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Présent malgré tout

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12 ans et +

Les Aventurières du Nouveau Monde : Pionnières malgré tout

1664. Clotilde, Iris, apolline et Louise sont désormais à Ville-Marie. Mais, au coeur de l'hiver, les dangers menacent de toutes parts. Les jeunes filles parviendront-elles à vivre la vie dont elles ont rêvé ?Une nouvelle série de romans au souffle épique qui confirme l'immense talent de Gwenaële Barussaud.

09/2017

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Couple, famille

Etre père malgré tout. Univers carcéral et parentalité

Le droit au maintien des liens familiaux fait depuis plusieurs années l'objet de nombreux textes nationaux et internationaux concernant les enfants et les parents. Le secteur de l'Action sociale s'intéresse particulièrement au maintien de ces liens multipliant des actions s'appuyant sur les méthodologies de l'intervention psychosociale. Le soutien à la parentalité y est important. L'administration pénitentiaire, elle aussi, se saisit du droit au maintien des liens familiaux. L'intégration sociale du détenu et la prévention de la récidive seront facilitées dans la mesure où les relations avec la famille et principalement avec les enfants auront été préservées. Des intervenants extérieurs au monde de la prison travaillent dans ce sens. Un groupe de soutien à la parentalité a été mis en place à la Maison d'arrêt de Gradignan en Gironde. Le groupe s'adresse aux pères de famille détenus qui font le choix de s'y inscrire. La richesse de sa dynamique et des problématiques communes exprimées par les participants au cours des huit ans passés font l'objet de cet ouvrage. Celui-ci retrace les interrogations ou les doutes de ces pères, parfois leur mal-être, mais aussi leurs joies, leurs avancées, dits avec beaucoup d'authenticité pour redéfinir leur rôle d'acteur dans le devenir de leurs enfants. Pris dans ce rapport "absence-présence" qui les lie à leur compagne et leur(s) enfant(s), ils s'efforcent de redéfinir leur place auprès d'eux. Le groupe de soutien à la parentalité trouve sa finalité dans cette démarche de médiation et a pris le nom d'"Atelier de confection d'objets relais". Ces objets, jouets, jeux, décoration, courrier, sont qualifiés de "relais" en référence à l'objet transitionnel de Winnicott, retenant de celui-ci le caractère d'intermédiaire. L'atelier est un lieu de rencontre, d'écoute et de réflexion. Chacun peut ainsi y trouver ou donner du sens à ce qui est dit ou fait.

10/2011

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Religion

Debout malgré tout. Mon combat contre la lèpre

Descendant d'une famille écossaise, Dan a grandi au Zimbabwe. Attaché à ce pays d'Afrique australe aux vastes étendues sauvages et à la faune exotique, il nous décrit la beauté des lieux, mais aussi leur histoire. Il nous raconte l'enfance qu'il y a passée et la vie remplie qui a été la sienne, marquée par la découverte, à 25 ans, d'une maladie présente dans son corps depuis l'adolescence : la lèpre. Comment a-t-il réagi au diagnostic ? Quelles en ont été les conséquences dans son quotidien ? Quel a été son parcours pour parvenir à la guérison ? Vous le découvrirez en suivant l'auteur dans ce récit authentique, haut en couleur et marqué par la confiance en Dieu, qui se veut une véritable invitation au voyage !

12/2017

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Droit

Le droit malgré tout. Hommage à François Ost

Depuis Droit, mythe et raison (1980) écrit avec Jacques Lenoble jusqu'aux récents A quoi sert le droit ? Usages, fonctions et finalités (2016) ou Le droit, objet de passions (2018), François Ost ne cesse de questionner les rapports de nos sociétés au droit et la place de celui-ci dans nos sociétés contemporaines. Avec Le droit malgré tout, il s'agit de rendre hommage à l'oeuvre et à la carrière d'une figure centrale de la théorie du droit contemporaine et aussi au fondateur, avec le regretté Michel van de Kerchove, de ce que l'on appelle parfois "l'école de Saint-Louis". Abordant les deux pôles de la dialectique à laquelle François Ost est si attaché - la critique et la reconstruction -, l'ouvrage propose un regard interdisciplinaire sur le droit, à travers les principaux thèmes qui ont nourri la pensée de l'auteur. Du statut épistémologique de la science du droit à un questionnement sur les fondements et l'avenir du droit et de la justice, des liens qu'entretiennent le droit et la littérature jusqu'à l'environnement saisi par le droit en passant par les "communs", les approches de ses collègues et amis sont toutes réflexives et critiques. En ce qu'elles sont soucieuses de soumettre le droit au regard des sciences sociales et, inversement, les normativités extra-juridiques au regard du droit, elles sont fidèles à la démarche de François Ost.

10/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

L'amant d'un bal ; Séduite malgré tout

Ce soir-là, à Melbourne, un somptueux bal masqué est donné. Et pour la timide Emma, qui n'a pas l'habitude des mondanités, c'est un moment féerique ! Alors, quand elle heurte par mégarde un sublime inconnu aux yeux bleus, la magie opère de plus belle. Son coeur s'emballe, ses sens s'éveillent... Le coup de foudre la conduit même à passer la nuit entre les bras de cet homme mystérieux ! Or, dès le lendemain, Emma déchante. Son amant, Alexander Hastings, est un impitoyable homme d'affaires et non pas le prince charmant qu'elle avait imaginé... + 1 roman gratuit dans ce livre : Séduite malgré tout, Robyn Donald - réédité

04/2023

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Littérature française

Malgré

"Un jour, j'ai eu mal. Non pas comme d'habitude, comme dans l'ordinaire des jours, ici ou là. J'ai eu mal ici et là, par ici et par là, mal comme on ressent une décousure, insituable. Quelque chose en mon for intérieur s'est déflagré. J'ai alors eu mal pour toujours, à jamais, mal comme se fait la nuit, comme on reçoit l'extase ou la mort, mal comme on aime les jougs, les spasmes et l'ivresse, l'étau qui serre et le bât qui blesse, octobre, pleurer et sa mère, toutes les douleurs exquises. J'ai eu mal pour de bon, comme un chien, comme un chiot. Je me suis alité, surmené en espoirs trahis, perdu dans l'éclatant désastre du corps. J'ai alors erré dans le grand règlement intérieur. L'histoire de ce livre commence à compter de ce jour, ignoré".

02/2023

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Sociologie

S'en sortir malgré tout. Parcours en classes populaires

Face aux difficultés économiques, à la disqualification sociale, à la dégradation des conditions d'existence, comment les classes populaires font-elles pour "s'en sortir, malgré tout" ? Ce livre répond à cette question en examinant les conditions de la mobilisation de leurs ressources soutiens relationnels, savoir-faire convertis en avantages dans une situation particulière, relations avec des acteurs institutionnels, ainsi que d'autres formes de "débrouille". Tout en expliquant les limites et obstacles à l'amélioration durable des conditions d'existence des classes populaires, les auteurs montrent que ce qui fait ressource pour ces dernières est ancré dans des contextes locaux et dans des relations concrètes. Cet ouvrage collectif s'appuie sur plusieurs enquêtes sociologiques centrées sur les sorties précoces de la scolarité, les jeunes des missions locales, l'accès au logement, les parcours scolaires au sein de familles nombreuses, le relogement dans les grands ensembles HLM, les associations de femmes de quartiers populaires et les jeunes en quête de mobilité par une professionnalisation dans le football. Il critique la notion aujourd'hui dominante de vulnérabilité qui passe sous silence les conditions objectives à l'origine des problèmes sociaux et tend à faire porter aux individus la responsabilité de leur situation. Il soutient que pour s'attaquer aux inégalités sociales et aux violences symboliques renforcées par les orientations politiques de ces dernières décennies, il faut commencer par comprendre les ressources et les initiatives des premiers concernés.

12/2019

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

01/2016

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Faits de société

Derrière la grille. Quand la vie gagne malgré tout

Plus de cinquante ans après, Maude Julien se souvient encore du bruit du verrou, quand la grille s'est refermée sur elle. Son père venait d'acheter une bâtisse lugubre, flanquée d'un parc, dans la région de Saint-Omer. Maude, alors âgée de trois ans, y vivra cloîtrée, sans jamais aller à l'école, sans jamais avoir d'amis. Enfermée mentalement aussi, car le patriarche veut faire de sa fille une "supra-humaine". Elle doit apprendre à surmonter la peur, les privations, la douleur, la solitude pour être capable de réaliser la mission à laquelle il la destine. Longtemps plus tard, elle comprendra que son père, haut dignitaire d'une obédience maçonnique ésotérique, avait échafaudé un projet vertigineux dans lequel elle tenait le rôle central. Comment se défaire d'une emprise aussi extrême ? Où trouver la force d'échapper à un tel embrigadement ? A dix-huit ans, Maude a réussi à quitter la prison de son enfance. Puis, au terme d'un long travail, à conquérir sa liberté.

09/2014

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Histoire de France

Mémoires de guerre. La vie malgré tout (1914-1918)

Le 6 août 1914, le 6e Hussards, régiment de cavalerie dans lequel Fernand Thomas effectue son service militaire lors de la déclaration de guerre, quitte Marseille. C'est le début d'un long chemin de souffrances, combats, nuits sans sommeil, épuisement. L'auteur affronte l'ennemi sur les différents fronts, Lorraine, Champagne, Belgique, et surtout Verdun, où il revient encore et toujours, comme si cette ville en ruines et les tranchées qui l'entourent étaient désormais, avec leurs promesses de mort, le lieu obligé de toute vie. A côté des mouvements d'un front à l'autre qui donnent à voir les mêmes horreurs, les mêmes paysages dévastés, l'auteur raconte le voyage libérateur, celui qui se fait d'âme à âme, à travers l'amitié, la bienveillance, la camaraderie, la musique. Le chemin entrepris se termine en Allemagne où l'auteur est interprète jusqu'à sa démobilisation en août 1919.

01/2015

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Faits de société

Martine Veys et Patrick Henry, l'amitié malgré tout

Condamné pour le rapt puis le meurtre du petit Philippe Bertrand en 1976, Patrick Henry a échappé à la guillotine grâce à l'avocat Robert Badinter, futur ministre de la Justice. Sa plaidoirie, restée célèbre, préfigurera l'abolition de la peine de mort en France en 1981. Patrick Henry est mort le 3 décembre 2017 à l'âge de 64 ans, alors que sa peine avait été suspendue à peine trois mois auparavant en raison d'un cancer en phase terminale. Pendant les vingt-cinq dernières années de sa vie, Martine Veys ne l'a pas lâché. Cette femme blonde coiffée à la Mireille Darc, ancienne commerciale désormais retraitée, mariée, s'est petit à petit prise d'amitié pour l'homme derrière le criminel. Qui est Martine Veys ? Quelles sont les sources de son engagement comme visiteuse de prison ? Et, surtout, qu'a-t-elle trouvé à l'homme Patrick Henry ? De leur premier contact à l'imprimerie du centre de détention de Caen jusqu'au dernier souffle du criminel à l'hôpital de Lille, Plana Radenovic retrace l'histoire d'une longue amitié sans fioritures, brute, comme nettoyée des conventions sociales, entre une femme " normale " qui nous ressemble, et l'un des hommes les plus haïs de France, devenu un symbole malgré lui.

02/2019

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Lecture 9-12 ans

20, allée de la Danse : Petit rat, malgré tout

Bilal a un parcours hors du commun : issu d'un milieu peu tourné vers la culture, rien ne le destinait à la danse. Externe, il vit un peu en marge de ses amis, gardant une certaine part de mystère sous ses dehors bravaches et rigolos. Harcelé par ses anciens copains à l'extérieur, il garde tout pour lui et ne raconte même pas à son meilleur ami Colas que son père méprise son choix. Ses amis pourront-ils l'aider à faire face à l'hostilité des autres ? Réussira-t-il à convaincre son père que la danse est un métier ?

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Critique littéraire

Françoise Giroud vous présente le Tout-Paris

"L'époque et les hommes de ce recueil appartiennent à un temps qui semblera proche aux uns et lointain aux autres. Françoise Giroud semble nous dire quelle doit être notre attitude face à ces témoignages qui ont fait l'actualité, autrefois. C'est quand elle écrit, à propos de François Mitterrand : "Il ne regarde en arrière que pour y trouver de quoi se passionner pour sa rude époque et la trouver à la fois enivrante et moins exceptionnelle que veulent bien le soupirer ceux qui ont oublié l'histoire ou qui ne l'ont jamais sue"", Roger Grenier.

01/2013

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Littérature française (poches)

Présent ?

Elle aurait voulu être une bête, au moins ça aurait été clair. Elle est juste professeur de la vie et de la terre, mais il n'y a plus de vie il n'y a plus de terre sous ses pieds quand son amant part. Alors au collège, elle n'y va pas. Qu'est-ce qu'elle enseignerait, hein ? Son corps enseignant, il est ici. Son intelligence, sa patience, son savoir, tout pourrit sans caresse. Elle se racornit comme les feuilles de certaines plantes quand elles manquent d'eau. Elle peut juste attendre qu'il revienne ou qu'elle reparte le voir. Toute la vie suspendue dans l'intervalle. Sans son corps, elle ne peut pas enseigner. C'est comme ça. Le corps peut manquer à l'appel. D'une écriture incisive et empathique, Jeanne Benameur brosse le portrait de tous les acteurs d'un collège de banlieue avant les émeutes, questionnant leur présence vive. Avec émotion, elle débusque les symboliques occultées du monde scolaire et les drames intimes de chacun : une brèche s'ouvre pour une pédagogie à rebours de tous les tabous.

05/2008

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Correspondance

Au présent de tous les temps. Correspondances

Cette correspondance rassemble près de 80 lettres que se sont échangées en deux temps Jean-Louis Giovannoni et Bernard Noël, qui sont deux boussoles, deux champs magnétiques incontournables du catalogue des Editions Unes, et du champ poétique contemporain. Une première période, ouverte en 1991, s'achève en 1995 après une vingtaine de lettres, avant de faire place à deux décennies de silence et la reprise des échanges en 2017, qui comptent près de 60 lettres jusqu'en 2020. Correspondance strictement littéraire, où les aspects privés de la vie intime n'apparaissent que brièvement au détour d'un drame (la disparition de Paul Otchakovsky Laurens), ou au travers des heurts sociaux (le mouvement des Gilets jaunes). Si le monde contemporain n'est pas totalement exclu de ces échanges (il s'y évoque la marchandisation du monde, les accélérations médiatiques ou l'espace grandissant des images), il s'agit avant tout de tresser, sans programme précis, un dialogue autour des préoccupations qui sont au centre de l'oeuvre de l'auteur d'Extraits du corps et de celui de Garder le mort : corps du langage et corps du monde, oubli et mémoire, absence et présence, regard et vision... thèmes portés et rassemblés par l'interrogation du geste d'écrire, de la nature même de l'écriture, et de la singularité du poème. "Il n'y a pas de temps dans l'écriture" dit Bernard Noël, et le courant d'une discussion franche (sans peur d'assumer de part et d'autre les désaccords ponctuels) et ouverte nous porte d'une lettre à l'autre, dans les rebonds de deux pensées qui se croisent, remontent le courant parfois très en amont à la recherche d'une source de soi-même dans le flux des mots, cherchant à s'extraire de toute attraction du temps. Ou plutôt, leurs voix traversées par le doute cherchent l'espace même de l'écriture, cet endroit où le temps devient un lieu. Lieu qu'ils inventent de lettre en lettre, dans leur rapport à l'intériorité, tumultueuse, vociférante et proliférante chez Giovannoni, silencieuse, attentive et esseulée chez Noël. C'est leur différence profonde de nature qui s'exprime dans ces pages affectueuses : les mots envahissent l'un et manquent à l'autre, l'un se débat, l'autre appelle. Ils sont une masse organique pour l'un, une manifestation visible de la pensée pour l'autre. Il s'agit de "déposer son intimité à l'extérieur de soi" dit Bernard Noël, "c'est le regard de l'autre qui me met au monde et qui m'y maintient" répond Jean-Louis Giovannoni en écho. L'écriture, qui est cet "exercice du présent" , est le creuset de ce qui "échappe à la mémoire" , cherche un bord - bord de soi et bord du monde - dans l'entre-temps des choses où glissent langage et pensée, contre la solitude de la parole, au fil de ces échanges qui, plus qu'une correspondance, sont pour Bernard Noël "un essai amicalement partagé" .

05/2022

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BD jeunesse

Spirou, l'espoir malgré tout Tome 1 : Un mauvais départ

Janvier 1940. Un hiver particulièrement rude s'est abattu sur Bruxelles. Alors que tout le monde attend avec appréhension l'arrivée imminente de la guerre, Fantasio s'est engagé dans l'armée belge. Dans la forteresse d'Eben-Emael, il est impatient d'en découdre et ne doute pas une seconde que les armées française et britannique écraseront l'armée allemande... Quant à Spirou, il est toujours groom et continue de vivre le plus normalement possible. Sa rencontre avec Felix, un peintre juif allemand dont les nazis ont jugé l'oeuvre "dégénérée", et Felka, sa femme, va lui faire découvrir la "question juive" et la complexité de la situation internationale. Quand la guerre éclate, Fantasio cherche à servir la patrie le plus héroïquement possible. Spirou, lui, essaye de comprendre la complexité de la situation à travers des rencontres avec des personnages profondément humains et tente de se rendre utile en étant fidèle à ses valeurs.

10/2018

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Sciences politiques

L'Etat malgré tout. Produire l'autorité dans la violence

Dans l'après-guerre froide, de nombreux observateurs s'inquiétaient de la multiplication de "nouveaux" conflits armés, et promettaient des Etats "faibles" ou en "faillite". A rebours de ces approches, les auteurs analysent des situations dans lesquelles la violence est une forme d'action politique routinière. Les principaux protagonistes sont de multiple nature. On observe des groupes armés qui, loin de se placer simplement dans l'opposition ou la défense d'un ordre établi, naviguent dans un espace de dissidence relative. Des organisations qui exigent leur intégration à l'Etat, et visent à en être reconnues comme des intermédiaires, des partisans, voire des branches légitimes. Enfin, des acteurs appartenant directement à des institutions publiques. Ceux-ci cherchent à incarner l'Etat dès lors qu'ils tentent de se placer dans un hors-champ du conflit. Ainsi, la violence ne représente pas une remise en cause du jeu politique, mais bien une opportunité pour des acteurs de s'y intégrer, de s'y positionner, ou de s'y maintenir, et d'en tirer une forme de reconnaissance. Autrement dit, la fragmentation de l'autorité sur un territoire ne conduit pas nécessairement à l'accroissement de son autonomie par rapport au centre. Au contraire, ces contextes peuvent réaffirmer l'Etat en tant qu'arène politique de référence, et pousser les acteurs à poursuivre un objectif central : rester dans le jeu, plutôt que de le renverser.

01/2019

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Littérature française

Malgré nous...

Eté 1988. Théo, Maxime et Julien réchappent d'un terrible incendie. Les trois adolescents se jurent alors une amitié " à la vie, à la mort ". Vingt années passent. Le 1er juin 2009, Marine, l'épouse de Théo, doit embarquer sur un vol Rio-Paris. Lorsque Théo apprend que l'avion s'est abîmé en mer, il s'effondre. Le soutien indéfectible de ses amis ne suffit pas à l'empêcher de sombrer dans une profonde dépression. C'est alors que la révélation d'éléments troublants vient tout remettre en cause. Se pourrait-il que Marine soit toujours en vie ? Théo n'a désormais plus qu'un objectif : découvrir la vérité. Mais celle-ci n'a-t-elle qu'un seul visage ?

06/2019

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Policiers

Malgré elle

Paris, 1989. Au très chic lycée Henri-IV, les réputations se font et se défont. La magnétique Emma n'a pas conscience du pouvoir d'attraction qu'elle exerce sur les garçons. Yann. Arno. Manu... La liste de ses prétendants est longue. Mais c'est en Tom, ado solaire fou de sensations fortes, qu'elle a trouvé un alter ego. Lui qui la connaît si bien. Un drame va survenir et assombrir le tableau de cette adolescence parfaite. Paris, 2015. Les chemins se sont séparés. Tom est resté ce casse-cou qui faisait tomber les filles, profitant de la revente de sa boîte pour se laisser le temps de vivre. Jusqu'à ce jour où Lukowski, ancien d'Henri-IV envers lequel Tom se sent redevable, laisse deux messages désespérés, l'implorant de le retrouver. Une fois sur place, il découvre la dépouille de son vieux camarade, flottant entre les rochers d'une lointaine côte suédoise. A l'intérieur de la maison voisine, un ordinateur portable et, sur l'écran, un défilé de photos accompagnées d'un mail menaçant. Emma ado, Emma adulte, Emma partout, sur chaque prise de vue. Qu'est devenue sa meilleure amie ? Qui était-elle réellement ? Pour qui et pour quoi devraient-ils tous payer après vingt-six ans ?

04/2017

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Littérature française

Teo malgré

Teo Cappucci vit enfermé dans un immense appartement, autrefois grand cabinet d'avocats, déserté depuis des lustres. Ses souvenirs embués s'entrechoquent. Ils remontent parfois à l'enfance, pour aussitôt en redescendre selon les caprices d'une mémoire altérée. S'y mélangent une mère, une soeur, une gouvernante qui disparaissent une à une, sans qu'on sache bien ce qui leur arrive. Et le mystère plane tout au long de ce récit acéré, beckettien, tragi-comique.

10/2022

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Histoire de France

Malgré moi

" Il existe des non-dits qui tuent. Nous avons été si peu protégés par le gouvernement français et considérés comme des traîtres par notre propre pays. Devenus des nazis aux yeux de tous, nous avons été déportés, dans les camps russes. Et, à la Libération, nous avons subi la suspicion des Américains que nous considérions comme nos libérateurs ! Durant notre enrôlement de force, nous avons été tenus à l'écart de toute information sur l'évolution du conflit. Ainsi, nous avons vécu un dédoublement permanent de notre être profond, obligés de donner une façade de soumission tout en nous battant à l'intérieur contre cette guerre que nous refusions. Beaucoup d'entre nous refusèrent de tuer, parfois au prix de leur vie. Les plus forts ont résisté, les plus faibles se sont effondrés sous le poids de la culpabilité qui n'était pas la nôtre mais celle qu'on nous imposait. Nous avons tous vécu une violence morale inouïe".

01/2014

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Littérature érotique et sentim

Malgré nous

C'est décidé, depuis la disparition tragique de Cassandra, Cole ne laissera plus jamais l'amour le faire souffrir. Pour noyer son immense chagrin, il enchaîne les aventures sans lendemain et refuse de s'attacher. Mais un soir, une inconnue va bouleverser ses certitudes. Viendra-t-elle allonger la liste de ses conquêtes ou comptera-t-elle un peu plus pour Cole ? Madison est une jeune femme meurtrie. Elle porte sur son corps les stigmates d'un tragique événement, survenu cinq ans plus tôt. Depuis ce drame qui la hante, elle fuit les hommes jusqu'à ce qu'une partie d'"Action ou vérité" entre amies, la conduise à embrasser un inconnu : Cole ! Madison et Cole qui semblent vaccinés à jamais contre l'amour ont du mal à ignorer leur attirance l'un pour l'autre. Malgré leur méfiance, l'amour toque à la porte de leurs coeurs abîmés... Se laisseront-ils porter, malgré leurs blessures et leurs passés si compliqués ?

08/2020

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Dessins animés

Illumination présente Tout l'Art d'Eric Guillon

Moi, moche et méchant, Les Minions, Il était une fois Gru... Le studio Illumination a révolutionné le cinéma d'animation en produisant des films parmi les plus originaux de ces dernières années. Et ces univers uniques, ces incroyables personnages sont nés du crayon génial d'un artiste français, Eric Guillon. Cet ouvrage présente pour la toute première fois, au fil de plus de 900 illustrations inédites, le travail artistique de ce designer : ses concepts, ses esquisses, les croquis retenus et les dessins abandonnés. A l'occasion d'un long entretien, il révèle les origines de ces nouvelles icônes : comment les Minions, au départ de petits robots, sont devenues ces petits êtres jaunes hilarants ; pourquoi Buster est un koala ; ou encore ce qu'aurait pu être Max de Comme des bêtes... Un livre de référence sur l'un des plus grands créateurs graphiques contemporains, pour tous les fans des petites créatures jaunes et de cinéma.

06/2022

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Esthétique

Education esthétique et émancipation. La leçon de l'art, malgré tout

L'art pour changer l'école : telle était l'espérance. L'ambition ne s'est pas limitée au domaine de l'éducation. Elle a pénétré d'autres pans de la société. A la mobilisation éducative de l'art fait écho sa mobilisation sociale et politique. Aujourd'hui, la "leçon de l'art" est entrée dans une apparence d'unanimisme mondialisé. Promue au nom de l'humanisme d'un côté, et de l'esprit du nouveau capitalisme de l'autre, que reste-t-il de son ambition émancipatrice ? La leçon de l'art ne peut aujourd'hui s'entendre sans retour aux sources philosophiques et éducatives du paradigme esthétique et à sa généalogie. Préserver son potentiel émancipateur exige la vigilance d'un "malgré tout" soucieux de la dimension esthétique de notre humanité : malgré tout ce qui égare, en dépit d'une "évidence" en trompe-l'oeil, en dépit de ce qui détourne et falsifie la leçon que l'art peut encore nous donner.

07/2021

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BD jeunesse divers

20, allée de la Danse Tome 6 : Petit rat, malgré tout

Bilal vient d'un milieu qui ne connaît pas la danse classique, et son père n'approuve pas son choix d'études. Résultat : le garçon se sent parfois à part dans sa bande d'amis. Et quand d'anciens copains de primaire se mettent à le harceler, Bilal n'ose en parler à personne... Il ne sait plus quoi faire, et envisage même d'abandonner la danse ! Trouvera-t-il une solution pour continuer à vivre sa passion ?

06/2022

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Danse

20, allée de la Danse Tome 6 : Petit rat, malgré tout

La vie et les rêves des petits rats de l'Ecole de danse de l'Opéra ! Bilal a un parcours hors du commun : issu d'un milieu peu tourné vers la culture, rien ne le destinait à la danse. Externe, il vit un peu en marge de ses amis, gardant une certaine part de mystère sous ses dehors bravaches et rigolos. Harcelé par ses anciens copains à l'extérieur, il garde tout pour lui et ne raconte même pas à son meilleur ami Colas que son père méprise son choix. Ses amis pourront-ils l'aider à faire face à l'hostilité des autres ? Réussira-t-il à convaincre son père que la danse est un métier ?

05/2023

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Policiers

Tout fout le camp

Lorsque deux associés montent une affaire, il est logique que l'un des deux finisse en cadavre et que le survivant soit soupçonné. Coup monté ? On joue gros dans l'arrière-salle des bars de San Francisco. On y perd ses illusions. Le Détective sans Nom n'en a plus depuis longtemps, des illusions ! Sauf quand il s'agit des femmes.

01/1992

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Littérature étrangère

Au présent

Dorte, une jeune femme pleine de vie, de rêves et d'espoir s'installe près de la gare de Glumso, non loin de Copenhague. Alors qu'elle fait semblant de poursuivre ses études, elle erre de lieux en lieux, de conversation en conversation. Prisonnière des débuts de l'existence et de ses hésitations, elle revient sur ses premiers émois, ses premières nourritures sensibles, ses rencontres : sa tante qui porte le même prénom qu'elle, Hase, Per, tous ces êtres qu'elle prend le temps de suivre un moment. D'une gare à une autre, au gré de dialogues esquissés et d'étreintes ébauchées, elle trace un chemin, joue avec les mots, rêve d'écrire. Dorte mène une existence du bout des doigts, comme au fil de l'eau... Dépouillé et sensible, Au présent nous entraîne dans le sillage d'une jeune femme et d'une voix encore en construction.

02/2014

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Littérature française (poches)

A présent

Au retour d'un bref déplacement professionnel, la narratrice apprend l'accident mortel survenu l'après-midi même à son mari. Un ami proche se trouve là. Il faut aussitôt se rendre à l'hôpital et au commissariat, accueillir la famille, répondre au téléphone, organiser les obsèques, apprendre le drame à leur fils... Elle va devoir vivre ces heures, se raccrochant aux tâches matérielles, à d'infimes détails, mais comprenant déjà qu'il y aura désormais dans sa vie un " avant " et un " à présent ". Et l'intolérable énigme d'une absence. Brigitte Giraud, auteur notamment de Nico (1999), écrit simplement, sans emphase ni lamentations, avec des mots justes et nets qui donnent à son récit une force et une vérité humaine déchirantes.

02/2003

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Littérature française

No présent

No présent s'ouvre sur une gueule de bois. Nous sommes en 1990, le narrateur vient d'obtenir son bac et régurgite les années 80, marquées par Margaret Thatcher et Action directe, la dictature de la Bourse et l'élection de François Mitterrand, alors que les médias commencent à résonner du fracas de la guerre économique. Lui revient aussi en flash-back son enfance dans une HLM de Vaulx-en-Velin, avec une mère soixante-huitarde qui reçoit à la maison amants et militants, exige de ses enfants qu'ils justifient idéologiquement chacun de leurs choix, et leur dit regretter de ne pas s'être fait avorter, ignorant que le monde allait tourner si mal.Dès lors, que faire de son existence dans ce contexte de violence et d'héritage brouillé ? Devenir « esclave dans le tertiaire », choisir le terrorisme ou renoncer à tout statut social et sauter dans le vide ?Avec d'autres enfants déboussolés de la classe moyenne décidés à « ne pas entrer dans le rang », le narrateur crée un collectif, Tabula rasa, au coeur du quartier de la Croix-Rousse de Lyon, et squatte un atelier dans lequel chacun s'invente un monde sans entrave ni responsabilité, censé être dédié à la création. Mais le projet artistique se transforme en une vaste fumerie de joints que Lionel Tran met en scène avec une lucidité glaçante. C'est une galerie de portraits impressionnante de réalisme que dresse l'auteur, n'épargnant aucun des travers, aucune des névroses dont souffre chacun des protagonistes. L'écriture, nerveuse, habitée, percutante est de celle qui laisse des traces et des images indélébiles, et recrée sous les yeux sidérés du lecteur la noyade d'une génération qui n'a pas même conscience de la force tragique et comique qu'elle dégage.Dans cet environnement nihiliste, le narrateur s'oblige à écrire quotidiennement, tente de raconter l'irracontable, approche la folie, avant de prendre conscience, in extremis, que l'absolu qu'il cherchait n'existe pas. Pour s'extraire de cet engrenage destructeur, il témoigne, invente une langue de l'urgence et de la survie aux accents post-punk et nous tend le miroir inquiétant d'un monde qui dévore ses enfants.

09/2012