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Policiers

Les charognards

Las Cruces. Nouveau-Mexique. Depuis plus de dix ans, Ray Lamar vit de petits boulots. Un jour il reçoit un appel de Memo. Son ancien patron lui demande de dérober de la drogue à un cartel adverse près de Coronado, sa ville natale. Ray accepte. Cela lui permettrait enfin de renouer avec sa famille. A l'époque, Ray vivait heureux avec sa femme et son fils. Mais il avait perdu son emploi dans les gisements de pétroles et accepté de travailler comme tueur à gages pour Memo. Peu après, sa femme était morte dans un accident de voiture. Il s'était retrouvé seul avec son fils, sourd et muet. Persuadé qu'il s'agissait d'un meurtre orchestré par un autre cartel, Ray avait imploré son cousin Tom, shérif de la ville, de trouver les coupables. Mais Tom avait commis une bavure, perdu son emploi, évité la prison de justesse. Il ne se l'était jamais pardonné. Ray avait alors laissé son fils à son père et quitté la ville. Sans plus jamais donner signe de vie. Son retour à Coronado le replonge malgré lui dans le milieu des cartels. Quatre jours suffiront à tout bouleverser. A déchaîner la violence et les rivalités entre le cartel de Memo et celui repris par un certain Dario. Maintenant, c'est au shérif Kelly de rétablir l'ordre. Ancienne adjointe de Tom, elle lui demande de l'aide. Mais celui-ci est partagé entre la justice et les liens du sang. Quant à Ray, il entame une quête de vérité en forme de vendetta destructrice.

10/2014

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Romans noirs

TranscendanSe

Marseille. C'est la troisième fille égorgée en dix jours. Ramon - commandant à la Crim' - n'en peut plus de se lever à l'aube pour aller renifler l'odeur du sang chaud. Depuis qu'il est sorti de son coma, il y a ce rêve de matador qui le hante. Terriblement ambigu. Deux ans, cent trente-sept nuits et inexorablement ce même rituel : il revêt l'habit de lumière, un homme l'aide à ajuster son corset, le flatte, lui dit que ses courbes sont sensuelles et qu'il le désire comme un fou. Ramon n'en parle jamais à personne, sauf à son psy, l'insondable et péremptoire docteur Arthus. Entre ses nuits agitées où il peint avec frénésie pour exorciser ses rêves, ses allers-retours en cachette chez son psy et ses rendez-vous torrides avec la psychocriminologue fraîchement débarquée, il délaisse peu à peu les scènes de crime ; de quoi attiser l'animosité de Martini, son rival autoproclamé qui guette son moindre faux pas pour lui donner le coup de grâce. Tandis que le filet se resserre sur le tueur en série, Ramon est pris dans un tourbillon où tout ce qui devait ne jamais se rencontrer entre en collision et en collusion. Les dommages collatéraux s'additionnent, une partie d'échecs en trompe-l'oeil s'engage. Qui gardera un coup d'avance ? Les pions sont sacrifiés et les dames distancées ; les fous s'emparent de l'échiquier pour un ultime corps-à-corps qui n'aura pour seule échappatoire qu'une alliance "coeur à coeur" .

06/2022

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Littérature érotique et sentim

Royal Saga Tome 6 : Capture-moi

Pour sauver la vie de Belle, Smith se bat contre un tueur à gages envoyé par Hammond et, blessé, tombe dans le coma. Belle n'a que peu de solutions et décide de le faire soigner en cachette dans le seul endroit qui lui semble hors de portée d'Hammond : Stuart Hall, sa propriété familiale, même si les rapports de Belle avec sa mère sont toujours aussi tendus. Eloigné de Londres, sans nouvelles de Georgia laissée pour morte, Smith se reconstruit, tout en préparant en secret sa vengeance pour que cessent enfin les dangers qui les menacent. "Belle est le seul éclat de pureté dans ma vie, et je ne la souillerai pas". Belle ne comprend pas l'obsession de sécurité de Smith, elle souhaite retrouver l'amitié de Clara et d'Edward, la gaieté de Lola qui développe Bless, la compréhension de Tante bine, sa confidente... Le seul personnage qu'ils rencontrent est un député anti-royaliste, fan de chasse, mais Belle a un mauvais a priori sur lui. Leur couple va-t-il résister à la solitude ? Comment pourront-ils enfin vivre en pensant à l'avenir sans que la vie leur apporte une déception chaque fois qu'un moment heureux se profile ? Smith et Belle seront-ils assez forts pour surmonter les drames qui jalonnent leur lune de miel ? L'auteure nous entraîne dans un tome éblouissant où elle dénoue une intrigue diabolique, où les héros apprennent une nouvelle partition et où sexe rime avec amour, avant le tome final, Complète-moi.

07/2017

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Mondes fantastiques

De lune et de sang Tome 1

Lorsque la lumière de la lune l'effleure, le monde de Catrin se métamorphose... Au coeur de la ville de Collis s'élève un immense Sanctum, en construction depuis des années. Et sur la plus haute de ses flèches se dresse la silhouette de Catrin, jeune orpheline qui inspecte travaux et échafaudages pour le compte du maître architecte, Thomas. Un soir de pleine lune, en mission pour celui qu'elle considère comme son père adoptif, elle fait une chute vertigineuse et se blesse... Pire encore, l'espace d'un instant, elle a la vision sanglante d'un meurtre et entend les appels au secours d'une femme. Lorsque le brillant et énigmatique Simon de Mesanos est chargé d'élucider le mystère, Catrin se retrouve entraînée dans une dangereuse spirale, où le tueur ne cesse de frapper, encore et encore. Grâce aux instincts d'une précision effrayante du jeune homme, expert en matière de folie criminelle, le duo tente de remonter la piste du prédateur... Tout ce temps, la jeune fille doit aussi protéger son propre secret - elle découvre peu à peu que la lune lui accorde des pouvoirs surnaturels qui pourraient bien faire d'elle une paria... mais pourraient surtout être la clef de tout. Monstre en cavale, traque haletante sur fond de magie interdite, quête des origines... Catrin et Simon parviendront-ils à mettre un terme à ce macabre engrenage ? Après La Couleur du mensonge, Erin Beaty a concocté un monde imaginaire sensuel et envoûtant mâtiné de thriller psychologique qui vous fera frissonner à chaque nouvelle goutte de sang versé.

01/2023

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Thrillers

Le Cabinet du Dr Leng. Une enquête de l'inspecteur Pendergast

La protégée de l'inspecteur Pendergast, Constance Greene, parvient à retourner à New York en 1880 pour arracher son frère et de sa soeur des griffes du funeste Dr Enoch Leng, l'un des premiers serial killers de l'histoire. Mais l'inspecteur doit agir vite, sans quoi Constance pourrait bien rester bloquée dans le passé... La suite attendue de La Chambre des curiosités, le grand succès de Preston & Child A la stupéfaction de l'inspecteur Pendergast, du FBI, sa pupille Constance Greene est parvenue à retourner dans le New York de son enfance, en... 1880 ! Animée par la vengeance, elle compte bien tirer son frère de la prison dans laquelle il croupit, et surtout arracher sa soeur aînée des griffes du pire psychopathe qui ait jamais sévi à Manhattan : le sinistre Dr Enoch Leng. Pendergast se sent d'autant plus concerné que Leng n'est autre que son arrière-grand-oncle. Mais comment convaincre Constance de renoncer à affronter le tueur et de retourner au XXIe siècle, alors que la machine qui lui a permis de remonter le cours du temps est hors service ? A moins que l'inspecteur et son fidèle compagnon, le lieutenant D'Agosta, ne trouvent une solution, Constance pourrait bien rester à jamais prisonnière de son passé terrifiant... Dans ce nouvel épisode, le 21e mettant en scène leur personnage fétiche, Preston & Child renouent avec l'univers et les personnages qui ont fait le succès de leur best-seller La Chambre des curiosités. " Tout simplement génial ! " Lisa Gardner

10/2023

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Romans policiers

Le doute était permis

Telle une peinture en trompe-l'oeil, une apparence peut être trompeuse et nous éloigner inexorablement de la vérité. La perception que l'on a d'une chose est subjective et peut parfois nous pousser à donner un sens erroné à l'interprétation que nous en faisons ! Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé ; elle a subi une strangulation. La malheureuse victime avait donné le signalement d'un tueur qui avait étranglé une jeune Roumaine, square des Epinettes dans le 17e arrondissement parisien. Le commissaire Fletcher de la Brigade Criminelle, qui filait le témoin, est immédiatement soupçonné ! Tout l'accuse ? et pour l'Inspection Générale de la Police Nationale, il ne fait aucun doute que derrière ce flic à la réputation pourtant sans tache se cache un "ripou", pervers qui plus est ? De la France à la Suisse, d'un club privé à une planque de malfrats, d'un appartement de commandante de police aux quais de la Seine, d'une cellule de prison au bureau d'un juge d'instruction, c'est dans une course-poursuite pleine de surprises que nous conduit l'enquête menée conjointement par les protagonistes de ce roman. La Brigade Criminelle et la Brigade de Répression du Proxénétisme, associées dans cette enquête, parviendront-elles à élucider ce meurtre ? Car le doute est permis ? pourquoi le cou de la victime-témoin porte-t-il l'empreinte du commissaire Fletcher ? Voilà un roman qui mêle habilement approche psychologique et enquête policière. Nul doute qu'il constituerait la base scénarique d'un bon film policier, avec une histoire bien ficelée !

06/2022

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Suspense romantique

Retour à Silverhill ; A la recherche de Jordan ; Une mère en danger

Retour à Silverhill, Carol Ericson L'homme s'avance vers elle et Dana sent son coeur se serrer. Souriant, il l'enveloppe de son regard bleu, et elle tente malgré tout de rester impassible. Si elle est de retour à Silverhill, c'est seulement le temps d'une enquête au pays de ses ancêtres. Et tant pis si le hasard a voulu que le shérif de la ville soit Rafe. Rafe dont elle a eu un enfant : une adorable fillette nommée Kelsey et dont il ignore tout... A la recherche de Jordan, Rita Herron Il a volé Jordan ! D'une main ferme, Ryder désarme la femme qui menace de tuer son ex-mari. De toute évidence, Tia se trompe de coupable. En effet, l'enlèvement de son bébé est lié à un trafic d'enfants. Ryder le devine car lui-même a été victime d'un réseau de ce genre et il va tout faire pour retrouver Jordan. Et rendre le sourire à cette mère dont le regard le trouble au plus haut point... Une mère en danger, Marie Ferrarella En apprenant qu'un tueur qu'elle traque depuis des années vient de frapper à nouveau, Christine Jones est ébranlée. Non seulement elle ne pourra pas participer à l'enquête car elle est enceinte de huit mois, mais la mission sera confiée à Byron Warrick. Byron, son coéquipier. Byron qui, depuis que le père de son bébé l'a abandonnée, se montre un peu trop protecteur à son égard. Romans réédités

07/2023

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Littérature française

Le testament de Vénus

"Je, soussigné Vénus, cinquante-cinq ans, né le 25 avril 1947. ". . Félix Fayard, dit Vénus, retrace le récit de sa vie sur trois cahiers sauvés de la poubelle. Dans cet almanach buissonnier se croisent et se bousculent les figures de sa mère Lucie, fille de meunier, et de Driss Ben Shaab, ce Père Non Connu. L'image de la jarre enfouie où il se réfugiait enfant, et le souvenir d'un chien tueur. Ses Leçons de Voyouterie à Paris puis en Afrique, et les années de prison qui en découlent. Ses Gamberges sur l'Etre initiées à l'hôpital psychiatrique où sa mère l'a fait interner, et ses conversations avec le Mouvementeur, ce peintre qui l'enjoint de suivre ses impulsions de gribouilleur... Devenu Artiste Général, le soussigné a conçu près de cinq mille pièces, qu'il expose dans sa galerie L'Amusée, avant que le progrès et ses hydrorapaces ne le chassent pour toujours du moulin de son enfance. Squattant dès lors une tannerie désaffectée sur les berges de l'Ire, il organise sa survie en marge d'un monde qui semble vouloir sa disparition. Rares sont ceux à visiter cet ermite tenu pour fou, voire dangereux, qui, revenu des fureurs du baroud, de la tentation de la folie et des affres de l'amour, n'aspire qu'à "rentrer à la maison" ... Cette geste drolatique d'un "oeuvrier" , nourrie des affinités d'Enzo Cormann avec l'art brut, restitue à un "homme de peu" sa grandeur déniée et lui donne acte de son échappée belle.

01/2006

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Policiers

Fantazmë

Une nouvelle enquête du commandant Tomar Khan. Comment être un bon flic quand les victimes sont aussi des bourreaux ? Janvier 2017. Dans une cave du 18e arrondissement de Paris, un homme est retrouvé, battu à mort. Sur place, beaucoup d'empreintes, plusieurs ADN, mais rien qui corresponde dans les fichiers de police. Le commandant Tomar Khan pense à un règlement de compte. Le genre d'enquête qui restera en suspens des années, se dit-il. Mais voilà, l'ADN relevé sur les lieux a déjà été découvert sur le corps d'un proxénète albanais, battu à mort dans une cave lui aussi. Et bientôt la rumeur court dans les quartiers chauds de Paris, celle d'un tueur insaisissable, un Fantazmë, le "spectre" en albanais. Tomar et son équipe se lancent dans l'enquête et seront très vite troublés par le parcours des victimes, qui de leur vivant cultivaient carrément le sordide. Pourtant Tomar s'accroche à son devoir de flic, d'autant plus que son avenir lui semble menacé : un lieutenant teigneux de l'IGPN, la police des polices, a convoqué son adjointe, Rhonda, pour l'interroger sur un couteau, une pièce à conviction dans une affaire de meurtre mystérieusement disparue des Archives. Or, ce couteau, c'est celui de Tomar, et si on remonte jusqu'à lui... Vengeance, justice, résilience,  trois thèmes qui donnent de l'âme et du sens à ce nouveau thriller très réussi de Niko Tackian, un nom qui compte désormais dans le polar français.

01/2018

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Religion

Quand le pardon transcende la tragédie. Les amish et la grâce

Lundi 2 octobre 2006. Un homme s'introduit dans l'école amish de Nickel Mines, en Pennsylvanie, et tire froidement sur dix fillettes âgées de 6 à 13 ans : cinq meurent et les cinq autres sont très grièvement blessées. Quand le pardon transcende la tragédie raconte l'histoire incroyable de la réaction de la communauté amish à cette terrible tuerie, l'histoire d un pardon inattendu qui bouleversa le monde entier. Quand il est question des amish, on s'en tient souvent aux clichés et autres images pittoresques : ce sont des personnes attachées à un passé révolu, qui refusent les technologies modernes, se déplacent en chariots, portent la barbe et des chapeaux. Mais il y a beaucoup plus à apprendre d'eux, comme nous le fait découvrir ce récit de la tragédie de Nickel Mines et de leur réaction à ce drame. Le pardon collectif et offert sans condition par la communauté amish au tueur et à sa famille, étonnante attitude empreinte d'amour et de compassion, nous donne un aperçu de ce que sont les amish et de la manière dont ils vivent leur foi. Ce livre examine les nombreuses questions que soulève cet événement à propos des convictions religieuses qui ont conduit les amish à pardonner si rapidement. Dans un monde où les religions engendrent souvent violence et vengeance, le pardon inattendu des amish nous amène à réfléchir sur nos convictions et motivations profondes en la matière et vient nous interroger sur nos propres réactions, sentiments et comportements lorsqu'on nous fait du tort ou face à la violence en général.

06/2014

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Faits de société

Le bûcher de Toulouse. D'Alègre à Baudis : histoire d'une mystification

Voici un document exceptionnel qui révèle les dessous d'un scandale sans précédent : " l'affaire de Toulouse ". En s'appuyant sur de nombreux témoignages jamais divulgués, cette contre-enquête démonte les ressorts d'une mystification : comme lors des procès en sorcellerie du Moyen Age, des innocents ont été traînés sur le bûcher. Plongée dans un univers de violences et de fantasmes, ce voyage sidérant nous conduit dans le milieu de la prostitution et du crime, dans les cabinets des juges d'instruction et les locaux de garde à vue, dans les coulisses du monde politique, sur les plateaux de télévision et dans les salles de rédaction. Comment un conte d'ogres pour adultes a-t-il pu être pris au sérieux par la justice et les médias ? Les auteurs mettent à nu chacun des rouages d'un engrenage fatal : méthodes d'enquête stupéfiantes, règlements de comptes et vengeances au sein de la magistrature, rôle occulte des adversaires de l'ancien maire, fascination pour le tueur et les ex-filles des rues, incroyables dérapages des télévisions et des journaux aveuglés par une concurrence exacerbée et la petite musique du " il n'y a pas de fumée sans feu ". Telle est la toile de fond de cet ouvrage implacable dont les révélations surprendront même les familiers du dossier. Attention, cette hystérie collective peut se reproduire. L'accouplement monstrueux du barnum médiatique et du cirque judiciaire fera d'autres victimes : c'est ainsi que s'organisent les chasses à l'homme dans nos sociétés modernes...

05/2005

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Romans policiers

Crimes, vols et papotages... Le Club de Vieilles Filles enquête :. La vérité est au fond du puits... ou du jardin !!

Je m'appelle Joséphine et vis à Comfort où il ne se passe jamais rien de bien palpitant : entre ma famille, mon travail de traductrice de romans policiers japonais, une voisine casse-pied qui pourchasse inlassablement un voleur de bouchons et un voisin, tueur de vieilles dames à la retraite, j'avais une vie somme toute normale. Mais tout vole en éclats quand John Christie alias J. J Christie, auteur de polars mondialement connu, décide brusquement de quitter son cottage dans les Cotswolds pour venir faire une séance de dédicaces et de lecture à seulement quelques kilomètres de Comfort. Je ne peux m'empêcher d'éprouver une pointe d'inquiétude, qui grandit lorsqu'il décide de s'installer à deux pas de chez moi pour écrire un roman bien loin de ses polars et qui grandit encore quand le malheureux homme se fait assassiner. Or J. J Christie est toujours vivant puisque J. J Christie... c'est MOI !!! Aïe ! Si je ne veux pas devenir la prochaine victime ou pire, être suspectée de meurtre, je n'ai pas d'autre choix que de me transformer en digne héritière de mes héros de papier !! Ah, j'oubliais... Pour couronner le tout, je suis invitée à rejoindre un club dont le simple nom me donne des boutons ! Sans compter l'arrivée surprise du nouveau commandant de gendarmerie qui avait soudainement disparu le jour même où son cousin m'abandonnait devant la mairie !!! Ne vous ai-je pas dit que je vivais à Comfort où il ne se passait jamais rien de bien palpitant ? !

02/2023

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Policiers

Les Chiens de Détroit

Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings Novembre 1998. Le corps du petit Peter est découvert dans un buisson de Palmer Park. Il a été enlevé, étranglé puis déposé là par un homme dont la taille, d'après les rares indices récoltés, dépasse de loin celle du commun des mortels. L'enquête est confiée à l'inspecteur Stan Mitchell, alias " le Molosse " , un flic violent banni de Washington et exilé à Détroit, cette cité géante autrefois gloire de l'industrie automobile devenue capitale du crime et qui, chaque jour, sombre un peu plus dans la décrépitude. Bientôt, les enlèvements se multiplient et la presse commence à parler du " Géant de brume " , croquemitaine terrifiant dévoreur d'enfants décrit par un témoin anonyme. Et tandis que la police patine, que Détroit se vide de ses habitants, Mitchell s'enfonce toujours un peu plus dans l'alcool et la solitude... L'affaire lui est retirée puis, avec le temps, à l'image des maisons de Détroit, abandonnée et oubliée. Quinze ans plus tard, les disparitions recommencent. Mitchell qui a réussi à arrêter la spirale de sa déchéance est à nouveau sur le coup, épaulé par une jeune inspectrice récemment arrivée en ville, Sarah Berkhamp. Grâce à eux, le tueur, un géant placide nommé Simon Duggan, est enfin arrêté. Deux enfants n'ont toujours pas été retrouvés et sont peut-être encore en vie. Mais Duggan refuse de coopérer. Il ne veut parler qu'à Sarah. Pour sauver les enfants, la jeune femme va devoir écouter les fantômes du passé...

10/2017

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Littérature française

Le Dernier des Mohicans. Un roman d'aventures de James Fenimore Cooper

"Le roman de Bas de Cuir" , dont le titre le plus connu est "Le dernier des Mohicans" , est une vaste épopée qui a pour décor le continent nord-américain, pour personnages les tribus indiennes, et pour contexte social les guerres et la migration vers l'ouest, de 1740 à 1804. Elle est dominée par la haute figure de Natty Bumppo. Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) est un roman historique américain de James Fenimore Cooper, publié pour la première fois en janvier 1826, notamment par un éditeur apprécié et diffusé à l'époque, nommé Carey & Lea[3]. Deuxième[4] des cinq ouvrages composant le cycle des Histoires de Bas-de-Cuir (Leatherstocking), il se situe entre Le Tueur de daims (The Deerslayer) et Le Lac Ontario (The Pathfinder). En juillet 1757, Montcalm remonte le lac Champlain et se dirige avec des soldats "aussi nombreux que les feuilles de la forêt" vers le fort William Henry, tenu par le colonel Munro qui dispose de faibles moyens de défense. C'est le moment que choisissent Cora et Alice, les filles de Munro, pour s'en aller rejoindre leur père. Elles sont accompagnées de David La Gamme, maître en psalmodie, du major Duncan Heyward et d'un guide indien, Magua, qui a tôt fait de les égarer. Fort heureusement les voyageurs rencontrent le chasseur blanc Oil-de-Faucon et ses deux amis mohicans : Chingachgook et son fils, Uncas. Le guide, Magua, est objet de soupçons. Il prend la fuite...

01/2023

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Romans policiers

Ne nommez pas les innommables

C'est une affaire entendue : il faut nommer les choses, trouver les mots justes, dénommer les êtres et dénombrer les morts. Certains ne l'entendent pas de cette façon : ils ont, eux, la conviction morale et pour principes de base qu'il ne faut nommer que les belles et jolies choses, arrêter d'esthétiser le Mal et ne nommer que les Justes. Il se trouve que certains n'ont pas de principes ou en ont de mauvais. Les deux ne s'entendent jamais : à la clef, règlements de comptes et polices qui tentent de nominer les fautifs. Pour l'essentiel, cela résume un peu l'histoire. Pour les détails, une série de meurtres sans tueur en série, la tentative de dépeçage d'une hydre malfaisante avec à sa tête fuyante un Janus qui tend au schisme, des décalcomanies pour seuls indices, des anecdotes d'insectes et de drôles d'oiseaux, des toiles qui s'envolent, de futurs repentis pour qui vouloir quitter le milieu est s'aventurer en zone agitée au risque de perdre l'équilibre, balancer et glisser vers les extrêmes : le bien ou le mal. La somme des détails est une enquête désorientée qui patauge faute de pouvoir nommer les coupables. Une atmosphère de ruptures dans un monde qui change. Sans compter que l'enfer se cache dans les détails. En résumé, on a des choses à vous dire. Vous avez des choses à lire. Surtout, refusez que l'anonymat soit le seul maître du récit. Chacun s'y reconnaîtra et Dieu reconnaîtra les siens.

02/2023

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Romans noirs

Dans l'oeil de la vengeance

L'heure du Borgne est venue mais nul ne le sait encore. Dans une ville de Lyon qui sort enfin du confinement, il construit patiemment sa vendetta personnelle. De son enfance de gamin battu par son père, il ne lui reste que de la haine. Et à défaut de s'être vengé de son géniteur, il a trois cibles dans sa mire. Trois types à qui tout a réussi tandis que lui n'est qu'un homme seul, au casier judiciaire chargé, méprisé de tous. Quand il leur aura réglé leur compte, il s'occupera de son ex-femme. Et s'il y a des victimes collatérales, eh bien cela ne le gênera pas. C'est comme ça que sa trajectoire va croiser celle de Louise Pariset, une avocate à la tête bien faite qui se remet difficilement d'une peine de coeur et se partage entre les dossiers de petits dealers et les divorces sans amiable. Et celle de Kofi Diallo, un Sénégalais que son père a forcé à prendre la route de l'exil et qui survit comme livreur à vélo en redoutant constamment un contrôle de police. Placé malgré lui sur le chemin du tueur, le jeune clandestin va mener l'enquête au péril de sa vie. Dans ce premier roman d'une grande justesse psychologique, Nathalie Gauthereau met la lumière sur un héros attachant. Parce qu'il est hanté par ses compagnons morts au large des côtes mauritaniennes, Kofi a décidé de sauver les fragiles, les menacés, quoi qu'il lui en coûte.

02/2024

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Romans policiers

Le Singe venimeux

Le capitaine Samejima, que tous les yakuzas de Tokyo surnomment le "Requin de Shinjuku" pour ses méthodes musclées, reprend du service dans le quartier le plus chaud de la capitale. Une planque devant un tripot clandestin l'amène à s'intéresser de près aux liens entre les mafias japonaise et taïwanaise à l'origine d'un juteux trafic de stupéfiants et d'armes entre les deux pays. Il n'est pas le seul. Kuo, un policier de Taipeh arrivé à Tokyo avec un visa de tourisme, lui révèle être sur la piste d'un impitoyable tueur à gages, le Singe venimeux. Kuo prévient Samejima : l'homme, qui a pris pour cible un caïd taiwanais protégé par un gang japonais, ne reculera devant rien. Sa seule faiblesse : il ne parle pas japonais et a besoin d'un interprète pour l'aider à "interroger" ceux qui lui permettront de remonter jusqu'à sa proie. L'assassinat du gérant d'un bar à entraîneuses n'est que la première étape d'une course contre la montre pour éviter que le Singe, "qui ne lâche jamais sa proie" , n'accumule les victimes et que les gangsters japonais s'en prennent à d'innocents civils chinois. Après Le Requin de Shinjuku (Atelier Akatombo 2020), Le Singe venimeux est le deuxième opus d'une série plébiscitée pour son atmosphère très réaliste. Publié en 1991 au Japon, il entraîne le lecteur sur les pas d'un capitaine de police aussi séduisant qu'incorruptible, incarné au cinéma par Hiroyuki Sanada (Le Dernier Samouraï, Ring).

01/2022

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Romans policiers

Cinabre

Cinabre, c'est la couleur de l'hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang. L'Hôtel Ferdinand fut le théâtre d'un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d'être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C'est lui-même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l'établissement... Mais on n'efface pas à coups de travaux monumentaux une réputation sulfureuse. Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l'hôpital pour se lancer en indépendants. Lorsque l'un d'eux disparaît après avoir soigné une cliente de l'Hôtel Ferdinand, personne ne semble s'en émouvoir. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche. Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d'un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Est-il isolé ? Et qui doit se sentir menacé ? Pour le capitaine Aubert et son équipe, c'est le début d'un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang. A propos de l'auteur Cinabre est le quatrième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021). Infirmier de 35 ans établi à Toulouse, il excelle à décrire au scalpel les fêlures de l'esprit et offre ici un thriller sombre, asphyxiant, magistral.

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Thrillers

Le Poète : 7 pieds sous terre

Et si, pour une fois, vous aviez plus de force que le personnage dont vous suivez les aventures. Et si, pour une fois, vous en saviez plus que l'héroïne. Dès les premières pages, vous connaissez le tueur. Cependant, pouvez-vous vous fier aux apparences ? Juillet 2011. Ava Duval, après une lutte avec celui que l'on surnomme Le Poète, est laissée pour morte. Comment en est-elle arrivée là ? Vous êtes alors transportés en janvier 2011, date à laquelle tout commence. Le début d'une fin tragique et implacable. Une pièce en sept actes. Alors que l'année démarre à peine, un cadavre est découvert, nu, sur une chaise, dans un appartement vide. Sur la scène, un poème des Fleurs du Mal, ainsi qu'une fleur du diable, sont retrouvés. Les mois passent, et les corps s'amoncellent. Une deuxième victime est immergée dans la Seine. Une troisième, crucifiée dans l'église Saint-Sulpice. Une quatrième, nue dans sa baignoire, et la cinquième momifiée sur un terrain en construction. La sixième est décapitée. Quant à la septième, on sait juste qu'elle a été enlevée. Quel point commun y a-t-il entre toutes ces femmes ? Duval peut-elle trouver les réponses qu'elle cherche auprès de La Matriochka, une organisation spécialisée dans le trafic d'êtres humains ? Ou encore auprès des De Court, des trafiquants de drogue ? Entre macabre, et enquêtes parallèles, les protagonistes sont malmenés, poussés dans leurs retranchements. Nous avons tous des secrets. Or, certains secrets peuvent tuer.

10/2023

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Thrillers

Le manuel du serial killer

Thomas Harris, 21 ans, est étudiant en lettres à Harvard. Grand amateur de littérature policière, il se retrouve momentanément mêlé à une enquête en cours, portant sur une série de meurtres, dont les victimes sont toutes des enfants. C'est aussi à cette période que le jeune homme commence un stage au service des manuscrits d'une maison d'édition spécialisée dans les romans de gare et le thriller. Chargé du tri au service des manuscrits, il y fait la lecture du Manuel du serial killer, soumis de façon totalement anonyme , et qui ne propose rien moins qu'un mode d'emploi détaillé du tueur parfait !\r\nEntre horreur et fascination, Tom choisit de rejeter le texte. Quelle n'est donc pas sa stupéfaction lorsque, quelques semaines plus tard, il découvre ce livre en vitrine de toutes les librairies... et publié sous son propre nom, Thomas Harris ! Commence alors une véritable descente en enfer, à la limite de l'absurde : ce livre dont on lui impute la paternité et dont les réimpressions s'enchainent à un rythme hallucinant, fournit tous les détails des meurtres qui ne cessent d'ensanglanter la région. Et chaque tentative pour prouver à la police, à la justice, mais aussi à ses proches et à lui-même, qu'il est innocent, rapproche Thomas Harris de la cellule où croupit un redoutable prédécesseur, qui avait terrorisé le pays avec des crimes comparables, dix ans plus tôt.\r\nQui est réellement le coupable, qui est l'auteur ? Et qui est Thomas Harris ?

05/2023

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Seinen/Homme

Angel Heart 1st season Tome 21

Saeko Nogami est-elle en danger ? ! Le tueur engagé pour assassiner l'inspectrice de police n'est autre que... le Caméléon ! En échange d'une faveur de Ryo, celui-ci accepte de renoncer au contrat et même de servir de doublure à Saeko pendant que City Hunter enquête sur l'identité du commanditaire. Mais mieux vaudrait faire vite, le subterfuge ne va pas fonctionner longtemps si le Caméléon persiste à soulever sa jupe pour dévoiler son "véritable visage" à tout le monde ! En 1985, Tsukasa Hojo lance City Hunter. Quelques années après la fin de la série, le mangaka revient sur son oeuvre et créé Angel Heart. Bien que l'on croise tous les personnages de City Hunter, cette nouvelle saga ne reprend pas les aventures de Ryo Saeba là où elles s'étaient arrêtées, il s'agit en réalité d'une suite alternative. En effet, l'intrigue se développe cette fois autour de Glass Heart, une ex-tueuse de la mafia taïwanaise. L'organisation criminelle dont elle faisait partie lui a greffé le coeur de la défunte Kaori, l'inoubliable partenaire de Ryo, après une tentative de suicide. Au début de l'histoire, Glass Heart est perdue dans un pays dont elle ne parle pas la langue, mais au fil de ses aventures et avec l'aide de sa nouvelle famille, elle reprendra fièrement le flambeau de City Hunter. Une autre approche de ce qui peut se cacher derrière ce nom légendaire et qui a même eu le droit à une saison 2 en manga ainsi qu'un anime.

05/2023

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Europe centrale et orientale

Journal de Ponary 1941-1943. Un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie

"Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens, 300 paires de chaussures et de pantalons" . Chronique de la Shoah à l'Est de l'Europe, rédigée en temps réel par un témoin oculaire, et pour la première fois accessible au public français, Le Journal de Ponary, constitue un document unique et "sans aucun équivalent dans les annales des témoignages sur les grands massacres par fusillades" , selon l'ex-président de Yad Vashem, Y. Arad. Dès l'arrivée des Nazis, en 1941, en Lituanie, Kazimierz Sakowicz, un journaliste polonais catholique qui venait d'emménager, en pleine nature, dans le cadre idyllique de Ponary, près de Vilnius (Wilno), se retrouve aux premières loges d'une gigantesque tuerie. De sa véranda ou caché derrière la lucarne de son grenier, il consigne scrupuleusement - jour après jour et au péril de sa vie -, les atrocités qu'il observe sous ses yeux : l'acheminement des victimes, leur déshabillage, les tortures, les charniers mal recouverts, la sophistication progressive du mode opératoire des tueurs, tous de jeunes volontaires lituaniens " âgés de 17 à 23 ans" ... L'autre intérêt majeur de ce Journal est de montrer pour la toute première fois le sordide quotidien d'un site de mise à mort, entre rapines et beuveries, et le rôle crucial des collaborateurs locaux. Celui des " tireurs " , mais aussi des riverains, que l'on ne saurait sans malhonnêteté qualifier de " témoins " . Et qui, dès les premières semaines, se livrent à un " ignoble trafic d'affaires juives " . Une noire industrie dont on découvre ici - dans la foulée des travaux de l'historien J. Tomas Gross, l'auteur des Voisins (Fayard, 2002) -, l'invraisemblable ampleur. Entre 1941 et 1944, ce sont 70 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, qui, à Ponary, furent massacrés aux bords de sept immenses fosses, ainsi que 20 000 Polonais et 10 000 prisonniers soviétiques. Sakowicz dissimulait les feuillets de son journal dans des bouteilles de limonade qu'il enterrait au fur et à mesure dans son jardin. Il a été tué dans des circonstances troublantes juste avant la Libération. Exhumé après-guerre puis sciemment dispersé par le régime communiste dans différentes archives, la reconstitution de ce journal, miraculeusement sauvé, fut une odyssée en soi. Texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine

11/2021

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Thrillers

La cinquième règle

"Par sécurité, j'avais pris l'habitude de toujours tirer deux fois. Laisser une cible pour morte puis se rendre compte, parfois des jours plus tard, qu'elle était devenue la seule personne au monde capable de vous identifier n'était jamais une nouvelle très plaisante. Même les tueurs à gages ont leurs histoires d'horreur". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Ava aime son travail. Bien sûr, être tueuse à gages n'est pas donné à tout le monde, mais elle n'est pas du genre à baisser les bras simplement parce que la situation peut être un peu compliquée. Pour ne pas sombrer, elle a trouvé la solution : s'imposer des règles strictes qui lui ont permis de se forger une réputation impitoyable. Elle a passé des années à organiser une vie compartimentée, à tout contrôler : son travail, son identité, ses relations professionnelles et personnelles. Depuis ses dix-sept ans, la violence fait partie de son existence et elle ne changerait cela pour rien au monde. Tout le sang, toute la sueur et toutes les larmes qu'elle a pu verser l'ont conduite à devenir ce qu'elle est aujourd'hui, toutes ses cicatrices lui rappellent chaque jour qu'elle est le Fléau. Alors quand le monde entier semble se liguer contre elle pour faire exploser ses certitudes, elle doit faire face à de nouvelles épreuves. Et même ces fichues règles ne seront peut-être pas suffisantes pour l'aider à les surmonter. Ava s'en sortira-t-elle ? Un thriller puissant qui ne laissera aucun lecteur indemne. Karine Verny a grandi avec sa famille en Seine-Saint-Denis. Elle est passionnée depuis toujours par les animaux et les livres, et passe des heures à lire de la fantasy avec des héroïnes qui prennent de la place et s'émancipent des normes. Après des études d'anglais à Paris, elle est devenue enseignante en collège dans le 93 et lutte à son échelle pour l'égalité femmes-hommes, cause chère à son coeur. Elle vit toujours en Seine-Saint-Denis, chez ses animaux, et aime imaginer ce que serait la vie paisible dans une maison perdue dans la forêt, avant de se souvenir qu'elle est allergique au pollen. La Cinquième Règle est son premier roman publié aux Editions Persée.

11/2021

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Cinéma

Un troisième visage. Le récit de ma vie d'écrivan, de combattant et de réalisateur

"Appelez un médecin, elle vivra", dit Barry Sullivan froidement, alors qu'il vient de tirer sur la femme qu'il aime. Dans le scénario original, Barbara Stanwyck mourait sur le coup. Samuel Fuller (1912-1997) a subi la censure d'Hollywood. Pour ce film, Quarante tueurs, mais aussi bien d'autres, parmi les plus grands du cinéma. Les anecdotes valent d'être relatées, quand elles servent l'histoire du 7e art. Mais l'autobiographie de Samuel Fuller est plus que cela puisqu'elle est à elle seule une Histoire du XXe siècle. Au moment de la crise de 1929, ce fils d'immigrants juifs est le plus jeune journaliste de New York affecté aux affaires criminelles. Il écrit ensuite des romans inspirés de faits d'actualité, tel Burn, Baby, Burn, puis des scénarios pour le cinéma. En 1941, il s'enrôle dans la Ire division d'Infanterie, la Big Red One. De l'Afrique du Nord à la Sicile, des plages de Normandie jusqu'en Allemagne, Fuller livre une véritable et bouleversante leçon d'histoire. Cet anticonformiste fait ensuite une entrée fracassante dans le cinéma, avec J'ai tué Jesse James, Le Port de la drogue, Les Bas-fonds new-yorkais ou encore Shock Corridor, tandis que l'expérience éprouvante de la guerre donnera lieu à l'un de ses plus grands films, Au-delà de la gloire. Des premières images qu'il ait filmées - la libération du camp de Falkenau - jusqu'à sa dernière réalisation pour le cinéma, Sans espoir de retour, Fuller témoigne des difficultés qu'il rencontre pour défendre une vision personnelle, dévoile les dessous d'Hollywood, les amitiés qu'il noue, aussi bien avec les grands producteurs des années 1950 qu'avec de jeunes cinéastes comme Martin Scorsese, Jim Jarmusch ou Quentin Tarantino. À Park Row, la mecque du journalisme dans le New York des années 20 mais aussi à Paris, alors qu'émerge la Nouvelle vague, Fuller a été à la fois un acteur et un témoin de ce qu'a incarné le "rêve américain". Intime, rocambolesque, émouvant, incontournable, Un troisième visage est la dernière histoire qu'il ait racontée, où il ne se départit jamais de son souci de la vérité, de sa liberté de ton, ni de son cigare.

08/2011

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Critique littéraire

Georges Bernanos encore une fois. Et quelques autres textes précédés de La France contre les robots ou le sermon aux imbéciles

Bernanos aura saisi dans la jeunesse de quoi perpétuer librement la seule oeuvre de rébellion qui tienne ?: l'insurrection contre le mensonge. Par cette sorte de philosophie politique enfantine, le vieux chevalier errant désigna d'un mot les tortionnaires et les bien-pensants de tous les totalitarismes à venir ?: "?Je dis que les tueurs ne sont venus qu'après les lâches.?" Oui on peut être lâche aussi devant la vérité. Dès 1937, il avait prédit que "?les massacres qui se préparent un peu partout en Europe risquent de n'avoir pas de fin ?", ils ne garderont que "?l'apparence des antiques guerres de religions ?" auxquelles on les compare ?: "?on ne se battra pas pour une foi, écrivait-il, mais par rage de l'avoir perdue, d'avoir perdu toute noble raison de vivre...?" Une décennie et quelques dizaines de millions de morts après, en 1947, dans l'illusion de la "?victoire des démocraties ?", Bernanos ne déclenchait qu'un silence glacial en déclarant que rien n'avait changé?: "?Il s'agit toujours d'assurer la mobilisation totale pour la guerre totale, en attendant la mobilisation générale. Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté.?" Tandis que triomphent les générations successives plus déleurrées et froides que M. Ouine, Georges Bernanos est encore plus mal compris. C'est pourquoi Sébastien Lapaque, essayiste turbulent et critique aguerri (au Figaro), a raison de joindre ici à son premier livre, consacré à celui qu'il avait choisi pour capitaine il y a vingt ans, des textes de maturité qui éclairent la longue confrontation avec un monde régi par le mensonge, l'argent et le nihilisme. Si le déracinement industriel a produit aussi bien les moutons à égorger que les "?loups solitaires ?", du moins l'exil (ou le mal du retour) ne mène-t-il plus, avec Bernanos, aux embardées commodes de "?la hideuse propagande antisémite ?"?: l'attachement farouche à une civilisation chevaleresque nous en préserve en fin de compte, radicalement et définitivement. Le précieux héritage des peuples a été sauvé grâce à la parole biblique. Au contact des brutalités de la guerre, alors que se levait "?aux rives du Jourdain la semence des héros du ghetto de Varsovie ?", Bernanos avertit ?: "?Vous aurez à payer ce sang juif d'une manière qui étonnera l'Histoire.?"

04/2018

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Récits de voyage

Ce que savent les baleines

Renouant avec son amour pour le Mexique, pays auquel il a consacré de nombreux ouvrages de fiction ou documentaires, Pino Cacucci s'attache à une partie méconnue de la Californie, qui n'a rien à voir avec San Francisco, les plages de Malibu, ou les studios de cinéma d'Hollywood. Il s'agit de la Basse-Californie, la Californie mexicaine : la plus longue péninsule du monde, presque deux kilomètres de terre entre l'Océan Pacifique et la mer de Cortès, dont la population s'est battue pour conserver son intégrité et son indépendance face à l'avancée des troupes américaines au XVIIIe siècle. Pino Cacucci est ainsi retourné dans " son " Mexique pour le parcourir et le raconter, du Sud au Nord, de La Paz à la frontière de Tijuana. Il en a tiré ce nouvel ouvrage qui, entre road movie et carnet de voyage, mêle descriptions des paysages exceptionnels (criques marines ou étendues désertiques peuplées de cactus aux formes étranges), anecdotes géographiques et historiques improbables et plaidoyer écologique pour cette région qui le fascine. Le long de la Carretera Federal 1, il a ainsi rassemblé des histoires de pirates et de trésors ensevelis, de jésuites et de missions abandonnées, d'Indiens et de voyageurs perdus. Sur les traces de Steinbeck, qui y voyagea dans les années 1940, il a redécouvert les légendes des reines et des perles géantes. Plus encore, son voyage est marqué par la rencontre avec le peuple des baleines qui viennent se reproduire dans ce qu'il appelle leur sanctuaire (et que J.M.G. Le Clezio évoquait dans le beau texte intitulé Pawana). Cacucci décrit avec émotion ces mammifères aussi gigantesques que fragiles, effrayants et pourtant si sociables envers les humains. En témoignent les criques dans lesquelles elles se rassemblent comme par enchantement pour jouer avec les bateaux des pêcheurs, un contact avec l'espèce humaine qui se retrouve peu dans le reste du monde. Les baleines se regroupent en effet par milliers dans ce qui apparaît comme leur dernier refuge. Sans doute parce que le Mexique fut le premier pays, il y a plus de soixante ans, à instaurer des espaces pour protéger ces animaux à l'intelligence mystérieuse. Les baleines le savent, elles ont certainement compris que les hommes sont tous des assassins, mais que dans cette région du monde vit une humanité plus authentique et plus amicale.

03/2012

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Criminalité

Ce petit morceau de tissu rouge. Récit de l'enquête qui a mené aux frères Jourdain

Directeur de la police judiciaire du Nord, Romuald Muller s'exprime sur l'affaire dite des " frères Jourdain " dans le premier livre consacré à ce fait divers à l'origine de la création du fichier judicaire des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais). La nuit du 11 au 12 février 1997, Peggy, Amélie, Audrey et Isabelle vont fêter le carnaval du Portel, sur la Côte d'Opale, dans le Nord de la France. A 17 et 20 ans, les quatre amies se déguisent en Pierrot, en Marquise, en Mousquetaire et en Indienne, prêtes à s'amuser toute la soirée, malgré le froid et la pluie qui fouette leurs visages. Mais, le lendemain, elles ne reparaissent pas. Leurs mères, Marie-Josée Merlin et Laure Lamotte, deux femmes à l'allure de mères au grand coeur, ne croient pas à la fugue, leurs amis non plus. Les proches se mobilisent et entraînent avec eux toute une population. Des actions médiatiques amèneront finalement la saisine de la police judiciaire. Chef de la brigade criminelle à la police judiciaire du Nord à cette époque, Romuald Muller raconte l'enquête de l'intérieur, notamment le travail minutieux de son équipe, qui a permis de remonter aux frères Jourdain. Deux " bêtes humaines ", aussi appelés " Siamois de l'horreur " lors des procès, qui n'ont pas hésité à rhabiller leurs victimes avec leurs costumes de carnaval avant de les enterrer sous le sable. L'enquête démontrera que ces deux hommes, déjà largement connus de la justice, les ont violées puis étranglées dans leur camionnette blanche, conçue comme une prison de ferraille. En policier aguerri, marqué pour toujours par ce dossier, Romuald Muller raconte l'innocence d'une jeunesse costumée, un carnaval pluvieux mais joyeux au bord de la mer, un vieux fourgon bigarré, des frères à l'allure patibulaire, installés dans une décharge, les corps des quatre victimes découverts sous la dune, rhabillés dans leurs costumes et, surtout, la dignité de deux mamans face à des assassins dénués d'humanité. Il rend ainsi hommage à ces jeunes filles et à leurs mères, ainsi qu'à leurs proches, tout en montrant l'implication sans faille des policiers d'investigation à l'heure où se profile la très contestée réforme de la police judiciaire, en vigueur au 1er juillet 2023, qui affectera, en mutualisant des services, l'autonomie et l'efficacité d'un service majeur de la police.

09/2023

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Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 4, 1971-1972, La France pompidolienne

En 1971, la France est orpheline du général de Gaulle, mort l'année précédente. Georges Pompidou, passé les premiers temps de la difficile succession, est solidement installé à l'Elysée. Jacques Foccart, plus que jamais, tient son journal. Il rend compte, quotidiennement, de ce qu'il voit, entend, apprend dans les allées du pouvoir, avec une liberté de ton parfois surprenante. Conseiller du président de la République, avec lequel il s'entretient longuement, seul à seul, au moins deux fois par semaine, il est aussi le confident du Premier ministre et de bien d'autres figures du mouvement gaulliste. C'est ainsi qu'il assiste en témoin privilégié à la dégradation dramatique des rapports entre Pompidou et Jacques Chaban-Delmas, dont Pierre Juillet, conseiller de l'Elysée pour les affaires politiques, a juré la perte. Le scandale de la feuille d'impôts du chef du gouvernement lui assurera paradoxalement un sursis. Avant que, non moins paradoxalement, le vote de confiance de l'Assemblée nationale, à la mi-1972, précipite sa chute et conduise, alors que tout le monde attendait Olivier Guichard, Pierre Messmer à Matignon. A l'approche des élections législatives de 1973, quand s'achève ce tome du journal de l'Elysée, Foccart s'intéresse de plus près encore au jeu politicien. Jugements assassins, anecdotes piquantes et portraits au vitriol se multiplient, n'épargnant ni les gaullistes les plus authentiques ni la famille du Général. Ces années-là, Foccart se rend de plus en plus fréquemment en Afrique, où il entraîne par deux fois Pompidou. Suivant toujours de très près les affaires du continent, il justifie alors pleinement son surnom d'" homme de l'ombre " de l'Elysée. Il n'hésite pas à se mêler en première ligne au conflit tchadien, dans lequel la France s'embourbe. Il se lance, parfois de concert avec Félix Houphouët-Boigny, dans d'obscures manœuvres pour affaiblir, renforcer ou remplacer tel ou tel chef d'Etat africain. A l'écoute, en permanence, des petits et grands secrets de tous les hommes qui comptent au sud du Sahara, il lui arrive de percer le secret de leurs finances personnelles ou de nous entraîner jusqu'au seuil de la chambre à coucher de l'un ou de l'autre. Dans les coulisses de la politique, on ne respire pas toujours l'air pur des sommets...

02/2000

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Policiers

Libertinum. Au revers du fait divers

Attention ! Jeux dangereux... ? Liberté de moeurs, influences des médias et réseaux sociaux, vengeances sur fond de transmission du sida : plusieurs intrigues s'entremêlent dans le contexte d'une France du début des années 2000 où internet et les sites de rencontre entrent dans les usages. Ce Roman inspiré de faits divers bien réels propose une balade sociale en Vendée, à Nantes, à Paris, en Picardie, au Cap d'Agde... Dans une petite ville du Nord, un coiffeur est assassiné sans mobile apparent. Près de Nantes, en Vendée, les corps d'un jeune couple réputé sans histoires, sont découverts immergés dans un marais. A priori aucun rapport entre ces deux affaires qui font la une des journaux. Aucun rapport non plus entre la soeur de l'immergée du marais et l'ami du coiffeur qui, chacun de leur côté, ne croient pas aux conclusions des enquêtes. Il s'avère que les victimes ne sont pas les oies blanches décrites par la presse sous le coup de l'émotion, que leurs vies très privées recèlent quelque liberté prise avec la morale, jusqu'à se demander si les crimes en sont vraiment. Trois intrigues indépendantes qui fusionnent peu à peu pour montrer que la partie non dite dans la rubrique "faits divers" des journaux livre une lecture très différente des circonstances d'un crime et de la personnalité de ses protagonistes. Car tout le monde a ses histoires intimes, les victimes aussi ! Ce roman est inspiré de faits réels librement transposés dans leur époque et leur situation géographique. Les deux principaux faits se sont déroulés juste avant le passage aux années 2000. Les décisions de justice prises sous influence médiatique par un jury populaire avaient transformé le fait divers en fait de société et amené la presse à s'interroger sur la façon de rapporter ces informations. JF Marival, intervenant dans une école de journalisme, avait travaillé ce thème avec ses étudiants.

12/2020

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Science-fiction

Transfert sur Bouvines

Solène Marchant, une jeune et brillante étudiante de dix-huit ans. A onze ans, elle reçoit son premier ordinateur. A douze ans, elle le relie à la table basse du salon, y ajoute des roues, afin qu'elle glisse automatiquement sous ses pieds quand elle lit, assise sur le canapé. Lorsqu'elle atteint treize ans, tous les pots de fleurs de la maison suivent la marche du soleil. A quatorze ans, c'est elle qui enseigne au club informatique dans son collège. A quinze ans, elle arrondit ses fins de mois en vendant des sites web. A seize ans, elle gagne le concours Lépine international de Paris. A dix-sept, ses parents l'obligent à se concentrer sur son bac. A dix-huit ans, elle entre en classe préparatoire aux grandes écoles. Elle aurait pu n'être qu'une excellente élève, mais, son oncle l'ayant jugée la plus brillante, elle se retrouve toutes les nuits transférée sur "Bouvines", une station spatiale située dans un autre système solaire. Cinq heures de sommeil correspondent à cinq jours passés à plus de vingt années-lumière de la Terre où elle évolue au milieu d'intelligences artificielles et d'extra-terrestres, les "Planètariens". Ce sont ces derniers qui ont construit la machine de "transfert" permettant de synchroniser l'esprit de Solène entre ses deux corps. Solène est là pour aider son oncle. Si le "corps" des I.A. peut durer éternellement, leur esprit finit par être atteint de maladies neurodégénératives, ce qui les rend mortelles et parfois dangereuses. Solène et Jacques doivent alors intervenir car il n'y a pas d'informaticien chez les Planètariens, c'est un métier disparu. Sur Bouvines, pour faire un logiciel, il suffit de le demander à un autre logiciel. Plus personne n'a cette compétence, pas même les I.A. La discipline n'est plus enseignée depuis des siècles. Solène et Jacques sont des médecins pour intelligences artificielles mais, quelques jours après son premier transfert, Jacques est assassiné. Solène va devoir mener l'enquête.

06/2019