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James Siegel

Extraits

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Science-fiction

La carte du temps

A Londres, en 1896, l’agence de voyages dans le temps Murray propose au public « las de voyager dans l’espace » de voyager « dans la quatrième dimension », précisément en l’an 2000. L’écrivain H G Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d’un tel voyage, car il pense qu’on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le sinistre Jack l’Eventreur, voit là une façon d’éviter ce crime odieux et se lance dans l’aventure, tandis que la jeune Claire se rêve un avenir passionné et échange de son côté une correspondance avec Derek, un homme du XXe siècle...Roman historique et de science-fiction, histoire romantique sur le modèle des romans-feuilletons du XIXe siècle, le livre de Félix J Palma est avant tout un roman d’aventures dans le Londres de H G Wells sur les chausse-trappes du temps et les pouvoirs de l’écriture. Au hasard des pages, on croisera les figures de Bram Stocker, Henry James et Jules Verne, mais aussi Elephant man ou Darwin. L’auteur ne recule devant aucun tour de force narratif. Il nous conduit jusqu’au paradoxe ultime du voyage dans le temps : que se passerait-il si l’on pouvait changer le cours des événements ? Et de la vie même ? Bientôt l’écrivain Wells, inventeur de The Time Machine, pourra converser avec celui qu’il serait devenu s’il avait fait d’autres choix, saisi d’autres opportunités. Vertigineux…

02/2011

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Critique littéraire

En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux. Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte (1938-1980)

Cette correspondance adressée à Emmanuel Boudot-Lamotte compose un ensemble singulier en raison de son destinataire et de sa durée - tout autant que de sa fragmentation. Peu connu du grand public, Emmanuel Boudot-Lamotte, dont nous ne possédons que les brouillons, est l'éditeur de Marguerite Yourcenar chez Gallimard - son principal interlocuteur - mais aussi un de ses amis. Grand voyageur, photographe, historien de l'art, il est aussi l'ami intime d'André Fraigneau, l'éditeur chez Grasset de Marguerite Yourcenar. En 1939, la guerre vient d'éclater en Europe. En septembre, Marguerite Yourcenar part pour l'Amérique donner des conférences et rejoindre sa compagne, Grace Frick. Cet "exil" américain marque un tournant dans leurs échanges : les premières lettres constituent un journal des choses vues de l'Amérique, où l'auteur prend le pas sur l'amie, avant le silence des années de guerre. Le dialogue est renoué en 1945. Eloignée de ce qui s'est déroulé en Europe, Marguerite Yourcenar n'en demeure pas moins attentive à la vie littéraire et au confort des infortunés. De nouveaux désirs d'ouvrages apparaissent : en tant que critique (L'Art français aux États-Unis), traducteur (Frederic Prokosch, Henry James, Edith Wharton, Negro Spirituals) et éditeur (elle conçoit un recueil de nouvelles américaines contemporaines). Il nous faut, à la lumière de cette correspondance, réviser notre perception des premières années américaines de Marguerite Yourcenar : ce bouillonnement prolifique et intellectuel marque un temps et un lieu de transition entre les premières oeuvres (Le Coup de grâce et Nouvelles orientales) et les grands textes à venir (Mémoires d'Hadrien, L'Oeuvre au noir).

11/2016

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Littérature française

Croquis de la Nouvelle-Orléans

Le nombre et la variété des écrits de jeunesse de Faulkner n'ont pas fini d'étonner. Après Elmer et Le père Abraham, deux débuts de romans très différents datant des années 1925-1927, voici Croquis de La Nouvelle-Orléans et Mayday, qui montrent deux directions dans lesquelles travaillait l'écrivain alors qu'approchait pour lui la trentaine. L'une est celle qu'il expérimente dans les Croquis : il s'agit tantôt de vignettes de la vie dans cette ville (laquelle, à l'époque où il y vivait en compagnie du peintre William Spratling et de Sherwood Anderson, était une petite capitale culturelle très active), tantôt de véritables nouvelles, dont certaines connurent des développements importants dans les grands romans : le personnage du raconteur dans "Le menteur", par exemple, préfigure le grand Ratliff de la trilogie des Snopes. L'autre direction, plus surprenante, ne paraîtra étrange qu'à ceux qui n'ont jamais lu le conte de fées intitulé L'Arbre aux souhaits, dont Maurice Edgar Coindreau publia une version française en 1969. Mayday date de la même année 1927 : il s'agit cette fois d'une allégorie (non dénuée d'humour, ni même d'ironie) à la manière des récits de chevalerie du Moyen Age, fortement influencée par les romans alors célèbres de James Branch Cabell, et où, dans son introduction, Carvel Collins n'a aucun mal à montrer que s'annonce Le Bruit et la Fureur. Mais la surprise de maint lecteur sera de trouver dans Mayday la preuve que Faulkner rêvait du livre complet : manuscrit, relié et illustré (non sans talent) par lui-même, pour quelques lecteurs privilégiés.

11/1988

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Beaux arts

La traversée du XXe siècle. Joseph Beuys, l'image et le souvenir

Artiste majeur du XXe siècle, Joseph Beuys a fait de l'histoire traumatique de son pays, l'Allemagne, et de la question du souvenir, la matière même de son art. Comment l'ambition "chamanique" de soigner les sociétés occidentales contemporaines s'articule-t-elle à la biographie de l'individu Beuys, et à un programme théorique voué à repenser les conditions de possibilité de l'art et de la démocratie après les grands effondrements de l'époque ? La traversée du XXe siècle répond à cette question en explorant de manière neuve le contexte historique et le cadre théorique où se sont développés "le concept élargi de l'art" et la "sculpture sociale" dans lesquels l'artiste a résumé son travail. Après ses premières oeuvres, créées sous l'égide d'Ewald Mataré et tributaires de l'esthétique de l'art allemand précédant le nazisme, Beuys s'est donné pour figures tutélaires les modernes James Joyce et Marcel Duchamp. A partir d'une réflexion sur la constitution catastrophique de l'expérience, il a inventé des stratégies publiques du souvenir, simultanément archaïques et neuves, qu'informent les notions d'image et de lieu. C'est à elles qu'il confie le "dur travail du ressouvenir" indispensable à l'épanouissement démocratique et à la valeur de l'art. Issu d'un regard aigu porté sur les oeuvres, cet ouvrage n'est pas seulement la première monographie d'envergure en français, amplement illustrée, consacrée à la figure essentielle qu'est Beuys. Reparcourant tout un pan de l'art du XXe siècle, Jean-Philippe Antoine en propose une généalogie inédite, et nous en montre l'ambition esthétique et les enjeux politiques.

11/2011

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 21, Supplément

Cette nouvelle édition des oeuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son oeuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des oeuvres par-delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des oeuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son oeuvre. Après une introduction générale, chaque oeuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les oeuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les oeuvres critiques et la correspondance. L'index biographique des Rougon-Macquart, dû à F-C Ramond, a été étendu aux premiers romans, aux Trois Villes et aux Quatre Evangiles par Colette Becker, Jean-Louis Cabanès, Jacques Noiray, Béatrice Laville et Main Pagès. Marie-Paule Rochelois a établi les arbres généalogiques, la chronologie générale, l'index générique des oeuvres et la table générale des matières. Ce volume est dédié à la mémoire de James B Sanders (1924-2009), spécialiste canadien d'Emile Zola, notre ami qui a retrouvé et publié, le premier, le texte du drame tiré de Germinal, le scénario d'Un homme à vendre et plusieurs chroniques et interventions qui figurent dans ces pages.

06/2010

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Histoire internationale

Clément Attlee. Un premier ministre normal pour une Angleterre en crise

Entre le flamboyant Winston Churchill et l'ultralibérale Margaret Thatcher, les dirigeants anglais les plus connus du XXe siècle, Clement Attlee a, à sa manière, profondément marqué l'histoire de l'Angleterre en ouvrant une voie nouvelle. Churchill avait gagné la guerre, Attlee allait gagner la paix sociale et assurer le redressement de son pays. Il faut reconnaître qu'il a très efficacement réussi à faire reculer la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des Anglais, dans des conditions économiques particulièrement difficiles. Ce n'est que trente ans plus tard que Margaret Thatcher a remis en cause la plupart des mesures qu'il avait prises. L'homme lui-même est cependant beaucoup moins connu que le bilan de son action, largement positif. Du fait de sa modestie et de ses méthodes de travail consensuelles, parfois attribuées à un manque de personnalité, il a été souvent sous-estimé, mais a cependant su utiliser habilement les défauts qu'on lui prêtait en en faisant des atouts. A deux reprises au moins, il a réussi à tirer parti de la lassitude des électeurs vis-à-vis de ses prédécesseurs à la personnalité jugée trop envahissante : tout d'abord Ramsay Mac Donald, auquel il a finalement succédé à la tête du parti travailliste, puis Winston Churchill, qu'il a battu aux élections de 1945. Ce livre, préfacé par James Moore, qui a connu personnellement Attlee dans les années 1950 et sympathisé avec lui, retrace l'ascension progressive de ce personnage atypique et assez énigmatique, à travers les grands événements historiques de cette première moitié du siècle dernier.

11/2012

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Histoire de la musique

Sing Sing. Musiques rebelles sous les verrous

" La prison est un endroit tout à fait singulier. Ses effets sur l'humanité sont étranges. Quand la police anglaise a arrêté Mick Jagger et Keith Richards en 1967, c'étaient de sympathiques pop stars. Lorsqu'ils sont sortis de cage trois jours plus tard, ils étaient devenus des superstars mondiales". Philippe Manoeuvre - " La prison est un endroit tout à fait singulier. Ses effets sur l'humanité sont étranges. Quand la police anglaise a arrêté Mick Jagger et Keith Richards en 1967, c'étaient de sympathiques pop stars. Lorsqu'ils sont sortis de cage trois jours plus tard, ils étaient de- venus des superstars mondiales". - Franck Balandier brosse les portraits des plus grandes stars internationales de la musique ayant commis un délit ou une infraction. Certains comme David Bowie, Johnny Cash ou Aretha Franklin ont été en garde à vue. D'autres dont Joan Baez, Booba, les Pussy Riot, James Brown ou Paul Mc Cartney ont été incarcérés. - L'auteur nous livre de nombreuses anecdotes, revient sur les conditions d'incarcération de ces stars des musiques rebelles : le blues, le rock et le rap. Il nous dévoile également son hit-parade des causes d'incarcération les plus fréquentes : la drogue, les agressions, les homicides et les violences conjugales. - Franck Balandier va au-delà de cette série de portraits. Dans une seconde partie, il men- tionne les chansons ayant pour sujet la prison, ainsi que celles écrites ou composées lors d'une incar- cération. Enfin, il analyse comment les musiques rebelles ont été utilisées par les institutions pénitentiaires pour faire parler, avouer parfois en torturant même les prisonniers.

02/2021

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Littérature indienne

Age of Vice

C'est l'ère du vice, là où les liens qui unissent sont aussi ceux qui tuent. " Quel livre dément ! Enorme, choquant, brutal, tendre, déchirant. Un des meilleurs romans que j'aie jamais lus. " Marlon James New Delhi, 3 heures du matin. Une Mercedes roulant à vive allure manque un virage et, en un instant, cinq personnes sont tuées. C'est la voiture d'un homme riche.

Mais lorsque la poussière retombe, le chauffeur s'avère n'être qu'un domestique en état de choc qui ne peut expliquer l'étrange série d'événements qui a mené à ce crime. Tout comme il ne peut prévoir le drame qui est sur le point de se dérouler. A l'ombre de propriétés luxueuses, de soirées extravagantes, d'affaires sombres et de diverses influences politiques, trois vies s'entremêlent dangereusement.

Celle d'Ajay, domestique attentif, né d'une famille très pauvre, qui tente de gravir les échelons. Celle de Sunny, jeune héritier charismatique qui rêve d'éclipser son père. Et celle de Neda, journaliste prise entre la morale et son désir. Les liens qui unissent ces personnages seront-ils pour chacun une porte de sortie ou l'élément déclencheur d'une plus grande destruction ?

Oscillant au début des années 2000 dans une Inde contemporaine encore jamais décrite ainsi, transportant les lecteurs des villages poussiéreux de l'Uttar Pradesh à l'énergie urbaine de New Delhi, Age of Vice est une histoire brutale et sensuelle emportée par la richesse séduisante, la corruption effrayante, et la violence sanguinaire du clan des Wadia - aimé de certains, exécré par d'autres, craint de tous.

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Histoire de France

Une histoire de la Révolution française

Dans les années 1790, pour le grand leader whig Charles James Fox, la Révolution française était "l'événement le plus important qui se soit jamais produit dans le monde". Depuis, avec le passage de l'actualité à l'Histoire, la Révolution a gardé son pouvoir de fascination. Le sujet n'est pas neutre : une importante école historique considère la Révolution comme un trouble malencontreux venu bouleverser de façon sanglante le mouvement général vers le libéralisme. Le présent livre s'inscrit dans une tout autre lignée, pour qui la Révolution a changé à jamais la façon de penser et de vivre du monde occidental. Il est construit comme un récit qui donne à entendre les deux voix de la Révolution : celle des assemblées, des personnages célèbres, et celle du peuple, des anonymes, des femmes, des paysans, que l'on perçoit tantôt comme un bruit de fond et tantôt comme un grondement assourdissant. Ces deux voix se mêlent aux moments d'incandescence révolutionnaire, en juillet 1789, en août 1792 où la royauté est abattue, en mai-juin 1793 lors de la chute de la Gironde. Et quand ces voix se font discordantes, alors viennent les moments les plus sombres, jusqu'au drame du 9 thermidor. "Les héritiers des thermidoriens qui nous gouvernent sans discontinuer depuis lors cherchent à travestir l'histoire de la Révolution. Contre eux, gardons vivante la mémoire, gardons l'inspiration de ce moment où l'on put entendre que les malheureux sont les puissances de la terre, que l'essence de la république et de la démocratie est l'égalité, et que le but de la société est le bonheur commun".

09/2012

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Thèmes picturaux

New York des peintres et des écrivains

New York est un "pays à lui seul" , une "ville monde" qui ne dort jamais. Véritable Terre promise pour des millions de migrants, symbole arrogant du monde libre et du capitalisme, capitale mondiale de l'art, elle est toutes ces villes à la fois. Ses gratte-ciel de verre et d'acier, ses quartiers légendaires de Brooklyn, Manhattan et Harlem, sa statue de La Liberté éclairant le monde ont forgé le mythe de l'American dream et n'ont cessé de nourrir l'imaginaire et la créativité des plus grands artistes. De John Dos Passos à Paul Morand, d'Edith Wharton à Henry James, New York se prête à toutes les formes d'écriture. Et bien d'autres encore, comme Walt Whitman, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Tom Wolfe ou Paul Auster, ont rêvé et fantasmé cette cité, en ont fait le théâtre de leurs explorations les plus intimes. Mais si New York a acquis le statut de mythe littéraire, cette ville est aussi celle des peintres, de George Bellows et Colin Campbell Cooper à Joan Sloan, Childe Hassam et Edward Hopper, qui ont su chacun en sublimer l'architecture, la lumière et l'atmosphère. Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture, du XVIIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de New York, depuis ses origines de petit village néerlandais jusqu'à son statut de "capitale du monde" . Ce dialogue entre citations choisies et tableaux célèbres révèle un New York tantôt flamboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions.

11/2022

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Policier-Espionnage

Le labeur du diable. Première partie

Dérapage en beauté : un loser magnifique. Los Angeles. Webster Fehler, 40 ans, souffre du mal existentiel qui touche la majorité de la population angeleno : la dépression. Son quotidien ne se définit qu'à travers l'isolement et la frustration. Webster n'a personne à aimer, ni à qui parler. Il subit le poids d'une existence au rabais dans un cabinet d'avocats où il n'essuie que mépris et reproches. Jusqu'au jour où le destin intervient d'une façon sournoise : Webster trouve une sacoche égarée qui renferme un badge de policier et une arme chargée. Cette découverte va provoquer le réveil d'une part d'ombre dont il sera à la merci. Webster sent naître en lui un sentiment grisant de toute-puissance. Par-delà le bien et le mal, il va sortir de sa chrysalide, dominer et prendre sa revanche. En usurpant une identité de policier, Webster ira s'aventurer au-delà des frontières interdites de Los Angeles pour se complaire dans l'immoralité. Ses exactions vont mettre la ville à feu et à sang. Personne ne sera à l'abri de ses actes... y compris le policier ayant perdu son badge et son arme ! A la lisière du drame urbain et de la série noire carnassière chère à James Ellroy, Le Labeur du Diable est un récit sombre et sans concession ancré dans un Los Angeles écrasé par la chaleur et miné par le stupre et la corruption. Un voyage au centre de la rue dans lequel un personnage ambigu et extrême, esclave de ses pulsions, se résignera à chercher son équilibre moral sur le chemin de la damnation...

11/2022

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Science-fiction

Alien 3 - le scénario de William Gibson

Composée de six films à succès, considérés aujourd'hui comme des classiques du genre, la série Alien a marqué l'histoire de la science-fiction horrifique. L'auteur de science-fiction et initiateur du mouvement cyberpunk, William Gibson (Trilogie de la Conurb ; Trilogie du Pont...) avait écrit un premier scénario faisant suite au film Aliens, le Retour. Jamais adapté à l'écran et donc totalement inédit, son scénario est décliné en roman par Pat Cadigan avec Alien3. Après les événements sur la planète LV-426, le vaisseau Sulaco entame son retour vers la Terre. A son bord, dorment Ripley, Newt, Bishop et Hicks dans des capsules de biophase. Mais d'autres êtres se sont invités au voyage... Sur le chemin, l'Union des Peuples progressifs va en faire les frais, tout comme l'équipe de scientifiques de la station spatiale et base militaire Anchorpoint, qui prend en charge le vaisseau. C'est sur cette planète, que se réveillent Newt et Hicks. Ils prennent connaissance d'inquiétantes rumeurs : à Anchorpoint, des expériences de clonage et de modifications génétiques seraient faites sur les Xénomorphes. Des expériences qui pourraient bien provoquer la naissance d'un monstrueux hybride, voire d'une Reine... William Gibson signe un scénario haletant et plein d'imagination, dans le même ton que le film Aliens de James Cameron. Pat Cadigan, lauréate de plusieurs prix littéraires récompensant des oeuvres de l'imaginaire (prix Arthur-C. Clarke, Prix Locus, Prix Hugo...), lui rend hommage par cette adaptation : Une occasion de se replonger dans la saga Alien en découvrant de nouvelles facettes des personnages et une espèce de xénomorphes encore plus mortelle.

10/2022

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Beaux arts

Tintoret

Jacopo Robusti (1519-1594), surnommé Tintoret en raison du métier de son père, fait partie des plus importants peintres de la Renaissance italienne. Né à Venise, contrairement à Titien ou Véronèse, Tintoret propose, dès le milieu du XVIe siècle, une peinture profondément originale qui repense les codes esthétiques traditionnels en vigueur dans la cité des Doges. II est ainsi l'un des premiers peintres vénitiens à contourner l'opposition classique du colorito local et du disegno toscan. Son admiration sans borne pour Michel-Ange lui permet de maîtriser l'art du dessin, le porte à s'intéresser à la sculpture et lui offre les moyens de contester la maniera du peintre officiel de la Sérénissime : Titien. Son utilisation fréquente de perspectives accélérées, dont il calculait les effets grâce à un petit théâtre dans lequel il suspendait des figurines de cire, dynamise ses compositions, très différentes des peintures narratives d'un Carpaccio ou d'un Véronèse. Travaillant principalement pour les institutions locales comme les Scuole, Tintoret accorde une attention toute particulière aux conditions réelles de perception de ses toiles et calcule les multiples points de vue que le fidèle peut avoir sur les scènes peintes. Parfois perçue comme étrange, oeuvre d'un " terrible " cerveau, considérée par Vasari comme une " farce ", la peinture de Tintoret, par ses variations stylistiques fréquentes, par ses jeux formels, renouvelle la perception que l'on peut se faire de l'art vénitien de la Renaissance. Ce livre, première monographie en français sur Tintoret depuis 1925, à travers un large choix d'oeuvres redonne une visibilité à ce peintre trop longtemps délaissé et devenu, selon Henry James, presque " invisible ".

11/2010

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Géographie

Cartes. Explorer le monde

Cartes : explorer le monde réunit plus de 300 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Présentant les cartes de manière originale, par paires, dans lesquelles les cartes se répondent ou se distinguent, cet ouvrage montre comment, au fil de l’histoire, les efforts pour réaliser des représentations planes du monde ont engendré beauté, ingéniosité et innovation. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d’universitaires et de collectionneurs, ces cartes reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles l’on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, enregistrer une activité humaine, exercer un contrôle, encourager la colonisation, planifier des campagnes militaires ou afficher sa puissance politique. La sélection présentée ici inclut les plus grands noms de la cartographie, tels que James Cook, Gérard Mercator, Matthew Fontaine Maury et Phyllis Pearsall, ainsi que des cartes issues des cultures du monde entier, des cartes rares réalisées par des cartographes moins connus et des cartes d’une beauté exceptionnelle et d’une étonnante originalité réalisées par les cartographes modernes. Découvrez la carte réalisée par John Snow pour comprendre la progression du choléra, les cinq milliards de cartes inter-Etats distribuées par les compagnies pétrolières aux Etats-Unis ou la carte que les Portugais conservaient de leurs découvertes du monde - restée secrète jusqu’à ce qu’un espion italien la copie. Comparez les cartes des étoiles dessinées par les anciens astronomes chinois avec celles qu’utilisèrent les astronautes pour l’alunissage d’Apollo 11 et découvrez comment, grâce aux systèmes d’information géographique et à la technologie comme Google Earth, nous sommes tous devenus des cartographes en puissance.

11/2015

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Policiers

San-Antonio Tome 10

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Un os dans la noce - Les Prédictions de Nostrabérus - Mets ton doigt où j'ai mon doigt - Si, signore - Maman, les petits bateaux... - La Vie privée de Water Klozett - Dis bonjour à la dame.

04/2012

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Littérature étrangère

Paris-Orphée. Carnet d'un poète américain à Paris

Ce livre, publié simultanément aux Etats-Unis par les éditions de la New York Review of Books, rassemble des chroniques parisiennes par le poète américain Henri Cole données au New Yorker. Il y mêle autobiographie, journal, essai et poésie en prose à des photographies, composant une sorte de "journal d'un poète américain" à Paris d'un genre nouveau, qu'il qualifie lui-même d'"élégiaque". La magie de ce livre, placé sous l'ombre tutélaire d'Orphée, figure du poète mystique, oraculaire, enchanteur, c'est qu'il parvient à renouveler la vision que l'on peut avoir de la ville-lumière non parce qu'il chercherait à nous faire découvrir un Paris secret ou méconnu mais au contraire parce qu'il parvient à réenchanter les lieux, les clichés les plus "communs" de la capitale. Dans la préface à Terre médiane, le premier recueil traduit en français à nos éditions, Claire Malroux parlait de l'"innocence retrouvée" et même de la "candeur" qui se dégage de ces poèmes. Ce sont ces mêmes qualités qui permettent à Henri Cole de nous émouvoir à la lecture de ces croquis parisiens où les souvenirs de lecture (Rilke, Elisabeth Bishop, Dickinson), les évocations d'oeuvres admirées surgissent sans cesse des lieux visités ou des personnes rencontrées (notamment son ami James Lord), donnant lieu à des rêveries, à des méditations où il s'interroge en poète, avec l'acuité sensible qui lui est propre (à la fois pleine de fraîcheur et pénétrante), sur ses liens amicaux et familiaux, sur la nature de la poésie et son rapport à la solitude, à son moi profond et à la liberté.

06/2018

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Histoire du cinéma

Saul Bass. Autopsie du design cinématographique

Saul Bass a défini une ère novatrice du cinéma. Ses séquences de titre pour des films tels que Anatomie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, Vertigo (1958) et La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock, ont introduit l'idée que les génériques pouvaient raconter une histoire, en créant l'ambiance du film qui allait suivre. L'influence stylistique de Bass est visible dans les franchises hollywoodiennes populaires, de La Panthère rose à James Bond, ainsi que dans des oeuvres plus contemporaines telles que Catch Me If You Can (2002) de Steven Spielberg et Mad Men à la télévision. Premier ouvrage à se pencher sur la vie et l'oeuvre de ce personnage fascinant, Saul Bass. Autopsie du design cinématographique explore la carrière révolutionnaire du designer et son impact durable sur les industries du divertissement et de la publicité. Jan-Christopher Horak retrace la carrière de Bass depuis ses humbles débuts d'artiste autodidacte jusqu'à son apogée professionnelle, lorsque des réalisateurs comme Stanley Kubrick ou Martin Scorsese ont fait appel à lui comme collaborateur. Il explique également comment Bass a intégré dans son travail des concepts esthétiques empruntés à l'art moderne, en les présentant d'une manière nouvelle qui les rendait facilement reconnaissables par le public. Cet ouvrage incontrournable, traduit ici pour la première en français, éclaire le processus créatif du maître incontesté de la conception de titres de films, un homme dont les talents multidimensionnels et la capacité unique à associer le grand art et les impératifs commerciaux ont profondément influencé des générations de cinéastes, de concepteurs et de publicitaires.

05/2022

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Basket, Handball, Volley

NBA 75. L'histoire définitive

Les moments et les histoires les plus emblématiques de la NBA A l'occasion des 75 ans de la NBA, ce beau livre revient sur les plus grands moments et les plus grandes superstars, avec plus de 75 histoires allant des Lakers aux 33 victoires d'affilée de Jerry West, en passant par les Bulls aux 6 titres de Jordan, Steph Curry et les Warriors à 73 victoires et plus encore. Remémorez-vous ou découvrez les controverses que la Ligue a traversées : ses luttes contre le sectarisme racial, le diagnostic de VIH de Magic Johnson, la mort tragique de Len Bias juste après la draft et la fin des années soixante-dix alimentée par la cocaïne avec des Finals diffusés en différé. Chaque histoire est illustrée de photos et accompagnée de statistiques et d'anecdotes inédites. 1946 : Le premier match de basket professionnel entre les New York Knicks et les Toronto Huskies 1969 : Les duels légendaires entre Wilt Chamberlain et Bill Russell 1976 : La fusion de l'ABA et de la NBA 1980 : La rivalité de Larry Bird et Magic Johnson 1993 : Air Jordan et sa dynastie des Bulls 2006 : Kobe Bryant marque 81 points 2010 : LeBron James prend la décision d'aller jouer à Miami 2016 : Steph Curry et les Warriors prennent une avance à 3-1 puis perdent les Finals NBA 75 est le guide définitif de l'histoire de la NBA, par Dave Zarum, rédacteur sportif et consultant auprès de la NBA. Il s'accompagne d'une préface de Xavier Vaution, qui nous fait vivre la NBA au quotidien sur beIN SPORTS.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Les protecteurs Tome 4 : Délaissé

Je ne savais pas comment lui dire à quel point j'avais eu peur de ne jamais partager ce moment avec lui. Ce moment où ce n'était que nous deux. Ce moment où il m'a fait me sentir complet sans même essayer. Eli Abandonné. Abusé. Trahi. L'ancien flic Maverick "Mav" James n'a besoin que de trois choses. Sa Harley, une route dégagée, et son travail dans une organisation souterraine qui rend justice quand la loi en est incapable. Une famille ? Ils étaient partis bien avant qu'il ne les quitte. Des amis ? Un poids. Un endroit à appeler "chez-soi" ? Ca n'existe pas. La devise de Mav est simple : finir et partir. Travail, sexe, peu importe. Pas de connexions émotionnelles. Simple. Jusqu'à ce qu'il le rencontre. Seul. Se cachant. Brisé. A quinze ans, Eli Galvez n'a rien. Pas de famille, pas d'amis, et son corps comme seul moyen de gagner assez d'argent pour survivre. Mais une rencontre imprévue a changé tout ça, et huit ans plus tard, il est bien parti pour avoir la vie dont il ne pouvait que rêver à moment donné. Il a été accepté en école de médecine, et il est enfin de retour à Seattle pour être plus proche des hommes et des femmes qui ne partagent pas son sang, mais qui est la seule famille qu'il n'ait jamais vraiment connue. Seulement, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être, et les secrets qu'Eli dissimule sont sur le point de ressurgir accompagnés de dangereuses conséquences. Une dernière chance pour un vrai futur.

07/2020

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Histoire de France

Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon

Aventurier, provocateur, escroc, espion, séducteur, Paul Emile Soubiran est un des plus étonnants " inconnus de l'histoire ". La Révolution, l'Empire et la Restauration qui ont bouleversé les sociétés et les moeurs ont donné naissance à des traîtres, mouchards et espions dont il est la parfaite incarnation. Soubiran, qui a déserté la Garde nationale en 1793, vit aux crochets de ses trois femmes successives et de ses nombreuses et riches maîtresses. On le retrouve en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Hollande. Beau parleur, poète, à l'aise dans toutes les bonnes sociétés, il est l'agent de Savary et de Fouché. II usurpe l'uniforme de général français, est arrêté, s'enfuit et disparaît de 1800 à 1806. À la Restauration, il exhibe des états de service royalistes et s'attribue une part active dans divers complots antinapoléoniens. II devient capitaine de grenadiers avant de partir en 1807 au Portugal... en mission secrète pour l'empereur ! Emissaire de Napoléon, il rentre dans l'armée d'Espagne. Mais son goût pour l'intrigue a tôt fait de provoquer son exclusion et il se retrouve sans le sou. Intégré dans une unité d'espionnage militaire, il est envoyé en Suède. Capturé par les Anglais, il retrouve à Londres les légitimistes français en exil et part chercher fortune en Amérique. II y extorque de l'argent à la représentation française, se livre à une opération de désinformation contre les Britanniques et couvre une gigantesque escroquerie au détriment de James Madison, le président des Etats - Unis ! De retour en France, il vit encore nombre d'aventures rocambolesques sous la Restauration.

05/2013

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Policiers

San-Antonio Tome 11

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire » (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 11 contient : Certaines l’aiment chauve Concerto pour porte-jarretelles • Sucette Boulevard • Remets ton slip, gondolier ! Chérie, passe-moi des microbes • Une banane dans l’oreille • Hue, Dada !

03/2013

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Géographie

La mer et les étoiles. La cartographie maritime et céleste de l'Antiquité à nos jours

Les mers et les océans recouvrent plus des deux tiers de la surface de notre planète. Aussi, quelle que fût la motivation (commerce, goût de l'aventure, science, religion, politique, guerre), avons-nous cherché à tout moment de l'histoire à nous repérer précisément pour nous déplacer en sécurité sur ces vastes et inconnues étendues d'eau. Du temps des premiers marins - capables de parcourir des milliers de kilomètres sur des coquilles de noix, sans autres repères que la taille des vagues, le sens des vents et des courants -, à l'ère de l'électronique et de l'informatique, en passant par l'étude antique et médiévale du cycle solaire, du mouvement des étoiles et des planètes, les travaux des cartographes et des astronomes furent très étroitement liés aux progrès de la navigation et de ses instruments. Les quelque 260 documents présentés ici, parmi les plus fascinants et significatifs de la collection de la Royal Geographical Society, illustrent la manière dont l'Homme a appréhendé, puis cerné de mieux en mieux la géographie des mers et des océans, notamment en cartographiant d'abord les étoiles. A travers une sélection de portulans, guides nautiques, cartes marines et célestes, instruments de navigation, cet ouvrage nous entraîne ainsi dans la peau des grands explorateurs comme Vasco de Gama, Ferdinand Magellan ou James Cook, tout en "nous permettant de voyager en restant au chaud, chez soi". Et il nous rappelle surtout que la cartographie des mers et des étoiles retrace l'histoire de l'humanité et de la compréhension qu'elle acquiert de sa place sur Terre et dans l'univers.

12/2012

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Ethnologie

Les femmes dans l'église protestante ma'ohi. Religion, genre et pouvoir en Polynésie française

Les archipels qui forment l'actuelle Polynésie française ont été progressivement découverts depuis le XVIIIe siècle par les navigateurs tels James Cook, de Bougainville... Leurs récits décrivent une société où hommes et femmes jouiraient d'une égale " liberté sexuelle ". A la même époque, la London Missionary Society envoie les premiers missionnaires protestants évangéliser les Polynésiens. Ils n'ont de cesse de réformer ces mœurs jugées dépravées en se fondant sur un projet de " civilisation " par l'occidentalisation des modes de vie. Dans ce cadre, les rôles dévolus aux deux sexes se redéfinissent : aux femmes les soins aux enfants, le ménage, la maison, la sphère privée, aux hommes les travaux des champs, la sphère publique. Le mariage est imposé à tout nouveau converti pour qu'il puisse devenir membre d'église. L'instruction, notamment celle des femmes - et encore plus des femmes de pasteurs - revêt une grande importance. Gwendoline Malogne-Fer s'appuie sur des enquêtes (140 entretiens et 42 questionnaires) et sur son observation de manifestations de l'Eglise évangélique de Polynésie française pour analyser l'institutionnalisation progressive du rôle des femmes dans cette Eglise avant la décision de 1995 de les admettre au pastorat. Puis elle s'intéresse aux parcours des premières femmes pasteures et diacres. Elle aborde enfin les conséquences de la féminisation du pastorat. Cet ouvrage montre comment les femmes polynésiennes se sont approprié le message biblique et ont conquis leur place en prenant la parole dans les assemblées ainsi que dans leur société. Il retiendra l'attention des lecteurs intéressés par les études de genre en général, plus particulièrement celles consacrées aux évolutions de la division sexuelle du travail dans les Eglises chrétiennes.

12/2007

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Critique littéraire

Le Roman de la bibliothèque

Depuis longtemps, la critique s'intéresse aux lieux les plus fréquentés par les personnages de roman : salons, salles à manger, boudoirs, alcôves. Elle a oublié les bibliothèques que de riches particuliers ont la chance de posséder. C'est là pourtant que, du XVIIIe au XXe siècle, les romanciers nous conduisent très souvent. Mais ce n'est pas seulement pour nous convaincre du bienfait des retraites studieuses. Les "librairies", comme disait encore Montaigne, sont aussi des lieux de beauté, décorés avec goût par les esthètes (Oscar Wilde, Henry James). Elles sont aussi des aimants du désir, car chacun sait bien qu'elles contiennent des secrets, des livres interdits, convoités par les enfants. Plus surprenant, de Stendhal à Musil ou à Nabokov, elles offrent un refuge aux amants qui vivent entre leurs murs des expériences singulières. Elles abritent toutes sortes d'initiations (Cendrars, Green, Sartre, Murakami). Apparemment éloignées de l'histoire, elles entendent près de leurs murs le grondement de ses vagues, comme le disent en des termes variés Pirandello, Drieu La Rochelle, ou encore Heimito von Doderer. Autre enjeu : celui de l'ordre, vocation philosophique de toute bibliothèque qui se respecte. Chez Stifter, les tribulations de l'individu s'arrêtent à ses portes. Mais le désordre a souvent le dernier mot, même chez Anatole France. Pourquoi ne pas l'accepter, et chercher un art de vivre au milieu des livres et des choses, ce qu'ont tenté, d'une façon burlesque, Bouvard et Pécuchet, mais aussi, sur un mode poétique, Nodier ou Nerval ? Autant de thèmes dont se nourrit la rêverie savante que l'auteur, lui-même amateur de belles reliures, nous livre au cours de six chapitres étincelants.

09/2014

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Policiers

L.A. nocturne

Los Angeles, 1946. Le jeune policier juif Jacob Silver, hanté par l'absence des siens, tente désespérément de savoir ce qu'ils sont devenus, eux qui n'ont pas pu fuir l'Allemagne nazie à temps. Et le sort s'acharne : lors d'un braquage qui tourne mal, Silver ne couvre pas son coéquipier, qui se fait froidement abattre sous ses yeux. Ecrasé sous le poids de la culpabilité, le jeune «bleu» craint la suspension et est sur le point de commettre l'irréparable quand il apprend son affectation aux Homicides. La raison ? Il pourrait aider à élucider le meurtre de Creighton Cavanaugh, un journaliste qui s'intéressait peut-être d'un peu trop près à des projets d'urbanisme visant peu à peu à remplacer les lignes de tramway de la ville par des autobus. Opération menée par de puissants groupes industriels prêts à tout. Aux côtés de son nouveau coéquipier, malheureusement un peu trop porté sur la boisson, Silver apprend le métier, et si bien qu'il découvre des choses qu'il n'était pas sensé découvrir, ce qui lui vaut de se voir retirer l'enquête par sa hiérarchie. Il se tourne alors vers le très intègre inspecteur Virgil McGregor. Avec un talent qui ne cesse de se confirmer, Corwin se fait historien critique sans jamais lasser le lecteur, qui se retrouve ainsi plongé dans la Los Angeles d'après-guerre. L'auteur a été salué par les plus grands (James Ellroy, Michael Connelly, Robert Crais.) à l'occasion de la parution de Homicide Special, un essai sur le quotidien aux Homicides de la police de Los Angeles.

01/2016

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Policiers

San-Antonio Tome 7

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police »  du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Tango chinetoque ; Salut, mon pope ! ; Mange, et tais-toi ! ; Faut être logique ; Y a de l'action ! ; Béru contre San-Antonio ; L'Archipel des malotrus ; Zéro pour la question.

01/2011

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Ethnologie

La société d'après. Politique sino-tibétaine et écologie au Yunnan

Les Tibétains du voisinage du parc national de Pudacuo parlent de "la société d'après" pour désigner le monde auquel les changements profonds et récents de leur mode de vie les ont conduits. Ce nouveau monde parle de politique. Il rend compte de la façon dont une ONG conservationniste états-unienne a indirectement contribué à l'intégration à la Chine de ces Tibétains ruraux de la province du Yunnan. On y voit l'imagerie de "Shangri-La" , paradis terrestre supposé, inventé par le romancier britannique James Hilton dans son best-seller Lost Horizon paru en 1933, qui a servi à renommer la région. Cette référence est appuyée par un parc ouvert en 2006, qui se veut "le premier parc national de Chine" et qui joue de l'attrait de l'identification des Tibétains au respect de l'environnement naturel dans l'esprit des touristes chinois han. Ce nouveau monde donne à voir des décideurs politiques locaux entreprenants et habiles à tirer parti de l'autonomie que leur laissent les échelons politiques supérieurs. Les opportunités qu'il propose sont considérées comme une promesse par la majorité des agriculteurs et éleveurs tibétains parce qu'ils sont désireux de participer au système d'échange global et parce qu'elles résonnent fortement avec leur vécu de leur identité de Tibétains du Yunnan du XXIe siècle. Dans le même temps, ces nouvelles possibilités éveillent des revendications d'équité. "La société d'après" montre comment l'appréhension de la nature va de pair avec la politique dans la Chine contemporaine et illustre comment la globalisation influence le paysage politique national chinois.

02/2019

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Religion

Que les nations se réjouissent ! Dieu au coeur de la mission

"Le but suprême de l'Eglise n'est pas la mission : c'est l'adoration. Si la mission existe, c'est parce que l'adoration n'existe pas. " Dans un vibrant plaidoyer, John Piper présente une défense biblique de la suprématie de Dieu en toutes choses ; il cherche à définir les véritables motivations et les implications de la mission. Sa vision missionnaire rejoint la perspective du mouvement de Lausanne ; elle s'appuie sur une base théologique solide, des explications claires et des exemples pertinents. Vous êtes impliqué dans la mission, étudiant en théologie, pasteur, enseignant, etc. ? Laissez-vous bouleverser par cet appel passionné. " Nous recommandons vivement cet ouvrage aux pasteurs, évangélistes, missionnaires, missiologues, dirigeants chrétiens, et à quiconque aime le Seigneur en Afrique francophone et au-delà. " - Dr Moussa Bongoyok, Ancien directeur académique de la faculté de théologie évangélique de Bangui (Rép. Centrafricaine) " La grande mission que le Seigneur a confié à son Eglise ne vous apparaîtra plus comme un commandement mais comme un véritable privilège. " - Yanick Ethier, Président Sola, coalition pour l'Evangile (Canada) "Ce livre vous secoue, et il vaut la peine de se laisser secouer !" - Henri Blocher, Théoligien et auteur, Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine (France) "Que ce livre contribue non seulement à une vision renouvelée de la mission, mais aussi et surtout à un nouvel élan missionnaire. " - Pierre Klipfel, Directeur de l'institut biblique de Genève (Suisse) "La parution en français de ce livre important sur la mission est un cadeau à recevoir avec beaucoup de reconnaissance envers Dieu. " - James Hely Hutchinson, Directeur de l'institut biblique belge (Belgique)

10/2015

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Développement durable-Ecologie

Face à Gaïa. Huit conférences sur le Nouveau Régime Climatique

James Lovelock n'a pas eu de chance avec l'hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu'il parlait d'un organisme unique, d'un thermostat géant, voire d'une Providence divine. Rien n'était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n'est pas le Globe, n'est pas la Terre-Mère, n'est pas une déesse païenne, mais elle n'est pas non plus la Nature, telle qu'on l'imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l'arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l'histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l'arrière-plan et monte sur scène. L'air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C'est l'époque de l'Anthropocène. Avec le risque d'une guerre de tous contre tous. L'ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d'être stable et rassurant, semble constitué d'un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.

10/2015