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La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Tome 8, Joies et Douleurs du Peuple réveillé

Extraits

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Histoire de France

Histoire sincère de la nation française. Essai d'une histoire de l'évolution du peuple français

"J'ai dit sincèrement comment je comprends le passé, sans réticence, sans aucun égard pour les opinions reçues, sans ménagement pour les convenances officielles, sans respect pour les personnages célèbres et les autorités établies." Charles Seignobos, le maître de l'école méthodique, justifie ainsi le titre de cette histoire de la nation française. Une histoire marquée par la sincérité de son auteur, une histoire qui traverse les siècles, depuis la préhistoire jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale, une histoire qui transcende les disciplines et témoigne d'une connaissance approfondie de toutes les époques, une histoire où se lit un goût jamais démenti pour la pédagogie. Cette synthèse aussi brillante qu'accessible est à ranger aux côtés des travaux des plus grands historiens de l'école française. Elle donne à penser et à méditer ce que, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, écrire l'histoire de France veut dire.

02/2014

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Religion

LES CATHOLIQUES FRANCAIS SOUS L'OCCUPATION. Nouvelle édition revue et augmentée

Ne trouve-t-on pas dans l'histoire de ce qui se passa entre 1940 et 1944 une des explications, ou du moins un certain éclairage, de ce qui s'est passé ensuite ?... Dans cette période riche en lâchetés et en héroïsmes, en dramatiques bêtises et en géniales intuitions, tout est réuni et concentré, tout est en germe, tout se bouscule comme dans un film soudain accéléré : les illusions et les désillusions du lendemain, la crise de l'Église, son progrès peut-être.

09/1997

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Sciences politiques

Pour la souveraineté du peuple. Nous sommes tous des constituants

Y a-t-il encore un peuple français ? Y a-t-il encore des citoyens ? Poser la question est déjà une réponse aux angoisses du moment historique que nous vivons. C'est surtout une révolte contre l'oppression qui s'est développée depuis maintenant 40 ans. Tout a été fait pour nous nier. Pour nous nier en tant qu'êtres politiques, mais encore pis en tant qu'êtres pensants. Nous sommes, aujourd'hui, entourés d'objurgations. Certes, beaucoup résultent de questions réelles et nouvelles, économiques, climatiques et maintenant sanitaires. Nul ne songe à les nier. Mais comment accepter qu'elles soient l'alibi de notre aliénation, que le pouvoir — de qui au fait — décide que nous sommes incapables d'en débattre, de proposer des solutions ? Retrouver le peuple français ? Il est des moments où l'Histoire hésite. On appelle cela des tournants historiques. Et qu'on ne dise pas qu'on ne peut rien faire seul. Ce discours ne sert qu'à faire accepter les aliénations générales. On est seul quand on ne veut pas assumer ses responsabilités. L'Histoire prouve qu'on n'est jamais seul quand on tient un discours universel. On est relié à tout pour que ce discours devienne réalité. André Bellon et Jean-Pierre Crépin donnent leurs réflexions autour de cet objectif.

05/2021

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Histoire de France

L'Elysée sous l'Occupation

Abandonné par Albert Lebrun en juin 1940, apparemment vide, l'Elysée reste pourtant un lieu d'intrigues et de jeux de pouvoir pendant toute la durée de la guerre. Entre ses murs débarrassés des objets de valeur et du mobilier déménagés en lieu sûr, on voit défiler Pétain, Thorez, Laval, Darlan, Abetz, von Rundstedt... A la Libération, de Gaulle en restera éloigné et c'est Vincent Auriol qui y entrera à nouveau en 1947. Pour reconstituer cette histoire oubliée, il fallait repartir de fragments d'archives rescapées du désastre, de papiers et de journaux négligés et, surtout, de témoignages ensevelis depuis le naufrage ou inédits, parmi lesquels celui de l'immuable concierge de ces années de guerre. Dans le cartouche couleur : " Un récit vif, nerveux... qui regorge de portraits à l'eau-forte... " Valeurs actuelles " L'Elysée ressemble au château de Kafka. On y pense tout le temps, mais on ne s'y rend jamais. " Le Nouvel Observateur

03/2017

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Histoire de France

La presse et le sport sous l'Occupation

Juin 1940. L'Occupation. Une chape de plomb s'est abattue sur la France. La presse qui veut continuer à paraître ne peut que faire acte d'allégeance. Et L'Auto, seul quotidien sportif ? Jacques Goddet, qui n'a pas souhaité laisser sa feuille à d'autres, en est resté le directeur. Raymond Patenôtre qui, avant la guerre, a acquis les parts majoritaires du titre, en a confié la gestion à un certain Albert Lejeune. Confiance mal placée ! Son paquet d'actions va passer dans le trust Hibbelen, propriétaire de l'essentiel de la presse parisienne, sous le contrôle d'Otto Abetz, ambassadeur de Berlin. L'ennui pour L'Auto, c'est qu'une rubrique d'informations générales, " Savoir vite ", a été ouverte. La politique du Reich va y couler, les résistants y être présentés comme terroristes. Goddet subit. Jusqu'à la fin de 1943 où plusieurs tirages de Libération, fer de lance de la presse clandestine, sortent nuitamment de ses rotatives. Aux premières heures de la Libération, L'Auto, comme ses homologues, est interdit de parution. Sport-Libre prend sa place. Pour la presse, sportive ou non, c'est l'heure de la recomposition.

06/2011

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Economie

Réveillez-vous !

Voici plus de trois décennies que les Français se sont installés dans le déni. Qu'ils refusent de s'adapter aux grandes transformations du monde et évitent les réformes que tous savent indispensables, mais dont personne ne veut assumer la responsabilité. La France est à la veille d'un effondrement majeur si elle ne se réconcilie pas avec la réalité et la modernité. Elle a usé et abusé de son modèle de nation Providence jusqu'à ruiner son appareil de production, placer l'Etat au bord de la faillite, paupériser ses citoyens, déclasser le pays face à l'Allemagne et aux nouveaux géants du Sud. Elle risque aujourd'hui d'entraîner l'Europe dans sa chute. Ce qu'une génération nihiliste a détruit, une autre peut le reconstruire. Ce que les élections successives ont éludé, le débat public doit le porter. Cessons de nous en remettre à l'exaltation d'un passé mythique, de sous-estimer ou de contourner nos problèmes. Nommons-les, étudions-les et réglons-les. Cessons d'infantiliser les citoyens. Rassemblons-nous et mobilisons-nous. Cessons de renier une Europe dont l'aventure demeure un des laboratoires de la modernité, et de fuir devant l'histoire universelle qui entre pourtant en résonance avec les valeurs de 1789. L'heure n'est plus au défaitisme, mais au combat pour le redressement, car la France dispose encore d'atouts décisifs. II reste possible d'inventer un pacte productif, un pacte social, un pacte citoyen, un pacte européen pour être acteurs et non spectateurs du XXIe siècle. Il ne nous manque que d'ouvrir les yeux et d'agir dans le monde tel qu'il est. Réveillez-vous ! Réveillons-nous !

09/2012

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Histoire de France

Paroles de l'ombre. Lettres, carnets et récits des Français sous l'occupation 1939-1945

L'ombre a envahi la France entre 1940 et 1944, sous le signe de la francisque et de la croix gammée. Ceux qui avaient vécu la grande guerre, la "der des der" , ou souffert de ses conséquences devinrent des résistants, des collabos, des justes ou des indifférents... Et tous agirent dans l'ombre. Dans celle de la spéculation, de l'infamie, de la délation ou de la clandestinité. Dans celle de la soumission ou de la Résistance. Dans l'ombre assassine des camps, des chambres à gaz et des cachots. Dans l'ombre protectrice des abris, des caves, des cachettes et des maquis. Jean-Pierre Guéno a recueilli pour cet ouvrage les lettres et les témoignages des Français sous l'Occupation. Des tranches de vies, des tranches d'histoire à transmettre aux enfants du XXIe siècle.

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Vichy

Paroles de l'ombre. Lettres, carnets et récits des Français sous l'Occupation (1939-1945)

L'ombre a envahi la France entre 1940 et 1944, sous le signe de la francisque et de la croix gammée. Ceux qui avaient vécu la Grande Guerre, la "der des der", ou souffert de ses conséquences devinrent des résistants ou des collabos, des justes ou des indifférents... Et tous agirent dans l'ombre. Dans celle de la spéculation, de l'infamie, de la délation ou de la clandestinité. Dans celle de la soumission ou de la Résistance. Dans l'ombre assassine des camps, des chambres à gaz et des cachots. Dans l'ombre protectrice des abris, des caves, des cachettes et des maquis. Jean-Pierre Guéno a recueilli pour cet ouvrage les lettres et les témoignages des Français sous l'Occupation. Des tranches de vie, des tranches d'histoire à transmettre aux enfants du XXI? siècle.

01/2024

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Cinéma

Histoire politique et économique du dessin animé français sous l'Occupation (1940-1944). Un âge d'or ? Tome 2

Sous le gouvernement de Vichy, le dessin animé trouve une mise en avant inédite. Il est organisé et de nouvelles institutions créées. Plane pourtant en permanence le spectre allemand puisque les nazis sont bien décidés à créer en Europe une industrie du dessin animé capable de rivaliser avec les Etats-Unis ; la France devant servir de relais à cette ambition. Les quatre années d'Occupation sont pour le dessin animé une période de tergiversations politiques. En effet, si on sent bien la volonté de promouvoir un art français du dessin animé, la finalité est-elle pour tous la même ? A quoi cela sert-il de réaliser des dessins animés sous l'Occupation ? Qui en prend l'initiative et pourquoi ?Y a-t-il conflits d'intérêts entre l'occupant allemand et les autorités de Vichy ? Comment s'organise et se structure cette nouvelle industrie ? Quels sont les acteurs qui entrent en jeu ? Avant-guerre, la production française de dessins animés était rendue impossible en raison de la trop forte concurrence américaine ; l'interdiction de leur projection permet de se débarrasser des cartoons américains. Demeure cependant le problème du financement de ces dessins animés tournés en France. Pour la première fois, l'Etat français s'intéresse à la question et propose des moyens de financement originaux. Comment s'organise la nouvelle politique économique de Vichy en matière de dessins animés ? Comment sont produits et financés ces dessins animés français ? Comment sont prévus les remboursements de ces avances ? Jean-Pierre Bertin-Maghit note : "Il s'agit là d'un ouvrage passionnant, qui brasse des centaines de fonds d'archives provenant de France et d'Allemagne pour nous emmener dans les coulisses de la fabrication et de la diffusion de ces dessins animés. Cette publication est exceptionnelle par son originalité, sa modernité et son côté novateur, elle est issue d'une thèse qui a reçu le prix très convoité de la Chancellerie des universités de Paris en 2013. Une étude qui marquera, sans nul doute, une date dans l'historiographie du dessin animé !"

07/2014

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Première guerre mondiale

L'Occupation pendant la Grande Guerre

Entre 1914 et 1918, une grande partie du territoire belge et 10 départements français connaissent, ou plutôt subissent, l'occupation. Si elle est éphémère dans certaines communes, elle s'installe durablement dans d'autres. L'expérience de guerre des civils en zone occupée est bien différente de celle de leurs compatriotes de la "zone libre" . Sous le joug allemand, ils sont notamment contraints de travailler pour l'ennemi quand les seconds oeuvrent pour leur propre patrie. L'occupant leur impose, tant sur un plan moral que matériel, une cruelle épreuve qui ne cesse de se durcir face aux manques de ressources et de main-d'oeuvre, de plus en plus criants pour l'Allemagne. Une occupation qui, selon les dires de ceux qui eurent l'infortune de la vivre à nouveau lors de la Seconde Guerre mondiale, fut sans conteste bien plus dure pendant la Grande Guerre.

05/2021

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Première guerre mondiale

L'Occupation pendant la Grande Guerre

Entre 1914 et 1918, une grande partie du territoire belge et 10 départements français connaissent, ou plutôt subissent, l'occupation. Si elle est éphémère dans certaines communes, elle s'installe durablement dans d'autres. L'expérience de guerre des civils en zone occupée est bien différente de celle de leurs compatriotes de la "zone libre" . Sous le joug allemand, ils sont notamment contraints de travailler pour l'ennemi quand les seconds oeuvrent pour leur propre patrie. L'occupant leur impose, tant sur un plan moral que matériel, une cruelle épreuve qui ne cesse de se durcir face aux manques de ressources et de main-d'oeuvre, de plus en plus criants pour l'Allemagne. Une occupation qui, selon les dires de ceux qui eurent l'infortune de la vivre à nouveau lors de la Seconde Guerre mondiale, fut sans conteste bien plus dure pendant la Grande Guerre.

03/2024

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Histoire de France

Dictionnaire de la France sous l'Occupation

Parce qu’elle est un temps de décisions difficiles, de déchirements et d’affrontements, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale a suscité bien des questions, qui peuvent être ou avoir été objets de controverses. Cet ouvrage tente d'y répondre.

05/2011

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Résistance

Des catholiques au secours des Juifs sous l'Occupation

L'historienne Limore Yagil a mené une enquête importante sur le sauvetage des Juifs en France pendant l'Occupation. Plus de 75% des Juifs ont survécu en France : par qui ont-ils été aidés ? Il apparaît que nombres d'institutions religieuses, de couvents, d'écoles, etc. , ont été un refuge pour de nombreux juifs. La thèse historiquement exacte d'une adhésion d'une partie de l'Église en France au pétainisme, tout comme l'existence d'un sentiment antijuif répandu dans une partie de la société ne sont pas incompatibles avec la volonté de sauver des juifs. Cette étude historique inédite repose sur la consultation systématique d'archives : elle met à jour le soutien clandestin de certains évêques à ces entreprises de sauvetage (qu'il s'agisse de délivrer des certificats de baptême, d'offrir un hébergement, une nouvelle identité ou de trouver des familles d'accueil, etc. ) Un soutien que le pape Pie XII connaissait et appuyait. Elle montre aussi la puissance du réseau ecclésial dans le déploiement de certaines solidarités. Un travail de fond sur un engagement largement méconnu, qui dévoile des portraits de héros ou héroïnes ordinaires et oubliés. Un travail salvateur pour la guérison des mémoires.

06/2022

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Documentaires jeunesse

A Paris sous l'Occupation

1942. Depuis deux ans, les Allemands occupent Paris. Parce qu'elle est juive, Clara porte l'étoile jaune cousue sur sa jolie robe rouge. A l'école, dans la rue ou dans son immeuble rien n'est plus comme avant. Heureusement qu'elle peut compter sur Julien, son voisin et meilleur ami.

05/2014

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occupation

Les femmes sous l’occupation

Isabelle Soulard nous fait revivre la vie quotidienne des Françaises durant la Seconde Guerre mondiale. De la Normandie à la Provence, de la Bretagne au Jura, des Hauts de France au Pays Basque, des Alpes au Poitou via l'Auvergne, elle nous livre de multiples témoignages, documents et récits.

09/2023

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Histoire de France

Les patrons sous l'Occupation

Tout dirigeant d'une société de quelque importance, entre 1940 et 1944, était-il condamné à "travailler" pour l'Allemagne ? Pouvait-on rester patron et devenir résistant ? Comment s'est déroulée l'aryanisation des entreprises juives et quelles ont été les responsabilités françaises ? Quel rôle a joué le monde des affaires dans le marché noir ? Quelle a été son influence sur le gouvernement de Vichy ? L'épuration a-t-elle épargné la quasi-totalité des patrons ? Cet ouvrage unique en son genre raconte ce qu'ont fait, ou pas fait, sous l'Occupation, les dirigeants de Berliet ou de Ricard, de la Société générale, de Total ou encore des Galeries Lafayette. Riche en portraits hauts en couleur, balayant tous les secteurs d'activité, il permet de comprendre le fonctionnement des entreprises, de la finance et de l'économie durant cette période. A l'heure où la question du patriotisme économique fait de nouveau débat, cet ouvrage revient sur une période qui fut une épreuve de vérité et offre ainsi une vision inédite de l'Occupation.

03/2013

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Littérature française

New York sous l'occupation

2007 : Sacha, Zelda et Frédérick sont amis, trentenaires, bien mis et bien diplômés. Inséparables à Paris, ils décident de partir s'installer à New York, comme beaucoup pour chercher la réussite, mais surtout pour se sauver de l'ennui. Mais les dîners gargantuesques, les soirées décadentes dans les Hamptons, les errances ensoleillées à Central Park n'y suffisent pas. Vidée de son excentricité, la ville n'est plus que le décor de ce qu'elle fut et l'ennui guette à nouveau. Quand la fameuse crise des subprimes frappe l'Amérique et le Monde, Sacha, dandy trouble et séduisant, parait ne plus supporter son époque. Rattrapé par son passé, s'entourant de personnages anarchistes et violents, il s'éloigne peu à peu de ses deux amis et des gens, ces millions d'ouvriers en cols blancs de Manhattan suivistes et mécanisés, insensibles à l'enfer tiède.

08/2013

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Histoire de France

Conversations secrètes sous l'Occupation

De 1940 à 1944, alors que les Français vivent le pire, Vichy invente un outil diabolique : le Service des contrôles techniques, chargés de surveiller les Français à travers leurs correspondances et leurs communications téléphoniques. Rapidement, cet organe ultrasecret de surveillance sert à des fins policières : identifi er les dissidents, repérer les ennemis de l'Etat et faire la chasse aux juifs. 5 000 fonctionnaires tenus au secret travaillent dans l'ombre pour fournir quotidiennement aux dirigeants des rapports sur ce qui se dit et se trame. Des hommes aussi retors que redoutables – tels l'amiral Darlan ou René Bousquet – font de cette offi cine une " machine de guerre " très dangereuse pour ceux qui ont le malheur d'avoir été repérés, avec le risque d'être emprisonnés et envoyés dans les camps, d'où peu d'entre eux reviendront. Après de longues recherches aux Archives nationales, Antoine Lefébure dévoile aujourd'hui des milliers de lettres et d'échanges téléphoniques. Ces histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France occupée à la fois inconnue et au plus près de la vérité.

02/2018

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témoignages personnels

Une jeunesse sous l'Occupation

" Je ne lui ai pas dit au revoir " . Ces simples mots restent comme une cicatrice indélébile pour Alice Mendelson, qui voit son père partir pour Drancy, le 17 septembre 1941. Elle a alors 16 ans. A l'aube de ses 98 ans, accompagnée de son ami l'historien Laurent Joly, Alice nous confie le récit de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale en France, ce pays qui l'a vu naître et qu'elle aime tant, sa " terre promise " , où ses parents, d'origines polonaises, l'ont élevée. Alice grandit dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans le salon de coiffure de ses parents ou le soir à la maison, elle les écoute refaire le monde avec leurs amis. Ils sont communistes, cultivés, mélomanes. Lorsque la guerre éclate, alors que la famille s'accroche à son quotidien, leur voisin coiffeur et concurrent les dénonce au commissariat général aux Questions juives. Le père d'Alice est déporté. Le salon de coiffure leur est confisqué. Alice et sa mère échappent de peu à la rafle du Vel d'Hiv, aidées par des voisines. Commence alors un long chemin semé d'embûches et de périls, mais aussi d'espoirs : passée en zone sud, Alice s'engage dans la Résistance. Après la Libération, sa mère, durement éprouvée par deux années de vie traquée, doit se battre pour obtenir justice et réparation. Alice deviendra une merveilleuse enseignante, mais aussi une conteuse et une poétesse. Aujourd'hui, portée par le désir impérieux de transmettre, avec son écriture gracieuse et libre, Alice Mendelson nous livre un témoignage essentiel sur la vie des Juifs sous l'Occupation.

05/2023

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De la Révolution à nos jours

A bicyclette sous l'Occupation

Traverse Paris à vélo... en 1942 ! Claude a 10 ans et vit à Paris pendant l'Occupation allemande. Les Parisiens se débrouillent comme ils peuvent car on manque de tout... Ils ont troqué leur automobile pour le vélo. Et chez les Bertin, le vélo est une affaire de famille : avant la guerre, le père de Claude était un coureur cycliste hors pair ! Ce matin, Claude et sa soeur prennent le tandem pour partir chez pépé et mémé se ravitailler à la campagne. Au cours de leur traversée de Paris, tu croiseras avec eux des files d'attente devant les magasins, des contrôles allemands, un jeune Juif caché chez le réparateur de cycles... et tu découvriras leur lien avec la Résistance ! Un album-aventure pour découvrir la vie sous l'Occupation à bord d'un véhicule emblématique de l'époque, qu'on utilise encore : la bicyclette. Un documentaire immersif alliant Histoire et véhicules, dès 7 ans !

04/2024

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Littérature française

Quand l'histoire se réveille

En sortant du cimetière où il vient d'accompagner son père vers sa dernière demeure, Vincent est comme transporté cinquante ans en arrière, à une partie depêche avec son grand-père et son père. Voici comment, quand une génération s'éteint, les souvenirs nous rappellent délicatement que nous avons une histoire, une culture, qui nous ont nourris affectivement et intellectuellement. C'est elle qui donne cette force intérieure à Vincent, journaliste, et à son épouse Sylvie, médecin urgentiste, qui vivent chacun dans leur domaine la désagrégation de notre société. Ce livre nous invite à redevenir acteur de notre avenir en refusant celui qui nous est " livré clé en main ", garanti moderne et progressiste, afin de ne pas nous laisser entraîner dans cette société du leurre qui réduit le bonheur au bien-être matériel et à l'image. La vie est trop belle et trop courte pour mériter ça...

09/2018

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Ouvrages généraux

Basse-Navarre et Soule sous l'Occupation

L'auteur poursuit un travail mémoriel sur la Seconde Guerre mondiale. Ce troisième ouvrage évoque la Basse-Navarre et la Soule sous l'Occupation. Il a recueilli de nombreux témoignages des acteurs de ce conflit et des témoins de cette époque. Il s'est aussi appuyé sur des documents provenant des archives nationales de Washington et du Centre historique de la Défense à Vincennes. L'objectif de ces pages est de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes courageux qui ont combattu le nazisme, parfois au péril de leur vie.

03/2021

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Vichy

La Grande Histoire des Français après l'Occupation. Tome 11, Pour en finir avec Vichy - Partie 1, Les oubliés de la mémoire - 1940

Vichy obsédera-t-il toujours la conscience française ? Quels rapports la France entretiendra-t-elle alors avec de très anciennes blessures ? Saura-t-on encore que Vichy est né de la plus cruelle et de la plus totale défaite de toute l'histoire de France, que l'on ne peut l'imaginer détaché des brutales exigences de l'occupant et de la quotidienne inquisition des "collaborateurs" parisiens ? Ces interrogations — et quelques autres — sont à l'origine de ce livre, que j'ai voulu presque testamentaire. Quarante années de travail, les témoignages écrits de milliers de lecteurs, m'ont donné le droit, et peut-être le devoir, de l'écrire. J'ai voulu insister sur des points trop négligés et dont la connaissance permettrait un jugement moins manichéen, ce qui ne veut pas dire indulgent. Car sur Vichy, je tiens pour valable ce que Germaine de Staël, se souvenant de la Terreur, écrivait en 1810 : "Se permettre de mauvais moyens pour un but que l'on croit bon, c'est une maxime de conduite singulièrement vicieuse dans son principe..." Je sais d'autant mieux ce que l'on peut reprocher à Vichy — les compromissions, les complicités, les initiatives — que je conserve, avec les photos de mes enfants, la photo de Régine Adjelson, petite juive de huit ans, déportée vers Auschwitz dans le convoi du 17 août 1942... En finir avec Vichy... En finira-t-on jamais ? Mais comprendre les évolutions des sentiments, dissiper les confusions, se protéger des télescopages des dates et des événements (1940 n'est pas 1941, qui n'est pas 1942...), faire oeuvre d'explication pour réparer les "oublis de la mémoire" - telle est l'ambition de ce livre.

07/2021

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Histoire de France

Nice la juive. Une ville française sous l'Occupation 1940-1942

1942 L'année du Crime. La Côte d'Azur est en zone libre et sa situation exceptionnelle devrait rendre à ses habitants, plus qu'ailleurs, la guerre moins dure à supporter. Jusqu'au jour où, de Vichy, Paris, Berlin, les ordres partent pour entreprendre les premières déportations massives des Juifs venus de toute l'Europe à Nice et dans les Alpes Maritimes. Inattendues, brutales, sans la moindre présence allemande, les premières rafles du mois d'août en pleine ville et dans l'arrière-pays, provoquent la stupeur et se transforment en cauchemar. En ville où elle habite, Louise assiste stupéfaite, à ce qu'elle appelle un "crime". Bouleversée, elle s'en indigne aussitôt dans une lettre qu'elle adresse à Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'Etat français. Natif de la même ville, Julien retrouve dans les archives du Commissariat général aux questions juives, son courrier expédié à Vichy le 1er septembre 1942. Avec le temps, celui qui connaît toute l'ampleur du Crime va faire le récit historique de cette course à la mort des Juifs à Nice, saisis ici et là comme du gibier que l'on traque, que l'on s'achète et que l'on revend. Louise, comme Zola avant elle, aura dit un jour d'août 1942 : "Mon devoir est de parler. Je ne veux pas être complice". En témoignant à son tour pour elle devant l'Histoire, Julien rappellera ce que fut à Nice la responsabilité française dans la mise en oeuvre de la Shoah.

04/2010

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Vichy

La grande histoire des Francais après l'Occupation. Tome 12, Pour en finir avec Vichy - Partie 2, Les racines des passions, 1940-1941

De quoi s'agit-il dans ce livre consacré aux six derniers mois de 1940 et aux deux premiers de 1941 ? De montrer, comme je me suis toujours efforcé de le faire, grâce, en partie, à l'aide de milliers de lecteurs témoins qui, depuis 1976, m'ont confié leurs témoignages et leurs souvenirs, que " les choses " ont été infiniment plus complexes qu'on le dit, l'écrit, le montre. Après l'armistice, et parce qu'il y a désaccord profond sur l'armistice, notamment le conflit Pétain-de Gaulle — le premier auréolé de la gloire de Verdun, le second encore inconnu et solitaire à Londres —, va-t-il se développer, avec, pour enjeu, l'âme des Français. Les faits ? Oui les faits : l'armistice, Mers el-Kébir, le renvoi de Laval, les mesures antisémites et les mesures hostiles aux francs-maçons, les faits qui sont comme " transfigurés " par les passions d'un temps de passions, soudains réveillées. Et c'est à la recherche des racines de ces passions, celles qui nourrissent la violence des discours de De Gaulle ; celles qui incitent l'Eglise à prendre sa revanche sur la franc-maçonnerie ; celles qui vont conduire jusqu'à l'exclusion, l'arrestation, la livraison à l'occupant de Juifs, parce que Juifs, que je suis allé. En écrivant Les Racines des passions, j'ai voulu expliquer et faire comprendre l'éclosion de ces passions qui devaient transformer de si nombreux Français en frères ennemis.

11/2021

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occupation

La Guerre des bactéries. L'Institut Pasteur sous l'Occupation

Dès les premiers temps de l'Occupation, l'Institut Pasteur est identifié par les représentants du Reich comme acteur stratégique du conflit. La centaine de chercheurs qui y travaillent sont les seuls capables de produire les millions de doses de vaccins permettant de protéger les populations contre les épidémies comme celle de la diphtérie. Ils sont également au fait des dernières avancées scientifiques en matière de guerre bactériologique. Dans ces circonstances exceptionnelles, les savants sont mis face à leurs responsabilités : ralentissement délibéré des livraisons aux troupes allemandes, engagement de 15 % des pasteuriens dans la Résistance, stockage de médicaments destinés aux combattants de l'ombre... mais aussi accueil de médecins SS qui utiliseront leurs recherches sur le vaccin contre le typhus pour les essais pseudo-médicaux menés dans l'enfer de Buchenwald. Ce livre, le premier consacré à une institution scientifique pendant la Seconde Guerre mondiale, dissèque avec finesse les dilemmes, les sacrifices et les compromissions des membres du plus célèbre établissement de recherche français. Docteur en biologie, Nicolas Chevassus-au-Louis est journaliste, collaborateur régulier de Mediapart. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment Savants sous l'Occupation (Seuil, 2004).

03/2023

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Histoire de France

La France sous l'Occupation (1940-1944)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries – "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" – et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme l'historien Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Le livre-somme de Julian Jackson nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé.

05/2019

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Musique, danse

La musique à Paris sous l'Occupation

Sous l'Occupation, Paris ne reste pas silencieux. Peu après l'installation des Allemands, les musiciens reprennent leurs activités comme l'ensemble des artistes. Les salles de concerts et les studios radiophoniques et d'enregistrement se remettent à fonctionner. Dans ce contexte, nombre d'interprètes et de compositeurs français bénéficient de conditions de travail inédites, profitant de l'absence de concurrence étrangère conjuguée à la mise à l'écart des oeuvres des compositeurs, morts ou vivants, exclus par les lois scélérates. Centré sur la musique savante, cet ouvrage collectif traite de la diffusion de la musique, grâce à des études sur quelques sociétés de concerts spécifiques à cette période, sur des oeuvres du répertoire, sur la création contemporaine et sur le rôle de certains interprètes. Il met en évidence les personnalités de Francis Poulenc, Olivier Messiaen et Arthur Honegger ainsi que d'Alfred Cortot, Germaine Lubin, Charles Munch et Wilhelm Kempff, en insistant sur les ambiguïtés entretenues rétroactivement par certains acteurs de la vie musicale sur leur carrière pendant les années noires. Il analyse également la manière dont quelques grandes figures du passé (Mozart, Berlioz, Wagner) sont susceptibles de s'inscrire dans un discours de propagande, largement véhiculé par les critiques et les musicologues. Cette réflexion sur la trace mémorielle d'une époque se clôt par l'évocation de deux débats récents, qui montrent que ce passé passe difficilement.

11/2013

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Histoire internationale

Le peuple des rats. Dans les sous-sols interdits de la Chine

"Mao les avait glorifiés. La Chine moderne leur doit son miracle économique. La première puissance mondiale en devenir s'est hissée sur les épaules de ces millions de paysans transformés en ouvriers. S'inscrivant dans la plus grande migration humaine de l'histoire, cette masse laborieuse a quitté les campagnes. A Pékin, ils sont plus d'un million à peupler les sous-sols insalubres de la capitale. Enchaînant les petits boulots en attendant de trouver mieux, les Mingongs, les ouvriers migrants, sont forcés de vivre sous terre. Venu des quatre coins du pays, issu de minorités ethniques diverses, ce peuple avance sans états d'âme à la recherche d'une vie meilleure. Il a fini par adopter le surnom dont il a été affublée : les Shuzu, la "tribu des rats". Je suis allé à sa rencontre dans les boyaux tentaculaires de Pékin. J'ai partagé leur quotidien, par petites immersions, pendant près de deux ans : dans un monde interdit, sans fenêtre, sans eau et sans chauffage, éclairé au néon. Je les ai suivis dans leurs villages d'origine. Je suis allé à la rencontre des dizaines de millions d'enfants qu'ils ont abandonnés dans les campagnes. Car ils sont l'incarnation des paradoxes chinois. Le rêve du président Xi Jinping, apôtre de l'idéologie maoïste, est un lointain mirage pour eux, au pays du capitalisme débridé. Leur vie n'a rien du conte de fée. Mais ils ne sont pas prêts de renverser le système. La propagande du Parti Communiste, l'espoir d'une vie meilleure et la résurgence du confucianisme ont fait des "miracles"". Patrick Saint-Paul. Une enquête stupéfiante dans les sous-sols interdits de la nouvelle Chine, dans la tradition des grands reportages littéraires.

05/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018