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Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

Extraits

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Historiens

Journal. Carnets de jeunesse (juin 1944 - septembre 1966)

Cet ouvrage est le journal inédit tenu par Jean Jacquart, historien français, spécialiste du XVIe siècle et la ruralité, de 1945 au début des années 60. Il retrace de façon intime et émouvante ses années d'apprentissage, l'originalité de son parcours intellectuel, sa passion pour la campagne dont il fera son objet d'étude privilégié. Sur un plan plus personnel, il donne à lire ses doutes et ses souffrances dans une société parisienne marquée par le conformisme ambiant. "

10/2021

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Histoire internationale

Journal de marche de Joffre [1916-1919

Le journal de marche du maréchal Joffre est le premier volume d'une collection constituée par des textes inédits. Remplacé comme commandant en chef des armées françaises du nord et nord-est par le général Nivelle en décembre 1916, Joffre reçoit le bâton de maréchal de France, le premier depuis la mort de Canrobert en 1895. Son départ laisse un vide qui ne sera comblé qu'au printemps de 1918 et qui prolongera la guerre d'un an, au prix de combien de mort ?

06/1990

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Littérature française

Le vaguemestre. 1er août 1914 / décembre 1917

Ce récit reconstitué par un petit-neveu, relate le parcours du sergent Vaguemestre Paul Daumas, mobilisé dès le premier jour de guerre et mort au front le 14 décembre 1917 des suites d'une mauvaise broncho-pneumonie dite "grippe espagnole" contractée dans les lignes... Les lignes, il ne cessa de les sillonner en tous sens, des plaines de Nancy aux tranchées de Verdun, selon sa propre définition : Je cours en zigzags pour essayer d'éviter les balles et je ne sais pas si c'est la bonne méthode ! La méthode n'était certainement pas la plus mauvaise, puisqu'il joua avec la mort pendant plus de trois ans, côtoyant tous les dangers y compris un militärpostbote, ce qui lui valut le Conseil de Guerre. A la nouvelle de son décès, sa mère s'exclama : "Ah ! si j'avais su je serais montée le soigner". Son nom est inscrit sur la pyramide commémorative du monument aux morts du cimetière du Muy (Var), commune dont il était natif. In Memoriam.

11/2018

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Ouvrages généraux

La collaboration Staline-Hitler. 10 mars 1939-22 juin 1941. Août-septembre 1944

Depuis l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, la propagande et à sa suite l'historiographie soviétiques présentent le pacte germano-soviétique comme le fruit de la suprême habileté de Staline : devant le refus manifesté par la France et l'Angleterre de s'entendre avec l'Union soviétique contre le péril nazi, Staline aurait choisi de gagner du temps afin de mieux préparer son pays à l'inévitable guerre entre le fascisme et le progressisme et c'est grâce à ce sursis qu'il aurait ensuite gagné la guerre. Le malheur c'est que toute la documentation (ouverture de nombreuses archives jusqu'alors restées secrètes, documents du Comintern, mémoires de multiples protagonistes soviétiques...), apparue à partir de 1989-1990, prouve que Staline a mené un double jeu de 1933 à 1939. Il a exploré à la fois la possibilité d'une alliance avec les démocraties occidentales et avec l'Allemagne nazie, qu'il a régulièrement sondée. Sa proposition de collaboration séduit immédiatement Hitler, qui l'accepte en août 1939. Cela lui permet d'annexer sans coup férir la moitié de la Pologne et les pays Baltes, d'attaquer la Finlande, de récupérer la Bessarabie et même d'envisager le ralliement de l'URSS au pacte tripartite des pays fascistes et la dissolution du Comintern, que Hitler n'a cessé de dénoncer. Jusqu'à la veille du déclenchement de Barbarossa, le 22 juin 1941, l'Allemagne a été inlassablement approvisionnée en matières premières soviétiques. La confiance absolue de Staline en la parole de Hitler et la désorganisation de l'armée suffisent à expliquer la sidération et l'impuissance qui se sont emparées de Staline et de l'Union soviétique. Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle.

05/2023

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Littérature française

Journal de la jeune Lydia della Faille de Leverghem (1913-1914)

Après le décès en 1911 de Madame Alexandre della Faille de Leverghem, ses descendants continuent à vivre sur le domaine du Lackbors, situé à Deurne près d'Anvers, où chacun a construit sa demeure. On se voit beaucoup, on se rencontre dans les allées, on va chez l'un et l'autre, tous cousins, tous unis par un puissant esprit de famille. Une propriété s'appelait à cette époque une campagne. Gustave, le père de Lydia, y côtoie ses quatre frères, Gaston, Jules, Ludovic (dit Fio) et Henry. En 1914, Gaston et Ludovic sont encore célibataires, et l'ardente Lydia parle beaucoup de ces jeunes oncles dans son journal. La guerre bouleverse cet état idyllique. On verra la famille partant au gré des rumeurs, tantôt à Anvers, tantôt dans leur campagne de Deurne, subissant l'attaque de zeppelins, ou l'attente des obus. La Belgique tout entière semble une vaste fourmilière affolée de gens courant en tous sens, perdant le nord, ne sachant où se réfugier, où déposer en lieu sûr leurs biens transportables. Mais elle est aussi grandie par cette vague patriotique qui anime la jeune Lydia à vouloir "soigner les blessés" et pousse les oncles si séduisants à prêter leurs propriétés aux armées et à s'engager au combat.

06/2014

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Première guerre mondiale

La guerre navale 1914-1918. De la bataille de Coronel au raid sur Zeebrugge

Un guide détaillé des opérations navales durant la première guerre mondiale, un combat de 4 années pour le contrôle de la haute mer, à l'échelle planétaire. Illustré par 200 visuels détaillant les navires de combat, les sous-marins, leurs équipages, les batailles-clés et les figures navales importantes de belligérants. Contient plus de 20 cartes illustrant les principaux théâtres d'opération et les batailles navales : Falkand, Dardanelles, Jutland... Expose la stratégie allemande de "guerre sous-marine à outrance" avec ses nombreuses victimes civiles. Elle provoquera l'entrée en guerre des USA contre l'Allemagne.

10/2021

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Histoire de France

La bataille de la Somme. 1916

"En juillet 1916, les forces franco-britanniques lancent dans la Somme une puissante offensive, autant pour tenter de percer le front allemand que pour soulager les défenseurs de Verdun. Commence alors une bataille gigantesque que certains ont décrite comme un " bain de sang ". Quelles sont les forces en présence ? Comment cette bataille s'est-elle déroulée ? Quels en ont été les résultats et les conséquences ? Ce guide propose un tour d'horizon complet de cet événement essentiel de la Grande Guerre."

02/2018

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Littérature française

Journal. Tome 2, 1919-1941

Chaque mouche a son ombre : tel était le titre du premier volume du Journal de Guy de Pourtalès. Le second tome commence au lendemain de la Première Guerre mondiale. L'écrivain fréquente le monde de la N. R. F. et du Vieux-Colombier. Il assiste aux célèbres conférences de Gide sur Dostoïevski. Il offre des portraits intimes et personnels de nombreuses célébrités littéraires, politiques et militaires, de Romain Rolland à Maurras, de Lyautey au colonel de La Rocque, de Georges Pitoëff à Copeau, de Stefan Zweig à Bruno Walter. Sa santé l'oblige à vivre la plupart du temps en Suisse. Il y écrit son grand roman, La Pêche miraculeuse. Il traduit Mesure pour mesure de Shakespeare qui est interdit à Lausanne pour pornographie !La Seconde Guerre mondiale va donner une dimension tragique à ce Journal. Le fils de Guy de Pourtalès est tué en 1940 près de Lille. Jour après jour, l'écrivain assiste à l'effondrement de la France. La Suisse est devenue un observatoire où l'on entend les bruits les plus fous, mêlés aux informations les plus sûres. Des gaullistes, des vichyssois, des pronazis rendent visite à Pourtalès dont de Gaulle voudrait faire son représentant en Suisse. Mais il est trop tard. La phtisie l'emporte le 12 juin 1941.

11/1991

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Littérature française

1914-1918 : le journal du soldat Jean Dupin

"Tard dans la nuit, j'entends les Boches qui ramassent les blessés. De temps à autre, un coup sec. Je suppose qu'ils finissent les plus atteints. Je les entends s'approcher et je reçois un coup de pied dans les reins. Je ne bouge pas. Ils font de même avec les deux autres cadavres. C'était sans doute le moyen de savoir si il y avait encore des vivants. Ouf ! Je suis pris de panique. N'entendant plus rien, je pars sur mes genoux et mes coudes vers nos lignes, je ne veux pas être pris ; toujours des coups de fusil, venant surtout du côté français, tant pis je continue, je m'empêtre dans les fils barbelés. On me crie : "qui va là ?", je réponds "blessé français deuxième coloniale" ; "avance !" me crie-t-on. Je ne peux pas, les brancardiers viennent me chercher pour m'emmener au poste de secours". A l'occasion du centenaire du début du premier conflit mondial, Thierry Dupin verse aux dossiers de l'histoire le journal de son grand-père Jean, jeune soldat qui connut le front et les hauts et tristement célèbres lieux de cette guerre. Au fil des entrées et des pages se révèlent ainsi à nous, sans atermoiement et presque brutalement, le quotidien des soldats, la réalité des tranchées, la vermine et la boue, les incessants déplacements et les périls, l'horreur du gaz et les exécutions pour l'exemple... Immersion éloquente, in vivo et in media res, dans quelque cinquante mois de mobilisation, ce document nous confronte à cet indicible qu'est la guerre qui fait de vous, ainsi que l'exprimait J Dupin, "un mort en sursis". De même qu'il nous laisse entendre une voix de Poilu inédite.

03/2014

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Histoire de France

Le dernier des grands maquis de France. Le Lomont, août-septembre 1944

Le Lomont, dernier venu dans la chronologie des grands maquis de France, est assurément l'un des plus méconnus. Cette médiocre connaissance de l'événement a obscurci la portée du phénomène maquisard ; elle a pu conduire certains à dévaloriser ce puissant symbole de la Résistance. Sur fond d'opposition entre mémoire et histoire, il n'a guère été possible jusqu'à aujourd'hui d'apporter un éclairage dépassionné sur l'engagement des "soldats de l'an 44", leur rôle aux confins de la Trouée de Belfort. Le maquis de Lomont dure du 16 août au 15 septembre 1944. Maquis victorieux, il échappe à la fin tragique d'autres grandes unités françaises et offre le 6 septembre aux troupes libératrices un observatoire stratégique sur le bassin démographique et industriel de Montbéliard-Belfort-Héricourt, ainsi qu'une base de départ pour l'offensive sur le Rhin. Ayant choisi d'inscrire les cinq semaines d'activités des Forces du Lomont dans une séquence qui va de l'automne 1938 à l'automne 1944, l'auteur décrit et analyse le quotidien des maquisards, qu'il replace dans son environnement social. Il propose une approche politique et militaire de l'action de ce maquis ; celle-ci est envisagée dans un cadre plus large, afin de rendre compte des mécanismes de la prise de décision et de mesurer l'aide apportée par les Alliés.

09/2015

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Histoire de France

L'hécatombe (septembre 1914 - mai 1917). La guerre sans stratège

Les combats de l'été 14 ont clos le XIXe siècle. La guerre de position, qui débute à l'Ouest durant l'automne, marque l'entrée dans le XXe, celui de la propagande mensongère et des guerres de matériel, où l'abnégation et la résignation tiennent davantage de place chez le combattant que l'héroïsme, une vertu qui passe du domaine individuel au collectif, hors circonstances exceptionnelles. Partis se battre, en une glorieuse parenthèse de quelques mois qui devait être un îlot d'aventures émergeant d'une vie morne et conventionnelle, les hommes de toutes les armées – du moins pour le front Ouest, puis l'italien – sont confrontés à des conditions de survie médiévales, voire préhistoriques. Ils s'aperçoivent bientôt qu'ils ne sont qu'un matériau de plus de cette guerre, et le moins onéreux, celui que des généraux inexperts, voire franchement criminels, sacrifient allègrement. La guerre crée de profondes injustices sociales : l'on épargne de la tuerie et l'on surpaye ceux que l'on juge indispensables à l'effort industriel, en exposant la vie des paysans et des intellectuels. Le milieu des "affectés spéciaux en ateliers", petits mais authentiques profiteurs de guerre, se transforme dès 1917 en un groupe de perpétuels revendicateurs, adeptes de cette lutte des classes que les marxistes vont transformer en guérilla civile permanente. Au mois d'août 1916, Erich Ludendorff devient le quasi-dictateur en matière d'opérations militaires, de propagande et d'économie de guerre, dans le Reich, où il ne parvient guère à calmer l'agitation des politiciens ambitieux ni à réduire les profits scandaleux des fournisseurs aux armées. Ces deux plaies se rencontrent d'ailleurs chez tous les belligérants. Au printemps de 1917, Philippe Pétain devient enfin le chef des armées françaises de métropole. Avec ces deux stratèges, la guerre va changer de style.

10/2018

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Histoire de France

Bis zum Ende... jusqu'au bout. Août-septembre 1914 : la Lorraine bascule dans la guerre

De la vallée de la Seille aux confins de la Belgique, les affrontements se transforment en hécatombes et plusieurs villages subissent, en dépit des conventions internationales, de terribles exactions. Fruit de trois années de recherches et de prospections, cet ouvrage tente d’apporter un éclairage nouveau sur ce que fut l’entrée en guerre dans le nord lorrain en août et septembre 1914. Ce livre se propose de montrer comment, en deux mois de temps, un monde bascule dans la guerre. Comment les belligérants engagent une lutte à mort, pour laquelle chaque camp est prêt à aller… jusqu’au bout.

12/2013

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Europe

Le drame des Flandres. Un an de guerre, 1er août 1914-1er août 1915

Le drame des Flandres : un an de guerre, 1er août 1914-1er août 1915... / Henri Malo Date de l'édition originale : 1916 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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BD tout public

Les sentinelles Tome 1 : Juillet-août 1914 Les moissons d'acier

Parce qu'il fallait dépasser les capacités humaines, la science les a fabriqués. Parce qu'ils étaient incontrôlables, l'armée les a rejetés. Parce qu'ils se battront de la Marne à Verdun, la France en fera ses plus grands héros.

05/2009

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Histoire de France

Mémoires de guerre. La vie malgré tout (1914-1918)

Le 6 août 1914, le 6e Hussards, régiment de cavalerie dans lequel Fernand Thomas effectue son service militaire lors de la déclaration de guerre, quitte Marseille. C'est le début d'un long chemin de souffrances, combats, nuits sans sommeil, épuisement. L'auteur affronte l'ennemi sur les différents fronts, Lorraine, Champagne, Belgique, et surtout Verdun, où il revient encore et toujours, comme si cette ville en ruines et les tranchées qui l'entourent étaient désormais, avec leurs promesses de mort, le lieu obligé de toute vie. A côté des mouvements d'un front à l'autre qui donnent à voir les mêmes horreurs, les mêmes paysages dévastés, l'auteur raconte le voyage libérateur, celui qui se fait d'âme à âme, à travers l'amitié, la bienveillance, la camaraderie, la musique. Le chemin entrepris se termine en Allemagne où l'auteur est interprète jusqu'à sa démobilisation en août 1919.

01/2015

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Histoire de France

Journal de Guerre (31 juillet 1914 – 23 mai 1916)

René Johannan Samuel Lisbonne est né à Paris le 6 octobre 1881. Son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans. A la fin de ses études, son oncle l'emploi dans sa maison d'édition, spécialisée en philosophie : la "Librairie Félix Alcan" qui deviendra, en 1910, "Librairie F. Alcan - R. Lisbonne" . Son catalogue, riche de 20. 000 titres, compte parmi ses auteurs Henri Bergson, Emile Durkheim, Gabriel Monod, Pierre Janet... C'est l'une des quatre maisons d'édition qui rejoint les Presses universitaires de France (PUF) en 1934. René Lisbonne y sera directeur de collection jusqu'en 1939, date à laquelle la loi lui interdit d'exercer parce que juif. Il épouse le 18 octobre 1911 Marthe Netter (1892-1940), fille du professeur Arnold Netter. Un enfant naîtra de cette union : Jean Lisbonne né en 1912. Pendant la Première Guerre mondiale, il commande avec le grade de capitaine le 5e Bataillon du 254e R. I. Fait prisonnier par les allemands à Cumières en 1916, il passera sa captivité à Reisen in Posen (Possnan - Pologne). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est de nouveau mobilisé. En 1940, il entre en résistance et rejoint le réseau Marco Polo, en Auvergne, où il est chargé du regroupement et de l'acheminement clandestins des belges et des hollandais pour rallier les Forces combattantes alliées. Arrêté par la Wehrmacht le 19 mars 1943 à Châteauneuf les bains, il est interné au mitard de la "mal coiffée" à Moulins, puis à Fresnes. Il sera ensuite déporté au camp de concentration Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) où son gardien, le SS Ehrmanntraut, le battra à mort avant de lâcher ses chiens sur lui. René Lisbonne meurt le 28 juillet 1943.

03/2018

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Littérature française

Les saisons du vent. Journal Août 1914-Mai 1915 suivi de Naissance d'une écriture

En Août 1914 Marie Escholier a trente-huit ans, son mari, Raymond, est mobilisé ; par une sorte de pacte, ils décident qu'elle tiendra jusqu'à son retour un journal où le temps de leur séparation sera pris au piège de son écriture. Elle vit à Malaquit, un domaine près de Mirepoix, en Ariège, d'août 1914 à mai 1915, elle va en tenir la chronique, aussi attentive aux menus faits de la vie qu'aux nouvelles qui courent ; sensible, en outre, au moindre mouvement d'une nature dans laquelle elle lit tour à tour les convulsions de l'histoire et la continuité inchangée du monde. Pour la première fois la guerre nous est dite du point de vue de celle qui attend. Mais ce journal Les saisons du vent est aussi le lieu d'initiation à la littérature. En mai 1915, à la première permission de son époux, Marie l'arrête pour commencer un roman, Dansons la Trompeuse, qui paraîtra en 1919. C'est le début d'une oeuvre à deux voix dont on retiendra Cante-gril (1921), leur commun chef-d'oeuvre. Claude Escholier avait quatre ans en 1914 - il est le "Claudi" du Journal - c'est lui qui a découvert bien après la mort de sa mère, ce manuscrit oublié, il a bien voulu l'accompagner des notes et des souvenirs qui le situent.

12/1986

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Première guerre mondiale

Journal de Séraphine Pommier, infirmière pendant la Grande Guerre (1914-1918)

Séraphine Pommier fut infirmière auxiliaire pendant la Grande Guerre, d'abord à l'hôpital de Meximieux dans l'Ain, puis à l'hôpital de l'école Ozanam de Lyon. Son journal témoigne du quotidien dans les hôpitaux de l'arrière où les soldats, arrivant par dizaines, sont confiés aux soins des infirmières qui font face à l'horreur des blessures de guerre.

01/2022

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Histoire de France

Journal d'un soldat 1914-1918. Recueil des misères de la Grande Guerre

Joseph a tenu son journal chaque jour jusqu'à son retour du front, témoignage poignant de ces années de malheur. Avec ses camarades d'infortune, il a vécu quatre ans, enterré dans la boue, sous les obus, sous les bombes et les gaz. Tous, ils ont subi la rigueur des hivers et la fournaise des étés ; ils ont mangé du pain moisi et de la nourriture avariée ; ils ont subi des brimades et des marches épuisantes ; ils ont été exposés aux épidémies ; ils ont aussi fraternisé dans la douleur.

12/2010

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Histoire internationale

La bataille de la Normandie. 6 juin-12 septembre 1944, 100 jours en enfer

Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes est le départ de 100 jours de longs et sanglants affrontements. Jusqu'à la reddition du Havre, le 12 septembre, les Alliés piétinent, s'enlisent et subissent d'effroyables pertes. Sur les plages, dans les haies du bocage et dans la plaine de Caen, deux millions de combattants s'affrontent et 20 000 Normands, pris au milieu des combats, périssent. Près de 100 000 hommes, femmes et enfants se réfugient dans les granges et les étables autour des villes anéanties par les bombes. Jean Quellien nous offre une synthèse magistrale à l'appui des derniers travaux, des archives inédites et des récits des témoins. Il suit ainsi au plus près la libération chèrement payée de la Normandie et de la France.

11/2019

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Histoire de France

L'Etat-major en 1914 et la 7e division du 4e corps. 10 août - 22 septembre 1914

Dix ans après les faits, le général de Trentinian livre ses conclusions dans L'Etat major en 1914. Son exposé lumineux et impartial des raisons profondes des échecs français pendant les premiers mois de guerre et de l'élimination de nombreux professionnels est illustré par l'examen serein et documenté de ce que subit en conséquence la division qu'il commandait alors.

09/2014

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Littérature française

Le Shnorrer de la rue des rosiers

Alors que le Shnorrer déambule dans la rue des Rosiers en quête d'un petit travail ou d'une piécette, le boulanger l'envoie livrer des gâteaux rue du Roi-doré chez Stan Marin, un très riche maroquinier. En découvrant que ce personnage porte le même prénom que lui, le Shnorrer est pris d'une rage froide : " Dire que, tel un chien galeux, il se traînait dans les rues, du matin au soir, par n'importe quel temps pendant qu'un autre Stanislaw, ici, vivait heureux comme un ver dans un raifort. " Le maroquinier, qui a entendu ses gémissements, l'invite à partager le dîner qu'il offre à ses amis, lui glisse des billets dans la poche et lui demande de revenir le jeudi suivant. Sept jeudis de suite, il lui contera son passé. Il a vingt ans et habite à Lodz en Pologne lorsque la guerre éclate. Arrêté, il est envoyé à Dachau, puis dans d'autres camps. Pendant cinq ans, il connaîtra le pire : coups, humiliations, froid, faim, omniprésence de la mort, barbarie et sadisme des officiers SS qui obligent un détenu à engloutir des litres de soupe jusqu'à ce qu'il meure d'indigestion sous les yeux de ses camarades qui meurent de faim. Stan Marin a accompli son devoir de témoin, tandis que le Shnorrer, désormais investi d'une mission - transmettre à son tour -, porte un regard neuf sur lui-même et sur le monde.

12/2000

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Histoire de France

La bataille aérienne de Verdun. 1916

En février 1916, les Allemands élaborent un plan soigneusement préparé sur le front de Verdun. Sur une ligne de 40 kilomètres, dans les tranchées comme dans les airs, des millions d'hommes sont pris dans un duel géant où 400 000 soldats et pilotes français tomberont. Derrière ce chiffre colossal se trouvent des vies, des hommes. Et au milieu des furieuses batailles entre avions à cocardes et avions à croix noires naissent de grands pilotes, dont beaucoup trouvent la mort comme les capitaines de Beauchamp et Lafont ou le sous-lieutenant Boillot... Pilotes et poilus voient leur nombre diminuer jour après jour, mais continuent à combattre avec courage jusqu'à la victoire ! Dans cet ouvrage, l'auteur nous donne une vision globale de cette bataille décisive de la Grande Guerre qui a impliqué autant les aviateurs et les poilus que les hommes de l'ombre : les mécaniciens, le personnel hospitalier et les femmes qui, à l'arrière, ont joué un rôle important dans la fabrication des munitions et des avions... Aucun sensationnalisme dans ce livre, uniquement les faits de ce bouleversant drame.

05/2014

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Généralités

Couronnement de la rosière de Suresnes. Discours, 12 août 1787

Discours prononcé au couronnement de la rosière de Suresnes, le 12 août 1787 [par M. l'abbé P. -N. -J. Hasard] Date de l'édition originale : 1787 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Histoire de France

Jules Durand. Lettres de prison (septembre 1910-février 1911)

Jules Durand, docker charbonnier, va sortir de l'anonymat des quais du port du Havre en 1910. Reconstituant le syndicat et animant une grève il devient, à ce titre, la cible des armateurs, l'homme à faire taire. Victime d'une machination orchestrée par la Compagnie Générale Transatlantique, d'une instruction et d'un procès à charge, il est condamné à mort le 25 novembre 1910 pour un crime qu'il n'a pas commis. L'affaire provoque des réactions de solidarité dans le monde entier mais la réhabilitation officielle de Jules Durand tardera. Après le rejet d'un premier recours en décembre 1910 et un très long parcours judiciaire, que la guerre ne suffit pas à justifier, la Cour de cassation reconnaît enfin l'innocence de Jules Durand le 15 juin 1918. Non seulement cette décision passa quasiment inaperçue mais, de plus, Jules Durand ayant sombré dans la folie, interné au régime des indigents à l'asile de Quatre-Mares, près de Rouen, l'ignora. En cette année du centenaire du prononcé de son innocence, l'association "les Amis de Jules Durand" publie ses lettres de prison connues à ce jour, accompagnées de contributions contemporaines. Redonner la parole à Jules Durand, la rendre publique, et lire ses lettres, contribue à une véritable réhabilitation publique "d'un homme simple, attachant, désireux d'une bonne vie mais pour tous, et que son engagement de "meneur" et l'injustice sociale ont totalement détruit. Jusque dans les mémoires", selon les mots de Michelle Perrot.

06/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 28 août 1914 - 30 avril 1915

Au début du mois d'août 1914, Paul Dupuy, secrétaire général de l'Ecole normale supérieure, avait demandé à tous les élèves mobilisés de lui écrire depuis le front. Ils l'informeraient de la guerre, il donnerait à chacun des nouvelles des autres. Chez le sous-lieutenant Maurice Genevoix, alors âgé de vingt-trois ans, Dupuy découvrit une personnalité attachante, à laquelle il adressa des lettres de plus en plus longues, stimulant l'écriture de son correspondant et se livrant à son tour. Ces lettres, échangées pendant les neuf premiers mois de la guerre, jusqu'à la blessure de Maurice Genevoix aux Eparges, nous emmènent au coeur de la vie de l'Ecole normale supérieure au début de la guerre et rappellent le destin, souvent tragique, de beaucoup de ses élèves. Elles annoncent le grand livre de Genevoix, Ceux de 14, et sont, par le talent des deux correspondants et le contexte dramatique de leurs échanges, le récit d'une amitié naissante. Défiant la mort et les bombes, cette relation entre le professeur en fin de carrière et son élève atteint une intensité bouleversante.

11/2013

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009