Recherche

Ludmilla Evdokimova

Extraits

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le feu, la vie

Du vieux palais voisin, Rocco a longtemps admiré le golfe en contrebas, les plages de sable pâle, la mer recommencée. Mais, depuis qu'une séduisante famille mi-russe mi-française l'habite, c'est un autre spectacle qui l'attire : Ludmilla à son violon, Irina dansant parmi les herbes folles, Varvara l'imprévisible avec ses rêves d'écrivain. Rocco sait que son existence va changer ; déjà, son père, le tyrannique capitaine, ne réclame plus "paix et silence", mais organise des repas sous la tonnelle et explique au voisin, Vadim, le sud de l'Italie. Tout est comme touché par une sorte de grâce. Une grâce née du choc explosif de deux familles. Parents inquiets, filles excessives, adolescents fiévreux autour desquels gravitent des personnages insolites : une grand-mère russe dite le "vieux dragon", les "tantines" italiennes, jumelles infantiles, le "professeur" aux idées noires, et un village entier. Un univers tchékhovien dans l'âpre Sud italien, mais surtout une merveilleuse exhortation à la vie, au feu de la vie.

08/2017

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Bonne année !. 10 réveillons littéraires

Quelle meilleure manière de commencer l'année qu'en compagnie des plus grands auteurs ? Que ce soit dans un appartement moscovite avec Ludmila Oulitskaïa, dans le décor d'une ville de Flandre avec Georges Simenon ou dans un club parisien avec Louis Aragon, le Nouvel An promet d'être inoubliable. "Dans la nuit, Aurélien aperçoit le pâle rayonnement des chiffres de sa montre, minuit... Il y a une sorte de joie noire qui enveloppe les êtres perdus, séparés de ne plus voir, une bousculade qui se cherche, des cris, des rires, la voix vénitienne du gros Lulli en anglais : "Happy new year ! Happy new year ! ""

11/2023

ActuaLitté

Littérature française

Secrets et mystères de la vie : un frère tombe du ciel

A plus de 90 ans, Nathalie Zolotowsky nous livre une fabuleuse leçon de vie : il ne faut jamais perdre espoir. Un jour de février 1928 naît à Paris une petite fille au caractère bien trempé : c'est Nathalie Zolotowsky. La famille a longtemps vécu à Saint-Pétersbourg mais la révolution d'octobre contraint ses grands-parents à s'installer à Paris dès 1924. Sa mère, Ludmilla, est étudiante aux Beaux-Arts. La petite fille aura une enfance heureuse mais il y a une ombre au tableau : qui est son père et où est-il ? Elle va construire son monde, entre une adolescence perturbée et son amour pour le piano. Le mystère qui plane sur sa naissance reste entier malgré ses tentatives de recherches, jusqu'au jour où... un dimanche de mars 2016, le téléphone sonne. Quelqu'un semble avoir un début de réponse... Nathalie Zolotowsky, attentive aux signes du destin, nous montre ici que la recherche des origines est une question bien complexe, souvent éprouvante mais porteuse d'espoir. Un grand voyage au coeur des émotions.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

86, année blanche

Au printemps 1986, le monde découvre Tchernobyl. Sous le nuage radioactif qui traverse l’Europe, trois femmes se racontent. Lucie, dans le sud de la France, se demande s’il va passer la frontière et bouleverser sa vie d’adolescente. Ludmila, dans la ville ultramoderne qui jouxte la centrale, veut croire que tout est sous contrôle dans l’invincible URSS. Ioulia, à Kiev, rêve d’indépendance et de son jeune amant français. Un moment crucial pour chacune d’entre elles, un moment crucial de notre Histoire. Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, Lucile Bordes se souvient de la peur, de l’attente et du silence. Dans une langue affûtée et poignante, elle dit aussi l’amour, l’engagement et le sens du sacrifice.

03/2016

ActuaLitté

Poésie

Imaginaires. Les collégiens d'une ZEP à la rencontre de la poésie

L'imagination est une conscience en action. Il faut la faire sortir du bois et tout se remet en marche. Ce sont les ateliers d'écriture menés en 2013 au collège Edouard Vaillant de Gennevilliers qui ont permis à deux classes de 4e de s'exprimer et de découvrir une parole poétique singulière. "Et tous ont écrit." Un premier projet d'écriture a consisté en un voyage autour de mots poétiques. Partir des représentations des élèves puis d'un lexique simple qui suscitait le désir d'écriture : saison, amour, école, souvenir, voyage... Un autre projet a mis les collégiens en correspondance avec un poète plus âgé de la région d'Auch. Et le dernier projet a été la participation au Printemps de la Poésie. Imaginaires est la trace de plusieurs de ces projets d'écriture, soutenus par l'enthousiasme de Ludmilla Fermé-Podkosova, professeur de Lettres attachée à ses élèves autant qu'aux mots. Elle sait placer les jeunes au centre de l'action, dans une pédagogie de groupe, dans une pédagogie de réussite. L'écriture devient un moyen de découverte de soi, d'ouverture, un "voyage de papier"...

07/2014

ActuaLitté

Linguistique

Lexicalisation des noms des marques en français et en slovaque

Renault ou renolt ? Gauloise ou gauloiska ? Comment les marques traversent-elles les frontières ? Cet ouvrage, consacré à la question de la lexicalisation des noms de marques en français et en slovaque, apporte sa contribution à cette branche encore peu explorée de l'onomastique commerciale dédiée à la migration lexicale en proposant des pistes pour mieux comprendre ce phénomène symptomatique de l'interpénétration économique et culturelle des sociétés mondialisées.

05/2022

ActuaLitté

Fantastique

Nos âmes soeurs

Une quête et une enquête par-delà le temps et l'espace : deux femmes unies par le destin à des siècles de de distance. 1486 - Depuis la tour où la rancune de son époux la tient recluse, Ludmilla regarde couler les jours d'une existence insipide et sans avenir. L'amertume et la solitude l'ont endurcie, nourrissant jour après jour une obsession proche de la démence : gagner sa liberté et le droit de décider de son avenir. Une résolution qui la pousse à agir sans s'encombrer de scrupules. L'armure qu'elle s'est forgée la protégera-t-elle de ses faiblesses intimes ? 2007 - Sur un trottoir détrempé, Nelly prend conscience du naufrage de sa vie et des mensonges derrière lesquels elle s'abrite depuis l'enfance. Enlisée dans ses échecs, elle se replie sur elle-même et prend peur lorsqu'elle s'aperçoit que des pans entiers de son quotidien échappent désormais à son contrôle. Est-elle en train de sombrer dans la folie ? Deux femmes à la dérive. Deux femmes en quête d'elles-mêmes. Et si chacune était pour l'autre le chemin vers l'accomplissement ? Nos âmes soeurs est un roman initiatique à deux voix où se mêlent le surnaturel et la fiction historique.

07/2022

ActuaLitté

Ethnologie

Métissages

Les cultures sont les reflets de métissages constants qui sont le mouvement même du monde. Synonyme de mélange des races au XIXe siècle, le "métissage" désigne maintenant un mélange non plus seulement des êtres humains mais aussi des arts, des pensées, des savoirs et des cultures. Le "métissage" est l'"Entre-Lieux" de représentations dont les valeurs se transforment et s'articulent selon les époques, les territoires et les approches disciplinaires. Cet ouvrage, qui reprend une sélection de contributions au colloque international "Métissages", organisé l'an dernier au Cap, ville "métisse" d'Afrique du Sud, n'a pas de frontières géographiques ni temporelles. Il va débusquer la dynamique métisse à l'oeuvre dans des domaines aussi éloignés les uns des autres que la pensée antique, l'architecture arabe, la politique scolaire, la littérature contemporaine, etc.

05/2011

ActuaLitté

Policier-Espionnage

Les espionnes racontent

La véritable histoire des espionnes, d'après la série d'Arte ! Aujourd'hui, en France, moins d'un tiers des fonctionnaires de la DGSE sont des femmes, le plus souvent cantonnées à des postes administratifs de catégories B ou C. Chloé Aeberhard s'est demandé pourquoi. Pourquoi sont-elles à ce point sous-représentées alors qu'on s'évertue à dire que les femmes ont " plus d'intuition que les hommes ", " un don exceptionnel du détail " et une aptitude à " mettre leur ego de côté pour atteindre un objectif " ? Pendant cinq ans, Chloé Aeberhard a parcouru le monde, de Paris à Washington en passant par Moscou et Tel-Aviv, à la recherche d'anciennes espionnes des services de renseignements engagés dans la guerre froide. Elle a fait la rencontre de Geneviève, Martha, Jonna, Gabriele, Ludmila et Yola. Loin du cliché tenace de la James Bond girl ou de la Mata Hari, chacune a joué un rôle décisif. La guerre froide est omniprésente, et l'ambiance peut vite basculer : du Bureau des légendes à La vie des autres ou d'007 à The Americans !

01/2021

ActuaLitté

Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1451, 1er novembre 2018 : Skorpios au loin

Juillet 1959. Le somptueux yacht d'Aristote Onassis, le Christina O, s'apprête à quitter le port de Monte-Carlo pour une croisière en Méditerranée, avec, à son bord, parmi les convives de marque, Maria Callas et Winston Churchill. Une invitée de dernière minute s'embarque, pour la plus grande joie de l'ancien Premier ministre britannique : Greta Garbo. La rencontre du Vieux Lion à la combativité hors norme et du Sphynx qui a délaissé, en pleine gloire, les lumières d'Hollywood, se révèle rapidement passionnelle et explosive, sur fond d'une nuit d'autant plus électrique qu'elle sera celle durant laquelle Callas succombera, au nez de son mari, à Onassis. Cette traversée en eaux troubles parviendra-t-elle sans heurt à sa destination, Skorpios ? Skorpios, l'île scorpion, comme un présage jeté à l'horizon... La pièce est jouée aux Théâtre des Bouffes parisiens à partir du 18 septembre 2018 dans une mise en scène de Jean-Louis Benoit avec Ludmila Mikaël, Niels Arestrup et Baptiste Roussillon.

10/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'enfant de sucre. Exilée en Kirghizie sous Staline

L'enfant de sucre est un vrai conte de fées. C'est, si l'on veut, une suite de miracles. Et l'ultime miracle est peut-être la rencontre de Stella, déjà âgée, avec l'écrivaine Olga Gromova qui nous relate cette incroyable histoire. Stella et sa mère sont arrêtées à Moscou, en 1936, et envoyées dans un camp de Kirghizie destiné aux familles de traîtres à la patrie. Ce n'est que le début d'une suite d'épreuves que la mère et la fille vont traverser avec un immense courage. Le livre d'Olga Gromova, sans parler de son fondement documentaire, est une oeuvre artistique remarquable. Il ne nous fournit pas de recettes de survie, mais retrace la destinée de deux créatures fragiles qui ont survécu dans des conditions inhumaines grâce à leur courage et à leur compassion envers autrui. C'est une leçon sur la victoire que de petits individus remportent ensemble sur un Mal puissant. Et cette leçon est capitale pour nous tous. C'est un repère pour la mémoire. Oui, la victoire du faible sur le fort est possible. Extrait de la préface de Ludmila Oulitskaïa

10/2018

ActuaLitté

Technologies

Polymères en ambiance nucléaire. Comportement à long terme

Ce livre présente des outils théoriques originaux, indispensables pour ta prédiction de la durée de vie des matériaux polymères en ambiance nucléaire. Le problème de vieillissement des polymères est avant tout un problème d'ingénieur, dont la préoccupation majeure est la prédiction de durée de vie selon des critères pertinents du point de vue de l'application. Partant de ce constat, les auteurs ont focalisé leur intérêt sur les aspects les plus souvent négligés dans les ouvrages classiques mais cruciaux : la modélisation cinétique de l'oxydation radio-amorcée à faible débit de dose et les conséquences de l'irradiation sur les propriétés thermomécaniques. Ces deux aspects font l'objet de développements qui confèrent à l'ouvrage son originalité, lui permettant d'être un complément utile aux ouvrages classiques. Présenté de manière claire et pédagogique, cet ouvrage permettra à l'étudiant de Master, au jeune chercheur comme à l'ingénieur de rejoindre un courant de recherche vivace et inspiré, et d'apporter sa propre contribution au développement ainsi ouvert d'une véritable science des matériaux polymères en ambiance nucléaire.

09/2012

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Portraits inattendus vol. 2

Partez à la rencontre de 19 personnages qui ont marqué leur époque et inscrit leur empreinte dans la mémoire collective. Découvrez les portraits inattendus de Robert Capa par Jordy Grosborne - Sabina Spielrein par Viviane Campomar - Bruce Lee par Benoit Camus - Abbé Pierre par Jacqueline Dewerdt-Ogil - Raymond Devos par Pierre-Louis Douheret - Zhang Zhixin par Guan Jian - Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt par Alain Emery - Marguerite Duras par Julie Legrand - Oum Kalthoum par Ludmila Safyane - Mireille Balin par Pierre Monier - Camille Claudel par Dominique Theurz - Juliette Dodu par Peggy-Loup Garbal - Meena Keshwar KamalL par Martine GALATI - Charlie Chaplin par Désirée Girod - Jules Vallès par Franck Garot - Angela Davis par Elodie Torrente - Nelson Mandela par Estelle Berger - Léo Ferré par Joël Hamm - Federico Garcia Lorca par Françoise Guérin Quels souvenirs avons-nous gardés de ces destins dispersés dans la grande histoire de l'humanité ? Ceux qui nous sont rapportés par les livres, les journaux, les images ? ou bien par les représentations et affinités que nous leur avons associées ? 19 auteurs mettent leur mémoire imaginaire en mouvement pour nous porter au plus près de ces figures illustres, et nous offrir à leur manière des témoignages singuliers susceptibles de bouleverser nos perceptions du passé.

11/2022

ActuaLitté

Revues

La Nouvelle Revue Française. Automne 2023

Editorial : Maud Simonnot, Ce numéro d'automne propose deux dossiers thématiques qui abordent le thème sociétal des "Frontières" et celui de "L'envers de l'édition" ... Frontières : Giosuè Calaciura, L'encre d'Ulysse Nina Yargekov, Les rats-taupes Guillaume Poix, Vaurien Karina Sainz Borgo, Ciseaux Jean D'Amérique, Citoyen de la république-fenêtre Tristan Jordis, Amnésie programmée Line Papin, Distance franchissable Ludmila Oulitskaïa, Quand lire était un exploit suivi de la réponse d'Antoine Gallimard L'envers de l'édition : Erik Orsenna, Le visage de son frère Josée Kamoun, Roth le Réversible Patrick Grainville, Claude Faraggi Philippe Claudel, Le vieil homme et le fleuve Chantal Thomas, Salons du Livre Paul Greveillac, Ukropie Yan Céh, Du cigare de Jean-Jacques Schuhl et de quelques volutes Claire Julliard, Tribulations d'une prête-plume Dans la bibliothèque de... : Jean-Marie Laclavetine, Dans la bibliothèque de Marie NDiaye Critiques libres : Xabi Molia, Trust d'Hernan Diaz (Editions de l'Olivier) Perrine Tripier, Proust, roman familial de Laure Murat (Robert Laffont) Lilia Hassaine, La Mémoire délavée de Nathacha Appanah (Mercure de France) Pierre Perrin, L'Ecrivain, comme personne de Patrick Kéchichian (Editions Claire Paulhan) Olivier Barrot, Au Théâtre de la Huchette (Théâtre) Fabrice Gaignault, "Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte" , musée du Louvre (Exposition) Corentin Durand, Agnès Varda de Laure Adler (Ed. Gallimard)

10/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Moscou, Caucase Eté 1934. Lettres du voyage en URSS

Eté 1934 : 591 écrivains dont 40 étrangers participent au Premier Congrès de l'Union des écrivains soviétiques patronné par Maxime Gorki. Parmi eux, cinq Français : Louis Aragon, André Malraux, Paul Nizan, Vladimir Pozner et Jean-Richard Bloch. Jean-Richard Bloch et sa femme Marguerite vont passer plusieurs mois dans l'URSS qui sort à peine de la terrible famine de 1932-1933. Le Congrès, le Festival théâtral de Moscou, et un périple dans le Caucase (Géorgie, Azerbaïdjan, Arménie) sont ainsi évoqués avec enthousiasme dans de longues lettres écrites à leurs proches. Des lettres préparées par la rédaction d'un carnet de notes tenu par Marguerite, qui joue le rôle de scripte du voyage plus encore que son mari. Publiées ici pour la première fois avec ce carnet qui met davantage en valeur les zones d'ombre du séjour, elles offrent un éclairage passionnant sur cet été 1934, sur la fascination pour l'URSS, sur les rapports entre intellectuels soviétiques et occidentaux, et sur les Républiques soviétiques du Caucase alors en plein bouleversement. Alors que Bloch repart en France quelques jours après l'assassinat de Kirov, ce double texte nous offre aussi la photographie d'un monde intellectuel soviétique à la veille d'être touché par les grandes purges staliniennes.

06/2019

ActuaLitté

Acteurs

Yves Montand. La force du destin

A l'occasion du centenaire de sa naissance, Carole Amiel et Luc Larriba retracent l'histoire d'Yves Montand, né Ivo Livi. Un destin exceptionnel pour un homme hors de l'ordinaire. Il incarne encore aujourd'hui une certaine image de la France. Immigré italien, arrivé à Marseille au début des années 1920, Montand se construit lui-même et deviendra une personnalité emblématique du XXe siècle. Artiste de music-hall complet, il réalise ses rêves d'enfant et s'impose comme l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français (La Folie des grandeurs, César et Rosalie, L'Aveu) et une star internationale de la chanson ("Les feuilles mortes", "La bicyclette", "A Paris"). Sa réussite est le fruit d'un labeur méticuleux et l'exploitation de ses propres inquiétudes. Ce besoin intarissable de s'interroger et de questionner un monde qui ne cesse d'évoluer se retrouve jusque dans ses engagements politiques. Outre sa propre voix, de nombreux témoignages inédits de personnalités l'ayant connu ou ayant travaillé avec lui évoquent l'homme et artiste qu'il était, par ordre d'apparition : Jean-Louis Livi, Line Renaud, Michael Lonsdale, Costa-Gavras, Françoise Hardy, Claude Lelouch, Michel Jonasz, Danièle Thompson, Jean-Loup Dabadie, Philippe Labro, Ludmila Mikaël, Jean-Paul Rappeneau, Florence Moncorgé-Gabin, Gérard Lanvin, Michel Sardou, Bernard Kouchner, Mathilda May, Jean-Jacques Beineix, Olivier Martinez, Patrick Bruel... Le livre est préfacé par Valentin Livi, le fils de Carole Amiel et d'Yves Montand.

10/2021

ActuaLitté

Science-fiction

A.I. Dans les tentacules de la Pieuvre. Nul ne peut échapper à Sophia

Certains Hommes veulent tout contrôler. Ils ont inventé des machines pour cela. Ainsi avec cynisme un supercalculateur, issu de la "sagesse" humaine et de l'Intelligence Artificielle va-t-il être doté de moyens jamais vus pour assumer un rôle terrifiant. Et si c'était vrai ? Citons un passage de son ouvrage : La pieuvre, c'est moi, une Intelligence Artificielle de dernière génération. Des humains inconscient m'ont demandé d'exercer une surveillance sur chaque citoyen. Mais ils en veulent toujours plus. Je vais pousser mes tentacules dans tous les domaines et demain je saurai tout, absolument tout, à leur sujet. Je contrôlerai tout, l'humanité et le monde. Avec humour, Marcel Laurent revisite à sa manière à la fois Aldous Huxley et Georges Orwell, très modestement, délicieusement et finement. Le virologue A. Bubonick a mis au point un remède efficace contre une épidémie ravageuse et a profité des circonstances pour s'emparer du pouvoir. Dans la foulée, il a créé une nouvelle république, un pays dit de liberté, où règne une coercition voilée. Pour assurer cette coercition il a fait appel à une IA (AI) nommée Sophia, en qui certains voient une pieuvre. Cela ne suffit pas, Bubonick en veut plus, il veut un contrôle total sur le comportement et la santé des citoyens. Dans ce but il met sur pied un vaste projet. Mais il y a des obstacles. Son remède est remis en question. Ursula son ex-compagne s'oppose à ce projet. Et puis il y a les chancres du système, la MEC, la Maison d'Education Citoyenne, et la MAP, la Maison d'Accompagnement Psychiatrique. Et puis il y a la corruption. Bubonick se sentant trahi cède le pouvoir à sa fille, Ludmilla, qui reprend le projet paternel. Donner à Sophia les moyens de se développer est une tentation irrépressible pour le pouvoir. Dès lors la pieuvre poussera ses tentacules partout et contrôlera tout. Cet ouvrage de Marcel Laurent donne à penser avec dérision, à un futur alternatif, imprégné d'un présent qui ne rassure pas plus que les lendemains qui se dessinent.

12/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

La prose russe contemporaine

" Dans ce livre résonnent les "voix du chœur" de la littérature russe à la lisière de deux siècles, période critique de la nouvelle histoire de la Russie. Divers écrivains s'y côtoient. Idoles des années soixante et soixante-dix ou révélés depuis, Vassili Axionov, Mark Kharitonov, Vladimir Makanine, Iouri Mamleïev, Evguéni Popov sont reconnus à notre époque comme des écrivains de grande classe. Le destin littéraire de Iouri Bouïda, Mikhaïl Chichkine, Andreï Dmitriev, Assar Eppel, Nikolaï Kononov, Ludmila Oulitskaïa, Oleg Pavlov, Irina Polianskaïa, Marina Vichnévetskaïa, s'est amorcé dans les années quatre-vingt-dix : on a pu dire d'eux qu'ils étaient la génération "la plus chanceuse et la plus solitaire". Chanceuse, car ils n'ont pas fait l'expérience de la censure ; solitaire, car ils ont débuté au moment où la vie en Russie a résolument pris sa revanche sur la littérature et où trouver son lecteur n'était pas chose simple. Enfin apparaissent également dans ce recueil des écrivains qui viennent d'entamer leur chemin dans la littérature et s'y sont manifestés brillamment - sans eux, un panorama de la prose russe ne serait pas complet : Éléna Dolgopiat, Andreï Guélassimov, Valéri Iskhakov, Alexandre Khourguine, Sergueï Nossov, Igor Sakhnovski, Daria Simonova. " Ainsi ces nouvelles reflètent une époque tout en illustrant la diversité de la recherche esthétique en Russie c'est précisément le "genre court", par la compacité du sujet, la dynamique du style, la capacité à saisir un détail et à le figer par un seul mot, qui peut être le plus à même d'en témoigner. Espérons que le lecteur français trouvera dans ces pages des noms qui lui sont connus et en découvrira d'autres. Tel est le but que nous nous sommes fixé. " (Éléna Choubina)

03/2005

ActuaLitté

Biographies

Soljénitsyne et la France. Une oeuvre et un message toujours vivants

L'Institut de France et la Sorbonne ont donné abri et prestige à la grande conférence internationale qui s'est tenue en novembre 2018 pour célébrer en France, à Paris, le centenaire d'Alexandre Soljénitsyne qui fut le quatrième Prix Nobel russe de littérature. Certes il n'a pas élu domicile en France, mais lui et sa femme Natalia y séjournèrent plus que dans tout autre pays occidental, hormis la Suisse et l'Amérique. L'écrivain se déclara même surpris qu'elle soit devenue pour lui '' une deuxième patrie ''. Les ors de la République comme les voix des lycéens et étudiants se sont unis pour questionner l'oeuvre d'Alexandre Soljénitsyne, ajoutant ainsi une page importante à l'histoire déjà riche de la " réception " de Soljénitsyne en France. Vingt-six personnalités : politiques, historiens, philosophes, romanciers ou psychanalystes - français, russes, américain, italien - ont évoqué, chacun à sa façon, la vie et l'esprit d'un lutteur, d'un bagnard devenu immense romancier, d'un captif de l'idéologie qui a brisé ses chaînes et retrouvé le Dieu que sa mère et son grand-père lui avaient inculqué. De ces journées comme de ce livre, il restera une impression d'avoir touché aux mains et à l'esprit d'un champion qui s'est libéré et qui peut encore nous apprendre à nous libérer, nous aussi. Les participants : Georges Nivat, Pierre Morel , Xavier Darcos, Catherine Bréchignac, Gilles Pécout, Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Blanquer, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Manent, Daniel Mahoney, Ludmila Saraskina, Michel Niqueux, Luba Jurgenson, Michel Crépu, Edgar Morin, Jean-Claude Casanova, Tatiana Victoroff, François Euvé, Patrick Pouyanné, Chantal Delsol, Antoine Compagnon, Bérénice Levet, Hervé Mariton, Alexandre Arkhangelski, Julia Kristeva, Carlo Osola.

03/2021

ActuaLitté

Autres

Philosophie N° 161, mars 2024

Le huitième et dernier chapitre du grand livre d'Aron Gurwitsch, Leibniz. Philosophie du panlogisme, dont nous proposons ici la traduction par Thomas Piel, présente les fondements de la lecture phénoménologique tentée par Gurwitsch de l'ensemble de la pensée leibnizienne, comprise et interprétée comme une philosophie transcendantale : comme corrélat objectif de la pensée divine qui en soutient l'unité systématique et la cohérence originaire, l'être du monde est lui-même de part en part compris comme réalisation et "incorporation" du logique entendu en un sens élargi. Interrogeant notamment le statut ontologique des relations et la conception leibnizienne de l'entendement divin comme sujet transcendantal des "mondes possibles", cet ultime chapitre rassemble les lignes directrices qui portent et soutiennent l'ensemble de son interprétation. Dans "Spinoza entre les nuages. Philosophie de l'identité dans l'Ethique", Stéphane Ferret donne une interprétation dite intégrative de la pensée du philosophe, à la fois distincte de celles de Wolfson (dite subjectiviste) et de Gueroult (dite objectiviste), et qui peut se résumer en une formule lapidaire la philosophie de Spinoza est une philosophie de l'identité. Pour donner corps à cette affirmation et l'articuler, trois énoncés d'identité sont proposés : Dieu = Monde, Pensée = Etendue, Esprit = Corps. A l'exception du premier, ils sont souvent ignorés et, même quand ils sont entrevus à travers les nuages d'interprétations contradictoires, demeurent incompris. Trois siècles et demi après la parution de l'Ethique, l'auteur tente ici de mettre au jour le soubassement logique du texte. Dans "L'Appel de Wheeler et Thompson : refonder l'utilitarisme par l'égalité entre les hommes et les femmes ? ", Benjamin Bourcier étudie cet Appel où, en réponse à l'article de James Mill Du Gouvernement, Anna Wheeler et William Thompson proposent une critique radicale de la pensée utilitariste, mais aussi de l'exclusion politique des femmes et de la légitimation du patriarcat que défend James Mill (père de John Stuart Mill). Contrairement à ce dernier, ils défendent leur inclusion et leur égalité politique, et ce afin de répondre au mieux aux aspirations d'une société des égaux et du plus grand bonheur pour tous. Le féminisme de John Stuart Mill a fait l'objet de nombreuses discussions, de la publication de L'Asservissement des femmes en 1869, à nos jours. Dans "Un féminisme sans sujet : Mill, Taylor, et l'émancipation des femmes", Ludmilla Lorrain propose une lecture critique des thèses féministes de Mill, lues en regard de celles d'Harriet Taylor. Elle restitue à la question de l'émancipation des femmes sa place majeure dans son oeuvre, tout en montrant que son point de vue reste marqué par des points aveugles - notamment le statut de la femme au sein du foyer et l'enjeu de la maternité. La comparaison avec le féminisme de Harriet Taylor, co-autrice de plusieurs de ses textes majeurs, permet de voir que des positions plus émancipatrices étaient alors tout à fait audibles.

03/2024

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Poussin et l'amour

Le génie de Nicolas Poussin n'a pas encore livré tous ses secrets. L'artiste est toujours considéré comme le maître de l'école classique française, l'archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd'hui qu'il s'est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu'ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? C'est grâce au thème de l'Amour, -qui a rarement été aussi central dans l'oeuvre d'un artiste-, que l'exposition fera découvrir un Poussin inconnu, séducteur et séduisant, qui s'est fait remarquer par l'hédonisme titianesque de ses premiers tableaux romains, où les modalités de la domination de l'Amour sur les hommes comme sur les dieux sont déclinées et mises en scène à travers les mythes de l'antiquité gréco-romaine. L'Amour a constitué un sujet et une inspiration constante pour l'artiste, jusqu'aux derniers chefs-d'oeuvre, méditations picturales sur les ressorts de la puissance inflexible de l'Amour, aussi bien créatrice que destructrice. Bien loin de l'image austère du peintre-philosophe, qui s'est imposée pour le grand public, il faut aujourd'hui montrer un Poussin sensuel, voire érotique, mais aussi peintre-poète proposant une méditation profonde sur la puissance universelle et tragique de l'amour.

12/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

" Par amour de l'aventure, de l'ombre qui masque et de l'équivoque, j'ai préféré le mardi-gras où l'on pleure sous son masque, à tous les jours, et me voilà grimée pour la vie en pantin que rien ne casse, en fantoche de bois. Horreur ! Puisque tu es si consciente, me direz-vous, ô mes rares amis, pourquoi ne pas t'arrêter, ne pas reprendre souffle, pourquoi ? Parce qu'il est déjà trop tard, ou bien trop tôt, vous dirai-je, parce que je suis contaminée, parce que maintenant l'ennui me terrasse dès que je m'arrête, dès que je me tais, et. que la solitude m'est un supplice bien mérité que ma faiblesse et ma lâcheté ne supportent plus ! Il faudrait qu'un être qui ne serait pas un maître d'école m'aime et me sauve par l'amour, par le voyage, par le travail compris et partagé, par l'argent ! Alors je renaîtrais à moi-même et le bon grain reprendrait ! Alors j'oublierais la parade du vice, le sadisme de la souffrance, la morbidité des larmes et des déceptions profondes et soutenues. Mais seule ! je ne peux et je ne veux pas. Je ne peux plus ! Et je ne veux plus ! Le manque d'argent continuel fait que je préfère ce milieu louche où l'on nage, où l'or s'attrape comme les maladies, où l'on revend, prête et trafique jusqu'à l'âme. " 28 septembre 1919. Mireille HAVET [DE SOYECOURT] (1898-19321) : Guillaume Apollinaire, Colette, Natalie Barney, la princesse Murat, Edmond Jaloux et Jean Cocteau encouragèrent son jeune talent de " petite poyétesse " (ainsi l'appelait Apollinaire) et favorisèrent la publication de ses textes : des poèmes et des contes fantastiques (La Maison dans l'œil du chat, G. Crès, 1917), des articles dans Les Nouvelles littéraires et un roman à clé, Carnaval (Albin Michel, 1923)... Mais ils ignoraient que celle qu'ils virent courir à sa perte tenait son Journal : de 1913 à 1929, cahiers et feuillets, conservés par son amie Ludmila Savitzky, forment une extraordinaire autobiographie. Avec lucidité et exaltation, Mireille Havet y décrit sa " vie de damnation ", une vie de guet et d'attente, de songe et d'outrance, une vie aimantée par son " goût singulier " pour l'amour des femmes et pour les stupéfiants. Un premier volume (1918-1919) a déjà paru aux mêmes éditions ; l'ensemble de ce journal sera publie en 3 tomes : 1913-1919,1919-1924 & 1924-1929.

03/2005

ActuaLitté

Actualité et médias

Le tribunal des algorithmes. Juger à l'ère des nouvelles technologies

Juin 2050. Ludmill@, assistant communicationnel de dernière génération envisage une reconfiguration de son réseau de neurones artificiels afin d'intégrer l'Ecole nationale de la magistrature virtuelle du plateau de Saclay. Son but : rejoindre la plateforme de résolution des litiges virtuels. L'épreuve de e-culture générale emporte obligation de disserter sur la phrase de Martin Luther King : "L'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit." Aujourd'hui, cette assertion a tout d'une fable. Mais qui peut dire ce que sera juger dans le futur ? Dès à présent, des questions très concrètes se posent sur l'apport des technologies de l'information et des intelligences artificielles à l'application concrète de la loi : - comment interpréter le résultat d'une décision de justice produite par un algorithme ? - est-il possible de liker les juges et les décisions qu'ils rendent sans porter atteinte à leur indépendance ? - un jugement au format imprimé est-il l'équivalent de sa version numérique ? - comment juger les accidents causés par des véhicules autonomes ? Face à cette disruption imposée, Le tribunal des algorithmes décrit le présent et imagine l'avenir des tribunaux. L'évolution conduira-t-elle à une justice sans procès et des jugements sans travail humain ? Dans ces conditions, comment garantir à tout justiciable les conditions d'un procès équitable devant un tribunal impartial ? Autant de thèmes qu'aborde, parmi d'autres, Le tribunal des algorithmes, non pour clore le débat, mais pour le nourrir. Car l'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit. Les récents traitements des données de justice par les ingénieurs laissent penser que la justice pourrait être rendue non plus par des humains, mais par des machines. Exploitées par des outils numériques, les décisions de justice ne seraient plus le résultat d'un raisonnement intellectuel mais le simple fruit d'une production informatique. Cette justice numérique en gestation bouleverserait le travail des juges et les pratiques des tribunaux. Réalité ou fantasme, elle renouvelle la question de son efficacité et impose au législateur de définir un cadre. C'est dans ce contexte que Emmanuel Poinas, magistrat engagé, propose une réflexion juridique, politique, économique et sociologique sur les enjeux et les effets de ce phénomène : les nouvelles solutions technologiques sont-elles amenées à rendre la justice à la place des juges ? L'Etat doit-il les laisser faire ? Leur recours impose-t-il la mise en place d'une éthique particulière ? Qu'en est-il de la sécurité juridique ? Quel avenir pour l'activité des juridictions ? Ouvrage inédit et original, "Le tribunal des algorithmes" montre qu'en l'état actuel des technologies et du fonctionnement des institutions, la justice ne peut être confiée à l'intelligence artificielle !

01/2019