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Ludmilla Evdokimova

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Littérature étrangère

Sonietchka

Depuis toujours, Sonia puise son bonheur dans la lecture et la solitude. C'est dans une bibliothèque que, à sa grande surprise, Robert, un peintre plus âgé qu'elle, qui a beaucoup voyagé en Europe et connu les camps, la demande en mariage. Avec Robert et, bientôt, leur fille Tania, Sonia n'est plus seule, elle lit moins, mais, malgré les difficultés matérielles de l'après-guerre, elle cultive toujours le même bonheur limpide, très légèrement distant et ironique. Des années plus tard, Tania introduit à la maison son amie polonaise Jasia, fille de déportés, mythomane, fantasque, aussi jolie que Tania est laide, et goûtant, comme elle, aux jeux amoureux. Jasia devient la maîtresse de Robert. Malgré son chagrin, Sonia est toujours heureuse. Robert meurt. Tania et Jasia s'en vont à leur tour, Sonia se retrouve seule, elles se remet à lire. Elle irradie toujours du même bonheur résolument paisible et mystérieux.

04/1996

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Littérature étrangère

Ce n’était que la peste

Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également. La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes. Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.

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Littérature étrangère

Le cas du docteur Koukotski

Le jeune chirurgien et obstétricien Pavel Alexeïevitch Koukotski, descendant d'une longue et brillante lignée de médecins, possède un don pour lequel il n'a aucune explication scientifique: une vision quasi radiologique qui lui permet de voir immédiatement de quel mal souffrent ses patients. Mais ce don disparaît chaque fois qu'il a des relations sexuelles avec une femme. Sauf avec Eléna, qu'il arrache à la mort au début de la Seconde Guerre mondiale et dont il tombe amoureux dans la salle d'opération... Avec Le cas du docteur Koukotski, Ludmila Oulitskaïa nous offre un vaste roman où les vies d'une demi-douzaine de personnages hauts en couleur se fondent dans une narration riche en événements et en rebondissements, couvrant ainsi un demi-siècle d'histoire russe. Son plaisir de raconter et sa maîtrise de la matière romanesque sont plus que jamais éclatants, sans que l'auteur perde de vue les grandes questions éthiques - ici, plus particulièrement, les rapports entre religion et science - qui traversent toute son œuvre. Le cas du docteur Koukotski est le sixième titre de Ludmila Oulitskaia traduit en français, après notamment Sonietchka (Gallimard, 1996, prix Médicis étranger), De joyeuses funérailles (Gallimard, 1999) et, plus récemment, Un si bel amour et autres nouvelles (Gallimard, 2002). Elle est un des auteurs russes les plus importants de sa génération et sa réputation ne cesse de grandir à travers le monde, notamment aux Etats-Unis et en Allemagne, où ses livres atteignent des tirages très importants.

09/2003

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Littérature étrangère

L'échelle de Jacob

Dans la malle laissée par sa grand-mère Maroussia avant sa mort, Nora découvre des lettres échangées avec son grand-père, Jacob. Féministe avant la révolution, danseuse artistique et communiste ardente, la belle Maroussia a ses propres convictions intellectuelles. Mais les rêves et les ambitions du jeune couple croulent sous le poids de l'histoire soviétique. Et quand Jacob est relégué en Sibérie pour sabotage, même son fils, le père de Nora, lui tourne le dos. Le destin du grand amour de ses grands-parents ne reflète cependant que le début des événements qui marqueront la vie de Nora. Scénographe passionnée et assoiffée de liberté, elle choisit elle-même ses amants et ses projets, élève son fils seule et découvre peu à peu la puissance de ces liens avec ses proches. Sur les traces de la correspondance de ses propres grands-parents, Ludmila Oulitskaïa conte avec autant de tendresse que d'ironie mélancolique les hauts et les bas, la grande et la petite histoire de quatre générations d'une famille, tout en décrivant délibérément ce XXe siècle russe comme celui des femmes.

03/2018

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Littérature étrangère

Médée et ses enfants

«Quand vous m'avez pris la main, Médée, j'ai senti qu'auprès de vous, la peur n'existait pas. Et pendant toute la soirée, je n'ai rien éprouvé envers vous, je sentais simplement qu'auprès de vous, la peur n'existait pas». Telle est Médée, calme et lumineuse, un centre mystérieux autour duquel gravite une immense famille, des gens ballottés de-ci de-là, aux destins parfois tragiques. Contrairement à sa célèbre homonyme, Médée Mendès est une porteuse de vie, qui soutient, réconforte et pardonne. A propos de ce livre, Christa Wolf écrit : «Ludmila Oulitskaïa a déployé ses filets pour capturer un enchantement, l'enchantement d'un lieu où s'enchevêtrent des destins, l'enchantement d'un paysage et surtout, l'enchantement qui entoure son héroïne Médée Mendès...»

04/1998

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Poches Littérature internation

La soupe d'orge perlé et autres nouvelles

"Pourquoi mes souvenirs d'enfance sont-ils allés se greffer à trois reprises sur cette soupe d'orge perlé ? Elle était effectivement gris perle, cette soupe, avec des chatoiements rosâtres tirant sur le rouge carotte auxquels s'ajoutait le scintillement nacré d'un pépin de sucre rond à demi noyé dans la casserole". Trois variations âpres et tourmentées sur l'enfance par l'une des grandes plumes russes contemporaines, auteure de Sonietchka.

09/2019

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Littérature étrangère

Sincèrement vôtre, Chourik

" Chez lui, la pitié et le désir physique étaient logés au même endroit. " C'est ainsi que Ludmila Oulitskaïa décrit le ressort secret qui fait de son héros Chourik une sorte de saint laïque entièrement dévoué aux femmes. Après avoir grandi entre une grand-mère énergique qui lui a inculqué les bonnes manières autant que le goût des langues étrangères, et une mère fragile au tempérament artistique incertain, il apprend vite à sécher les larmes de toutes les femmes autour de lui. Leur solitude lui inspire de la compassion, et ce sentiment, invariablement et malgré lui, réveille ses mâles instincts... Chourik, qui est de surcroît un jeune homme d'une grande beauté, devient ainsi l'objet de toutes les convoitises, et doit déployer une activité sexuelle débordante pour consoler une impressionnante ronde de femmes : Mathilda, Léna, Valéria, Svetlana, parmi tant d'autres, attendent de lui réconfort, voire plus. Sauf Lilia, son amour de jeunesse, la seule femme qu'il n'a jamais eu à consoler, pendant quelques semaines d'un bonheur insouciant - mais Lilia a émigré en Israël. Avec un bonheur narratif éclatant, ce roman nous emmène sur les traces du parcours amoureux, ou plutôt sexuel, de ce don Juan à l'envers. Chourik est un antihéros profondément original, tragi-comique, une âme tendre et sensible qui rate sa vie par pitié pour les autres. Mais Ludmila Oulitskaïa parvient aussi à entraîner une nouvelle fois son lecteur dans une vaste fresque de la société russe, dont les très nombreux personnages secondaires illustrent toute la complexité.

03/2005

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Poches Littérature internation

De joyeuses funérailles

C'est dans son loft d'artiste à Manhattan, dans une ville écrasée de chaleur, qu'Alik, peintre juif russe émigré, va mourir. Il n'est pas de mort annoncée qui ne soit aussi drôle et, paradoxalement, un tel hymne à la vie que celle d'Alik. Entouré de sa femme Nina et de ses anciennes maîtresses, l'agonisant souhaite que la fête continue, alors que Nina ne pense qu'à sauver son âme. Un prêtre orthodoxe et un rabbin vont se succéder au chevet du mourant et leur rencontre est le point d'orgue, d'une drôlerie irrésistible, de ces funérailles pas tout à fait ordinaires. Dans ce quatrième livre, l'auteur des nouvelles Les pauvres parents et du roman Sonietchka démontre que les interrogations métaphysiques sur la mort et la religion ne sont pas, en littérature, incompatibles avec l'humour...

03/2001

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Thèmes picturaux

A la mort, à la vie ! Vanités d'hier et d'aujourd'hui

Des oeuvres emblématiques du musée des Beaux-Arts de Lyon, telles que les vanités de Simon Renard de Saint-André et de Pablo Picasso, côtoieront, dans cette exposition, des oeuvres inédites, issues des réserves mais aussi des oeuvres majeures du Musée d'art contemporain de Lyon ainsi que celles de collections privées dont la catégorie du " memento mori " constitue un axe majeur. Cet ouvrage rassemblera des oeuvres du XVIe au XXIe siècle créées en écho aux célèbres paroles de l'Ecclésiaste selon lesquelles " Vanité des vanités, tout est vanité ". Il permettra d'envisager les différentes typologies auxquelles les artistes ont eu recours, au fil des siècles, pour rappeler le terme inéluctablement assigné à toute activité humaine. Une grande diversité de thématiques ont, en effet, été mises à profit par les artistes pour exprimer la fragilité de la vie et pour inviter à en profiter au mieux. De fait, ce rappel récurrent tend, certes, à relativiser l'importance des prétentions humaines, jugées dérisoires, voire condamnables, mais il vise aussi à provoquer une prise de conscience pouvant entraîner à son tour un meilleur usage du temps imparti pour chaque existence. Parmi les artistes présentés dans l'exposition, nous pouvons citer : Hendrick Hondius, Armand Avril, Erró, Gilbert & George, Paul Rebeyrolle, Miquel Barcelo, George Pencz, Jean-Luc Mylayne, Francis Bacon, Jan Fabre, Bruce Naumann, etc.

02/2022

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Littérature russe

Ce n'était que la peste

Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également. La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes. Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.

01/2023

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Littérature étrangère

Un si bel amour et autres nouvelles

" Nicolaï Romanovitch allait sur ses cinquante-cinq ans, un âge respectable. Donc, entendons-nous bien, ne pas s'attendre aux plaisirs du lit ni compter dessus ; en revanche, une pièce indépendante, une totale sécurité matérielle et, cela va de soi, du respect. De votre côté, honorable Xanthippe Ivanovna, les travaux domestiques et la garde du foyer, autrement dit, la lessive, la cuisine, le ménage. Quant à votre fils, je l'adopterai, je l'élèverai de mon mieux. Je lui ferai faire des études. Oui, de la musique, de la gymnastique... Un Ganymède aux pieds légers, fleurant bon l'huile d'olive et la jeune sueur... Chut, doucement, surtout, ne pas effaroucher la superbe mélodie. Petit à petit, miraculeusement, voilà que grandirait sous son toit un enfant délicat qui se métamorphoserait en jouvenceau... Un ami, un disciple, un amant... Et durant ces jours d'alcyon, il bâtirait d'un bec diligent le nid de son bonheur futur. " Les sept nouvelles ici rassemblées explorent toutes le sentiment amoureux, sous ses formes les plus diverses. Ludmila Oulitskaïa décrit le monde de l'enfance et de l'adolescence, ces moments de passage où la sensualité s'éveille et où le sentiment amoureux se construit, selon des lois mystérieuses qui échappent à la raison. La cruauté n'est pas absente de ces nouvelles, comme pour confirmer l'adage selon lequel les histoires d'amour finissent toujours mal, et Oulitskaïa excelle dans l'art de camper un monde en quelques lignes, tantôt ironiques tantôt nostalgiques, mais toujours d'une rare acuité.

01/2002

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Critique littéraire

Alexandre Soljénitsyne

Voici la biographie la plus complète à ce jour du grand écrivain russe. Né en 1918, orphelin de père, élevé dans la pauvreté, Alexandre Soljénitsyne fit de brillantes études de mathématiques, physique, histoire, littérature et philosophie. Décoré de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline, et condamné à huit ans de camp de travail. Après quatre autres années de relégation, il est réhabilité en 1957. En 1962, Khrouchtchev autorise la publication d'"Une journée d'Ivan Denissovitch", mais à partir de 1965, toutes ses oeuvres sont interdites en Union soviétique. Passées clandestinement à l'Ouest, elles sont aussitôt traduites dans plusieurs langues étrangères : "le Premier Cercle", "le Pavillon des cancéreux", de nombreuses nouvelles, enfin l'"Archipel du Goulag", qui lui vaut d'être arrêté en 1974, puis déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljénitsyne a vécu vingt ans aux Etats-Unis où il a poursuivi la rédaction de sa gigantesque fresque historique commencée en 1936 : "la Roue rouge". Il a regagné en mai 1994 sa patrie, où il est mort (à Moscou) en 2008. Lioudmila Saraskina a eu accès aux archives personnelles de Soljénitsyne, qui lui a également accordé de nombreux entretiens. Il en résulte une biographie passionnante, qui ne manque ni d'action ni de rebondissements haletants et se lit comme le grand roman du combat littéraire et moral contre l'ordre totalitaire. Chaque épisode fourmille de détails qui introduisent le lecteur dans l'univers de celui qui restera comme le géant des lettres russes de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010

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Littérature étrangère

La petite fille de l'hôtel Métropole

Dramaturge et nouvelliste, Ludmila Petrouchevskaïa revient sur son enfance marquée par la guerre à l'époque stalinienne, lorsqu'elle hantait les couloirs de l'hôtel Métropole ; son adolescence dans un appartement communautaire après la disparition de sa mère ; sa vie d'étudiante et son départ pour un chantier communiste dans les steppes du Kazakhstan. Elle se remémore sa grand-mère, dont le poète Vladimir Maïakovski était amoureux, sa grand-tante, amante du chef d'État Mikhaïl Kalinine, son grand-père, un des fondateurs du Cercle linguistique de Moscou. Revisitant les fragments vécus mais profondément romanesques de cette saga familiale, Ludmila Petrouchevskaïa dresse un panorama aussi tendre que percutant de la grande histoire russe du xxe siècle.

02/2009

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Histoire de France

Daniel Stein, interprète

Ce nouveau livre de la grande romancière et nouvelliste russe Ludmila Oulitskaïa est consacré à un personnage hors du commun, le père Daniel Stein, né en Pologne en 1922 et mort en Israël en 1995. Son destin est exceptionnel à plus d'un titre : il échappe miraculeusement à la déportation en se faisant passer pour un Allemand, puis se convertit au catholicisme, avant de s'installer en Israël dans un monastère près d'Haïfa. Dans ce livre foisonnant, Ludmila Oulitskaïa ressuscite avec brio un personnage fascinant injustement oublié du grand public.

10/2008

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Théâtre

Confiture russe. Pièce en trois actes sans entracte

Une datcha, dans la campagne, à une heure de route de Moscou, en 2002. Bien que délabrée, elle est toujours habitée par les deux enfants de l'académicien Ivan Lépiokhine, Andreï Ivanovitch et Natalia Ivanovna. Le toit fuit, les portes brimbalent, le courant électrique devient intermittent et l'eau du robinet se tarit... Tandis qu'Andrei boit de la vodka à toute heure et que les trois filles de Natalia ne lèvent pas le petit doigt, cette dernière, traductrice de plusieurs langues, reste rivée à sa machine à écrire pour essayer de gagner quelques dollars, aussitôt dépensés en réparations. Et il y a urgence : les inquiétantes vibrations d'un chantier secouent de plus en plus fréquemment la masure. Qualifiée par l'auteur de "post-tchékhovienne", cette pièce peut se lire comme une transposition dans la Russie des années 2000 des péripéties tragi-comiques des chefs-d'oeuvre La Cerisaie et Les Trois Soeurs. Avec un humour qui côtoie l'absurde et la grande tendresse pour les déboires de ses personnages qu'on lui connaît, Ludmila Oulitskaïa livre une réflexion sur la Russie "éternelle et immuable" qui rejoint en toute virtuosité celle de Tchekhov et son célèbre "rire à travers les larmes".

02/2018

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Littérature russe

Le corps de l’âme

Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.

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Mondes fantastiques

Les chroniques d’Arkadio Tome 1 : Le roi sans âge [EDITION EN GROS CARACTERES

Ce livre raconte l'histoire de trois adolescents qui doivent faire face à des évènements inattendus. Après avoir fait la bêtise de leur vie, ils se retrouvent projetés dans un autre monde dont ils ignorent tout. Armés d'étranges bagues qui semblent cacher quelque chose, ils devront trouver un moyen de rentrer chez eux mais cela ne sera pas chose aisée. Sur leur route se dresseront en effet de nombreuses épreuves dont ils devront triompher. Heureusement, ils seront aidés à plusieurs reprises par des alliés plus surprenants les uns que les autres. Ils devront traverser une forêt pleine de brigands, escalader une montagne où règne le blizzard, passer par une ville prise en otage pour enfin arriver au mythique Palais Blanc, seul lieu qui pourrait leur permettre de renter chez eux... Mais seront-ils suffisamment forts pour y parvenir ?

01/2022

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Littérature étrangère

Les nouveaux Robinsons

Interdite de publication en URSS jusqu’à la fin des années 1980, Ludmila Petrouchevskaïa est un des grands écrivains russes contemporains. Auteur de pièces de théâtre, de scénarios pour la télévision et la radio, elle s’est aussi fait connaître par ses nouvelles sombres, quasi-fantastiques, qui prennent comme cadre le difficile quotidien de Soviétiques ordinaires. La violence de la solitude, le désespoir de la pauvreté, la tristesse de la perte traversent ces histoires où la mort et la maladie rôdent. Des événements inexplicables peuvent se produire : un militaire retrouve son épouse qu’il vient d’enterrer, un père fait revenir à la vie sa fille morte en dévorant en rêve un coeur cru, un ivrogne réalise les souhaits des pauvres gens. Les gestes les plus violents peuvent être commis : une femme tente de tuer le bébé de sa voisine, une mère de famille souhaite se suicider… À partir de vies banales et d’existences obnubilées par la question de la survie quotidienne, sous un régime totalitaire où l’individu est noyé, où surgissent des événements surnaturels, Ludmila Petrouchevskaïa propose un ensemble de contes troublants à mi-chemin entre le réalisme critique et le fantastique, et de nouvelles où une noirceur terrible et un humour corrosif s’entrelacent. Les nouvelles ici réunies sont parmi les plus célèbres de l’auteur. Toutes laissent malgré tout poindre une lueur d’espoir.

10/2013

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Littérature étrangère

A conserver précieusement

"Le processus du souvenir est une tentative de résistance au temps, un saut dans la direction opposée à la mort, le désir d'exprimer sa gratitude envers ceux qui ne sont plus". La grande romancière Ludmila Oulitskaïa fait résonner une des voix morales les plus importantes de la Russie contemporaine. Dans ce recueil de réflexions autobiographiques, d'essais, d'interviews et de critiques, elle s'ouvre avec une sincérité saisissante à ses lecteurs. Au fil de ses souvenirs d'enfance à Moscou, de portraits d'amis et de personnalités, Ludmila Oulitskaïa lie son histoire familiale à celle de son pays. Son courage immuable face au destin, aussi bien dans son opposition intellectuelle que dans son combat personnel contre la maladie, impressionne. Empreint de tendresse et d'humanité, le regard de Ludmila Oulitskaïa se pose ainsi sur l'écriture, l'art, la société et la politique, pour éclairer à la fois le passé et le présent de ce pays où l'espoir d"un avenir serein se fait aujourd"hui plus rare que jamais.

03/2017

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Poches Littérature internation

La maison de Lialia et autres nouvelles

Dans le Moscou soviétique de l'après-guerre, la vie quotidienne peut sembler grise et misérable. Mais c'est sans compter l'inébranlable optimisme des Russes pour qui ni la folie ni la mort ne sont sujets de drame... Avec une justesse et une acuité qui font d'elle la digne héritière de Tchekhov, Ludmila Oulitskaïa décrit par petites touches la vie des Moscovites.

05/2004

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Littérature étrangère

Mensonges de femmes

Dans ce livre, qui se présente comme un roman à épisodes, la grande romancière et nouvelliste russe Ludmila Oulitskaïa nous propose de subtiles variations sur le mensonge au féminin. Car, d'après notre auteur, les mensonges des femmes se distingueraient nettement de ceux des hommes, et seraient presque toujours dépourvus de finalité. Génia, le personnage principal, est ainsi confrontée à toute sorte d'inventions ou d'affabulations. Comme le récit d'Irène, dont elle fait la connaissance en vacances en Crimée, sur la mort de ses enfants, qui l'émeut jusqu'aux larmes. La petite Nadia s'invente un grand frère, Lialia une liaison avec un peintre célèbre, et Anna se prétend poète... Chaque nouvel épisode de ce roman à thème illustre à sa manière l'étendue du talent de Ludmila Oulitskaïa, la précision de son sens de l'observation, l'originalité de ses canevas et, surtout, une grande tendresse pour ses personnages et à travers eux pour l'être humain et ses faiblesses.

05/2007

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Littérature russe

Le corps de l’âme

"Lorsque sa vie fut réglée à la perfection, ce fut le début de la vieillesse". Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l'âme en revanche se refuse aux défi nitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ces nouvelles, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s'interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d'échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l'au-delà.

02/2024

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Littérature française

Demain est là...

Ce roman d'anticipation présente une vision du monde chaotique de déchéances sociale et morale, de crises économiques, écologique et politique, d'instabilité et de précarité. Tout cela se passe déjà sous nos yeux, encore voilés par l'apparence du contrôle. Dans cette dystopie, deux antagonistes s'affrontent : William, descendant du tyran au pouvoir et Gaëlys, humble et d'une grande intégrité. Une seule chose les réunit : leur amour. Mais peut-on parler d'amour dans un monde où respect et valeurs ont disparu ? Comment gagner la confiance de l'autre, si l'on représente ce qui est honni ? Est-il possible d'aspirer au bonheur quand l'enfer nous entoure ? Chaque page accueille l'expression du conflit qui conduit à la lente émergence de la vérité.

01/2022

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Science-fiction

Nos âmes soeurs

1486 - Depuis la tour où son époux la tient recluse, Ludmilla regarde couler les jours d'une existence sans issue et rêve désespérément d'évasion. Amère et désabusée, la jeune femme est prête à tout. Lorsque l'occasion se présente, elle la saisit sans hésiter. 2007 - Sur un trottoir détrempé, Nelly prend conscience des faux-semblants derrière lesquels elle se cache depuis l'enfance. Enlisée dans son naufrage intime, elle s'isole tandis que son quotidien échappe peu à peu à son contrôle. Malgré les siècles qui les séparent, les destinées de Nelly et Ludmilla présentent des affinités troublantes. Quand un télescopage inattendu les emmène sur les traces d'un passé oublié, les deux femmes se heurtent, négocient, se trahissent ou pactisent - jusqu'au rendez-vous qui scellera leur avenir.

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Littérature française

Les racines de l'addiction

Les racines de l'addiction retrace la disparition mystérieuse d'une jeune femme, Ludmila. A Bruxelles, la narratrice observe ses amis poursuivre leur jeunesse frénétique et assiste, désemparée, à l'érosion de leur complicité. Ailleurs en Europe, on croise les figures espiègles et paumées de la famille de la défunte et du meurtrier présumé. Dans un ultime mouvement de déliquescence, Karl, le frère-vautour de Ludmila, orchestre une procession fantasmagorique et livre des confessions d'un genre nouveau. Par son style réaliste et hardi, l'auteur décrit la décadence ordinaire de ses personnages, à travers une succession de tableaux crépitants.

06/2017

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Littérature française

Chemin des livres 27/28 - Alexandre Vampilov

Analyses de l'oeuvre du dramaturge russe Alexandre Vampilov (1937-1972) par des spécialistes russes, français et américains. Iconographie, bibliographie, traductions inédites. Sous la direction de Ludmila Kastler.

08/2017

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Nouvel âge

Vivre la roue des saisons. Un guide de célébration humble et joyeux pour s'imprégner des saisons et se reconnecter

A des moments différents de nos vies, nous traversons l'hiver, le printemps, l'été, l'automne. Reconnaître en soi la saison que l'on vit, et s'inspirer de ce que la nature en fait pour se transformer : c'est l'essence de vivre la Roue des Saisons. A partir de la roue de la Wicca, la lectrice ou le lecteur est invité à expérimenter des actions simples et des rituels inspirés des saisons. Chaque fête de passage à un nouvel état de la nature a le pouvoir de réveiller notre baromètre interne de ce qui nous fait nous sentir bien (re)trouver de l'inspiration, s'analyser sans jugement. En nous aidant à reconnaître nos saisons intérieures, il invite à l'autonomie, pour traverser nos émotions. Les actions et rituels sont utilisés comme outils de passage vers nos épanouissements personnels. Cet ouvrage a été conçu dans une intention fondamentale d'éveiller ou nourrir en chacun de nous l'amour, la douceur, l'ancrage dans le moment présent, la vie, simplement par le médium des Saisons.

05/2023

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Critique littéraire

Les Contemplations de Victor Hugo

UN ESSAI Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents.

05/2001

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Littérature française

Ce samedi-là

30 juillet 1949. Pour la plupart des Français, voilà déjà quatre ans que la guerre a pris fin. Pour Christian et Ludmila, c'est ce samedi-là seulement, dans un bal de village, que la page se tourne. Enfant de l'Assistance publique, résistant alors qu'il est encore imberbe, Christian a été déporté à Buchenwald. L'espoir de retrouver sa mère qu'il a toujours aimée malgré leur éloignement, la détermination et l'autonomie auxquelles l'a habitué sa jeunesse difficile, lui ont permis de survivre. Un bombardement américain l'a fait échapper à la pendaison, puis rejoindre les partisans tchèques à Prague. De retour en France à la Libération, il peine à y trouver sa place. De cinq ans sa cadette, Ludmila étouffe dans son village de Bourgogne. Née dans l'Yonne d'une mère slovaque et d'un père morave, la vie l'a tellement contrariée qu'à l'âge où rêvent les jeunes filles, elle hésite à faire des projets d'avenir. Pourquoi, pour l'un et l'autre, ce samedi-là a-t-il un goût de délivrance ? On le comprend à l'issue du récit que, sous la forme du journal de Ludmila, Estelle Le Caèr fait des années de jeunesse de ses grands-parents.

10/2015

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BD tout public

Uchronie(s) : New Delhi Tome 3

Suite aux manipulations de Kundan, les yogis Dhaval et Abha se retrouvent enfermés et drogués régulièrement pour empêcher toute possibilité d'évasion " dimensionnelle ". De son côté, Lakshmi, alors qu'elle était dans le coma, est partie rejoindre Ludmilla, la femme rencontrée dans ses rêves, prisonnière des geôles de... New Beijing. Mais en quittant définitivement son enveloppe corporelle, la jeune Indienne s'est affranchie des contraintes du monde physique. Elle est devenue capable de passer à travers les murs de la prison...

11/2014