier pour non-respect de normes sanitaires… La guerre est immédiatement déclarée. Campagne de calomnies, meurtres et procès, tout est bon pour faire tomber le maire. L’avocat Artiom Pavlov réussira-t-il à empêcher ce véritable assassinat politique ? Toute la question est là, et la réponse donnée par l’auteur n’est guère rassurante.   Deuxième roman d’Astakhov, Incitation au meurtre éclaire de nombreuses affaires qui ont défrayé la chronique moscovite et révèle un monde dont même les spécialistes étrangers de la politique intérieure russe ne soupçonnent pas tous les dessous. Le personnage principal du roman, Igor Louchtchenko, est ainsi inspiré de l’ancien maire de Volgograd, Evgueni Ichtchenko, qu’Astakhov a eu l’occasion de défendre avec succès devant la justice. Mais Louchtchenko évoque aussi par beaucoup d’aspects, y compris son nom, le maire de Moscou, Iouri Loujkov, limogé en septembre dernier par un président Medvedev qui disait « n’avoir plus confiance en lui ».

06/2011

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Roman d'amour, roman sentiment

Campus Baby

Love the Baby, Hate the Dad... Qu'est-ce qui est pire qu'être complètement ignorée par Rider Kingston, le quarterback le plus populaire et le plus dragueur de l'université, après avoir passé une nuit avec lui ? Réponse : vivre en face de son immeuble et voir défiler ses conquêtes. Enfin, ça, c'est ce que je pensais jusqu'au jour où quelqu'un a abandonné son bébé devant la porte de la fraternité avec un petit mot expliquant que le père était l'un des sportifs résidents. Le problème ? Personne ne sait lequel de ces crétins est l'heureux élu. En temps normal, je ne me serais pas souciée de leurs problèmes de paternité mais, étant donné que mon frère vit avec eux, il y a une chance pour que ce petit bébé soit ma nièce et il est hors de question que je la laisse entre les mains de ces stupides joueurs de football. Ils ont besoin de mon aide, même s'ils ne le savent pas encore. Et une fois que nous aurons résolu le problème et trouvé le père de l'enfant, je m'en irai. D'ici là, il va juste falloir que j'ignore les regards brûlants que Rider ne cesse de me lancer à chaque fois que je viens m'occuper du bébé. A propos de l'autrice : Ancienne professeure d'anglais et journaliste indépendante, Lex Martin vit au Texas, à San Antonio, avec son mari et ses jumelles. Autrice de romances contemporaines, ses histoires mêlent amour et sensualité, haine et attraction. Elle fait partie des auteurs bestsellers du USA Today grâce à plusieurs de ses romans, dont The Varsity Dad Dilemma (Campus Baby).

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Littérature française

L'intrus

Le rapport à la maternité questionné à travers les yeux d'Elise qui, suite à un déni de grossesse, doit se préparer en accéléré à devenir maman. Entre sa mère, son mari, sa meilleure amie, un reborn baby et son vrai bébé, Elise est entourée et épaulée. Mais il y a un intrus... et ce n'est pas forcément celui qu'on croit ! Elise et Romain forment un couple heureux : bons jobs, un appartement, une vie ponctuée par le déjeuner du dimanche avec Mina, la mère d'Elise. Jusqu'au jour où Elise se découvre enceinte. Pas question de garder cet intrus, elle n'a jamais voulu d'enfant. Elle va avorter. Mais à la consultation, Elise découvre qu'elle est enceinte de sept mois. Terrorisée, elle s'enferme dans le mutisme. Pour éveiller en elle l'instinct maternel, Romain lui offre un reborn baby. Et Mina s'installe chez eux pour apprendre à sa fille les gestes d'une mère sur ce bébé de silicone, si semblable à un vrai, si rassurant. Tout semble rentrer dans l'ordre, le ventre d'Elise grossit soudain. Mais à la naissance, Elise ne parvient pas à créer de lien avec son véritable enfant. Tom est "trop vivant', il l'inquiète. Plus Elise doute d'elle, plus son attachement au reborn se renforce. La mère parfaite, c'est Mina, qui prend le relais de sa fille auprès de son enfant malgré les réticences de Romain. Au fil des jours, tandis que Tom se laisse dépérir aux côtés du reborn immuable, les rôles de chacun deviennent de plus en plus confus, jusqu'à ne plus savoir ce qui se joue réellement... L'intrus n'est pas forcément celui qu'on croit.

04/2023

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Sciences politiques

France, démocratie défaillante. Il est temps de s'inspirer de la Suisse

"La France a tout pour réussir ! " Et pourtant, rien ne va plus. Que s'est-il donc passé ? Le pays n'est-il pas dirigé par les meilleurs d'entre tous, par une "méritocratie républicaine" sortie des meilleures grandes écoles ? Aux manettes de l'Etat, cette élite ne dispose-t-elle pas des pouvoirs immenses que lui confèrent les institutions de la Ve République ? Et pourtant, rien ne va plus. L'élite française, celle qui contrôle tout, se révèle pour ce qu'elle est : une élite platement scolaire, clonée, rentière, capable d'inventer des recettes farfelues comme le tirage au sort, mais paralysée face aux réformes que le pays requiert et par lesquelles sont passés les pays qui nous devancent. Mais, ces réformes, l'élite française les veut-elle vraiment ? Contre ce déclin en marche, il faut ouvrir les fenêtres, faire confiance aux citoyens, à ceux qui, faute de diplômes ronflants, sont aujourd'hui condamnés au mutisme par une oligarchie scolaire aussi arrogante que si souvent incompétente. Les pays où le peuple a son mot à dire, non pas en cassant du mobilier urbain, mais en s'exprimant régulièrement sur des sujets qu'il initie et qui le concerne, se portent bien : par comparaison avec la France, ces pays sont plus prospères, stables, innovants, et les gens y sont plus heureux. Il est donc temps de nous approprier des outils démocratiques, comme le sont l'initiative populaire et le référendum abrogatif, permettant aux citoyens de s'exprimer dans le calme et qui, entre autres vertus, rapprochent les citoyens de leurs élus. A nos portes, le modèle démocratique suisse est celui qui devrait nous inspirer. Cette démocratie-témoin démontre que la combinaison de la démocratie directe et de la démocratie représentative est la meilleure des recettes politiques.

04/2021

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Mondes fantastiques

Il était une fois un coeur brisé. Tome 1, Edition collector

Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour être heureux à jamais ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, Evangéline Fox a toujours cru au grand amour et aux fins heureuses... jusqu'à ce qu'elle apprenne que l'homme de sa vie est sur le point d'en épouser une autre. Désespérée d'empêcher le mariage et de guérir son coeur blessé, la jeune femme conclut un accord avec le charismatique, mais diabolique, Prince de Coeur. En échange de son aide, il lui demande trois baisers à donner à la personne, au moment et à l'endroit de son choix. Mais après avoir donné son premier baiser promis, elle découvre que négocier avec un immortel est un jeu dangereux - et que le Prince de Coeur veut obtenir d'elle beaucoup plus que ce qu'elle a accepté de lui offrir. Il a de grands projets pour Evangéline, des projets qui se termineront soit par le plus grand des bonheurs, soit par la plus exquise des tragédies... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrick Imbert. "Un mélange éblouissant de mystère, de romance et de magie. ' Karen M. McManus, autrice à succès de la trilogie Qui ment ? "Un voyage sucré et empoisonné dans un monde vibrant d'intrigues de contes de fées, de romance et de magie interdite. ' Cassandra Clare, autrice à succès de la saga The Mortal Instruments. "Eblouissant du début à la fin. Avec la magie qui suinte de chaque page, la lecture d'Il était une fois un coeur brisé m'a donné l'impression d'être emportée dans le plus magnifique des contes de fées. Avec un mélange parfait de fantasy et d'enchantement, la nouvelle série de Stephanie Garber est à ne pas manquer. ' Adalyn Grace, autrice à succès de la série Le Trône des sept îles et de Belladonna.

04/2023

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Histoire internationale

L'année des dupes. Alger, 1943

" Voici le récit d'un épisode incroyable, trop souvent censuré, de l'histoire de France, de l'histoire de l'Algérie et de celle de la Seconde Guerre mondiale. 1943. Une extraordinaire année de dupes, qui éclaire d'un jour nouveau la situation géopolitique mondiale d'aujourd'hui. C'est d'abord l'histoire des Juifs d'Algérie qui reçurent, en 1870, la citoyenneté française et qui subirent ensuite des discriminations plus intenses encore que partout ailleurs en France, trouvant leur apogée dans les trois années de domination pétainiste en Algérie. Des Juifs à qui deux gouvernements français successifs retirèrent leur citoyenneté : un gouvernement collaborant avec les nazis ; puis un autre, dont on ne parle jamais, collaborant avec les Américains. Des Juifs à qui des dirigeants français, hors de toute présence allemande, se préparaient à faire porter des étoiles jaunes et qu'ils s'apprêtaient à enfermer dans des camps de concentration sahariens. C'est aussi l'histoire du premier débarquement de troupes anglo-américaines en terre de France pendant la Seconde Guerre mondiale ; un débarquement qu'on ne commémore pas, parce que des troupes françaises y combattirent des troupes américaines. Cet épisode incroyable met en scène des vichystes proaméricains, des Américains pétainistes, des résistants maréchalistes, se battant les uns contre les autres. C'est enfin une histoire bien plus vaste, parce qu'en fait les dirigeants français craignaient que permettre aux Juifs d'être français n'ouvre le même avenir à tous les Algériens. Cela concerne aussi tous ceux qui réfléchissent aujourd'hui, où que ce soit dans le monde, à ce qu'est une citoyenneté, une nation, une identité. Pour construire un monde enfin libre et heureux. " J. A.

10/2019

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Littérature française

Noces d'un tombeau

Ayant perdu sa clé USB dans la maison familiale avant son départ pour des études supérieures en Allemagne, Pura charge Sita, sa mère, de la retrouver et de la lui renvoyer tout en lui interdisant d'en lire le contenu. Mais cette dernière ne résiste pas à la tentation. Elle y découvre "Noces d'un tombeau" , le récit fantastique d'une jeune femme condamnée aux dures réalités d'un veuvage en campagne, puis soumise aux aléas conjoncturels d'une vie urbaine. D'abord fascinée par l'idée d'avoir un fils écrivain, Sita estime après réflexion que la réputation de toute l'Afrique prendrait un coup si le texte était publié. Mais s'opposer à sa parution reviendrait à reconnaître qu'elle a trahi la confiance de Pura... A travers l'oeil voyeur d'une mère possessive et dévouée, nous découvrons ainsi un roman captivant et palpitant, ponctué de mille péripéties et au dénouement semi-heureux, à la manière d'une fable malicieuse. Diplômé de l'Université de Montréal et de l'Université de Yaoundé I, Germain Nyada est titulaire d'un Ph. D. en littératures francophones et études comparées de l'Université de Bayreuth. Il a enseigné à l'Université de Yaoundé I et à l'Université Concordia. Auteur de plusieurs travaux dont Le Kamerun en Allemagne (2015) et de nombreux articles scientifiques, ses recherches portent sur la littérature, la communication interculturelle ainsi que sur le Cameroun sous l'administration coloniale allemande (1884-1916). Admirateur de Mongo Beti, il est l'initiateur du concours d'écriture AfricLittéraires et cofondateur de deux associations à vocation éducative. Après presque deux décennies d'indécision, il se résout enfin à publier certains de ses textes de fiction.

06/2017

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 4 : Sébastien

"Tout est en ordre... Il ne faudrait pas qu'on s'ennuie ! ". Une petite phrase de Toscane qui laissait penser que le plus dur était derrière eux tous et qu'enfin la vie redeviendrait une mer calme. Sylvie a en effet résisté au chaos et découvre aux côtés de Julien, un immense bonheur, celui d'une naissance à venir. Céline et Frédéric attendent eux aussi un heureux évènement et suivent avec passion la construction du centre de rééducation auquel Céline est tant attachée. Vincent et Toscane se partagent entre Paris, la Romieu, Toulouse et Lavernose et profitent amoureusement des instants de bonheur avec Tess et Robinson. Vincent rêvant toutefois de donner un souffle neuf à sa carrière. Mathilde et Henri poursuivent leur vie heureuse à la Romieu au rythme des saisons et des venues de Sébastien de plus en plus fréquentes. Tout semble aller bien pour tout le monde. Pour tout le monde ? Peu convaincu que le présent s'embellit du passé, Sébastien va claquer la porte à l'imprévu. La peine des autres est plus légère à porter que sa propre peine. Une jeunesse volée n'est jamais oubliée et est difficile à pardonner. Arrive le temps où les chagrins et tristesses inavoués ou si mal enfouis vont ressurgir... Mais, le bonheur est une décision à prendre. Toujours écrit sous forme de scénario, ce quatrième et dernier tome nous berce, nous amuse et nous bouleverse avec un jeu de mise en scène qui nous invite dans les coulisses du cinéma et du théâtre. Les scènes oscillent à une cadence accélérée entre émotion, sensibilité, humour et c'est au coeur de ces tourmentes que les vagues d'Hendaye agitent l'âme et en caressent les blessures...

05/2022

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Théâtre

Molière aux éclats. Le rire de Molière et la joie

"L'allégresse du coeur s'augmente à la répandre", lit-on dans L'Ecole des femmes. Tel est peut-être le mot d'ordre qui inspire en profondeur l'oeuvre de Molière. Son rire éclate et porte la joie. Il éclate dans les deux sens du terme. Eclater, c'est d'abord exploser, jaillir, se répandre, mais c'est aussi briller, irradier, resplendir. Ce rire fait éclater les dogmatismes et les despotismes, en même temps qu'il éclate d'énergie et de santé. Molière demande avant tout, pour ses pièces, de "continuels éclats de rire". Ces éclats s'accompagnent de joie, d'une dilatation du corps et de l'esprit. La joie du rire moliéresque, vivifiée par l'éros des jeunes gens et la gaieté inventive des valets et des servantes, oppose l'ouverture, la confiance et la légèreté à l'enfermement, à la pesanteur et à la sclérose. Elle disloque le carcan des conventions sociales quand elles se grippent et deviennent synonymes de tristesse et de paralysie, quand elles servent les intérêts de vieux pères égoïstes ou de pervers qui intriguent avec hypocrisie. Elle a besoin d'excès et d'hyperbole, car elle est une ivresse dionysiaque qui exalte et se propage de manière contagieuse. Voilà sans doute des évidences ! Mais nous nous sommes efforcé de ne jamais les perdre de vue. Notre approche, essentiellement psychologique et anthropologique, n'est ni érudite ni historique. Elle est plutôt existentielle. A partir de notre expérience actuelle du rire et de l'oeuvre moliéresque, il s'agit de mettre en évidence leur caractère tonique et transgressif, d'échapper à une conception trop moralisante ou satirique, bref d'appréhender la dynamique du rire lorsqu'il nous rend plus heureux.

07/2018

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Photographie

Chez le photographe. Les photographes portraitistes de l'Arc jurassien, 1840-1920

"Ce qu'il y a d'heureux, c'est que la photographie ne nous rend pas plus laids que nous ne le sommes ; [...] quelques petits accrocs de visage peuvent assez facilement se réparer. Aussi bon nombre de maris, habitués à voir les visages maussades de leurs moitiés, sont-ils charmés de voir ce doux sourire d'autrefois". A L'instar d'un dénommé Reinhardt, de passage à Delémont, à qui l'on doit cette citation, les premiers photographes itinérants parcourant nos contrées n'étaient pas en manque d'arguments pour attirer le passant encore un peu méfiant devant ce nouveau procédé. D'abord réservé à une élite aisée, le portrait photographique s'est rapidement démocratisé avec les progrès techniques et l'arrivée du format carte de visite. Des millions d'épreuves sous ce petit format ont ainsi été réalisées par le monde entre 1860 et 1920. Parés de leurs plus beaux atours, les clients se pressaient dans les salles d'attente des ateliers vitrés, construits en haut des maisons pour bénéficier d'un maximum de lumière. Ces petites photographies représentant les membres de la famille, les amis, les collègues, des notables, voire de pittoresques personnages, étaient soigneusement glissées dans de beaux albums et précieusement conservées au sein des familles. Echangées ou offertes, elles constituaient une sorte de Facebook (" livre des portraits") avant la lettre. Sous forme d'un répertoire largement illustré des photographes ayant opéré dans les cantons de Neuchâtel et du Jura, ainsi que dans le Jura bernois, l'auteur de cet ouvrage présente l'arrivée de la photographie et son développement dans la région. Agrémenté d'anecdotes, de nombreuses coupures de presse et de publicités, cet inventaire permettra aussi au lecteur de situer dans le temps ses propres photographies anciennes.

11/2020

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Couple, famille

L'éloge du divorce

De nos jours, une difficulté majeure se manifeste quand il s'agit de réfléchir sur l'identité d'un couple et de sa pérennité. Depuis notre plus tendre enfance, on nous inculque un modèle de couple qui semble de plus en plus dépassé. Fini le temps où le couple n'était qu'un, indivisible. Aujourd'hui, plus d'un mariage sur deux se termine par un divorce et pourtant ce sujet reste tabou... Et si notre vision du couple changeait ? J'ai été réellement surprise par le nombre de personnes, pour la plupart inconnues, venues me dire qu'elles auraient préféré que leurs parents divorcent au lieu de devoir vivre leur enfance et leur jeunesse dans un climat de tension. Nombreux sont les parents qui infligent inconsciemment des souffrances morales à leurs enfants en leur disant que c'est pour eux qu'ils restent en couple et qu'ils se sacrifient pour leur bien. Mieux vaut un divorce qu'une insatisfaction permanente transmise en héritage à son enfant ! Et si la mentalité changeait ? Et si le mariage n'était plus envisagé pour la vie ? Ce livre n'est en aucun cas un encouragement à divorcer pour un oui ou pour un non, pour un caprice ou pour une passade ! C'est, au contraire, l'éloge des personnes qui ont fait tout ce qui est en leur pouvoir pour vivre en couple et qui ont su reconnaître leurs limites, limites à ne pas dépasser si elles veulent préserver l'estime qu'elles ont d'elles-mêmes. Et si le divorce était souvent une chance à saisir ? Il y aurait beaucoup plus d'enfants et d'adultes heureux : l'enjeu est grand.

01/2006

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Ecrits sur l'art

Art absolument N° 108, octobre-novembre-décembre 2023

8 Chroniques Carnets de route. En Suisse, une fondation pour les mots, l'écrit et le texte // L'état des choses. Danses macabres, Tapiès : Muera la muerte ! 13 Actualités Berthe Morisot et l'art du XVIIIe siècle au musée Marmotttan Monet / Une "orgie de tons purs" à la Fondation Gianadda / Modigliani à l'Orangerie : confessions d'un masque / Sophie Taeuber-Arp en sa maison à Clamart / A Caen, la figuration narrative en l 30 Découvrir Van Gogh / De Staël, Sisyphe heureux. Musée d'Orsay, Paris / Musée d'Art moderne de Paris 40 / Mark Rothko. En présence. Fondation Louis Vuitton, Paris 44 / Parvine Curie. Des coffres-corps percés sur l'inconnu. Musée d'Art moderne, Troyes 48 / Art à La Réunion La ravine et la tortue. CCC OD, Tours 56 / Agnès Varda. Encore et toujours là. Cinémathèque française, Paris 62 / Fan Yifu. Sur la légèreté de la couleur. 68 / Claire Borde. Une peinture murmure. Galerie Convergences, Paris 72 / Gastineau Massamba. La salive existentielle. Espace Art Absolument, Paris 78 Collectionner / Foires Paris+ par Art Basel, AKAA, Asia Now... : l'automne parisien / Art Montpellier, foire régionale et ouverte 82 Collectionner / En galeries Du Japon à Paris, la galerie Nichido rejoue ses modernes / Olivier O. Olivier dans ses mondes, galerie de l'Institut / Hammoud Chantout à la galerie Terrain Vagh / Richard Tuttle fait feu de tout bois chez Lelong / Judit Reigl, feux continus chez Dina Vie 86 Débattre Bien commun. Festivals et communautés 88 Débattre / Livres Le banquet barbare de chantalpetit / La songline des Sept Soeurs aborigènes / Le portrait allégorique par Edgar Wind / Wanda Cze ? kowska, dans son contexte et au-delà 94 Chroniques Pages d'art. L'Art faber : le travail à l'oeuvre // Continent-médias. "Musées sur ordonnance"

10/2023

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Droit constitutionnel

La Responsabilité des Ministres

Les ministres sont-ils - vraiment - responsables, et devant qui ? Voilà bien une question que beaucoup se posent, sans doute. Benjamin Constant la pose en des temps où c'est un roi qui disposait de ministres, mais ce livre montre précisément combien peu de choses ont changé en deux siècles. Il faut dire que l'auteur fut un des plus grands défenseurs du Droit et de la Liberté et critiques des dictatures durant la longue période chaotique de la Révolution puis de l'Empire. Il éclaire son sujet comme nul autre, il fait la preuve de la fermeté de sa parole, toujours rationnelle et logique et toujours pleine de passion. Dans cet ouvrage concis, aux chapitres courts et rythmés, Benjamin Constant décortique pas à pas le mythe juridique de la responsabilité ministérielle pour conclure plus largement sur celle que les institutions étatiques apportent vraiment. Et sa conclusion n'est guère en faveur du pouvoir. Pour nous lecteurs du XXIe siècle, que nous importe un texte aussi ancien, pourra-t-on se demander ? Car enfin, la démocratie moderne n'a plus grand-chose en commun avec la monarchie, s'étonnera-t-on. Est-ce si sûr ? Tel est bien, selon nous, l'intérêt de ce petit livre que d'aider son lecteur à revoir point par point une telle conviction. Rapide à lire, il nous a donc semblé important de remettre cet ouvrage dans toute bonne bibliothèque. "Que l'autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d'être heureux," nous dit Benjamin Constant. Dans ce livre, il étudie justement dans quelle mesure l'autorité peut se borner à être juste. Et laisse en filigrane le lecteur conclure quant à sa capacité à faire le bonheur.

07/2022

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Rose-Croix

Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'Homme et l'univers

Quelle est donc la route que l'esprit de l'homme doit prendre pour sortir de cet état désordonné et dévoué à l'incertitude ? C'est celle qu'il découvrirait presque sans effort, s'il tournait ses regards sur lui-même. Une considération attentive de notre Etre, nous instruirait sur la sublimité de notre origine : et sur notre dégradation : elle nous ferait reconnaître autour de nous et dans nous-mêmes, l'existence des vertus suprêmes de notre Principe ; elle nous convaincrait qu'il a été nécessaire que ces vertus supérieures se présentassent à l'homme visiblement sur la terre, pour le rappeler aux sublimes fonctions qu'il avait à remplir dans son origine ; elle nous démontrerait la nécessité d'un culte, afin que la présence de ces vertus ne fût point sans efficacité pour nous. Nous élevant ainsi de vérités en vérités, avec le secours d'une réflexion simple, juste et naturelle, nous remonterions jusqu'à la hauteur d'un type unique et universel, d'où nous dominerions avec lui sur tous les Agents particuliers intellectuels et physiques qui lui furent subordonnés, parce qu'étant le flambeau vivant de toutes les pensées et de toutes les actions des Etres réguliers, il peut répandre à la fois la même lumière dans toutes les facultés de tous les hommes. Et c'est là cette brillante lumière que l'homme peut faire éclater en lui-même, parce qu'il est le mot de toutes les énigmes, la clef de toutes les Religions et l'explication de tous les mystères. Mais, ô homme ! lorsque tu seras arrivé à cet heureux terme, si tu es sage, tu garderas ta science dans ton coeur. Louis-Claude de Saint Martin.

02/2023

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Littérature étrangère

A la courbe d'une passion

Tout commence par un fait divers. Un crime passionnel comme il y en a tant : par jalousie, un homme a tué la femme qu'il aime. Du fond d'un cachot, il prend la plume et raconte. A tâtons. De sa rencontre avec Peggy à l'issue fatale de leur relation amoureuse, son récit explore avec minutie ce qui a mené au meurtre. Chaque geste, chaque parole de travers, est passé au crible. On entre dans les méandres d'une conscience complexe, forgée par une société qui l'est tout autant. Avec sa violence, ses contrastes de richesse, sa corruption ambiante, la Colombie tient un rôle central dans la tragédie du narrateur. Dans ce pays plus qu'ailleurs, «aimer, c'est détruire.» Pour l'assassin de Peggy, mais aussi pour tous les personnages secondaires de ce roman polyphonique, qui tour à tour viennent dire leur malheur. Leur difficulté à trouver leur place dans la vie, leur désir d'échapper aux rôles qu'on veut leur imposer. Et surtout, leur incapacité à aimer comme ils l'entendent. «Il est trop facile de croire qu'on tue quelqu'un parce qu'on est instable, bipolaire ou bien parce qu'on vient d'un milieu modeste, peu cultivé, pas instruit du tout, comme dirait l'autre. Moi, je ne suis rien de tout ça. Certes, je suis né dans une nation pétrie de paradoxes. J'ai grandi empêtré dans un continent qui a engendré des dictateurs à la pelle. Là où le football, les feuilletons télévisés et la Religion - belle trinité - sont encore l'opium des pauvres toujours riches d'espérances... Là où la pensée est réservée à une élite. Là où le peuple vit dans une profonde misère culturelle, et où malgré tout on se dit heureux. Là où le pays appartient aux autres. Où personne n'a envie d'être patriote.»

04/2015

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XVIIIe siècle

Le goût de la joie. Réjouissances monarchiques et joie publique à Paris au XVIIIe siècle

"Les peuples se plaisent au spectacle. Par là nous tenons leur esprit et leur coeur." Ces mots de Louis XIV résonnent encore au siècle des Lumières quand les Parisiens, en des acclamations enthousiastes, spontanées ou forcées, célèbrent les événements heureux qui ponctuent l'Etat royal : feux d'artifice, musiques, danses, jets d'argent, distribution de vin et de nourriture, exemptions fiscales accompagnaient les gestes publics de plaisirs éphémères. Leur histoire, politique et culturelle, restait à écrire. Soucieuse d'établir les conditions d'une communion émotionnelle avec le souverain, la royauté s'appuyait sur le principe de "conjouissances" propre à toute monarchie de droit divin. Elle cherchait à inculquer une norme pour se réjouir dans l'espace public. Les plus grandes institutions du royaume en décrétaient la nécessité et dictaient les gestes à adopter mais aussi les limites à ne pas transgresser. La joie publique s'inscrivait dans une culture de l'approbation monarchique et de multiples moyens de communication venaient susciter les manifestations de joie, construisant ainsi un véritable devoir de réjouissance. Ce goût de la joie n'était pas seulement celui des élites qui l'organisaient : loin de se limiter à des actes d'obéissance imposée, le peuple de Paris témoignait aussi d'une réelle capacité de jugement. Si obéir aux normes des plaisirs officiels et venir s'y amuser était ordinaire, les Parisiens savaient aussi composer avec ces gestes de commande pour créer leur propre discours critique à l'égard de la Couronne. Dans la seconde moitié du siècle, surtout au cours des décennies 1770-1780, au rythme des crises et des événements politiques, la joie décrétée par la royauté se transforma en une joie citoyenne indépendante des ambitions du pouvoir : dans les années qui précédèrent la Révolution, l'opinion publique s'est emparée de la fête pour la transformer en un acte politique de résistance et de contestation.

12/2021

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Témoins

Le courage de la foi. Le message d'une vie offerte pour les jeunes générations

"Je suis l'heureux témoin d'une belle jeunesse, qui a soif d'exigence, qui se confesse, qui désire se former, qui prie, qui progresse sur le chemin de la sainteté. Je voudrais dire à tous ces jeunes qu'il est beau de vivre et d'accueillir la vie comme un don de Dieu ! Il est beau de vouloir bâtir sa vie sur le roc de la foi ! Je voudrais vous encourager à vous engager, à désirer fonder une famille authentiquement chrétienne où la foi est au centre, à oser répondre à l'appel du Seigneur à tout quitter pour le suivre dans le sacerdoce ou la vie consacrée, sans crainte. Seul le Christ est capable de combler les plus hautes aspirations de nos coeurs ! " Ce livre est celui d'une âme de feu. Cyril Gordien était habité par le désir de transmettre la foi et d'imiter le Christ dans sa vocation de chrétien et de prêtre. Il voulait vivre le sacerdoce "intégralement" , jusqu'au bout, et le Seigneur l'a exaucé, partageant dans la maladie son propre chemin de croix. Ce livre, qu'il avait voulu avant tout pour la jeunesse qu'il côtoyait si souvent, est le fruit de ses enseignements et de sa prédication. Le courage était pour lui la vertu naturelle la plus indispensable, celle qui nous fait le plus défaut. Puissent ces textes lumineux aider chacun à y trouver la force de rayonner de l'amour du Christ. L'abbé Gordien, curé de la paroisse saint-Dominique à Paris, est décédé d'un cancer à l'âge de 48 ans. Il était très actif auprès des jeunes par son engagement dans le scoutisme ou dans les aumôneries. Sa disparition laisse le souvenir d'une âme lumineuse dont le courage a frappé les esprits et les coeurs.

03/2024

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Criminalité

Victorieux malgré le démon

Une histoire digne d'une série, qui donne à voir des décors de rêve qui ne sont que le reflet de paradis artificiels. Un témoignage fort et sans fard qui met en garde contre les tentations de succès et de réussite. Un parcours de rédemption et une découverte des valeurs fondamentales qui sont dignes d'être cultivées et peuvent nous rendre véritablement heureux. " Cette histoire est vraie, c'est la mienne, celle d'un ancien mannequin qui devient analyste financier au sein d'une multinationale, puis se mue en escroc, empochant illicitement l'équivalent de plus d'1, 5 million d'euros. Durant cinq années, ce paradis artificiellement doré se transformera en un véritable enfer. Suite à la découverte de la fraude, un long processus judiciaire s'enclenche. Il débouche sur une condamnation à un an de prison, puis à une incarcération. Mon quarantième anniversaire, le 26 février 2022, je le " célèbre " seul, au fond d'une cellule. J'ai commis une erreur monumentale que je devrai réparer jusqu'à la fin de mes jours. Résume-t-elle ma vie pour autant ? Non. Mon parcours, c'est d'abord une multitude de voyages autour du monde liés à l'univers de la mode, un court mariage avec une actrice mexicaine de télénovelas, et enfin une retraite dans un temple bouddhiste au Népal. Aujourd'hui, je sais que l'essentiel du chemin parcouru est avant tout intérieur : j'ai désormais la chance, monumentale également, de tourner la page et d'écrire un nouveau chapitre de mon existence aux côtés de ma compagne, qui va donner naissance à notre premier enfant. C'est la perspective de devenir père qui m'a aidé à faire le point sur mon existence. Si je la partage aujourd'hui, c'est pour assumer, surmonter et renaître. "

01/2024

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Ouvrages généraux

Je souffre donc je suis. Portrait de la victime en héros

A l'humanité conquérante de la modernité succède aujourd'hui une humanité victimaire. La promesse des Lumières et de la Révolution, un monde meilleur débarrassé du fatalisme et du fanatisme, accouche d'une société du sanglot. Le souci des humiliés, telle est la grandeur de la civilisation. La victimisation comme chantage sur autrui et pathologie de la reconnaissance, tel est l'envers de ce progrès. La souffrance est devenue paradoxalement, dans l'Occident hédoniste, un nouveau sacré qui méduse. Chacun, riche ou pauvre, homme ou femme, brandit son brevet de malédiction, qui l'élève au-dessus de ses semblables. Ce dolorisme mâtiné d'aigreur valorise la figure du martyr et alimente ces deux grandes passions que sont le ressentiment et la vengeance. Les heureux et les puissants veulent eux aussi appartenir à l'aristocratie de la marge et former de nouvelles castes de déchus, au détriment des vrais malheureux. Partout fleurit la posture du paria, le narcissisme de la sécession et la concurrence entre victimes présumées pour décrocher le titre glorieux. Cajolées, élevées dans la peur et la susceptibilité, les jeunes générations seront-elles capables d'affronter le monde chaotique qui est le nôtre, marqué par le retour de la guerre, l'hyperviolence, le terrorisme islamiste et les catastrophes naturelles ? Romancier et philosophe, Pascal Bruckner est l'auteur d'une oeuvre forte d'une trentaine de titres, qui lui a valu de nombreuses distinctions (prix Médicis de l'essai, prix Montaigne, prix Renaudot) et traductions. Dans la lignée de ses grands essais sur les pathologies des sociétés modernes (Le Sanglot de l'homme blanc, La Tentation de l'innocence, La Tyrannie de la pénitence, Un coupable presque parfait), l'auteur traite ici l'une des questions centrales de notre époque : la généalogie et le triomphe de l'idéologie victimaire.

03/2024

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Littérature française

Deux histoires romaines

Nommée directrice de la Villa Médicis, Paule voit venir à elle le fantôme d'Irène Putnik, morte depuis quinze ans. Cette hallucination la ramène à l'époque où, pensionnaire de la Villa, elle avait retrouvé en ces lieux cette femme remarquable qui avait été, des années plus tôt, son professeur de philosophie. Prenant cette étrange rencontre comme un signe qui lui est adressé, Paule entreprend d'examiner ses souvenirs. Le retour sur le passé se transforme une véritable enquête sur les secrets que recelait la personnalité de son ancien professeur. Universitaire spécialiste d'histoire religieuse, Pierre-Henri s'installe à Rome pour poursuivre ses recherches à la faveur d'un semestre sabbatique. L'appartement qu'il loue a été celui d'un érudit récemment disparu, éminent historien du christanisme primitif. La bibliothèque et le cabinet de travail de celui-ci sont fermés dans l'attente du règlement sa succession, mais un heureux hasard permet à Pierre-Henri de s'y introduire. Il y ouvre un dossier de notes laissées par le grand savant, faisant état d'une découverte archéologique sidérante. Voici Pierre-Henri lancé sur les traces d'un fragment de papyrus du premier siècle susceptible de révolutionner l'histoire religieuse. Tels sont les points de départ respectifs de ces deux histoires romaines, reliées entre elles, on l'aura compris, par tout un réseau de subtiles parentés. Autour des deux personnages principaux, elles mettent en scène, dans la Rome d'aujourd'hui, des hommes et des femmes requis par des énigmes, devant qui s'ouvre le difficile apprentissage des profondeurs d'une vie de l'esprit. Certains connaîtront cependant l'amour et l'aventure. Par eux, le lecteur est entraîné dans une odyssée de signes et de faits étonnants. Il découvrira, peut-être mieux que ces personnages eux-mêmes, quels sont leurs exceptionnels destins.

03/2024

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Littérature française

Memoires de deux jeunes mariees. La comedie humaine

" Ma chère biche, je suis dehors aussi, moi ! Et si tu ne m'as pas écrit à Blois, je suis aussi la première à notre joli rendez-vous de la correspondance. Relève tes beaux yeux noirs attachés sur ma première phrase, et garde ton exclamation pour la lettre où je te confierai mon premier amour. On parle toujours du premier amour, il y en a donc un second ? Tais-toi ! me diras-tu ; dis-moi plutôt, me demanderas-tu, comment tu es sortie de ce couvent où tu devais faire ta profession ? Ma chère, quoi qu'il arrive aux Carmélites, le mi- racle de ma délivrance est la chose la plus naturelle. Les cris d'une conscience épouvantée ont fini par l'emporter sur les ordres d'une politique inflexible, voilà tout. Ma tante, qui ne voulait pas me voir mourir de consomption, a vaincu ma mère, qui prescrivait toujours le noviciat comme seul remède à ma maladie. La noire mélancolie où je suis tombée après ton départ a précipité cet heureux dénouement. Et je suis dans Paris, mon ange, et je te dois ainsi le bonheur d'y être. Ma Renée, si tu m'avais pu voir, le jour où je me suis trouvée sans toi, tu aurais été fière d'avoir inspiré des sentiments si profonds à un coeur si jeune. Nous avons tant rêvé de compagnie, tant de fois déployé nos ailes et tant vécu en commun, que je crois nos âmes soudées l'une à l'autre, comme étaient ces deux filles hongroises dont la mort nous a été racontée par monsieur Beauvisage, qui n'était certes pas l'homme de son nom : jamais médecin de couvent ne fut mieux choisi. N'as-tu pas été malade en même temps que ta mignonne ? ... ".

02/2023

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Sociologie

Les Aventuriers de la radio

C'était le temps où, quand on parlait audimat et part de marché, on pensait radio et non télévision. Les annonceurs se disputaient le privilège de patronner des émissions et jeux à succès comme " Reine d'un jour ", " Quitte ou double ", " Cent francs par seconde ", " Vous êtes formidables ! "... La France vivait au ralenti quand Radio-Luxembourg ou Europe n° 1 diffusaient " La Famille Duraton " de Jean-Jacques Vital, " Sur le banc " avec Jeanne Sourza et Raymond Souplex, et " Signé Furax " de Pierre Dac et Francis Blanche. Les animateurs vedettes, aussi adulés que des stars de cinéma, s'appelaient Zappy Max, Marcel Fort, Pierre Bellemare, Maurice Biraud et Rodolphe, un enfant de cinq ans. Leur passage dans une ville, sous le chapiteau du " Radio-Circus " ou du " Radio-Théâtre ", déplaçait autant de monde que l'arrivée d'une étape du Tour de France. Et pour être bien informé, il n'était pas question de manquer " Dix millions d'auditeurs ", " Europe Soir ", ou les éditoriaux de Jean Grandmoujin, Geneviève Tabouis, Claude Terrien. Autant de personnages truculents, inventifs, passionnés, ayant fait les grands moments de ces années radio dans lesquelles les producteurs et présentateurs de notre télévision ont largement puisé. Manuel Poulet, réalisateur entre 1944 et 1981 à la Radiodiffusion Française puis à Radio-Luxembourg, a été l'un de ces aventuriers des ondes. Jacques Pessis, avec verve et fougue, raconte son parcours fait de rencontres étonnantes, de coups de gueules et d'instants de joie, d'émotion et de colère. Il narre les destins heureux ou malheureux de tous ceux qui, du jour au lendemain, ont alterné le sommet de la notoriété et la descente aux enfers de l'oubli. La radio ? La plus étonnante des aventures.

11/1998