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Livres animés (3 ans et +)

Les dinosaures

J'ai de grandes mâchoires et des dents pointues... j'ai de tout petits bras... et je suis un carnivore ! Qui suis-je ? Grâce à des devinettes qui l'invitent à trouver qui se cache derrière le volet, l'enfant découvre les dinosaures les plus célèbres : le T-rex, le tricératops, le mosasaurus, le ptéranodon et le l'ankylosaure.

02/2024

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Littérature française

El tiot del cité Archevêque (Fils de mineur et fier de l'être)

Ce livre, je l'ai écrit pour mes parents, pour mes enfants, pour mes nombreux neveux et nièces, pour Patrick, mon neveu qui, comme moi, se bat avec la maladie, et surtout pour prouver au monde, si cela est encore nécessaire, que nous les enfants de mineurs, les enfants des corons, nous sommes comme tout le monde. Nous n'avons jamais été des bêtes de foire. Les mineurs, nos pères, ont toujours été des gens simples, travailleurs, courageux, souvent disciplinés, et surtout des travailleurs acharnés, respectables, dévoués, et sachant ce que les mots "fraternité" et "respect" veulent dire. Ils ont toujours été fiers de leur métier, de leur travail. Ils savaient que le mot "ami" existait. J'ai écrit ces lignes pour qu'une fois pour toute, on les respecte. J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre, les souvenirs que j'y décris ne sont que des souvenirs ! J'ai essayé d'être le plus rigoureux possible dans leur récit ! Je pense que beaucoup de personnes qui le liront, se retrouveront à travers les chapitres. Je n'ai pas pu, pas osé trop raconter d'anecdotes personnelles, car il s'agissait de leur vie privée, et ce n'est pas facile. A tous mes camarades de cité, d'école, de collège, c'est un peu aussi pour vous tous que j'ai écrit ces pages, elles vont vous faire revenir plus de 65 ans en arrière. J'ai vécu avec vous tous, à cette époque, je peux vous l'assurer aujourd'hui, sans doute l'une des meilleures parties de ma vie.

06/2020

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Littérature érotique et sentim

Wish Tome 1 : Suda Kaye

La nouvelle série de quatre tomes d'Audrey Carlan, Wish Serie, est conçue pour connecter et parler à toutes les femmes - étudiantes, professionnelles, mères, soeurs, grand-mères. Audrey veut que ses lecteurs sachent qu'il est normal d'être vulnérable, de prendre des risques et d'avoir des regrets, mais qu'il faut toujours garder confiance en soi. Toutes les petites filles font des voeux en regardant les étoiles. Quand j'étais petite, j'ai fait tellement de voeux que j'en ai perdu le compte. La plupart d'entre eux concernaient tous les endroits que je voulais voir et les choses que je voulais faire. Je voulais surtout être comme ma mère. Elle nous a appris, à ma soeur Evie et à moi, à vivre chaque moment comme si c'était le dernier. Mais quand notre mère est morte, elle nous a laissé à toutes les deux une pile de lettres à ouvrir à chacun de nos anniversaires. La première lettre m'a été donnée le jour de mon dix-huitième anniversaire et ces mots ont changé le cours de ma vie pour toujours. Elle me disait de voler librement, de tout laisser derrière moi et de vivre la vie dont j'avais toujours rêvé. Malgré mon chagrin, j'ai suivi son conseil. Pendant dix ans, j'ai suivi les traces de ma mère. Littéralement. Ses lettres m'ont indiqué où aller, jusqu'à ce que la lettre de mon vingt-huitième anniversaire me dise de rentrer chez moi et de poser mes valises. Mais rentrer chez soi est plus facile à dire qu'à faire après dix ans d'absence...

01/2021

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Littérature étrangère

Transit

" Avec les policiers, Moussa il m'a confirmé de faire l'idiot. Surtout pas montrer qu'on sait parler français. Pas trop gâter l'affaire, donc fermer sa bouche. Ou pleurer pour pêcher la pitié des Français. Les Français de France sont plus gentils que les Français de là-bas, ça c'est pas Moussa qui l'a dit, je connais tout seul. J'ai stocké l'espérience. Bon je dis rien pace que Roissy c'est danger, on risque de dire ça c'est des emmerdements africains. J'ai regardé à droite à gauche encore, je suivis le grand Moussa. Fermer sa bouche. Dire oui ou non en bougeant la tête, ça suffit hein ? Fermer sa bouche, bouger la tête-là ou pleurer beaucoup pour pêcher la pitié. C'est tout. Point final. J'avance un peu pour suivre Moussa. Ah, j'ai laissé tomber mon vrai nom, Bachir Assoweh. Je m'appelle depuis six mois Benladen, Moussa il a avalé de travers son café donné dans un verre en plastique. Ne répète jamais ça ici, il m'a dit. Ça attire la farouche des Français, des Anglais, des Américains et même des gentils Norvégiens qui paient les ONG pour nous et ferment leur gueule. Moi j'aime ça, Benladen qu'on dit et tout le monde est mort de panique comme si j'étais vrai kamikaze stoppé net devant barbelés et sacs de sable de l'ambassade américaine à Djibouti. " Après Balbala, Waberi nous livre une chronique universelle de la guerre et de l'exil en une langue savoureuse et drolatique où les drames des damnés de notre époque se jouent dans l'ironie et l'humour.

02/2003

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Manga

Card Captor Sakura. Tome 2

Dans un petit bois derrière l'école, j'ai entendu dire qu'il y avait un fantôme ! Un fantôme pas farouche, puisque lorsque toutes mes copines vont le voir, le fantôme apparaît aussitôt. Moi, j'ai peur des fantômes ! Je les déteste, mais comme cette étrange apparition pourrait bien être une clow card j'ai décidé d'aller à voir. Incroyable ! Elle a l'apparence... de ma mère ! Que fait-elle dans un tel endroit ? Alors qu'elle est censée se trouver au ciel ? J'ai fait un rêve étrange, cette nuit. J'ai vu un garçon habillé avec un costume vert, un costume de Chinois. Et le même jour, à ma grande surprise, je le retrouve dans ma classe ! Il vint de changer d'école et il s'appelle Shaolan Li. Pourquoi est-ce qu'il passe son temps à me fixer comme ça ?!? D'après ce que j'ai compris, il veut lui aussi attraper tous les clow cards ! Mais... il est hors de question que je lui donne les miennes ! L'arrivée de Shaolan dans mon école m'a un peu déprimée... Pour me remonter le moral, Tomoyo et Rika m'ont invitée à aller faire les magasins avec elles. Mais à l'instant où Rika a épinglé sur le col de son uniforme la broche qu'elle venait d'acheter, elle s'est mise à m'attaquer sans relâche ! Tout cela semble être l'œuvre de la carie appelée Sword. Aahhh, qu'est-ce que je peux faire ?!? Je ne peux pas me résoudre à attaquer à mon tour Rika !

01/2002

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Littérature française

Poils de cairote

De novembre 2000 à juin 2003, j'ai vécu au Caire. Cinq fois par semaine, chaque petit matin et sans jamais faillir pendant plus de cinq cents jours, j'ai donné des nouvelles à quatre-vingt-dix-huit amis. Je me levais tôt. J'écrivais à la main. Je tapais sur mon écran. J'envoyais. Sans me retourner, sans me lire ni me relire. Le reste du jour, je me tenais sur le qui-vive, guettant la chose vue, vécue ou entendue, qui serait le "poil de cairote" du lendemain. Je ne savais rien de l'Égypte et je m'y trouvais soudain pour travailler. Je me doutais simplement que c'était un ailleurs fort. De moi, je savais que j'étais une machine occidentale assez finement réglée et que j'enchaînais sur quatre années passées à San Francisco. On ne pouvait guère rêver changement plus radical, ni surtout changement plus radicalement inscrit dans l'Histoire en train de se faire. Mon attention ne s'est pas portée sur les grands mouvements historiques, pas davantage sur le passé de l'Égypte, encore moins sur les mystères fumeux qui enrobent la recherche archéologique lorsqu'elle prétend racoler le grand public. Tout cela m'a intéressé, mais ce n'est pas ce dont le voulais entretenir mes amis. Je souhaitais, plus banalement, leur donner un regard quotidien sur Le Caire, dire ce que je voyais avec mes yeux malhabiles et partisans d'occidental, et le faire avec une régularité de métronome qui garantissait une certaine présence des intermittences du cœur, des sautes d'humeur, des semaines creuses et des jours pleins.

01/2004

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Littérature française

Histoires (presque) vraies. Récits

J'aime qu'on me raconte des histoires. Alors, quelquefois, je m'en raconte à moi-même pour me faire rire ou pleurer, puisées comme tout ce qui s'écrit dans un fonds de souvenirs et de rêveries dont les fils se mêlent. Ici l'aéroport de Pékin, avec le bruit de soie que font les balais, j'y étais. Dans le salon d'Iris de..., aussi. J'ai connu l'amant de Sylla, la femme cousue d'or, qui est toujours en fuite. Le chat Isidore est de mes amis. Le chien Platon l'était avant qu'il ne se suicide. J'ai vu Eve se jeter dans un miroir pour effacer son reflet. L'homme à la fièvre verte existe en plusieurs exemplaires ; celui qui conduit trop vite aussi. Léonie, l'épistolière frénétique, est en revanche un cas unique, un pur produit de mon imagination. J'ai connu une Diane, si belle dans sa robe de mariée, avant qu'elle ne succombe au malheur d'avoir une sœur jalouse. J'ignore si je les ai bien devinées toutes deux, ou au contraire trahies... Albine, je me souviens... Je l'ai inventée avec son hic, chez le coiffeur... Mais l'homme à la cassette m'a-t-il dit la vérité quand il m'a confié sa détresse de superstar ? Ou bien l'ai-je imaginée... ? Tous ceux-là, plus quelques autres héros de mes histoires sont à la lisière du vrai et de la fiction : je ne sais plus discerner la frontière. D'ailleurs, il me semble que ça n'a aucune importance s'ils font un peu rêver... F.G.

01/2000

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Littérature française

Neuf histoires françaises : Bleu comme la nuit. Portrait d'un indifférent. Une histoire française. Le maître de maison. Allemande. L'empire des nuages. En avant, calme et droit. Le gardien des ruines. Le bar de l'Escadrille

Allez, secouez-vous, Nourissier ! Répondez à la question posée. Neuf illustrations du "cent fois sur le métier", ça doit bien vous faire quelque chose, une pointe d'étonnement, une caresse de vanité ? Ou au contraire l'allergie, les démangeaisons, plaques rouges, incompatibilités... Le guignon ? La tentation du déni de paternité ? Vous avez aimé ça ou non ? - Jamais personne ne répond à cette question-là... - Raison de plus, essayez ! Horreur ou divine surprise ? - Eh bien, je vais vous dire (avez-vous remarqué que la formule revient dans toutes les interviews ?) : j'ai assez aimé ça. J'ai aimé la cohérence entre les formes successives du même propos : pendant quarante ans, j'avance sur la route choisie. Des "progrès" ? Rien ne se passe selon cette morale des "progrès". Mais, fresquiste par obligation autant que par choix, je reste dans mon mur, je joue le jeu. J'espère, oui, c'est le juste mot, ne pas me rendre ridicule en avouant l'espèce d'amitié que j'ai découverte et qui circule entre mes livres et moi. Ce sera mon dernier mot : amitié. Moi qui ai tant répété qu'il ne fallait pas aimer personnages, ni trop s'aimer soi-même, j'ai bonne mine ! Ce volume regroupe neuf romans, datés de 1958 à 1997. Les titres qui ont été écartés sacrifiaient à la psychologie, au roman d'analyse ; ceux qui sont rassemblés ici ont en commun mis en scène dans le décor de la société française telle que je l'ai devinée ou "habitée" de 1935 à la fin du XXe siècle. D'où le titre du volume : Neuf histoires françaises. "

03/2003

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Littérature française

Mon île, ma prison...

« Je l'ai détesté. À présent je suis vide et molle. Je m'accuse d'être égoïste et injuste. J'ai connu le bonheur un long mois et j'ai conquis l'affection d'un homme unique, aussi malheureux que moi de notre séparation imminente car il est évident que Madame Bertin fait opposition à la "prorogation de notre contrat" ! J'ai été riche... par procuration. J'ai possédé une maison, un parc. J'ai possédé des tapis sous mes pieds nus, des éclats de soleil dans les miroirs, au travers du cristal des vases et des verres, sur les cuivres des serrures. J'ai possédé une salle de bains en marbre et des parfums de prix. Je vais retrouver le savon de Marseille et la tôle ondulée de la douche Payet. Ferme tes écluses et sors tes griffes. Descends le rejoindre ! Tu n'allumeras pas le lustre ; il ne remarquera pas tes yeux rouges. » C'est l'année du bac. Lycéenne un peu naïve, Michèle rêve d'ailleurs. Loin de cette île qu'elle déteste : La Réunion et ses ouragans, sa case, son père alcoolique. Après un flirt qui tourne mal avec son prof de philo, elle doit affronter les vacances d'hiver. Là, elle rencontrera son « général » qui l'embauchera comme maîtresse de maison : conseiller général, président de la Chambre de commerce, maire, père de famille, époux, amant... Autour du fragile portrait d'une femme en devenir, Maurice Vinot dépeint avec finesse les rêves et désillusions d'une jeunesse en manque d'amour et d'espoir. Un ton juste, une humanité touchante, un final bouleversant.

03/2015

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Romance sexy

Ne jamais coucher avec un sportif. Les règles du jeu, T2

Tomber amoureux est bien la dernière chose dont ils ont besoin à l'heure actuelle... Zoé Quand on grandit entourée de joueurs de hockey, une chose est sûre : hors de question de se mettre en couple avec l'un d'eux. Et puis ce n'est pas comme si je cherchais une relation amoureuse... Jusqu'à ce qu'il chamboule toutes mes résolutions... Viktor A en croire mes parents, j'ai commencé à patiner avant même de savoir marcher. J'ai été sélectionné à la NHL à dix-sept ans. Et je vivais à LA, la ville de tous les possibles. Qu'aurais-je pu demander de plus ? Un sport que j'adore, des fêtes à n'en plus finir et une vie de rêve. Jusqu'à finir en cure de désintox cinq ans plus tard. L'une des règles à suivre, quand on en sort, c'est de ne pas tomber amoureux, et j'en ai fait ma priorité absolue. C'est pour cette raison, entre autres, que j'aurais dû me tenir éloigné d'elle. Mais il a suffi d'une nuit, d'une simple décision, d'un seul acte, pour que tout parte en vrille. #Slowburn #RomanceContemporaine #Hockey #Erotique ___ "Chaque fois que je lis cette autrice, j'en veux plus. Sa plume est si agréable, addictive, qu'on ne peut qu'espérer davantage" Lectrice Goodreads "Une histoire merveilleusement écrite, sur l'amour vrai, malgré les obstacles qui se dressent en chemin". Lectrice Goodreads "Une lecture d'une puissance rare que je ne peux que conseiller. Vous tomberez amoureux de Viktor et Zoé, je vous le garantis". Lectrice Goodreads

02/2022

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Littérature érotique et sentim

Céleste. Les dissymétries du désir - Du triptyque Julie-Ange, Céleste, Dolorès

"Salut mon écriveur préféré. J'ai "bouffé" ton bouquin en une fois, tant chaque page me révélait les invraisemblables secrets de la vie de mon frère et de sa femme. Je croyais bien connaître Céleste et Mark mais il semblerait que non... J'ignore la part de faux et d'invention dans ton roman, mais celle que je connais me paraît fidèle. Ma si douce et délicieuse belle-soeur était-elle réellement aussi cruelle et fourbe que tu la décris ? J'ai de la peine à croire que diminuée comme elle l'était, elle puisse être aussi haut dans la hiérarchie de la "Famille" et n'as-tu pas, d'ailleurs, pris des risques inconsidérés en révélant tant de secrets sur cette redoutable organisation ? Je ne savais pas pour papa... c'est horrible ! Comme tu le dis, j'étais trop petit pour comprendre et on s'est bien gardé de me dévoiler la vérité. Bien fait pour Léonardi ! Qu'il croupisse en Enfer ! La violence de certains passages m'a bouleversé... Inimaginable, la cruauté de la race humaine ! J'espère que la vengeance de Céleste n'est qu'une fabulation de ton imagination malade ! Je ne peux pas croire à tant de sauvagerie de sa part. Je préfère les scènes d'amour que je conçois beaucoup plus facilement ! Il faudra que je fouille dans les affaires de Mark pour retrouver ce fameux requiem... Nous avons décidément une famille très intéressante... déjà avec Julie-Ange... J'ai su que tu t'attaquais à "Dolores"? Dieu sait ce que je vais encore apprendre... Je me réjouis ! Titi"

12/2020

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Arbres

A la recherche de l'arbre-mère. Découvrir la sagesse de la forêt

L'arbre-mère est l'arbre le plus puissant et le plus vieux de la forêt, il est au centre d'un vaste réseau sous-terrain mêlant racines et champignons. Nourris et protégés par ce vaste réseau, de jeunes arbres vont se développer. Ils communiquent à l'aide de molécules similaires à des neurotransmetteurs et cet échange est le langage des arbres. Suzanne Simard a été une pionnière dans la compréhension de cette communication invisible et à offrir au monde une nouvelle vision de la nature. Une nature interconnectée, intelligente, sensible. La chercheuse nous raconte son cheminement jusqu'à cette incroyable découverte et comment le contact avec la nature lui a permis de surmonter les épreuves de la vie. "Chercher à résoudre les mystères de ce qui contribue à faire avancer les forêts, et comment elles sont liées à la terre, au feu et à l'eau, a fait de moi une scientifique. J'ai observé la forêt et j'ai écouté. J'ai suivi ma curiosité là où elle m'a menée, je me suis intéressée aux histoires de ma famille et des gens, et j'ai appris des érudits. Etape par étape, énigme par énigme, j'ai investi tout ce que j'avais pour devenir détective, et découvrir ce qui est nécessaire à la réparation du monde naturel. Il ne s'agit pas d'unlivre pour nousapprendrecomment sauver les arbres. Il s'agit d'unlivre pour nous apprendrecomment les arbres pourraient nous sauver". Suzanne Simard Il ne s'agit pas d'unlivre pour nousapprendrecomment sauver les arbres. Il s'agit d'unlivre pour nous apprendrecomment les arbres pourraient nous sauver.

03/2022

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Sports

Je me bats dans la vie comme sur le ring

Le 2 décembre 2006, moi, Anne-Sophie Mathis, je deviens championne du monde de boxe anglaise. Le même soir, j'apprends que mon père a lui aussi été boxeur. A sa mort, j'avais treize ans et j'ignorais qu'un jour je mettrais les gants à mon tour. Je suis devenue " AS " : 1,78 mètre, 63,5 kilos en poids de combat, quadruple championne du monde en catégorie super-léger. Mon palmarès : 20 combats dont 18 victoires par K.O. Sur le ring, je suis une machine de guerre programmée pour gagner. Dans la vie, je suis Anne-So, maman célibataire, habitant dans la région de Nancy. Je boxe, c'est un sport d'hommes assorti d'une sale réputation. Très récente, la boxe féminine n'en finit pas d'intriguer. A ceux qui me demandent si je n'en ai pas assez de prendre des coups, je réponds : " Boxer n'est pas cogner. " A ma fille, qui considère ce métier comme un voleur de maman, vu mon emploi du temps chargé, je dis : " C'est mon travail, je l'aime et il a le mérite de nous faire vivre toutes les deux. " Même si la boxeuse est assez mal payée. La boxe est riche d'une histoire forte, ce sport m'a permis de soigner une solitude et une douleur sans nom. J'ai voyagé, j'ai rencontré d'autres athlètes, mais aussi des capitaines d'industrie, et puis, surprise de taille, j'ai découvert la gastronomie et le bon vin. Malgré les difficultés matérielles, malgré la question de l'avenir, la boxe est ma plus belle rencontre.

04/2010

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Littérature française

Nathan. Battaglia

Le mot de Nathalie Riesen — initiatrice de l'écriture. J'ai contacté Nadège Reveillon car je voulais mettre en mots mon his¬toire. Mais je ne voulais pas n'importe quels mots, ni n'importe com¬ment. Je voulais sortir du témoignage de la femme victime, pour que mon histoire puisse mettre en lumière ce qu'est la violence psychologique et ce qu'elle entame en nous de " vivant ". J'ai laissé Nadège écrire en totale liberté, sans autre directive que d'en¬visager une nouvelle perspective pour la victime que je racontais, in¬quiète et impuissante à faire entendre les mots de mon enfant. Un jour elle me dit " j'ai terminé, viens à la maison, un ami comé¬dien viendra lire mon travail et dira les mots que j'ai compris de ton histoire. " Nous nous sommes retrouvés chez elle, autour de la table de cuisine, le comédien face à moi et j'ai commencé à prendre les mots de Nadège en pleine figure. J'ai été émue par la force du texte et par le point de vue qu'elle a su envisager en osant la parole du bourreau. Elle a su raconter mon his¬toire en un récit glaçant qui semble agir comme la dernière clef qui me manquait peut-être encore. Ce projet n'est pas seulement le récit de mon histoire, c'est aussi un té¬moignage qui va immanquablement faire écho chez d'autres victimes. Il servira de support pour libérer la parole et soutenir les victimes ; il sera une caisse de résonance pour leurs craintes et leurs espoirs.

05/2021

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Voyage astral

L'immense pouvoir du voyage astral. Viens, on t'emmène !

Un livre poignant qui emmène le lecteur à la découverte du voyage astral pour lui faire vivre des expériences hors du commun, témoignant de la survivance de l'âme après la mort, et de la puissance des messages des guides pour accompagner les vivants. Ils s'appellent Ayrton, Marie-France, Pascal et Christophe. Lorsqu'ils sont repartis pour l'autre monde, j'ai d'abord cru qu'ils laisseraient un vide immense dans mon coeur mais aussi dans celui de tous ceux qui les aimaient. Je me suis alors vite ravisée en réalisant que derrière le silence assourdissant de leur absence, retentissait en réalité l'écho fort et puissant de leur amour et de leur présence, plus que jamais éclatante à nos côtés. En découvrant ou en redécouvrant l'histoire de leur âme, j'ai aussi compris une partie de la mienne, mais aussi de celle de ceux qui les ont aimés de prés ou de loin. C'est pour cette raison qu'à travers ce livre, j'ai volontairement accepté de mettre ma robe de numérologue de côté pour vous faire découvrir le monde qu'ils m'ont permis d'explorer au cours de ces parenthèses hors du temps... A travers les sublimes voyages astraux qu'il m'a été permis de faire à leurs côtés, j'ai redécouvert un monde prospère, mais j'ai aussi compris des choses fondamentales pour avancer. J'avais à coeur de les partager ici avec vous en espérant qu'elles viennent vous apporter quelques clés de compréhension pour apréhender la vie autrement. Et si la mort n'existait pas ? Venez, je vous emmène... Format : 15x23

04/2024

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Poches Littérature internation

Oeuvres. Coffret en 4 volumes : L'attrape-coeurs ; Fanny et Zooey ; Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers et Seymour, une introduction ; Nouvelles

Oeuvres de J. D. Salinger

11/2019

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Multi-matières 6e

Tout le programme 6e. 900 questions réponses

Je joue et j'apprends.

05/2021

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Littérature française

La gloire des salauds

J'ai trouvé mon style grâce aux jeunes de l'Enfance Difficile et Dangereuse pour qui j'écrivais des histoires. Le peu de vocabulaire qu'ils possèdent m'a obligé à la simplicité. Ils ont appris à lire avec mes nouvelles. Ils les ont lues et aussi comprises. Les voir déchiffrer les mots qui racontaient des histoires sorties de mon cerveau a été une heureuse réconciliation entre l'alimentaire et mon rêve. Ils me questionnent sur Toufik, l'enfant qui espère aller à l'école en labourant le champ de ses parents. Ils rient aux aventures un peu érotiques de Djeneba, ils ouvrent grands leurs yeux sombres lorsque Amine a froid en France et que son papa meurt au pays. Mes jeunes, qui ont traversé les mers pour galérer à Paris, qui ont volé, parfois frappé des innocents qui auraient pu être ma fille, mon fils, ma mère ou ma femme, redeviennent des enfants. J'enseigne aux déclassés, aux oubliés ceux qui auront dès 18 ans une OQTF (obligation de quitter le territoire français). J'enseigne aux délinquants étrangers mineurs que l'aide sociale à l'enfance loge dans des hôtels minables au bas desquels, trafics en tous genres et prostitutions constituent un quotidien maussade. J'ai alors entendu une mélodie souterraine. Elle m'a plu. Je l'entends encore aujourd'hui.

11/2019

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Cinéma

L'abécédaire des Tontons flingueurs

J'ai voulu reprendre l'enquête à zéro sur la clique du Mexicain, celle des Fernand Naudin, Raoul et Paul Volfoni. J'ai eu la surprise de constater qu'il restait des zones d'ombre, des curiosités. A vous maintenant de découvrir quel rapport il existe entre Sabine Sinjen et l'horticulture, pourquoi Naudin a menti sur son emploi du temps, comment Louis-Ferdinand Céline a contribué à l'écriture des dialogues, dans quelle mesure on peut démontrer qu'Antoine Delafoy ne connait pas grand-chose à la musique ni à l'oeuvre de Borowski, qui sont Achille et Salvatore Volfoni, cousins des fielleux Raoul et Paul, quels soupçons d'affabulation pèsent sur Jean Lefebvre, ou encore qui de René Sauvard ou de Lino Ventura est le plus connu dans le monde. (Surprise, c'est René ! ) Voilà également vingt ans que j'avais envie de répondre à une question idiote : pourquoi est-ce drôle, un dialogue d'Audiard ? J'ai donc soumis son oeuvre à un interrogatoire serré, et elle a commencé à parler. J'avais une autre obsession, celle de faire découvrir des films nettement moins connus, mais qui recèlent des scènes épiques et des dialogues cousus main, parfois aussi savoureux que ceux offerts aux Tontons. A mon grand étonnement, on m'a laissé faire.

10/2019

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Religion jeunesse

Nepsis. Le chien le plus (mal)heureux du monde

Bonjour ! je m'appelle Nepsis, je suis né un 28 février et, à l'âge de quatre mois, j'étais embauché en CDI comme chien de garde à l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, dans la Vienne. Mon nom est un mot grec qui veut dire : sobriété, vigilance, prudence ; exactement toutes les qualités nécessaires pour exercer ce métier que l'on m'a confié, et que j'aime beaucoup ! Dès que la cloche sonne, que l'on entend une voiture ou que le tintement du téléphone me perce les tympans, je crie, je hurle, de façon à bien prévenir toute la maisonnée... ainsi, quand le visiteur se présente à la porte, quelques minutes plus tard, il est tout étonné, et heureux, de voir une religieuse qui déjà l'attend avec un grand sourire. C'est très bon pour la réputation de la maison ! Bref, je suis un chien comblé, heureux, très heureux même. Mais je sais aussi prendre l'air le plus malheureux de la terre lorsque j'ai envie de quelque chose. Alors, je fais craquer tout le monde. Ce n'est pas pour rien que j'appartiens à la noble race des cockers ! En plus, j'ai eu la grande chance de rencontrer Francis. C'est un super artiste. Depuis qu'il dessine mon portrait, c'est extraordinaire : je me trouve encore plus beau qu'avant !

06/2019

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Philosophie

Histoire de mes idées philosophiques

" Mon évolution philosophique peut être divisée en différentes périodes selon les problèmes auxquels je me suis intéressé et les hommes dont l'œuvre m'a influencé. Ma seule préoccupation constante a été de découvrir dans quelle mesure on peut dire que nous connaissons, et de préciser le degré de certitude ou d'incertitude de nos connaissances. Mon œuvre philosophique comporte une division importante : dans les années 1899-1990, j'ai adopté la philosophie de l'atomisme logique et la technique de Peano en logique mathématique - révolution assez grande pour rendre mes travaux antérieurs, sauf en ce qu'ils avaient de purement mathématique, étrangers à tout ce que j'ai fait plus tard ; le changement de ces années fut une révolution ; les changements ultérieurs ont été de la nature d'une évolution. (...) " Depuis que j'ai abandonné la philosophie de Kant et de Hegel, j'ai cherché la solution des problèmes philosophiques par le moyen de l'analyse ; et je reste fermement convaincu, en dépit de certaines tendances modernes au contraire, que c'est seulement par l'analyse que le progrès est possible ; J'ai trouvé, pour prendre un exemple important, que par l'analyse de la physique et de la perception, on peut résoudre entièrement le problème du rapport de l'esprit et de la matière.

12/1988

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Poésie

Pan

"Art brut. Art ancien. Libelles de circonstance sans importance. PAN est le bruit du pétard que j'ai allumé sur la terrasse du restaurant de chantier pour l'inauguration de la revue, puis nous avons dit de concert PAN chacun de sa place disait PAN. Pour les nuages j'en ai pris la décision au Mans dans un café couvert de lierre de la grand place du Mans un jour de lecture au théâtre du Mans, des mois plus tard j'ai dû me dépêcher de faire un texte pour lire au théâtre de la Bastille, des mois plus tard je changeais de version que je lisais pour un enregistrement dans expressif, le petit bidon que je remodelais des mois plus tard, je l'appelais alors Malmö et je devais le lire au théâtre de Malmö mais comme j'oubliais mes feuilles j'improvisais ce jour-là puis je prenais le train en différentes saisons pour Reims et d'autres villes et je notais ce que je voyais par la fenêtre puis je préparais une version pour ce qui allait devenir la cage puis des mois plus tard je reprenais entièrement le texte et rajoutais la première phrase alors que Toto s'est écrit dans une nuit sur la terrasse d'une villa au-dessus de la mer sur la côte d'azur pendant que dormaient kati et sa mère".

02/2000

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Littérature française

Paroles d'étranger. Textes, contes et dialogues

“Dans ma petite ville, quelque part dans les Carpates, je savais pourquoi j’existais. Je savais que j’appartenais au peuple élu de Dieu – élu pour le servir par la souffrance en même temps que par l’espérance. Je savais que je me trouvais en exil et que l’exil était total, universel. Maintenant, je ne sais plus rien. Le ghetto est en moi, en nous. Il ne nous quittera jamais. Nous sommes ses prisonniers. Et pourtant, nous nous exprimons. Le secret qui me mine, je m’efforce de le partager. Les fantômes qui m’habitent, j’essaye de les faire parler. Besoin de communication? De communauté peut-être? J’évoque des souvenirs qui précèdent les miens, je chante le chant des royaumes anciens, je décris des mondes engloutis: j’existe par ce que je dis autant que par ce que je tais. Mais les choses ont changé dans le monde. Le monde lui-même a changé. Et moi aussi. ”Changements surprenants, incompréhensibles parfois, mais au lieu desquels, exilé parmi les exilés, Elie Wiesel poursuit son œuvre de témoin. En évoquant Auschwitz, le Cambodge, le Goulag, il nous prévient contre l’oubli et contre l’aveuglement. Voici un livre de questions, de douleur et de révolte – mais aussi de réflexion, de dialogue et peut-être d’espoir.

11/1982

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Actualité et médias

Secrets de flics

"Lorsque j'ai été contraint de prendre ma retraite, j'étais le patron du 36, quai des Orfèvres. Le 3 février 2015, au petit matin, tout bascule. Des fonctionnaires de la police des polices débarquent dans mon bureau pour me signifier ma garde à vue. Quarante-huit heures plus tard, je suis mis en examen, soupçonné d'avoir violé le secret d'instruction d'une affaire sans intérêt, sur la foi d'un seul témoignage que je conteste. A la sortie du conseil des ministres, Bernard Cazeneuve me suspend immédiatement de mes fonctions. A peine quelques semaines plus tôt, le ministre de l'Intérieur me félicitait publiquement. J'avais été l'un des premiers à entrer dans les locaux de Charlie Hebdo, ce funeste 7 janvier 2015. Avec mes hommes, j'ai organisé la traque des frères Kouachi et pisté Coulibaly. J'ai donné l'assaut contre l'Hyper Cacher." Comment comprendre la chute si brutale du commissaire Bernard Petit ? Toute sa carrière en témoigne, il était ce qu'on appelle "un grand flic". Avant de diriger le 36, il a contribué à démanteler la Chinese Connection puis mis à bas les plus puissants réseaux de trafiquants de drogues ; il s'est aussi attaqué aux délinquants en col blanc quand il était en charge de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière. Alors pourquoi est-il tombé?

05/2018

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Actualité politique France

Cinq mains coupées

" Je m'appelle Gabriel, j'ai 22 ans. Je m'appelle Sébastien, j'ai 30 ans. Je m'appelle Antoine, j'ai 27 ans. Je m'appelle Frédéric, j'ai 36 ans. Je m'appelle Ayhan, j'ai 53 ans. C'était le samedi 24 novembre. C'était le 1er décembre. C'était le 8 décembre. C'était à Bordeaux. C'était à Tours. C'était place Pey-Berland. C'était place Jean-Jaurès. C'était sur le boulevard Roosevelt dans le XVIe arrondissement. Ca s'est passé le 9 février devant l'Assemblée nationale, à Paris. " Dans ce livre, pas une phrase n'est de Sophie Divry. Toutes sont issues d'entretiens réalisés entre septembre 2019 et février 2020 avec les cinq manifestants mutilés de la main lors du mouvement des Gilets jaunes. Ils étaient tous droitiers, ils ont tous perdu la main droite. Il travaillait à l'usine, il amarrait des bateaux, ils étaient plombier, étudiant ou apprenti chaudronnier. Un samedi de manifestation, leur main a été arrachée par une grenade bourrée de TNT, et leur vie n'a plus jamais été la même. Chacun a raconté son histoire à l'autrice, qui en a fait un choeur. Parce que c'est une seule et même histoire, celle de manifestants démembrés alors qu'ils formaient un même corps.

02/2022

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Littérature érotique et sentim

Amours complexes. 1ère partie

Breslin. Je suis tombée amoureuse d'Asher Holden au moment où je l'ai vu... et j'ai su que plus rien ne serait jamais pareil. Puis il m'a blessée, brisée, ruinée. J'ai passé trois ans à recoller les morceaux - à réparer ce qu'il avait cassé. Jamais je n'aurais pensé que je le reverrai après ce fameux jour. J'y comptais bien. Mais ce que je ne savais pas, c'est que la vie me réservait bien des surprises... et que les choses allaient devenir bien plus complexes. Asher. Je sais enfin qui je suis. Je le revendique, je l'assume... Je n'ai plus peur. Je vis ma vie sans regret maintenant, parce que j'ai bien appris ma leçon - de la pire des façons. Je croyais avoir tout compris. Mais quand mon passé se heurte à mon présent... et que les choses deviennent complexes... Apparemment, je ne me connais pas si bien que cela, après tout. Landon. Ma vie était toute tracée. Je savais très précisément dans quelle direction j'allais - je n'avais pas de temps pour des obstacles ou des barrages. Puis, je l'ai rencontré, elle. Et lui. Maintenant, mon coeur est partagé. Elle contrôle le rythme. Il contrôle la mélodie. Complexe est un mot bien trop faible, et il n'y a qu'une seule fin possible...

04/2018

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Documentaires jeunesse

Chantons pas bête ! Pour les 7 à 107 ans

Un choix de chansons qui réunit plusieurs générations et tous les genres : la sélection commence en 1921 avec Maurice Chevalier et se termine fin XXe avec Zebda, Bashung et Henri Salvador. Chacune est replacée dans son contexte historique (les congés payés de 36 pour Y'a de la joie) ou assortie d'une anecdote (Piaf a écrit La vie en rose sur un coin de table, dans un bar, pour une amie qui devait la chanter... Joséphine Baker qui interprétait J'ai deux amours, a adopté 12 enfants... Quatre double-pages réparties dans le livre font un focus sur une thématique : les cabarets parisiens, les yéyés... Voici la sélection de chansons : . Dans la vie faut pas s'en faire . J'ai deux amours . La Java Bleue . Y'a de la joie . La vie en rose . Les feuilles mortes . Bambino . Le pinçonneur des lilas . Salade de fruit . Elle s'appelait Framboise . J'mvoyais déjà . Santiano . J'ai la mémoire qui flanche . Göttingen . Les copains d'abord . Poupée de cire . Armstrong . Un petit poisson . Les cactus . Aux Champs-Elysées . Le Métèque . Avec le temps . San Francisco . Une belle histoire . J'ai 10 ans . Jardin d'hiver . Mistral gagnant . Prendre un enfant par la main . Les jolies colonies de vacances . Le sud . Marcia Baila . Tombé du ciel . Belle Ile en mer . Je dis M . La nuit je mens . Tomber la chemise

11/2018

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Littérature française

Couleurs

Depuis longtemps, j’écris des courtes histoires. Je ne les avais jamais éditées, ni données sur scène, sauf une : Trégor. Je l’ai racontée une nuit, perché sur un énorme rocher rose, pour le public rassemblé sur le Coz Porzh à Trégastel. Mais c’était resté une belle aventure unique. Il a fallu que je traduise de l’irlandais ancien "L’histoire du Cochon de Mac Dathó" pour avoir envie de raconter à un public d’aujourd’hui ce récit d’un autre âge et d’un autre monde. J’ai beaucoup appris car le conte n’est pas la chanson, et cette expérience m’a donné envie de continuer. J’ai donc repris ces textes, dont certains étaient à l’état d’ébauche, et j’ai commencé à conter GPE , Serge-Thomas-Edgar-Louis-Lucien Achefer et Je suis un Ours. Et puis j’en ai retrouvé d’autres, comme Couleurs, qui ne sont pas des contes de scène. Car il y a une grande différence entre la parole et l’écrit. Certaines histoires peuvent être dites et jouées, d’autres non. Voici donc un recueil mêlant les deux, histoires de toutes sortes où l’étrange se mêle à la poésie et aux chansons, où la philosophie naît de l’absurde, où la science-fiction côtoie les légendes populaires et même, quelquefois, les parfume.

11/2014

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Littérature française

Ariane

"Quand j'ai eu douze ans, mes parents m'ont inscrite dans une école de riches. J'y suis restée deux années. C'est là que j'ai rencontré Ariane. Il ne me reste rien d'elle, ou presque. Trois lettres froissées, aucune image. Aucun résultat ne s'affiche lorsqu'on tape son nom sur Google. Ariane a vécu vingt ans et elle n'apparaît nulle part. Quand j'ai voulu en parler, l'autre jour, rien ne m'est venu. J'avais souhaité sa mort et je l'avais accueillie avec soulagement. Elle ne m'avait pas bouleversée, pas torturée, elle ne revient pas me hanter. C'est fini. C'est tout." Elles sont collégiennes et s'aiment d'amour dur. L'une vient d'un milieu modeste et collectionne les complexes. L'autre est d'une beauté vénéneuse et mène une existence légère entre sa piscine et son terrain de tennis. L'autre, c'est Ariane, jeune fille incandescente avec qui la narratrice noue une relation furieuse, exclusive, nourrie par les sévices qu'elles infligent aux autres. Mais leur histoire est toxique et porte en elle un poison à effet lent, mais sûr. Premier roman sur une amitié féroce, faite de codes secrets et de signes de reconnaissance, à la vie à la mort.

01/2018

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Littérature française

La chair du temps

« Le 11 mars 2011, lorsque je suis revenue dans ma maison des champs, j’ai découvert que des cambrioleurs étaient passés et qu’ils avaient emporté deux grandes malles dans lesquelles j’avais rangé tout mon passé : plusieurs décennies de journaux intimes, vingt ans de carnets de travail, toutes mes photos et ma correspondance. En somme, situation sans exemple en temps de paix, je venais de perdre la totalité de ma mémoire. Étrange deuil à traverser : j’étais celle qui avait perdu son bien le plus précieux et, en même temps, ce qui était perdu était… moi-même. Face à dépouillement si radical, à tristesse si atroce, le soir de ma découverte j’ai commencé à tenir le journal de ma perte pour essayer de l’assimiler. Qu’est-ce donc que la mémoire ? Et l’oubli ? Pourquoi être si attachée à des journaux intimes ? Qu’est-ce que j’avais perdu en perdant toutes les lettres d’amour ? Qu’est-ce que le présent ? Etc. Chaque fois la réponse tenait à la nature de cette sorte d’écrits : liés au vivant, à l’individu, au singulier, ils sont comme la chair du temps, périssables et pour cela même infiniment précieux. Il fallait résister à la mélancolie. Je lui ai opposé le désir du livre. » B. C.

01/2012