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Carnets de guerre 1914-1918 du Médecin Major Jules Beyne

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Histoire de France

Carnets secrets 1914-1918. Suivis de lettres et notes de guerre

Abel Ferry, neveu de Jules Ferry, est nommé à l'âge de trente-trois ans secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères dans le premier gouvernement de la guerre de 1914-1918. Alors qu'il avait été réformé pour raisons médicales, il fait casser la décision et, le 3 août 1914, donne sa démission du Conseil des ministres pour rejoindre son régiment à la frontière. Démission refusée Ferry sera un ministre, puis un député soldat. Poursuivant sa mission même après son départ du gouvernement, il devient le militant obstiné d'une conduite plus énergique des opérations et du contrôle des parlementaires sur l'armée. Il est mortellement blessé par un obus et meurt le 15 septembre 1918. Son journal intime, tenu durant toute la durée du conflit, révèle la face cachée de la Grande Guerre du côté français : comment les décisions ont été prises, avec quelles dissensions parfois, les opinions des uns et des autres... De Clemenceau à Joffre, de Caillaux à Maginot, les plus grands noms de l'Histoire défilent sous nos yeux en de passionnants portraits. Publié pour la première fois en 1957, le livre est devenu un ouvrage de référence. En voici une version non expurgée, à laquelle sont jointes plusieurs lettres inédites qu'Abel Ferry écrivit à sa femme Hélène alors qu'il était au front. S'ajoute ainsi, à un document historique de première importance, un document humain exceptionnel.

10/2005

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Sciences historiques

Jules Isaac, un historien dans la Grande Guerre. Lettres et carnets, 1914-1917

Mobilisé en août 1914, à 37 ans, l'historien Jules Isaac partagea la vie des fantassins pendant plus de trente mois sur l'Aisne, en Champagne, à Verdun, avant d'être blessé et évacué de son observatoire de la forêt de Hesse, au-dessus de Vauquois, à la fin juin 1917. Pendant toute cette période, il échangea avec son épouse Laure une correspondance très régulière relatant sa vie au front, et la barbarie quotidienne à laquelle, comme tous ses camarades, il était confronté. Ces lettres inédites, poignantes et lucides, puisqu'elles témoignent à la fois d'une expérience personnelle et du regard de l'historien sur l'événement, sont ici réunies pour la première fois. Un apport capital à la mémoire d'un conflit dans lequel on s'accorde à voir, à juste titre, la matrice du XXe siècle.

05/2004

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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Littérature française (poches)

Le bataillon créole. Guerre de 1914-1918

Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Il faisait partie du "Bataillon créole" dans lequel des milliers de jeunes soldats s'enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d'Orient. C'est du point de vue martiniquais que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d'imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et, à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles... Eloge de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le Bataillon créole donne la parole à ces hommes et à ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de la Grande Guerre, y ont vu un moyen d'affirmer leur attachement indéfectible à ce qu'ils nommaient la "mère patrie".

04/2015

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Histoire de France

Articles et discours de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre fut, pour Georges Clemenceau, l'occasion d'écrire certains de ses articles et de ses discours les plus importants. Mieux qu'aucun autre, il sut utiliser le verbe pour soutenir le moral des Français et les mener à la victoire. Lire aujourd'hui ces textes remarquables, écrits dans le feu de l'action "sur le vif" pour reprendre le titre de l'un des journaux les plus populaires de 14-18, c'est faire un voyage étonnant dans le passé, c'est découvrir la Première Guerre mondiale à travers les yeux de l'un de ses principaux acteurs : Georges Clemenceau.

03/2012

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Histoire de France

Marine française. Faits de guerre 1914/1918

Cet ouvrage constitue le recueil des rapports et témoignages relatifs aux faits de guerre ayant motivé les citations à l'ordre de l'Armée parues au journal officiel, des formations et bâtiments de la marine française de guerre et de commerce lors du premier conflit mondial. Au fil des pages, découvrez l'abnégation de ces Hommes qui ont contribué à faire de cette guerre La Grande Guerre. Ce que nos marins ont vécu, avec tant de patriotisme et de courage, force respect et admiration. Leur sens du devoir, leur esprit de sacrifice, nous émeuvent toujours et restent à jamais gravés dans la mémoire de nombreuses générations.

02/2014

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Histoire de France

Dictionnaire de la Grande Guerre. 1914-1918

Traitant le conflit dans sa totalité, ce dictionnaire présente à travers près de 2000 entrées : les faits politiques, pactes, traités, ententes, conférences ; les événements militaires, batailles sur terre, sur mer et déjà dans le ciel ; les hommes, responsables politiques, chefs militaires, combattants ; les matériels et les armements ; les conséquences humaines, matérielles et politiques...

12/2013

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 1, 1914-1918

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Histoire de France

Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918

La guerre de 1914 fut la " dernière guerre aux mesures humaines, écrivait Dorgelès, le courage valait une arme, les combattants se sont affrontés poitrine contre poitrine. Mais c'est aussi la première guerre où s'est révélée l'horreur du siècle à venir. " Je sentais l'Homme mourir en moi, écrira Drieu La Rochelle. La guerre n'est plus la guerre. Ce Dictionnaire de La Grande Guerre apporte un éclairage nouveau et exhaustif sur le long conflit qui fit entrer l'Europe dans un cycle de tragiques métamorphoses. Quatre années interminables qui s'achèvent le 11 novembre 1918, quand les bugles sonnent enfin le cessez-le-feu et que les Poilus sortent des tranchées sans plus pouvoir parler. Sont présents dans cet ouvrage les hommes, anonymes ou glorieux, les batailles, les territoires et les nombreux théâtres d'opérations, mais aussi les armements, les matériels et les conditions de vie, les notions d'engagement et de contrainte, d'insoumission, de fraternisation, de patriotisme. L'on y croise des généraux, des Poilus, des gueules cassées, des écrivains et des poètes dont un grand nombre morts au champ d'honneur, comme Alain-Fournier, Péguy ou Psichari, mais aussi des journalistes, des hommes politiques, des industriels, des scientifiques. François Cochet et Rémy Porte ont dirigé la rédaction de ce volume, qui a mobilisé les meilleurs chercheurs aussi bien en France qu'à l'étranger. La diversité des auteurs, la qualité de leur réflexion, leur longue fréquentation des archives, tout concourt à faire de ce Dictionnaire un outil indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire européenne du XXe siècle. Quelques mois après la mort du dernier Poilu, alors que ces événements s'effacent lentement de la mémoire collective, voici un ouvrage, unique en son genre, pour ne pas oublier. Daniel Rondeau

10/2008

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Histoire de France

Louis Caujolle. Mémoires de guerre 1914-1918

Historien bigourdan, Claude Larronde présente les Mémoires de guerre d’un valeureux combattant de Vic-en-Bigorre.Valeureux, il le fut, tant dans son engagement patriotique que dans sa manière de servir comme caporal, chef de section, au 83e R.I de Toulouse, d’août à octobre 1914, comme sergent, chef de section, au 209e R.I d’Agen, d’octobre à décembre 1914, comme sous-lieutenant,au front, jusqu’au mois d’août 1916. Attaques répétées à la grenade, blessures aux jambes. Repli sur Orléans, arrivée au séminaire, transformé en hôpital, de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Convalescence chez lui, à Vic-en-Bigorre. Rappel à Toulouse. Peloton de l’École des Officiers de Réserve. Mutation au 209e R.I d’Agen et retour au front, fin août 1916. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur pour sa brillante conduite au feu. Ses états de service lui permettent d’entrer au 2e Bureau de la 158e Division d’infanterie du général Humbert (IIIe Armée). Agrégé d’allemand et artiste peintre, Louis Caujolle est fort estimé au service cartographique. Ses visites comme officier d’Etat-Major, en première ligne, pour repérer les nouvelles positions allemandes, étonneront plus d’un Poilu. Un témoignage exceptionnel.

03/2012

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Histoire de France

Cahiers de guerre. Tome 1 (1914-1918)

Auguste Vonderheyden, ancien combattant de la guerre de 1870 côté français, se retrouve en 1914 dans la position du vétéran qui commente le conflit. Son fils aîné, Henri, jeune lieutenant de 29 ans, Saint-Cyrien, meurt lors du premier mois de la guerre. Malgré le drame son père suivra les opérations militaires avec régularité, acuité et parfois même une « vision prophétique « des événements. A travers ses écrits personnels l’auteur se révèle un observateur informé et un père animé par la douleur profonde d’avoir perdu un fils. Un témoignage passionnant et poignant.

04/2016

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Généralités

Souvenirs de la Grande Guerre, 1914-1918

Souvenirs de la Grande Guerre (1914-1918) / baronne James de Rothschild Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Romans historiques

Femmes dans la guerre (1914-1918)

Durant cette guerre que nos anciens avaient cru être la dernière, c'est tout un pays qui s'engagea dans un combat titanesque : les hommes, héros parfois involontaires, souvent tragiques, dans les tranchées du front ; les femmes "à l'arrière" pour faire vivre et tourner le pays en plein désarroi. Ces héros à l'uniforme azur, nous en connaissons presque tous l'histoire. Nous célébrons leur sacrifice chaque année le 11 novembre, ainsi qu'en d'autres circonstances, le souvenir des victimes de toutes les guerres qui suivirent. Je me suis souvent demandé pourquoi, à cette même date, nul ne pensait à ces femmes qui, non contentes de les attendre, les remplacèrent et furent une des clés de cette victoire qui coûta tant de vies humaines, militaires et civiles. Cette interrogation fit son chemin et lorsque, peu de temps après, un ami me suggéra d'écrire quelque chose pour le centenaire de l'armistice de 14/18, l'idée devint plus concrète. Il fallait que je raconte la vie des femmes pendant cette difficile période de guerre et que j'en fasse un levier pour parler de leur émancipation future. Durant plusieurs mois, j'ai lu, j'ai écouté témoignages et récits et ce que je découvris de cette période, de cette facette de l'histoire fut une authentique, passionnante et émouvante surprise.

11/2020

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Histoire de France

Guerre inachevée, paix manquée 1914-1918

Dans sa montée aux extrêmes la Première Guerre mondiale n'aura connu véritablement ni vainqueur ni vaincu. Sur le front ouest les Allemands échouent quatre fois dans leurs tentatives de remporter la victoire. Ils ne s'en avouèrent cependant pas radicalement vaincus. La suite en fut une paix ratée qui ne pouvait engendrer, dans les décennies suivantes, que plus de sang et de ruines. A l'origine de l'écriture de ce livre il y eut le récit du père de l'auteur, engagé volontaire en 1914 à 18 ans, officier de troupe sur le front jusqu'à la fin de la guerre, puis ses lettres écrites dans les tranchées et bien plus tard la narration des souvenirs les plus prégnants. Au-delà du contexte familial, l'auteur, Jean-Claude Reverchon, a la volonté de relater sa perception de cette période tragique qui a bouleversé la France et l'Allemagne. Il quitte délibérément le champ de l'émotion pour celui de l'explication. Jean-Claude Reverchon, en conclusion de son ouvrage, souligne la nécessaire coopération entre nos deux pays pour construire le projet commun d'une Europe capable de relever les défis futurs. Son immersion en Allemagne et la lecture d'une abondante littérature en diverses langues traitant principalement de la Grande Guerre donnent à son propos une originalité certaine.

10/2017

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Histoire de France

La grande guerre chimique. 1914-1918

L'histoire de l'arme chimique au cours de la guerre de 1914-1918 est frappée du sceau d'un paradoxe. Si on associe immanquablement les gaz à l'évocation de ce conflit, force est toutefois de constater que l'on sait peu de choses sur cette " guerre dans la guerre ". On ne manque ainsi jamais de souligner les souffrances inouïes endurées par les combattants des deux camps, d'évoquer les ravages provoqués par les gaz. Pourtant, un examen attentif des pertes françaises causées par les gaz sur l'ensemble du front entre février et octobre 1916 permet de constater qu'elles ne représentent que 0,2 % des pertes totales. Au-delà du mythe ou de l'image d'Epinal, il semble donc légitime de s'interroger sur la réalité militaire et l'impact de ces armes sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Des controverses feutrées perdurent, dont la moindre n'est pas de savoir qui fut le véritable initiateur de la guerre chimique. A l'évidence, l'apparition de l'arme chimique sur le champ de bataille de la Grande Guerre ne peut être considérée comme une simple innovation technique. Peut-on pour autant en conclure que son utilisation marque l'avènement de la guerre totale ? Les armes chimiques furent-elles ainsi les premières armes conçues non pas pour conquérir le territoire ennemi mais pour anéantir physiquement l'adversaire ? Le propos de cet ouvrage est donc, au terme d'un éclairage essentiellement militaire, de tenter de mettre en lumière quel fut l'impact de l'arme chimique sur le déroulement des hostilités tant du point de vue humain, industriel, tactique, que stratégique.

10/1998

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Histoire de France

1914-1918. La première guerre mondiale

Cette guerre que l’on croyait être courte aura duré plus de quatre ans et aura mobilisé tant les femmes à l’arrière que les hommes sur le front. Son bilan sera catastrophique sur le plan humain – elle fit plus de 9 millions de morts ! – mais également sur le plan économique et psychologique.

09/2011

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Sciences historiques

Chroniques de la Lozère en guerre. 1914-1918 : Carnets de guerre de Marius Balmelle

Marius Balmelle (1892-1969) est un jeune fonctionnaire et érudit mendois lorsqu'il est incorporé sous les drapeaux en 1913. Sa santé fragile l'oblige à servir dans les services auxiliaires : il est mobilisé à la sous-intendance militaire de Mende, chargée du ravitaillement de la place. Dès 1911, Marius Balmelle entame l'écriture de carnets personnels. De 1914 à 1919, il y consigne avec détails comment la guerre transforme la vie des Lozériens et bouleverse la sienne. Son style littéraire et poétique, souvent empreint de mélancolie, apporte une force supplémentaire à ce témoignage de la guerre à l'arrière. Le texte a été établi par les archives départementales de la Lozère qui conservent le fonds des archives de Marius Balmelle. Il est accompagné d'un commentaire introductif de Thomas Douniès, (doctorant à l'université de Picardie Jules Verne, laboratoire CURAPP-ESS) et d'Yves Pourcher (professeur des universités, enseigne actuellement à l'Institut des Sciences politiques de Toulouse).

10/2018

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Généralités

Carnet de route pendant la Grande Guerre, août 1914-août 1918

Carnet de route de Adolphe Pillier pendant la Grande Guerre du mois d'août 1914 au mois d'août 1918 Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Histoire de France

Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918. Edition du centenaire

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette. Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants : les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique - plus de 100 000 exemplaires vendus - depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des oeuvres laïques.

10/2013

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Histoire de France

A l'école de la guerre, 1914-1918

Loin du front, les écoliers nantais n'échappent pas aux échos de la Grande Guerre, bien au contraire. Dans cette ville de l'arrière, ils sont quotidiennement confrontés à la souffrance - mutilés soignés dans les hôpitaux militaires et croisés dans la rue ; réfugiés affluant des régions envahies, traumatisés ; familles endeuillées. A l'unisson de l'état d'esprit qui anime la nation tout entière, l'école attise dans les jeunes esprits la flamme du patriotisme, enseignant aux enfants la géographie des combats, leur proposant dictées, rédactions, dessins sur le thème de la guerre, les associant au comptage des morts... Leurs petites mains confectionnent charpie et chaussettes destinés aux poilus. La cour de la récréation devient le terrain des jeux guerriers. Un fonds unique de rapports produits tout au long de la guerre par les instituteurs, illustrés de travaux d'écoliers, témoigne de l'ampleur du conditionnement des jeunes élèves, éduqués dans l'amour de la patrie et fiers de participer à l'oeuvre de solidarité nationale. Auteures : Réjane Burki, Delphine Gillardin et Véronique Guitton.

01/2014