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Gaston-Paul Effa

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Littérature française

Livret explicatif des ouvrages d'art admis à l'exposition de la Société des amis des arts de Pau

Livret explicatif des ouvrages d'art admis à l'exposition de la Société des amis des arts de Pau honorée du patronage et de la souscription de S. M. l'empereur : exposition de 1868 du 27 février au 27 avril Date de l'édition originale : 1868 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2018

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Monographies

Guillaume Pujolle. La peinture, un lieu d'être

Dans Guillaume Pujolle. La peinture, un lieu d'être, Blandine Ponet part sur les traces de Guillaume Pujolle (1893-1971) qui fut menuisier, douanier, mais aussi peintre. Il fut interné une grande partie de sa vie à l'asile de Braqueville, à Toulouse ? ; c'est de ce lieu qu'est partie Blandine Ponet, où elle-même travaille comme infirmière en psychiatrie. De là, elle tire les fils de la complexe destinée de l'artiste, ce qui l'entraîne aussi à se pencher sur l'histoire de la psychiatrie, du surréalisme, de l'art brut ou de la dévastatrice première guerre mondiale. Telle est sa manière de lutter contre "? l'oubli, l'immobilisme, l'absence d'histoire, l'ordre et la routine ? ". Retrouver quelques noms, quelques dates, quelques faits qui composent une inextricable pelote de passé, cela sauve du vertige face à un "? monde illisible ? ". C'est, pour Blandine Ponet, un premier pas pour appréhender l'art déroutant de Guillaume Pujolle, pour parvenir à regarder ses peintures dans toute leur violence acérée et colorée ? : "? La forme et le chemin qui y mène, dit Paul Klee. Apprivoiser les peintures de Pujolle, construire son propre regard et sa manière de les voir et les comprendre. Apprivoiser ce qu'elles contiennent et transmettent de folie et de douleur pour pouvoir les regarder enfin. ? " Retracer l'histoire du peintre et de son oeuvre, c'est apprendre à voir de manière plus juste, plus vibrante. Blandine Ponet cherche ainsi à remonter aux premiers événements qui témoignent d'une reconnaissance naissante de l'artiste. Lorsqu'une exposition d'oeuvres de malades est organisée en 1946 à l'hôpital Sainte-Anne par le docteur Gaston Ferdière, qui s'occupait également d'Antonin Artaud, on pouvait voir, entre autres, La mort du vieux Boers de Guillaume Pujolle. L'année suivante, à l'occasion de l'exposition Le surréalisme en 1947 à la galerie Maeght, on pouvait voir un étrange revolver fabriqué par Guillaume Pujolle. Dans son récit, Blandine Ponet rend également tout leur intensité à des fragments de l'histoire d'un siècle, en évoquant le choc qu'a pu constituer la première guerre pour Guillaume Pujolle, qui fut mobilisé les quatre années qu'elle dura. Choc que l'on peut pressentir dans plusieurs de ses peintures, notamment dans sa série de bateaux ? : "? Sauf un ou deux qui ne sont pas nommés, ils portent pour la plupart des noms précis qui reviennent ? : Lutetia, Provence, Normandie, Sirocco. [... ] Le Provence était un paquebot transatlantique qui fut lancé en 1906. Converti en croiseur, il sert aussi au transport des troupes vers les Dardanelles en janvier 1915. Quant au Lutetia, c'était un croiseur auxiliaire qui fut également affecté au transport des troupes à Salonique de 1915 à 1917. ? " Guillaume Pujolle lui-même passa deux années à Salonique durant la guerre, dont il se souvient sans doute en peignant ces flots "? impétueux et foisonnants ? ". Regarder avec attention les peintures de Guillaume Pujolle revient alors à tirer de l'oubli leur puissance plastique saisissante autant que la violence des tourments du siècle dernier.

01/2024

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Beaux arts

Giorgio de Chirico, la peinture métaphysique

L'exposition Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique au musée de l'Orangerie, du 16 septembre au 14 décembre 2020, retrace le parcours et les influences artistiques et philosophiques qui ont nourri l'artiste Giorgio de Chirico de Munich à Turin, puis à Paris où il découvre les avant-gardes picturales de son temps et enfin à Ferrare. De manière inédite, seront mis en lumière les liens du peintre, découvert par Apollinaire puis soutenu par le marchand Paul Guillaume, avec les cercles culturels et littéraires parisiens. Né en Grèce et formé dans le creuset de la culture classique et du romantisme allemand tardif, De Chirico développe les fondements d'une nouvelle conception artistique aux côtés de son frère cadet Alberto Savinio. Elève à l'Académie des Beaux-Arts de Munich à partir de 1908, il découvre la pensée de Nietzsche et Schopenhauer ainsi que les oeuvres de Böcklin et de Klinger. Après un passage à Milan puis Florence, c'est cependant depuis la France, à Paris dès l'automne 1911, qu'il met en place un vocabulaire plastique singulier au contact des révolutions picturales modernistes. Il est très vite remarqué par certaines personnalités artistiques de son temps. Guillaume Apollinaire, Maurice Raynal et André Salmon, mais aussi André Breton, Paul Eluard, Jean Paulhan, sont parmi les premiers à s'intéresser à son oeuvre et à la promouvoir. L'exposition trouve ainsi toute sa place au musée de l'Orangerie autour de la figure de Paul Guillaume qui fut le tout premier marchand de Giorgio de Chirico. De retour en Italie en 1915, il est envoyé avec son frère Savinio à Ferrare pour des raisons militaires et y poursuit ses recherches picturales. La période ferraraise (juin 1915-décembre 1918) est l'occasion pour les peintres Carlo Carrà et Giorgio Morandi de fréquenter les deux frères permettant ainsi la formation de ce que l'on qualifiera plus tard d'"école métaphysique" et sur laquelle se clôt l'exposition.

09/2020

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Littérature française

Les indociles

Olympe est une galeriste aussi ambitieuse que talentueuse dont l'existence se partage entre Paris et New York. Sa vie sentimentale consiste à séduire indifféremment hommes et femmes, pour se lasser aussi vite, sans se soucier des ravages qu'elle provoque. Lorsqu'elle rencontre Paul, un scientifique pointu, père et mari fidèle, au coeur pur, elle tente dans un premier temps de ne pas chercher à inscrire cette nouvelle proie à son tableau de chasse. Elle l'incite plutôt généreusement à acheter une toile d'un artiste inconnu pour lequel elle s'est prise de passion. Ce peintre ignoré, vieil homme nommé Solal, vit tel un ours à Perpignan, dans le quartier gitan, rétif à la moindre compromission et forcément allergique au jeu des mondanités parisiennes. Convaincue qu'il s'agit d'un génie, Olympe se lance comme défi, aidée par sa jeune stagiaire Khalia, de le faire connaître de tous. Et pour convaincre un homme aussi intègre et hors des modes que Solal, il lui faudra déployer toute son énergie. Tout comme pour attirer Paul dans ses filets, car son désir et son instinct de prédatrice se sont remis en marche. Mais rien n'arrête Olympe, surtout quand l'enjeu paraît inaccessible. Dans ce roman d'une grande finesse psychologique, au style nerveux, presque musical, Murielle Magellan dresse le portrait plus vrai que nature d'un Dom Juan au féminin, créature irrésistible et vénéneuse, toute en contradictions, capable à la fois de mettre à la lumière, contre l'avis de tous, un artiste ignoré et méprisé, et de se consumer d'amour pour un homme en quelques semaines. En cela, elle est une indocile, un être qui ne se range finalement dans aucune case, comme le sont aussi, à leur façon, Paul, Khalia et Solal. Les Indociles, qui nous livre au passage une réflexion sur la création, décrit surtout le jeu subtil entre légèreté, engagement et liberté, et n'est pas sans rappeler Les Liaisons dangereuses. Bien que, dans ce cas précis, Valmont soit une femme.

01/2016

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Sociologie

Emile Durkheim. 1858-1917

Fils et petit-fils de rabbin, né à Épinal en 1858, Émile Durkheim refuse de suivre la voie familiale. Agrégé de philosophie, il devient professeur de sciences sociales à Bordeaux et commence la rédaction de ses ouvrages de sociologie. Sachant s'entourer des collaborateurs les plus zélés (Célestin Bouglé, Paul Fauconnet, Maurice Halbwachs, Robert Hertz, Henri Hubert, Paul Lapie, Emmanuel Lévy, Marcel Mauss, Paul Richard, François Simiand, etc.), il crée avec eux en 1896 une revue, L'Année sociologique, et forme ce qu'il est convenu d'appeler l'école française de sociologie. Voilà pourquoi Marcel Fournier s'intéresse non seulement à l'homme, mais aussi à tous ceux qui l'ont entouré et ont participé avec lui à la fondation de cette nouvelle école de pensée, souvent qualifiée à l'époque de " réalisme social ". Dans cette biographie, à la fois intellectuelle et collective, l'auteur ne laisse rien au hasard de la vie et de l'œuvre considérable du fondateur de la sociologie en France. De De La Division du travail social (1893) aux Formes élémentaires de la vie religieuse (1912), en passant par Les Règles de la méthode sociologique (1895) et Le Suicide (1897), les préoccupations majeures de Durkheim (l'individu, la famille, le travail, la politique, la morale, la religion, la maladie, la guerre, la mort) résonnent aujourd'hui avec autant d'acuité. Si c'est une vie avant tout consacrée à la recherche et à l'enseignement que l'on découvre ici, c'est aussi une existence qui, sans être partisane, est sincèrement engagée : dans l'affaire Dreyfus, dans la séparation de l'Église et de l'État, dans la montée du socialisme en France. Enfin, profondément marqué par la mélancolie et la tragédie, Durkheim parviendra difficilement à supporter les malheurs d'une vie - la perte de son fils à la guerre -, d'une société et d'une époque.

11/2007

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Littérature française

Chef [EDITION EN GROS CARACTERES

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu "meilleur chef du monde" par ses pairs. Jusqu'à ce lundi matin, où l'on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d'en finir ? Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu'il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s'exacerbent. Confrontés au décès soudain de l'ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler. Chef, c'est aussi l'histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d'Eugénie Brazier, l'emblématique "mère lyonnaise" . Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l'approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs. Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l'exigence d'un monde macho, violent, où la drogue, l'alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d'exercer un métier d'artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d'hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l'excellence.

03/2022

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Policiers

Le Testament syriaque

Paul Mesure, journaliste free lance à Paris, est rentré d’Afrique avec, dans ses bagages, un document ancien qu’il a déniché à Tombouctou et compte revendre à bon prix. Ce codex est indéchiffrable, de sorte qu’il lui faut recourir aux services des meilleurs spécialistes pour s’en faire une idée plus précise. Mais les riches amateurs de ce genre de relique forment un tout petit monde, et qui dit expert dit fatalement fuite, surtout si la nature même du document permet de penser qu’il y a beaucoup d’argent en jeu. De fait, les cadavres commencent à se multiplier autour de Paul. Et si ce texte, en dehors de sa valeur archéologique et commerciale, avait surtout un profond sens religieux ? Et si l’argent n’était pas, finalement, le plus important ?Partagé entre l’inquiétude, la curiosité et le désir de vengeance, Paul louvoie entre plusieurs équipes de tueurs aux motivations antagonistes et une police française obligée de s’en remettre au commissaire Sarfaty, le « commissaire–philosophe », étrange personnage passionné de culture arabe et spécialiste de l’histoire des religions. Afin de comprendre le codex, et de démêler l’écheveau des crimes qu’il laisse dans son sillage, Sarfaty se plonge dans l’univers fascinant de la naissance de l’islam, de son langage codé et de ses énigmes.Barouk Salamé, érudit franco-algérien, propose un voyage saisissant dans l’univers de l’islam, de son génie, de sa violence, de sa poésie, des conflits qui le traversent et des enjeux de son avenir. Thriller polyphonique avant tout consacré à la culture arabe, Le Testament syriaque s’attaque, sans manichéisme ni angélisme, à « ce qui nous tuera tous : l’inculture ». Plaidoyer contre l’incompréhension et l’ignorance, mise en garde contre les préjugés de tous bords, réflexion sur l’évolution de la religion musulmane, ce thriller, qui invite à une réflexion nuancée sur l’histoire des civilisations, a reçu un excellent accueil critique et été un vrai succès de librairie.

03/2011

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Toxicomanie

Au Fait : Addicts - sept - oct 2022. De la société de consommation à la société d'addiction

La société d'addiction... Les célèbres Trente glorieuses, parenthèse enchantée où la consommation était innocente, du moins se l'imaginait-on, ont d'abord été remplacées par les Trente piteuses, décennies de crise permanente, puis désormais par les Vingt calamiteuses et plus, une ère mortelle pour la planète. Pourtant, durant cette dégringolade soutenue, la consommation a suivi une hausse exponentielle. Elle est devenue folle, hors de contrôle, et ne se conçoit plus autrement que dans l'excès. Le "gavage", dit l'un de nos intervenants. La société de consommation dénoncée par les soixante-huitards est donc devenue la société de surconsommation, encouragée par les mêmes dans la seconde partie de leur vie. Et cette surconsommation a viré à l'addiction. Rappelons la définitionA : dépendre d'un ou plusieurs produits au point d'en faire dépendre sa vie. L'économie de marché a compris au tournant du millénaire que consommer ne suffisait plus. Il fallait attirer le consommateur sur un autre terrain, le rendre accro à tout ce que lui promettaient la publicité, le marketing et internet. Voilà le secretA : proposer des besoins que le consommateur ne connaissait pas. C'est ainsi que nous sommes devenus addicts à l'image, au sucre, aux algorithmes, aux médicaments, aux nouvelles drogues de synthèse, aux alcools déguisés, aux cigarettes électroniques, à la mode instantanée, aux burgers, aux sodas... La liste est interminable. Deux groupes ont partie liée dans cette affaire : les mafias sur le marché illicite, Darknet ou économie souterraine, les lobbies sur le marché légal. Les unes et les autres veillent à leurs profits. Mais le citoyen-usager-addict n'est guère plus innocent. Il laisse faire quand il pourrait refuser sa dépendance, se révolter contre le gavage et décréter qu'est venu le temps du sevrage. Avec les témoignages de : Amine Benyamina, qui dirige le département de Psychiatrie et d'Addictologie de l'Hôpital Universitaire Paul Brousse à Villejuif. Il est président de la Fédération Française d'Addictologie (FFA). Marcel Rufo, pédopsychiatre et professeur émérite, auteur de dizaines d'ouvrages consacrés à la prime enfance. Il a exercé dans différents hôpitaux de Marseille ainsi qu'à l'hôpital Cochin à Paris. Ketty Deleris, qui a exercé pendant 10 ans le métier de diététicienne. Tabacologue spécialisée dans le sevrage du tabac et du cannabis, elle exerce en parallèle depuis 2020 une activité de prévention des addictions sur les réseaux sociaux. Jean Pouly, qui explore les usages des technologies de l'information depuis 25 ans. Pionnier de la médiation numérique à la fin des années 1990, il enseigne l'économie numérique à l'Université de Lyon et intervient à l'Ecole Centrale de Lyon. François Delorme, maître de conférences en sciences de gestion. Il a soutenu sa thèse de doctorat à l'université de Grenoble où il est chercheur associé. Serge Ahmed, psychopharmacologue et neurobiologiste. Il dirige depuis 2009 une équipe du CNRS à l'Université de Bordeaux qui mène de nombreuses recherches sur les addictions, notamment à la cocaïne, l'héroïne et la nicotine. Thomas Amadieu, normalien titulaire d'un doctorat en sociologie, professeur associé à l'ESSCA Ecole de Management et chercheur associé au Gemass (CNRS/ Sorbonne Université). Catherine Grangeard, psychanalyste et psychosociologue. Elle est engagée depuis l'an 2000 dans la dénonciation de la fabrique de l'obésité par les diktats visant la minceur.

09/2022

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Religion

LE DROIT DE L'EGLISE AU SERVICE DES EPOUX. Textes choisis de droit canonique matrimonial en hommage à l'Official de Tournai

Le mariage célébré devant un prêtre et, plus largement, l'engagement matrimonial bénéficient dune longue et riche réflexion spirituelle et universitaire. L'Eglise catholique et ses fidèles bénéficient aussi d'une expérience à la fois proche et concrète. Autant de fruits d'une prudence quotidiennement mise en œuvre par des clercs, des laïcs (ques), des religieux (ses), tous dûment associés par l'évêque ou le pape à l'œuvre ecclésiale de justice matrimoniale - ils peuvent être juges ou juges assesseurs, défenseurs du lien matrimonial, avocats ecclésiastiques, experts en médecine ou en psychologie - tous nommés par l'Eglise auprès de ses propres tribunaux d'" officialités " : instances diocésaines, interdiocésaines ou régionales pour un premier appel ; juges de la Rote et juges du Tribunal suprême de la Signature apostolique à Rome. Les officialités et la Rote sont appelées à de demandes en déclaration de nullité de mariage, introduites par des fidèles dont l'engagement était déficient à l'origine de leur vie maritale. Elles doivent permettre un discernement d'Eglise sur la sacramentalité matrimoniale d'une union existentiellement brisée Ce livre rend hommage à l'un de ces juges d'officialité, l'abbé Gaston Candelier, dont la pratique canonique de près d'un demi-siècle a été reconnue tant par l'Eglise en Belgique, qui l'a appelé à présider le tribunal d'officialité du diocèse de Tournai, que par l'Université catholique de Louvain-la-Neuve où il enseigna. Un choix parmi ses écrits a été entrepris par le groupe de travail des canonistes francophones de Belgique.

09/1999

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Histoire de France

L'arbre. Histoire naturelle et symbolique de l'arbre, du bois et du fruit au Moyen Age

Les Cahiers du Léopard d'Or sont une publication nouvelle, consacrée à l'étude du Moyen Age sous tous ses aspects. Ils sont publiés par les éditions du même nom, qui depuis 1981 se sont spécialisées dans la publication de travaux relatifs aux études médiévales. Les Cahiers du Léopard d'Or ne sont pas à proprement parler une revue, plutôt une collection ou une série. Chaque année verra en effet paraître un volume (peut-être deux les années fastes) portant sur un thème particulier qui lui donnera son titre. Ce thème sera choisi parmi les domaines trop longtemps délaissés par les médiévistes et sur lesquels des recherches récentes ont de nouveau ou pour la première fois attiré l'attention. Il s'agira d'un Moyen Age large, ouvert sans frontière ni tabou. Toutefois l'accent sera mis sur les problèmes d'anthropologie historique, et plus particulièrement sur les questions intéressant l'histoire de la civilisation matérielle, de l'organisation sociale, des modes de pensée et de sensibilité, des systèmes de représentation. Une préférence sera donnée aux sujets qui permettront de faire tomber les barrières entre les disciplines, d'interroger des catégories de documents variées et, parmi ces documents, d'accorder une large place à l'image. Chaque volume sera le résultat d'une recherche collective. Il réunira les contributions d'une dizaine d'auteurs, certains chercheurs confirmés, d'autres chercheurs plus jeunes, étudiants même. On s'efforcera d'alterner des articles de synthèse et des monographies plus ponctuelles. Pour chaque thème sera ajouté à l'ensemble de ces contributions un dossier historiographique et bibliographique, dense et critique. Chaque volume devrait ainsi constituer en lui-même un instrument d'information et de réflexion, de méthode et de travail pour les chercheurs, les étudiants et le public cultivé. Nous est ici proposée la deuxième livraison de ces Cahiers consacrée à l'Arbre. La troisième livraison, actuellement en préparation, sera consacrée à La Couleur. Viendront ensuite des volumes portant sur les Mutations du XII siècle, Le Cheval, Les Armes et les outils et peut-être La Mer.

12/1993

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Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

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Littérature érotique et sentim

Une fille entre dans un bar...

Votre meilleure amie vous lâche au dernier moment, vous vous retrouvez donc seule dans un bar sélect, fréquenté par des gens riches et célèbres. Vous avez enfilé votre petite robe fétiche, mis du noir sous vos yeux, alors pourquoi ne pas en profiter ? Passerez-vous la soirée avec une rock star ou préférerez-vous séduire le jeune barman au corps de statue grecque ? Accepterez-vous l'invitation d'une mystérieuse artiste au charme exotique ou succomberez-vous au badinage d'un businessman millionnaire à la Christian Grey ? Que diriez-vous plutôt d'une folle équipée avec un garde du corps bodybuildé, au volant de l'Aston Martin de son patron ? Et si vous choisissez de rentrer sagement chez vous, peut-être croiserez-vous le nouveau voisin au magnétisme troublant. Dans ce livre érotique dont vous êtes l'héroïne, à vous de choisir comment la nuit va finir.

06/2014

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Sports

LES GRANDS SUCCES DE L'AUTOMOBILE. 1935-1965, Ces voitures que nous avons tant aimées

Coccinelle, Austin Mini, 4 CV, Jeep, Fiat 500, mais aussi Triumph TR4, Cadillac, Ferrari, Jaguar E, Aston Martin DB... Voitures populaires ou rêves inaccessibles, compagnes de Monsieur Tout-le-Monde ou luxueuses beautés réservées aux privilégiés, elles ont toutes marqué leur époque. Cet ouvrage riche de quelque 600 illustrations présente les véhicules de 1935 à 1965 dont les Français se souviennent le mieux. Cette exceptionnelle documentation, glanée au fil des années par un auteur passionné, vous remettra en mémoire des silhouettes du passé. Certaines sont encore-là, chéries par les amateurs (la Traction et la si populaire 2 CV, qui va fêter ses cinquante ans), d'autres ont basculé dans la mythologie, telles la merveilleuse Porsche ou la Jaguar au sauvage ronronnement. A l'aube de l'an 2000, nous vous offrons une belle rétrospéctive internationale, soulignant la formidable évolution de ces " machines " qui, toujours, nous incitent au rêve...

10/1996

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Histoire de France

Des vignes aux tranchées. La Grande Guerre en pays biterrois

1914-1918, même située à des centaines de kilomètres des champs de bataille, cette partie du Midi viticole subit pleinement les affres de la guerre et sa population participa activement à l'effort de guerre. Au coeur du quotidien, dans les vignes, les champs et les usines, les femmes relevèrent le défi de remplacer les combattants partis au front. Mobilisation, pénuries, patriotisme, générosité, hécatombe et deuils furent le lot quotidien de ce peuple de l'arrière. Cet ouvrage s'appuie, non seulement, sur un travail de recherche, L'Attente, la Vie, la Mort à Béziers pendant la Grande Guerre, primé par le Centre d'Etudes d'Histoire de la Défense, mais également sur une thèse, Le Transfert des corps des militaires de la Grande Guerre.

08/2015

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Théâtre

Lions

Une famille tient une blanchisserie dans un quartier populaire. Un soir, après la fermeture, un jeune homme y pénètre. Il n'est visiblement pas du quartier. Sa chemise est tachée de sang. La famille l'accueille - "Ici on ne pose pas de question" - et fait tourner les machines pour laver sa chemise. Mais sa présence perturbe chacun d'entre eux autant qu'elle les fascine. Serait-ce le petit frère étrangement disparu dix ans auparavant qui reviendrait miraculeusement ? Serait-ce le gendre idéal, le petit ami parfait pour la fille qui vit recluse ? Ou juste un paumé que la vie a amené là ? A-t-il un lien avec le dealer retrouvé mort quelques rues plus loin ? A travers les paroles ciselées des personnages et les nombreux silences qui rythment le texte, Pau Miró propose une pièce sur l'existence, entre conte et réalité, empreinte d'un humour sensible.

02/2014

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Couture, tricot

Coudre du denim. Un livre pour tout savoir, pratique et accessible à tous

Lancez-vous dans la création de vos propres patrons et de vos propres modèles 100 % jean. Confectionnez des modèles uniques en pas à pas : des jupes, des tops et des robes. Un incontournable de votre bibliothèque couture, un livre indispensable pour créer votre propre garde-robe tendance ! Mathilde Pau, styliste-modéliste et fondatrice de l'atelier Maëlstrom, vous propose de vous lancer dans la création de modèles 100 % denim. Dans cet ouvrage pratique et complet, vous trouverez tout ce qu'il faut connaître sur cette matière emblématique, intemporelle et universelle, ainsi que des explications détaillées en pas à pas pour que vous aussi, vous puissiez vous faire plaisir à la maison en créant vos propres vêtements féminins en denim. Découvrez toutes les spécificités de ce tissu qu'on affectionne tant, apprenez les bases du patronage et réalisez vos propres modèles grâce à des schémas explicites pour une garde-robe unique et originale.

04/2023

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Théâtre

Girafes

Barcelone, années cinquante. Dans un quartier populaire. Lui travaille dans une menuiserie, elle passe ses journées à la maison entre son frère muet depuis l'enfance, un sous-locataire dont on ne sait à quoi il occupe son temps, un vendeur à domicile qui essaie de lui faire acheter une machine à laver, et les tâches ménagères. Un jour, le mari se coupe deux doigts à la menuiserie et est forcé de rester à la maison. Cette nouvelle présence fait ressurgir les tensions, les incompréhensions, les différences et perturbe le fragile équilibre grâce auquel la femme réussissait à s'évader dans les rêves. Des silences s'installent chargés de ce qui ne se dit pas, de ce qui se pense, ou s'espère - tout comme les girafes qui n'utilisent pas leurs cordes vocales mais communiquent par infrasons.

01/2015

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BD tout public

Ze Jacky Touch Tome 2 : Quattro n'en faut

Deuxième salve de gags sur l'univers des voitures ! Jacky et ses potes testeront des tas de bagnoles mais iront aussi améliorer leur technique à un stage de pilotage pour toucher le graal : conduire l'Audi Quattro (celle de la couverture) sur circuit boueux ! Tout dans la glisse ! Jacky Lafaute continue à arpenter le bitume avec ses potes, toujours au volant de son AX tunée. Cindy craquera-t-elle enfin pour lui malgré sa légère monomanie automobile ? Son stage de pilotage fera-t-il de lui le meilleur volant de la région ? Michel le laissera-t-il enfin conduire sa Porsche ? Avec bien sûr l'habituelle fracture des yeux devant les magnifiques véhicules vedettes de ce tome 2 : Audi Quattro, MacLaren P1, 208 T16 Pikes Peak, Porsche 550 Spyder et même... K2000 !

08/2014

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Histoire de France

Le ballet des morts. Etat, armée, familles : s'occuper des corps de la Grande Guerre

Si l’horreur des tranchées a été abondamment décrite et analysée, nul historien, avant Béatrix Pau, ne s’était intéressé au sort subi par les dépouilles des poilus après leur mort au front. Le carnage une fois terminé, que faire des centaines de milliers de cadavres enterrés à la va-vite autour des champs de bataille ? D’immenses cimetières militaires sont progressivement mis en place, mais les familles sont souvent rebutées par ces nécropoles anonymes et préfèrent ramener le corps du héros auprès des siens. A condition de pouvoir le retrouver. Alors comment identifier, exhumer et transporter chacune des dépouilles ? Qui se chargera de l’immense tâche de la «démobilisation des morts» ? Le cynisme des «mercantis de la mort» a été brillamment dépeint par Pierre Lemaitre dans Au revoir là-haut, roman couronné du prix Goncourt 2013 ; Béatrix Pau en explique ici le contexte historique. Ballotés de cimetière de fortune en dépôt ferroviaire, les poilus tombés au champ d’honneur ont trop souvent attendu des années avant de trouver le repos ; cet ouvrage bouleversant était nécessaire pour éviter qu’ils ne soient livrés à l’oubli.

01/2016

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Littérature française

Polignac le château dans le ciel

Mentionnée dès 934, la forteresse de Polignac est un site d'une beauté unique, un patrimoine cristallisé dans la roche volcanique. Au sommet d'un promontoire rocheux, il offre l'un des plus merveilleux panoramas de la région et pour cause, c'était une place forte d'exception, siège d'une grande puissance militaire et politique moyenâgeuse. Face au clocher de la cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay, les Polignac, célèbres et rudes "rois des montagnes", s'imposent aux évêques comme aux souverains. Depuis leur nid d'aigle imprenable, ils laissent leur empreinte dans l'histoire. Voici le livret qu'il vous faut pour visiter cet incroyable lieu de mémoire et de légendes. Partez à la découverte d'une forteresse aux installations militaires subtiles et ingénieuses, d'un lieu de vie qui vous transportera dans le temps et vous fera marcher dans les pas de ces fameux vicomtes et vicomtesses. Alexandre Pau, docteur ès lettres en histoire contemporaine, est l'auteur d'une thèse et de plusieurs publications sur le château de Polignac. Il est professeur d'histoire- géographie et président de "Muses et Hommes", une association qui valorise l'histoire et le patrimoine en Languedoc-Roussillon.

06/2014

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Théâtre

Buffles. Une fable urbaine

Une famille de buffles tient une blanchisserie dans un quartier difficile : le père, la mère, et les 6 enfants. Une nuit, un des fils, Max, disparaît. Reste une famille de buffles : le père, la mère, les cinq enfants et l’absence de Max. Quand ils étaient petits et que Max a disparu, les parents ont dit à leurs enfants qu’un lion avait emporté Max, et qu’il ne reviendrait jamais. Puis une nuit la mère disparaît. Plus tard le père disparaît. C’est la faute des lions disent les frères et soeurs. A cinq, comment vont-ils réussir à survivre ? grandir et apprendre la loi de la ville autour de laquelle les lions veillent. Entre conte, fable et hyper-réalisme, la pièce qui brasse plusieurs temporalités livre une réflexion sur la famille, le clan, la solitude, la soumission aux lois, et la question du libre-arbitre.

04/2013

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Loisirs et jeux

Je dessine des chiens

Fidèle, loyal, affectueux... ne dit-on pas que le chien est le meilleur ami de l'homme ? rien d'étonnant à ce que les chiens aient inspiré de nombreux artistes, qui ont créé des héros sympathiques dotés de tout le talent nécessaire pour nous faire rire et nous émouvoir, tels Lassie, Croc-Blanc, Belle et Clochard, Milou, Rantanplan, Scooby-Doo, Beethoven ou encore le Chihuahua de Beverly Hills. Pour apprendre à dessiner et faire revivre sur le papier ces célèbres personnages haut en couleur, cet ouvrage propose aux dessinateurs, qu'ils soient débutants ou maîtrisent déjà les bases :un rappel des bases de l'anatomie du chien et des techniques du dessin ; une méthode simple et pédagogique, grâce à laquelle l'auteur guide le lecteur pas à pas en 8 étapes, du crayonné initial à la mise en couleurs, dans l'élaboration de plus de 20 chiens appartenant aux races les plus populaires (caniche, cocker, bouledogue, berger allemand, rottweiller, saint-bernard, shar-pei, teckel, husky, chihuahua...). Un ouvrage indispensable à tous les dessinateurs en herbe qui aiment ces compagnons si attachants !

11/2011

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Religion

Chroniques romaines. Du concile Vatican II au pape Benoît XVI 1962-2012

Médiéviste de formation, Jean Chélini a été l'élève puis l'assistant de Georges Duby à la faculté de lettres d'Aix-en-Provence. Il a ensuite enseigné l'histoire du Moyen Age à Montpellier, mais il n'a jamais pu se déprendre de son intérêt pour l'histoire religieuse immédiate, en particulier pour celle de la papauté. C'est ainsi qu'il a été envoyé comme correspondant de presse à Rome pour suivre les travaux du concile Vatican II et qu'il s'est retrouvé régulièrement dans la Ville éternelle pour couvrir les grands événements du Saint-Siège. Il est devenu ainsi un familier de la Rome pontificale. Au bout de toutes ces années, presque un demi-siècle, traversant les pontificats de Jean XXIII, de Paul VI, de Jean-Paul II et aujourd'hui de Benoît XVI, ces " Chroniques romaines ", parues dans la presse quotidienne ou périodique, écrites d'une plume légère et rassemblées en un même ouvrage, offrent au lecteur un panorama circonstancié, parfois anecdotique, mais souvent révélateur des événements et des hommes du microcosme romain. A travers l'actualité, l'histoire sert de socle à l'auteur pour étayer son propos. Cinquante ans après l'ouverture du concile Vatican II, ces textes nous renseignent sur les actes, les gestes et les enseignements des papes contemporains, sur l'Eglise de Rome et, à travers elle, sur l'univers catholique. -- Jean Chélini, who trained as a medievalist, was first Georges Duby's pupil then his assistant at the Aix-en-Provence faculty of literature. He subsequently taught the history of the Middle Ages in Montpellier, but always retained an interest in current religious history, and in particular that of the papacy. As a result, he was sent to Rome as a press correspondent to report on the deliberations of the Second Vatican Council, and visited the Eternal City regularly to cover great events in the Holy See, so becoming a familiar figure in papal Rome. Covering almost half a century - taking in the pontificates of John XXIII, Paul VI, John Paul II and nowadays that of Benedict XVI - these Chroniques romaines first appeared in the daily press and periodicals. The articles, written in a light, enjoyable style, are assembled in one volume, affording the reader a panorama that is circumstantial and sometimes anecdotal, and often revelatory of the men and events in the Roman microcosm. History, via the prism of current affairs, furnishes the author with a platform from which he can expand his subject. Fifty years after the inauguration of the Second Vatican Council, this book informs us about the deeds, interventions and teachings of the contemporary popes, the Church of Rome and, through it, the Catholic universe itself.

11/2012

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Sciences historiques

Moyen Age et Renaissance au Collège de France. Leçons inaugurales

De Michelet à Roland Recht, du XIXe au XXIe siècle, les leçons inaugurales du Collège de France - parfois perdues, inconnues, inédites ou autrement nommées - rassemblées ici à l'initiative de Pierre Toubert et de Michel Zink arpentent le Moyen Age et la Renaissance sous tous leurs aspects : histoire, histoire de l'art, langues et littératures, philosophie, etc. On assiste, en lisant ce passionnant recueil, à la naissance de la philologie et au développement moderne des sciences historiques sous la conduite des plus grands esprits de leur temps. Mais aussi on observe la naissance de l'histoire de l'art en France : celle-ci suppose qu'un pont soit jeté entre l'Antiquité et la Renaissance et que les siècles considérés jadis comme obscurs se trouvent intégrés dans un développement historique continu. On peut dire qu'une histoire de l'art - et non plus un enseignement de l'archéologie antique et de l'histoire de l'art antique - n'était concevable qu'à partir du moment où cette continuité se trouvait affirmée. Trente et une chaires sont représentées ici, certaines occupées par des noms restés illustres : Jules Michelet, Gaston Paris, Joseph Bédier, Etienne Gilson, Lucien Febvre, Henri Focillon, Marcel Bataillon, Fernand Braudel, André Chastel, Georges Duby... D'autres demeurent injustement oubliés et font l'objet de véritables redécouvertes. Le texte de toutes les leçons inaugurales est reproduit intégralement, avec l'éclairage historiographique et l'annotation nécessaires fournis par une cohorte d'éminents historiens d'aujourd'hui.

06/2009

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Littérature française (poches)

Notes sur l'affaire Dominici. Suivie de Essai sur le caractère des personnages

"Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était", écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu "nous avons affaire à un procès de mots", dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question. Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre. Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.

01/2009

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Littérature française

Notes sur l'affaire Dominici

"Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était", écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu "nous avons affaire à un procès de mots", dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question. Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre. Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.

06/1955

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Littérature française

Le roman d'une vie

Pendant la dernière guerre mondiale, par peur des représailles à la suite d'une aventure rocambolesque, un adolescent sous le pseudonyme de Bonaventure Arjalac rejoint le maquis local. Par sa détermination, son implication et la fougue de son jeune âge, il sera apprécié du groupe et de son chef, qui à la fin des combats l'orientera vers les concours de la police parisienne en pleine restructuration. C'est sous sa vraie identité : Gaston Coumes qu'il réussira le concours de commissaire, après des études longues et acharnées. Lors de la formation de son équipe, il rencontrera l'amour dans le restaurant où il a ses habitudes. Les combats menés contre le milieu parisien seront marqués par la perte d'un collaborateur de l'équipe. Pendant une intervention professionnelle au sein de l'école des officiers de la police à Saint Germain au Mont d'Or, il retrouvera un ancien maquisard marié à une provençale, et habitant à Cassis. Il exerce à Marseille au commissariat central. Une profonde amitié va naître entre les deux couples. Les calanques attirent les parisiens qui décident de venir s'y installer. Un cabanon mitoyen en vente fait l'affaire. Mais un drame ourdi en coulisses va perturber cette harmonie. L'enquête fera apparaître les intouchables de l'époque... Bien que couverts par une pseudo-immunité, ces derniers seront les victimes fatales d'un "accident de travail"...

10/2020

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Beaux arts

Bestiaire médiéval. Enluminures

Sculpté aux chapiteaux des églises, brodé sur les tentures des châteaux, l'animal peuple au Moyen Age les manuscrits enluminés : il dit les merveilles de la Création et les mystères de la foi, il enseigne la morale et le savoir hérité des Anciens, il est porteur des rêves de pouvoir et de conquête. Cet ouvrage, à travers quatre-vingts trésors manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, donne à voir l'animal dans les livres au Moyen Age, ses représentations et ses croyances. Défilent alors sous nos yeux les pages enluminées de l'histoire sainte : l'arche de Noé, la bête de l'Apocalypse, saint Gilles et sa biche, saint Antoine et son cochon. Des histoires extraordinaires charment notre regard, celles du lion qui efface de sa queue ses traces, de la licorne dont la corne purifie l'eau des rivières, de l'araignée qui fut autrefois une belle jeune fille... Tel Gaston Phébus, on se prend à rêver de chasse à courre ou de chasse au vol, faucon au poing ; avec Lancelot, on poursuit le cerf blanc ; sur les traces d'Hercule, on part à la conquête du monde. Dans les marges des livres d'heures, des oiseaux au plumage multicolore chantent l'amour de Dieu et la beauté du monde. L'histoire de l'animal est si étroitement liée à celle de l'homme que l'on ne peut regarder l'un sans penser l'autre : le bestiaire dévoile une certaine conception médiévale du monde.

01/2019

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Ouvrages généraux

Etudes philosophiques 2021, n.3

La revue, fondée par Gaston Berger en 1926, et publiée d'abord à Marseille comme Bulletin de la Société d'études philosophiques du Sud-Est, s'était fixée une double tâche : rendre compte des recherches menées dans les sociétés de philosophie et les universités (dans un cadre régional d'abord, et bientôt national), mais aussi faire mieux connaître les grandes tendances de la vie philosophique au plan international (la présence d'Edmund Husserl parmi les premiers correspondants de la Société d'études philosophiques en étant un signe parmi d'autres). Pour répondre à cette double vocation (solide tradition de travaux historiques et ouverture sur l'actualité de la recherche), Les Etudes philosophiques publient chaque année plusieurs numéros thématiques consacrés à de grands penseurs classiques (Aristote, Descartes, Leibniz, Spinoza, Herder, Kant, Hegel, Ravaisson), à des auteurs contemporains (Michel Henry, Claude Bruaire, Heidegger, Carl Schmitt), à des problématiques originales et définies (Romantisme allemand, L'Egypte et la philosophie, Descartes et l'Allemagne, l'Aristotélisme au XVIe, L'analogie, la Philosophie Italienne, Marin Mersenne, Signification, Phénoménologie et philosophie analytique, la question des "doctrines non-écrites" chez Platon, les écrits socratiques de Xénophon). Les numéros consacrés aux auteurs tendent à être de plus en plus ciblés et resserrés autour d'un thème (Aristote et l'imagination, Bergson et l'idéalisme allemand, Merleau-Ponty et les sciences humaines, la Poétique d'Aristote). Chaque numéro thématique comporte un ou plusieurs articles hors thème.

09/2021

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Littérature étrangère

Une nuit dans les sissongo

Sexe, amour et beauté, voilà le triptyque conducteur du roman d'Elise Mballa. Un drame dans un sissongo de luxe permet à l'auteure de faire vivre des femmes et hommes, des traditions, des cultures, des sociétés, dans une espièglerie calculée qui du drame initial, va nous emporter dans une lecture vive, tourbillonnante, étourdissante. Quel est le héros de cette oeuvre ? Est-ce Eding qui en est l'incontestable fil conducteur ? Est-ce Akeva qui en est le centre, autour duquel gravitent tous les autres personnages et même la dramaturgie ? Est-ce son mari Ekalé qui nous éclabousse de son infortune, de sa modestie et de cette humanité qu'il incarne avec noblesse ? Nous pouvons citer bien d'autres personnages et c'est là le secret de fabrique d'Elise Mballa qui nous livre une fresque dans laquelle nous avons toute liberté des choix de nos sympathies. On peut se poser d'autres questions. On peut se demander si c'est une oeuvre féministe. Féministe, elle l'est incontestablement. Mais de ce féminisme innové et vivifiant qui ne mure pas la féminité dans un catalogue d'hommasses patibulaires plus ou moins gouinisantes par nature ou par posture de combat. On peut se poser bien d'autres questions et je sais que vous vous en poserez encore, quand vous aurez entendu le clap de fermeture de la dernière page. Et c'est en cela que l'on apprécie une écriture. Gaston Kelman.

09/2009