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Poésie

Hérésiarque toute la lyre [EDITION EN GROS CARACTERES

Un recueil de poèmes audacieux, empreint de lyrisme, qui mêle les contraintes formelles à la liberté de ton. Il est question ici d'assomption de son altérité, de contestation d'une certaine idée de l'Afrique, de conflit armé dans le Pool, de vague à l'âme, de deuil, du roboratif lever de soleil, de flirt, d'amour et de tribadisme.

01/2020

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Poésie

A l'orée du danger

Sans cesser de rappeler les éléments du désastre, ces poèmes cherchent la lueur de l'aube. Ils convoquent les éléments, la matière, sa puissance. Il condamne l'homme et ses débordements, chante ses déambulations, celles qui le propulsent finalement vers l'état de résistance, celui du combattant qui tente de restaurer sa vie, sa liberté et l'existence des siens.

03/2022

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Poésie

Poèmes sur le fil

Poèmes sur le fil retrace un voyage à travers les ressentis de Draga Paleologue Sbiera, l'auteure. Dans un alliage mêlant puissance et respiration à travers des mots empreints de vérité, elle adopte un profil, celui d'être au service de l'universalisme. L'ensemble produit un vibrant témoignage à l'endroit des amis de la liberté, seule apte à nous faire rêver.

01/2023

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Contes des 4 coins du monde

24 contes des Antilles

"Soudon voulait voir le monde. Partir et vivre libre. Allez dire à un prisonnier que la liberté n'est pas belle. Rester, c'était mourir". Il y a très longtemps, aux Antilles, les familles se réunissaient à la tombée de la nuit pour écouter le conteur. Parfois fantastiques, parfois cruels, ces récits mêlent sagesse et humour pour refléter le terrible passé des hommes.

02/2022

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Littérature française

La mélodie du coeur qui bat

Animée par un profond sentiment d'inaccomplissement, Omaya profite de son isolement familial pour embarquer dans le train de la liberté. A la recherche du bonheur, elle se lance dans un voyage vers l'inconnu au cours duquel elle fera des rencontres bouleversantes. Trouvera-t-elle sa voie ? Sera-t-elle comblée au soir de sa vie ? Allons le découvrir !

04/2021

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Science-fiction

La Septième Fée tome 4. Tanis

La tension monte entre les six royaumes et la bataille finale pour la liberté est imminente. Alors que Nessaora est proche de découvrir la vérité sur ses origines, Sigis devra se battre pour rétablir sa place sur le trône d'Idrasil. La Septième Fée sera-t-elle suffisamment puissante pour vaincre la reine de Tanis et rétablir la paix à Adara ?

01/2022

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Contes et nouvelles

Et la boucle est bouclée

Dans ce recueil de 9 nouvelles, chacune est librement inspirée d'un tableau. Entre humour et émotion, elles vous entraîneront ailleurs dans le temps et dans l'espace, en ce lieu où réalité et fiction se mêlent laissant entrevoir la liberté, le ridicule ou le malheur insondable. En exergue de chaque texte, une courte phrase tente d'en exprimer la "substantifique moelle".

11/2021

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Contes et légendes

La maison qui sent bon les couleurs

Je suis un conte naïf étonnant. Je parle poétiquement de l'effondrement en cours du monde vivant ? Ou de son ressort tragé-dique ? Comprendre qu'aimer c'est être et non avoir ... C'est ça la liberté. C'est ça le seul espoir de ne pas dis-par-être dans le néant. Merci aux enfants qui auront la douceur de me lire.

06/2022

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Fantasy

Aëlys. L'éveil d'une indocile

Aëlys, jeune fille entièrement soumise à l'autorité maternelle, comprend que le mariage décidé par sa mère aura bientôt lieu. Eprise de liberté, persuadée de sa destinée, elle entreprend de se saisir de son existence. Aëlys embrassera de ce fait sa véritable nature, percera les secrets des arts ancestraux, exploitera ses dons innés pour la divination et communiera avec les énergies sacrées.

02/2022

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Mondes fantastiques

Le trône de cristal Tome 2 : La reine sans couronne

Afin d'échapper au bagne et conserver sa liberté, Keleana doit éliminer un à un les ennemis du royaume. Pour accomplir cette tâche qui lui répugne, elle use de stratagèmes de plus en plus complexes. Quitte à perdre la confiance de ceux qu'elle aime, et ses seuls alliés, au sein d'une société gangrenée par la méfiance, la trahison et la peur.

07/2022

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Critique littéraire

L'esprit NRF

1908-1940 : un des "âges d'or" de notre littérature. La Nouvelle Revue Française en offre le meilleur miroir. Mais elle fut bien plus que cela. Aucune revue, jamais et nulle part, n'a rempli dans la vie des lettres un rôle comparable. Fondée par cinq amis de trente-cinq à quarante ans groupés autour d'André Gide, elle sut, après la première guerre mondiale, trouver un second souffle avec Jacques Rivière et achever d'établir sa suprématie avec Gaston Gallimard et Jean Paulhan. Elle attira, encouragea, révéla, suscita la presque totalité des talents de son époque. Tous ces auteurs, dont notre mémoire conserve les noms, se retrouvent dans ses sommaires. Les gens de La N.R.F. , ceux qui la firent, ont été des agents de recrutement en continuel service actif. La liste de leurs échecs tiendrait sur une seule ligne. La N.R.F. eut toujours le souci d'apparaître comme un espace de liberté et un lieu de rencontre. Dans l'ensemble, elle y parvint. Mais elle fut par là-même un lieu d'affrontement. Les fêtes qu'elle donna en l'honneur de l'intelligence et, avant tout, d'une intelligence française n'exclurent pas les rixes entre les invités. Dans ses choix, elle eut souvent raison. Deux erreurs magistrales évitent néanmoins de croire à son infaillibilité. Sa surprenante diversité aurait dû compromettre son unité. Et pourtant, aux dires de ses amis comme de ses ennemis, l'esprit N.R.F. a existé. Un demi-siècle après, le lecteur devrait le retrouver aussi vivant et présent qu'à sa naissance. Notre actualité, il est vrai, rend proches les débats qui, de sa création à la guerre, l'animeront et l'agiteront. Existe-t-il une théorie du roman ? Quel doit être le rapport entre intellectuel et politique ? Pour quel public doit-on écrire ? A l'époque de la primauté de l'écrit, cette revue proposera le plus passionnant des appareils critiques, qui permet de vivre au présent un grand moment d'histoire.

06/1990

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Littérature française (poches)

Le temps des assassins

"Je vivais à Tunis depuis 1938 où j'ai dirigé jusqu'à l'armistice de 1940 les services de presse, d'information et de radiodiffusion de la Tunisie. De juin 1940 jusqu'à novembre 1942 j'ai vu les souteneurs de ce qu'on osait appeler "Révolution nationale", s'agiter et grouiller. Rien ne résume mieux mes souvenirs de cette époque que le vers de Victor Hugo : " L'histoire a pour égouts des temps comme les nôtres." J'ai vu des hommes se réjouir de pouvoir étouffer la pensée, j'ai vu le triomphe de la médiocrité et de la bassesse. Le Maréchal Pétain et ses complices provoquèrent et encouragèrent les plus vils des hommes à imiter les méthodes des nazis. Depuis juin 1940, dans ce protectorat français, spontanément des centres de résistance se formèrent. Timidement, maladroitement ceux qui ne pouvaient accepter Vichy cherchèrent à se grouper et à agir. De 1941 à 1942 la police vichyssoise chercha à réduire ces centres de résistance et à intimider les opposants. Une liste de suspects fut dressée. On me fit l'honneur de m'y inscrire. Le 12 mars l'ordre fut donné de m'arrêter. Je puis, puisque j'ai été un prisonnier, apporter ce témoignage, témoignage qui est consigné dans les pages que je publie sous ce titre dicté par Arthur Rimbaud, que les prisonniers, tous les prisonniers savent reconnaître, immédiatement, instinctivement, douloureusement, que ceux qui méprisent la liberté ou cherchent à l'étouffer ou même à la limiter, sont des assassins. Ils commencent par tuer l'esprit qui ne peut vivre que libre, puis ils continuent en enfermant ceux qui se révoltent parce qu'ils veulent être libres et penser librement, et ils finissent par fusiller ces rebelles, ces dissidents. Les souvenirs que je publie sont ceux d'une époque qui sera sans doute peu connue. Beaucoup éviteront d'en parler, beaucoup voudront oublier, quelques-uns voudront pardonner, d'autres auront intérêt à ne pas s'en souvenir. C'est pourtant le temps des assassins."

10/2015

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Généralités médicales

Esquisses pour une éthique du soin

Ce livre interroge une éthique du soin traversée par différents enjeux et conflits postmodernes qui peuvent la fragiliser, la mettre à mal, mais aussi lui redonner toute sa raison d'être. Il parcourt notamment les champs suivants Le politique : Quelle éthique pour les Comités d'éthique ? L'éthique peut-elle faire l'épreuve du politique et de l'économique ? Quelle part de croyance dans la médecine ? La médecine vient-elle remplacer le religieux ? Faut-il éradiquer le mal et la maladie, ou sont-ils la condition de la liberté de l'homme ? La "bonne mort" réalité ou illusion ? L'institutionnel : Qu'est-ce que l'éthique, quel est son rôle au sein de l'institution ? Faut-il redonner place au tragique, au conflit, à l'imaginaire dans l'institution ? L'hôpital : machine à guérir ? L'institution de santé pour le meilleur et pour le pire ? Comment faire de la prévention sans tomber dans la prédiction ? Le management : Augmenter la performance, ou la puissance d'agir des professionnels ? Manager et soigner à l'hôpital au risque d'y perdre son âme ? Quel rôle joue le management dans les pathologies institutionnelles ? Les groupes de réflexion doivent-ils faire l'épreuve de leur psychisme ? Mettre en place une réflexion éthique : musique classique ou musique jazz ? La qualité et gestion des risques : Peut-on faire de l'événement indésirable un événement "désirable"? La démarche qualité combat de catch ou combat de boxe ? Quel discours traverse la déclaration des événements indésirables ? Le soin : La médecine : art ou science ? Quels outils d'évaluation du soin ? Pourquoi suis-je malade ? Bons médecins et patients méritants, est-ce bien cela soigner ? Peut-on soigner au risque de hair son patient ? Pourquoi la relation entre médecin et malade est-elle si souvent insatisfaisante, voire malheureuse ? De quelle dignité parlons-nous ? Les 29 esquisses de cet ouvrage visent à rouvrir la question de l'éthique en santé. Descendant au plus profond des institutions, elles entreprennent une remontée vers une possible éthique du soin.

10/2019

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Poésie

Contrée suivi de Calixto

Quand il écrit les poèmes de Contrée, en 1942-1943, Robert Desnos tente "d'arriver à une "poétique fine" comme les mathématiciens sont arrivés à des "calculs fins" indispensables en relativité ou en mécanique ondulatoire". Le modèle mathématique le retient d'ailleurs par son exigence du détail exact. En somme, le poème dans sa clôture peut devenir une mécanique de précision dont les pièces sont ajustées minutieusement pour assurer le fonctionnement de l'ensemble. Le flux verbal que tentait de saisir dans sa continuité l'écriture automatique a fait place à l'assemblage de groupes de vers en attente de trouver leur juste contexte. La forme poétique - sonnet, ballade, ode - est l'horizon d'attente où des fragments surgis indépendamment viennent s'assembler - et révéler leur intime proximité. Quant à Calixto, achevé en septembre 1943, il partage avec Contrée le recours aux formes closes du sonnet et, avec Le Bain avec Andromède, la volonté de donner au recueil une structure d'ensemble qui fasse sens. Toutefois la mise en ouvre d'une architecture allégorique est appuyée dans Le Bain avec Andromède : Calixto procède de façon plus nuancée, renonçant à toute coupure entre ses différents moments pour privilégier le flux général sur l'autonomie des parties qui ne sont annoncées par aucun titre. D'où, à la lecture du recueil, le sentiment d'un tressage des textes plus que d'une succession nettement ponctuée. Mais qu'évoque en fait ce titre de Calixto ? Vocable reflet, né du baiser de multiples sources, synonyme de liberté, d'amour et de poésie, image de tout lecteur qui vient s'y mirer, image de Desnos lui-même. "Nymphe prétexte", elle rassemble en son cri la clameur de tous : "Tu, vous, les autres, nous, clames, clamez, clamons..." ; elle est "l'étoile de la terre", accordée au "couple parfait" des "enfants de la terre". "Passante" en perpétuelle métamorphose, elle traverse le poème sans jamais s'y fixer, car, comme le dit très exactement Desnos : "Ton être se dissout dans sa propre légende".

10/2013

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Littérature française

Ainadamar. La fontaine aux larmes

La " Guerre civile espagnole " se déclenche après le coup d'Etat de Franco, le 18 juillet 1936. A peine un mois plus tard, le grand poète et dramaturge Federico García Lorca est arrêté dans sa province natale de Grenade et lâchement abattu par des ressortissants d'extrême droite, en compagnie de deux banderilleros anarchistes et d'un instituteur, fervent défenseur de l'école publique. Serge Mestre, dans ce très beau roman choral, retrace le parcours qui a mené ces quatre hommes à leur exécution sommaire et collective, au petit matin, près de Fuente Grande, baptisée à l'époque par les Maures Ainadamar, autrement dit la Fontaine aux larmes. Tous à leur façon - Federico García Lorca à la tête d'une troupe de théâtre universitaire -, ils étaient impliqués dans la lutte pour le renouveau républicain. En de brefs chapitres alternés, Serge Mestre retrace les sept dernières années de leurs vies, avant ce jour fatal du 18 août 1936. Fin connaisseur de l'oeuvre de l'écrivain andalou, il suit Federico García Lorca dans ses voyages, ainsi que dans ses succès littéraires grandissants : à New York d'abord, où le poète découvre, en même temps qu'une société secouée par la crise boursière, la musique des Noirs de Harlem, ce jazz si proche du cante jondo et de la musique populaire de son pays ; puis, avant son retour en Espagne, à Cuba, Buenos Aires et Montevideo. Dans le même temps, les deux banderilleros anarchistes militent depuis Grenade pour une totale refondation de la politique agraire dans l'ensemble du pays, " la terre est à ceux qui la travaillent ", clament-ils. L'instituteur, lui, se bat pour l'établissement d'une nouvelle république en Espagne, sur le modèle de celle de Weimar. Ces quatre destins parallèles, illustre ou obscurs, sont une formidable évocation du souffle d'espoir et de liberté qui souleva l'Espagne avant qu'elle ne sombre dans le silence.

03/2016

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Chili

Les exilés de la dictature [EDITION EN GROS CARACTERES

Sud de la France, début des années 2000. Sébastian, Augusto Sandoval-Salinas, retrouve liberté et identité civile au sortir du monastère, alors qu'il quitte l'habit après seize ans d'une vie religieuse engagée lors d'une crise politique très sévère qui a marqué son pays d'origine : le Chili. Sébastian se nomme aussi Pablo, ou Luco, enfin, il ne sait plus. Son identité troublée l'emprisonne jusqu'au plus profond de son âme, ses troubles du sommeil persistent, un mal-être général le domine totalement. Ce n'est que lorsqu'il réussira à se faire embaucher par une maison d'édition et qu'il rencontrera la communauté chilienne par l'intermédiaire d'une troupe de théâtre engagé envers des causes humanistes qu'il commencera à percevoir, grâce à Laura sa compagne, de réelles dissonances entre sa position de soi-disant expatrié, et les ressortissants latino-américains en exil déclaré qu'il croise çà et là. Le hiatus est puissant : " je ne suis pas ce que je crois être ", dit Sébastian. Et c'est tout le sens de son existence, de ses identités multiples, de ses lieux de vie qui sont interrogés, remis en cause. Autrefois, au Chili, il avait vaguement entendu parler " d'activistes " qui menaçaient le gouvernement établi. Lui qui avait vécu dans un milieu fortement marqué par l'influence de l'Armée et de L'Eglise, il était bien loin de s'imaginer que, derrière ce mot, se dissimulaient torture, mort, disparition ou exil pour ces femmes et ces hommes qui refusaient la situation inique qui leur était faite. Grâce à l'Association des chiliens en exil, convaincu d'avoir été enlevé à sa famille pendant le coup d'état militaire, disposant seulement d'un certificat de naissance émis rétroactivement par l'administration Pinochet, Sebastian, Pablo, Elias, suit les traces que sa mémoire veut bien lui restituer et remonte à la source de ses origines. Il effectuera le voyage retour de sa vie en retrouvant, dans les quartiers Sud de Santiago du Chili, quelques membres de sa famille désertée.

10/2021

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Sciences politiques

Capital, travail et mondialisation. Vus de la périphérie

En ce début du XXIe siècle, le néolibéralisme occidental joue son leadership mondial face à des puissances dites émergentes : Chine, Inde, Brésil...Tandis que d'un côté s'accumulent les fonds souverains, de l'autre se creuse le fossé de la dette souveraine. Les raisons profondes de ce paradoxe sont connues et l'on peut les retracer depuis l'antiquité et le Moyen-âge à travers l'histoire de l'évolution de l'ordre marchand occidental. Pour l'Amérique la plus conservatrice actuelle cependant, les ennemis de l'Occident chrétien et capitaliste ont surtout les visages de l'islamisme radical et de la Chine considérée comme toujours communiste. Le premier adversaire du capitalisme occidental ne se trouve-t-il pas pourtant en son propre sein, tapi dans les excès de sa tendance ultralibérale ? Quelles chances aura le discours ci-dessus auprès des gurus de Wall Street, de la City et de Bretton Woods ? Leurs idéologues, exonérant les responsabilités internes, semblent privilégier pour l'instant la thèse d'un conflit civilisationnel. Tandis que la colère des masses spoliées enfle et menace de basculer les sociétés dans la violence et le chaos, c'est tout juste si le capitalisme établi consent en Occident de petites réformettes. Ce n'est pourtant pas cela qui mettra fin à la crise actuelle qui est loin d'être terminée quoiqu'on en dise. Depuis deux siècles, la mondialisation libérale fait des victimes par centaines de millions partout dans la périphérie ; elle touche de plus en plus aujourd'hui les masses du centre. Comment combattre de tels excès sans comprendre le système qui les génère? Comment sortir du manichéisme qui veut que quiconque critique l'ultralibéralisme ne soit qu'un dangereux socialiste ? Comment faire passer l'idée simple que les idéologies ne sont que des outils entre les mains de groupes organisés - religieux, chefs de guerre et marchands - pour empêcher les travailleurs de jouir concrètement des deux valeurs centrales d'une démocratie véritable, la liberté et l'égalité ?

02/2011

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Histoire internationale

Combattants juifs dans la guerre d'Espagne. La compagnie Botwin

Décembre 1937. Quatorze mois après la création des Brigades internationales, la seconde compagnie du bataillon Palafox est déclarée « compagnie juive ». Celle-ci adopte le nom de Naftali Botwin en hommage à un jeune militant communiste polonais condamné à mort quelques années plus tôt. L’histoire de cette compagnie illustre de manière exemplaire la participation massive des volontaires d’origine juive au sein des Brigades internationales. Près du quart des brigadistes venus en Espagne combattre pour la République sont d’origine juive et Radio Barcelone diffuse des émissions en yiddish. La compagnie possède son propre drapeau sur lequel figure en yiddish, en polonais et en espagnol la devise : « Pour votre liberté et la nôtre » et publie organe de presse en yiddish. Ses membres sont sur tous les fronts : Teruel, Guadalaraja, Madrid, Èbre… Ils sont parmi les premiers à comprendre que non seulement le sort de l’Europe se joue sur le sol espagnol mais aussi celui des Juifs menacés au premier chef par l’hydre fasciste. Efraïm Wuzek fut l’un d’entre eux. Né en Pologne, il émigre très rapidement en Palestine et intègre les rangs du Parti communiste palestinien. Il gagne ensuite l’Espagne pour grossir les rangs des internationaux et participe à la création de la compagnie Botwin dont il relate l’épopée de l’intérieur. Quand Franco triomphe, les survivants seront parqués dans les camps français à Gurs et à Saint-Cyprien et nombre d’entre eux formeront pendant l’Occupation les FTP-MOI, les groupes de combats de la main-d’oeuvre immigrée liée aux Francs-tireurs et partisans. Édité en yiddish à Varsovie, voici près de cinquante ans, le récit de ces événements que nous donne à lire Efraïm Wuzek constitue un exceptionnel témoignage de première main, dont la traduction française est proposée pour la première fois. En complément, la fille de l’auteur, Larissa Wuzek-Gruszow, retrace l’itinéraire politique de son père à partir des nombreux carnets qu’il a laissés.

01/2013

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Histoire de France

Dans les yeux des poilus (1914-1918). Des Flandres aux Vosges

« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S'ils aimaient leur pays et la liberté, ils n'admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles. Voici un ouvrage émouvant et authentique au fil duquel vous découvrez le quotidien d'hommes ordinaires plongés dans la première guerre moderne de l'humanité. L'auteur s'est attelé à rechercher des témoignages inédits afin d'illustrer son récit historique. Des Flandres aux Vosges, il vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons - paysans, ouvriers et employés ; chefs d'entreprise ; poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy - et vous emmène dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore… Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.

09/2015

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Sociologie

Le temps est au jeu de dupes. Ne pas se prendre au jeu et ne pas s'y faire prendre ! Suivi de Le temps du savoir maître ?

Le siècle dernier nous avait offert deux grandes guerres fratricides et meurtrières. Les survivants ont-ils échappé aux illusions nationalistes, fascistes, collectivistes et coloniales ? L'esprit humain nous réserve de nouvelles surprises. Un ordre nouveau se dessine. Un pour cent de la population du globe cumule de plein droit quatre-vingt-dix pour cent des richesses. Les jeux financiers, monétaires et politiques servent inconditionnellement cette oligarchie de "gagnants". Peu d'entre eux ont le panache et le rayonnement des grands leaders de jadis. Nul ne tranche le noeud gordien ou ne franchit le Rubicon. Nul ne brille par l'intelligence, la culture ou la générosité des idées. L'esprit ne sert pas la cote boursière. Une foule de petits commis besogneux fait compétition jalouse de compétences, de profils et de carrières pour servir ces maîtres occultes. La caste dominante est prédatrice comme ces bandes de chiens errants devenus pires que les meutes de loups. Nantie ou élue elle pratique "l'omerta" à la manière des groupes mafieux. Orwell écrivit : "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire". On ne manque ni de pain ni de jeux, mais chacun demeure insatisfait dans l'attente de reconnaissance, de mythe donnant racine et de confiance en la fidélité des liens. Certes les "réseaux sociaux" entretiennent à leur façon rudimentaire l'illusion de partages. Freud et Valéry prédisaient le déclin de l'esprit. Simuler la sagesse même dans sa caricature, c'est aussi faire de la philosophie, énonçait Diogène. Nous voici cyniques avec lui dans ce monde de chiens face à l'aliénation du paraître d'aujourd'hui et ses violences sournoises. Pascal affirmait que la foi faisant sens (quelle qu'elle soit...) se cultive intimement. Cela demande suffisamment de laïcité, d'autonomie, de responsabilité, de courage et de liberté de pensée. Nulle école n'a l'audace suffisante et le savoir assez modeste pour aller à cette exemplarité.

07/2015

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Sectes

J'ai quitté les témoins de Jéhovah. La vie commence après l'éternité

J'ai été frappé de stupeur, au moment où j'achevais mon récit, par l'information d'une tuerie dans une salle des Témoins de Jéhovah à Hambourg, perpétrée par un homme de 35 ans. Je suis né et j'ai grandi au sein de ce mouvement avant de claquer la porte il y a maintenant de nombreuses années, en payant le prix exorbitant de cette émancipation. J'ai choisi la plume, cet homme a choisi l'arme à feu. Qu'est-ce qui sépare la plume de l'arme à feu ? Tout un univers. Reste la sidérante question : Au plus profond de l'être, qu'est-ce qui pousse l'un vers un livre et l'autre vers le carnage ? Il est des chaînes qui ne se voient pas et des prisons dont les barreaux sont invisibles. Il en est ainsi de l'endoctrinement, qui peut se fondre dans la société pour passer inaperçu, mais dont la réalité et les ravages sont pourtant implacables. Embarqués au coeur des pensées et des émotions d'un homme, nous le voyons, au fil des pages, naître et grandir dans le monde des témoins de Jéhovah, avant de traverser avec lui les conflits internes, les questionnements et les déchirements qui l'ont conduit à s'en libérer. Un parcours de vie particulier, dans une communauté particulière. Le récit d'un parcours de vie qui permet de réaliser à quel point, en dépit de différences parfois profondes, les êtres humains sont semblables, dans leurs aspirations, leurs aptitudes, leurs contradictions. La description d'une communauté qui illustre la façons dont les groupes humains, aussi diverses soient leurs natures et leurs origines, se construisent selon des besoins, des ressorts et potentiellement des dérives bien plus similaires qu'on ne l'imagine. Ce livre vous propose, au cours de ce voyage humain, de naviguer entre peur et courage, entre rejet et amour, entre fragilité et force, entre désespoir et enthousiasme. Alternativement. Ou simultanément. Avec pour horizon une formidable envie de vivre, et pour boussole un indéfectible attachement à la liberté.

02/2024

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Affirmation de soi

Le pouvoir du Suricate. Apprivoiser nos peurs pour traverser ce siècle

Peur de l'avenir, peur de l'échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle... la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu'elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l'ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ? ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. A une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate - ce petit animal du désert posté en sentinelle à l'affût de la moindre menace -, pour désigner notre système interne de détection des dangers. Apprivoiser nos peurs, c'est retrouver le chemin de la joie, du sens et des liens ; gagner en mouvement et en ouverture ; agrandir notre fenêtre de liberté. C'est surtout aller vers une société pacifiée plutôt qu'une société de contrôle, c'est déconstruire les mécanismes de la terreur et des enfermements sécuritaires et se donner une chance d'être à la hauteur des enjeux globaux de notre génération. Le moment est venu d'apprivoiser nos Suricates pour traverser ce siècle ! Pablo Servigneest auteur et conférencier. Il a contribué à porter le thème de la collapsologie au grand public à travers deux best-sellers : Comment tout peut s'effondrer (Seuil, 2015), et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018). Il a fait flipper tout le monde ! Heureusement il a aussi écrit L'Entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017). Nathan Obadia est instructeur d'arts martiaux et thérapeute. Titulaire d'un Diplôme universitaire de Médecine, méditation et neurosciences, il explore les peurs à travers différentes pratiques corps-esprit. Il crée en 2015 la méthode Self Collective pour accompagner les individus et les groupes désirant retrouver un état de paix intérieure durable et communicatif.

05/2024

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Développement de la mémoire

La mémoire n'est qu'une faculté qui oublie

En l'absence de mémoire, que serions-nous ? Je crois que sans passé ni futur, nous n'existerions pas. Le passé est le gage de l'avenir, et nous rappelle nos erreurs ainsi que nos réussites. La mémoire est notre expérience. L'oubli nous permet de nous centrer sur l'essentiel, mais engendre souvent les souffrances de l'humanité. La mémoire est d'une grande complexité, et il est bon d'en connaître l'essentiel, soit les bases qui la constituent. Certaines pathologies nous privent de cette fonction fondamentale et nous rendent totalement invalides. Nous sommes conditionnés par notre passé, ce qui nous permet d'affronter les aléas du présent et du futur. Elle peut être consciente ou inconsciente, impliquer des automatismes, des réactions inconscientes, des pensées conscientes, le retour vers un passé lointain, voire les épisodes de la vie quotidienne. La mémoire peut être automatique, ce qui nous libère de certaines tâches qui autrement entraveraient notre liberté. Elle nous influence parfois sans que nous le sachions. Il existe ainsi plusieurs mémoires, et toutes ne disparaissent pas en même temps dans la pathologie. Ceci mène à parler de réadaptation ou d'adaptation afin de faciliter l'existence de certains individus souffrants. Il n'y a pas encore de solutions miracles, mais le siècle actuel pourra nous révéler plus de stratégies à adopter en guise de compensation pour les troubles mnésiques. La mémoire est émotionnelle, en constante évolution, sensible aux désordres personnels et mondiaux, et nous permet parfois de nous dépasser. La mémoire est donc le pilier de notre comportement présent et à venir, d'où l'importance de bien la connaître. Le monde n'a jamais été aussi menacé, alors avons-nous oublié ?

02/2022

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Histoire de France

Le destin des hommes de Pétain. De 1945 à nos jours

Que sont devenus les hommes qui ont suivi Pétain ? Ceux qui se sont engagés avec le régime, - dans la fonction publique, l'armée, la police, l'agriculture, dans les entreprises travaillant pour l'Allemagne, dans la presse et l'édition, dans l'Eglise, à la radio, dans la justice -, dans une politique ardente de lutte contre les juifs et les francs-maçons ? L'épuration sauvage - sans doute 15 000 tués sans jugement véritable - a permis peut-être à l'épuration légale de s'accomplir plus sereinement. Sur une population de 40 millions d'individus, 300 000 furent convoqués devant les tribunaux dans le cadre d'une justice d'exception. Avec seulement une condamnation sur trois, la France montre une volonté certaine de passer rapidement à la phase de reconstruction. Aucun autre pays européen n'a si peu poursuivi ses collaborateurs. Ainsi voit-on se dessiner la carte des épurations légales, parfois brutales, parfois clémentes. Au final, de nombreux responsables du régime de Vichy sont parvenus à traverser sans lourds dommages les soubresauts de la Libération. Quelques Français à peine sont encore privés de liberté, seulement dix années après l'entrée du général de Gaulle dans Paris libéré... Les hommes de Pétain, souvent discrets sur leur parcours entre 1940 et 1944, ont su asseoir leurs carrières politiques, occuper le secteur agricole, poursuivre leurs parcours, littéraires ou artistiques, trouver leur place dans l'enseignement supérieur ou la médecine, gérer leurs entreprises bancaires et d'assurances. Au-delà de ceux qui ont échappé à toute sanction - que le grand public connaît pour partie -, se dessine la carte sectorielle de ceux qui ont su poursuivre, voire amplifier leurs carrières jusque dans les années 1970-1980. Une carte presque inversée par rapport à celle de l'épuration. Et qui repose assez largement sur l'appartenance à des réseaux relationnels ou institutionnels.

06/2014

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Histoire internationale

Garibaldi

Garibaldi ! Le combattant à la chemise rouge est devenu le symbole de l'unité italienne et des guérilleros épris de liberté partout dans le monde. A peine doté d'un brevet de capitaine et engagé au côté des patriotes italiens, il doit partir se cacher en Amérique latine. Il y devient corsaire au service de la République du Rio Grande, puis chef de guerre pour l'Uruguay. Quand il revient en Europe, il est déjà une célébrité et se lance dans sa grande entreprise : l'unification de la péninsule italienne en un seul Etat. En 1848, il combat à Rome avec les républicains. Il y perd la femme de sa vie, Anita, une passionaria au grand cour et au courage indomptable. Surtout, en 1860, il lance l'expédition des « Mille » qui retient l'attention du monde entier : il libère la Sicile et Naples. Si bien que les Etats-Unis lui proposent d'être général en chef des nordistes pendant la guerre de Sécession et que la France accepte son aide contre la Prusse en 1870. A Dijon, il remporte la seule victoire sur l'armée allemande. Il devient ainsi le « héros des Deux-Mondes », l'européen et l'américain. Infatigable, au fil de son existence, il a soutenu toutes les gauches. Un grand homme, un combattant hors pair, un politique exemplaire. Cette vie extraordinaire, Pierre Milza la retrace en dévoilant les sacrifices et les peines qui l'ont rendue possible.Professeur émérite à Sciences Po, Pierre Milza y a enseigné pendant plus de trente ans et y a dirigé le Centre d'histoire de l'Europe du XXe siècle. Parmi ses nombreux ouvrages consacrés à l'Italie, sa biographie de Mussolini (Fayard, 1999) fait aujourd'hui référence, des deux côtés des Alpes.

08/2012

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Sociologie

Mémoires. Tome 1, Ma belle époque 1947-1969

" Les illusions de la Libération, la vie mesquine, la grogne dans le métro, la terreur de la bombe, la honte de la Shoah, les premières douleurs de la décolonisation : quand on a vingt ans, terrible époque ! J'étais trotskiste et sartrien. Mais une fois libéré de ces carcans, ma belle époque a commencé. Tout semblait à nouveau possible, il suffisait d'écouter les gens : plus on les écoutait et plus ils parlaient. Écouter, enquêter, penser en toute liberté ! Je me suis fait sociologue, avec passion. Bientôt viendrait le temps de l'aventure américaine, de la Californie à Harvard, celui des enquêtes de terrain. Comment oublier le regard des employées des Chèques postaux écoutant mes questions ? Ce fut aussi le temps de l'aventure politique, à Esprit et au Club Jean-Moulin. C'est avec Mai 68 que se clôt ma belle époque. Il faut dire que c'est dans mon amphithéâtre précisément, à Nanterre où j'enseignais alors, que Daniel Cohn-Bendit fit ses premières armes un beau jour de novembre 1967... Quoi qu'il en soit, cette révolution n'allait décidément pas dans le sens de ce qui, jusque-là, avait été mon engagement de sociologue et d'intellectuel. " L'un des plus illustres sociologues français, dont l'œuvre signe l'engagement réformateur (le Phénomène bureaucratique, la Société bloquée, l'Acteur et le Système, État modeste, État moderne, la Crise de l'intelligence notamment), livre le premier volet de ses Mémoires, qui court depuis sa naissance dans une honnête famille de la banlieue parisienne jusqu'en Mai 1968. Portraits, anecdotes, instantanés de vie : voici l'histoire d'une formation intellectuelle au cœur des Trente Glorieuses, ces années qui ont tant marqué la France.

10/2002

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Littérature française

Nelson Mandela. Les chemins de la dignité

Avez-vous fait partie des personnes touchées ou inspirées par l'exemple de ce combattant pour la liberté et pour la réconciliation ? Nelson Mandela, présenté comme une icône aux qualités exceptionnelles, symbole du leader pacifique et déterminé, vous est-il apparu proche de vous ? Ce livre, par petites touches impressionnistes, nous fait découvrir au-delà du personnage public, l'être humain vivant le combat de sa vie. Nous n'allons pas nous retrouver face à Mandela, mais à l'intérieur de ses yeux, de son cœur, de ses pensées et de ses gestes. De l'intérieur de Mandela, nous comprenons intimement qu'en tant qu'être humain, nous n'avons rien d'exceptionnel et de prophète, mais que face aux tourbillons et à l'adversité, nous avons nos valeurs, nos décisions et nos soutiens. Face à la cruauté ou l'inhumanité des systèmes, à nos doutes sur notre puissance ou notre trop plein de puissance, nous apprenons, avec l'exemple de Mandela, un point de repère inébranlable : notre dignité. Mandela vient de la guerre, mais va vers la paix ; il affronte le danger mais agit avec précaution ; il porte la responsabilité du changement mais en attribue en permanence la paternité au collectif. Il nous enseigne une forme d'exercice du pouvoir qui libère de l'égo du pouvoir. La paix s'apprend, et nous avons besoin de nous éduquer à la paix afin de pouvoir en témoigner et en faire bénéficier de manière plus large. Les fossés à combler sont innombrables, que ce soit entre les communautés, entre les générations, ou même dans les familles. Lorsqu'il s'est retiré de la vie publique, Mandela a été clair : « Tout repose entre nos mains » nous a-t-il dit. ?À commencer par ce livre.

07/2016

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Religions orientales

De l'abandon. 2e édition

Une invitation à nous abandonner à ce qui est, à célébrer la vie à chaque instant, sans appropriation ni peur d'un imaginaire futur. Les entretiens consignés dans ce livre sont une invitation à nous abandonner humblement à la vie, à ne faire qu'un avec elle et à la célébrer. Laisser le monde libre de nos projections est l'art suprême exprimé par les grandes traditions spirituelles. Cette écoute sans appropriation est la solution à nos conflits imaginaires, mais pourtant bien réels dans notre codification de la vie. Fruit de la peur, l'impulsion de savoir et de vouloir est la racine de nos souffrances psychologiques. La recherche constante de sécurité est l'obstacle essentiel à la révélation d'une liberté qui nous sollicite pourtant à chaque instant de ce que nous appelons la vie ordinaire. Nourri de la tradition non-dualiste du shivaïsme du Cachemire, Eric Baret renvoie inlassablement ses auditeurs à l'observation calme et patiente du ressenti de leurs émotions, à l'écoute. La vision déroutante mais libératrice qui en découle, que l'origine de nos peurs et de nos souffrances est illusoire, nous mène à l'abandon de nos prétentions à toujours savoir et vouloir. Redoutée par notre psychisme policé, l'émotion se trouve à la source de toute perception. Accueillie sans réserve, cette énergie se libère de ses causes apparentes et devient le chant de la vie, silence de la personne. Fin de toute pensée intentionnelle, cette alchimie de l'émotion constitue le coeur de la tradition du shivaïsme non-duel cachemirien. Ces entretiens, qui conservent la forme spontanée des questions-réponses, nous trouvent au centre de nos préoccupations profanes qui, dans notre accueil, s'avèrent être la porte de l'essentiel.

11/2021

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Musicologie

Chaosphonies. Du jazz à la noise, le sacre du chaos

Billie Holiday, Miles Davis, Jimi Hendrix, le Velvet Underground, le MC5, Lee Scratch Perry et le dub, Suicide, Throbbing Gristle, Coil, Sonic Youth, Swans, Tom Waits, les musiciens free, les artistes postpunk et noise, le rock psychédélique, le doom, une certaine techno... Tous agents du Chaos. Tous adorateurs du Chaos. Depuis que le jazz est entré par effraction dans la psyché de l'Occident, la musique célèbre ses retrouvailles extatiques avec la part impure du son. L'expérience musicale en a été chamboulée de fond en comble. Après deux mille ans de déférence quasi religieuse pour l'ordre abstrait (le solfège et ses nombres), on s'est mis en quête d'une matière sonore que l'esprit ne pourrait pas saisir : ce Chaos qui dans notre univers rationaliste fait peut-être bien figure de paradis perdu. Le mystère du Son est devenu, plus que la beauté de son organisation, le vrai miracle de la musique. Ce livre raconte comment, dès les années 1920, l'emploi de plus en plus libéré de la percussion et du "mauvais chant" débarrassé des contraintes du lyrique ont préparé le terrain à un usage "chaosphonique" des transformations du son permises par la technologie : les musiciens issus du blues puis du rock ont alors appris à jouer du studio comme d'un instrument d'entropie plutôt que d'en faire une simple chambre d'enregistrement. Il interroge ensuite les significations de ce nouvel appétit pour ces matières libérées des vieilles règles de la musicalité. Faire du "boucan" ou jouer avec les arcanes du Son a bien eu pendant un temps des résonances politiques. C'est de nos jours devenu, peut-être plus profondément, une manière de repenser notre relation au monde, de laisser la nature coloniser la culture, l'opposé d'un laisser-aller – une ascèse de la liberté, la contrainte absolue du singulier.

03/2024

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Religion

Mal, où est ta victoire ?

Le mal est-il une fatalité aveugle, un échec divin ? Fait-il partie de la nature des choses ou bien est-il un accident de l'histoire ? Aura-t-il le dernier mot ou sera-t-il vaincu ? Après avoir évoqué les multiples facettes du mal et de la souffrance qu'il engendre, Charles Delhez parcourt les différentes réponses des philosophies et des religions. Pour s'attacher longuement à l'éclairage chrétien : n'y aurait-il pas un lien, mystérieux certes, entre la liberté et le mal ? S'il en est ainsi, rien n'est perdu, car la liberté peut toujours se convertir. Face au mal, l'auteur esquisse quatre grandes attitudes lutter, pardonner, donner un sens, prier. Le livre se termine sur un chant de victoire : le matin de Pâques signe la défaite du mal et de la mort. Quand le marin aperçoit le phare du port, la tempête n'est pas finie pour autant, mais l'espérance renaît... Ce livre nous invite à découvrir dans la souffrance les douleurs d'un enfantement.

02/1999