Recherche

Emile-Victor Foucart

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Ces hommes qui épousèrent la cause des femmes. Dix pionniers britanniques

" Au XIXe siècle, en Grande-Bretagne, des hommes, magnifiques trublions, ont choisi la cause de l'égalité des femmes. "Des hommes comme les autres." Ils risquaient gros : respectabilité, carrière, fortune... Refusant la guerre des sexes, ils ont oeuvré par l'écriture, l'exemple et l'action, pour le combat commun dans l'intérêt commun. Ce temps d'effervescence intellectuelle et sociale culmina avec le mouvement des suffragettes où la militance masculine fut étonnamment forte. Victor Duval et Frederick Pethick-Lawrence connurent alors prison, gavage, faillites, expulsions. Edward Carpenter, qui osait traiter de la sexualité, connut marginalisation et outrages. Il y avait des révoltés par l'injustice, tel George Lansbury, député, ancien ouvrier, qui voyait l'équivalence entre domination masculine et domination des "nantis" sur les "manuels"; d'autres, sarcastiques, tel l'écrivain Israel Zangwill ; enfin, des hommes de raison : John Stuart Mill, William Johnson Fox. Il y eut encore "le mari de..." (Frederick Billington-Greig) et l'émouvant William Godwin, époux de Mary Wollstonecraft, qui rompit avec son milieu, souffrit beaucoup et lutta avec noblesse et talent. Ils croyaient tous en l'égalité. Mais si, sur des points essentiels, l'action féministe qu'ils soutenaient a passé les seuils législatifs, le paradigme fondamental qu'ils avaient eux aussi identifié : le regard qui hiérarchise, n'a pas vraiment changé. Ce devrait être le nouvel axe de la militance commune. ", Françoise Héritier, anthropologue, professeurs honoraire au Collège de France.

02/2010

ActuaLitté

Musique, danse

Hector Berlioz. Tome 1, La formation d'un artiste 1803-1832

A l'un des plus grands compositeurs français, il fallait consacrer un monument. C'est chose faite avec cet ouvrage en deux tomes, où David Cairns allie la flamme de l'enthousiaste et la minutie du chercheur. Le premier volume, " La formation d'un artiste ", traite des premières années : l'enfance en Dauphiné, la vocation qui éclôt, les rapports familiaux difficiles, terreau d'un manque de reconnaissance où s'enracinent les frustrations futures. À Paris, ensuite, le musicien, qui prend de l'envergure, rencontre bien des traverses, tant dans son affirmation artistique (l'incompréhension des milieux officiels contraint Berlioz à plusieurs tentatives avant d'obtenir le prix de Rome) que dans ses amours (la comédienne anglaise Harriet Smithson, objet d'une adulation torturante, ne répond que par des rebuffades à ses démonstrations). Les tourments qui agitent cette âme tumultueuse se situent dans le Paris de la Restauration, creuset des arts et des lettres où se côtoient les principaux acteurs du mouvement romantique, avec qui Berlioz noue des amitiés consolantes. Malgré toutes les entraves, une œuvre capitale voit le jour, emblème romantique au même titre que l'Hernani de Victor Hugo : la Symphonie fantastique, véritable coup de tonnerre qui révèle des potentialités orchestrales inconnues. Ce premier tome se clôt sur le concert du 9 décembre 1832 au Conservatoire, jour mémorable où Berlioz, de retour de Rome, est accueilli avec ferveur à Paris et où son amour pour Harriet se voit enfin couronné de succès.

09/2002

ActuaLitté

Littérature française

Doli ou Parlez-moi d'amours. Récits de la carte du tendre

Ce livre renvoie à deux précédents, L'Heptaméron, de Marguerite de Navarre [1558], où des personnes regroupées par hasard prennent un thème et racontent une aventure amoureuse - ou inventent et brodent -, et Zoo ou Lettres qui ne parlent pas d'amour ou la Troisième Héloïse de Victor Chklovski [1923] où s'exprime l'impossible d'une relation amoureuse bâtie dans l'exil. A Zoo, ce livre renvoie - et par le titre et par la tonalité douce-amère des nouvelles - avec cette éternelle question : comment dire l'ineffable de chaque expérience unique, comment parler d'amour, ce sentiment si commun, fait de désir et d'espérance et qui donne à l'instant un poids d'éternité ? A L'Heptaméron, le livre emprunte et exprime les ruses et tromperies de l'amour, rencontres et ruptures, et cet entre-deux qu'est une relation amoureuse. Celle que trace Doli est plus proche d'un dessin tactique que du schéma stratégique de la Carte du pays de Tendre de Mlle de Scudéry, grande analyste des émois d'un cœur sans corps. Les récits ne parlent pas seulement de rencontres, hasard et destin mêlés, mais aussi d'une certaine densité de l'être qui s'invente, pour un instant ou plus si affinités, une manière d'être. Vivre une rencontre c'est devenir une autre personne, inconnue de soi. Chacun est cette multiplicité d'êtres que les autres nous révèlent. L'aventure est un échange.

01/2007

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Les infidèles. S'aimer soi-même comme un étranger

Que signifie l'amour de soi-même et de l'autre dans un temps - le nôtre - où le goût du néant et la rage de la destruction se confondent ? Des réponses existent dans l'histoire et l'œuvre de quelques écrivains du siècle dernier, bien peu en accord avec leurs contemporains, rebelles à toute classification. Loin de leur terre natale ou de leur milieu d'origine, comment ces infidèles qu'ont choisi d'être Thomas Edward Lawrence, alias Lawrence d'Arabie, Louis Massignon l'orientaliste islamo-chrétien, Victor Segalen l'" exote sinisé ", et Simone Weil, la mystique athée, ont-ils déjoué les destins qui les attendaient ? Comment ont-ils fécondé leur langue maternelle par l'apport d'autres langues et noué leur vie à la rencontre de l'étranger, dans l'ombre des guerres et des génocides ? Tous ont développé des stratégies amoureuses en devenant infidèles à l'avenir assigné par la filiation ou les conventions sociales, et en refusant de sacrifier autrui à leurs intérêts personnels ou nationaux. Tous ont cherché à construire leurs destinées, grâce à la rencontre d'une autre culture que la leur- chacun convergeant ainsi vers le secret de lui-même. Si l'infidélité de l'esprit est leur caractéristique commune, chacun a décliné la rupture et la joie qu'elle implique dans sa chair et sa psyché. Cet essai est le dernier volet d'une trilogie consacrée aux conséquences de l'interaction entre " la religion monothéiste " et la vie psychique.

04/2003

ActuaLitté

Histoire internationale

La royauté au féminin. Elisabeth Ire

" Elisabeth est vierge, comme l'Angleterre est île " déclarait Victor Hugo à l'époque romantique. Tout en précisant : " En admirant Elisabeth, l'Angleterre aime son miroir. " C'est cette relation étroite entre une femme et son pays que Bernard Cottret met au cœur de la reconstitution du destin de la reine vierge. Vierge, Elisabeth Ire l'a été assurément, car, s'étant rendue physiquement intouchable, elle n'a jamais eu qu'un seul époux, son royaume. Comment relever ce défi singulier, dans une société aussi imprégnée par les rites masculins de la guerre et de la violence que l'Angleterre de la Renaissance, être un " roi femme " ? Elisabeth assuma seule l'ensemble du pouvoir royal pendant près de cinquante ans ( 1558-1603 ). Elle fut femme dans une société d'hommes, régie par des hommes, gouvernée par des hommes et dominée par eux. Elle se montra d'autant plus attentive à la dignité royale qu'elle ne fut jamais dupe du caractère symbolique du pouvoir, ni ne se laissa aller aux épanchements sentimentaux qu'on a coutume d'attribuer aux femmes, et même aux reines comme sa cousine Mary Stuart. Elisabeth a engendré consciemment son propre mythe, en une brillante synthèse à laquelle ont participé à des degrés divers poètes, écrivains, peintres, et naturellement hommes de guerre et courtisans dans cet âge d'or épris de littérature, de théâtre et d'épopée. Par là aussi elle a ouvert la voie à la modernité.

03/2009

ActuaLitté

Science-fiction

La Mémoire interdite

"Roman préfacé par Georges Moustaki lors de sa première publication en 2002". Une société où tout est mondialisé, crève de ses propres immondices. Elle sera peut-être sauvée par ceux-là mêmes qu'elle a exclus... Vingt ans après sa première publication, ce roman d'anticipation, à la fois noir et optimiste, épouse une actualité persistante. Victor est adolescent dans une ville expurgée de toute relation sociale, essentiellement vouée à la consommation. Mais le système s'épuise avec l'eau qui pourrit et l'assainissement qui régurgite. En cherchant pourquoi, il découvre l'existence d'une autre société, clandestine et plus humaine. Il s'y intègre, s'y épanouit et sa vie d'adulte prend un tout autre sens. Mais deux mondes s'opposent, la puissance contre l'intellect, le cynisme contre l'humanisme. Une lutte qui ne se gagnera pas avec des armes. Au-delà d'un message, Jean-François Marival caricature une société où l'exclusion prendrait un jour sa revanche. Un mélange de réalisme et d'illusion, d'amour et d'amitié, pour une fiction rythmée, rude et pourtant optimiste. Ce roman a été publié une première fois en 2002 par la maison d'édition Le 2 encres qui a cessé ses activité en 2018. JF Marival, en la remaniant très légèrement, fait vivre à nouveau cette fiction d'anticipation qui avait connu un franc succès lors de sa première édition et dont la trame reste terriblement d'actualité.

12/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Ravachol et les anarchistes

Les documents que nous présentons ici n'ont nullement l'ambition de former un récit continu du mouvement anarchiste en France ni de fournir l'image complète de la doctirine et de l'action. Il suffira pourtant de les parcourir pour en constater l'intérêt : leur savoir, leur variété nous justifieront d'avoir préféré ici l'inédit au connu et sacrifié l'explication générale du phénomène anarchiste à quelques coups de projecteur limités mais essentiels. Il nous a paru, en effet, que quelques textes - comme les curieux Mémoires de Ravachol ou de Garnier, un des " bandits tragiques " - des dossiers de police inédits et des correspondances privées - comme celle de Victor Serge - étaient dans leur crudité et leur continuité aussi éclairants que de longs commentaires et, surtout, portaient sur les hommes et leurs actes un témoignage d'une autre nature que l'analyse historique, qui méritait donc d'être entendu. D'où cette galerie d'hommes, d'actes, de témoignages que relie seulement un fil conducteur mais qui, de la Commune à la Grande Guerre, illustre les moments les plus marquants de la geste anarchiste. L'action militante, individuelle avec Ravachol, devient collective avec l'entrée des anarchistes dans les syndicats et les Bourses du Travail. Elle redevient individuelle et dégénère avec Bonnot et sa bande. Aussi distinguerons-nous trois phases dans cette histoire : la propagande par le fiat, l'anarcho-syndicalisme, l'illégalisme. C'est dans ce cadre que nous situerons nos documents.

01/1992

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1950-1954

En 1950, Jung atteint ses soixante-quinze ans. C'est aussi le moment où, après les années d'approfondissement, en particulier du symbolisme alchimique, sa pensée en arrive à sa dernière efflorescence et où Jung débouche sur certaines de ses œuvres majeures, que ce soit le Mysterium Conjunctionis, La Synchronicité ou la Réponse à Job. Durant ces années 1950-1954, le penseur, le psychologue, l'homme Jung se réunissent indissociablement pour produire des thèses qui éclairent rétrospectivement ses études antérieures et en donnent de ce fait comme l'orientation fondamentale. Mêlant intimement l'audace de la pensée, une érudition quasi sans faille, l'expérience du clinicien, la rigueur du théoricien, ces thèses sont toutefois si neuves par rapport à son temps qu'elles font parfois scandale. Cette correspondance en porte le témoignage aigu. Dans ses lettres à Henry Corbin, Hermann Hesse, Karl Kerényi, Erich Neumann ou au théologien Victor White, on voit Jung expliquer et réexpliquer sans cesse ce qu'il a vraiment voulu dire, au-delà des malentendus et des lectures réductrices - en même temps qu'il maintient d'une façon intransigeante ses points de vue, qu'il a mis près d'un demi-siècle à élaborer dans leur dernière version. Et ce n'est pas le moindre mérite de cette correspondance, au ton souvent si libre, que de nous faire voir Jung par lui-même et de nous livrer ainsi, d'une certaine manière, le " vrai " Jung.

04/1994

ActuaLitté

Romans historiques

Le baiser de Cuba. Un destin français sur le chemin de l'indépendance de l'île

En ce mois de novembre 1850, naît à Santiago de Cuba un solide bébé, fils de Federico Crombet, le maître d'origine française de la plantation de café La Turbia et de Colombina, une magnifique esclave noire. Ainsi commence l'odyssée de Flor Crombet. Il est intelligent, parle couramment le français qu'il a appris en lisant Victor Hugo et les livres d'histoire de la Révolution française. Cavalier émérite, redoutable dans les duels, il manie la machette avec dextérité. Il a la peau mate et des yeux verts, sa mère adoptive l'appelle Flor parce qu'il est beau, dit-elle, comme une fleur. Peu de femmes lui résistent. L'adolescent s'identifie aux héros de l'An II et fait siennes les valeurs républicaines. Il rêve de liberté pour son île colonisée par les Espagnols et s'engage dès le début de la lutte pour l'Indépendance de Cuba. Avec des camarades franco-cubains comme lui et des esclaves qu'ils ont libérés, il fonde une petite compagnie La Francecita qui s'illustre par ses exploits légendaires. Flor, un destin hors du commun, celui que, Cespedes, le président de la République en arme, appelle El francecito cubano (le petit Français cubain), va jouer avec panache un rôle de premier plan dans la lutte. En suivant ce héros romantique sur le chemin périlleux de l'Indépendance de Cuba, le lecteur découvrira un pan du passé de la grande île qui éclaire son présent.

08/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Terrible retour de noces. La catastrophe ferroviaire de Courville-sur-Eure, Le mardi 14 février 1911

Au soir du mardi 14 février 1911, le passage à niveau de la gare de Courville-sur-Eure était le théâtre de l'une des plus grandes catastrophes qu'ait connue la Compagnie de Chemin de Fer de l'Ouest. Venant d'être racheté par l'Etat, ce réseau ne cessait de connaître des déboires presque quotidiennement (déraillements, tamponnements...) provoquant de nombreuses victimes. L'accident de Courville a d'autant plus marqué les esprits, qu'il est responsable de la disparition d'une famille tout entière de Sablé-sur-Sarthe. Victor et Alice se marient à Paris le 11 février 1911, invitant leur famille originaire de la Sarthe à les rejoindre. Le mardi 14 février 1911, tous reprennent le train qui les conduira vers cette terrible tragédie. Ce fut un choc matériel et humain sans précédent, dont l'écho se fit entendre dans toute la France. Succédant à de nombreux autres, il fut générateur de tumultes dans le monde politique, entraînant la réorganisation complète de l'administration ferroviaire et une rénovation totale du réseau. Ceci fut ensuite bénéfique au développement du transport par rail dans tout l'ouest de la France. L'ouvrage retrace ce tragique événement, par une recherche rigoureuse, narrant l'histoire des jeunes mariés disparus et de leurs origines sarthoises, le déroulement de la catastrophe et des secours, puis la douloureuse cérémonie funeste, et enfin l'importante polémique qui s'ensuivit à l'Assemblée nationale puis au Sénat.

10/2013

ActuaLitté

BD tout public

Dans l'infini

Savants géniaux propulsés à travers le temps et l'espace, voitures volantes et dinosaures monstrueux : Dans l'Infini (1906), Le Savant Diplodocus à travers les siècles (1912) et Dans la planète Mars (1915) sont les trois récits du dénommé G.Ri qui composent ce recueil. De son vrai nom Victor Mousselet (1853-1940), G.Ri dessine dans la presse pour enfants dans le premier tiers du vingtième siècle. Il y crée avec bonheur des mondes fabuleux aux paysages grandioses, peuplés de créatures féroces et d'extraterrestres en tous genres : la fantaisie débridée de ses univers n'a pas d'égal à cette période en Europe. Cité par Vercors et Saint-Ogan parmi les lectures marquantes de leur enfance, G.Ri n'a pourtant jamais été publié en album de son vivant, le conduisant peu à peu à l'oubli. Sa biographie tient en peu de lignes, sa bibliographie complète reste à établir, mais la fraîcheur, l'ingéniosité et la beauté de ses histoires nous poussent à rééditer ces pages sans plus attendre, associés pour l'occasion aux éditions de la BNF. Héritier de Jules Vernes, de Méliès ou de Robida, G.Ri fait partie des premiers pionniers d'un genre qui fera plus tard les beaux jours de la bande dessinée : le Science-Fiction. Amateurs de L'Incal, fans de Laureline, nostalgiques des Pionniers de l'Espérance, ne boudez pas votre plaisir : vous avez devant vous une nouvelle Terra Incognita à découvrir.

11/2017

ActuaLitté

Littérature française

Des soleils en hiver

Quand une dame de 90 ans décide, après un incident de santé, de se rassurer en choisissant de couler le reste de ses jours dans une maison de retraite, n'allez surtout pas croire qu'elle baisse les bras ! Pas du tout ! Quelque peu originale et d'un optimisme à tous crins, Agathe va révolutionner la vie aux "Charmilles" en tentant de faire partager aux pensionnaires de cet établissement ses bonheurs et sa gourmandise de la vie. Elle donne tout simplement la preuve qu'être heureux peut se décliner à tout âge et en tout lieu. Entre les souvenirs de son grand amour, Victor, la visite régulière des membres de sa famille et un quotidien qu'elle embellit encore au gré de sa fantaisie, Agathe se construit ainsi un nid douillet. De quoi s'endormir chaque soir le coeur au chaud ! Aventurière sans bagages, Magali Déa-Feschotte, après un bref passage à l'Education nationale, effectue un parcours guidé avant tout par des rencontres. S'agissant de Claude Lelouch, de Francis Lai, d'Henri Salvador, de Georges Belmont ou de Simone Veil, tous lui donnent le goût de la persévérance et du travail bien fait. Sa carrière s'achève en tant que rédactrice en chef du TF1 Magazine, fin 2000. Depuis, cette enfant trouvée peut enfin tenir une promesse secrète : venir en aide à des jeunes en difficulté. Ce qu'elle réalise au sein de " La Source ", association créée par le peintre sculpteur, Gérard Garouste.

06/2018

ActuaLitté

Théâtre

Fréquence Théâtre N° 68, avril 2018 : Au revoir... et merci ! Coup de griffe

Au revoir… et merci ! (3 hommes, 2 femmes) Julien et Agathe reviennent de l'enterrement d'un oncle que tout le monde détestait. Agathe a invité Jeanne et Romain, un couple de cousins éloignés que Julien ne supporte pas : il est critique littéraire et vote à droite ; les cousins adhèrent aux idées politiques opposées… Le père de Julien, Victor, débarque à l'improviste et annonce qu'il va divorcer. Stupeur générale ! Cette irruption n'est pas innocente : il doit annoncer deux nouvelles aux deux couples, une bonne et une mauvaise ! Ce double aveu va perturber sérieusement la soirée. Pour le plus grand plaisir des spectateurs, et désormais, des lecteurs. Coup de Griffe (2 hommes, 2 femmes) Fils de la gardienne d'immeuble, Kévin est embauché comme chauffeur par Laurence. Directrice de sa maison de haute-couture, Laurence Duchenal, affiche un caractère énergique, autoritaire, voire même tyrannique envers sa secrétaire Déborah. Elle a un fils, Thimothé, qu'elle fait passer pour un de ses employés. Celui-ci est homosexuel mais Déborah l'ignore et s'est amourachée de lui. Kévin avoue à Laurence qu'il trouve ses dernières collections " has been " et que la maison aurait besoin de se renouveler, d'autant que sa situation financière n'est guère brillante. Victime d'un " burn-out ", Laurence décide de tout plaquer, de vendre sa maison de couture et de partir vivre à la campagne avec un fermier…

06/2018

ActuaLitté

Sciences politiques

Armand Barbès. L'indigné permanent (1809-1870)

"Barbès, un exemple ? Mieux que cela, un Homme." George Sand caractérise ainsi celui qu'elle entourait à la fois d'un immense respect et d'une sorte d'affection. Elle savait en effet qu'il avait payé le prix de ses idées républicaines et de sa lutte sur tous les fronts par trente ans de prison et d'exil. Redécouvrir cette figure exemplaire, parfois oubliée, tel a été le but de l'auteur. Il s'appuie sur des documents inédits des Archives de Russie, détentrices d'une richissime collection concernant l'histoire du socialisme et des mouvements révolutionnaires au XIXe siècle. Les lettres de Barbès à divers correspondants (Etienne Arago, Louis Blanc, Victor Schoelcher et bien d'autres) permettent d'approfondir certains aspects de sa personnalité. S'y ajoutent dix lettres et le texte magnifique d'un Appel au Peuple (novembre 1852), que détiennent les Archives de la Guadeloupe. Le parcours de cette personnalité, née en 1809 à Pointe-à-Pitre, aux attaches audoises (il fut député de l'Aude en 1848), permet de mieux connaître ce XIXe siècle, certes fait d'espérances perdues ou trahies mais aussi d'élaboration et de diffusion des idées républicaines et démocratiques. Barbès en fut un des principaux acteurs. Hélas ! il meurt en exil à La Haye, en juin 1870, deux mois avant la proclamation de cette République qu'il avait toujours appelée de ses voeux.

03/2016

ActuaLitté

Littérature française

Cortèges

Mike, la quarantaine en crise, tourmenté par une hypocondrie inspiratrice, décide de consulter un éminent virologue. Cette rencontre singulière bouleverse le cours de son existence et le précipite dans l'univers déjanté du couple formé par le docteur Ernst Richmond et sa femme Charlène, succube incarnée. Une danse macabre effrénée l'entraîne alors de San Francisco à Roscanvel, en Bretagne. Emporté dans ce noir tourbillon, il devra abandonner le regard détaché qu'il portait sur sa vie et le monde pour se jeter à corps perdus dans la violence et la cruauté de l'époque contemporaine. Perdre jusqu'à son identité, son âme, ses amours, ses amis, même en voyageant dans les paradis artificiels, croire tout perdre pour répondre à une vocation d'écrivain. Mais accepter avant tout l'intrusion des spectres. Thriller fantastique, "Cortèges" explore nos obsessions de la mort, des morts, de leur présence fantomatique. Sur un rythme haletant, c'est le parcours d'un homme enraciné dans son passé qui se voit poursuivi par une suite de processions dont les meneurs ont le visage d'un père, d'une ancienne petite amie, d'une mystérieuse Fang Fang, d'un énigmatique Victor qui le pourchassera jusqu'à l'issue extraordinaire de ce récit. Lire un roman d'Olivier Sourisse c'est s'affranchir des frontières de l'inimaginable sans s'en rendre compte, comme on succomberait à la vie, à l'amour, à l'amitié sous fond d'illusions mortelles.

01/2016

ActuaLitté

Cinéma

Jacqueline Audry. La femme à la caméra

Qui se souvient aujourd'hui de Jacqueline Audry (1908-1977), réalisatrice de seize longs métrages entre 1946 et 1969, ce qui en fait sans doute la femme la plus prolifique de l'histoire du cinéma français ? Dans cette période de l'après-guerre où elle débute derrière la caméra, «creux de la vague» d'un féminisme peinant à surmonter le retour de bâton qui suit la Libération, elle adapte notamment Colette, Sartre et Victor Margueritte, dans une démarche féministe étonnante vu le contexte idéologique de l'époque. Son parcours est exceptionnel au sein d'une industrie cinématographique française qui connaît de nombreuses mutations, du cinéma des années trente à celui de l'Occupation, de la «tradition de qualité» sous la Quatrième République à la Nouvelle Vague et l'émergence d'un cinéma «au masculin singulier» sous la Cinquième. Rompant avec la traditionnelle trinité «l'homme, sa vie, son oeuvre», cet ouvrage veut ancrer son parcours dans ces contextes spécifiques, évaluer la part du collectif dans l'individuel, prendre un itinéraire singulier comme révélateur d'une histoire plus vaste, des débuts du septième art à nos jours. Grâce aux outils et théories issus des Cultural et Gender Studies entre autres, ce livre propose une démarche intellectuelle originale et offre de nouvelles perspectives sur les films et son auteure, les genres cinématographiques et leurs personnages, les questions de réception, de transmission et de postérité.

03/2015

ActuaLitté

Critique Roman

Cultes! romans - 100 lieux mythiques de romans

Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine vous attendent au fil de plusieurs lieux surprenants et vous livrent les secrets de leurs oeuvres phares. Des endroits à jamais marqués par la prose de ces écrivains dont les mots n'en finissent plus de nous émouvoir, nous effrayer, nous faire rire pour au final nous inciter au voyage. Saviez-vous que Stephen King a eu l'idée de Shining alors qu'il logeait avec son épouse au coeur d'un hôtel isolé et visiblement hanté ? Ou encore que Bram Stoker a popularisé la figure du vampire à partir d'un château situé au coeur des Carpates ? De la tragique histoire du Dahlia Noir de James Ellroy à la sauvegarde de Notre-Dame de Paris grâce à Victor Hugo, en passant par la genèse des Quatre filles du Docteur March, la naissance de Sherlock Holmes au 221B Baker Street à Londres, embarquez pour un tour du monde passionnant en compagnie des plus grands auteurs. Découvrez les inspirations de J. R. R. Tolkien pour Le Seigneur des Anneaux et de George R. R. Martin pour Le Trône de fer, envolez-vous pour l'espace depuis une petite rue de Londres avec Douglas Adams et son Guide du voyageur galactique et prenez un billet pour Poudlard avec le jeune Harry Potter. Percez les secrets des lieux rattachés aux plus galvanisantes histoires de la littérature au cours d'un périple riche en surprises.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Celle qui s'aime enfin

"Toscane s'est-elle un jour aimée ? A-t-elle pris le temps d'apprendre à s'aimer ou a-t-elle cherché désespérément à l'être, aimée des autres, pour pouvoir se dire qu'elle le mérite enfin, cet amour ? Et s'il était temps, pour elle aussi, de changer de mémoire, d'affronter cette vie qui la hante et la paralyse ? "Toscane, la quarantaine, est une violoniste virtuose. Elle est brillante, lumineuse. Mais elle ne le sait pas et doute en permanence. C'est l'histoire de sa vie. Toscane a toujours eu le sentiment d'avancer comme une imposture. Et puis un jour, il y a Victor. L'ami qui traverse son existence depuis vingt ans va devenir, après le décès accidentel de son mari, l'amant bouleversant. Chacun traîne son lourd baluchon à ses pieds. Chacun va permettre à l'autre de retrouver le chemin de soi et le transformer en aventure prodigieuse. Celle qui s'aime enfin est l'histoire d'une femme qui comprend que pour embrasser la vie, parfaitement imparfaite, il faut d'abord apprendre à s'aimer. Elle chemine de rencontres en révélations, transforme les maux en mots pour enfin dépasser ses souffrances et se libérer de ses fantômes. Bouleversante et contemporaine, elle est à la fois soumise et rebelle, sensible et forte, insupportable et merveilleuse, désordonnée et déterminée à vivre, celle qui s'aime enfin.

03/2023

ActuaLitté

Design

Chess Design

Véritable miroir de la création du XXe siècle, Chess Design présente une documentation exceptionnelle sur les jeux d'échec réalisés par des artistes, designers, architectes et artisans : échiquiers eux-mêmes, mais également dessins d'artiste, plans d'exécution et photographies d'archives. En présentant de manière chronologique près de 300 de ces échiquiers, l'auteur offre un point de vue nouveau sur l'histoire de l'art et son évolution. Art nouveau, sécession, surréalisme, Fluxus, Pop art, la plupart des grands mouvements qui naissent et se succèdent dans les Beaux-Arts trouvent un écho avec ces échiquiers et les 16 forme-sculptures qui les animent. Ces jeux sont également le reflet de l'évolution des techniques et des matériaux utilisés pendant cette période : le bois, le verre, la céramique vont céder la place, dès les années 50, à l'acier, au plastique et aux matériaux composites. A la frontière entre les arts plastiques et les arts décoratifs, ces échiquiers sont réalisés par des grands noms de la scène de l'art, du design ou de l'architecture - Alexandre Rodtchenko, Jean-Michel Frank, Man Ray, Marcel Duchamp, Alexander Calder, ou, plus récemment, Yoko Ono, Robert Filliou, Yayo Kusama, Victor Vasarely, Zaha Hadid, Frank Ghery ou Damian Hirst - comme par des anonymes. La synthèse offerte par l'auteur constitue un travail d'historien précieux et novateur, soutenu par une iconographie à la fois riche et souvent inédite.

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les Femmes sont les consoeurs des Hommes. Stop aux Violences contre les Femmes

Monsieur... N'oublie jamais que si la vie est encore supportable en ce monde, c'est grâce aux sourires et à la gentillesse naturelle des Femmes... Ne l'oublie pas ! Et si tu te crois supérieur aux femmes, si tu les prends pour des objets qui ne sont là que pour te faire plaisir, te satisfaire, "c'est où je veux et quand je veux" , alors tu as purement oublié que l'une d'entre elles est une personne très chère que tu appelles : "Ma mère. Mama... Mama ama. . mamà, ema. mamma. . emä. maman. mami. mamaí. mader ! . . Victor Hugo disait : - "oh ! L'amour d'une mère ! - amour que nul n'oublie ! Chacun en a sa part, et tous l'ont tout entier ! " ... Si tu n'as pas le respect pour la femme... N'oublie surtout pas que ta mère, ta soeur, ta fille, ta cousine, ta nièce, sont des femmes, mais que tu ne les respectes pas du tout. N'as-tu donc aucun respect pour celle qui t'a donné la vie ? Ni pour celle qui t'a offert toute sa vie ? ... Et si tu traites ta femme comme une princesse, c'est que tu as été élevé par une reine ! Tu dois donc prendre soin d'elle autant qu'elle prend soin de toi. Il n'y a pas à ses yeux de couverture plus douce et plus confortable que tes bras.

04/2022

ActuaLitté

Critique

Pour une herméneutique littéraire

L'herméneutique littéraire veut rendre compte du caractère proprement esthétique des oeuvres. Au regard des études littéraires françaises, dont l'attention consacrée au texte, plus directe et plus stable, se laisse rarement tenter par les sauts de l'imagination érudite, Jauss montre une capacité inégalée à passer d'une période historique à l'autre et d'une tradition littéraire à celles qui l'ont précédée ou suivie. Car l'interprétation est historiquement mobile : tout en tenant compte de l'enracinement d'une oeuvre dans les conventions et codes culturels de son époque, elle n'en a pas moins le devoir d'interroger les conversations transhistoriques dont cette oeuvre hérite et qu'elle continue. Ainsi, le lecteur ébloui est, par exemple, conduit du catéchisme luthérien – suite de questions et de réponses obligatoires – vers la "Profession de foi du vicaire savoyard" dans laquelle Jean-Jacques Rousseau présente quatre articles de foi, puis aux divers catéchismes du citoyen et du genre humain publiés pendant la Révolution française, à la transformation du catéchisme en théorie de l'histoire par Théodore Simon Jouffroy en 1833, aux Contemplations de Victor Hugo et, enfin, aux presque trois cents questions-réponses du chapitre "Ithaque" dans Ulysse de James Joyce. Jauss, dans une alternance d'exposés théoriques, de retours réflexifs sur la démarche et surtout d'exemples de la méthode, balise le champ de la culture occidentale, depuis l'Ancien Testament ou Plaute jusqu'au travail poétique de Goethe ou de Valéry.

04/2017

ActuaLitté

Histoire de la philosophie

La barbe ne fait pas le philosophe. Les femmes et la philosophie en France (1880-1949)

La barbe ne fait pas le philosophe " Femme, être incomplet et condamné à une éternelle enfance, tu prétends t'élever à la philosophie ! Quel aveuglement est le tien ?? " Les mots de Victor Cousin, personnage clé de l'institutionnalisation de la philosophie en France au XIXe ? siècle, donnent le ton. La IIIe ? République perpétue cette politique d'exclusion : tandis que la philosophie est élevée au rang de couronnement des études secondaires et de pratique culturelle républicaine par excellence, chargée de suppléer la religion dans l'organisation morale de la société, elle se trouve exclue par la loi des cours prodigués aux jeunes filles. Qu'est-ce donc qu'être philosophe en France entre 1880 et 1949 ? C'est d'abord et avant tout porter une barbe : être un homme. Pourtant, Plutarque défiait déjà quiconque de mesurer la sagesse du penseur à la longueur de son poil... Cette situation n'est pas sans susciter des rébellions, des transgressions, parfois des travestissements - et, ainsi, des évolutions. Mêlant combats individuels et collectifs, cette enquête novatrice révèle un pan de l'histoire des femmes aux XIXe et XXe ? siècles et fait ressortir une galerie de femmes philosophes qui s'affirment en dépit des obstacles : de Jenny d'Héricourt et Julie Favre jusqu'à Dina Dreyfus et Simone de Beauvoir, en passant par Jeanne Crouzet, Julie Hasdeu, Clémence Royer, Jeanne Baudry, Léontine Zanta, Alice Steriad, Lucy Prenant, Hélène Metzger, Renée Déjean, Yvonne Picard, Simone Weil ou Marguerite Buffard Flavien.

09/2022

ActuaLitté

XIXe siècle

Au moins le souvenir

Qui se souvient de Lamartine ? Qu'il a été candidat à la première élection présidentielle française ? Qu'on lui doit le suffrage universel, l'abolition de la peine de mort en politique, la seconde abolition de l'esclavage, la conservation du drapeau tricolore et tant d'autres choses encore ? A la parution des Misérables, en 1862, Marianne de Lamartine, la discrète épouse du poète, qui a parfois tenu la plume pour lui, décide de prendre la parole pour défendre l'action de son mari résolu à se taire à tout jamais. Car, pour avoir récusé les Rouges comme les Royalistes, le candidat malheureux a pu mesurer combien nul n'est prophète en son pays. A la manière d'une feuilletoniste, Marianne de Lamartine nous raconte la vie du plus méconnu de nos hommes illustres, poète éclatant des Méditations de 1820 mais aussi historien et homme d'Etat. On croise les écrivains engagés de l'époque, au premier rang desquels Victor Hugo. Tous ou presque vont d'abord s'enthousiasmer pour cette révolution pacifique où semble enfin poindre la lumière, lumière qui dura ce que dure le printemps des peuples... Après son best-seller Mousseline la Sérieuse (prix littéraire des Princes et prix du Cercle de l'Union) et du très remarqué Une année folle (prix Napoléon Ier), Sylvie Yvert poursuit le roman vrai de notre histoire en retraçant la destinée d'une figure politique et littéraire qui se confond avec le génie français.

02/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Crime et châtiment

Crimes, prisons, décapitations, autant de thèmes qui parcourent en tous sens l'art depuis la Révolution française et ses premières tentatives d'abolir la peine de mort. Qu'il soit politique ou crapuleux, le crime de sang décuple par l'image sa puissance fantasmatique sur nous. Car la violence, même si elle n'est pas assortie de l'expression du plaisir, en apporte au spectateur, quelle que soit sa répulsion première. Des représentations littérales aux allégories de toutes sortes, la peinture confirme à foison cette ambiguïté fondamentale: des pendus de Victor Hugo à La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime de Pierre Paul Prud'hon. De nouveaux thèmes s'imposent à l'imaginaire, telle la femme criminelle. Stigmatisée par Jacques Louis David, réhabilitée par Paul Baudry puis noircie à nouveau par Edvard Munch, Charlotte Corday rejoint ainsi les figures du mythe. Se pose aussi la question des rapports entre folie, génie et crime, des prisonniers d'Eugène Delacroix à ceux d'Egon Schiele. Les plus grands artistes sont ceux chez qui la représentation exaspérée du crime ou de la peine capitale aboutit au saisissement maximum, de Francisco Goya et Théodore Géricault à Edgar Degas, Pablo Picasso, Otto Dix, George Grosz. Paria social, monstre conscient ou tueur irresponsable, le criminel a toujours fait débat. De même, son châtiment. Il n'est pas de meilleur miroir de l'homme et de l'art modernes.

03/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Les plus incroyables histoires des anonymes de la guerre

Des histoires incroyables et inconnues des anonymes de la Guerre de tous pays. Nous avons tous entendu parler des grands chefs militaires, ceux dont les actions héroïques ont changé la face du monde. Mais qu'en est-il des acteurs méconnus ou oubliés dont les interventions ne furent pas moins remarquables au cours de nombreux conflits ? Ce livre raconte les aventures de 44 de ces héros anonymes, entre autres : - Albert Göring et Heynz Heydrich, frères d'Hermann et de Reinhard, qui risquèrent leur vie pendant des années en aidant des Juifs à s'échapper des griffes de leurs frères. - Werner Göring, neveu du Reischführer, Hermann Göring, qui servit dans l'US Air Force et bombarda l'Allemagne. - Kitty Schmidt, la patronne allemande d'un bordel qui empêcha la prise de Gibraltar. - Tsutomu Yamaguchi, qui survécut aux deux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. - Meyrid Edward Clifton James, qui fut le sosie du maréchal Montgomery. - John C. Woods, le bourreau américain de Nuremberg qui sabota délibérément les exécutions, refusant aux condamnés le bénéfice d'une mort rapide. - J. F. Kennedy qui ne fut peut-être pas le héros de guerre que l'on dit - La guerre de 14-18 qui n'aurait pas dû commencer à Sarajevo. - Victor Mac Lean qui vit la guerre à Sécession commencer dans sa cuisine et la signature de la reddition du Sud dans son salon. Et bien d'autres personnages de guerre tout aussi incroyables...

05/2015

ActuaLitté

Musique, danse

Giovanni Pierluigi da Palestrina

Nommé " prince de la musique " par ses contemporains, Palestrina fut célébré par la postérité comme la source de toute la musique européenne des siècles qui l'ont suivi " Puissant Palestrina, vieux maître, vieux génie, je vous salue ici, père de l'harmonie Car, ainsi qu'un grand fleuve où boivent les humains, Toute cette musique a coulé de vos mains " a pu écrire Victor Hugo. Son œuvre, essentiellement religieuse, inclut plus de cent messes et quelque cinq cents pièces polyphoniques (motets, hymnes, magnificat, lamentations...). Sa carrière, marquée par les aléas des protections ou des défaveurs papales, se déroula exclusivement à Rome, dans la mouvance du Saint-Siège, même si les nombreuses éditions de ses œuvres, en Italie et dans toute l'Europe, le firent connaître et apprécier par tous les musiciens de son siècle. Son succès vient de l'adéquation de sa musique aux préoccupations de la Contre-Réforme : pour lutter contre des messes inintelligibles, - aux mélodies trop " lascives ", à l'enchevêtrement polyphonique devenu trop obscur, le concile de Trente prescrivit une rigueur, une clarté, une simplicité plus grandes - ce sont les qualités de Palestrina. Cette biographie, s'appuyant sur des documents d'archives minutieusement collectés, replace la vie du compositeur dans les troubles de son siècle, et brosse le tableau de ses préoccupations quotidiennes et de ses drames intimes. Lino Bianchi, musicologue italien chargé de l'édition monumentale moderne de Palestrina, la complète par une étude de l'œuvre.

05/1994

ActuaLitté

Notions

L'être et ses degrés. Histoire de l'ontologie scalaire

Ce volume souhaite interroger cette option théorique, récurrente dans l'histoire de la métaphysique, qui tend à considérer que l'être est affaire de degrés, que certaines choses sont davantage des êtres que d'autres. Sans doute s'agit-il là d'une manière puissante d'accueillir la diversité des êtres, en y discernant des nuances, un ordre ou des structures, sans avoir ni à y inscrire une distinction rigide entre être et non-être, ni à se contenter de constater, sans pouvoir y mettre un peu d'intelligibilité, la profusion du réel. Fructueuse, mais problématique, la thèse des degrés de l'être constitue, un geste théorique singulier, lourd de conséquences tant sur la nature de l'être, qu'on suppose susceptible de degrés, de plus et de moins, que sur celle de la connaissance, censée y répondre. En privilégiant une chronologie longue, depuis ses racines antiques de la question des degrés de l'être jusque dans la métaphysique contemporaine, cet ouvrage collectif souhaite mettre en dialogue plusieurs traditions philosophiques, afin de préciser certaines continuités métaphysiques, peut-être insoupçonnées, et de mieux situer les points de rupture, où la conception métaphysique, d'un âge à l'autre, se renouvelle et ouvre de nouveaux champs d'enquête sur le réel. Avec les contributions de : Fabienne Baghdassarian, Victor Béguin, Mathilde Brémond, Guillaume Bucchioni, Riccardo Chiaradonna, Filipe Drapeau Vieira Contim, Lucile El Hachimi, David Lefebvre, Arnaud Pelletier, Alain Petit, Kristell Trego, Sophie Van der Meeren.

11/2023

ActuaLitté

Mystique

Mystique. Aventures et mésaventures d'un mot, des origines à nos jours

Cet ouvrage magistral et sans précédent brosse l'épopée du mot "mystique" , des origines à nos jours. Elle débute dans l'Antiquité païenne, se poursuit à travers le christianisme, entre en crise à l'époque des Lumières. Rajeuni dans le monde germanique et luthérien, le mot revient en force à travers la révolution romantique, mais en des sens nouveaux. Au xxe siècle, il envahit tous les discours, toutes les sciences humaines, fascinant à la fois les philosophes et les théologiens, les historiens et les écrivains. D'Hérodote à Péguy, d'Augustin à Marx, de Denys à Zola, la signification du mot a radicalement changé. Reste alors la question : pourquoi "mystique" est-il si fréquent dans le discours savant, alors que son sens est si flexible et que personne ne se soucie de le définir ? En traquant cette énigme dans ses ultimes retranchements, l'incroyable aventure du mot révèle qu'il n'a plus de signification conceptuelle, mais revêt à la place une fonction culturelle. Une enquête qui révèle un malaise moderne vis-à-vis du religieux. Directeur de recherche au CNRS, Dominique Poirel est correspondant à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il est l'auteur d'une quarantaine de livres et de nombreux articles sur l'histoire de la pensée au Moyen Age, dont Hugues de Saint-Victor et François d'Assise. Commentaire du Notre Père. Un document inconnu du Poverello ? aux Editions du Cerf.

04/2024

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie en france au XIXe siècle

Maine de Biran, Renan, Bergson, Comte, Proudhon... La philosophie en France au XIXe siècle rassemble des débats fondamentaux qui se sont poursuivis pendant tout le siècle entre spiritualisme et positivisme sur l'origine des idées, le sens de l'histoire ou la réforme sociale. Le débat philosophique en France pendant ce siècle n'est pas séparable d'une interprétation de la grande Révolution et donc des secousses successives de 1830, 1848, 1871, qui ont rythmé la vie politique d'événements sanglants. A chaque fois, c'est le sens de la rupture révolutionnaire avec l'Ancien Régime et celui de la continuité avec la pensée du XVIIIe siècle, dont la question est à nouveau posée depuis les cours de Victor Cousin sous Charles X jusqu'aux Origines de la France contemporaine de Taine après la Commune. A la fin du siècle, le débat traditionnel des vérités de raison et des vérités de foi est devenu celui de la Science (avec une majuscule) et de la Religion (en France, le catholicisme). Le positivisme semble s'imposer sous des formes diverses ; il s'étend à la psychologie (T Ribot, P Janet) et à la sociologie (E Durkheim) devenues sciences autonomes, mais il ne doit à Auguste Comte guère plus que son nom. La réflexion sur l'histoire des concepts scientifiques et, d'autre part, sur la vie de la conscience va restituer bientôt les grandes interrogations métaphysiques et les léguer au XXe siècle commençant.

05/2011

ActuaLitté

Littérature comparée

Des saints laïques. Figures exemplaires dans la littérature du XIXe siècle

Jean Valjean, bagnard injustement condamné et sauveur de Cosette, évoque la figure du martyr autant que celle du saint. Pourtant, Victor Hugo, fervent républicain, fut l'un des grands défenseurs de la laïcité dès 1850. Alors pourquoi s'inspirer de l'imaginaire des saints catholiques pour façonner l'un de ses plus beaux personnages ? Le christianisme et l'Eglise sont les ennemis principaux contre lesquels s'érigent peu à peu les auteurs du xixe siècle. Pourtant, la figure du saint ne disparaît pas. Bien au contraire, elle est omniprésente dans les ouvrages d'histoire comme dans les oeuvres de fiction. Au cours du xixe siècle, l'écrivain endosse en effet un nouveau rôle : réhabiliter les plus humbles, un peuple qui s'est fait entendre lors de la Révolution française et à travers plusieurs mouvements révolutionnaires au cours du siècle. Par cette réhabilitation, l'objectif est de recréer une société plus unie. Or, rien de tel que les mythes et les religions pour réunir. Sauf que la République introduit peu à peu la notion de laïcité et que les figures religieuses doivent être passées au crible de la sécularisation. 'est ce que s'emploient à faire Michelet, Esquiros, Dumesnil ou Lamartine dans leurs légendes et autres vies historiques. C'est ce qu'Hugo, Dumas, Sand, Sue, Zola ou les frères Goncourt réussissent remarquablement dans leurs oeuvres de fiction. Et c'est finalement à une redécouverte de la littérature du xixe siècle que nous invite Magalie Myoupo.

12/2023