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Joyce Janus

Extraits

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Ouvrages généraux

Des larmes aux rires. La Commission centrale de l'enfance. Histoire et mémoire d'une organisation juive, laïque et progressiste 1945-2020

Après la Seconde Guerre mondiale, que sont devenus les orphelins juifs et les enfants qui avaient été cachés dans des familles d'accueil ? Dès 1945, la Commission centrale de l'enfance s'est employée à les secourir et à les aider à grandir. " Pour la première fois de ma vie, je découvrais un monde juif qui me rendait heureux. " Boris Cyrulnik Ce livre aborde un pan méconnu de l'histoire de l'après-guerre en France. En 1945, l'urgence était de retrouver les enfants juifs cachés et de prendre soin des orphelins. L'Union des Juifs pour la résistance et l'entraide s'y est employée en créant la Commission centrale de l'enfance. Celle-ci a accueilli plus de 700 enfants dans des foyers et offert à des milliers de jeunes des activités dans des patronages et des colonies de vacances. Pendant plus de quarante ans, des militants et des éducateurs enthousiastes ont pratiqué une pédagogie originale, inspirée notamment par Maria Montessori, Anton Makarenko et Janusz Korczak, dans l'intention de transmettre les valeurs d'un humanisme juif, laïc, progressiste, malgré les aléas de l'Histoire. C'est cette aventure culturelle unique que leurs héritiers ont voulu retracer. S'appuyant sur d'importants fonds d'archives et des témoignages inédits, ils proposent un récit soigneusement documenté, enrichi d'une iconographie remarquable.

05/2022

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Littérature étrangère

Conte du Bidonville. La fille perdue

Henriette recherche des perles blanches et bleues dans la nuit de Makerere III où même le sol se dérobe, vêtue de sa robe de mariée rouge hibiscus. Son histoire voyage, racontée par ceux dont elle est l'emblème, les dépossédés de tout, qui survivent dans une misère suffocante, à l'extrême limite du désespoir. L'écriture de Giosuè Calaciura, d'une grande ampleur poétique et d'une profonde humanité, cisèle un conte sombre d'où surgissent l'irréelle clarté des lucioles, qui endort les enfants nés dans les fruits, le feu des sacrifices offerts aux dieux ou encore la promesse d'une Rets Royce arrachée aux eaux... Elle entraîne le lecteur dans un voyage bouleversant qui culmine avec cette interrogation : que s'est-il perdu, avec la fille d'Henriette ?

02/2009

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Acteurs

Des voitures et des stars. Duos emblématiques

La Ford Mustang GT Fastback qui sauve la mise de Steve Mc Queen dans Bullit, Bardot qui se laisse séduire par Jack Palance conduisant une Alfa Romeo 2600 Spider dans Le mépris, John Lennon qui fait orner sa Rolls-Royce Phantom de motifs psychédéliques, Vin Diesel qui défie les lois de la gravité au volant de sa Dodge Charger... Que ce soit au cinéma, sur les circuits ou dans leur vie privée, les stars ont toujours été séduites par les belles voitures. Depuis les sublimes limousines des stars du cinéma muet jusqu'aux SUV des séries contemporaines, en passant par les Ferrari d'Alain Delon ou de L'intercepter de Mad Max, ce livre retrace en images l'histoire d'amour de ces duos mythiques qui ont marqué notre inconscient collectif.

04/2021

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Rallyes et courses

Histoires insolites des courses automobiles

Savez-vous que l'aventure automobile a commencé en 1891 avec un périple en voiture jusqu'à Etretat... à 10 km/h ? Qu'une Rolls Royce a fait le Paris-Dakar ? Que Fangio, quintuple champion du Monde de Formule 1, ne passa son permis de conduire qu'après sa retraite sportive ? Et qu'un pilote amputé des quatre membres est entré dans l'histoire des 24 Heures du Mans en participant à la course ? De la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui, des pavés d'autrefois à l'asphalte des circuits actuels, des dunes du Dakar à Indianapolis ou Monaco, ce livre retrace l'étonnante et passionnante épopée des courses automobiles. Autant d'anecdotes et de petites histoires qui ont fait la légende du sport automobile.

06/2021

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Loisirs et jeux

100% ski. Tout sur la glisse !

Une histoire à dévorer, une mine d'infos à explorer et autant de jeux à résoudre : trois livres en un pour tous les mordus de glisse ! Les premiers flocons sont tombés, à toi les pistes et les snowparks ! Gants, casque, lunettes de soleil, crème solaire, skis, bâtons, chaussures : tu n'as rien oublié ? Pour bien démarrer ta saison de ski, prends ce livre et suis les aventures de Joyce, Colin et Matéo, trois jeunes skieurs qui habitent une station dans les Alpes. Lors de leur stage "étoile d'or", ils font une étrange découverte sur un glacier où ils n'auraient jamais dû aller... Retrouve nos trois héros dans les pages documentaires et tu deviendras incollable en ski. Tu y trouveras toutes les informations sur les sports d'hiver que tu cherches. Sur quelles montagnes du monde pratique-t-on la glisse ? Comment prévient-on les avalanches ? Comment fabrique-t-on un ski ? Quelles sont les figures les plus spectaculaires du freestyle ? Comment les champions se préparent-ils ? A la fin du livre, plus de trente jeux de logique et d'observation t'attendent : super quiz, labyrinthe, bulles mélangées, sudoku, jeux des sept différences, etc. Explore ces pages et tu deviendras incollable en ski ! 40 pages de fiction pour s'évader, 40 pages d'infos pour se documenter, 30 jeux et activités pour s'amuser.

11/2019

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Littérature étrangère

Le Pugiliste au repos

"Lire Thom Jones, c'est comme rouler à toute vitesse à bord d'une décapotable : le paysage se brouille et la force d'impulsion devient grisante". Joyce Carol OatesTrois recueils de nouvelles auront suffi à faire de Thom Jones un auteur-culte, aux Etats-Unis comme ailleurs. Pour la première fois traduit en français, cet écrivain singulier, à la voix intransigeante et rebelle, nous fait découvrir un univers violent et poétique, peuplé "d'abîmés de la vie" aux prises avec la découverte de leur fragilité. Qu'elles se déroulent en pleine guerre du Viêt-nam ou dans les milieux universitaires de Nouvelle-Angleterre, qu'elles racontent le dernier et poignant combat d'un boxeur alcoolique ou les visions hallucinatoires d'un Américain égaré à Bombay et victime d'une crise d'épilepsie, les nouvelles de Thom Jones ont un impact presque physique sur le lecteur et participent d'une expérience qui ne ressemble à aucune autre. "De la dynamite à l'état pur". The Times Literary Supplement "On ne rencontre qu'exceptionnellement des écrivains de la qualité de Thom Jones". Thomas McGuane, The New York Times " Si l'on ne se souvient que d'un événement littéraire en 2005, c'est la prution du recueil de nouvelles Le Pugiliste au repos. " Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

02/2005

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Dictionnaire français

Encyclopédie des écrivains ratés. Les cinquante-deux plus grands génies de la littérature dont vousn'avez jamais entendu parler

Vous n'avez jamais entendu parler de Virgil Haack ? Vous n'avez jamais lu une traître ligne de Sara Zeelen-Levallois ? Les oeuvres complètes de Hartmut Trautmann manquent à votre bibliothèque ? Aucune inquiétude : c'est normal. Car ces trois écrivains de génie, ainsi que les 49 autres qui composent cette encyclopédie des plus phénoménaux ratages de toute l'histoire de la littérature, ont été victimes de diverses avanies qui les ont fait passer à l'as de la postérité. Voyez l'infortuné Hans Kafka, que son quasi-homonyme a relégué dans l'ombre pour l'éternité. Songez à Otha Orkkut, dont l'incomparable talent nous demeurera à jamais inconnu puisqu'elle a écrit toute son oeuvre en cimbrien, dialecte finno-ougrien dont elle était hélas la seule locutrice. Et que dire d'Aurelio Quattrochi, cas extrême de perfectionnisme, qui n'est capable d'écrire qu'une phrase par jour et dont le magnum opus, voué sans le moindre doute à renvoyer Proust, Joyce et consorts à leurs études, est annoncé pour 2042 ? Erudilarant, élégant, oulipien et monty-pythonesque, ce drôle de petit essai, moins potache qu'il n'y paraît, est à la fois une réflexion sur les affres de la création et un hommage, par le biais de la fiction, à tous ces amoureux du livre que la littérature a cruellement éconduits.

11/2019

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Littérature étrangère

La capture

Luke O'Brien, professeur de lettres et spécialiste de Joyce auquel il rêve depuis des années de consacrer un livre, est en pleine crise existentielle, en proie à l'angoisse de la page blanche et aux tourments provoqués par une vie amoureuse compliquée. Il a quitté Dublin pour s'installer dans une vieille demeure à la campagne, au bord de la rivière Sullane, sur les terres familiales dont il est le dernier héritier, non loin de sa chère tante Ellen. Un matin, une jeune voisine frappe à sa porte : Ruth. Coup de foudre. Soudain la vie reprend, s'emballe, s'illumine d'espoirs que Luke croyait à jamais disparus de son existence. Mais lorsqu'il présente la nouvelle élue de son coeur à sa tante Ellen, celle-ci réagit mal. Très mal. Et exige qu'il cesse immédiatement de la fréquenter. Pourquoi ? En cherchant à répondre à cette question, Luke va s'engager sur un chemin intérieur vertigineux. Portrait de l'artiste en jeune homme égaré à la croisée des chemins, bouleversante histoire d'amour et de fantômes, doublée d'une méditation sur notre place au sein de la nature et du cosmos, La Capture confirme, après Academy Street (Seuil, 2015), l'immense talent de Mary Costello, qui compte désormais parmi les plus importantes figures du paysage littéraire irlandais.

08/2020

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Littérature étrangère

Des poupées et des dieux

Dans la réserve indienne des Hopi, George, sculpteur paillard, façonne des kachinas, ces poupées votives à l'effigie des dieux. Même le veuvage et la cécité n'ont pu entamer son élan créateur. Et puis, dans son ombre, il y a Oswald, son neveu, son fils peut-être : parti tenter sa chance à Hollywood, il est devenu acteur de pornos et a tué accidentellement sa partenaire. Depuis, il tente en vain de retrouver la paix auprès de son oncle éternellement mourant. Il lui faudra une saison dans l'enfer du Vietnam pour revenir enfin et se faire une place dans la tribu, sous le regard des étoiles. Mais tout cela n'est que l'argument d'un roman foisonnant, torrentiel, où se donne à entendre une multitude de voix : les vivants et les morts, les hommes et les dieux. Sous le patronage de Cervantès et de Joyce, Paul West développe avec puissance et malice une quête d'absolu où, comme chez les danseurs rituels, le sacré se confond avec la réalité la plus matérielle. Et, par-dessus tout, il célèbre le geste démiurgique de l'artiste, illustré à la fois par les œuvres de George et par une invention verbale prodigieuse. Vingt ans après sa première publication, ce roman de visionnaire s'impose comme un classique de la littérature américaine contemporaine.

04/2009

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Littérature française

La balance des blancs

Atteint d'un cancer de la prostate, l'auteur doit subir une intervention chirurgicale qui va mettre en jeu, fût-ce provisoirement, son pénis et sa virilité. Le chirurgien s'appelle... Casanova ! Dès lors, la piste du libertin de Venise est un fil rouge qui nourrit une interrogation sur l'instinct de vie, le spectre de la mort, et la place qu'y occupe la sexualité. Au sortir de cette épreuve, le narrateur éprouve le besoin de prendre un peu distance avec le monde occidental dans lequel il s'est formé, pour aller chercher d'autres perspectives dans un ailleurs qui prend essentiellement le nom d'" Afrique ". Où se trouvent le Bien, le Mal ? Est-on si sûr d'en détenir les clés ? L'équilibre fugace de " la balance des blancs " se heurte à la question de la domination, de l'exploitation, et aussi bien de l'aliénation. A partir d'un événement de sa vie personnelle, Jacques Henric reconsidère une certaine histoire occidentale, et trouve dans l'art et la littérature quelques modèles de rupture qui, en leur temps, ont fui eux aussi leurs origines : Melville, Rimbaud, Segalen, Gauguin... Mais bien d'autres auteurs (de Joyce à Catherine Millet, de Leiris à Quignard, etc.) accompagnent cette réflexion sur le vacillement des certitudes et des évidences.

03/2011

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Littérature étrangère

Roses & Poireau

Arno Schmidt (1914-1979) est l'un des plus grands écrivains allemands contemporains en même temps qu'un novateur, comparable (et souvent comparé) à Joyce. Il existe en Allemagne un "mythe de l'écrivain" dont le modèle est Arno Schmidt. Une Fondation, plusieurs périodiques sont exclusivement consacrés à son oeuvre. En France, Arno Schmidt a été révélé dans Les Lettres Nouvelles (Julliard) par la publication de Scènes de la Vie d'un Faune (1962) qu'a suivi dans la même collection La République des Savants (1964), tous deux réédités depuis dans la collection 10/18 (Christian Bourgois). En 1992 a paru aux Editions Maurice Nadeau l'énorme et étonnant (à tous points de vue) Soir bordé d'or. Aujourd'hui paraît le recueil Roses & Poireau, composé de deux fictions inspirées par le même climat d'après-guerre de Scènes de la Vie d'un Faune : Paysage lacustre avec Pocahontas et Les Emigrants. On a adjoint à ces deux fictions trois écrits théoriques : Calculs I, II et III dans lesquels Arno Schmidt révèle les secrets de fabrication d'une oeuvre fort diverse et qui, obligeant à porter sur cette oeuvre un regard autre, ne manqueront pas d'étonner : ceux qui lisent Arno Schmidt pour le plaisir de la découverte tout autant que les professionnels de l'écriture.

01/1994

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Critique littéraire

BECKETT L'ABSTRACTEUR. Anatomie d'une révolution littéraire

Et si Beckett n'avait dû sa consécration qu'à un malentendu si insistant que seule une révolution de sa lecture pouvait restituer la révolution qu'il a accomplie. Il arrive en effet que l'interprétation obligée et autorisée d'un travail littéraire, relayée par les dévots de la mystique poétique, occulte l'immensité d'une œuvre et en inverse le sens. Beckett a introduit en littérature une subversion aussi radicale que celle de Duchamp en art : il a inventé l'art littéraire abstrait. Entreprise si attentatoire aux credos de la " profondeur " qu'on n'a su appliquer à son œuvre que l'idée la plus rebattue de la poésie qu'il avait passé sa vie à refuse : " Ah, les vieilles questions, les vieilles réponses, il n'y a que ça ! " Ironisait-il. Au terme d'une enquête qui réintroduit l'histoire (Joyce, Yeats, la littérature et l'Irlande) au sein de cette œuvre réputée la plus " pure ", voici le portrait inédit de l'artiste en " abstracteur ", inventeur des règles spécifiques de l'abstraction littéraire ; et un démontage de sa combinatoire logique qui donne la clé des énigmes les plus obscures du Dépeupleur ou de Cap au pire. Comme dit Beckett : " Encore. Dire encore. Soit dit encore. Tant mal que pis encore. Jusqu'à plus mèche encore. Soit dit plus mèche encore. "

04/1997

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Littérature française

Gros sel et pointes de feu

Aujourd'hui les tempes des hommes retentissent d'appréhension. Jamais encore le monde n'avait gonflé ses joues au point rouge de crever comme il le fait à cette heure. Et, que nous le voulions ou non, notre âme pressent la colère des démons qu'elle invente. Nous avons abordé carrément le tragique vrai : celui du bouleversement secret. Je vois souvent, dans quelque café, des buveurs de l'espèce la plus douce trouver le goût de la fin du monde dans leur vermouth. Il y a du macabre dans les prunelles, et le spectacle le plus gai, soleil, amours, ivresses, coups de cerveau, contient des fleurs de doute et des cloches de mort. Nous connaissons bien le Léon-Paul Fargue parisien, arpenteur infatigable des XX arrondissements, le Fargue ami de Ravel, Satie, Bonnard, Gide et Valéry, le Fargue empreint de nostalgie de Lanterne magique, mais moins connu est son goût pour l'avant-garde qu'il partageât avec Jarry ou Larbaud avec qui il fût un des premiers défenseurs de Joyce et contribua au lancement d'Ulysse sur la scène littéraire. Les textes ici rassemblés, tous inédits en volume, sont les plus audacieux qu'il ait écrits. Sa prose, jamais aussi inventive, regorge d'images inattendues, d'incantations mélodiques et relève en cela du projet mallarméen de faire de la poésie la seule musique.

09/2015

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Critique littéraire

Les amants du Soleil noir. Caresse et Harry Crosby

Caresse et Harry Crosby forment un couple mythique dans le Paris artistique des années 1920. Caresse, issue de la haute société de New York, inventa à dix-huit ans le soutien-gorge et fut la première femme scout du monde. Harry, élevé dans le berceau du puritanisme à Boston, fut arraché à l'innocence dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Avec ce " merveilleux don de l'insouciance " que leur enviait Hemingway, Caresse et Harry découvrirent à Montparnasse les épices de l'amour libre, les modèles de Patou et de Chanel, les talents alors jugés obscènes de D.H. Lawrence ou de Joyce qu'ils publièrent dans leur mai-son d'édition, Black Sun Press : en un mot, toutes les extravagances d'une vie sans tabous. Première biographie de ce couple fulgurant, Les Amants du Soleil Noir sont une plongée dans les Années folles. On y croise Edith Wharton, l'énigmatique Walter Berry, le jazzman Cole Porter, Sylvia Beach, le poète Hart Crane, Henri Cartier-Bresson, Picasso et tant d'autres, célèbres ou anonymes. Paris était une fête. Mais aussi une tragédie puisqu'en 1929 Harry, étourdi de drogues et de mystique, se suicida en compagnie de sa maîtresse. Caresse continua seule l'aventure des Amants du Soleil Noir. Dominique de Saint Pern est également l'auteur chez Grasset d'une biographie L'Extravagante Dorothy Parker (1994).

04/2005

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Littérature Allemande

L'heure des spécialistes

" L'Histoire est un cauchemar dont je cherche à me réveiller. " James Joyce Allemagne, 1940 Max Koenig est un professeur d'université spécialisé dans l'Antiquité. Ou plutôt, était, car depuis quelques temps il est à l'hôpital où il tente de soigner la " neuropathie " dont il souffre. Rongé par le mal, à peine lucide parfois, il se lie néanmoins d'amitié avec d'autres patients, le mutique Carl qui l'aide à écrire des lettres, la douce Elfie qui entend des voix, et le petit Oscar. A l'hôpital, une routine presque joyeuse s'installe. Mais l'infirmière Rosemarie les met en garde. Car pour tous ces être fragiles, le Reich a un projet. Max comprend qu'il est en danger, qu'ils sont tous en danger, et qu'il aurait dû écouter ses amis qui l'enjoignaient de quitter l'Allemagne. Alors que les bourreaux s'organisent et que son état de santé se détériore, Max va rassembler ses dernières forces pour sauver sa femme adorée, l'exubérante Felicitas, sa fille, Poupette et la belle et douce Elfie... PRESSE : " ... une glaçante expérience littéraire... " Le Monde des Livres " Un pan de l'idéologie nazie moins connue et une histoire superbement menée, qui fait froid dans le dos. " Psychologie Magazine Traduit de l'allemand par Diane Meur.

10/2021

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Littérature étrangère

Soleil noir

Il y eut un long il était une fois. D'une écriture libre, anarchiste, de la même veine qu'un chant de Joyce où la structure vole en éclat. Il était une fois, un jeune narrateur, qu'importe son nom, pendu par les pieds par un chef aussi noir que les origines de l'homme, tiraillé par la faim et qui rêve de Blanche Goodfather en train de se baigner nue du côté des chutes du Rocher fin. Il était une fois un amour magnifique, Marie, aveugle, comme seul personnage lucide parmi ceux qui sont pris au piège de la violence et de l'absurdité d'un pays sous apartheid. De jeunes gens dans l'émeute, émeute du langage, émeute de la pensée, émeute du regard sur le monde, sur la vie, contre un système. Soleil noir (écrit en 1980) est ce roman éclaté où l'auteur balaie d'un revers de la main la frontière entre le réel et l'irréel, entre le conte et le témoignage, entre le rêve et la pensée, nous propulsant littéralement dans un monde aveuglé que seul le dérèglement du langage peut appréhender. Roman de la révolte, Soleil noir, publié pour la première fois en français, est un roman mythique de Marechera, écrit entre la rue et de fréquents séjours en prison.

03/2012

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Poésie

La poésie érotique

L'anthologie de Marcel Béalu, grand classique des éditions Seghers, enfin revue et augmentée, dans une édition illustrée et moderne qui consacre le beau sexe... Des textes de Guillaume Coquillart, au XVe siècle, à la révolution des moeurs du XXe et jusqu'à l'époque contemporaine, plus de cent poètes se succèdent, parmi lesquels Clément Marot et ses dizains licencieux, Claude Le Petit et ses vers impurs - brûlé vif en place de Grève à vingt-trois ans -, La Fontaine et les facéties grivoises mais encore d'innombrables blasons du corps féminin, des poètes de boudoir du XVIIIe siècle, les textes d'une obscénité débridée de Théophile Gautier, la poésie libre de Verlaine et Apollinaire, le lyrisme noir du surréalisme ou le chant de femme amoureuse de Joyce Mansour. Avec la liberté de ton d'un autodidacte et une érudition peu commune, dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1971, Marcel Béalu nous fait entrer dans l'enfer des bibliothèques. Souvenons-nous qu'il y a quelques siècles, l'érotisme conduisait au bûcher, au même titre que la sorcellerie. A l'ère #MeToo, alors qu'une nouvelle érotique est à inventer entre les sexes, il est bon d'écouter ce que les poètes, hommes et femmes, ont à nous dire, voire pire, à nous suggérer.

10/2023

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Littérature étrangère

La saison des mangues introuvables

A la fin des années soixante-dix, entre Lahore et Islamabad, tandis que décline l'ordre féodal du Pakistan une galerie inoubliable de serviteurs, de chauffeurs, de contremaîtres et de comptables gravite en huit histoires entrelacées autour de K K Harouni, propriétaire terrien, distant et négligent. Saleema a vingt-quatre ans quand elle tombe enceinte d'un vieux domestique qui finit par l'abandonner, avec son petit garçon, dans les rues de Lahore, à la mort de K.K. Harouni... Un jardinier est emprisonné et torturé par la police... La jeunesse dorée d'Islamabad n'est pas en reste avec la vie dissolue de Lily, qui cherche une rédemption dans les bras d'un jeune fermier trop sérieux dans un Pakistan postcolonial en cours d'implosion... A la lecture de ces fictions ciselées sur le Pakistan moderne où le bonheur est rare, le destin inévitable, et où chacun cherche sa place à l'heure où s'épuisent les traditions, on n'est pas sans penser à Tchekhov, voire aux Gens de Dublin de Joyce. Avec le même art du détail et la même passion pour ses personnages, Daniyal Mueenuddin fait une entrée retentissante en littérature. Ce recueil aux odeurs de poussière, de luxure, de mangues et de jasmin est en lice aux Etats-Unis pour le National Book Award (catégorie Fiction) 2009.

02/2010

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Littérature étrangère

Désir de mort

Elle n'a pas eu beaucoup de chance dans sa jeunesse. la pauvre Ethel W are ! Après avoir successivement perdu sa sueur. sa mère. son père et sa fortune. elle se retrouve pauvre et solitaire. Recueillie par un riche aristocrate. elle va vite subir les persécutions du neveu de celui-ci. Richard Marston. un inquiétant séducteur qui ne songe qu'à profiter de sa candeur pour s'emparer de l'argent du vieillard. Pourra-t-elle échapper au complot machiavélique qui se trame contre elle ? C'est un monde particulièrement sombre que nous dépeint l'écrivain irlandais dans cette oeuvre inédite en France. Ecclésiastiques intrigants et avides, univers corrompu des salons et des bals. côte saunage où se produisent d'horribles naufrages. manoirs inquiétants perdus au fond des montagnes : tous les ingrédients du roman " gothique " sont ici réunis pour créer autour de l'innocente jeune fille une atmosphère d'angoisse et de terreur. Resté longtemps méconnu en France, Joseph Sheridan Le Fanu (1814-1873), admiré d'Edgar Poe et de James Joyce, apparaît aujourd'hui comme l'égal de son contemporain William Wilkie Collins. L'auteur de Carmilla, d'Oncle Silas et de La Maison près du cimetière, par son art consommé du suspense et son talent à dénoncer l'hypocrisie de la bonne société, compte parmi les meilleurs romanciers populaires de l'époque victorienne.

05/2010

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Philosophie

Théorie esthétique

Au siècle dernier, Theodor Adorno (1903-1969) s'impose comme l'un des rares penseurs à oser prendre parti en faveur de l'art moderne et des avant-gardes. Sans attendre prudemment la consécration que le temps finit parfois par accorder à des oeuvres résolument nouvelles, le philosophe s'engage, dès 1923, dans les controverses artistiques, notamment musicales et littéraires, de l'entre-deux-guerres. C'est ainsi qu'il défend âprement contre ses détracteurs la nouvelle musique classique et les compositeurs Alban Berg, Arnold Schönberg et Anton von Webern. Il se fait l'avocat de James Joyce, de Paul Celan, de Samuel Beckett à qui il dédie la Théorie esthétique. Peu avant sa mort, en 1969, Adorno comprend, toutefois, que sa théorie de la modernité est confrontée au déclin de l'art moderne, à l'apparition de la postmodernité, au triomphe du kitsch et à la suprématie de l'industrie culturelle. Il craint que l'art lui-même ne survive dans la société actuelle que sous la forme d'une culture docile, entièrement soumise aux impératifs de la rentabilisation marchande. Tel est bien, quarante ans après la mort du philosophe, le défi majeur que doit relever une création artistique préoccupée par la sauvegarde de son autonomie et soucieuse de se définir encore comme espace de liberté.

06/2011

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Policiers

La Main du mort

La " main du mort ", c'est, au poker, une paire d'as et une paire de huit, main que tenait le célèbre Wild Bill Hickok lorsqu'il fut abattu d'une balle dans le dos. Et pourtant, il prenait toujours la précaution de jouer adossé à un mur, pressentant sans doute sa fin... On comprend pourquoi, pour les habitués des tables de " Texas Hold'em ", cette main est la pire qui soit. Otto Penzler, l'éditeur américain bien connu des anthologies Moisson noire, a rassemblé dans ce recueil des nouvelles inédites associant littérature policière et poker. Chacun des quatorze auteurs, parmi lesquels Michael Connelly, Joyce Carol Oates, Rupert Holmes, Christopher Coake, Walter Mosley et Peter Robinson, a imaginé une histoire sans autre contrainte que celle d'être liée à ce jeu. Le résultat est une étonnante mosaïque de voix et de tons : on trouvera aussi bien des parcours initiatiques d'adolescents que des enquêtes criminelles (dont une déclenchée par un rêve), ou des plongées dans des milieux spécifiques allant des grandes chaînes de télévision au show-business en passant par l'école. Comme le remarque le champion de poker Howard Lederer, qui a signé la préface, le poker ne vieillit pas car ses vrais enjeux, l'argent, l'amour, la mort, sont éternels. Sur le terrain de la fiction, La Main du mort est toujours gagnante.

11/2010

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Critique littéraire

Musil et la littérature européenne

L'œuvre de Musil qui jusqu'à présent a surtout donné lieu de la part de la critique française à des ouvrages d'orientation philosophique sera abordée ici d'un point de vue essentiellement littéraire, dans un contexte européen. Chaque chapitre étudiera un aspect différent de cette œuvre capitale qui est loin de se réduire à L'Homme sans qualités à partir de problématiques comparatistes successives qui mettront les livres de Musil en rapport avec ceux de Flaubert (" la bêtise consiste à vouloir conclure "...), de Dostoïevski (l'application laborieuse du " tout est permis "...), de Joyce, de Proust et de James (" les désarrois " dans les nouveaux romans de formation), d'André Breton et des surréalistes (les représentations de la folie et de ses " sympathisants "), de Valéry (la vision de l'Europe et la conception " extraterritoriale " du rôle de l'intellectuel)... D'autres questions rarement posées à propos de cette œuvre comme celle des formes brèves - importante malgré les apparences ! - ou des rapports entre le livre et la vie (" parler comme un livre ", persiflait le jeune Musil, " vivre comme on lit ", propose son héros Ulrich) complètent cet essai que conclut une évaluation des pouvoirs respectifs de la littérature et de la philosophie selon un écrivain qui disait " accorder à la littérature une importance qui dépasse de beaucoup celle des autres activités humaines ".

10/1998

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Littérature étrangère

Une saison à Hydra

A 61 ans, Emmanuel Joyce est un dramaturge à succès. Accompagné de sa femme Lillian et de son manager dévoué Jimmy Sullivan, qui partage leur vie nomade, il s'apprête à quitter Londres le temps de repérer une jeune comédienne pour sa nouvelle production à Broadway. Le trio est rejoint par Alberta, la nouvelle secrétaire de 19 ans, tout droit sortie du presbytère de son père dans le Dorset. A New York, alors qu'aucune candidate au rôle ne fait l'affaire, surgit l'idée de le confier à l'ingénue. S'ensuit un nouveau départ, direction l'île d'Hydra, loin des insupportables mondanités du théâtre : une chaîne de montagnes plongeant dans une eau transparente, des maisons d'un blanc éclatant entourées de cyprès et de figuiers. Là, Jimmy a six semaines pour apprendre le métier à Alberta, et Emmanuel l'espoir de renouer avec l'écriture. Lillian, quant à elle, hantée par la mort de leur fille, fragilisée par sa maladie de coeur et par les infidélités répétées de son mari, peut jouir du soleil et de l'air de la mer. Pourtant, elle ne sait se défaire de ses tourments et soupçons : et si Emmanuel s'éprenait de la délicieuse Alberta ? Le temps d'un été brûlant, la dynamique qui lie les quatre exilés prend une tournure inattendue, et la vie de chacun change de cap...

03/2019

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Littérature anglo-saxonne

Will

Will marche dans Clapham Road. Il doit absolument se procurer sa dose quotidienne d'héroïne avant d'aller travailler. Et il n'a que 57 pence en poche. Nous sommes à Londres, le 6 mai 1986. Ainsi commence cet extraordinaire récit autobiographique, qui relate cinq moments clés de la vie de son auteur. Car Will, c'est Will Self, éternel enfant terrible d'une littérature britannique qu'il ne cesse de perturber depuis son premier roman, Vice-Versa, jusqu'à sa trilogie " moderniste ", Parapluie, Requin, Phone. Qu'est-ce qui pousse cet écrivain, l'un des plus doués de sa génération, à revisiter sa jeunesse ? La nostalgie ? Certainement pas. La honte d'avoir été un junky ? C'est peu probable. A l'instar de Joyce écrivant l'admirable Portrait de l'artiste en jeune homme, Will Self revient à la source même de son oeuvre : la crise existentielle d'où jailliront plus tard des romans pleins d'une énergie sauvage. Brillant, comique, émouvant, ce livre est un feu d'artifice littéraire unique en son genre. Will Self est né en 1961 à Londres. Tous ses livres ont paru aux Editions de l'Olivier, parmi eux Mon idée du plaisir (1997), La Théorie quantitative de la démence (2000), Dorian (2004), No Smoking (2009) et Le Livre de Dave (2010). Traduit de l'anglais par Françis Kerline.

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Comics divers

Nocturnals, l'intégrale T1

Les monstres n'ont jamais cessé d'exister ; les gens, en grandissant, arrêtent simplement d'y croire. Ce n'est pas pour autant qu'ils disparaissent, non ; les Nocturnes ne font que se cacher et continuent à vivre, là, tout près de nous, dissimulés seulement par le lourd manteau de la nuit... Voilà l'univers dans lequel évolue l'équipe du mystérieux Doc Horror, constituée de sa fille Evening (alias Halloween Girl) au redoutable sac à malices et de sa baby sitter le golem Gunwitch, de la tireuse amphibie Starfish, du brûlant Firelion et de la spectrale Polychrome. Menacés par un terrible ennemi venu d'une autre dimension, bêtes de foire et créatures sanguinaires devront accepter de s'allier pour affronter les dangers d'un monde où les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être... Laissez-vous guider par l'écriture hypnotique de DAN BRERETON et le style riche et vibrant de son dessin qui fait de chaque planche une oeuvre d'art. Et retrouvez sans attendre dans ce premier recueil des hommages d'artistes de talent comme Ted Naifeh, Stan Sakai, John Heebink, Bruce Timm, Jill Thompson, Eric Jones (assisté par Landry Walker au scénario), Joyce Chin et Arthur Adams, Kieron Dwyer, Stephen DeStefano (assisté par Paul Dini au scénario), Jay Stephens et Adam Warren.

10/2022

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Beaux arts

Eduardo Arroyo. Dans le respect des traditions

A l'occasion de son exposition "Dans le respect des traditions", à la Fondation Maeght, ce livre-catalogue présente un grand nombre de peintures, dessins, sculptures ainsi que des photographies d'archives et un choix de ses écrits introuvables ou inédits. Il est accompagné d'une présentation d'Adrien Maeght et de trois essais de Fabienne Di Rocco, Olivier Kaeppelin et Daniel Rondeau. Dans cet ouvrage, Eduardo Arroyo se révèle, plus que jamais, un artiste et un écrivain. Héritier de Francis Picabia, il joue avec la pensée, les formes, les images, les fictions qu'il compose. Il interroge la grande Histoire comme l'histoire de l'art, la politique comme l'esthétique. Son oeuvre nous emporte dans des narrations paradoxales et aventureuses. Auteur de scénographies et de décors, notamment pour son ami le dramaturge Klaus Michael Griiber, il crée également sur la toile de véritables scènes picturales où nous côtoyons James Joyce, Ferdinand Hodler, Winston Churchill, Van Gogh aussi bien que des espions, des essaims de mouches, des boxeurs ainsi qu'un vieux picador traversant les paysages d'Espagne. Observateur ironique des sociétés et des hommes, il démontre dans cette exposition et ce catalogue, suivant les mots de Walter Benjamin que "l'oeuvre d'art est, par essence, antihistorique. L'artiste dépend de lui seul. Il ne promet rien d'autre aux siècles à venir que ses propres oeuvres".

06/2017

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Littérature française

Vider les lieux

On habite un très vieil appartement, on y a passé la moitié de sa vie, entassé un prodigieux bric-à-brac, journaux, lettres, photos, livres surtout, des livres partout - et puis un jour on est viré, il faut prendre ses cliques et ses claques. Un déménagement, écrit Michel Leiris, c'est une "fin du monde au petit pied", et c'est aussi un jugement dernier : chaque objet, pour être sauvé, est sommé de dire son histoire - un vieux chapeau parle d'un lointain voyage au Texas et d'un auteur de best-sellers internationaux, un fossile d'une plage de sable noir, au bout de la Sibérie, où Tchekhov imprima ses pas, les livres évoquent les lieux et les temps où on les a lus, la bibliothèque devient lanterne magique. Les histoires se bousculent, des paysages se déploient, sortis de l'oubli. Quand en plus la rue d'où on est chassé est celle où fut publié puis traduit l'Ulysse de Joyce, où deux librairies célèbres voyaient passer les plus grands écrivains des langues française et anglaise ; quand l'injonction de vider les lieux vous tombe dessus au moment où une pandémie assigne tout le monde à résidence... alors on se dit que ce chambardement mérite peut-être d'être raconté. On écrit ce livre. O. R.

03/2022

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Histoire littéraire

Passage de l'Odéon. Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l'entre-deux-guerres, Edition revue et augmentée

"Indiscutablement, c'est un grand bonheur que de rendre à nouveau hommage à Adrienne Monnier et Sylvia Beach, avec lesquelles j'étais, comme on dit au Québec, "tombée en amour" il y a deux décennies. Me réimmerger dans leur monde n'a fait que confirmer ce sentiment inaltéré pour deux libraires intrépides, articulées, drôles, énergiques, sans peur ni reproche. Elles ont été mes héroïnes, elles le demeurent, intactes". En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au n°12, Shakespeare and Company. L'"Odéonie" va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la parution d'Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par Sylvia Beach, puis traduit en français en 1929 grâce à Adrienne Monnier. Un lieu mythique de partage et de rencontres pour Aragon, Gide, Sarraute, Breton, Fargue, Beauvoir, Leduc, Stein, Toklas, Hemingway. Dans un Paris agité de passions et fou de livres, Laure Murat nous entraîne dans un récit vivant, sur les pas de deux libraires hors du commun, sans lesquelles notre paysage littéraire serait aujourd'hui très différent.

04/2024

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Genres et mouvements

Désappartenir - Psychologie de la création littéraire

Comment les données marquantes d'une enfance particulière non seulement déclenchent une vocation littéraire, mais aussi influencent la forme sous laquelle elle se manifestera ? Entre enquête littéraire et autobiographie, Sophie Képès traque les sources cachées de l'écriture de Kafka, Pierre Michon, Virginia Woolf, Joyce Carol Oates, Tolstoï, Tchekhov, Danilo Kis, en fouillant dans les secrets des prémisses de leur vie. Ce faisant, elle dévoile sa propre trajectoire marquée par une mère atteinte du syndrome de Münchhausen et révèle comment l'écriture, et plus largement la littérature, peut devenir, pour chacun d'entre nous, un bastion. Cet ouvrage part du constat que la plupart des critiques littéraires ne se sont que très peu attardés sur les événements traumatisants survenus dans l'enfance des écrivains. Et pourtant, en se penchant sur l'itinéraire de quelques auteurs phares qui semblent n'avoir rien en commun, des lignes de force apparaissent, des liens entre les souffrances de l'enfance et le processus de création littéraire émergent de façon évidente. Sophie Képès écrit sous son nom et sous le pseudonyme de Nila Kazar. Lauréate de plusieurs résidences nationales et internationales, elle publie romans, nouvelles, documents, articles, traductions du hongrois, et collabore à des films de fiction et des documentaires. Elle enseigne la création littéraire et le scénario à l'université. Illustration de couverture : Ermite dans un paysage, Musée Sainte-Croix, Poitiers

10/2023

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Philosophie

La limite de l'utile

Ecrit durant la guerre, c'est-à-dire en même temps que L'Expérience intérieure ou Madame Edwarda par exemple, La Limite de l'utile est généralement considéré comme le témoignage d'un travail commencé quinze plus tôt et comme une première version, abandonnée, de La Part maudite que Bataille publiera enfin en 1949. C'est le cas, mais en partie seulement. Mieux vaudrait dire que c'est un autre état de La Part maudite, transitoire, plus proche des grands thèmes des textes des années 1930 : de la "Notion de dépense" et de L'Anus solaire entre autres. En quoi La Limite de l'utile - dont c'est ici la première édition séparée - est sans conteste moins "raisonnable" ou "assagi" et plus subjectif et troublant que La Part maudite ou La Souveraineté. "Chacun de nous est alors chassé de l'étroitesse de sa personne et se perd autant qu'il peut dans la communauté de ses semblables. C'est pour cela qu'il est nécessaire à la vie commune de se tenir à hauteur de mort. Le lot d'un grand nombre de vies privées est la petitesse. Mais une communauté ne peut durer qu'au niveau d'intensité de la mort, elle se décompose dès qu'elle manque à la grandeur particulière au danger."

05/2016