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Jean-Luc Fromental

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Dictionnaire français

Pleins feux sur nos dictionnaires en 2500 citations et 700 auteurs du XVIe au XXIe siècle

Pleins feux sur nos dictionnaires, ce sont 2500 citations consacrées aux dictionnaires, 2000 articles recueillant les réflexions surprenantes, drôles, insolentes, profondes, pétillantes de plus de 700 personnalités, écrivains, savants, humoristes, journalistes, lexicographes, chanteurs s'exprimant sur le sujet... Avec en fin d'ouvrage un index permettant par exemple de savoir ce que Racine, Brassens, Baudelaire, Tahar Ben Jelloun, Paul McCartney, Woody Allen, Georges Feydeau, l'Académie française, Pierre Larousse, Paul Robert, ont pensé des dictionnaires. Parmi ces milliers de citations : "Je ne me voyais pas trop entrer pour l'apéro un dico à la main. Dans mon milieu, ce n'est pas très bien vu les livres. Un peu ça va, mais sans exagérer." Marie-Sabine Roger, 2008. "L'homme qui apprendrait par coeur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir." Gustave Flaubert, 1858. "L'achat d'un dictionnaire Larousse et l'acquisition d'une armoire à glace signifiaient un avènement à la bourgeoisie." Anatole de Monzie, 1938. "Il y a des heures où il faut chercher tous ses mots dans le dictionnaire." Jules Renard, 1900. "Je dors avec le dictionnaire, fidèle accompagnateur qui est à la fois la table et le procureur." Bruno Dewaele, champion du monde d'orthographe, 2014. "Un jeudi du printemps dernier, la compagnie que j'ai le plaisir de représenter cet automne a fait entrer un mot nouveau dans son dictionnaire : le mot convivance", Florence Delay, de l'Académie française, 2001."Les dictionnaires se copient les uns sur les autres, c'est les mêmes mots !" Jean-Marie Gouriot, Brèves de comptoirs, 2007. "Une chose est sûre, le dictionnaire n'a pas dit son dernier mot." Jérôme Robert, 2017.

03/2018

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Littérature française

Entrez dans la danse

Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement Et s'est répandue dans Strasbourg De telle sorte que, dans leur folie, Beaucoup se mirent à danser Et ne cessèrent jour et nuit, pendant deux mois Sans interruption, Jusqu'à tomber inconscients. Beaucoup sont morts. Chronique alsacienne, 1519.

02/2018

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Littérature française (poches)

1144 livres

Ainsi s'exprime le narrateur, né sous X, bibliothécaire de profession, qui voit sa vie bouleversée par la lettre d'un notaire. Il y apprend que sa mère biologique, dont il ignore absolument tout, vient de mourir et lui laisse un héritage singulier : 1 144 livres. Que penser de ce geste ? Faut-il accepter l'héritage de quelqu'un qui vous a abandonné ? Qui était la femme cachée derrière ces ouvrages ? Seront-ils le chemin vers une mère retrouvée ? Cet événement confronte soudainement le narrateur à ses origines et à son amour des livres. 1 144 livres est un véritable éloge de la lecture et de la littérature, et de la place qu'elles occupent dans nos vies.

01/2018

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BD tout public

Opération Copperhead

Londres, fin 1943. Les comédiens David Niven et Peter Ustinov – alors militaires – participent à l'opération de diversion Copperhead, destinée à tromper les services du contre-espionnage allemand. Il s'agit, selon une idée de Winston Churchill, de recruter et de former un sosie (Meyrick Edward Clifton James) pour jouer le rôle du maréchal Montgomery – le général des forces alliées, alors surveillé par les nazis – et ainsi induire en erreur l'ennemi quant au lieu réel du Débarquement. Dans le même temps, alors que la capitale anglaise subit le Blitz, la vie se déploie dans les cabarets où officie une vénéneuse – et néanmoins charmante – jeune femme, Vera.

09/2017

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Littérature étrangère

Dans la forêt

Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé. Des rumeurs courent : épidémies, crise énergétique, catastrophe nucléaire... Les gens se terrent et fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours bien vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

01/2017

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Policiers

Les sept stigmates

Les victimes n'ont aucun lien. sauf une chose : leurs péchés. Paris connaît une vague de terreur sans précédent. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur... Tous retrouvés égorgés. Aucun lien apparent, si ce n'est un mystérieux message reçu par les victimes quelques jours avant leur mort. La psychose s'installe. En haut-lieu, on panique. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d'août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell'Orso, qui ne batifole pas sur les plages. En pleine déprime, il hérite donc de cette affaire qui s'avère particulièrement embrouillée. D'autant que, des bas-fonds de Paris aux quartiers chics, le tueur franchit progressivement toutes les limites, et sa folie meurtrière ne semble pas prête de s'arrêter... Comment arrêter un tueur qui n'a rien a perdre ?

01/2019

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Histoire de France

S'amuser au Moyen Age

Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tournois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes - certaines, comme le cycle Carnaval-Carême ou le cycle de Mai, durent plusieurs jours - dont l'Eglise cherche à limiter les " débordements " et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport (les équipes villageoises jouent à la soule comme aujourd'hui on joue au football) et les jeux de société, fréquentent les bains publics... La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisation qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui. Avec les nuances qui s'imposent en fonction des régions et des périodes (le Moyen Age a duré mille ans !), Jean Verdon nous dévoile, à l'aide de nombreux textes aussi pittoresques que vivants, un pan méconnu de l'histoire des hommes. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l'histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.

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Ethnologie

Lettre à un Inuit de 2022

«Voici bientôt soixante ans que je parcours l'Arctique, du Groenland à la Sibérie, ses immenses déserts glacés habités par des sociétés ancestrales au destin héroïque. Adressée aux citoyens du grand Nord, cette lettre est un cri d'alarme : Résistez mes amis ! En n'acceptant l'exploitation des richesses pétrolières et minières de l'Arctique qu'avec votre sagesse. L'Occident est mauvais et nous avons besoin de vous. Le matérialisme nous conduit à notre perte. Puisse le citoyen inuit de 2022 voir le rêve des explorateurs se réaliser : un pôle non pollué où règnera un humanisme écologique. Il est urgent de reconnaître la prescience des peuples premiers et de prendre enfin humblement conscience que leur volonté obstinée de respecter cette nature ne fait pas d'eux des retardataires, mais des précurseurs. Telle est la force de leur pensée sauvage».

10/2015

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Poésie

Les prisons mobiles. Thriller poétique

« Je » est prisonnier. Prisonnier d'un quotidien qui l'étouffe, il croupit entre les quatre murs de ses cellules : l'espace, le temps, la langue, l'autre. Réduit à son espace vital, soumis au temps interminable de la peine, coupé de l'autre et du monde, le prisonnier n'a que le verbe pour se sauver. Alors il raconte sa réclusion et se rend à l'évidence : ce n'est pas tant le cachot qui l'emprisonne que la façon de l'habiter. Il s'évade de l'ordinaire et démarre sa cavale. « Je » se libère par le jeu, celui du corps et celui de l'esprit. Il écrit, il produit un sujet, celui qu'il est : un sujet du verbe.   Thriller poétique en trois actes, Les Prisons mobiles est une belle métaphore de notre finitude et de nos capacités à en jouer. Il vous captivera sûrement, comme un miroir capture votre image et vous renvoie à vous-même.

04/2015

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Littérature française

Anatomie du système nerveux de l'homme

Histoire de la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et fleuves descendant en icelle. Tome 3 / par P. Mantellier,...Date de l'édition originale : 1864-1869Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

10/2014

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Histoire de France

Discours et conférences

" Citoyens!... " L'orateur Jaurès, debout face à l'assistance, marque une courte pause puis s'élance. Sa voix, capable d'emplir les plus vastes édifices, épouse chaque nuance de sa pensée. L'effet d'entraînement sur l'auditoire est immédiat : les témoignages abondent, qui décrivent son incomparable éloquence. Mais s'il fut un maître reconnu de la parole, l'élu de Carmaux, fondateur de la SFIO, demeure aussi et surtout, Léon Blum l'a souligné, l'" un des plus hauts penseurs et un des plus grands écrivains dont la France ait pu s'honorer ". Qu'il s'agisse de l'homme politique, farouche défenseur de la République et socialiste convaincu, du militant pacifiste, du philosophe ou du poète, ce recueil de discours et de conférences constitue la meilleure approche du " tribun extraordinaire ".

04/2014

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Littérature française

Englebert des collines

"Un matin, j'étais avec Alexis. Nous avons dissimulé deux enfants sous les feuillages et nous avons cherché notre trou de vase. Les tueurs sont venus en chantant. Ils se sont approchés tout près, j'ai senti leur odeur. J'ai chuchoté à Alexis : "Cette fois, nous sommes bientôt morts". Il m'a répondu : "Ne bouge pas, je vais les feinter". Il a hurlé le rire de la hyène. C'était très bien imité. Ils ont reculé de peur de la morsure. Mais en s'écartant de leur chemin, ils ont découvert une cachette de femmes et d'enfants. On a entendu les coups plus que les pleurs parce que les malchanceux choisissaient de mourir en silence". Voilà une quinzaine d'années, dans la ville de Nyamata, Jean Hatzfeld a rencontré Englebert Munyambonwa, qui arpentait en haillons la grande rue, s'arrêtant dans tous les cabarets, hélant les passants. Une amitié est née avec ce personnage fantasque, rescapé des brousses de Nyiramatuntu, fils d'éleveurs, grand marcheur aussi érudit qu'alcoolique, accompagné par ses fantômes dans un vagabondage sans fin.

03/2014

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Littérature française

Femme nue devant sa glace

Une prostituée retrouvée à moitié morte sur le boulevard des Maréchaux. Un pendentif avec un prénom : Nathalie. Pas de papiers, pas d'histoire, et un coma qui se prolonge dans un hôpital où personne ne vient la réclamer ni lui rendre visite. Personne sauf Gérard Robence, un vieil adjudant de police. D'abord à la recherche de son état civil, Robence va sortir peu à peu de ses prérogatives et découvrir des morceaux de la vie de Nathalie. Mauvaises rencontres, amours déçues, c'est la peinture d'une fille sauvage qui va se présenter au vieux policier. Peinture ou dessin d'ailleurs, puisque lors de sa recherche, il va croiser Ted Marechal, dessinateur, le dernier homme à avoir aimé Nathalie.

01/2014

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Littérature française

Le point de suspension

"Autour de lui, ça pétait de plus en plus fort, pour sûr, qu'il se dit, j'atteindrai pas le sol intact, ces cons de Charlies finiront par mettre dans le mille, alors, fini le voyage, j'aurais dû rester à Costelloe, prendront pas la peine de rapatrier ma dépouille, la poste fonctionne très mal entre eux et le Connemara, voilà où m'a conduit l'ambition, l'ambition de réaliser le rêve paternel, et aussi cette histoire de femme, une femme de pasteur anglican, le fruit deux fois défendu, j'avais vraiment le goût de la complication, plus que quelques minutes, quelques secondes à respirer, peut-être, avant de recevoir le pruneau décisif, alors, une foule d'images se précipitaient vers son esprit, ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait, son père Paddy qui se saoulait et jouait du violon, sa mère, et Costelloe, et Cork, et elle, surtout, elle, Thyrza, qui était la cause de tout."

08/2013

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Littérature française

Robert Mitchum ne revient pas

Au printemps 1992, les Serbes encerclent Sarajevo. Vahidin et Marija, deux athlètes de l'équipe de tir yougoslave, s'entraînent en prévision des jeux Olympiques de Barcelone. Tous deux sont bosniaques, et amants ; lui est musulman, elle est serbe. Ils vivent à Ilidza, une banlieue de Sarajevo, sans s'être jamais souciés de leurs origines. Pourtant, ils vont être brutalement séparés par le siège, puis au fil des mois enrôlés dans des camps opposés en raison de leurs exceptionnels dons pour le tir. Jean Hatzfeld reconstitue l'atmosphère de Sarajevo sous les bombardements, le basculement des mentalités, il pénètre dans l'univers des tireurs d'élite, il décrit leurs techniques, leur adaptation à la topographie urbaine. Mais c'est avec les armes du romancier qu'il nous permet de vivre une tragédie contemporaine, à travers la malédiction qui frappe deux amoureux pris malgré eux dans l'engrenage guerrier.

08/2013

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Littérature française

Fleur de tonnerre

C’était au temps où l’esprit des Lumières et le catéchisme n’avaient pas soumis l’imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l’Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu’on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l’Ankou, l’ouvrier de la mort, était le plus craint, et c’est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l’esprit de la petite Hélène Jegado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l’enfant minuscule se persuada qu’elle était l’incarnation de l’Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l’avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s’attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jegado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

03/2013

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Romans de terroir

Une pomme oubliée

" Nom de gueux ! " jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Unique habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules, le chat et le facteur à qui faire la causette. Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles. Illusion de la vie, des derniers jours comptés. Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée...

02/2013

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Littérature française

14

Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état.

10/2012

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Littérature française (poches)

La vie poétique Tome 1 : Comment gagner sa vie honnêtement

Une vie poétique ? Disons une vie dont la poésie est le guide-fil. On embarque avec un héritage (des valeurs pieuses, un père mort, une enfance pluvieuse), avec un désir d'écriture, un rêve d'amour, et puis, son maigre bagage sur le dos, on traverse un territoire marqué par des événements, ici l'onde de choc de mai 68. Ce qui oblige à répondre à la question : qu'est ce que l'époque m'a fait ? Elle m'a fait qu'à vingt ans, par exemple, il n'était pas envisageable de penser sérieusement à travailler - ce qui allait bien avec l'idée poétique - et encore moins honnêtement quand, dans les milieux marginaux qui quittaient la ville pour s'installer en communauté à la campagne, on vivait surtout de combines et de rapines. Elle m'a fait que, dans ce juste refus du règne de l'argent et des mirages consuméristes, il ne restait plus que les petits boulots pour survivre. Et ce qui devait être une vie insouciante, libre et joyeuse se transformait, les années passant, d'une enquête sur un apéritif à la gentiane à la vente d'une encyclopédie médicale au porte-à-porte, en un sentiment de gâchis.

11/2012

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Littérature française

Simon Weber

Étudiant en médecine très protégé par un père qui l’a élevé seul, le narrateur de ce roman de formation s’est trouvé précipité dans l’âge adulte par l’annonce de la maladie. Sur un coup de tête – pour fuir un père trop parfait, constamment à ses côtés lors de son traitement ? , il décide de partir en Israël et d’attendre là les analyses qui lui annonceront une éventuelle rémission. À Jérusalem, Simon a trouvé en Amir un hôte et un confident. Le jeune Israélien qui lui avait porté secours au parc Montsouris alors qu’il était pris de malaise n’a cessé de l’entourer de sa sollicitude, au point de faciliter son départ de Paris, contre l’avis de tous. Avec Amir, Simon retrouve une forme de légèreté et d’insouciance. Dans ce pays qu’il découvre, il veut enfin vivre pleinement. Son éducation sentimentale et sexuelle – en compagnie notamment d’une étonnante Rivka, Suédoise convertie par amour et parlant hébreu comme une sabra – se déroule en accéléré. Mais, dans un mouvement inverse, le temps s’étire, le ramenant sans cesse à ses jeunes années, à sa mère tôt disparue et au mystère qu’a toujours été pour lui la vie de son père. Quand Gabriel, ce père avec qui il n’a jamais échangé que des propos anodins, vient lui rendre visite, les deux hommes se retrouvent à former avec Amir un trio inédit. Les sentiments qui les habitent, comme exacerbés par la peur et l’urgence, se conjuguent alors en une troublante valse.

08/2012

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Littérature française

L'escalier de Jack

"Et vous, qu'est-ce que vous vouliez faire quand vous étiez petit ?" L'escalier de Jack répond à la question. C'est un récit qui dit "vous". A la fois pour s'adresser au lecteur, mais parce que le narrateur s'interpelle lui-même, sans que jamais cela tourne au vase clos. Des souvenirs, égrenés sur le mode "vous avez 5 ans, et vous faites du vélo". Comme un chapelet des différents travaux ou métiers exercés, depuis l'enfance (un peu), à l'adolescence (beaucoup) puis le jeune âge adulte (surtout). Un premier travail rémunérateur (de la pâte à modeler vendue sur le marché pour le compte du curé) au trafic de métaux, papiers ou divers déchets transportés dans une remorque attelée au vélo. Où vous découvrez que tous les matériaux n'ont pas la même valeur commerciale. L'enfant puis adolescent grandit dans une ville du nord normand, dans une cité ouvrière où les usines dessinent de drôles de couleurs dans le ciel et aliènent les travailleurs tout en nourrissant les familles. Le narrateur a une conscience aigüe de ce qui l'entoure et en même temps une distance amusée qui tourne en dérision bien des situations. Y compris un rapport filial doux-amer qui laisse traîner dans l'air des volutes d'incompréhension, de malentendus, de rejet et d'affection tout en retenue. Car l'adolescent ne passera pas son bac mais ne fera rien non plus pour se faire embaucher dans l'usine où son père travaillera trente-cinq ans. Le narrateur est un beatnik, les années 70 fleurissent et il part sur les routes, la guitare en bandoulière. Il ramasse des fraises, puis des salades, mais aussi des pommes pour gagner de la hauteur. Il porte des cageots d'un train à l'autre à la frontière espagnole, puis assemble des circuits électriques. Le tout sous la douceâtre influence de cigarettes qui font rire. L'homme a du succès, tant auprès des filles que des employeurs qui finissent tous par lui proposer de monter en grade et devenir chef d'équipe. Gagner plus ? Pas de ça chez vous ! Le narrateur découvre la littérature par hasard, grâce aux trésors dont regorge la bibliothèque parentale : Des souris et des hommes, Le désert des Tartares, Le vieil homme et la mer... Et lorsque LA fille vous offre LE livre, c'est la révélation, rien de moins. Allen Ginsberg, Jack Kerouac. Vous êtes assis sur une moitié d'escalier en pierre, vous êtes aussi maçon, et vous lisez Allen racontant comment Jack, décidé à aller voir comment la vie est ailleurs, dévale l'escalier en disant au revoir à chaque marche. "Votre trente-sixième boulot sera poète."

08/2012

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Littérature française (poches)

Le chien du seigneur

A la fin des années 1940, Albert Moel s'installe dans une ville industrielle où il ne tarde pas à se faire embaucher comme manoeuvre dans une grande usine. Le midi, à la cantine, il écoute beaucoup mais parle peu, ce qui alerte les syndicalistes qui voient en lui un espion du patron. Albert Moel doit alors dévoiler sa position plus vite qu'il ne l'avait prévu…

03/2011

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Romans de terroir

Le partage du sang. Louis Freyburger

S'il est un peuple que l'Histoire a roulé dans ses vagues, c'est bien le peuple alsacien. La famille Freyburger la voit de nouveau déferler sur elle. La guerre de 1870 a enlevé à Louis son père et en a fait un Allemand. La victoire de 1918 lui rend sa patrie, mais la mort de ses fils tempère sa joie de se retrouver français. Son instinct d'Alsacien l'avertit que ce n'est pas fini et qu'un troisième holocauste lui plantera de nouveaux couteaux dans le coeur. Mais l'amour unit des êtres que séparent les haines les plus farouches et le patriotisme le plus intransigeant. Car l'Alsace est au coeur du livre comme une auberge pleine de chansons et de rires où on laisse toute désespérance en entrant.

02/2013

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Romans de terroir

L'aube des libertés

Fin des années 1950. Un nouveau directeur est nommé à la tête de l'usine de machines agricoles installée à Saint-Denis, un village du Morvan. Ce riche Parisien veut y imposer le progrès, quoi qu'il en coûte aux ouvriers. Et pour mieux régner, il n'hésite pas à diviser la petite communauté. C'est à la même époque que Paul, son fils, entre à l'école communale. Elève brillant mais étranger aux réalités de la campagne, le garçon suscite jalousies et quolibets. C'est pourtant à l'école qu'il noue une amitié avec Lucien, le fils d'un ouvrier. Bientôt, Lucien devient le seul rempart de Paul contre la solitude. Mais Saint-Denis est en pleine mutation. En faisant irruption dans une France campagnarde qui ne sera bientôt qu'un lointain souvenir, la modernité et la violence sociale vont mettre le village à feu et à sang. Et faire vaciller la belle amitié entre les garçons issus de deux mondes...

03/2017

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Littérature française

Brocéliande

C'était dans le temps... Le temps des commencements. Car il y a toujours un commencement pour ceux qui ouvrent les yeux à la lumière du jour... [...] Brocéliande est dans ma mémoire. c'est-à-dire dans ma vie, celle d'avant comme celle d'après. Brocéliande est dans mon rêve, mais je ne sais pas ce qui distingue le rêve de ce qu'on nomme réalité. Au bord d'un étang, lorsque je regarde les arbres, je ne sais pas déterminer où sont les arbres réels, pendus vers le ciel, et leur reflet, tendu vers l'immensité de l'eau. Et cela n'a aucune importance, je pense maintenant qu'il s'agit de la Forteresse de l'Autre Monde, et tant pis si les autres ne sont pas d'accord : c'est mon Autre Monde à moi. Et je le garde pour moi. jalousement. amoureusement. mystérieusement...

08/2012

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Critique littéraire

Les enfants de l'imaginaire. Anges ou démons

Depuis le XVIIIe siècle, l'enfance a joui, dans la littérature comme dans la vie, d'une réputation très flatteuse. Le mythe de l'innocence enfantine, cher à Rousseau, a la vie dure et est toujours d'actualité. Pourtant, Freud a magistralement démontré que, loin d'être les chérubins que nous imaginions, les enfants étaient capables de perversité. Certains faits divers récents lui donnent malheureusement raison. La littérature contemporaine et, tout particulièrement le fantastique, le roman noir, et la science-fiction abondent dans ce sens, montrant avec une certaine lucidité des aspects de l'enfance qui nous dérangent, ou que nous refusons de voir. C'est cette vision quelque peu insolite que cet ouvrage entend explorer. Victimes ou bourreaux, anges ou démons, les enfants rencontrés ici sont parfois très inquiétants. Ce ne sont pas, en tout cas des personnages de contes de fées.

02/2020

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Littérature française (poches)

L'Enfant de la Borie. Une enfance aveyronnaise

L'odeur sucrée des feuilles mortes amoncelées sur la terre encore chaude des derniers rayons du soleil... La vapeur qui monte des sols retournés par les labours d'automne... Le son entêtant du marteau sur le fer incandescent s'échappant de l'atelier du forgeron... La subtilité de la pêche aux écrevisses dans l'eau fraîche et vive... Autant de Parfums, d'images, de bruits et de sensations qui prennent corps sous 1a plume de Jean Rouquet. Il esquisse pour nous le tableau d'une enfance marquée par les privations de la guerre mais heureuse. Au-delà des souvenirs et sans apitoiement sur le " bon vieux temps ", il ressuscite un monde disparu, à l'écoute de la nature et du rythme des saisons.

02/2005

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Policiers

Terres rares. Une enquête du commissaire Cyprien Bonassieu

Depuis longtemps l'auteur, Jean Tuan, est un observateur attentif et sans parti pris de la Chine, le pays de son père. Il y effectue régulièrement des séjours, le premier datant de 1967 pendant la révolution culturelle. Il nous propose une suite à son premier roman policier intitulé "L'empreinte du Dragon". Celle-ci nous entraîne dans le vignoble bordelais où l'achat par un riche chinois d'un domaine viticole renommé aura des conséquences dramatiques. Nous retrouvons, Cyprien Bonassieu, commissaire de police toulousain. Après avoir résolu cette enquête, il est envoyé à Pékin où un membre des services secrets de l'ambassade de France a été retrouvé atrocement assassiné. A ses côtés, le lecteur découvrira les méthodes sans scrupule de la Chine pour mettre la main sur les terres cultivables françaises afin d'assurer l'alimentation d'une population de plus d'un milliard quatre cents millions d'individus. Un néo-polar épicurien et érudit qui calque à l'actualité.

03/2020

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Littérature érotique et sentim

La belle dame d'A. (Ou les degrés du silence) suivi de La grande vie des jeunes filles et de Autres terres de Lesbos

Ne cherchez pas dans ce texte une histoire logique. C'est une suite de fantasmes merveilleusement écrits d'une plume à la fois hardie et pudique, qui décrit sous un éclairage cru les rêves ou les fantasmes assouvis d'une mystérieuse dame "d'A". Celle-ci ne vit pas par le sexe et pour le sexe. Au tout début du récit elle offre son cul à de robustes jeunes gens dans un local minable. Elle ne s'attarde pas et retrouve la maison attenante à un cloître où elle vit avec une gouvernante tout aussi obsédée qu'elle. Hommes ou femmes c'est une sarabande sulfureuse de rencontres où la Belle Dame se déguise, change de personnalité, se plonge dans les milieux les plus différents avec, comme unique objectif, comme elle le confesse elle-même, de trouver " le la viande". II n'y a dans ce récit ni amour ni sentiments ni logique même. Simplement une quête du plaisir sexuel sous ses formes les plus basiques. Par la précision des termes et l'atmosphère à la fois gaie et désespérée de ces " tableaux vivants " on pense à trois filles et leur mère de Pierre Louÿs.

10/2006

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Romans historiques

La chimère des Fouquet

De Nicolas Fouquet dans la France de Louis XIV au Minervois du XIVe siècle, une plongée dans les arcanes mystérieux de l'abbaye de Caunes et du trésor perdu des Cathares. Quelle a été la véritable faute de Nicolas Fouquet, surintendant du royaume, propriétaire de Vaux-le-Vicomte, richissime, jalousé, et finalement renié par Louis XIV ? Bernardin François Fouquet, son descendant, est en possession d'un secret où se mêlent l'astrologie et les sciences occultes, les véritables origines familiales du roi Soleil et la vie cachée de Léonard de Vinci initié à la Science philosophale, l'énigmatique famille occitane d'A Niort, farouche défenseur des hérétiques albigeois et un étrange manuscrit racontant l'histoire de Béranger de Prato. Et le secret semble avoir sa source dans l'abbaye de Caunes vers le début du XIVe siècle...

05/2008