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Archéologie du Débarquement et de la bataille de Normandie

Extraits

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Littérature française

Le Ricochet

Notre rapport à l'autre nous révèle une partie de nous-mêmes. Quelqu'un viendra-t-il combler nos manques ? Notre solitude ? Mieux se connaître n'est-il pas tout simplement un moyen d'acquérir plus de liberté, plus d'amplitude dans notre rapport à la vie ? Une rencontre dans des conditions exceptionnelles provoque un vide relationnel intense chez une jeune femme qui n'a pas eu l'occasion de dire au revoir à l'homme qu'elle aurait pu aimer. Le récit - qui se lit d'une traite - aborde le problème de la porte restée ouverte, qui empêche de passer à autre chose, avant de l'avoir refermée. Dans ce dernier roman, Géraldine de Radiguès emporte le lecteur dans une histoire enivrante qui l'éveille aux principes du neurocognitivisme - l'analyse du cerveau en lien avec les comportements et les apprentissages - et aux ressorts de la passion amoureuse ; comment la comprendre, la vivre et l'enrichir. Un lexique en fin d'ouvrage facilitera une seconde lecture.

01/2013

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Poésie

La poésie du Brésil, du XVIe au XXe siècle. Edition bilingue français-portugais

Ce livre embrasse près de cinq siècles de création poétique, depuis les mythes amérindiens et les productions jésuites du XVIe siècle jusqu'aux textes de poètes nés avant 1910. Ce sont au total plus de 130 auteurs que le lecteur, au fil des quelque 1 500 pages de ce florilège, pourra découvrir ou redécouvrir en version bilingue. Mais plus qu'une anthologie, cette composition est une invitation à un voyage sensoriel, à la célébration d'une démesure propre au Brésil. C'est une brassée de poèmes rythmée par la splendeur des paysages, un catalogue émerveillé exaltant la saveur de l'île Brésil à travers ses fruits, sa flore, sa faune, sa toponymie scandée de noms indiens, etc. Autant de preuves que le poète du Brésil serait condamné à laisser transparaître, même malgré lui, ce vertige des sens et cette exubérance de la nature. Le panorama proposé ici s'articule autour de grandes périodes de la poésie au Brésil. Il offre aussi un appareil critique succinct, comprenant pour chaque poète une notice biographique et, pour certains poèmes, un bref commentaire et des notes.

10/2012

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Poésie

Ici mon désir est ma loi

Né protestant près d'Agen, Théophile de Viau (1590-1626) fait des études classiques, voyage, est exilé, se convertit, se fait connaître à la cour par son esprit (sa comédie Pyrame et Thisbé), se lie avec des poètes de sa génération, dont les sulfureux Boisrobert et Des Barreaux. Il y a une parenté avec Villon dans les moeurs, l'insolence, la mélancolie, la soif de vivre et les affres de l'emprisonnement. Ces temps troublés ne sont pas sans risques. Les Jésuites s'acharnent : la "fureur" de l'élégiaque sarcastique, libertin avant la lettre, lui vaut d'être brûlé place de Grève en effigie. A l'exception de Corneille et de La Fontaine les classiques condamnèrent eux aussi cet ennemi de l'imitation, cet amoureux de la nature. Les modernes, dès Gautier, Gourmont, redécouvrirent peu à peu tout l'éclat du charme blessé dont il enchanta l'orée du Grand Siècle.

10/2012

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Littérature française

Rose Envy

Par amour pour son mari défunt, Artémisia choisit de boire ses cendres pour qu'il vive éternellement en elle. Cette histoire d'une reine grecque du IVe siècle avant Jésus-Christ bouleverse Smoothie, l'héroïne au prénom d'amoureuse de ce récit. Smoothie se ronge depuis toujours l'intérieur de la bouche, par ennui, par gourmandise ou par angoisse. A la mort de Pierrot, son grand amour, quitte à faire fi de toute décence, elle envisage à son tour de devenir tombeau en consommant ses cendres. Ce texte, dont l'écriture est comme un seul grand souffle pressé, honteux et effronté, coule comme de la lave.

10/2012

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Critique littéraire

Entre deux rives

Emmanuel de Waresquiel, historien et portraitiste de talent, s'est penché sur les derniers instants de dix écrivains dont il est proche : Le Prince de Ligne, Benjamin Constant, Gérard de Nerval, les "suicidés de la société" Jacques Rigaut et Jacques Vaché, Paul Léautaud, Stefan Zweig, Robert Brasillach, Julien Gracq... L'auteur a choisi cet instant ultime où la vie bascule, où l'homme est à nu, pour éclairer d'un jour nouveau la vie et la personnalité de chacun d'eux. Chaque texte est un récit en soi, détaillé, vivant, nourri d'écrits et d'archives. Jamais funèbre, souvent émouvant. On vit d'autant mieux que l'on se sait mortel : ce livre, parcouru par une réflexion sur la mort est aussi une méditation sur la vie, telle que l'ont écrite et vécue quelques écrivains, une invitation à la célébrer. Sélectionné pour le prix Renaudot Essai.

09/2012

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Littérature française

La déroute de l'hippocampe

Dans ce journal bouleversant de tendresse, Sybil de Ligny s'identifie à Jeanne, qui, en toute lucidité, fait... sa dernière « rentrée ». Le lecteur pénètre avec elle, sur la pointe des pieds, le coeur gonflé d'appréhension, les larmes au bord des yeux, dans ce lieu totalement étranger. Dans son cahier d'écolière, murmurées comme des confidences, Jeanne décrit avec bienveillance et humour ses émotions et relate les petits événements qui tricotent sa nouvelle vie. Sa finesse, la noble fraîcheur de son âme d'enfant lui font évoquer le passé sans acrimonie et elle tisse même avec certains résidants de vrais liens d'amitié qui lui donnent envie de voir s'éloigner l'issue fatale.

09/2012

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Religion

Mgr de Llobet. Un pasteur intransigeant face aux défis de son temps (1872-1957)

Evêque à quarante-trois ans, cette nomination précoce entraîne pour Mgr de Llobet plusieurs conséquences. D'abord, il est l'un des deux seuls prélats mobilisés pendant la guerre de 1914-1918. Ensuite, son épiscopat est particulièrement long ; de 1915 à 1957, il englobe les deux guerres mondiales, avec la condamnation de l'Action française par Pie XI, la crise économique de 1929 et la grande époque de l'Action catholique. Enfin, on observe un certain décalage entre lui et ses condisciples, accentué par sa promotion à l'archevêché d'Avignon. En effet, il aime à rappeler que, premier évêque français nommé par Benoît XV, il est en réalité le dernier dont le choix ait été prévu par Pie X. C'était l'époque où Rome ne pardonnait pas les lois laïques et notamment la loi de Séparation. Il est donc un royaliste choisi pour être intransigeant face à la République. Sept ans plus tard, Pie XI a commencé à nommer, au contraire, des évêques favorables à sa politique de ralliement, mais ils ne sont pas plus jeunes que Mgr de Llobet. Pasteur intransigeant, profondément marqué par la pensée de Mgr Gerbet, ancien évêque de Perpignan et inspirateur du Syllabus, marqué aussi par le catholicisme social des légitimistes, Mgr de Llobet est proche de l'Action française et de ses thèses nationalistes favorisées par la Grande Guerre; la même intransigeance le lance avec enthousiasme dans l'Action catholique. Sa vie (1872-1957) s'inscrit exactement dans la durée des III' et IV' Républiques dont les régimes ultraparlementaires étaient loin de faire l'unanimité parmi les Français.

06/2012

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Critique littéraire

Aux jeunes gens. Comment tirer profit de la littérature grecque, édition bilingue français-grec

Le IVe siècle fut, dans l'histoire du christianisme, une période aussi décisive que trouble : hérésies, sectes et schismes se multiplient, tandis que le paganisme brille de ses derniers feux. Dans ce contexte de guerre idéologique, l'école est un lieu essentiel et reste cependant l'un des bastions du paganisme. Que faire de l'héritage légué par la littérature païenne ? Telle est la question posée aux écrivains et formateurs chrétiens. Dans ce bref discours, peut-être écrit pour ses neveux, Basile de Césarée propose un florilège de textes profanes, destinés aux jeunes chrétiens, ainsi que la manière dont ils doivent être interprétés. Ces lignes révèlent, derrière la ferveur religieuse, celle, littéraire, de l'évêque, pour les lettres latines et surtout grecques.

02/2012

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Littérature française

Le veilleur d'Aton

Alekka, un jeune scribe hittite, est laissé pour mort à la suite d'une attaque de Bédouins dans le désert. Il décide de se lancer dans une quête désespérée : retrouver le prince qu'il doit servir pour l'aider à approcher la cour impériale égyptienne. Lors de multiples péripéties, et parfois au péril de sa vie, le jeune scribe, rusé et prudent, va rencontrer de nombreux personnages pour tenter de retrouver son prince perdu. Alekka entamera alors un voyage spirituel qui changera le cours de sa vie. Et c'est en suivant les traces des élans mystiques du culte d'Aton qu'il découvrira les splendeurs de l'Egypte, les petitesses des hommes et les secrets de son âme.

01/2012

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Littérature étrangère

Un palais à Orvieto

Les saucisses ont été mises à rôtir dans le four du boulanger au début de l'après-midi. Maintenant bien gonflées, la peau croustillante, elles mijotent sur les braises d'un réchaud à charbon, alignées au fond de grands plats métalliques. Juste à côté, une énorme marmite remplie de plusieurs litres d'un vin rouge de la région est posée sur un autre réchaud, à gaz celui-là. Des oranges piquetées de clous de girofle flottent dans les profondeurs pourpres qu'une femme remue à l'aide d'une longue cuillère en bois. Tous ceux et celles qui passent devant elle lui disent la même chose : «Surtout, ne laisse pas bouillir, Mariuccia !» Personne ne sait aussi bien que l'exubérante Marlena de Blasi nous faire découvrir des fêtes de village en Italie et des petits restaurants de campagne plus savoureux que des adresses étoilées, ainsi que d'excellentes recettes, car elle n'oublie pas qu'elle a été aux États-Unis «chef» et critique gastronomique. Après un coup de foudre réciproque dans un bar vénitien, elle a épousé Fernando et ils ont vécu «mille jours à Venise», puis "mille jours en Toscane". Désormais ils vont s'installer à Orvieto, dans un vieux palazzo dont la longue rénovation va être ponctuée de rencontres et d'aventures comme Marlena les aime - jusqu'à l'inoubliable pendaison de crémaillère, devenue légendaire.

06/2013

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Romans de terroir

Les trois fleurs

Voilà près d'un siècle que la famille Ogier, des paysans aisés, estimés et respectés, cultive la vigne et les arbres fruitiers. Depuis le décès du patriarche Joannès, c'est au tour de ses fils, Fleury et Eloi, de faire prospérer le domaine des Terres-Hautes. Mais, en 1918, le monde a changé. La grande hécatombe a vidé les campagnes de ses forces vives et les filles sont devenues des femmes avant l'heure. Pétries par les valeurs, les idées et l'amour que leur a transmis leur grand-père, les trois enfants de Fleury se débattent face aux vicissitudes de l'existence. Florine, l'aînée, jeune veuve de guerre, s'occupe désormais seule de l'exploitation sur le coteau. Tonia, originale et sensible, enseigne la littérature à Lyon dans un cours privé et s'amourache d'un séducteur sans vergogne. Quant à Rosie, la cadette, elle attend son premier poste d'institutrice en Ardèche. Si les deux dernières s'enracinent ailleurs, Florine se tue au travail sur les terres qu'elle a exigées en partage. Peut-être pour oublier qu'elle ne s'accorde plus le droit d'être heureuse... Amours contrariées, rivalités, conflits familiaux, formidables espoirs... Alors que les filles forgent leur destin, l'avenir des Terres-Hautes se joue avec les héritiers mâles. Sous une plume pleine d'admiration et de tendresse, Suzanne de Arriba nous offre ici une saga familiale dont elle a le secret. Elle nous fait partager les quêtes de ses héros dans ce qu'elles ont de plus noble et de plus désespéré. Une magnifique aventure humaine, chargée d'émotion et de vérité, au cœur du XXe siècle.

03/2013

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Littérature française

Les jumeaux de Champvieille

Haut-Velay, 1818. Alice Charzol vient d'accoucher de jumeaux : Édouard et Faustine. L'éducation des enfants est inhabituelle. Faustine, formée à la sorcellerie par sa grand-mère rebouteuse, apprend le tir au pistolet avec son parrain. De son côté, Édouard est formé à l'art du sabre et du bâton... Tout pour éveiller la méfiance des villageois. Ils ont dix-sept ans quand leurs parents meurent dans des circonstances tragiques. Accusé de meurtre Édouard est envoyé au bagne. Quelques années plus tard, ses qualités de sabreur conduisent Vidocq, chef de la Sûreté, à le faire libérer pour l'engager dans son équipe. Ses succès en font un policier apprécié. Un jour, il reçoit une lettre de sa soeur, qui peine à faire fructifier le domaine familiale sans l'aide des « estropiats » jadis engagés par son père. Il vole à son secours et découvre les manoeuvres d'Alfred du Buisson, le notaire véreux, pour acculer sa soeur à la ruine... L'heure de la revanche a sonné.

03/2013

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Littérature française

La chambre des consolations

Maria et Pierre qui se sont rencontrés très brièvement à vingt ans se retrouvent par hasard quinze ans après et commencent une histoire d'amour. Ils ont l'un et l'autre vécu des moments lumineux et tragiques. L'ombre de la Shoa obscurcit la vie de Maria. Ils se racontent des épisodes importants de leurs existences, dressent des portraits de personnages fondateurs de ce qu'ils sont. Ils avancent ensemble dans une quête de liberté intérieure, où le pardon, l'empathie, le goût et la pratique de l'art les conduisent vers une forme de paix qui mène au bonheur. Le récit s'appuie sur la foi dans la capacité de l'homme à se transformer et à transformer le monde. L'amour des autres, le respect de la nature et des animaux, la non-violence, s'expriment tout au long d'un récit vivant où la France, l'Allemagne, la Russie, le Maroc sont autant de terres de références fortes pour les héros.

03/2013

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Littérature française

Un amour retenu

Un texte intime, écrit au féminin, qui entraîne le lecteur dans les turbulences de la tension passionnelle entre un homme et une femme. Une histoire d'amour d'aujourd'hui dans laquelle la fusion des corps se mesure aux balancements du coeur. Qu'est ce qu'aimer ? Avancer ou fuir ?

03/2013

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Romans historiques

Le roman de Charette

« Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » : la vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l’image de sa devise. Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale. Au point de s’identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu’intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause : « la Patrie, la Foi, le Roi ». De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l’âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d’une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l’assaut de la République, Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d’un homme dont l’audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n’ont pas fini de fasciner.

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Littérature française

Nous les bêtes traquées

J'ai compris qu'il est de ce bois-là, il dit Max, le sale bois dont on fait les héros. Et moi je le regarde grand comme ça j'avale tout ce qu'il me dit j'en redemande j'en reprends s'il te plaît, ressers-moi serre-moi fort.

08/2012

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 1 Livres VI-X, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre offre une édition critique, accompagnée d'une traduction et d'un commentaire philologique et historique, des livres de la deuxième pentade de Diodore de Sicile, qui fait aller le lecteur de la fin des antiquités grecques à la première guerre médique. Participant avant tout du renouveau d'intérêt qu'a connu l'oeuvre de Diodore dans les dernières décennies, cette édition entre également de façon générale dans le cadre des recherches qui se sont développées en Italie, en France, et en Belgique, dans le cadre des historiens "fragmentaires" . En effet, comme les livres des troisième et quatrième décades, les livres VI-X ne subsistent plus qu'à l'état de fragments, depuis qu'a péri, en 1453, le dernier témoin manuscrit du texte complet. Le gros des fragments se trouve dans les Excerpta Constantiniana, une collection d'extraits d'historiens de langue grecque que l'empereur byzantin Constantin VII Porphyrogénète fit compiler durant la première moitié du Xe siècle ; le reste est constitué de citations ou de paraphrases, témoignages de quelques apologistes, chronographes ou autres érudits de l'antiquité tardive et de la période byzantine, qui, pour différentes raisons, citèrent Diodore de Sicile dans leurs oeuvres. A partir de ce matériau riche et complexe, l'auteur a entrepris de reconstituer l'économie générale et le contenu de chacun des cinq livres, avec une attention particulière portée aux problèmes de chronologie : lorsque l'historien présente, au livre I, le plan d'ensemble de son enquête, en insistant sur l'unité des six premiers livres, celui-ci met en place une construction chronologique et thématique qui fait du livre VI le dernier livre "mythologique" , mais aussi le dernier livre des "archéologies grecques" . Dans la transition avec les temps olympiques (de 1184/3 à 777/6), Diodore semble suivre le modèle d'exposition défini par Apollodore d'Athènes dans ses Chronika : l'historien s'achemine donc définitivement vers le spatium historicum (introduit au livre VII), l'articulation choisie étant la fin de la guerre de Troie. Cet examen de la chronologie s'inscrit dans le cadre d'une analyse historiographique plus large. En effet, il est un point essentiel, pivot dans l'interprétation de la structure de la Bibliothèque, sur lequel Diodore se détache particulièrement de ses prédécesseurs : c'est dans la conception qu'il propose de l'histoire universelle, étudiée en détail dans l'édition. La tâche était particulièrement difficile de fondre dans une même narration le récit des épisodes survenus en tant de points de l'oecoumène (traitée comme ??? ?????), en partant des origines et rejoignant son temps, tout en respectant la méthode annalistique : comment éviter de manquer au précepte de continuité, à celui d'unité dans la composition, et enfin à celui de symétrie, que Diodore professe en tout point de l'oeuvre ? Dans les livres VI-X se trouvent certains éléments de réponse, et certaines traces de la façon dont l'historien tissa ensemble épisodes principaux et narrations de faits parallèles. Le commentaire examine en outre plusieurs questions d'exégèses théologiques, liées notamment à la doctrine évhémériste, qui trouvait un aboutissement dans la Bibliothèque historique. Les fragments de tendance évhémériste constituent du reste une parfaite illustration de la difficulté qu'il y a d'interpréter la littérature fragmentaire : le commentaire tâche de démêler soigneusement dans chaque fragment ce qu'il importe de prêter au citateur, voire aux citateurs successifs, dont la concaténation demandait à être détaillée, et ce qu'il convient de reconnaître en dernière analyse à Diodore de Sicile. Ancienne étudiante de l'université Paris-IV-Sorbonne et de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, docteur de l'université de Paris-IV et de la Scuola Normale Superiore de Pise, Aude Cohen-Skalli enseigne depuis 2010 à l'université de Nice-Sophia Antipolis. Elle a participé à plusieurs colloques sur l'oeuvre de Diodore de Sicile et sur l'histoire de la Sicile grecque et romaine, et est l'auteur d'une dizaine d'articles sur la Bibliothèque historique de Diodore, sur l'histoire de la Sicile, sur les historiens grecs de Rome et sur des questions d'historiographie fragmentaire.

05/2012

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Littérature française

Les quatre âges de l'homme : traité moral (Éd.1888)

Les questions d'économie sociale dans une grande ville populaire (étude et action) : avec une statistique des institutions de prévoyance et de philanthropie à Marseille / par Eugène Rostand,...Date de l'édition originale : 1889Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 3, 1877-1893

Ce volume du Théâtre complet de Banville, le dernier de la série, présente cinq comédies publiées vers la fin de la vie de l’auteur entre 1877 et 1888 : La Perle, Hymnis, Riquet à la Houppe, Socrate et sa femme et Le Baiser, ainsi qu’une pièce publiée après sa mort : Ésope. Au-delà du triomphe de longue durée de Gringoire au Théâtre-Français, ces dernières comédies enchantèrent les lettrés et le public cultivé par leur haut lyrisme. Voire, elles enthousiasmèrent tous ceux qui aimaient le théâtre poétique. Quatre de ces pièces furent accueillies à la Comédie-Française et ajoutées à son répertoire, preuve matérielle que Banville toucha non seulement la sensibilité de ses contemporains des années 1880, mais aussi celle des deux générations qui suivirent la sienne. Son théâtre, peut-être même plus que ses recueils poétiques, assura à Banville cette survie littéraire dont il était soucieux de 1850 à 1890. C’est le lyrisme de son théâtre, qualité qui avait déjà séduit Mallarmé et Verlaine, qui perpétue la gloire de Banville jusqu’aux années 1850.

04/2012

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Théâtre

L'enfance est un refuge pour temps d'orage. Avec 1 DVD

" Le soir, en rentrant chez moi, j'avais besoin de me retrouver. Je plongeais dans l'intimité de mon jardin secret. J'étais une sorte de fontaine sans retenue, il fallait que ça sorte. C'est comme ça que j'ai écrit Refuge pour temps d'orage sans penser que "refuge" était mon refuge personnel. Dans ce texte, le refuge, c'est l'enfance. Pendant toute une année, grâce à ce travail d'écriture, je me suis mis dans la peau d'un personnage qui évacue une souffrance personnelle, intime, conséquence d'une rupture. J'imaginais un personnage qui devait lutter, se reconstruire, retrouver ce qu'il était, l'adolescent qu'il avait été... " Patrick de Carolis

04/2012

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Littérature française

Correspondance 1883-1900

Ce volume réunit 575 lettres qui racontent la double histoire d’une amitié fraternelle née sur les bancs du collège Stanislas et d’une lutte poétique partagée en arrière-plan par la génération de 1885. La correspondance entre Régnier et Vielé-Griffin, commencée avant la vingtième année, possède la spontanéité de la jeunesse avec ses élans de révolte et de passion, ses anathèmes et ses palinodies. Elle constitue une véritable expérimentation de la littérature, témoignant de la genèse de leurs œuvres et de leur combat pour construire une poésie nouvelle fondée non plus sur la soumission à des dogmes immuables, mais sur la libération du vers. Le rythme des échanges épistolaires s’accélère l’été 1886 quand Vielé-Griffin choisit de séjourner chaque année de longs mois en Touraine, puis après la fondation des Entretiens politiques et littéraires (1890), dont le ton polémique et paradoxal contribue à la victoire des valeurs symbolistes. Il décroît après l’entrée de Régnier dans le milieu Heredia. En dépit de leur brouille survenue en 1900, leur amitié passionnée au service de la poésie demeure un merveilleux voyage en Arcadie dont les lettres que l’on va lire témoignent pour la postérité.

04/2012

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Sciences de la terre et de la

Carnets de curiosités d'un géologue

Les anecdotes permettent de ponctuer un récit. Elles servent de pause, de récréation. Il n'est pas rare de retenir un fait important à partir de la petite histoire. L'anecdote permet en effet de laisser respirer la réflexion, ou d'ancrer une idée parle biais d'une émotion. Elle permet aussi de tirer quelques "morales". Plus de 175 anecdotes sont rapportées avec humour. On voyage dans les coulisses de la science où l'on découvre combien le hasard a sa place et que les sciences sont faites par des humains avec leur génie et leurs travers. La science n'est pas un temple, un édifice parfait, idéal, fini. Elle n'est ni figée, ni austère. Faire de la science nécessite de savoir garder une attitude sceptique, critique. "La pensée est fille du doute", nous a légué Voltaire. Combien d'erreurs, voire d'abus seraient évités si on ne cherchait pas à faire dire aux faits, aux chiffres, ce qu'ils ne peuvent dire, ou si on acceptait de garder des points d'interrogation, plutôt que de vouloir apporter des réponses à tout prix, des pseudo-certitudes.

02/2012

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Littérature française

Fusions

Le 2 juin 1988, le président Reagan, qui rentre de Moscou, annonce à la reine d'Angleterre et au monde la fin de la guerre froide, la fusion des empires. Gorbatchev a cédé. Que vive le marché mondial ! Ce même jour, les deux plus grandes entreprises mondiales spécialisées dans le traitement des déchets nucléaires fusionnent. Des deux côtés, des têtes vont tomber, des licenciements sont programmés. La bataille a lieu dans une tour, à Londres, au milieu des jeux de pouvoir et d'argent. Elle met face à face deux femmes d'exception : Marthe, née à Téhéran à la fin des années 30, et Shizuko, née à Nagasaki le jour où la bombe atomique a détruit la ville. Mais leurs destins, comme leurs amours, sont scellés depuis longtemps.

01/2012

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Sciences historiques

La radioélectricité en France sous l'Occupation. La Compagnie générale de télégraphie sans fil, enfance de Thales

L'histoire des entreprises n'est pas périphérique dans l'histoire de la domination allemande sur la France de juin 1940 à août 1944. Au contraire, elle y est centrale. Les Allemands ont pu exploiter la France en y prélevant un tribut avec lequel ils payaient les entreprises qui se sont avérées de merveilleuses machines à collaborer. La Compagnie générale de télégraphie sans fil, ou CSF, est l'ancêtre du groupe Thales. Pionnière de la radio et du radar, avec sa filiale historique, la Société française de radioélectricité (SFR), elle fut une étoile dans la nuit du déclin scientifique français de la première moitié du XXe siècle. La période de l'Occupation ne freina pas son expansion. Ce livre raconte comment, sous la tutelle de la société allemande Telefunken, la CSF et la SFR traversèrent les années d'occupation en produisant massivement pour l'armement allemand. Paradoxe de cette époque complexe, la SFR, qui collabora plus que la moyenne à l'effort de guerre allemand, fit bénéficier l'ensemble de ses employés, y compris les Juifs, les réfractaires du STO et les résistants, d'une protection supérieure à la moyenne.

12/2012

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Littérature française

Confession d'un enfant du siècle

Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse. Tous ces enfants étaient des gouttes d'un sang brûlant qui avait inondé la terre ; ils étaient nés au sein de la guerre, pour la guerre. Ils avaient rêvé pendant quinze ans des neiges de Moscou et du soleil des Pyramides ; on les avait trempés dans le mépris de la vie comme de jeunes épées. Ils n'étaient pas sortis de leurs villes, mais on leur avait dit que par chaque barrière de ces villes on allait à une capitale d'Europe. Ils avaient dans la tête tout un monde ; ils regardaient la terre, le ciel, les rues et les chemins ; tout cela était vide, et les cloches de leurs paroisses résonnaient seules dans le lointain.

11/2012

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Littérature étrangère

L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche

J'ouvris la porte de l'atelier de mon père un beau matin pour découvrir son ami l'éditeur Jacques Schiffrin un genou à terre tenant un balai dans sa main droite. Schiffrin fixait des yeux le haut de notre atelier avec un air menaçant alors que mon père fronçait les sourcils en dessinant dans un calepin. J'avais sept ans. On me pria de quitter les lieux, ce que je fis discrètement. Une heure plus tard, mon père lut un chapitre de Don Quichotte où le héros se confrontait à un mystérieux personnage. Je compris tout de suite que Schiffrin et le héros chevalier de la Manche ne faisaient qu'un et que le balai représentait une lance ! Bien plus tard, j'ai reconnu la silhouette osseuse de Schiffrin sur les plaques de cuivre. Après le déjeuner, mon père avait l'habitude de lire à haute voix le dernier chapitre du livre qu'il était en train d'illustrer. Ma mère, mes amis ou même notre plombier ou la femme de ménage restaient assis sans dire un mot jusqu'à ce que la lecture soit terminée. Après quoi, mon père riait, chantonnait ou bien songeait pendant de longues minutes en regardant les branches des arbres à travers la verrière avant de se tourner vers ceux dont il aimait connaître la réaction. J'entendais de loin leur voix jusqu'à ce que la porte claque, que le silence revienne et que mon père monte lentement dans la chambre où il gravait. Il m'en permettait l'accès à condition de ne rien dire et de rester debout à sa droite. De temps autre, il me regardait et disait : "Qu'est-ce que tu en dis ?" C'est ainsi que je découvrais les rêves qui ont inspiré mon père pour créer ses gravures. Dix ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale éclatait. Le destin des cuivres, qui étaient entreposés à Fontenay-aux-Roses dans l'imprimerie d'Edmond Rigal, était en question. Lorsque nous traversâmes l'Espagne pour prendre un navire à Lisbonne qui nous mènerait à New York, il nous dit avec amertume : "Ah ! ma chère Espagne sera-t-elle épargnée ? Et mes cuivres le seront-ils eux aussi ?" Nous savions qu'il pensait à l'année où, après avoir reçu le contrat de son éditeur espagnol, il traversa la Mancha avec un petit rucksack sur le dos dans lequel il portait son carnet de croquis et quelques vêtements. Il revoyait sûrement le jour où il prit le même train que le roi d'Espagne qui fuyait vers la France pour échapper à la révolution qui venait d'éclater. A notre retour des Etats-Unis, en 1946, il apprit que les Rigal avaient réussi à cacher les cuivres de façon que les Allemands ne les prennent pas pour les faire fondre. "Edmond a dû les mettre dans son matelas !" dit mon père en poussant le bouchon d'une bouteille de champagne. Jusqu'à sa mort, en 1982, je n'entendis plus mentionner le nom de don Quichotte. Aujourd'hui, enfin, je suis délivrée du lourd fardeau qui m'accablait. Svetlana Rockwell Alexeïeff

10/2012

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Littérature française (poches)

La Casati

"La marquise Casati avait eu des chaussures en diamant, teint ses cheveux en vert, fréquenté les plus grands artistes, pris toutes les drogues possibles, organisé des bals spectaculaires, aimé un boa constrictor, défrayé la chronique et habité au Ritz... Elle offrait désormais le spectacle terrifiant d'une reine déchue, d'une femme qui a connu toutes les splendeurs de ce monde et fini dans la misère. Sa vie ressemble à un conte de fées qui vire au drame ; née héritière de l'une des plus grosses fortunes d'Italie, elle mourut clocharde. C'est peut-être cela qui m'a le plus attirée, le vertige de la perte. Moi qui suis si raisonnable". C. P.

06/2012

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Récits de voyage

Quinze jours dans le désert

Alexis de Tocqueville entreprit à l'été 1831 ce voyage aux confins de la civilisation américaine. L'émerveillement et la crainte d'une nature encore vierge, et cette implacable urbanisation qui se met en marche vers l'ouest, lui inspirent un récit d'une contemporanéité saisissante. Entre Indiens et pionniers, forêts sauvages et rivières profondes, Quinze jours dans le désert fait revivre le mythe de la frontière.

04/2012

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Littérature française

L'interview

Derrière le dialogue entre intervieweur et interviewé qui court tout au long du livre, se révèle vite l'introspection ludique d'un auteur qui utilise cette forme vivante afin, réellement, de s'interroger sur son écriture, sur son existence et sur le monde auquel les deux sont confrontées. La spontanéité et la complicité des deux voix, parfois leurs taquineries, leurs attaques à fleuret moucheté, soutenues par de savoureuses inventions langagières, amènent le lecteur à se prendre d'amitié pour ces "deux" compères et peut-être ira-t-il jusqu'à s'identifier à eux, se voyant lui aussi croqué par ce jubilatoire autoportrait collectif. Car, dans ce jeu subtil où l'humour et l'autodérision ont la part belle, c'est bien nos aspirations à tous, nos élans, mais aussi nos fragilités qui sont évoqués, même si la vie de l'auteur est clairement ancrée dans un temps et dans un lieu : le Buenos Aires et l'Argentine d'aujourd'hui, dont l'atmosphère imprègne et pimente le livre, ajoutant encore à son originalité.

01/2012

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Littérature française

Mémoires de Sophie. Suivi de Amélie et Pauline, Romans d'émigration (1789-1800)

Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828), a connu une grande célébrité de son vivant. Amie de Chateaubriand qui la nommait sa "soeur", elle a tenu, sous la Restauration, le plus important salon de Paris, y réunissant, sur fond de faubourg Saint-Germain, des savants (Cuvier, Humboldt, l'astronome Arago), des écrivains et des hommes politiques (Chateaubriand, Talleyrand, Lamartine, Benjamin Constant). Si madame de Duras, au cœur d'un contexte politiquement agité, a laissé le souvenir d'une grande dame supérieure à l'esprit de parti, elle doit également demeurer comme écrivain majeur. Ses romans lui ont valu une renommée européenne. Ourika et Edouard, publiés en 1824 et 1825, ont connu un immense succès. Son troisième ouvrage, Olivier ou le Secret, a fait scandale avant même de paraître. Abordant le sujet délicat de l'impuissance, il a suscité une intense curiosité, de Stendhal notamment qui y trouva le sujet d'Armance. On a réuni ici sous le titre Romans d'émigration, deux textes inédits : Mémoires de Sophie et Amélie et Pauline, rédigés en 1823 et 1824, et conservés dans des archives privées jusqu'à nos jours. Après la mort dramatique de son père, guillotiné en 1793 pour avoir refusé de voter la mort du Roi, Claire de Duras et les siens doivent quitter la France. L'exil constitua pour elle une tragédie, mais ce fut également une source d'inspiration féconde. Témoignages historiques de première main, ces Mémoires de Sophie sont une interrogation romanesque de l'émigration. Celle-ci fut-elle une erreur, une expiation, une faute ? Comment vivre ce bouleversement produit par la Révolution française et peut-on survivre dans un monde radicalement transformé ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans ces romans écrits dans une langue qui tient sa perfection du classicisme et sa trame intime d'un sentiment prématurément romantique : Claire de Duras réunissait, selon Chateaubriand, "la force de la pensée de madame de Staël à la grâce du talent de madame de Lafayette". "Merveilleux compromis" ajoute Sainte-Beuve dans ses Portraits de femmes.

11/2011