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Revues

Les Vagabonds de Malaisie. Nouvelle envolée de pantouns francophones

Des quelque 160000 espèces recensées de papillons, le groupe poétique Patun Sayang créé en 2012 s'est fait le spécialiste, sans doute mondial, du genre Pantoun. Depuis dix ans, son site et sa revue, pantouns, ont servi la diffusion de sa connaisance et le plaire de son entrien dans nos jardins francophones. Pourquoi les vagabonds de Malaisie, Pareronia valeria, parmi un tel choix ? Parce que Hugo, avec ses Orientales, orienta et figea avec eux une destinée poétique, dont nous nous revendiquons aujourd'hui les (contre) - héritiers. Nous avions ouvert sa main gauche avec un recueil collectif inaugural de notre aventure, Une Poignée et Pierreries, en 2014. Pour célébrer ses dix ans de collecte, nous avons ouvert sa main droite, et le premier échappé fut donc un vagabond de Malaisie. Suivez -le, et ouvrez -lui votre jardin : c'est le vrai. Voici donc quelque trois cents nouveaux pantouns francophones d'une trentaine de poètes, diversement composés et présentés, en quatrains, en expansions, liés ou en suite, plus ou moins ? travaillés aux marges ? . Si vous vous demandez en quoi tel poème est encore un pantoun, et tel autre si peu innovant, vous aurez emprunté notre petit chemin serpentant interminablement mais avec délice en Poésie. Textes rassemblés et édités par Pantun Sayang. Les Amis Francophones du Pantoun. Présentation de Georges Voisset. Pour en savoir plus : pantun-sayang-afp. fr

01/2023

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Actualité politique France

Le solitaire du palais. Le livre du quinquennat Macron 2017-2022

Emmanuel Macron est connu. Sa personne, son action ont déjà suscité des dizaines de documentaires, une quarantaine de livres, des milliers de commentaires. Après un quinquennat, tout le monde a un avis sur lui - les uns l'aiment quand les autres le détestent. Laurence Benhamou, elle, ne commente pas. Elle observe le président au quotidien. Ne rate aucun de ses faits et gestes. Elle est l'une des deux journalistes de l'Agence France-Presse (l'AFP) accrédités à l'Elysée et, depuis le 7 mai 2017, suit Emmanuel Macron partout. A chaque moment. La crise des Gilets jaunes ? Elle est en première ligne. L'affaire Benalla ? Elle est dans les coulisses. La pandémie ? Elle est témoin de la valse-hésitation d'un exécutif aux abois. De la scène officielle aux arrière-scènes et aux messes basses, elle note tout. Les grands moments comme les petites phrases. Les rivalités comme les complicités. Pour ne rien laisser passer de l'histoire qui s'écrit. La richesse de sa chronique est inédite : jour après jour aux côtés d'un président imprévisible, elle ne travaille ni pour lui ni pour ses équipes, qu'elle connaît et côtoie. Au point de décrocher un rare entretien avec Brigitte Macron. L'objectivité de Laurence Benhamou est sa fierté. Son impressionnante mise en perspective se lit comme une série aux multiples rebondissements.

01/2022

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Les Ecoptimistes. Remèdes à l'éco-anxiété

Péril climatique, extinction des espèces, pollutions... N'en jetez plus ! Démoralisée par la litanie quotidienne des mauvaises nouvelles, la journaliste Dorothée Moisan a décidé de réagir. Refusant de céder à l'éco-anxiété, elle est partie en quête de personnalités qui, bien qu'aux premières loges du désastre, trouvent des raisons de vivre, de lutter, et d'être heureux. Car effondrement ou pas, on peut garder la pêche ! C'est ce que révèlent ces portraits d'écologistes inspirants qui, non seulement ne cèdent pas à l'éco-anxiété, mais rebondissent par l'action, la créativité, le rire, la transmission ou l'engagement. Pleinement conscients de la crise écologique, l'humoriste Guillaume Meurice, le jardinier Gilles Clément, la maire Léonore Moncond'Huy, la glaciologue Heïdi Sevestre, l'ingénieur Corentin de Chatelperron, l'écologue Franck Courchamp, la facilitatrice de transition Anne de Béthencourt, l'étudiante Louise Arrivé ou le père de famille Guillermo Fernandez arrivent encore à s'amuser. Et c'est diablement communicatif ! Ils ont trouvé l'astuce philosophale pour se battre en gardant le sourire et nous livrent leurs réjouissantes recettes de survie. Afin que nous devenions, nous aussi, des écoptimistes ! Dorothée Moisan a longtemps été journaliste à l'AFP. Indépendante depuis 2018, elle a choisi d'explorer les abîmes climatiques et environnementaux. Journaliste d'investigation, elle a publié notamment Les plastiqueurs. Enquête sur ces industriels qui nous empoisonnent (Kero, 2021) et Le Justicier. Enquête sur un président au-dessus des lois (Editions du Moment, 2011).

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Religion

Le pape François, un combat pour la joie

Jean-Louis de La Vaissière, correspondant de l'AFP à Rome, est un vaticaniste avisé et réputé. Il dresse un portrait singulier du pape François, avec une finesse et une connaissance remarquables, loin des clichés faciles. Bonnasse et débonnaire, François ? Sûrement pas. Chaleureux et cordial ? Sans aucun doute. Cette image qui le fait aimer et qui correspond à un vrai charisme ne dit pas tout de lui : le pape argentin est exigeant pour l'Eglise et inquiet pour le monde. Il voit s'amplifier, sur le terreau de l'indifférence et de l'individualisme, une "guerre mondiale par morceaux" brisant tant de promesses de bonheur et de bonté. Les gens l'écoutent. Dans l'Eglise et loin d'elle. Il cristallise des attentes disproportionnées et contradictoires, tant sur les questions de moeurs - avortement, homosexualité, euthanasie, justice sociale, etc. - que sur les réformes au sein de l'Eglise - place des femmes, divorcés remariés, cléricalisme, finances... Ce pape agit comme aucun de ses prédécesseurs. L'auteur analyse et explique avec acuité le comportement et le discours tout à fait nouveaux du pape François, et les thérapies révolutionnaires qu'il propose pour guérir des blessures morales et spirituelles dont souffrent l'homme contemporain et l'Eglise. Son combat pour la paix est aussi un combat pour la joie. L'éloge de l'humilité et la miséricorde, la redécouverte du lien essentiel de la famille sont autant de fondamentaux du pape explorés dans ce livre.

09/2015

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Actualité et médias

Les allées du pouvoir

Les choses étaient alors claires. On faisait, au sortir de la guerre, l’ENA pour servir la collectivité. Mais, aujourd’hui, qu’en est-il ? Neuf énarques ont accepté de parler de leurs enfances, de leurs admirations et détestations, de leurs réussites et de leurs échecs, de leurs ambitions, de leur vision de la France. Tous ont fait l'ENA entre 1987 et 1999. S'ils se sont ignorés dans les couloirs de l'École Nationale d’Administration, ils vont se croiser dans les allées du pouvoir. Ils appartiennent au monde des médias (Matthieu Pigasse, Denis Olivennes, Laurent Solly), des affaires (Nicolas Bazire), de la politique (Jean-François Copé), du service public (Sophie Boissard, Martin Hirsch). Ils sont passés en majorité dans le privé. Certains d’entre eux sont connus du grand public, d’autres ne le sont pas. Ils ont tous connu une réussite sociale fulgurante, mais est-ce que cela leur suffit ?« Qu’est-ce qu’on va laisser comme trace ? », s’interroge Alexandre Bompard (PDG de la Fnac à 39 ans). Car si l’on peut parler à leur propos de réussites individuelles, comme le souligne Emmanuel Hoog (Président de l’AFP), on ne peut plus guère parler de réussite collective. Mais, que veulent-ils ? Encore plus d’argent, de notoriété, de pouvoir ? Pas si simple. L’ENA, qualifiée d’« école du pouvoir », leur a heureusement apporté une certaine mauvaise conscience. Ils veulent aussi leur propre estime. Ils savent qu’elle passe par le service de la collectivité.

09/2011

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Actualité et médias

Les solitaires de la République. Quand le pouvoir vous lâche

Samir Tounsi, journaliste de l'AFP, connaît tous les grands fauves de la vie politique française et a enquêté sur leur dernier tabou : leur solitude et leurs moments de faiblesse, dans un univers de clans qui ne jurent que par les rapports de force. Dans ce monde d'une violence sans pareille, il suffit pourtant d'un rien pour passer en quelques semaines du Capitole à la Roche Tarpéienne, ou plus exactement des portes de l'Elysée aux échecs électoraux à répétition, des sommets de l'État au banc des tribunaux, de l'adulation à l’isolement que provoquent les trahisons. Comment organiser votre résistance et votre résilience, dans la tourmente des jours sombres et des nuits blanches, quand vos "amis" politiques vous abandonnent ? Quand les sondages chantent à la face du monde le désamour de l'opinion à votre égard ? Est-ce que Venise vous tente ? Les grands fauves se sont livrés, entièrement ou à mots couverts. Des psys - et même un prêtre ! - ont été consultés, pour percer le mystère de la structure mentale de ces modernes gladiateurs. L'historien a rappelé au journaliste que les "Traversées du désert" représentaient une étape obligée sur les chemins du pouvoir. De de Gaulle à Colombey - sans parler de Londres...- à Mitterrand dans les jardins de l'Observatoire, en passant par Chirac au plus bas dans les sondages avant son élection et Sarkozy isolé à Neuilly, les épreuves testent la volonté et la détermination des vrais hommes d'Etat. Une enquête approfondie et passionnante qui nous donne aussi une galerie de candidats en pré-campagne.

02/2012

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Actualité médiatique internati

Covid 19 : les dossiers dangereux

L'homme d'affaires américain Bill Gates est au coeur de l'organisation de la pandémie Covid-19. Vous allez découvrir dans ce livre comment il a financé toute la presse américaine et européenne, mais également... chinoise, et cela des mois et des mois avant que la pandémie Covid-19 ne soit "officiellement" déclarée, L'homme d'affaires américain Bill Gates est au coeur de l'organisation de la pandémie Covid-19. Vous allez découvrir dans ce livre comment il a financé toute la presse américaine et européenne, mais également... chinoise, et cela des mois et des mois avant que la pandémie Covid-19 ne soit "officiellement" déclarée. Mais il n'a pas financé que la presse internationale (dont Le Monde et l'AFP) ! Il a également payé (via sa Fondation Bill & Melinda Gates) les recherches sur les maladies infectieuses, recherches menées par la Chine elle-même à Wuhan, par les virologues de l'armée communiste, et cela bien avant la pandémie ! L'enquête menée sur les activités bactériologiques de Bill Gates en Chine - bien cachées pourtant - ont permis à Philippe Aimar de découvrir d'autres liens, encore plus étranges, entre les virologues de l'armée chinoise et ceux de l'armée américaine à travers des organismes officiels tels que le DARPA ou le NIAID, ou bien des pseudos ONG comme la EcoHelath de Peter Daszak. Ce dernier a simplement permis de contourner les interdictions sur les manipulations et amplifications de virus en les délocalisant en Chine et en... Ukraine !

04/2023

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Histoire de France

Le Général et le journaliste

Après nous avoir révélé en 2006 les coulisses de L'Après de Gaulle, Jean Mauriac relate ici pour la première fois sa longue aventure politique et journalistique avec l'homme du 18 juin, auprès duquel il fut accrédité par l'AFP dès la Libération et jusqu'à la mort du Général en novembre 1970. Seul reporter à avoir accompagné de Gaulle dans tous ses déplacements officiels - de ses premières visites aux villes libérées en septembre 1944 à leur croisière dans le Pacifique en 1956, de la " tournée des popotes " en Algérie à ses périples africains au temps de la décolonisation, et jusqu'à ses séjours privés en Irlande et en Espagne à la fin de sa vie -, Jean Mauriac a été aussi l'un des rares journalistes à qui de Gaulle ait parfois dévoilé le fond de sa pensée et confié quelques-unes de ses intentions les plus secrètes. Relatant ce long compagnonnage, il ne cache pas la difficulté de concilier sa fidélité au Général et les exigences de son métier. Mais il résulte de cette expérience hors normes un témoignage extraordinairement proche, sensible, vivant, presque intimiste sur le personnage de Charles de Gaulle, saisi dans sa vie quotidienne à l'Elysée lors de ses déplacements incessants en France et à l'étranger comme dans son exercice du pouvoir. Jean Mauriac évoque aussi une figure qui a naturellement beaucoup compté pour lui : celle de François Mauriac. Il brosse un portrait émouvant et assez inattendu de son père, de sa famille, la complexe tribu des Mauriac dont il est un des derniers survivants.

01/2008

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Histoire de France

Dix jours en mai

Pour la première fois un socialiste prend le pouvoir. François Mitterrand a dix jours pour se préparer, rien n’est négligé, des symboles au protocole en passant par la composition, avec Pierre Mauroy et en grand secret, du gouvernement. Dix jours chargés d’une intense activité, de tension, d’émotion aussi. Dix jours pour marquer un changement fort. Installé dans son bureau-pigeonnier de la rue de Bièvre, Mitterrand reçoit beaucoup, consulte, échange avec les responsables du PS. Loin des micros et caméras. Pendant ce temps, à Matignon, Raymond Barre assiste sans broncher à la fuite des capitaux et aux attaques contre le franc... tandis qu’à l’Élysée Valéry Giscard d’Estaing, qui veut réussir sa sortie, peaufine son « au revoir » télévisé aux Français. Pierre Favier journaliste politique, chargé de « couvrir » pour l’AFP les activités de François Mitterrand a suivi ces événements au jour le jour. Pour ce livre, il a interrogé tous les acteurs et de très nombreux témoins, tant publics et connus que personnages plus discrets : Jacques Attali, Robert Badinter, Michel Charasse, Jacques Delors, Hubert Védrine, Anne Pingeot, Lionel Jospin, Serge Moati, Pierre Mauroy, Danielle Mitterrand, Hubert Védrine, André Rousselet, Evelyne Richard, Laurence Soudet, Jean Glavany, Jean-Marcel Bichat, Jack Lang, Jean-Bernard Mérimée, Jean-Philippe Lecat, François-Xavier Stasse... Il a recueilli confidences, anecdotes, réflexions : le souvenir de ces jours est indélébile mais le temps a permis un tri, un regard neuf et plus aigu sur les enjeux et les émotions de ces dix journées. Un récit chronologique, à l’image de ces dix jours : dense et bien rythmé !

04/2011

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Sports

Le tour. 100 images, 100 histoires

A l'occasion de la 100e édition du Tour de France en 2013, l'AFP a plongé dans ses archives photographiques et a fait appel à quatre spécialistes et amoureux de la Grande Boucle pour célébrer les grandes et petites histoires de cette compétition cycliste au destin planétaire. Ce livre présente 100 photos emblématiques racontées par Eric Fottorino, ancien directeur du Monde et adepte de la petite reine, Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de 1989 à 2006, Jean-Paul Ollivier, incontournable spécialiste du cyclisme sur France 2, et Bernard Thévenet, deux fois vainqueur de l'épreuve en 1975 et 1977. Dans des textes d'une grande qualité, à la fois précis et évocateurs, ils commentent les clichés publiés en faisant appel à leurs souvenirs de praticiens du Tour - vu de l'intérieur - et de spectateurs passionnés qui allaient tout gamins admirer les "Forçats de la route". Autant d'histoires parfois inédites sur les héros de la Grande Boucle, de Vietto à Merckx, sur les duels historiques ayant opposé Coppi à Bartali ou bien Anquetil à Poulidor, sur les rendez-vous mythiques, du Tourmalet à l'Alpe-d'Huez, ou encore sur les multiples à-côtés de l'épreuve suivie chaque année par des millions de spectateurs. C'est aussi l'évocation sans fard des drames qui ont marqué le Tour depuis sa première édition en 1903 : chutes, défaillances, amères défaites, tragédies irréparables (les morts de Simpson ou de Casartelli) et scandales lancinants du dopage, illustrés par la récente et spectaculaire affaire Armstrong. En dépit de ces accrocs et de ces menaces, le Tour de France est devenu une des plus grandes épreuves du calendrier sportif mondial, un rendez-vous annuel cher au coeur des Français et suivi d'un bout à l'autre de la planète. On comprendra mieux pourquoi à la lecture de cet ouvrage incontournable.

05/2013

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Littérature française

Les riches heures

Au chômage après avoir beaucoup gagné dans l’immobilier, Gaëtan décide de claquer ce qu’il lui reste dans des vacances sur la Côte d’Azur, avec sa jeune compagne Anna. Le couple a vécu ces deux dernières années une culbute sociale : après le grand appartement design dans un quartier chic parisien, les boîtes branchées, le fric et la frime, les voilà réfugiés en banlieue. Et Gaëtan craint le coup de fil qui annoncera sa chute définitive. Le patron de l’agence qui l’employait est tombé pour escroquerie : ils avaient monté tous les deux des affaires juteuses et pas toutes légales. Dans leurs deux-pièces de location en bord de mer, le couple, formidable du temps de sa splendeur, part à vau-l’eau. Elle, passe ses journées à la plage et en boîte, y rencontre des "gens", peut-être un amant, tandis qu’il s’enfonce dans une morosité noire, d’autant plus qu’il est obsédé par un accident dont il a été témoin, lors de leur descente vers le sud, notamment la vision d’une petite fille ensanglantée au bord de la route. Que s’est-il passé durant cette nuit-là, sur cette route de montagne ? Dans un crescendo implacable, les vacances à la mer se délitent, au fur et à mesure que Gaëtan s’enfonce dans une solitude obsessionnelle sur fond d’huile solaire, fascination morbide pour l’accident et crainte d’un coup de fil de la justice. Un premier roman d’une très grande efficacité : histoire prenante, personnages bien plantés, décor social parfait : l’auteure, journaliste à l’AFP, a mis en scène de façon magistrale la folie immobilière puis la crise qui s’en est suivi.

01/2013

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Histoire de France

L'après-de Gaulle. Notes confidentielles 1969-1989

Jean Mauriac est entré à l'AFP en 1944, ou il a effectué toute sa carrière de journaliste politique. Affecté dès la Libération auprès du général de Gaulle, il ne l'a plus quitté jusqu'à son départ du pouvoir en avril 1969, occupant à son côté durant vingt-cinq ans une place de témoin privilégié. Très lié à la famille gaulliste, le fils de François Mauriac est resté jusqu'à la fin de sa carrière, en 1988, l'ami et le confident de la plupart des grandes figures de la Ve République d'Olivier Guichard à Jacques Chaban-Delmas, de Raymond Barre à Michel Jobert. Son livre est issu des multiples entretiens " confidentiels " qu'il eut, de 1969 à 1989, avec les principaux acteurs des septennats de Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand. Racontant de l'intérieur les grandes péripéties politiques qui ont marqué l'histoire de cette période, il nous plonge au cour des drames et des conflits qui ont déchiré les gaullistes après le départ du Général. L'après de Gaulle fourmille de révélations sur l'affrontement de Gaulle-Pompidou, les véritables raisons de la défaite de Chaban en 1974, la guerre Giscard-Chirac et les complots du RPR qui ont facilité, en 1981, l'arrivée de la gauche au pouvoir ainsi que sur l'histoire de la première cohabitation. Chronique de toutes les dérives qui ont conduit à la déliquescence de nos institutions, l'ouvrage de Jean Mauriac exprime à la fois la nostalgie et la colère d'un gaulliste qui assiste au retour du régime des partis, au jeu effréné des ambitions et des trahisons, à l'effacement imposé des gaullistes authentiques au profit des clans et des appareils. Témoignage politique de premier ordre, ces " notes confidentielles " apparaissent aujourd'hui d'une saisissante actualité.

09/2006

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Actualité et médias

Le cauchemar syrien

Depuis le début de l’année 2011, le monde entier assiste, révolté, impuissant, voire indifférent, à l’un des conflits les plus barbares depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec 250 000 morts, des centaines de milliers de blessés, des millions de réfugiés et d’innombrables villes et villages en ruine, la Syrie vit un véritable cauchemar. Incapables de ramener à la raison un dictateur prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, réticents à fournir à l’opposition modérée l’assistance militaire qu’elle réclamait, les pays occidentaux et d’autres acteurs régionaux se montrent de plus en plus réceptifs aux sirènes de Moscou sans qui le régime de Bachar al-Assad aurait sombré depuis longtemps. Aujourd’hui l’attention du monde entier se détourne de la barbarie du clan Assad pour se focaliser sur celle des djihadistes de l’Etat islamique. Des voix s’élèvent même pour estimer que ce pouvoir à bout de souffle «pourrait être utile» dans la guerre contre Daech. Ce livre se propose d’expliquer comment le régime de Bachar al-Assad est parvenu à se maintenir au pouvoir grâce au soutien indéfectible des Iraniens et des Russes. Indifférents aux drames de 20 millions de Syriens, Moscou et Téhéran défendent leurs intérêts dans la région et ont beau jeu de rappeler les fautes multiples commises dans le passé par Washington et certains pays du Golfe largement responsables de l’essor du djihadisme. Ignace Dalle, journaliste, fut chargé des questions arabes à l’AFP, en poste à Beyrouth, à Amman puis au Caire, et enfin à Rabat. Wladimir Glasman est né au Maroc. Agrégé d’arabe, il a, comme diplomate, exercé ses fonctions notamment en Algérie, en Jordanie, et en Syrie pendant près de dix ans.

01/2016

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Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise. Tome 1 : Des origines à la Seconde Guerre Mondiale (1856-1945), volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médiats qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

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Actualité politique France

Mohammed VI, derrière ses masques

15 ans après son accession au pouvoir, le roi du Maroc reste un inconnu et un intouchable. Derrière les masques du roi moderne, proche de son peuple, seul dirigeant du monde musulman ayant su libéraliser son régime en douceur, se cache un personnage plus ambigu. Commandeur des croyants (mais premier vendeur d'alcool du pays), chef des armées (dont il craint les généraux), marionnettiste de la vie politique (dont il méprise les ténors), "M6" tient à ses pouvoirs quasi absolus sur la Justice, la politique et l'économie. Au risque de se laisser déborder par ses emportements, d'être éclaboussé par les bévues de son entourage (comme la grâce d'un pédophile espagnol) ou même d'amener son pays au bord du conflit avec l'Espagne. Au risque aussi de laisser le Palais royal et les grandes entreprises du pays, aux mains de quelques proches, fustigés par l'opinion sous le terme "la monarchie des potes" . Soucieux de son image, très discret sur ses problèmes de santé qu'il fait traiter en France, Mohammed VI tolère mal la contradiction, que ce soit celle d'une presse de plus en plus muselée ou de sa famille. Il cultive soigneusement ses réseaux au sein des élites françaises, se pose vis-à-vis des services français en rempart contre le radicalisme islamiste et attend de ses obligés une loyauté sans faille. Nourrie d'entretiens dans les coulisses du palais royal, cette enquête fouillée aborde sans passion tous les aspects connus et moins connus, reluisants ou non, d'une monarchie qui peine à mettre ses actes en conformité avec ses discours. Journaliste et universitaire marocain, il est correspondant de l'AFP au Maroc. C'est l'un des observateurs les mieux informés des élites de ce pays. Préface de Gilles Perrault, auteur de Notre ami te roi (1990), consacré à Hassan II, roi du Maroc. Journaliste et universitaire marocain, Omar Brouksy est l'un des observateurs les mieux informés. Gilles Perrault, auteur de Notre ami le roi (1990), consacré à Hassan II, roi du Maroc.

09/2014

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Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise Tome 1 Volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médias qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

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Comptabilité publique

Conter demain. Cour des comptes et démocratie au XXIe siècle

On oublie trop souvent que les comptables de la République sont aussi de merveilleux conteurs ? : contrairement aux apparences, facilement trompeuses on le sait, les chiffres ne contredisent pas les lettres et ne sont même pas grand-chose sans elles. Un bon magistrat de la Cour des comptes se montre fidèle à l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 selon laquelle "la société a le droit de demander compte à tout agent public de son ¬administration" . Dans ce petit livre, deux jeunes magistrates exposent ce qui, selon elles, contribuerait à faire de leur "? maison ? " celle de tous et de chacun ? : une véritable vigie de l'action citoyenne. A l'heure où des services publics de plus en plus menacés peinent à faire face à leur mission, où la montée d'une colère légitime provoque sidération et incompréhension d'une partie des "? élites ? ", c'est un nouveau modèle de contrôle externe de ¬l'action publique par la société elle-même qu'il est temps d'inventer. Camille Andrieu, chargée de mission auprès du Premier président, a intégré la Cour des comptes en 2020. Adeline Baldacchino, conseillère référendaire et poète, a intégré la Cour des comptes en 2009. (9782815951180) Chine, le grand prédateur : "? Un livre qui analyse l'effritement des libertés et l'expansionnisme du régime chinois à l'ère Xi Jinping. ? " Stéphane Lagarde, RFI "? La place de la Chine est vitale pour notre avenir. Ce livre en pose toutes les grandes questions et ses trois décennies d'observation donnent à l'ancien correspondant de l'AFP à Pékin tous les outils pour y répondre. ? " Sabine Delanglade, Les Echos "? A la fois essai engagé et mini-encyclopédie sur la Chine de Xi Jinping, ce livre traite cinq questions ? : la "tragédie des ¬Ouïghours et des Tibétains", l'environnement, les technologies, les droits de l'homme et la diplomatie. Sur tous ces sujets, le savoir de l'auteur est impressionnant. ? " Frédéric Lemaître, Le Monde Pierre-Antoine Donnet diplômé de chinois, est l'ancien rédacteur en chef central de l'Agence France Presse, dont il a été le correspondant à Pékin et à New York.

01/2023

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Littérature française

Cest toujours la vie qui gagne, récits de reporter

Nouvelle édition de C'est toujours la vie qui gagne () dans une version enrichie et augmentée, notamment par deux reportages en Grèce qui montrent les bouleversements en cours dans ce pays. Initialement publié en 2011 aux Editions Choiseul ------------------------ Ce qui enchante, c'est la multiplicité des niveaux de lecture selon que l'on est rêveur ou cynique, pessimiste ou optimiste... Au premier degré, c'est Tintin au Congo. Courts récits d'aventure, truffés d'anecdotes drôles ou terrifiantes. Personnages falots ou truculents, romanesques ou pathétiques. A lire avec gourmandise. Un peu de recul et l'on côtoie Don Quichotte. Monde brutal et dérisoire où la mégalomanie et la Kalachnikov transforment les voyous en héros et réciproquement. Sur le fil du rasoir entre utopie romantique et mers de sang. A vivre comme un film d'action avec les bons et les méchants, stars et figurants de nos actualités. Mais Bertrand Rosenthal nous livre aussi un peu de son intimité professionnelle. Celle que, par éthique, il a, au fil d'une carrière de reporter, volontairement assignée à résidence en son for intérieur. Le métier d'informer impose un devoir de neutralité qui contraint à tempérer les émotions, à bannir admiration et mépris, jubilation et colère, amour et haine. Etre témoin, c'est n'être ni juge ni partie, ni ami ni ennemi. Pour autant, l'homme n'est pas de bois. Ces élans refoulés se gravent en quelques notes prises à la volée sur un coin de carnet, émois griffonnés pour donner à la mémoire son lot de consolation. Sans leçons à donner. Juste pour rendre un peu de leur liberté à des tranches de vie - ou de mort - sacrifiées sur l'autel de l'objectivité journalistique. Les coups de gueule sont feutrés, les révoltes tamisées, les impuissances domptées au fouet de l'ironie. Avec l'humour en guise d'espérance. Comme une ombre de L'Etranger. Fidel Castro compare la révolution à une bicyclette : plusieurs vitesses, mais pas de marche arrière. L'image vaudrait-elle pour l'humanité ? Jean-Pierre Gallois, directeur régional pour le Moyen-Orient de l'AFP (janvier 2009/décembre 2012)

06/2015

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Actualité et médias

Retour du Tchad. Carnet d'une correspondance

François-Xavier Verschave, un spécialiste, définissait ainsi la Françafrique : "une nébuleuse d'acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisée sur l'accaparement de deux rentes : les matières premières et l'Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d'interdire l'initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. II est naturellement hostile à la démocratie". Ce dispositif, régulièrement reconduit, regroupe la majorité des dirigeants africains mis en place, soutenus et protégés par la France : Omar Bongo et fils (Gabon), Gnassingbé Eyadéma (Togo), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso), et bien sûr Idriss Déby au Tchad. C'est dans ce dernier pays que Sonia Rolley a travaillé comme correspondante de RFI et de l'AFP. Pas facile d'être entre le marteau et l'enclume, entre le régime tchadien dirigé d'une main de fer depuis dix-huit ans par le président Déby, et entre les autorités françaises qui ont du mal à couper le cordon ombilical avec leur ancienne colonie. Sonia Rolley qui faisait son métier de journaliste sans complaisance (au passage elle fustige l'équipée de l'Arche de Zoé et son traitement par la France au plus haut niveau), a été expulsée, en mars 2008, pour ne pas avoir su se taire. Pire, correspondante de RFI, seule radio crédible au Tchad (et en Afrique), constamment sur le terrain, bénéficiant d'un accès personnel et privilégié tant auprès des autorités que des rebelles et des opposants, elle s'efforçait de dire la vérité. Pas celle de l'ambassade de France... Au bout du compte son constat est amer : "Finalement, la Françafrique est plus qu'un simple néocolonialisme. Au mieux, après observation des relations entre responsables des deux pays, j'y perçois une forme de "syndrome de Stockholm", la propension d'otages, les diplomates français, partageant long-temps la vie de leurs geôliers, les régimes dictatoriaux tchadiens, à développer une empathie ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. La version moins romantique de cette idée est la froide collaboration avec ces régimes. Je me souviens d'avoir lu dans un livre d'histoire que l'esprit de Vichy était fait pour s'adapter aux colonies compte tenu de l'autoritarisme et du racisme des régimes coloniaux."

01/2010

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Histoire internationale

La guerre la plus longue. L'Occident dans le piège afghan

Plus long que la Première et la Seconde Guerre mondiale, que la guerre d'Algérie ou que celle du Vietnam, l'interminable conflit afghan a broyé les espoirs de « nation building » que nourrissait l'Occident. Plus de dix ans d'une guerre « asymétrique » contre un ennemi aussi insaisissable qu'omniprésent et quels résultats ? Aucune des calamités qui ravageaient l'Afghanistan n'a été endiguée : ni l'insurrection, ni le terrorisme, ni les rivalités ethnico-tribales, ni l'économie à la dérive, ni la corruption endémique, ni la pauvreté. Certains fléaux, comme le trafic de drogue, se sont même aggravés. L'Occident a payé son obstination au prix fort : plus de 3 000 militaires de la coalition tués et des dizaines de milliers d'autres blessés, des milliers de victimes civiles « collatérales » aussi, 2 000 milliards de dollars partis en fumée. Comment en sommes-nous arrivés là ? À l'heure où les corps expéditionnaires des membres de la coalition lèvent le camp les uns après les autres, il était temps de dresser le « post mortem » de cette guerre si longue et si coûteuse. Un bilan militaire et politique, bien sûr, mais également humain, car ce sont d'abord les soldats, les sous-officiers et les officiers américains, anglais ou français, et leurs protégés de l'Armée nationale afghane, qui ont payé le plus lourd tribut, celui du sang, à ce mirage. Nul n'était mieux placé pour nous en parler qu'Hervé Asquin. Correspondant Défense de l'Agence France-Presse de 2006 à 2010, il a à son actif pas moins d'une vingtaine de reportages sur le terrain. Hervé Asquin a interrogé les ministres successifs de la Défense, les hauts gradés, rencontré à de multiple reprises l'état-major français à Kaboul, accompagné de la Kapisa à l'Helmand les militaires français dans leurs opérations de « contrôle de zone », casque lourd sur la tête et gilet anti-éclats sur le dos, partagé la tambouille des engagés afghans. Correspondant de l'AFP en Allemagne, il raconte la conférence de Bonn qui entérina le déploiement d'une « force multinationale de sécurité » pour assurer la transition de l'Afghanistan vers un État de droit. Il révèle aussi les tensions extrêmes qui opposèrent Chirac et Jospin au lendemain du 11 septembre 2001, lorsqu'il fallut se montrer solidaire des Américains jusque dans l'erreur. Ce livre n'est pas un essai, encore moins une thèse, mais un récit, qui alterne géopolitique et vécu à hauteur d'homme, explore au plus près du terrain les ressorts de la corruption, les errements stratégiques et diplomatiques, cette mécanique implacable qui a entraîné le monde dans cette guerre, la plus longue, la plus chère et l'une des plus vaines qu'ait connu l'Occident depuis des siècles.

09/2013