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Ferveurs ravivées

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Histoire de France

Le statut de 1961 à wallis et Futuna. Genèse de trois monarchie républicaines (1961-1991)

Rien ne préludait à ce que Wallis et Futuna, découverts respectivement en 1767 et 1616 par un Britannique et deux Hollandais, ne deviennent un territoire d'outre-mer français avant que les frères de la Société de Marie ne s'y installent en 1837. Sous l'impulsion et la ferveur des frères maristes, les insulaires demandent la protection de la France qui est ratifiée en 1888. Wallis et Futuna deviennent alors un protectorat français, oublié et délaissé, dont la seule protection réelle est celle de l'Evangile. En 1959, la guerre d'Algérie pousse le général de Gaulle à revoir le statut de ces " colonies ". C'est une nouvelle histoire pour Wallis et Futuna et ce nouveau statut ne marque pas seulement la fin de la domination " théocratique ", mais l'entrée de ce Territoire naissant dans l'ère de la modernité. Elaboré " sur mesure " par le choix limité que présentait la structure wallisienne et futunienne, le statut de 1961 calque les nouvelles institutions sur les bases de la hiérarchie traditionnelle wallisienne et futuniennc préexistante. Le territoire va très rapidement devenir l'arène des rapports de forces entre la coutume représentée par la chefferie traditionnelle fortement imprégnée de la religion et la modernité incarnée par les représentants de l'Etat. Mais pour Wallis et Futuna, les " oubliés " de la République, l'autonomie n'est pas à l'ordre du jour à la Rue Oudinot, alors que l'obsolescence du statut de TOM commence déjà à se faire ressentir à l'Assemblée territoriale. La France a rarement laissé autant de place à la coutume qu'elle ne l'a fait pour Wallis et Futuna, les derniers archipels à devenir un TOM et les derniers royaumes de la République française.

01/2011

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Sports

Pierre de Coubertin

" Si je regarde en arrière, écrit Coubertin dans ses Mémoires, je constate que d'un bout à l'autre de ma vie d'homme, j'ai fait le métier d'éclaireur. " Eclaireur : voilà bien le mot juste pour désigner une action publique menée en lisière des rouages traditionnels. Dans la grande effervescence qui agit les élites françaises sur les moyens de régénérer la nation après la défaite de 1870, il choisit en liaison avec les plus hautes instances du pays (et en dépit de leurs réticences), dé définir et de mettre en œuvre un modèle efficace de formation morale, intellectuelle et physique. Essayiste, journaliste conférencier, historien, il mène pour ce faire, en France et à l'étranger, des enquêtes pénétrantes sur les divers systèmes d'éducation et nous dans l'ensemble du personnel politique français comme avec les gouvernants et chefs d'Etat étrangers de solides amitiés qui lui permettront d'avoir une large vision des problèmes du monde. A la France - qu'il entend " rebronzer " - il propose un programme éducatif fondé sur l'initiative, l'esprit d'entreprise, l'harmonie sociale, l'hygiène, la santé par le sport, et plusieurs de ces idées trouveront à terme une traduction concrète. Entre les peuples il s'efforce d'établir des liens de compréhension et de coopération pour combattre les excès d'un nationalisme dont il perçoit les dangers : les Jeux olympiques, recréés en 1896 à son initiative sur le modèle de ceux de la Grèce antique, en sont un moyen privilégié. Aucun débat de son temps n'aura laissé indifférent cet idéaliste allergique à toute utopie, ce visionnaire bâtisseur : les Jeux olympiques, la plus spectaculaire de ses réalisations, ne sont-ils pas aujourd'hui, en dépit de tout, la seule occasion qu'ont tous les hommes de la planète de communier dans une même ferveur ?

05/1988

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Musique, danse

Miles Davis et le blues du blanc

" Ces vrais résidus de poubelle du type My Funny Valentine, ces camelotes d'un autre temps écrites à l'usage des Blancs ! " : ainsi Miles Davis qualifia-t-il en 1975, un jour de colère, les standards empruntés au répertoire de la chanson populaire et de la comédie musicale, dont il avait été pendant plus de vingt ans le plus troublant des interprètes. Il leur devait en grande partie sa gloire et sa fortune. Il leur avait fait l'amour avec plus de ferveur, de tendresse et d'imagination qu'aucun trompettiste avant lui. Comment et pourquoi en vint-il à les agresser, et pas seulement en paroles, à les démantibuler, à leur lancer de l'acide au visage, avant de les exiler de sa musique pour très longtemps ? C'est la principale question que posent ces pages d'où se dégage peu à peu la figure fascinante d'un créateur qui, ne voyant dans l'éternité " rien d'autre que l'éphémère toujours réinventé ", terrorisé à l'idée que l'air du temps pourrait souffler la flamme de son génie si son génie restait en place, n'a cessé de fuir son reflet et de fausser compagnie à son ombre (à sa lumière aussi !). Quitte à se chasser lui-même des paradis successifs auxquels il avait accédé. Au moins ne l'aura-t-il fait que pour en gagner de plus inouïs. " Critique à la notoriété transatlantique - a écrit Paul Benkimoun dans Le Monde - Gerber possède, comme les musiciens qui le fascinent, cette impressionnante assise technique qui lui permet de canaliser une imagination profuse. Il nous révèle les vérités secrètes du jazz, dissimulées sous notre nez, et suscite en nous le sentiment de voir énoncé ce que nous n'aurions pas su exprimer. "

01/2003

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Littérature française

Pierres noires. Les Classes moyennes du Salut

Dans le deuxième roman de Joseph Malègue, Pierres noires : Les Classes moyennes du Salut, réalise une "fresque historique" de l'installation de la IIIe République : laïcité, déclin des notables liés à la Monarchie, l'Eglise, l'Empire, montée d'une classe nouvelle qui les supplante dans une ville d'Auvergne imaginaire, emblématique d'une mutation de la France toute entière. Malègue observe le déclin de cette classe sociale à laquelle sa famille petite-bourgeoise était liée avec le sens proustien du temps qui passe et la distance du sociologue, sans regret ni révolte. Il se préoccupe surtout du drame spirituel des "classes moyennes du Salut" . Soit les chrétiens attachés à l'évangile, mais peu désireux de lui sacrifier, le cas échéant, leur bonheur terrestre. Comme dans Augustin ou le Maître est là, Malègue s'y rapproche encore plus de Proust par l'abondance de ce qu'il enregistre, décrit puis dissèque longuement et finement : beauté de la féminité, mais aussi divisions sociales implacables, fortunes détruites, mariages ratés, suicides illustrant la fin des notables catholiques. Pierres noires est considéré par les critiques comme supérieur à son premier roman (Augustin). Les "pierres noires" sont les pierres volcaniques d'Auvergne et du Cantal avec lesquelles sont construites de nombreuses maisons de ces régions. Les "Classes moyennes du Salut" sont les chrétiens médiocres (où Malègue se situait lui-même), non "classes moyennes de la sainteté" . Joseph Malègue (1876-1940) est considéré comme le "Proust catholique" . Ecrivain lu avec ferveur par le pape Paul VI qui voit en lui le "conteur de l'histoire de l'âme" , et par le pape François comme le grand romancier moderne des "classes moyennes de la sainteté" . Préface de José Fontaine

04/2018

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Littérature étrangère

L'exil éternel. Une traversée du Goulag

Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce " récit au regard perçant " est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag. Pendant plus de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre 1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre posthume. C'est un chef-d'oeuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli. Issue de l'aristocratie autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes, Freud, Brecht, Rilke... Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin et à Vienne, s'initie à la psychanalyse. Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur pour participer à la construction de la "société nouvelle" . Après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens. Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. A l'issue de sa peine, elle est assignée à la relégation définitive, l' "exil éternel" . C'est seulement après la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans la misère, sans savoir que son oeuvre survivra. L'auteure, qui a passé seize années au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie. C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov.

02/2019

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Récits de voyage

Frédéric et Dorly Marmillod, Carnets des Andes 1938-1958

Récit d'expéditions, histoire d'amour, histoire de l'andinisme, ces Carnets des Andes révèlent les aventures d'un couple d'alpinistes en Amérique latine durant la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre. Le 26 juin 1938, alors que le spectre du nazisme menace l'Europe, Frédéric et Dorly Marmillod, citoyens suisses et alpinistes passionnés, s'embarquent pour le compte des laboratoires Sandoz vers l'Argentine, puis le Chili. Dès leur arrivée aux Amériques, ils partent à la découverte et à la conquête des plus beaux sommets des Andes, prenant des notes de chacune de leurs expéditions. Au fil de leurs chroniques, les Andes se dévoilent, textes et photographies mettant en lumière des lieux exceptionnels à plus d'un titre, de la mer des Caraïbes à la Patagonie, du Venezuela au Chili en passant par la Colombie, le Pérou, et l'Argentine. En une vingtaine d'années, ils ont collectionné les exploits et les records, ouvert des voies nouvelles d'une extrémité à l'autre du continent, dans la Cordillère Blanche et à l'Aconcagua. Frédéric Marmillod fait partie des précurseurs de l'« andinisme » moderne avec d'autres explorateurs et aventuriers qui se sont risqués à l'assaut de leurs sommets. Sa femme Dorly accomplit des premières absolues, égérie de l'alpinisme féminin dans les Andes. Unis dans la même passion, ils formaient une cordée parfaite et incarnaient un alpinisme audacieux, romantique et d'une grande modernité. En émanent la beauté naturelle et l'élégance des deux héros tout autant que la ferveur et l'humour qui les personnifaient. De page en page et pas à pas, leurs Carnets des Andes esquissent le portrait de deux individus hors du commun.

11/2015

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Critique littéraire

Regards sur la vie et l'oeuvre de Louis Bertrand

C'est contre la malédiction de l'oubli que s'inscrivait ce colloque commémorant le 50e anniversaire du décès de ce grand écrivain français que fut Louis Bertrand (1866-1941), auteur original et puissant, Lorrain d'origine, Normalien des plus brillants, devenu successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, mais aujourd'hui si injustement méconnu. Et pourtant ! Découvrant l'Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fera une de ses principales sources d'inspiration, devenant avec ses romans "africains" (Le Sang des races, 1899, Pépète le bien-aimé, 904) le fondateur de "l'Algérianisme" dont Albert Camus sera plus tard le plus célèbre représentant (rapports de Marcel Cordier et Marc Baroli). Face à l'Islam (dont il pressent la menace) l'importance universelle des religions sur les civilisations s'impose à lui. Le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord découvert dans l'éblouissement et le catholicisme retrouvé dans la ferveur, lui inspireront un superbe Saint Augustin (1913) au succès considérable et Sanguis Martyrum (1918), l'histoire des premiers martyrs chrétiens d'Afrique du Nord (contributions de Gérard Blandin et des abbés Jean Bayot et Alain Lorans). Son éclatant Louis XIV (1923) suscitera de nombreux successeurs (intervention de François Bluche). Il s'intéressera aussi à l'Espagne, avec Philippe II (1929), Histoire d'Espagne (1932) et surtout Sainte Thérèse (d'Avila) aux tirages impressionnants (1927). Remarquable romancier de moeurs, il peut, avec Mademoiselle de Jessincourt (1911) légitimement rivaliser avec Madame Bovary de Flaubert dont il se veut le disciple fidèle (contribution du professeur Alain Lanavère). Guidé par les spécialistes les plus qualifiés (au premier rang desquels son irremplaçable biographe L.-A. Maugendre), on découvrira des aspects aussi passionnants qu'inattendus sur la vie et l'oeuvre de l'auteur auxquelles une première partie du volume introduit (texte de Daniel Heck).

06/2015

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Littérature néerlandaise

Odes

LE POINT DE VUE DES EDITEURS Poème célébrant un personnage ou un événement, parfois poème lyrique destiné à être accompagné de musique : telle est l'ode, selon la définition usuelle. Il n'est donc pas surprenant que David Van Reybrouck ait intitulé ainsi ce livre, tant il s'inscrit sous le signe de la ferveur, de l'enthousiasme, de la beauté et de l'ardeur, de l'amitié et de la gratitude, de la mémoire et de l'histoire. Et toujours dans les parages de la poésie. Musique, peinture, danse, esthétique, philosophie, éthique, littérature mais aussi politique, résistance, résilience ; tout ce qui structure la vie et l'oeuvre de cet écrivain engagé, cet historien-archéologue, nous est ici offert en partage. Ecrites entre 2015 et 2018, non pas accompagnées de musique mais introduites par un dessin, le geste au crayon d'un artiste en écho aux mots, à la pensée d'un autre, ces odes peuvent aussi être lues comme une série de pas de deux multipliés à l'envi avec ce et ceux qui comptent pour David Van Reybrouck à un instant donné ou pour sa vie entière. Odes se lit comme une partition sensible, nourrie du regard que pose sur le monde un humaniste engagé. David Van Reybrouck, né en 1971, est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Il est notamment l'auteur de Congo. Une histoire (Actes Sud, 2012, prix Médicis 2012). Son essai politique intitulé Contre les élections, paru en 2014, préconisait avec rigueur et passion le retour de l'antique pratique du tirage au sort, ressort possible d'un nouvel élan pour nos démocraties. ACTES SUD www.aaes-sud.fr DEP. LEG. MARS 2021 / 22 @ Ttt Fr ISBN 978-2-330-14409-8

03/2021

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Troisième République

Lieux de mémoire des deux sièges 1870-1871. Guide de la ville de Paris

Le 11 novembre 1920, l'entrée du coeur de Léon Gambetta au Panthéon marque symboliquement la fin mémorielle de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Alors que pendant plus de quarante-cinq années, la République a entouré de ferveur les combattants morts pour la patrie lors d'une défaite " victorieuse ", la vraie victoire de la Grande Guerre clôt ce temps de la mémoire. Progressivement, l'histoire de 1870-1871 est oubliée, ne laissant en lumière que l'épisode de la Commune. Cet oubli est si fort qu'en 1941 le général de Gaulle à Londres, souhaitant mobiliser les Français dans la bataille contre l'Allemagne, évoque une " guerre de trente ans " commencée en 1914 et qui s'achèverait – exceptionnelle prémonition – en 1944-1945. Or c'est d'une " guerre de soixante-quinze ans " donc qu'il fallait alors parler. Oublier la guerre de 1870-1871, c'est en effet s'interdire de comprendre ce formidable temps de l'opposition franco-allemande marquée par trois guerres qui se sont enchâssées entre 1870 et 1945. Cent-cinquante ans ont passé. Il nous a semblé nécessaire de remettre en lumière ce temps où les deux pays se combattent afin de mieux faire apparaître les soixante-quinze années de paix qui se sont ouvertes depuis 1945 grâce à la construction européenne. La mise en lumière de la guerre de 1870-1871 consiste d'abord à réintroduire dans l'oeil des citoyens du monde, et en particulier des citoyens français et allemands, le patrimoine né de ce conflit. Un patrimoine exceptionnellement riche fait de monuments, de stèles, de plaques, de cimetières et de sépultures. Ce guide des lieux de mémoire du Siège de Paris (1870-1871) en Ile-de-France (Paris) est une réponse du temps présent à un passé qu'il nous apparaît nécessaire de connaître.

10/2022

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Afrique sub-saharienne

Histoire des Bateke à travers Ngaliema, Pierre Mombele, Strervos Niarcos, Mvula Moke et Lingwala. Une nouvelle page de la connaissance de l’histoire de Kinshasa

Ce livre est le fruit de 15 ans d'études et des recherches. L'auteur n'a pas suivi une formation d'historien mais c'est avec la passion de l'histoire et la rigueur scientifique qu'il l'a écrit. Car il permet de mieux comprendre une autre partie de l'histoire de Kinshasa d'une façon historique, scientifique et objective par des documents intégrés qui faisaient défaut, tels que les Traités de concession de Léopoldville qui étaient signés par le chef Ngaliema, H. M. Stanley, des chefs Bateke et des chefs Bahumbu. On trouvera aussi une partie des réponses aux divers questionnements des Congolais sur des personnages tels le chef Ngaliema, Mr. Pierre Mombele, Mr. Adrien Mombele, connu sous le surnom de Ngantshie Strervos Niarcos, chef Lingwala, chef Mvula Moke. L'auteur a effectué une relecture des divers livres de l'époque coloniale du Congo, dans une optique proprement africaine. Léopoldville (Kinshasa) a été bâtie sous la volonté de deux personnes : Ngaliema et Stanley. Ngaliema a joué un rôle prépondérant lors de cette construction. Il était un grand chef animé d'un esprit de visionnaire, de bâtisseur, d'une bonne volonté politique et d'unité de son peuple. Mr. Pierre Mombele a défendu avec ferveur et constance le droit foncier des Bateke. Ngantshie Strervos Niarcos a continué cette lutte et a parlé de l'histoire de Bateke en la vulgarisant à travers ses chansons engagées. Le baobab abattu à côté de l'hôtel Grand Hôtel de Kinshasa, c'est une tombe du chef coutumier Lingwala dont la commune de Lingwala porte son nom. La photographie et la cartographie permettent de témoigner et de mieux comprendre l'histoire par leurs illustrations.

05/2021

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019

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Littérature française

Dans l'ombre

« Je suis un apparatchik. Dans mon monde, les politiques et les apparatchiks vivent ensemble. Ni les uns, ni les autres ne peuvent survivre seuls. L’apparatchik, c’est un guerrier qui sert un maître, un professionnel qui connaît son milieu, qui utilise ses armes, qui pare les coups qu’on veut porter à son patron. C’est un mécanicien, un organisateur, un inspirateur, un souffleur. C’est le bras, les oreilles, les jambes et parfois le cerveau du politique. » Après la victoire de son « patron » à la primaire, le premier conseiller s’engage avec ferveur dans la campagne présidentielle. L’équipe de campagne est pareille à l’Etat-Major d’une armée. Chacun connaît son rôle : Marilyn, l’attachée de presse, la Valkyrie, l’organisatrice des meetings, le petit Caligny, le plus jeune des conseillers, le Major, le directeur de campagne, et Démosthène, l’intellectuel, qui rédige les discours. Le Conseiller a sacrifié sa vie pour ce moment et ce combat. Il croyait tout connaître de son rôle, jusqu’aux compromis et aux renoncements. Mais rien ne pouvait le préparer à ces mois de campagne, aux trahisons dont seuls sont capables ceux qui convoitent à tout prix le pouvoir. Surtout, il doit faire face aux soupçons de fraude qui entachent la victoire de son patron à la primaire et qui pour la première fois l’oblige à questionner l’honnêteté de son candidat et par là même le sens de cette vie militante. Le portrait saisissant, et d’une terrible humanité, de tous ceux qui se consacrent à la vie politique et en maîtrisent les arcanes, à travers l’intimité d’un homme, héros solitaire, souvent dans l’ombre, toujours oublié : le premier des conseillers.

05/2011

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Littérature française

Boabdil et la femme qui pleure

"Boabdil et la femme qui pleure" rassemble trois contes qui se déroulent en Espagne à la fin du XXe siècle ; une décennie les sépare à chaque fois, mais tous disent à leur manière la soif de grandeur de son peuple en même temps que l'incompréhensible fureur qu'il a de se détruire. Le premier, Don Luis, est un hommage à un réalisateur aujourd'hui grandement oublié, Bunuel. Faire le portrait d'un athée, marqué par la religion, anticlérical, mais resté sauvagement mystique, semblait un excellent moyen de comprendre notre monde. Le deuxième raconte l'itinéraire à rebours d'un couple sur le chemin de Compostelle. Les grands maîtres, les musiciens, les écrivains les accompagnent dans leur voyage et soulignent la dimension sacrée de leurs péripéties. Le titre, Abella de la Conca, fait référence à un village catalan, où les amants reçoivent de ses deux seuls habitants l'expérience du renoncement au monde comme un coup de poing dans le ventre. Le dernier, "Boabdil et la femme qui pleure" est plus intimiste. On se trouve à Grenade, mais, si l'on voyage peu dans l'espace, on traverse en fait, comme dans les deux premiers, plus de mille ans d'histoire. Le dernier roi musulman, Boabdil, s'est enfui de l'Alhambra "en pleurant comme une femme" , dit la légende. Le récit cherche à suivre Inma, une étudiante romanesque, passionnée, tourmentée. La chute est brutale. Les poètes étaient nécessaires dans ce dernier texte, comme les théologiens l'étaient pour Bunuel, et les artistes pour les amants. Il fallait en effet l'imagination de Cervantès, le génie de Goya ou de Picasso, la ferveur de Thérèse d'Avila ou de Lorca pour dire la magie d'un pays violent, beau, profond. La femme qui pleure, c'est l'Espagne !

08/2017

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Littérature étrangère

Le XIIe Imam est une femme

Dans ce roman, Fariba Hachtroudi, retournée en Iran après trente ans d'exil, pour en u tâter le pouls met en scène une situation à la fois surréaliste, abracadabrante et désopilante, quoique affligeante. Sa plume trempée dans l'humour noir devient alors une arme redoutable. Son héroïne, et narratrice, Anahita, est une jeune journaliste iranienne de trente ans. C'est une enfant de la Révolution islamique. Elle est envoyée en reportage au pèlerinage de Djamkaran : haut lieu de simagrées et singeries d'un autre âge. L'objet et le sujet de son enquête sont le puits de la mosquée censé être l'antre du XIIe Imam, Messie attendu avec ferveur par les chiites. Et ô stupeur, la jeune femme découvre qu'au pays de la lapidation et du machisme, le fameux Messie est... une Messie tout particulièrement féministe. Le récit, haut en couleur, drôle et décapant, marie humour et indignation, dérision et coup de gueule. Le vécu de la jeunesse déboussolée de l'Iran dépeint avec une impitoyable vivacité, le roman glisse peu à peu vers le pamphlet ; l'ironie devient accusatrice, et le lecteur, subjugué par tant de verve, découvre, sur quels mensonges s'est édifiée la pseudo-révolution iranienne. Cette lecture est également une clef de compréhension de la situation actuelle de l'Iran, un pays à la culture millénaire, où le chiisme, pur produit local, fut de tout temps un facteur de résistance face à l'envahisseur étranger, tout autant qu'une arme entre les mains des despotes locaux qui aujourd'hui risquent d'embraser le monde. Entre les ayatollahs de Téhéran et les rois et princes du Golfe persique la nouvelle guerre chiites-sunnites est déclarée. Un retour aux balbutiements de l'islam qui n'est pas de bon augure.

10/2012

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Informatique

Angular et Node.js. Optimisez le développement de vos applications web avec une architecture MEAN, 2e édition

Ce livre s'adresse à tout informaticien qui souhaite optimiser le développement industriel de ses applications web avec la mise en place d'une architecture MEAN (basée sur MongoDB, le framework Express, le framework Angular et un serveur Node.js). L'auteur lui donne les clés pour répondre aux nouvelles exigences de plus en plus fortes de ce type de développement, à savoir le besoin de réutiliser des briques logicielles pour augmenter la productivité du développement et l'optimisation de la charge des serveurs qui ne cesse d'augmenter. Le développement d'une application Angular au sein d'une architecture MEAN bénéficie de la cohérence de l'utilisation de JavaScript, et de son extension TypeScript, au niveau du client et du serveur. Dans les deux premiers chapitres, le lecteur trouvera ainsi les informations nécessaires pour comprendre ce langage permettant une programmation objet avec classes. Sont ensuite détaillés, d'une part la mise en oeuvre d'un serveur Node.js extrêmement réactif, et d'autre part le framework applicatif Angular (en version 8 au moment de l'écriture). Celui-ci permet de créer des applications monopages (interagissant avec le serveur uniquement pour échanger des données) et fait preuve d'une modularité exemplaire organisée en deux niveaux : les modules et les composants. Le livre présente également le système de gestion de bases de données NoSQL MongoDB qui, associé aux deux autres piliers de l'architecture, permettra un accès performant à une très forte volumétrie de données. La visualisation d'informations étant par ailleurs un domaine phare d'Angular, l'affichage de graphiques ainsi que l'annotation graphique de Google Maps sont également étudiés. Enfin, l'utilisation de trois bibliothèques très populaires de composants graphiques (PrimeNG, Material et ngx-bootstrap) est également introduite en fin d'ouvrage. Tout au long du livre, un fil rouge avec de très nombreux exemples de code guide le lecteur vers la création d'une application de e-commerce, exemple idéal pour illustrer la mise en oeuvre d'une architecture MEAN.

07/2019

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Science-fiction

Funny Reich Tome 1 : L'impératif imparfait

Funny Reich est une série littéraire qui emprunte au genre de la série télé d'anticipation épisodes, feuilleton, flash-back sur la vie des personnages mais n'en reste pas moins une oeuvre littéraire. CADRE DE LA SERIE : Un monde forcément sympathique est forcément épouvantable. Une catastrophe naturelle, le Demodex, a éliminé les adultes de plus de trente ans ; des attentats ont ensuite dévasté de nombreuses «fermes de serveurs» et une grande partie des réseaux informatiques. Le monde est livré «clés en mains» à une jeunesse qui organise le refoulement, définit ses nouveaux ennemis (les Quand je pense) et ambitionne de fonder en Europe un Reich sympathique. Funny Reich Episode #1 : L'impératif imparfait. L'histoire débute 12 ans après la catastrophe qui a vu mourir tous les humains de plus de trente ans. La jeunesse survivante, guidée par ses bons sentiments, érige un nouveau Reich. Politiquement, à travers les Courants, pratiquement, sous l'autorité des Sections, et techniquement, par la mise en place d'une entreprise mondiale : le Lab. L'interdit absolu : se prendre la tête. La nouveau langage : L'impératif imparfait. Edito avait 17 ans lorsque le Demodex a supprimé les deux tiers de l'humanité. Comme d'autres, il s'est rendu à Bruxelles pour participer aux refondations du monde. Il a été pris en charge par le jeune pouvoir, qui l'a intégré aux Sections et l'a formé à un nouveau métier : courtier en attendus, dans le domaine judiciaire. A trente ans, il commence à se poser des questions, et se rapproche des cercles du pouvoir afin d'apporter lui aussi sa pierre à l'édifice. Il rencontrera dans ce parcours un underground moqueur. Un quatuor de personnages se met en place : Edito l'innocent, Manuel le débrouillard, Bonbon la bimbo et Mustapha l'organisateur, dont le prénom est un hommage au Meilleur des Mondes de Huxley.

11/2015

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Communication - Médias

Penser (avec) la culture vidéoludique. discours, pratiques, pédagogie

Dans les cours d'école, en ligne, au cinéma et dans des millions de foyers, le jeu vidéo occupe une place sociale et culturelle de premier plan. Média natif du numérique, il connaît depuis des décennies un processus de légitimation culturelle et se voit aujourd'hui doté d'un capital symbolique que peu lui auraient prédit il y a vingt ans. Il irrigue désormais nos représentations collectives et génère des régimes de sociabilité bien différents des clichés auxquels il a trop longtemps été réduit. Dans la lignée de divers travaux issus du champ académique de l'étude du jeu vidéo (ou "game studies", le présent volume regroupe une série de contributions qui questionnent la dimension culturelle du jeu vidéo à partir des discours qu'il suscite, des représentations qu'il génère ou de sa propension à constituer un outil pédagogique. Les travaux regroupés dans cet ouvrage participent notamment à l'analyse des logiques discursives qui fondent la réception du jeu vidéo dans la presse, et à l'examen des modalités pratiques et discursives de la conception du jeu vidéo comme "bien culturel" à partir des années 2000. On trouvera également des contributions qui mettent en lumière la diversité des pratiques rattachées aujourd'hui au jeu vidéo, à travers l'analyse de communautés de jeu en ligne qui instaurent des serveurs "pirates", ou grâce à l'étude des pratiques de création de jeux vidéo "en amateur". Finalement, un ensemble d'utilisations concrètes du jeu vidéo en classe sont discutées à travers des observations minutieuses et des retours d'expérience qui illustrent la complexité relative à l'usage du jeu vidéo en contexte – et à des fins – d'apprentissage. Préfacés par le Professeur Bernard Perron (Laboratoire universitaire de documentation et d'observation vidéoludiques, Université de Montréal) et édités par trois membres du GameLab UNIL-EPFL (Lausanne, Suisse), les articles rassemblés dans cet ouvrage offrent un riche aperçu de la diversité des "game studies" contemporaines.

01/2023

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Sécurité

Les fondamentaux de la cybersécurité avec WatchGuard

Ce livre est destiné aux informaticiens dotés de connaissances de base en réseau et désireux de découvrir comment mettre en oeuvre la cybersécurité à travers les services et produits WatchGuard. Il a pour double objectif d'exposer les concepts fondamentaux du Système d'Information et de la cybersécurité tout en explorant une vaste gamme de technologies incontournables pour la sécurisation des systèmes modernes. Dès les premiers chapitres, l'auteur met en évidence la rapide prolifération des menaces et l'urgence de comprendre les différentes formes d'attaques. Il propose une vue panoramique sur les dangers omniprésents ainsi que sur les solutions afférentes. Le lecteur est guidé à travers l'univers des Unified Threat Management (UTM) et aborde la défense multicouche que propose cet appareil (pare-feu, inspection HTTPS, services d'abonnement et VPN). Il étudie ensuite les nouveaux modes de gestion avec la plateforme WatchGuard Cloud qui permet une gestion unifiée des services WatchGuard. Le chapitre dédié aux Endpoint Detection and Response (EDR) se penche sur la traque des menaces de dernière génération sur les postes et serveurs clients et la partie Multi-Factor Authentication (MFA) explique comment renforcer la sécurité des comptes utilisateur par la mise en place de plusieurs facteurs d'authentification. L'auteur aborde également des aspects cruciaux du Wi-Fi, exposant les dernières technologies de protection telles que le WISP et les meilleures pratiques en matière de réseaux sans fil. L'exploration du Extended Detection and Response (XDR) apporte un éclairage sur les nouvelles méthodes de corrélation d'informations entre dispositifs (UTM, EDR, etc.) et le concept d'Excellence Opérationnelle conclut la lecture en soulignant l'importance de l'amélioration continue. La puissance de cet ouvrage réside dans sa capacité à rendre les concepts complexes de la cybersécurité accessibles à tous. Chaque chapitre est enrichi de conseils immédiatement applicables, d'astuces et des exercices d'application permettant de renforcer la compréhension et d'illustrer les concepts.

04/2024

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Sécurité

La sécurité informatique dans la petite entreprise. Etat de l'art et bonnes pratiques, 3e édition

Ce livre sur la sécurité informatique dans la petite entreprise (PME) s'adresse aux administrateurs systèmes et réseaux et plus généralement à toute personne appelée à participer à la gestion de l'outil informatique dans ce contexte (chef d'entreprise, administrateur technique, formateur...). L'auteur identifie les risques qui rendent l'entreprise vulnérable : menaces externes (Internet) ou internes, logiciels malveillants et attaques affectant le système d'information. Il présente les contraintes en termes de compétitivité et vis-à-vis de la conformité aux réglementations qui imposent aux responsables d'entreprise de protéger leurs données stockées ou en transfert. Comme aujourd'hui le système d'information s'étend largement hors des frontières de l'entreprise, cette nouvelle édition du livre tient compte des nouveaux modèles technologiques : les terminaux mobiles de type Smartphone, le Cloud Computing, les Objets Communicants qui imposent la mise en oeuvre de nouvelles stratégies de protection. Une approche sur l'Intelligence Artificielle dans son rôle d'assistance à la cybersécurité complète cet ouvrage. Pour chaque sujet l'auteur reprend l'inventaire des risques, détaille des solutions efficaces à mettre en oeuvre ou propose des recommandations pertinentes en rapport avec la criticité des informations, le contexte de l'entreprise et sa taille. En effet, différentes technologies existent tant sur la partie système que réseau et demandent à être gérées à l'aide de pratiques simples et d'un minimum de bon sens pour garantir l'intégrité, la confidentialité, la disponibilité des données et des applications. Sensibiliser le lecteur à tous ces aspects de la cybersécurité l'aidera à mieux maîtriser les outils dont il dispose notamment pour la gestion des accès aux serveurs, aux postes de travail, aux terminaux mobiles. Les recommandations décrites dans ce livre couvrent les domaines du réseau, du système, de la sauvegarde et aussi les solutions de reprise du système d'information pour les activités métier. La survie de l'entreprise est à la mesure des précautions mises en oeuvre et de la connaissance des nouvelles technologies.

12/2023

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sociologie du genre

Féminisme

Féminisme : mot explosif, chargé de batailles, d'identifications et de contradictions. Mot d'importance donc pour la collection Le mot est faible, dont la professeure en études de genre Eléonore Lépinard s'empare ici avec brio pour le recharger d'une exigence toujours renouvelée de penser ses propres contradictions et de réinventer de nouvelles pratiques d'émancipation. Si le mot " féminisme " est explosif, c'est qu'il serait pour certaines porteur d'excès, d'une demande d'égalité risquant de renverser l'ordre établi, d'un désir d'imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau langage. Le féminisme brûle en effet : des " pétroleuses " incendiaires de la Commune de Paris, aux soutiens-gorges que les féministes du Mouvement de libération des femmes auraient brûlés, ces mythes tenaces associent dans notre imaginaire collectif les féministes avec un feu ravageur. L'incandescence de ce mot est aujourd'hui ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension planétaire. Il y a aussi danger quand certaines voudraient non pas s'opposer au féminisme et à ses demandes, mais au contraire se l'approprier, en donner une définition commune et légitime pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce projet politique. Les luttes pour imposer ce que devrait être le " vrai " féminisme, sont aussi chargées d'affects, d'histoires et de conflits. Les rassemblements de toutes, #NousToutes, contrastent avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par les excluexs d'un discours qui se veut universaliste mais qui ne manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour d'un " bon " féminisme, accessible à certaines et pas à d'autres. Il faut dire qu'avec les féminismes revendiqués de Beyoncé, de Sheryl Sandberg, de Chimamenda Ngozi Adichie, d'Elisabeth Badinter, d'Annie Ernaux, d'Amandine Gay, d'Adèle Haenel... ou d'Emmanuel Macron, on dispose d'autant de versions, contradictoires, opposées, oxymoriques ou alliées à explorer. La tendance à qualifier le féminisme indique que ces versions semblent pouvoir se multiplier à l'infini : business feminism, féminisme radical, féminisme néolibéral, féminisme matérialiste, afro-féminisme, transféminisme, féminisme queer, écoféminisme... Devant cette avalanche de tendances on peut se demander si le mot a vraiment encore un sens, s'il peut désigner un projet commun dont les contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble s'énoncer au nom d'un sujet qui a l'apparence de l'évidence, les femmes, peut-il s'avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu'aux limites de ses possibilités et de son histoire puisqu'il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui l'ont tant combattu, les idéologies de droite voire d'extrême droite ? Y a-t-il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à l'éclatement et la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ? L'autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont essentiels au féminisme, au sens où ils en constituent l'essence même et sont aussi essentiels à sa dynamique propre. Pour autant, accepter l'importance de ces conflits n'est pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là. Le féminisme porte une exigence toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques d'émancipation.

02/2024

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Beaux arts

Le culte des images avant l'iconoclasme (IVe-VIIe siècles)

Le Culte des images avant l'iconoclasme, paru en 1954 dans les prestigieux Dumbarton Oaks Papers, n'avait encore jamais été traduit en français, alors que ce texte fondateur donna l'impulsion à bon nombre de travaux portant sur le sujet. Ernst Kitzinger s'appuie sur les écrits de l'époque byzantine pour saisir l'évolution de l'imagerie chrétienne et pour montrer comment, après les reliques des saints, les images vont elles aussi être considérées comme des objets sacrés. Il y est question de la vertu curative de petits fragments d'une fresque qui représente des saints, à condition d'en avaler une décoction, ou encore d'une icône produisant une rosée qui soigne les bubons et rend la santé. Nombreux aussi sont les textes mentionnant les images "acheiropoïètes" (non faites de la main de l'homme), comme dans le cas des "impressions" du corps du Christ sur des draps de lin ou sur la colonne d'une église, qui toutes suscitent une grande ferveur parmi les croyants. En complément de l'article a été ajouté un florilège de 43 extraits de textes de la période byzantine, que Ernst Kitzinger cite dans sa démonstration, pour la plupart peu accessibles ou non traduits. Cette édition française complétée d'une mise à jour bibliographique de Stephen Gero, spécialiste de l'iconoclasme et Professeur à l'Université de Tübingen, a été traduite de l'anglais et du grec par Philippe-Alain Michaud. Ce dernier est aussi l'auteur de la postface "L'adoration des surfaces" , dans laquelle il témoigne de l'actualité de ce texte érudit qui entre en résonance avec les nouveaux régimes d'images générés par la révolution numérique. Ernst Kitzinger (1912-2003) fut historien de l'art, spécialiste de l'Antiquité tardive, du Moyen Age et de l'époque byzantine, professeur d'art et d'archéologie byzantins à Dumbarton Oaks, dont il a fait un centre internationalement renommé en matière d'études byzantines.

12/2019

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 23 : L'accident

Le soir même de son retour à Paris à l'issue de son premier tour d'Espagne de la saison 1951, Louis reçoit un appel téléphonique de Dubart-fils qui lui enjoint de partir pour Madrid dès le lendemain, seul, par le train (fin du tome 22). Il doit prendre en charge un groupe à l'hôtel Nacional. Sur place, le chauffeur lui apprend que le guide était un soûlard, il fallait l'attendre le matin, il dormait sur son siège... Lui-même, pour avoir tenté de le raisonner, s'était vu gratifié d'un coup au visage, il en portait encore le stigmate. Les clients, furieux, avaient délégué l'un des leurs pour se plaindre à l'agence, et Dubart avait finalement rappelé son guide. Un circuit tronqué, mais néanmoins riche en aventures. Une guide belge et son chauffeur, déjà connus de Louis : ils sont amants, mais Marielle, de son prénom, ne s'interdira pas une incartade, brûlante. Une voyageuse, Elisabeth, jeune femme au rire cristallin qui l'attire et à la fois l'intrigue, n'acceptera, elle, que les préliminaires : son ami, grand cardiaque, lui a fait jurer fidélité sous peine de le retrouver mort et enterré. Deux autres voyages, le dernier où tout l'opposera à un chauffeur mal embouché et obèse. Enfin Saint-Valat, et sa retraite hivernale. Drame domestique : Nadine a parlé dans son sommeil du matin : avec une ferveur qui en disait long, elle a prononcé un prénom : Manolo, celui d'un jeune et bel Espagnol, frère de la gardeuse d'oies de la ferme voisine. Sur l'intervention pathétique d'Hélène, la mère, Louis s'adoucira et les amants se réconcilieront sur l'oreiller. Mais le plus grave est à venir. Seraient-ce des signes annonciateurs du danger qui le guette ? Un matin, une large flaque d'huile souillera le carrelage de la cuisine, où il s'entête à garer sa moto ; et ce jour fatal, la mécanique récalcitrante refusera de démarrer...

11/2020

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Histoire internationale

Nous n'oublierons pas les poings levés. Reporters, éditorialistes et commentateurs antifascistes pendant la Guerre d'Espagne

Grâce aux reportrices et reporters qui, dès l'été 1936, franchirent la frontière, grâce aux journalistes qui frémirent sous les bombes d'un coin à l'autre de ­l'Espagne­, nous nous retrouvons plongé·es dans un monde ancien qui devient présent. De l'enthousiasme mêlé d'inquiétude des débuts à l'horreur des bombardements, de la menace sur l'Europe recélée par cette guerre à l'arrivée des réfugié·es sur le sol français, chaque événement, chaque atmosphère, chaque détail est dépeint par les reporter·rices. Le livre s'attarde aussi dans les bureaux des rédactions, la parole étant parfois donnée aux éditorialistes et commentateur·rices. Leurs interrogations et réflexions entrent en résonance avec les reportages, et nourrissent le chemin du lecteur dans cette période. Quelque deux cents figures de journalistes accompagnent sa route, dont la plupart sont aujourd'hui méconnues ou inconnues. Ces journalistes émergent grâce à une recherche pionnière menée pendant une dizaine d'années sur une centaine de périodiques et ayant abouti à un référencement de plus de six mille articles. Les reportrices et reporters s'appelaient notamment Mathieu Corman, Jean-Maurice Hermann, Madeleine Jacob – qui rendra compte du procès de Nuremberg en 1945, Paul Nizan – auteur des Chiens de garde et d'Aden-Arabie, Georges Soria, Simone Téry, Edith Thomas ou Andrée Viollis – engagée ensuite dans la Résistance. Quant aux éditorialistes, ils s'appelaient, par exemple, Gaston Bergery, André Leroux, Gabriel Péri, député et fusillé au Mont-Valérien, ­Geneviève­ Tabouis ou Jean Zyromski, leader de la gauche socialiste... Jamais un ouvrage ne leur avait donné la parole. Jamais on n'avait touché cette "histoire-en-train-de-se-faire" en se plongeant dans les articles de celles et de ceux qui se battirent par la plume avec ferveur pour la cause antifasciste. Au croisement de l'histoire culturelle, de l'histoire de la presse et de celle des combats antifascistes, 90 ans après la proclamation de la Seconde République espagnole, une histoire toujours actuelle.

01/2021

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Critique littéraire

Correspondance (1890-1943)

Nul lecteur du Journal d'André Gide n'ignore le nom de Marcel Drouin (1871-1943) : il y est souvent cité avec ferveur et y apparaît comme l'un des plus anciens et intimes amis de l'auteur des Nourritures terrestres, avec Pierre Louÿs et Léon Blum, et avant même Paul Valéry, leurs amis communs. Gide a été immédiatement fasciné par les capacités intellectuelles de son ami normalien, futur professeur à qui d'abord tout réussit (major à Ulm, major à l'agrégation) et au contact duquel il se sent exalté et comme sublimé, si différent soit-il de lui-même. Drouin est aussi le seul philosophe du groupe des "pères fondateurs" de La NRF, où sa culture très diversifiée, sa connaissance de la civilisation allemande et la sûreté de son jugement vont faire autorité. Aux côtés et par l'intermédiaire de son ami et bientôt beau-frère André Gide - dont il va épouser en 1897 la cousine germaine Jeanne Rondeaux, soeur de sa propre femme Madeleine -, Marcel Drouin devient l'un des critiques littéraires importants de La Revue blanche, de L'Ermitage, puis de La NRF à ses débuts. Avec Gide, il échange alors de nombreuses lettres où s'affinent les stratégies éditoriales et s'expriment des jugements multiples qui permettent d'imaginer la richesse des très nombreux entretiens qu'ils ont ensemble, à chaque période de vacances à Cuverville, où s'élaborent des oeuvres travaillées ou corrigées en commun. Ainsi ces lettres nombreuses qui témoignent d'une amitié durable, malgré des hauts et des bas inévitables, sont traversées de questions hautement sensibles : la relation de l'écrivain à la réalité, l'affaire Dreyfus et l'antisémitisme, la liberté de moeurs et l'aveu d'homosexualité, la position des intellectuels face aux totalitarismes... Elles offrent également des vues émouvantes et souvent tendres sur la vie au jour le jour d'une famille singulière et chérie, dont Gide a dit à plusieurs reprises qu'elle n'était nullement visée par le fameux : "Familles je vous hais ! "

11/2019

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BD tout public

Les champs d'azur Tome 1 : Les pionniers

Au début du siècle dernier, le ciel est un vaste champ mal connu qui fascine et effraie. Un espace infini qui attire les aventuriers romantiques, les têtes brûlées ou les colons pragmatiques. Mais quelles que soient leurs origines, leurs méthodes et leurs intentions, tous sont habités par la même ferveur. Hantés par une passion exclusive pour laquelle ils vont jouer leur fortune et leur vie. Les uns, venus de nulle part comme Théodore Fayard, sont dotés d'un instinct hors du commun pour tout ce qui touche au "plus lourd que l'air": Les autres, issus du monde mécanique comme Fernand Joliot, mettent au service de cette industrie naissante l'expérience acquise dans le vélo, la motocyclette ou l'automobile. De la rencontre entre ces deux hommes, aussi féconde qu'explosive, vont naître une firme et un clan. Une famille ballottée par les convulsions de l'Histoire et les haines internes. Une dynastie qui marquera le siècle autant qu'il la marquera. Théodore Fayard a dix ans lorsqu'il croise son destin. Ce qui se passe ce jour-là, tandis qu'une mauvaise chute l'a jeté au fond d'un ravin des Vosges, a la saveur des miracles. Avant même sa guérison, le jeune Théo n'a plus aucun doute sur ce qu'il fera de sa vie : il la consacrera à la conquête des airs. Durant la décennie suivante, il se fait abonner à l'Aérophile, étudie avec avidité tout ce qui concerne les machines volantes, puis commence à construire ses propres planeurs en modèle réduit. Et peu à peu grandit en lui le désir de fabriquer un véritable appareil, comme ceux des frères Wright ou du capitaine Ferber ; mais pour un fils de rien, sans appui et sans le sou, c'est un rêve inaccessible... à moins que d'autres fous d'azur, plus fortunés que lui, ne décident de conjuguer leur passion avec la sienne.

04/2010

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Histoire internationale

Les Intellectuels français et la guerre d'Espagne. Une guerre civile par procuration (1936-1939)

"La tragédie espagnole est un charnier.", écrit Georges Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune. La guerre d'Espagne (1936-1939) a pris fin il y a quatre-vingts ans, et avec elle l'un des épisodes les plus passionnels de l'histoire des intellectuels français. Dans ce conflit qui annonçait directement la Seconde Guerre mondiale, les clercs se sont en effet engagés avec une ferveur inédite pour l'un ou l'autre des deux camps en présence. Cet ouvrage rappelle que l'intelligentsia de gauche a pris fait et cause pour la défense de la République espagnole au nom de l'antifascisme et de la défense des libertés, tandis certains écrivains se rendaient même de l'autre côté des Pyrénées combattre les armes à la main, tels André Malraux, à la tête de l'escadrille Espana, Benjamin Péret ou Simone Weil. A droite, la mobilisation des consciences ne fut pas moindre, allant de la célébration de Franco à l'exaltation de la "croisade" contre le communisme, sous la plume d'auteurs comme Charles Maurras, Robert Brasillach ou Paul Claudel. Les deux camps n'en étaient pas moins traversés par des contradictions internes qui complexifient ce schéma binaire aujourd'hui couramment admis. Les fractures internes de la gauche entre pacifistes et interventionnistes, communistes staliniens et révolutionnaires, empêchèrent ainsi son unité et annoncèrent à terme sa défaite. Quant à la droite, plus homogène dans sa lutte, elle n'en dut pas moins affronter la défection des chrétiens progressistes qui, par la voix de François Mauriac ou de Jacques Maritain, refusaient d'entériner la "guerre sainte" contre les "rouges". Pierre-Frédéric Charpentier s'est attaché à restituer ce pan singulier de l'histoire intellectuelle française à l'aide de nombreuses sources d'époque. Son étude, qui propose la première synthèse d'ensemble sur le sujet traité, rappelle combien, trois années durant et dans le contexte trouble de la montée des périls, la guerre d'Espagne représenta pour les intellectuels français une véritable guerre civile par procuration.

04/2019

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Histoire internationale

Histoire du Pakistan de 1947 à nos jours. Un lent cheminement vers l'abîme ?

Né de la partition de l'Empire des Indes en 1947, dans des conditions dramatiques, le Pakistan a connu une histoire chaotique : trois guerres avec son grand voisin indien, dont aucune ne fut gagnée, et une relation avec l'Inde toujours grevée par l'insoluble désaccord sur la question du statut de l'ancien Etat princier du Jammu-et-Cachemire ; une guerre civile qui conduisit à la perte de plus de la moitié de sa population et à la création du Bangladesh, avec un sérieux coup de pouce de l'Inde ; quatre coups d'Etat militaires et une influence dominante de l'armée pendant les périodes civiles qui entretient la ferveur nationaliste interdisant tout véritable changement de cap de la politique du pays ; une performance économique médiocre qui fait du pays un des plus pauvres du monde alors que l'Inde est devenue un des principaux pays émergents ; une relation amour/haine avec les Etats-Unis qui vire aujourd'hui à la haine viscérale dans la population ; une classe dirigeante corrompue et médiocre qui ne recherche que le maintien de ses privilèges ; enfin, la montée en puissance d'un fondamentalisme musulman de plus en plus intolérant qui est le terreau du terrorisme des talibans pakistanais et des autres groupes extrémistes. Le Pakistan est allé de crise en crise sans avoir jamais pu surmonter les contradictions résultant d'une partition mal pensée et mal réalisée. Il est sorti de ces crises à chaque fois plus affaibli. Mais le Pakistan est aussi une puissance nucléaire majeure ; il dépendra de lui qu'une solution acceptable soit trouvée en Afghanistan et, deuxième pays musulman du monde, son évolution pèsera lourd sur le destin de l'Islam. Ou le pays se reprend et retrouve le chemin de la modernité qu'il avait commencé à emprunter au début de son histoire, ou il deviendra effectivement " le pays le plus dangereux du monde ", un Etat paria consumé par la violence.

04/2014

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Religion

Notre-Dame qui défait les noeuds. Le cadeau du pape François au monde

"Dans les désordres constatés, Marie nous aide (...) à réaliser sereinement ce qui vient de soi-même, et ce qui, objectivement, vient de l'extérieur. Elle nous aide à démêler l'écheveau afin qu'une solution soit trouvée et qu'on arrive finalement à ce que l'on appelle justement un " heureux dénouement ". Elle est en effet Marie qui défait les noeuds ! ", précise Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes. En quelques années Marie qui défait les noeuds est devenue l'une des représentations iconographiques et l'une des dévotions les plus populaires de la Mère de Dieu dans le monde. Notre-Dame qui défait les noeuds - Le cadeau du Pape François au monde retrace l'aventure extraordinaire de l'explosion de cette ferveur consacrée parla publication d'une neuvaine (28 pages) qui en France avoisine le score d'un million d'exemplaires diffusés depuis 2001. Cet enthousiasme débute en Argentine au milieu des années 1980, à l'époque troublée de la dictature militaire. Le journaliste Eduardo Mattos révèle comment une simple petite image de la Vierge Marie, après avoir franchi l'océan pour venir d'Allemagne jusqu'en Amérique du Sud, a déclenché dans ce pays un élan majeur de foi, de piété, de zèle envers Notre-Dame. D'abord par l'action du père Jorge Mario Bergoglio, Jésuite alors peu connu qui, 25 ans plus tard, deviendrait le 266e Pape, et prendrait le nom de François. Puis au Brésil, avant de s'étendre à l'ensemble du monde. Ce reportage passionnant donne aussi donne à voir l'itinéraire, l'engagement d'hommes et de femmes de foi, de personnes de tous âges et de toutes conditions qui ont déposé leurs difficultés, leurs noeuds, dans les mains de Notre-Dame, qui ont reçu des grâces et qui en témoignent. Et chacun de leurs témoignages confirme la puissance de la prière à Marie qui défait les noeuds qui rayonne aujourd'hui sur le monde entier (12 traductions de la neuvaine). Avec des prières et des clichés photographiques des personnes et des lieux.

04/2018

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Histoire de France

30 ans après

Serge Moati se souvient aujourd’hui à 64 ans, devant la Villa Jasmin en Tunisie, de son arrivée à Paris après la mort de ses parents : « Eté 1957. J’avais perdu mon père, ma mère et quitté mon pays la Tunisie. Le tout en deux mois. Trois disparitions en un été, ce n’est plus du chagrin, c’est de la distraction ». Le jeune Henri en s’appropriant le prénom de son père Serge, devient à son tour socialiste et franc-maçon. Le socialisme à la française était pour cette famille juive une saga intime. Leur cœur battait à gauche. En Mai 1968, après un séjour en Afrique où il apprit son métier de réalisateur, il frappe à la porte de la cité Malesherbes, siège du parti socialiste (SFIO).Il rencontre François Mitterrand son « leader maximo », devient en 1971 son « conseiller » pour la télévision. Plus tard il sera « son » réalisateur pour les débats présidentiels. 1974. 1981. 1988… Serge Moati fixera les règles et on se souvient du débat de 81 qui l’opposa à Valéry Giscard d’Estaing : rien n’est laissé au hasard, la longueur de la table qui sépare les candidats, la valeur des plans des visages filmés, le choix des journalistes... Bref, les conseillers négocient 21 règles pour ce débat ! Coulisses. L’histoire palpite. Histoire secrète d’une victoire. La gauche est au pouvoir ! Plus, loin, le récit de la « cérémonie du Panthéon » raconté par l’auteur est drôle et émouvant. Serge Moati verra le président jusqu’à sa mort. Aujourd’hui il avoue qu’il lui manque. « En 2011, on ricane souvent en se souvenant des illusions du “peuple de gauche”. Pas moi. Je prends le risque d’étaler, trente ans après, notre ferveur parfois candide d’alors sur le papier glacé et très libéral des jours ». Un témoignage très personnel, sur ces années de gauche 30 ans après.

03/2011