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Mood Indigo. Improvisations amoureuses

Extraits

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Disques et K7 Littérature

Le voyage de M. Perrichon et trois autres pièces. 1 CD audio MP3

Le voyage de Monsieur Perrichon l'un des chefs-d'oeuvre du théâtre comique français, c'est aussi la première pièce connue qui soit consacrée au tourisme, aux chemins de fer et à la montagne. Une famille se rend à Chamonix. Le père est un bourgeois. Sa fille est courtisée par deux rivaux. La classique comédie amoureuse a donc pour toile de fond les affres des voyages, les aventures à la gare et le tourisme alpestre. Brûllons Voltaire : Marchavant, rentier aisé, achète à une baronne, jeune veuve, le château familial. Le contrat prévoit aussi la vente de "tout le mobilier, sauf le linge de table et de corps", mais la vendeuse désire conserver aussi les oeuvres complètes de Voltaire, que lisait feu son mari ... Le Chapeau de paille d'Italie : le jour de ses noces, Fadinard court à la poursuite d'un chapeau de paille, suivi par son beau-père et l'ensemble de la noce. Cette recherche l'entraîne chez une modiste, qui se trouve être une ancienne amie, puis chez une baronne, puis chez le mari de la dame volage. Deux papas très bien : un vaudeville des plus excentriques. M. Poupardin fait un usage immodéré de l'imparfait du subjonctif et de termes extratechniques, au point que, révolté par l'argot de M. Tourterot, il veut rompre le mariage projeté entre sa fille Camille et César, fils dudit Tourterot, quand il s'aperçoit que son futur gendre, reçu docteur tout récemment, est un homme de bon ton et de bonnes manières.

04/2019

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Faits de société

La fille des camps

Née d'une mère française juive et d'un père berbère et musulman, Nadia, journaliste de vingt-quatre ans, part s'installer dans les Territoires palestiniens où elle retrouve Amjad, jeune réfugié dont elle est tombée amoureuse lors d'un précédent voyage. Le couple est fusionnel et le mariage s'impose. Très vite, la jeune femme va découvrir la réalité de la vie quotidienne : les camps de Naplouse, l'occupation israélienne, l'entraide entre réfugiés et le poids de la tradition. Pour Nadia, le contraste est rude. Mais sous le voile de l'épouse obéissante, la jeune Occidentale résiste, couvre le conflit israélo-palestinien et multiplie entretiens et reportages afin d'échapper à l'emprise de son mari. Entre Ramallah et les camps de réfugiés, en plein coeur des bombardements et incursions de l'armée israélienne, la jeune femme se cherche. Elle, que tout le monde surnomme "la fille des camps" doit se plier aux exigences de la société : elle est l'une des leurs. Jusqu'au jour où tout va trop loin : Amjad la frappe, violemment. Admise de toute urgence dans un hôpital israélien, Nadia n'a d'autre choix que de subir une opération du crâne. Pour la jeune femme, c'est la première étape d'une spirale infernale dont elle ne sortira pas indemne. Rien ne sera jamais plus comme avant... Le témoignage unique d'une jeune femme en quête d'identité, prise dans les paradoxes de la société palestinienne, entre résistance et survie, tradition et modernité, crime d'honneur et violence extrême, résignation et espoir.

03/2014

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Romans graphiques

L'homme miroir

"Vente domaniale pour cause de succession vacante. Dépendance de maison de maître, début XIXe. Mise à prix : 15 000 euros" . Il n'en faut pas plus à Elise, quarantenaire citadine, workoholic, mère tout nouvellement célibataire, que cette annonce lapidaire, pour sauter le pas. C'est décidé, elle quitte tout, la capitale et son emploi de cadre pour s'installer avec son fils, Antoine, à la campagne. Sur place, elle déchante : il faut débarrasser toutes les affaires de l'ancien propriétaire défunt qui se dresse comme un obstacle entre sa nouvelle vie et elle. Elle appelle en renfort ses parents, Philippe et Rachel, jeunes retraités. Chacun se met au travail et, à travers les objets dont ils vident les pièces, le portrait de l'ancien propriétaire se dessine. D'abord mal à l'aise avec cette intrusion dans l'intimité de l'inconnu, les membres de la famille se laissent peu à peu aller à la curiosité et au fantasme... Si on en croit sa correspondance amoureuse, c'était un coureur de jupons, selon Elise. Plutôt un peintre accompli pour Rachel, qui a manqué sa vocation artistique. Un voyageur libre, pour Philippe. Un aventurier, chasseur de fauve, pour le petit Antoine... Vite, chacun projette un peu de lui-même dans cet homme et dans ce qu'ils s'imaginent avoir été sa vie. Mais qui est-il vraiment, si ce n'est le miroir de leur âme ? Cette vie qui n'est pas la leur, leur permettra-t-elle de surmonter leurs douleurs, et aller au-devant de leurs désirs ?

02/2024

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Chanson française

Yves Montand. Cette enfant qui te tendait les bras

Aurore Drossart est-elle la fille d'Yves Montand ? Anne Drossart, sa mère, livre pour la première fois sa vérité sur cette affaire qui a défrayé la chronique. Ma fille, mon combat " J'avais 20 ans quand j'ai rencontré Montand. Très amoureuse, j'ai cru que ce sentiment était partagé. Au bout de deux ans de relations suivies, je me suis retrouvée enceinte. A mon annonce, il m'a répondu qu'à 54 ans un homme ne pouvait plus procréer... Non seulement j'ai décidé de garder notre enfant et de l'élever de mon mieux, mais j'ai cru que sa ressemblance flagrante avec lui ne pourrait que l'interpeller. Or, en dépit de nombreuses rencontres avec sa fille, Montand s'est toujours refusé à la reconnaître. J'ai alors chargé Jacques Vergès d'intenter une action en recherche de paternité. " Trois ans après la mort de Montand, en 1994, Aurore a été reconnue officiellement comme la fille d'Anne par le Tribunal. Après cinq ans de procédure, de témoignages, deux ans d'enquêtes, après la non-présentation par deux fois du chanteur et acteur à une demande de tests ADN, en 1994, le Tribunal de Grande Instance de Paris rend son verdict : Montand est bien le père d'Aurore Drossart. Mais en 1998, à la demande de sa famille, des prélèvements réalisés post mortem sont réalisés, et la cour d'appel de Paris conclut à la non-paternité d'Yves Montand. Or l'expertise se révélera très douteuse... Ce livre est le récit d'Anne Drossart pour rétablir la vérité.

04/2023

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Littérature française

Lenny s'en va-t-en France

"Tout ce qui n'est pas vécu en conscience est vécu en destin". Cette phrase prononcée par le pasteur officiant lors de l'enterrement de sa fiancée, Lenny, jeune ingénieur américain, compte bien l'appliquer. Pour tenir la promesse faite à son amour perdu, il traverse l'Atlantique pour aller se recueillir sur la tombe de l'ancêtre de sa fiancée, mort en Lorraine en 1917. Sur fond de différences culturelles entre les Etats-Unis et la France, il y découvre le pays des ronds-points occupés, des confessionnaux désertés et de repas où l'on discute de tout sans tabou, en regardant parfois le président Macron à la télévision. Certains personnages qu'il fréquente se battent pour que leurs rêves soient plus forts que le réel et ses frustrations. Il y a Victoire, congolaise et amoureuse de la France ; Leïla, jeune fille incomprise de Dihya, sa maman ; les Gilets jaunes qui redécouvrent sur les ronds-points l'amour et l'amitié ; Naomi, jeune fille un peu grosse, sans complexe, et par certains côtés, mystérieuse. Son mystère restera entier pour Lenny jusqu'au bout du roman, comme si, d'une certaine façon, les paradoxes de cette jeune fille rendaient impossibles pour lui, l'Américain, la saisie profonde de cette nation, la France. A la manière des romans du XIXe siècle, les personnages s'interrogent sur l'amour et la réussite sociale, mais aussi sur certains thèmes de notre XXIe siècle : le surpoids, l'écologie, le déclassement social, l'identité française...

09/2021

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Shonen/garçon

Tokyo Revengers Tome 1

Racaille vers le futur A 26 ans, Takemichi a le sentiment d'avoir déjà raté sa vie. Vivotant de petits boulots ingrats tout juste bons à payer le loyer d'un studio miteux, il se lamente sur le désert de sa vie amoureuse lorsqu'il apprend la mort de Hinata, la seule petite amie qu'il ait eue... La jeune fille et son frère ont été les victimes collatérales d'un règlement de comptes entre les membres d'un gigantesque gang, le Tokyo Manji-kai. Encore sous le choc, Takemichi est à son tour victime d'un accident qui le ramène inexplicablement 12 ans en arrière, lorsqu'il était au collège et se donnait des airs de mauvais garçon. Et si c'était pour lui l'occasion de sauver Hinata ? Mais en tentant de modifier le futur, Takemichi se retrouvera inexorablement mêlé aux complots se tramant autour du Tokyo Manji-kai et de son charismatique et mystérieux leader... Que vous soyez fans de GTO, Bleach ou Erased, Tokyo Revengers saura combler vos attentes. Ken Wakui, maître incontesté des manga de furyo au Japon, signe ici l'oeuvre la plus ambitieuse de sa carrière. Tout en soignant la description de l'univers des racailles japonaises dans laquelle il excelle déjà, il mène d'une main de maître un scénario complexe mêlant voyage dans le temps, thriller et baston. S'y ajoutent des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres pour faire de Tokyo Revengers l'une des plus belles surprises shônen de ces dernières années !

04/2019

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Littérature française

Une fille du Régent

Ecrit entre Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo, un formidable roman d'Alexandre Dumas enfin tiré de l'oubli. A la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d'Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois - comme, en son temps, Louis XIII l'avait fait avec le cardinal Richelieu. Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton, où elle est enfermée depuis son plus jeune âge, sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse du jeune chevalier Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu'il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent. Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles. On retrouve dans ce roman, écrit avec la collaboration d'Auguste Maquet, tous les ingrédients qui ont fait le succès des chefs-d'oeuvre de Dumas : une description vive de la France de l'époque, son pouvoir, ses révoltes, ses complots. Après d'Artagnan le Gascon, c'est au tour de Chanlay le Breton de se retrouver bien malgré lui au milieu de l'échiquier politique. Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre un duo fascinant qui, à l'ombre de la raison d'Etat, pactise ou s'affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec délice.

11/2020

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Roman d'amour, roman sentiment

The coldest winter

Ce n'est qu'après notre aventure d'une nuit que j'ai su qu'il m'était interdit de l'aimer... Une histoire dont le héros est prêt à tout pour la personne qu'il aime Lorsque j'ai rencontré Milo Corti, il était en plein dans sa période autodestructrice alors que j'entamais la mienne. Lors d'une soirée étudiante, quand nos chemins se sont croisés, nous n'avions en tête qu'une seule chose : passer un bon moment et oublier temporairement nos orages personnels. En nous séparant au matin je pensais ne jamais le revoir. Jusqu'au jour où, prenant mes fonctions de professeur stagiaire, je le trouvai assis juste en face de moi. Je me vis alors contrainte de côtoyer cette personne qui n'était pas censée être plus qu'un souvenir qui s'estompait. Plus nous passions de temps ensemble, plus il m'attirait. Lorsque son monde s'écroula je ne pus m'empêcher de me rapprocher de lui. J'avais toujours fait ce qui était bien. Pour la première fois de ma vie, j'eus envie de faire quelque chose de très mal. J'eus envie de tomber amoureuse de la seule personne qui était intouchable. Le problème lorsqu'on tombe amoureux d'une chose d'interdite ? Une fois la descente entamée il n'y a pas d'autre issue que s'écraser et partir en flammes. "The Coldest Winter a touché des fissures situées au plus profond de mon âme et au final m'a fait atteindre des sommets. " Crystal's Bookish Life

03/2024

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Histoire de France

Pauline Borghèse

Insatiable amoureuse, dotée d'une beauté d'où jaillissaient des flots de sensualité, Pauline, la petite soeur chérie de Napoléon, ne cessa de faire tourner la tête des hommes. Mais la plupart traversèrent sa vie sans la marquer. A l'exception d'un seul : l'empereur auquel son admiration et son affection ne manquèrent jamais. Elevée dans une liberté sans entraves qui la laisse maîtresse de ses journées, elle commence très jeune une vie sentimentale. Mariée au général Leclerc qui la laisse veuve à Saint-Domingue, elle épouse en secondes noces un aristocrate romain, le prince Camille Borghèse. Un mariage malheureux, car le mari se dérobe. Pauline, alors, s'étourdit dans les bals et les bras des autres. Défiant les âmes pudibondes, elle se fait sculpter nue par le grand Canova. Si Napoléon considère d'un mauvais oeil une conduite aussi débridée, il est incapable de sévir. Car l'enchanteresse lui voue un culte total et se montre d'une indéfectible loyauté envers lui. Elle est la seule de la famille à se rendre à l'île d'Elbe, la seule à vouloir partir pour Sainte-Hélène. Mais la mort de l'empereur la surprend dans ses préparatifs. C'est un choc dont elle ne se remettra pas. Monique de Huertas nous raconte la vie étonnante d'une princesse qui brava tous les interdits avec une gourmandise, un naturel et une franchise confondants sans jamais s'encombrer de scrupules. Infidèle à tous, elle ne fut fidèle qu'à un seul homme : son frère Napoléon.

09/2002

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Littérature française

Le jeune homme qui voulait savoir si le paradis existait

"Y-a-t-il une vie après cette vie ?" demande Antoine au jeune homme vêtu d'un sari qu'il croise au pied de l'Himalaya. "Tu ferais mieux d'apprendre à te concentrer" lui répond l'autre avec un doux sourire. A son réveil, Antoine se demande si ce promeneur n'était pas le Bouddha... Et que dire de cet autre rêve, où une femme assise au bord d'une fontaine lui donne à boire puis lui révèle qu'elle est Samaritaine ? Voilà ce qui arrive quand on se pose trop questions sur le sens de la vie, et qu'on suit une jeune fille très catholique dont on est éperdument amoureux jusqu'au Katmandou des années soixante-dix, à la recherche d'un thé mystérieux : en fait un secret bien gardé des moines du Tibet tout proche, et qui donnerait la claire vision du Nirvana ou du Paradis. Sur leur chemin, Antoine et Clotilde rencontrent Tara, une trop jolie tibétaine qui veut devenir nonne bouddhiste. Puis Karsten et Noémie, un couple de jeunes hippies déçus de leur séjour en Ashram. Pendant que ces jeunes gens échangent sur Jésus, Bouddha et Ganesh, ils ne soupçonnent pas que des agents de grandes puissances sont lancés à leur poursuite, car qu'arriverait-il à l'ordre du Monde si après quelques gorgées du thé, chaque humain avait soudain la certitude absolue que cette vie terrestre ne compte pas vraiment et que le Paradis l'attend ? Une aventure amoureuse et philosophique à la poursuite d'une question éternelle.

11/2016

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Couple, famille

Femmes d'homosexuels célèbres

Qu'ont en commun Isabelle de France et Mme Pierre Loti, la princesse Palatine et Mme Verlaine, Elsa Triolet et la duchesse de Windsor ? Elles ont toutes épousé un homosexuel ! Bien avant l'ère de la tolérance et du mariage pour tous, les homosexuels, pour la plupart, ont également vécu une pratique hétérosexuelle pour ne pas risquer l'opprobre et par souci d'assurer la transmission du nom et de l'héritage. L'Histoire en parle peu, et tait bien souvent les réactions des épouses de " convenance " choisies pour faire écran... Confrontées à cette situation, les attitudes des femmes varient : il y a l'amoureuse désemparée qui se sent sacrifiée, la jalouse qui tente de " guérir " son mari, la calculatrice qui essaie de se venger par dépit, la tolérante ou complice qui accepte même les arrangements à trois, la fragile qui peut y perdre la raison, l'acariâtre vindicative qui veut occulter la vérité à tout prix jusqu'à détruire la mémoire de son mari... Ces femmes-alibi qui ont vécu auprès de certains de nos grands hommes, Michel Larivière en brosse ici le portrait très documenté. Autour de 16 couples célèbres, autant de destins qui dévoilent bien des pans de l'Histoire trop souvent passés sous silence dans les manuels officiels, mais ô combien passionnants et éclairants... Depuis 1982, Michel Larivière se consacre pleinement à ses recherches sur l'homosexualité. Il a déjà fait paraître de nombreux ouvrages sur le sujet, dont récemment Les Amours masculines de nos grands hommes à La Musardine (2014).

04/2016

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Policiers

Quand les dieux se moquent

Après Celui qui savait, dans lequel l’auteur dresse le tableau d’un appartement communautaire de 1965 à aujourd’hui et que Le Figaro n’a pas hésité à qualifier de chef-d’œuvre, Alexandra Marinina revient à ce qui a fait sa gloire en Russie : les romans policiers. Deux assassinats viennent d’être commis dans deux villes différentes, mais selon le même mode opératoire et, tous deux, après un concert d’un jeune groupe de rock russe, BBC, dont les victimes étaient des fans. Pendant ce temps-là, une jeune fille de dix-neuf ans, Evguenia Roubtsova, reçoit les lettres d’un admirateur. Son père, un riche entrepreneur qui contrôle sévèrement ses faits et gestes pour la protéger, intercepte une de ces missives et y lit cette phrase inquiétante : Je ne permettrai à personne de dire du mal de la plus belle fille du monde. Je viens de le prouver, encore une fois. Alertée, la Pétrovka, l’équivalent russe du Quai des Orfèvres, découvre qu’Evguenia ressemble comme deux gouttes d’eau à la chanteuse du groupe et se demande s’il n’y a pas méprise. Convoquée pour établir un portrait-robot de son admirateur, puis, plus tard, regarder des photos de tueurs, Evguenia se trouble soudain. Et ce n’est probablement pas seulement parce qu’elle est tombée amoureuse du bel Igor Lesnikov qui l’interroge… Alexandra Kamenskaïa, qui coiffe l’enquête, devra vite démêler l’histoire avant que l’assassin ne tue à nouveau.

06/2012

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Littérature française

La fille à l'oursin

Trois personnages principaux : une fille, une "dame" et un play-boy. Rien ne les destinerait à se rencontrer pour une commune aventure amoureuse, si ce qu'on appelle le hasard ne signifiait, justement, les prédestinations de l'amour. Le lieu principal : une calanque du Var. Josette : Une sauvageonne de seize ans. Elle "n'est qu'attente indéfinie". Elle contemple la mer et pêche les oursins. Isabelle : Héritière d'une famille de filateurs à Roubaix, maîtresse d'elle-même et de sa fortune, "elle attend du hasard qu'il soit à son gré". En amazone. Elle le trouve à Cannes, sous les traits d'Angelo. Angelo : "Ange" pour les dames. Depuis son adolescence, il leur donne du plaisir et elles lui font des cadeaux. Il est beau, gentil et cueille le présent de chaque jour. Isabelle en est un. L'amazone entend protéger sa conquête contre les "pêcheuses d'ange" en s'isolant avec lui dans le petit port, loin des mondanités. Mais voici Josette, "la fille à l'oursin". Voici les surprises - celles-là même de l'amour - pour les trois partenaires. Autour d'eux, les comparses, gens du Nord et peuple de Provence, regardent ; complices, comme l'auteur, comme le lecteur, de cette légèreté, de cette ironie, très nouvelles sous la plume de Luc Estang. Pourtant, on ne s'y trompera pas : le soleil, la mer, le ciel bleu, les plaisirs nombreux du récit, l'apparente "immoralité" de dialogues si naturels sont les moteurs d'une quête assez grave : celle de l'amour heureux. Prix des maisons de la presse 1971.

03/1971

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Roman d'amour, roman sentiment

Black Iris

L'histoire troublante d'une adolescente désespérée et sans tabou, prête à tout pour se venger. Ne croisez pas la route de Laney Keating, cette anti-héroïne rebelle, ou vous risqueriez de le regretter amèrement... Laney Keating est une adolescente marginale. Depuis que sa mère s'est suicidée, elle voit bien que son père est dépassé par les événements et, en dehors de la littérature et la poésie, son seul réconfort est son petit frère Donnie, qu'elle adore. Au lycée, elle est souvent moquée et les rumeurs courent sur sa sexualité. Entre alcool et drogues diverses, Laney, révoltée par l'hypocrisie du monde qui l'entoure, explore toutes les limites. L'année suivante, lorsqu'elle tombe dans un piège qui la ridiculise sur les réseaux sociaux et fait ressurgir les vieilles rumeurs, son univers bascule. C'est Armin, son seul ami, un garçon passé maître dans l'art de la perversion, qui la sauve. Laney nourrit alors une haine violente pour ceux qui l'ont attaquée et décide de se venger. Elle embarque dans sa virée sanglante Armin et la sensuelle et féroce Blythe dont elle est amoureuse. Puisque Laney est une bad girl aux yeux de tous, le trio infernal va se montrer à la hauteur de sa mauvaise réputation. Black Iris est le récit d'une vengeance terrifiante et machiavélique, et des dangers de la manipulation. Un roman puissant qui joue sur les émotions fortes et laissera une empreinte marquante sur chaque lecteur. L'ambiance noire et troublante est efficacement servie par un ton direct et réaliste.

02/2024

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Littérature française

La Montagne sans Retour

"A quoi serais-je prêt pour une promotion ? " Voilà sans doute la question qu'aurait dû se poser le héros de cette aventure. Dans l'espoir d'être pris au sérieux par son patron, il va se lancer dans un défi d'entreprise nommé "l'ultra raid" . Avec le désastreux instinct dont il est pourvu, rien que la balade en forêt risque de tourner au drame... mais son destin et sa vie dépendront de vos choix ! Animé de bon sens et de logique, vous, lecteur, allez lui permettre de poursuivre sa route dans un dédale de mystères. Des secrets vieux de plusieurs millénaires se terrent au coeur de cette montagne. Saurez-vous les découvrir ? A travers des énigmes et la gestion d'un inventaire, guidez ce héros, mais prenez garde : si chacune des routes est différente... la plupart ne le ramèneront pas chez lui ! Amoureuse des mots et de la fiction depuis l'enfance, j'écris depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Après avoir embrassé une carrière dans l'éducation populaire, pour répondre aux appétences psycho-sociologiques qui m'animent, j'ai eu la chance de voir publier mon premier roman : la Montagne sans Retour. Profondément imprégnée par l'univers du jeu de rôle, l'imaginaire demeure ma soupape pour réinventer mon quotidien et offrir de l'onirisme à mon entourage. L'aventure éditoriale m'a encouragée à investir plus de temps dans ce qui est, pour moi, l'essence même de ce qui me fait vibrer.

06/2023

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Acteurs

Arletty. "Si mon coeur est français..."

Arletty ! Immédiatement, on pense à sa célèbre réplique : "Atmosphère, atmosphère. Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?" Et que dire de "Si mon coeur est français, mon cul est international" répondant ainsi aux accusations de collaboration pendant l'Occupation. De 1940 à 1944, Arletty a été l'actrice française la plus populaire, et, de loin, la mieux payée de son temps, invitée dans les salons les plus huppés de la Collaboration artistique et politique de Paris, et amoureuse à la folie d'un bel officier allemand, membre du parti nazi depuis 1938, un ami personnel de Goering. Pourtant, a-t-elle objectivement collaboré ? Preuves à l'appui, David Alliot montre que l'Occupation a été la période la plus riche et la plus intense de la vie de l'actrice. Son chant du cygne, aussi. Longtemps, le silence a entouré les amours féminines qu'Arletty entretenait secrètement. Grâce à des archives inédites, David Alliot brosse le portrait de la môme de Courbevoie, cette belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa passion pour un "boche". A la Libération, elle sera arrêtée et emprisonnée quelques semaines pour "trahison" et "collaboration avec l'ennemi" mais jamais condamnée. Avec subtilité, David Alliot retrace cette période de la vie d'Arletty où on la voit côtoyer Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur ou Sacha Guitry, tant elle a été l'une des actrices mythiques du cinéma français.

06/2024

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Littérature française

La mustang rouge de mon père

" Mon père s'appelait Jacques Dominati. Il été conseiller de Paris, député et maire, sénateur, secrétaire d'état sous Giscard d'Estaing. Voilà pour la version officielle. Mais il n'est pas question de l'homme politique dans ce livre. J'ai perdu mon père. Certains événements de sa vie, j'en connaissais les grandes lignes d'après les récits innombrables, rapides et drôles qu'il en faisait parce qu'il était un conteur de talent, mais il me manquait les détails qui donnent corps à l'écriture. Le fil rouge du livre est un roman, celui que mon père a commencé à écrire dans sa jeunesse. André Malraux l'a repéré et encouragé. C'est aussi avec Malraux que mon père s'est engagé en politique et cet engagement l'a tenu debout et ardent jusqu'à l'âge de 89 ans. C'est un peu l'histoire d'un jeune homme qui n'est pas devenu écrivain dans la France d'après-guerre. Je me suis toujours demandé comment les hommes devenaient des hommes. Par moment le récit s'apparente à un roman de formation, avec l'aventure de la Résistance en Corse lors du soulèvement en 43 puis le campus du sanatorium des étudiants de Saint Hilaire du Touvet, creuset de débats intellectuels et de liaisons amoureuses. Et je suis demandé ce que ça fait aux hommes d'avoir des enfants. Ce livre est une histoire de transmission, de paternité, d'amour filial entre une fille des années 60 héritière des premiers acquis du féminisme et un père qui ne comprend que les codes masculins traditionnels. Ce livre est ma version. Il se serait, lui, raconté différemment et en ce sens, ce n'est pas du tout le livre de mon père, mais bien le mien. L'histoire d'une fille qui a perdu son père et qui retourne chaque mot pour voir si par hasard il n'est pas caché derrière. " Sélection du prix Jean Freustié 2020

09/2019

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Littérature française

La vie ne suffit pas. Oeuvres choisies

Il faut dire tout de suite que ce livre est une fête et que Jean d'Ormesson est un écrivain qui aime la vie. " J'ai toujours soutenu que la littérature n'était ni un devoir, ni une corvée, ni un hochet futile, ni un instrument de combat, ni une pédanterie laborieuse, mais un plaisir. Aussi haut qu'on voudra, aussi profond qu'on pourra, mais d'abord un plaisir. " La fête est partagée et le plaisir de l'auteur sera aussi celui du lecteur de ce volume. Tous les étages du talent de Jean d'Ormesson y sont en effet rassemblés. Un essai autobiographique ouvre la marche, Du côté de chez Jean. Un homme encore jeune s'avance et nous dit d'où il vient. Trois textes traduisent une passion, celle de la littérature, et ils forment le cœur battant du livre. Mon dernier rêve sera pour vous, biographie sentimentale de Chateaubriand, Une autre histoire de la littérature française, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, anthologie qui mêle prose et poésie selon l'ordre du cœur. Un roman, enfin, Voyez comme on danse, évoque les rondes et les douleurs amoureuses qui ne sont plus et qui pourtant demeurent. D'un texte à l'autre, Jean d'Ormesson nous livre ses souvenirs les plus précieux et les portraits de quelques femmes irrésistibles, Pauline de Beaumont, par exemple, ou Juliette Récamier, aperçues autour de Chateaubriand qu'il a suivi pas à pas. Il rend visite à ses amis. Et ils sont nombreux : Chateaubriand bien sûr, encore et toujours, mais aussi Bossuet, Molière, Flaubert, Marguerite Yourcenar, Cioran, Aragon, pour n'en citer que quelques-uns. Jean d'Ormesson nous les présente chacun à leur tour, sans jamais nous priver de ses commentaires personnels. Le rêve éveillé, l'amour de l'Italie et des îles grecques, la présence de l'amitié et surtout la littérature comme une nécessité dessinent un univers intérieur. Jean d'Ormesson aime la vie, mais il nous dit aussi, à la façon de Pessoa, que " la vie ne suffit pas ".

10/2007

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Religion

Les femmes mystiques . Histoire et dictionnaire

Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine.

04/2013

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Divers

Kiss the Sky Tome 1

Jimi avant Hendrix : plus qu'un guitariste, une icône du rock. Considéré comme l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du rock, Jimi Hendrix a marqué les années 60 par son jeu révolutionnaire et ses performances endiablées. Mais sa vie, à l'image de ses concerts, fut mouvementée. Afro-américain, il grandit à Seattle et connaît une enfance chaotique, entre un père amateur de musique qui le brutalise et une mère volage et alcoolique. Seuls refuges : sa grand-mère amérindienne qui l'initie au folklore cherokee, les comics, le cinéma de quartier, puis la guitare ! Cette révélation, qui devient vite une obsession, transcende l'adolescent. Autodidacte, jouant de la main gauche, dite " celle du Diable ", il passera de longues années à se produire dans des salles d'arrière-bar et à courir les cachets. Ecumant les clubs, multipliant les passades amoureuses, il va pourtant peu à peu réussir à se faire une place dans un milieu en pleine effervescence, en croisant la route de Curtis Mayfield, Little Richard, B. B. King, Ike et Tina Turner, jusqu'à un certain Keith Richards... Et quand il s'apprête à s'envoler pour Londres après avoir enregistré Hey Joe, il ne sait pas encore qu'il a rendez-vous avec le destin. Après avoir évoqué le fameux bluesman Robert Johnson dans Love in vain, le duo Mezzo et Jean-Michel Dupont revient avec un portrait poignant d'une autre légende de la guitare. Fruit d'un important travail de recherches, Kiss the sky parvient autant à saisir l'esprit d'une époque qu'à nous émouvoir en nous faisant partager les désillusions d'une enfance à la Dickens et l'appétit de reconnaissance d'un gamin appelé à devenir une rock star adulée. Un destin magnifié par le style précis et puissamment incarné de Mezzo, qui se déclinera en deux volumes : d'abord en noir et blanc pour raconter le jeune Jimi avant son accès à la célébrité, puis dans le second tome en couleurs pour évoquer la superstar Hendrix en plein psychédélisme.

10/2022

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Critique

Marceline Desbordes-Valmore, Les Pleurs

A l'heure où la littérature, et a fortiori la poésie, sont affaire virile, essentiellement réservée à une élite sociale et intellectuelle parisienne, le destin de Marceline Desbordes-Valmore fait figure d'anomalie à plusieurs titres. Femme provinciale modeste, d'abord comédienne et chanteuse de métier, autodidacte, elle est pourtant tôt reconnue et obtient une notoriété dont attestent les nombreux hommages qui lui sont dédiés au fil du siècle par Lamartine, Baudelaire, Verlaine, Saint Beuve, plus tard par Aragon, Stefan Zweig, Yves Bonnefoy. Si elle tient un statut particulier au sein de l'histoire littéraire, cette "oubliée admirée" - selon les mots de Christine Planté - s'est pourtant souvent vue réduite à une image sentimentale et larmoyante, portrait qui a joué en sa défaveur à l'heure d'un regain d'intérêt pour les figures féminines des siècles passés, et en partie encouragé par le titre de l'un de ses recueils les plus célèbres, qui fait l'objet de la présente étude, Les Pleurs. Paru en 1833, ce recueil est pourtant bien plus que le témoignage d'une douleur personnelle, et mérite d'être lu au-delà de la biographie ou des représentations réductrices entourant la "sincérité féminine" . Si la poésie passionnée et l'épanchement des pleurs en sont constitutifs, ils y prennent une valeur universelle au travers d'un dialogue entre le soi et l'autre. Les pièces amoureuses y côtoient par ailleurs des morceaux didactiques, teintés de politique et d'une indignation sociale qui s'affirmera dans ses oeuvres plus tardives, pour forger un ensemble pluriel. L'écriture, surtout, par la grande part qu'elle offre à l'oralité et surtout à la vocalité, par sa recherche de simplicité et de mouvement, mérite d'être redécouverte. Marceline Desbordes-Valmore s'y inscrit dans une tradition poétique ancienne et contemporaine, masculine et féminine, et y travaille l'émotion comme catalyseur d'une parole à la fois personnelle et en partage, dont les contributions de cet ouvrage tentent de restituer la richesse.

10/2022

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Littérature arabe

Le Livre des Mille et une Nuits. Tome 2

"Et d'un mouvement rapide, elle rejeta ses voiles et se dévêtit tout entière pour apparaître dans sa native nudité. Béni soit le ventre qui l'a portée ! C'est alors seulement que Nour put juger la bénédiction qui était descendue sur sa tête ! Et il vit que la princesse était une beauté douce et blanche comme un tissu de lin, et qu'elle répandait de toutes parts la suave odeur de l'ambre, telle la rose qui sécrète elle-même son parfum originel. Et il la pressa dans ses bras et trouva en elle, l'ayant explorée dans sa profondeur intime, une perle encore intacte. Et il se mit à promener sa main sur ses membres charmants et son cou délicat, et à l'égarer parmi les flots et les boucles de sa chevelure, en faisant claquer les baisers sur ses joues, comme des cailloux sonores dans l'eau ; et il se dulcifiait à ses lèvres, et faisait claquer ses paumes sur la tendreté rebondissante de ses fesses. Et elle, de son côté, elle ne manqua pas de faire voir une partie considérable des dons qu'elle possédait et des merveilleuses aptitudes qui étaient en elle; car elle unissait la volupté des Grecques aux amoureuses vertus des Egyptiennes, les mouvements lascifs des filles arabes à la chaleur des Ethiopiennes, la candeur effarouchée des Franques à la science consommée des Indiennes, l'expérience des filles de Circassie aux désirs passionnés des Nubiennes, la coquetterie des femmes du Yamân à la violence musculaire des femmes de la Haute-Egypte, l'exiguïté des organes des Chinoises à l'ardeur des filles du Hedjza, et la vigueur des femmes de l'Irak à la délicatesse des Persanes. Aussi les enlacements ne cessèrent de succéder aux embrassements, les baisers aux caresses et les copulations aux foutreries, pendant toute la nuit, jusqu'à ce que, un peu fatigués de leurs transports et de leurs multiples ébats, ils se fussent endormis enfin dans les bras l'un de l'autre, ivres de jouissances... Extrait de la 679e nuit".

03/2013

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell Tome 2 : Une périlleuse affaire

Londres, 1887. Au Curiosity Club, établissement réservé aux femmes intrépides, l'aventurière Veronica Speedwell rencontre lady Sundridge, qui la supplie d'accepter une tâche impossible  : sauver de l'exécution le mécène Miles Ramsworth. Accusé d'avoir sauvagement assassiné sa maîtresse, Ramsworth sera pendu dans une semaine si le vrai coupable n'est pas identifié. Les secrets qui entourent cette affaire sont nombreux, y compris la véritable identité de l'énigmatique lady Sundridge. Avec Stoker, son collègue naturaliste, Veronica se lance donc dans une course contre la montre pour trouver le meurtrier. Cette enquête, qui les mènera d'une communauté d'artistes bohémiens à une grotte marquée par une histoire décadente, en passant par un palais royal, s'annonce bien périlleuse. . . " Une intrigue mystérieuse pleine de rebondissements et de personnages suspects, dont l'audacieuse protagoniste constitue le plus grand point fort. . . Une nouvelle aventure passionnante dans cette série prometteuse mettant en scène une héroïne qui défie les convenances et part à l'aventure sans hésitation.  " Booklist " Ce roman ne manquera pas de plaire aux fans de romans policiers et à ceux qui aiment l'Angleterre victorienne. . . L'intrigue ingénieuse, tout comme la relation entre Veronica et Stoker, son partenaire aussi mystérieux que passionné, sont un pur délice ! " The Historical Novels Review " On ne peut qu'admirer l'héroïne indépendante de Deanna Raybourn, qui jongle aisément entre ses activités de lépidoptériste et ses aventures amoureuses.  " Kirkus Reviews " Un roman pétillant combinant un suspense haletant et un portrait amusant des membres de la société victorienne, qui, sous leur bienséance, cachaient de nombreux secrets.  " Book Riot " Faite de sous-entendus et de joutes verbales amusantes, la plume espiègle de Deanna Raybourn plaira aux lecteurs de fiction historique et de romance. L'alchimie entre Veronica et Stoker est indéniable, leurs capacités de déduction sont mises à rude épreuve, et les facéties de notre héroïne sont toujours aussi cocasses, dans ce roman qui nous offre un moment de détente incomparable.  " Shelf-Awareness

07/2022

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BD tout public

Le procès. D'après l'oeuvre de Franz Kafka

Comme les deux autres romans de Kafka, Le Château et America, Le Procès ne fut pas publié du vivant de son auteur. Avant de mourir de tuberculose, à l'âge de quarante ans, Kafka avait demandé à son ami le journaliste Max Brod de détruire, après sa mort, toutes ses oeuvres non publiées. Cependant Brod passa outre les dernières volontés de Kafka et prépara le manuscrit du Procès pour publication, mettant de l'ordre dans les liasses des innombrables chapitres, dont certains n'étaient encore qu'à l'état de fragments. La première édition parut en 1925. Toute sa vie, Kafka écrivit de façon sporadique et le plus souvent très intensivement, pendant la nuit. Encouragé par Brod, qu'il avait rencontré à l'université en 1902, il publia plusieurs nouvelles, les plus célèbres étant La Métamorphose (1915) et La Colonie pénitentiaire (1919), qu'il écrivit alors qu'il travaillait sur Le Procès. A la même époque, il écrivit aussi la nouvelle Derrière la loi, qui figure dans Le Procès sous la forme de la parabole racontée par le prêtre. Des éléments de la vie personnelle de Kafka, faite d'une succession de frustrations, d'angoisses et de relations amoureuses contrariées, trouvèrent leur exutoire dans l'expérience cauchemardesque du Procès. "Finalement, la seule chose à faire est d'accepter les choses telles qu'elles sont. Surtout éviter de se faire remarquer. Se taire, même si cela vous répugne. Comprendre que ce grand système légal repose sur une balance extrêmement délicate." Le Procès, réinventé dans ce roman graphique saisissant, est la sombre histoire de Joseph K., arrêté un matin pour des raisons inexpliquées et qui lutte contre un procès ahurissant. K. se trouve plongé dans une succession d'événements déconcertants, dans un climat de violence croissant qui le met au désespoir de prouver son innocence face à des accusations inconnues. Par la peinture très noire d'une bureaucratie autoritaire, qui écrase la vie des citoyens isolés, Le Procès est plus que jamais d'actualité.

11/2009

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Littérature étrangère

La mort de Mathusalem

Avec ce nouveau recueil de nouvelles, son dixième, Isaac Bashevis Singer, au sommet de son art, nous enchante une fois de plus. Du shtetl polonais aux cafeterias américaines, de la Varsovie de jadis au New York d'aujourd'hui, il nous fait retrouver tous les personnages que nous avons appris à aimer à travers ses précédents livres. Rabbins miraculeux, étudiants de yeshiva, ménagères à la langue bien pendue, talmudistes et marchands, jeunes filles amoureuses et vieillards sagaces - leurs histoires recréent pour nous celle de la Pologne juive disparue dans la tragédie que nous savons Voici Temerl, qui recherche de ville en village son jeune mari mystérieusement disparu. Et Yossele, l'enfant prodige qui apprend tout seul les logarithmes - ce qui inquiète beaucoup sa mère. Et la belle Shifra qui hésite tant entre ses deux soupirants qu'elle finit par les épouser le même jour. Et Max Stein qui tombe toujours amoureux des femmes de ses meilleurs amis. Et cette bavarde de tante Genendel qui sait invariablement ce qui se passe chez les voisins. Et cet étrange pénitente qui, un soir d'hiver, raconte à la maison des pauvres sa terrible aventure. Et tant d'autres, des hommes, des femmes, des enfants dont la vie banale est illuminée tout à coup du dedans par toutes les magies de l'esprit. "La réalité quotidienne d'Isaac Bashevis Singer est hantée à chaque page par quelque chose de sacré, c'est l'humanité". La belle formule de Jean d'Ormesson est plus vraie que jamais à propos de La mort de Mathusalem. Isaac Bashevis Singer est né près de Varsovie en 1904, d'une très ancienne famille hassidique. Emigré aux Etats-Unis en 1933, il est l'auteur - parmi une quinzaine d'autres livres admirables, tous écrits en yiddish - de l'Esclave, La Famille Moskat, La Couronne de plumes, et de nombreux recueils de contes pour les enfants. Traduite en vingt deux langues, son oeuvre est publiée en France aux Editions Stock. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1978.

04/1997

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Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

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Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

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Littérature étrangère

Palmiro

Avec Palmiro (1986) Luigi di Ruscio signe son premier roman après une déjà prolifique production poétique. Récit autobiographique aux dimensions carnavalesques, Palmiro inaugure ce qui sera la signature littéraire de Di Ruscio : une ironie et une insolence d'un burlesque féroce, une langue crue, à la cadence orale, ponctuée, comme toujours chez lui, de fulgurantes inventions langagières qu'il tire d'une formidable rage de vivre en dépit des désillusions politique. Ici, Di Ruscio met en scène dans une petite ville des Marches, au sortir de la guerre, une galerie de personnages - manoeuvres, joueurs de billards, fonctionnaires du PCI, prostituées, paysans, attendent impatiemment la grande fête révolutionnaire, l'avènement d'une société sans classes. Parmi eux, le narrateur et alter ego de l'auteur, prolétaire désoeuvré, régulièrement rabroué par ses camarades de la section locale "Palmiro" (en hommage au secrétaire général du PCI, Palmiro Togliati) pour militance irrégulière. Notre "Socrate anarchiste", tourne en rond dans l'attente d'une révolution qui semble de plus en plus incertaine. Pourtant, jamais sa curiosité et sa joie de vivre ne le quittent. Il s'immerge dans la bibliothèque municipale, fréquente les bordels et les bals populaires, se délecte de la seule vision d'un amandier en fleurs. Les rencontres amoureuses sont heureuses et libres et l'érotisme toujours festif. Aux aventures du héros se mêle le récit de tranches de vies tragi-comiques de personnages déclassés, souvent haut en couleurs comme le barbier nain Ciocca, partisan et militant paranoïaque, englouti jusqu'aux cuisses dans des bottes de SS volées. Les nantis sont exclus, comme si, pour une fois, c'étaient eux qui comptaient pour rien. La plume alerte de Di Ruscio, sa vivacité, sa capacité à saisir et à dépeindre le burlesque des situations, et le grotesque chez les hommes, sans jamais se départir d'une grande tendresse fait irrésistiblement penser aux comédies italiennes de l'après guerre : Le Pigeon de Mario Monicelli ou Amarcord de Fellini.

01/2015

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Gestion des conflits

Dénouer les conflits par la communication nonviolente

Marshall Rosenberg a inventé et développé la Communication NonViolente (CNV) grâce, entre autres, à une méditation approfondie des épreuves qui ont jalonné son existence. Il s'appuie dans sa démarche sur l'approche de l'écoute active centrée sur la personne développée par Carl Rogers. A l'âge de neuf ans, il subissait les vexations de ses petits camarades ; bien que blessé profondément, il avait aussi observé combien son oncle irradiait de joie, même lorsqu'il consacrait son temps à aider sa mère en fin de vie. Le mystère de ces deux sortes d'êtres humains l'a taraudé toute sa vie. Père de famille, il testait déjà les premiers principes de la CNV, qu'il utiliserait plus tard pour développer des écoles-girafes et pour devenir médiateur au sein de conflits internationaux graves (Israël/Palestine, Rwanda, etc.). Rédigé par une journaliste, également médiatrice et formatrice en CNV, ce livre est un long entretien au cours duquel Marshall Rosenberg parle de sa philosophie, aborde les relations amoureuses ou l'éducation des enfants, nous livre le secret de son incroyable énergie et nous invite à nous engager pour un monde plus vrai et plus humain. Pour ceux qui connaissent déjà la CNV, cet ouvrage apportera des éclairages nouveaux sur l'homme Rosenberg. Pour ceux qui la découvrent, il leur donnera envie d'en savoir plus, car la CNV peut révolutionner nos relations et transformer notre société – elle est d'ailleurs déjà en train de le faire ! Marshall B. Rosenberg (1934 ? -? 2015) a été le fondateur et le directeur des services éducatifs du Centre pour la Communication NonViolente. Il a parcouru le monde pour promouvoir la paix et proposer des moyens d'entente pacifique. Il est notamment l'auteur de Les mots sont des fenêtres (ou des murs), Nous arriverons à nous entendre ! , Les bases spirituelles de la Communication NonViolente et Enseigner avec bienveillance, tous parus aux Editions Jouvence.

02/2023

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Critique

Le songe est une vie. Robert Musil l'écriture et le féminin

Robert Musil est connu comme l'auteur d'un des grands romans du vingtième siècle, L'homme sans qualités, sur plusieurs milliers de pages. Il apparaît cependant que les commentateurs préfèrent gommer l'aspect "romanesque" , sentimental de son oeuvre. Comme s'il était indécent d'accorder de l'intérêt aux débats amoureux du héros, quasi feuilletonnesques, de femme en femme, et qu'il convienne de s'en tenir à la teneur morale, politique, épistémologique de l'ouvrage, et que pour le reste, l'on doive s'en tenir à la quatrième de couverture fameuse de Maurice Blanchot qui célèbre "la plus grande passion incestueuse de l'histoire de la littérature". Est-il vraiment possible d'ignorer cette galerie de portraits féminins, qui jalonnent, scandent, animent tout le récit ? D'ignorer également l'interrogation sur la femme qui nourrit la majeure partie des oeuvres brèves de Musil, moins lues et pourtant révélatrices. Comme le sont les lectures inattendues de Musil, les "mystiques" Maeterlinck et Emerson, l'étrange ethnologue, Bachofen, mais aussi Klages et même "l'enfant de volupté" , d'Annunzio. Il s'agissait donc de rendre compte de cette présence continue de la femme, du féminin dans l'oeuvre de Musil, en montrant le rôle qu'il leur attribue, certes dans les relations amoureuses dont le héros principal, très autobiographique, se dit "altéré" , mais aussi dans le rapport au réel, qu'il s'agisse de la confrontation scientifique ou sociale avec le monde, où elle apparaît comme la grande conciliatrice identifiée par Simone de Beauvoir, issue du rêve masculin, qu'il s'agisse aussi de l'expérience de l'écriture dont l'ironie musilienne, façonnée par la culture viennoise, atteste qu'elle est une mise à distance. Quand le songe est une vie, quel est le rôle de la femme, des femmes, dans la diversité de leurs caractères, et sont-elles prêtes à admettre la condition que l'époque, Vienne et l'homme en général leur assignent ?

03/2023