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Littérature française

Une femme en soi

Une femme en soi. Le tournage d'Une femme en soi va-t-il enfin commencer ? Combien de mois d'écriture, de versions différentes du scénario, de repérages éprouvants et minutieux de Marseille à Barcelone avant de pouvoir dire " moteur ", " on est prêt... " ? Est-on jamais prêt ? Combien de films Jean-Pierre Barjac a-t-il réalisés avant d'oser entreprendre celui qui doit apporter un dernier éclairage, inédit, singulier sur son œuvre et sa vie pour toujours emmêlées ? Combien de mètres de pellicule, de plans, de séquences, de travellings déjà consacrés à la même silhouette, au même visage : ceux de sa propre mère, Serafina Perduch ? Combien d'interprétations possibles des mêmes scènes, d'intérieurs et d'extérieurs, de jours et de nuits ? Le spectateur retiendra l'éclat si particulier du rire de Fina (gros plan), la détresse de son fils qu'elle abandonne en pleine guerre (plan large), leurs retrouvailles de longues années plus tard (plan moyen), la toute première scène du film où Marc-Antoine guette au coin d'une rue le taxi qui va lui rendre sa mère. Quelle mère ? Quelle femme ? Une femme en soi qu'il ne faut surtout pas essayer de comprendre, de juger ou même de pardonner. Le public verra un film, une œuvre d'art. Les inconditionnels de Barjac ne seront pas dépaysés : Geneviève Dalisson reprend le rôle de Fina, Antoine Ledault celui de Marc-Antoine. Il s'agit toujours de projeter les mêmes ombres et les mêmes lumières, de dissiper la même peur et la même hantise. Les films de Jean-Pierre Barjac deviennent peu à peu le livre d'un écrivain qui semble les adapter pour mieux les adopter : tel est le nouveau roman de Michel del Castillo qui, après La Nuit du Décret, La Gloire de Dina et Le Démon de l'oubli nous offre le portrait définitif d'une femme, cette " femme en soi " qui a traversé la plus grande partie de son œuvre.

12/1991

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Littérature étrangère

Le serpent de l'Essex

Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s'installer à Aldwinter, dans l'Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s'intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l'Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il resurgi de l'estuaire du Blackwater ? C'est ce que portent à croire la mystérieuse disparition d'un homme à la veille du nouvel an, puis celle de la petite Naomi Banks, fille d'un batelier du village. Dans un cadre gothique marqué par une brume traversée d'étranges lumières, les perceptions singulières de l'épouse phtisique du pasteur et les prophéties d'un vieillard dont l'aspect se confond presque avec celui de sa maison, Cora Seaborne construit sa liberté dans un univers dominé par la peur, repousse les limites de son esprit en le confrontant à une foi qu'elle a reniée et s'attache sans regrets les sentiments de ceux auxquels elle voudrait oublier de plaire. En cette fin d'ère victorienne dont les problèmes sociaux ne doivent pas faire oublier les succès scientifiques, nous suivons les aventures – narrées dans un style riche, élégant et varié – d'hommes qui s'acceptent tels qu'ils devraient être, de femmes qui découvrent devoir être ce qu'elles sont et d'un monstre effroyable qui redevient ce qu'il était. Roman optimiste au charme victorien et à la modernité subtile, Le Serpent de l'Essex est un jardin d'Eden où céder à la tentation permet de se révéler à soi-même, où il n'y a nulle honte à être heureux et où les serpents, aussi terrifiants soient-ils, ne sont jamais dans le coeur des hommes.

01/2018

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Littérature française

Des femmes qui dansent sous les bombes

Au coeur de l'Afrique, une guerre civile guerre fait rage, dévastant les champs, les cultures et les familles. Séraphine est une jeune fille innocente, elle grandit et vit le plus paisiblement possible parmi les siens, malgré la peur et la mort qui rôde. Sa mère lui a appris à compter et à lire, elle peut accompagner les femmes au marché, bien loin de son village, pour vendre haricots, oeufs et lait. Les marches longues et épuisantes sont le lot quotidien de l'Africaine. Son destin semble tracé et s'annonce pourtant heureux : elle épousera bientôt Sumpun, l'homme qu'elle aime. Mais sa vie bascule lorsqu'en rentrant à la maison, elle voit les miliciens, ces hommes qui s'excitent devant la moindre goutte de sang, qui tentent d'abuser de sa mère... Pétrifiée, Séraphine est incapable de la moindre pensée. Son petit frère est déjà mort tandis que son père agonise, impuissant, lorsqu'un milicien décide de s'en prendre à elle, l'écrasant de toute sa force et de toute sa virilité. Face à l'insoutenable, le père mourra en prononçant ces derniers mots : " Je suis désolé. " Soudain, un groupe de l'armée régulière pénètre dans la maison, tue, chasse et libère la jeune Séraphine des griffes des barbares. Emmenée rapidement à l'hôpital pour y recevoir les premiers soins, elle fait la connaissance du docteur Basonga ainsi que de la très charismatique Blandine, une guerrière persuadée instinctivement que la jeune femme possède le courage nécessaire pour transformer son traumatisme en force. Elle convainc Séraphine de rejoindre les lionnes impavides, ces troupes de femmes qui vengent les blessés et les morts, qui luttent quotidiennement au sein de l'armée régulière, animées par l'espoir fou de déposer un jour les armes pour le retour de la paix dans leur cher pays. Une nouvelle page de sa vie s'ouvre.

03/2016

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Policiers

L'inquisiteur

Geiger a un don : il décèle le mensonge au moment où il l’entend, et dans son métier – « la recherche d’informations » comme l’appellent ceux qui la pratiquent –, ce don est précieux. Ses clients, riches et impitoyables, sont les multinationales, les agents du gouvernement ou la Mafia. Les méthodes de cet expert dans l’art d’interroger vont de l’agression brutale à la manipulation psychologique complexe, et il arrive toujours à ses fins. Il fait rarement couler le sang mais sait amener ses victimes au point où la souffrance s’efface devant la peur. Être un professionnel de la torture ne l’empêche pas cependant d’avoir un strict code de conduite et il refuse de faire son travail sur des enfants, des vieillards ou des infirmes qui seraient incapables de supporter la question. La vie de l’Inquisiteur bascule le jour où un client veut faire passer aux aveux Ezra, un jeune garçon de douze ans. Sans réfléchir aux conséquences, Geiger l’arrache aux griffes de son ravisseur et met alors le doigt dans un engrenage qui va faire voler sa vie en morceaux. En compagnie de son partenaire Harry, de sa sœur psychotique Lily et d’Ezra, Geiger entame une course poursuite au cours de laquelle de brûlants secrets politiques et personnels éclatent au grand jour. Au cœur de l’intrigue, des DVD au contenu explosif : la torture contre les terroristes sous la présidence de Bush. Mais, au cours de ce périple, Geiger parcourt aussi le chemin douloureux qui lui fait recouvrer la mémoire. Cet homme dont le passé est une page blanche, cet homme sans prénom, ce misanthrope à la vie verrouillée et strictement réglée, ne savait pas qu’en prenant en charge Ezra, il allait faire table rase de sa vie actuelle et retrouver la trace des événements traumatisants de sa propre enfance. Qu’il allait enfin accéder à l’identité et à l’humanité.

01/2013

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Policiers

Swan Peak

Dave Robicheaux, son épouse Molly et son ami Clete Purcel tentent d’oublier le traumatisme de Katrina en s’immergeant dans la nature somptueuse et sauvage du Montana. Lors d’une partie de pêche, Clete est pris à parti par deux individus qui l’accusent d’avoir pénétré sur une propriété privée. L’un d’eux reconnaît Clete : une affaire sordide qui remonte à de nombreuses années, mais que Clete n’est jamais parvenu à vraiment oublier, la mort d’un proxénète dans un accident d’avion.Rapidement s’installe une ambiance malsaine : les deux individus ne cessent de croiser la route de Dave, Molly ou Clete, et sont toujours à deux doigts de déclencher des incidents. Leur patron, Ridley Wellstone, n’a pour sa part rien d’un enfant de cœur ; cet homme défiguré est réactionnaire et avide, représentatif de cette « Amérique qui fait peur ».Dans ce contexte se produisent plusieurs faits-divers horribles, qui n’ont apparemment en commun que les hommes de main de Wellstone. Coïncidences ? Préjugés contre ces Texans désagréables qui ne cherchent pas à se faire aimer ? Clete et Dave acceptent d’aider le shérif local, mais Robicheaux a fort à faire pour empêcher son ami, plus borderline que jamais depuis que son passé a refait surface inopinément, de s’attirer les ennuis de plus en plus graves…Au-delà des enjeux de notre époque (écologie, capitalisme sauvage, impunité), le nouveau roman de James Lee Burke traite de la perte de l’innocence, de l’irruption de la corruption au cœur même du Paradis. Splendeur d’une Nature vierge souillée. Sensibilité à fleur de peau de Dave et Clete, passé violent qui ressurgit là où on l’attend le moins, tempo assez lent qui installe une atmosphère dense et évocatrice, climat inquiétant qui s’installe insidieusement… la musique puissante et hypnotique de Swan Peak évoque irrésistiblement Twin Peaks.

03/2012

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Littérature étrangère

Animal du coeur

La Roumanie ploie encore sous la terreur de Ceausescu et de ses services secrets quand la jeune Lola quitte sa province du sud pour s'installer à Timisoara, dans un foyer où elle partage un dortoir avec cinq autres jeunes filles. Elle veut fuir cette misère que la narratrice, une de ses co-locatrices, croit encore lire sur son visage, faire des études, réussir malgré tout. Elle emprunte souvent des vêtements aux autres filles quand elle sort, à la rencontre des hommes, dans le parc. Elle couche aussi avec son professeur de gymnastique. Un jour, on la retrouve pendue dans son placard, avec la ceinture de la narratrice. Pourtant, cette mort misérable ne suffit pas pour la marquer du sceau de l'infamie : Lola sera aussi exclue à titre posthume du parti communiste, lors d'une cérémonie pompeuse. La narratrice retrouve son journal intime dans sa valise, et ne croit plus à la thèse du suicide, tout comme Edgar, Kurt et Georg, avec qui elle forme bientôt un quatuor inséparable. Quand on lui dérobe le carnet de Lola, ce n'est que le début d'une longue série d'interrogatoires et de fouilles dont même l'amitié ne suffit pas à la protéger. La peur et le désespoir sont omniprésents dans sa vie quand elle rencontre ensuite Tereza, une ouvrière en qui elle essaie d'avoir confiance. Jusqu'au jour où cette dernière obtient un permis de voyage en échange d'informations sur elle... Animal du coeur dépeint avec une grande force le régime de terreur de Ceausescu et ses conséquences sur de très jeunes vies. La trahison semble la seule échappatoire dans une société broyant tous ceux qui cherchent à échapper à la norme Mais dans ce roman puissant et douloureux, écrit dans une langue d'une richesse poétique inouïe, on peut aussi lire une interrogation sur la capacité de l'homme à résister à toute forme de normalisation et à sauver son humanité profonde.

03/2012

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Musique, danse

Matoub Lounès. Notes et souvenirs d'un compagnon de lutte

Matoub Lounès a, de tout temps, été un électron libre. Même dans les moments difficiles que vivait son pays, il osait critiquer, frontalement, le régime algérien et l'instrumentalisation de la religion par le régime et ses sbires islamistes, pour faire taire le peuple à l'école, dans les mosquées, dans leurs intimités. Après de longues années, censuré et gêné, son acolyte et son compagnon de lutte "pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure", Tayeb Abdelli, nous livre des pans intimes et cachés du chantre des libertés qu'est Matoub Lounès, lâchement assassiné en 1998 par... personne ne le saura. Il décrit ici, sans ambages ni concessions, les raisons qui avaient fait de Matoub une PERSONNA NON GRATA auprès de certaines formations politiques et associations issues de la mouvance kabylo-berbériste née le 20 avril 1980, et auprès de beaucoup de personnalités "d'obédience culturelle" ainsi que d'artistes dits "engagés". Pourquoi était-il "infréquentable" alors que des millions de ses concitoyens lui concédaient le titre de "maître" ? Pourquoi sa fougue sincère et son engagement politique — qu'il ne cachait pas par peur de perdre du public ou pour gagner de l'argent — dérangeaient tant ? Matoub ne se voilait pas la face et ne se cachait pas devant les tempêtes. Son talent, il l'a consacré à son art et à la sensibilité de son peuple. Sa vie et son parcours sont une leçon à réapprendre dans un temps où l'indifférence et le déni sont credo, dans un temps où la "récupération" et la "prostitution" des artistes, consentants ou pas, et même de leurs mémoires sont monnaie courante. Les vérités que Tayeb nous raconte sur les péripéties de Lounès vont, probablement, vous choquer et vous faire frémir. Mais elles vont, certainement, vous le faire adorer davantage et elles vont, surtout, vous faire réfléchir sur la destinée d'un homme VRAI et d'un humaniste jusqu'au bout de l'âme.

03/2019

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Romans historiques

Sapiens Au matin du Monde Tome 1 : La Grande nation Na'Hirï

Nous sommes environ dix mille ans avant notre ère, quelques siècles après la fin de l'ère paléolithique. La terre a subi sa dernière grande glaciation. L'épaisse couche de glace qui recouvrait les deux-tiers de l'Europe recule, libérant une quantité d'eau telle que le niveau des océans monte de 120 mètres. Les animaux adaptés aux grands froids, comme le mammouth, le lion des cavernes ou le rhinocéros laineux, disparaissent lentement. La température s'élève, favorisant la croissance de nouvelles plantes. La forêt s'installe et avec elle des espèces animales qui préfèrent l'abri des arbres aux immenses plaines dégagées. Cela n'en n'empêche pas certains de résister à ces changements. Les rennes et les bisons continuent leurs longues migrations à travers le continent, se déplaçant en troupeaux de milliers de têtes et assurant la survie des petits groupes d'humains qui se trouvent sur leur passage. A travers les aventures de la tribu Na'Hirï, Philippe Loul Amblard nous entraîne à la découverte de ces peuples de chasseurs-cueilleurs, moitié nomades moitié sédentaires, qui furent à la base de notre société actuelle. Nous verrons que, comme nous, ils étaient en proie à la violence de leurs sentiments. Comme nous, ils connaissaient la peur, la haine, l'envie, la jalousie, la soif de pouvoir mais aussi l'amour, la compassion, la solidarité, le courage ou le besoin de justice. Inventeurs, artistes, guérisseuses, chamans ou simples chasseurs-pêcheurs, sans eux nous ne serions pas là. Sapiens est une saga historique et romanesque, remarquablement documentée, où l'auteur met en scène le quotidien de ces hommes et femmes confrontés aux caprices de la nature et aux multiples dangers qui les guettent à chaque étape de leur vie : maladie, accidents, caprices de la nature, bêtes sauvages, affrontements. Une vie difficile, certes, mais une vie exaltante où la parfaite connaissance de son environnement, l'entraide, l'ingéniosité et la pugnacité furent les conditions sine qua non à la survie de notre espèce...

03/2012

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Poésie

L’autre moitié du songe m’appartient

Une découverte saisissante, comme il en arrive rarement. Une jeune femme, morte à vingt ans au matin de Noël il y aura trente ans le 24 décembre 2020, dont les poèmes soudain nous parlent au plus vif, et nous bouleversent par leur sens du tragique et leur rude lumière. Comme en témoignent ces vers qui ne laissent pas indemne : "Cela ira / Je n'ai pas peur du noir / Et puis il n'y a pas de vautours / Dans les étoiles". Alicia Gallienne aura traversé le champ magnétique de la poésie comme l'une de ces sublimes comètes qui, un peu par miracle, illuminent et foudroient. Preuve que la mort n'a pas toujours le dernier mot. Une existence si brève, si intensément et amoureusement vécue, car si tôt menacée, qu'elle aura laissé une empreinte des plus inouïes dans la mémoire de tous ceux et de toutes celles qui l'ont connue. Une insolite jeunesse, partagée entre cette frénésie de vivre et les affres de la maladie. Entre la lecture de Cioran, De l'inconvénient d'être né, et la vie parisienne. De Jonathan Livingston le goéland à Belle du Seigneur, en passant par Si c'est un homme, Le Gai savoir ou encore le Manuscrit trouvé à Saragosse, tout en abusant des Marlboro qui lui piquent les yeux. Par jour de fol anniversaire, c'est une fête au Lido, au Balajo ou chez Castel. Par jour de solitude, ce sont les mots d'Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz ou du poète de Sueur de Sang qui la comblent. Quant à ses longues nuits d'insomnies, Alicia Gallienne les voue à l'écriture, passionnément. Pour avoir tant attendu, ce livre paraît peut-être à son heure, puisqu'il fait escorte au Printemps des Poètes 2020, sur un thème qu'Alicia n'aurait pas renié : Le Courage. "L'amour d'Alicia, c'est un fil qu'elle a tissé de ses mots..." écrit son cousin Guillaume Gallienne dans la postface à ce recueil inédit, comme une ardente déclaration d'admiration et de reconnaissance.

02/2020

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Santé, diététique, beauté

Derrière la porte

"Derrière la porte" est un récit de vie sous forme de confidences, un tête à tête avec le lecteur. L'auteure y décrit le choc, le violences des gestes et l'incompréhension. A travers ses mots de l'enfance se dévoilent l'horreur et la peur. Puis la mort s'installe, lente, insidieuse et sournoise. Elle s'agrippe et s'agglutine. Un chemin vers une condamnation à perpétuité. Dans la seconde partie l'auteure évoque le temps que d'aucuns nomment déni. Un temps en suspens, pour oublier le passé, la mise en cage des souvenirs, un processus de survie. "Survivre, c'est comme des soins palliatifs que l'on s'octroie en attendant la mort." Dans ce temps suspendu, chaque jour devient un combat pour survivre. "Un monde lugubre, sinistre et douloureux qui m'apostrophe sans répit. Un monde qui réclame sa rente à coups de hache." Drogue, alcool sont autant de palliatifs aux pensées morbides. "La fosse aux souvenirs" est là, présence obsédante. La troisième partie ouvre la porte d'une renaissance et les repères d'une enfance bafouée volent en éclat. Des vérités explosent en pleine face. L'auteure nous interpelle ainsi sur les conséquence de l'inceste pour l'enfant devenu adulte. Les déséquilibres identitaires et relationnels, les tourments liés à la sexualité, son hypersexualité par exemple. Un cheminement vers la restauration de son identité se dévoile peu à peu. Révélant sans tabou son homosexualité cette quête se poursuit malgré son manque d'estime et son absence de racines. C'est alors que commence son parcours militant contre l'inceste. Durant dix huit mois son engagement la conduit à lutter contre l'aveuglement sur les méfaits de l'inceste, chez les politiques, les acteurs sociaux, les journalistes... Ce combat la conduira au fond du gouffre, ravagée par l'assaut barbare des souvenirs sans cesse ravivés. Elle comprend alors qu'il lui faut du temps pour, à son tour, reconstruire l'édifice dévasté de son histoire. Pour renaître.

01/2019

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12 ans et +

Les 100 Tome 3 : Retour

Le tome 3 des 100 reprend là-même où 21e jour s'est arrêté. La situation plus que critique à bord de la Colonie a déclenché la procédure d'évacuation d'urgence. Les chanceux sont parvenus à trouver une place dans l'une des quelques capsules disponibles. Tous les autres ont dû rester derrière. A terre, c'est Clarke qui mène les membres survivants des 100 à la recherche du site d'atterrissage des capsules : elle sait d'avance que ses connaissances médicales seront d'un grand secours. Mais quid de ses parents ? Ils sont sans doute vivants quelque part sur Terre... Quand pourra-t-elle se permettre de partir à leur recherche ? Bellamy reste en retrait pour une fois. Il est déchiré entre la peur du châtiment pour le crime qu'il a commis et l'espoir de pouvoir profiter de cette nouvelle vie qui s'offre à Octavia et lui. Wells, lui, souhaite de tout coeur que son père fasse partie des survivants, mais est dévasté en découvrant que le Chancelier est resté à bord de la Colonie. Malgré le chagrin causé par la mort de sa mère, Glass est aux anges de pouvoir bénéficier de cette deuxième chance et de pouvoir enfin être auprès de Luke sans devoir se cacher. Le Vice-chancelier compte également au nombre des rescapés de l'atterrissage-catastrophe et il reprend fermement les rênes du pouvoir, si bien que la vie sur Terre commence vite à ressembler à la vie à l'Isolement. Il traite les 100 comme des criminels et emprisonne Bellamy pour tentative d'homicide envers le Chancelier. Clarke va découvrir que le Vice-chancelier a même l'intention de l'exécuter, et que Luke est pressenti pour être le bourreau. L'heure de vérité a sonné pour Clarke, Glass, Bellamy et Wells : à eux de se battre pour préserver cette liberté qu'ils ont découverte sur Terre, même si pour cela ils doivent perdre tout le reste.

03/2015

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Littérature française

La cabane au bout du chemin

"- Regarde la cabane là-bas ! hurla Antoine pour se faire entendre. - Quoi ? La cabane du Père Fouettard ? T'es pas fou ? criait Rémi lui aussi. - Mais qu'est-ce que tu racontes ? - Il paraît que c'est un fou qui habite là. C'est Maurice qui m'a dit qu'un vieux bonhomme habitait dans une cabane et que c'était le Père Fouettard ! expliqua Rémi effrayé. - Ben quoi t'as peur ? Tu préfères que la foudre nous tombe dessus ? - Mais non, c'est juste que... Oh et puis zut on y va ! céda Rémi". Antoine âgé de quatorze ans rêve d'être écrivain. Avec son meilleur ami Rémi, ils sont surpris par un violent orage alors qu'ils péchaient à l'étang de Cléré les Pins. La force des rafales de vent et l'obscurité les obligent à s'aventurer près de la cabane habitée par celui qu'on appelle "le Père Fouettard" ... Mais derrière ce surnom effrayant se cache Joseph, un instituteur au grand coeur. Cette rencontre amène alors les enfants à découvrir une nouvelle relation qui ne tient pas compte de l'âge et à comprendre ce que sont la tolérance et l'amour. Un roman d'amitié sincère qui nous invite à croire que tout est possible malgré les épreuves de vie ! Mère de quatre enfants et mamie de six petits garçons qui font la joie de son coeur, Anita Gayraud a toujours aimé les mots. Attachée au rituel des histoires du soir contées de manière théâtrale, elle transporte les plus jeunes vers des contrées imaginaires et anime des lectures pendant deux ans dans l'école de son village. De conteuse à auteur, il n'y a qu'un pas ! Après avoir publié un album jeunesse dont les bénéfices contribuent à la recherche scientifique sur les maladies génétiques des enfants, elle fait naître ce roman tendre pour petits et grands.

01/2021

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Littérature française

Les noces clandestines

Dans une ville du Sud-Ouest, un professeur d’histoire vit depuis toujours avec sa grand-mère qui l’a élevé, dans un petit pavillon de pierres roses. Vie étriquée, faite de routines. Mais la vieille dame connaît ses derniers jours et, dans l’attente de sa disparition, l’homme entreprend des travaux dans la maison, dont l’aménagement au sous-sol d’une chambre. La cave à vin se transforme en pièce agréable, avec cabinet de toilettes. Mais pour y accéder, c’est par une porte dissimulée derrière des étagères. Le voilà petit à petit obsédé par l’envie d’y héberger quelqu’un, une "âme pure" dont l’univers pourrait se réduire à cette pièce. Une fois "bonne-maman" disparue, sans qu’il ait manigancé quoi que ce soit, par un "enchaînement de hasards" affirme-t-il, il part à la recherche de celui qui pourrait habiter la chambre rouge, et son dévolu va se porter sur un jeune SDF. Attiré dans le pavillon sous le prétexte d’un repas, l’adolescent est drogué puis séquestré. Loin de la relation d’un fait-divers sordide, le roman nous emporte alors dans un huis-clos surprenant. Le jeune homme, Joël, se laisse emprisonner sans rébellion ni peur apparente, et c’est le kidnappeur qui est pris au piège de la beauté sauvage et du mystère de sa victime. Un envoûtement réciproque a lieu. Entre les deux hommes se noue une vie secrète, faite de rituels journaliers, toilette, lectures, repas, des Noces clandestines poussées au paroxysme du désir, mais sans passage à l’acte. Durant quelques mois, ils endossent l’un et l’autre toute l’ambiguïté des rôles de maître et prisonnier. Portées par une écriture d’un classicisme époustouflant et surprenant chez une jeune femme, ces Noces clandestines sont un petit bijou littéraire. C’est baroque et incandescent, comme du Olivier Py soft.

02/2013

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Littérature française

Boxing-Club

"Quand les boxeurs montent sur le ring, cet espace théâtralisé, 6 mètres sur 6, clos de cordes en chanvre, violemment éclairé, et où il arrive que le sang coule, leur âme s'approche des territoires complexes, qui se nomment pays de la Peur, de la Cruauté, de la Pitié et de la Domination. Trois minutes, le temps du premier round, suffisent souvent à un boxeur pour savoir s'il a poussé la porte d'un rêve ou celle d'un cauchemar. Mais attention : les dernières secondes ne sont pas les moins dangereuses. La foudre peut toujours tomber quand on ne l'attend plus. Un ring est une boîte à surprises". La boxe, cette passion vitale qui mène à des émotions paroxystiques, n'est jamais loin de la littérature. C'est l'un des seuls sports, avec le cyclisme, proche des artistes et des écrivains (Byron, Cocteau, Joyce Carol Oates, Albert Camus, Hemingway, Arroyo, etc). Le noble art passionne Daniel Rondeau depuis plus de dix ans, quand il découvre le Boxing-Club d'Epernay, riche d'un palmarès étonnant et où règne un esprit singulier. Dix ans de rendez-vous hebdomadaires avec la discipline, l'humilité, la force, la douleur. Son coach, Jérôme, lui enseigne "la douce science des coups". Souple, inattendu, magnifique, toujours très littéraire, Daniel Rondeau surprend, façonne, enchaîne. Les portraits de boxeurs, rapides, vifs. Amira, la championne de vingt-neuf ans. Maye, le fantôme du club. Georges, le benjamin. Mais aussi des lectures, des considérations morales, le goût pour la transmission, la grange où s'entraîne l'écrivain, sublime et souffrant, chaque semaine. Ce Boxing-Club ne parle pas seulement de la vie d'un club comme il en existe beaucoup d'autres, c'est aussi une méditation sur le peuple, la fraternité, la passion. Au fil des années, Daniel Rondeau partage avec ces boxeurs d'exception, pour la plupart ouvriers dans les caves de Champagne, le goût de l'effort et de l'accomplissement. Une leçon de vie et de littérature.

03/2016

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Littérature française

La Preuve par neuf

"Je n'ai jamais passé de nuits blanches à m'éclater. le ne sais pas ce que veut dire s'éclater. Il aurait fallu que je profite de ma jeunesse. Je n'ai pas fait la fête. Je n'ai pas d'amis d'enfance. Je ne ferai jamais le tour du monde. Je ne m'envolerai pas vers d'autres continents. Je n'ai même pas pris le train pour demander à mon père de me raconter sa vie avant qu'il soit trop tard. Je n'ai pas arrêté de fumer, Je ne me suis pas occupé de ma calvitie. Je ne me suis pas mis au sport. J'ai raté des dizaines d'expositions, de films et de concerts inoubliables. Je n'ai pas investi dans l'immobilier au bon moment. [...] Je ne suis pas marié. Je n'ai pas d'enfants. A l'heure qu'il est je devrais déjà avoir un enfant. Si j'étais une femme, j'aurais eu un enfant avec n'importe quel homme, très vite, à trente ans. Avec un enfant, j'aurais oublié de décompter les années. Je lui aurais appris à vivre et j'aurais oublié que je vais mourir. Je lui aurais fait faire ce dont je ne suis pas capable. Et ce serait comme si j'y étais arrivé. " Le premier attend l'anniversaire du milieu de sa vie. La deuxième a quinze ans et rédige son testament. La troisième s'interdit de faire l'amour plus d'une fois par semaine. La quatrième a tellement peur d'accoucher qu'elle perd les eaux en secret. La cinquième se persuade d'avorter avant qu'il ne soit trop tard. La sixième négocie ses fréquentations avec sa petite fille intérieure. La septième s'imagine que son mari la trompe. La huitième se couperait le nez pour ne plus sentir l'odeur putride qui émane de son chéri. Le neuvième donnerait tout pour faire un peu la guerre et le tout se fourvoie en neuf nouvelles, comme autant de preuves.

12/2004

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Développement personnel

Cerise ou gâteau ? Comment s'aimer ? Les 21 questions existentielles

"Je m'appelle Lucie et je suis allée poser mes questions à ce Maître qui a longtemps étudié les secrets des papillons heureux qui transmettent leur virus aux humains : 1 pourquoi puis-je me sentir mal dans ma peau ? 2 pourquoi puis-je être dépressif, ou connaître le burnout ? 3 pourquoi puis-je tant manquer de confiance en moi, pourquoi je n'ose pas ? 4 pourquoi je ne ressens rien et n'arrive pas à choisir ? 5 pourquoi suis-je dépendant affectif et jaloux ? 6 pourquoi je n'arrive pas être chaleureux, pourquoi je n'arrive pas à recevoir ? 7 pourquoi je suis prisonnier du devoir, et pourquoi il m'est difficile de me repositionner ? 8 comment se fait-il que je sois si exigeant par rapport à l'autre, que je sabote la relation et que je n'arrive jamais à m'engager ? 9 pourquoi je me détruis sans cesse, me sabote, subis, me laisse maltraiter et attire des relations toxiques, pourquoi j'ai besoin de béquilles, de drogues, d'alcool ou autre ? 10 pourquoi je peux ressentir la culpabilité et la honte ? 11 pourquoi c'est important de pardonner ? 12 comment gérer ou maîtriser ma colère ? 13 pourquoi c'est si difficile d'être en couple, les trois voies de la relation ? 14 pourquoi ai-je une sexualité difficile ? 15 pourquoi je suis perméable à toutes les misères du monde, pourquoi je fais toujours passer les autres avant moi ? 16 pourquoi j'ai peur et j'ai des angoisses, comment me sécuriser ? 17 comment le lien aux parents peut m'interdire de me trouver ? 18 pourquoi le désir n'a pas vocation à durer et puis-je avoir du désir pour un autre partenaire que mon conjoint ? 19 pourquoi je n'arrive pas à passer à l'action ? 20 qu'est-ce qu'il me manque dans ma vie pour être heureux ? 21 comment s'aimer ?

05/2020

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Littérature étrangère

Un fil rouge

Sous la forme d'un puzzle narratif, Un fil rouge, premier roman de Sara Rosenberg, raconte l'histoire de Julia Berenstein, jeune femme engagée dans l'action révolutionnaire en Argentine, dans les années soixante dix. A travers le discours et la perception des personnes qui l'ont connue, le lecteur découvre petit à petit l'histoire des disparus dans un contexte de lutte armée et de " guerre sale ". La polyphonie et les différentes modalités d'écriture, de même que la construction labyrinthique du roman obligent à une lecture active grâce à laquelle le lecteur doit se faire sa propre idée sur ce moment historique tragique. Une voix peu à peu s'impose, celle de Miguel, ami de Julia, qui veut faire un film sur elle en interrogeant tous ceux qui ont croisé son chemin, l'ont aidée, aimée, incomprise ou trahie jusqu'à sa disparition. Découvrir Julia c'est aussi mettre à nu les assassins et ses complices, qui n'ont pas pu, ni ne pourront, en finir avec les souvenirs, l'amour, ni la mémoire furieuse. Sur les traces de Julia, Miguel est en quête de vérité, mais faire ce film sur l'amie d'enfance à jamais perdue est aussi une façon de faire son deuil, en rendant une présence à la défunte absente. Authentique et émouvant, Un fil rouge tente de restituer la douleur de ceux qui restent, leur incompréhension face à la violence. C'est une des allégations les plus lucides contre les dictatures de ces derniers temps comme seule peut le faire une femme qui a vécu dans sa propre chair ce qu'elle raconte. Dans ce roman politique et poétique, Sara Rosenberg rend compte de la situation concrète de l'Argentine tout au long des années 70 : injustice, révolution et surtout beaucoup de peur. Elle nous livre une vision contrastée et juste d'une période récente où la quête d'un idéal de justice sociale a laissé place à l'affrontement armée, la terreur et le désespoir de toute une génération.

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Littérature française

Juste puni

"Aujourd'hui, je suis résigné à ce que ma vie soit un enfer. Chaque jour, j'encaisse ainsi les coups, les insultes et cache mes marques aux yeux des autres. Après tout, je ne suis pas battu, mais juste puni pour avoir détruit l'existence de mon père." A 17 ans, Mathieu en est convaincu, il n'a pas le droit au bonheur, jusqu'au jour où il fait la rencontre d'Amory et cède à cette amitié inattendue. Mathieu va alors se retrouver déchiré entre son père qui le ramène sans cesse à sa place de chien, et Amory et sa famille qui s'efforcent de lui faire ouvrir les yeux sur l'absurdité de cette situation. Au milieu de la tourmente, quelle vérité Mathieu choisira-t-il ? Par l'auteur de L'espoir au corps, vendu à pus de 6000 exemplaires. On en parle sur RFI, France Bleu, Le Magazine Littéraire, Livre Hebdo... "Anaïs W. nous accompagne dans la longue prise de conscience de cet adolescent. un roman réaliste, qui ne sonne jamais faux." - Roster Con " La force des histoires d'Anaïs W. c'est le dépassement de soi, la volonté de s'en sortir et de ne rien lâcher. Ses personnages en bavent, mais l'espoir les anime" - Authente "J'avais peur d'entrer dans un roman trop sombre, mais Anaïs W. a réussi à trouver un équilibre entre des situations douloureuses et des bribes de lumières." - Bibliza "Mathieu m'a ouvert les yeux sur une réalité difficile et m'a donné des éléments de réponses sur ce fameux "pourquoi" : pourquoi accepter et ne pas se rebiffer ? " - SévyLivres "Les mots de l'auteure résonnent comme les coups qu'il reçoit. Vous allez entrer dans la vie de Mathieu et vous n'en sortirez pas avant de savoir s'il va se battre. Un roman à lire sans aucun doute ! " - Elodie

09/2018

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Récits de voyage

Voyages en Inde du Nord de 1973 à 2018. 45 ans d'un pays en pleine évolution

Comment parler de l'Inde en quelques mots ? C'est impossible ! Il y a depuis quelques années un slogan à la mode en Inde : "Incredible India" . Voila les mots justes pour qualifier l'Inde. Oui, l'Inde est vraiment incroyable. Et dans tous les sens du terme. Parfois, elle brille de mille feux, elle nous transporte avec ses palais magnifiques, les couleurs des vêtements des femmes, la musique, la danse, sa culture millénaire et unique. Mais à d'autres moments, elle nous intrigue, nous dérange, elle nous fait peur. Dans quelques années, l'Inde sera le pays le plus peuplé de la terre. Et les défis qu'elle doit relever sont immenses. C'est un monde de contrastes, un patchwork où la grande richesse côtoie l'extrême pauvreté, où les villes nous proposent tour à tour édifices fastueux et bidonvilles. Mais partout, il y a la vie, de la joie, des fêtes, des chants, les jeux des enfants, le courage et l'envie de se battre pour vivre mieux malgré les difficultés et la rudesse des conditions de vie. C'est cela que nous avons voulu montrer dans ce livre-témoignage de nos voyages, rempli de nos souvenirs, de nos impressions de 1973 à 2018, date de notre dernier voyage et de 400 photos choisies parmi les milliers prises sur place. L'Inde pendant ce temps a énormément changé, mais elle semble rester la même, éternelle et immuable, et continue de nous fasciner et de nous étonner. Les auteurs : Mireille et Surender Verma, elle est française, lui est d'origine indienne, né dans le Penjab (Inde du Nord). Mariés depuis 50 ans, retraités, parents et grands-parents, ils vivent en Franche-Comté. Ils ont voyagé de très nombreuses fois en Inde depuis 1973. Ils ont travaillé ensemble sur ce livre : lui est l'auteur des photos, elle a écrit le texte qui comporte des souvenirs et impressions de voyage, des chapitres informatifs et en deuxième partie, la présentation en textes et photos des régions visitées.

10/2019

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Sciences historiques

Citroën par ceux qui l'ont fait. Un siècle de travail et de luttes

Type A, B2, Rosalie, Traction, 2 CV, DS, Ami 6, Dyane, Picasso, AX, BX, CX, C3, DS4... Les voitures Citroën sont dans les mémoires et dans le présent d'un siècle d'automobile. La vitrine est belle, les modèles sont rutilants, on célèbre le génial inventeur, mais qui se souvient des millions de femmes et d'hommes qui ont fait la marque aux chevrons ? De celles et ceux qui ont conçu et assemblé les modèles, les moteurs, les capots, les portières, peint les carrosseries ? De celles et ceux de la chaîne, de leur souci du travail bien fait, de leurs combats pour des salaires décents, pour la dignité et la liberté? Qui se souvient de la fraternité scandée en français, espagnol, arabe et en d'autres langues encore ? Des horaires de nuit, des tracts distribués au petit matin, de la peur au ventre devant les intimidations des nervis, de Pierre Maître assassiné à Reims ? De ceux du quai de Javel, de Grenelle, de Levallois, de Nanterre, de Clichy, d'Asnières-Gennevilliers, de Saint-Denis-Aubervilliers, de Reims, de Panhard ? Qui sait qu'Henri-Rol Tanguy et Missak Manouchian ont travaillé chez Citroën ? Qui connaît vraiment le travail de celles et ceux d'Aulnay, de Rennes, de Saint-Ouen, de Caen, de Charleville-Mézières, de Vélizy et du siège de l'entreprise ? Plusieurs dizaines de salariés, actifs et retraités, ont entrepris de révéler cette mémoire enfouie et souvent bafouée. Ils racontent dans cet ouvrage un siècle de travail, de passions pour le métier, de répressions féroces et toujours plus élaborées, de solidarités tenaces et de fiertés reconquises. En réunissant des documents et photographies rares, des témoignages de vie et de luttes, ce livre met en lumière ce qui a produit le fabuleux objet de liberté qu'est l'automobile : la passion de l'innovation, l'effort humain, la bataille toujours recommencée pour le révéler et le faire reconnaître.

09/2013

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Littérature étrangère

Les concessions du ciel

Les hommes sont poussés vers le malheur et la mort par une puissance qui les dépasse, et s'il parviennent à survivre un certain temps, ce n'est que simple concession du ciel. Heinz von Cramer, sur ce thème, a composé trois variations. Sur trois continents, à trois époque différentes, un groupe d'homme subit une destruction lente après avoir connu une déchéance extrême. En l'an 1510, le trois-mâts portugais "Aurora" est pris dans une tempête et échoue sur les côtes d'Afrique. Passagers et équipage se traînent pendant des jours le long des plages, pris entre l'hostilité de la mer et celle des forêts vierges où vivent des sauvages qui ne sont pas absolument bons. L'espoir de rejoindre un lieu civilisé s'évanouit peu à peu et ils succombent un à un aux rigueurs du pays et à leur propre faiblesses. Un siècle et demi plus tard, à l'issue de la guerre de Trente Ans, une tribu de gitans pourchassée à travers l'Allemagne, l'Autriche et le nord de l'Italie, tente de gagner l'Egypte, sa terre promise. Traqué partout et par tous, les gitans sont anéantis par la peur, la haine et la stupidité des bonnes âmes dont ils refusent les lois. A l'époque actuelle, un missionnaire, dans la brousse d'Australie, cherche à sauver de la destruction des indigènes résidant sur le territoire où ont lieu les essais atomiques. Il se heurte à l'incompréhension des indigènes et aux impératifs de la raison d'Etat : il échoue dans ses efforts. L'intérêt de ces récits vient autant du style que de l'histoire. Le premier est écrit à la manière des récits de voyage des navigateurs portugais du XVI&esup siècle, le second s'inspire des écrivains romantiques allemand , Tieck, Brentano, Achim von Arnim ; et dans le troisième on retrouve les même exercices de virtuosité de langage, mais le ton en est nettement plus froid et ironique.

08/1964

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Littérature française

L'Idéal et la Cause 2 - Eveil

Dans Pénombre, nous avons assisité à l'accession au pouvoir de Pedro. Dans "Eveil" Pedro se heurte à des difficultés, certes inhérentes à son poste, mais aussi dues aux règles de la communauté. Pedro veut continuer à organiser la Cause et opère des constructions. Autour de lui un groupe se forme, se presse et s'affaire bien décidé à faire aboutir ses projets. Il y a la vaillante Fina au coeur si tendre, le dévoué Miguel, le fougueux Luciano, le fidèle et courageux Carlos, le rigoureux Enrico, le sage Mateo et le sincère Diego en qui Pedro semble se reconnaitre. A ces amis s'ajouteront d'autres surprenants autant attachés aux valeurs de la Cause que conquis par les projets économiques de Pedro. L'initiation de Pedro continue. Par de nombreux rebondissements celui-ci, sans cesse confronté à des épreuves, doit les surmonter pour réussir l'instauration des concepts de la Cause. Pedro découvre ainsi que les vrais ennemis de la communauté se trouvent en son sein. En effet, alimenté par la haine et la jalousie, l'idéal révolutionnaire, que Ramon semble défendre, sert uniquement à satisfaire son inextinguible soif de pouvoir. Aussi, nombreux sont les procédés qui lui permettent, sous des apparences anecdotiques, d'amener autrui à se soumettre pour son profit exclusif. L'action de Pedro est contestée. Son comportement mesuré est-il bien adapté ? Ne pèche-t-il pas par excès de confiance ? Les exactions opérées par Ramon et sa bande doivent être démontées. Les agressions et les actes de barbarie se multiplient. Pedro doit réagir. Les agissements et les comportements de chacun des personnages sont authentiques. Ceux-ci campés et brossés sont reconnaissables, depuis celui qui veut le pouvoir ; entouré de ses fidèles qui le soutiennent par intérêt, par crédulité ou par peur ; jusqu'à ceux qui tentent de s'opposer. Dans un rythme épique les scènes poignantes se succèdent, les sentiments évoluent et se déchirent, emportés dans la quête haletante d'un monde meilleur.

12/2013

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Science-fiction

Exsangue

Manon Bernard, Gavriel H. Feist, Eric Simard, Fred Esterel, Maximin Chabrol, Xavier Boulingue, Eric Tyran, Yann Lebecque, Hélène Goffart, Eve Mattatia, Alexis Breton, R. Senelier, Sophia Humbert, Renaud Balleyguier, Thomas Siefert, Quentin R. Guillen, Florence Vedrenne, L. Azarii, Frédéric Darriet, Fanny Sichel, Mello von Mobius, Marek Madenn, Philippe Caza, Maddy Nicolas, Jeanne Miromensil, Léon Bertal, Tess Boisnard et Nadége Carlesso se partagent le recueil Exsangue. Approchez-vous un peu plus près de leurs univers de sang... " - Tu ne comprends donc pas ! ? Cette fille ne peut pas mourir. Nous pouvons la tuer des centaines de fois, de toutes les façons possibles, et elle nous reviendra toujours et encore. " " Toute cette envie naît après tout d'un désir de consommation de l'autre, de ce qu'il est, de ce qu'il incarne. " " La quatrième pénétration s'accompagna d'un vomissement bref et puissant. Tout comme la suivante. Franck atteignait ses limites alors qu'il n'avait fait que la moitié du nécessaire pour survivre. " " Et mon expression, alors que j'admirais l'oeuvre sacrilège qu'était maintenant mon enveloppe charnelle, avait radicalement changé. " " Enfin, lorsque j'eus terminé de détailler mon environnement, l'horreur et l'abomination se révélèrent à moi... " " Le moment, furtif, revêtit son habit de douleur, un souvenir dont les stigmates gravent le corps et l'âme de celui qui les porte, le colorant chaque jour d'une teinte plus sombre, plus profonde jusqu'à en devenir indélébile. " " Je n'éprouve pas de douleur physique ou de sensation de brûlure, mais la perte de tant de sang, mêlée à la peur et la nausée, me rend de plus en plus malade. " " Je rêve d'une mort banale, aussi bénigne que la plus petite action posée par mégarde. Une mort distraite. Plus banale qu'un long épuisement vieillissant qui se clôt par une maladie fatale... " " La jeune femme, dans un effort surhumain, ferma les yeux. Des larmes perlèrent à ses paupières. Elle sentit qu'elle recouvrait le contrôle de son corps. Elle se débattit en vain, ses liens étaient solides. "

01/2021

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Généralités médicales

Psychiatrie, hôpital, prison, rue... Malades mentaux : la double peine

Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l'hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s'est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-80 qui avait souhaité en finir avec l'enfermement ? L'idée c'était d'humaniser le soin, de le centrer sur l'individu, de comprendre le sens de sa souffrance et tenter de lui conserver une place dans sa famille et dans la société. Aujourd'hui, des impératifs budgétaires nous imposent de rationaliser les dépenses et de rentabiliser tous nos actes. Dans l'hôpital, géré comme une entreprise, le patient n'est plus cet être unique, avec son histoire particulière. Il n'est qu'un symptôme à éradiquer par des médicaments et des contraintes physiques parfois violentes. Le soin n'est plus la rencontre de celui qui souffre avec celui qui soigne. Il faut adapter, normaliser. Dans les services, la médicalisation a pris le pas sur la réflexion clinique, on traite souvent très vite, sans parler, sans écouter et sans comprendre. Et cette folie qui autrefois nous était familière devient alors étrangère et dangereuse. Elle nous fait peur. Considérés maintenant comme des criminels, punis par le rejet ou l'enfermement, les patients supportent à la fois leur pathologie et cette lourde condamnation. Malades et coupables, c'est la double peine. Je suis devenu infirmier en psychiatrie après mes études en 1977. J'ai beaucoup aimé mon métier. Des formations, mais surtout des rencontres enrichissantes de soignants et de patients, au fil du temps, m'ont permis d'acquérir un savoir-faire, des connaissances, une expérience. Mais, ces dernières années, le discours et la pratique en psychiatrie, très matérialistes, basés principalement sur la médicalisation, ont conduit à une réduction progressive de la dimension humaine du soin. Et il m'a semblé alors que je n'avais plus ma place, restant convaincu que le premier médicament, c'est le soignant lui-même.

08/2019

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Littérature française

Ce qu'il reste quand on a tout oublié

Imaginez-vous incapable de vous souvenir de votre identité, incapable de reconnaître les gens qui vous entourent, et même incapable de parler. Etre étranger à lui-même est devenu la réalité de Camille. Il comprend tout ce qui se passe autour de lui mais ne peut pas s'exprimer. Du moins avec des mots. Il a aussi du mal à ressentir des émotions comme il en perçoit chez celle qui l'a accueilli dans sa maison. Dans leur maison a-t-elle dit. Pourtant il ne reconnaît rien ici. Qu'importe, elle est gentille et il lui est reconnaissant de l'avoir fait sortir de l'hôpital où tous ces gens lui faisaient peur et l'agressaient. Mais tous ceux qui ont fait partie de son passé ne veulent qu'une chose : essayer de le faire resurgir. Faire en sorte que le Camille d'avant revienne. Et s'il ne le voulait pas ? Et si ce qui comptait pour lui désormais était de vivre le moment présent puisqu'il ne se souvient pas du passé et ne conçoit pas l'avenir ? C'est ce que comprennent Jeanne et Yamina, ces deux jeunes filles auxquelles il s'attache et qui lui font faire des progrès énormes. Pourtant, un tel désir peut-il être satisfait dans une société où la survie passe par la maîtrise de codes et de valeurs que Camille ne possède plus ? Avec "Ce qu'il reste quand on a tout oublié", Michel Ponte réussit le pari magistral de nous faire entrer dans la peau de ce personnage attachant et profondément humain. Nous découvrons avec lui son passé, sa vie, ses goûts et partageons ses interrogations, parfois sans réponse. Un ouvrage empli d'émotion et de sincérité qui n'a de cesse de nous placer face à nos certitudes sur la vie pour nous montrer que la souffrance n'est pas toujours là où nous aurions pu le croire.

03/2014

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Histoire de France

La colline sans oiseaux. 14 mois à Buchenwald

"En écrivant ce livre, j'ai fait le serment d'apporter un témoignage sincère. J'ai préféré ne pas tenir compte de certains renseignements dont je n'étais pas sûr. J'ai pu me tromper ; je n'ai pas menti." Jean Puissant - mai 1945. Immédiatement après sa libération, les chairs encore meurtries et les souvenirs brûlants, Jean Puissant couche sur papier le témoignage glaçant de ses 14 mois d'horreur durant lesquels il fut incarcéré au bloc des invalides du Petit Camp de Buchenwald, en compagnie notamment de Jacques Lusseyran. On assiste à la lente désagrégation du courage de ces malheureux, épuisés par la peur, les coups, la faim, le froid, la fatigue, la maladie, le désespoir et surtout la mort qui rôde, partout, dans chaque recoin, à chaque instant. Ces malheureux dont l'unique but est de "durer et non de vivre". Monde étrange où les héros qui ont oublié jusqu'à leur idéal sont mêlés à des prisonniers de droit commun, agonisants d'angoisse. Tableaux effrayants que ces loques humaines qui se tuent pour une assiette de soupe, se ruent pour lécher des immondices. Ils étaient des hommes et, dépouillés de toute humanité par les nazis, sont devenus pareils à des fauves. Pourtant, au milieu de cet enfer, il y a ceux qui refusent de mourir, qui ne se veulent pas avilis et lâches, qui tiennent tête envers et contre tout, dressés contre leurs bourreaux comme contre leur propre faiblesse. Ils se réunissent pour discuter, organisent des concerts, des chorales, créent des bibliothèques. Ils se lient d'amitiés solides qui leur deviennent plus nécessaires que le pain quotidien et cimentent la communion d'une commune misère. Le livre de Jean Puissant est parfois brutal, insupportable, écrit si vite après la libération des camps qu'il n'a pas toujours le recul nécessaire mais il a le mérite d'être sincère, il ne ment jamais.

10/2017

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Poésie

Une seule pensée Liberté. Anthologie des poèmes de prisonniers de guerre de la guerre 14-18

Cette anthologie recueille une pléiade de poèmes écrits entre 1914 et 1918 dans les camps de prisonniers de guerre ; souvent ce sont des poètes de l'instant faisant acte de rythmeurs, ou plus encore essayant de recopier l'idéal du poème, appris par cœur en classe, par l'instituteur. Ils viennent aux poèmes soit pour chasser l'ennui, soit pour marquer leur tristesse, soit pour masquer leur mélancolie, ou appeler leur maman, ou plus encore ils fuient vers un lieu plus supportable pour affronter leur quotidien. Ils se fabriquent un monde imaginairement beau sans douleur et sans violence, peint de souvenirs d'enfance et de leur terre aimante. L'auteur de cette anthologie considère que ce travail est une entre parenthèses du constat sur la modernité fait par le philosophe poète qui affirme et parle de l'âge du poète. Pour lui et au travers de ces poèmes de prisonniers de guerre, on ne peut que parler et confirmer que naît ainsi sous nos yeux: l'âge du poème. Ces textes font office et acte de témoins. Malheureusement, nous savons si peu sur cette période et particulièrement le vécu de ces anciens poilus revenant de la tranchée et subissant avec culpabilité d'être d'une part vivants et d'autre part loin du champ d'honneur. L'auteur cherche ici à lever le voile sur la partie la plus cachée, la plus intime, la plus blessée, la plus exactement vraie de ces prisonniers, entre la douleur ou le ludique, la honte ou l'évasion, la peur et le courage, la fraternité et l'amour qu'il a rencontrés dans la manne de ces poèmes. Il vous convie au commencement du verbe et vous demande comme le fit Hölderlin dans Fête de la paix: " Veuillez, je vous prie, ne lire ces feuilles (ces poèmes) qu'avec bonté. Je suis sûr qu'ainsi elles ne seront pas incompréhensibles, et encore moins choquantes... "

06/2004

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Beaux arts

Marc Chagall

Un documentaire qui se lit comme un récit, les moments-clés de la vie de Marc Chagall illustrés par 13 oeuvres incontournables et représentatives de ses multiples talents : peintures, illustrations de livres, vitraux, céramiques, gravures, lithographies... Un univers proche de l'enfance et du rêve Chez Chagall, des amoureux flottent enlacés dans le ciel, des violonistes démesurément grands, qui ont parfois la tête à l'envers, jouent au-dessus d'isbas russes, des animaux de la ferme s'invitent partout et côtoient des artistes de cirque... le tout dans un univers coloré chatoyant. L'univers de Chagall ressemble à un rêve, et la fantaisie qui lui est propre parle aux enfants ! Un ouvrage didactique mêlant photos et illustrations "Moi et le village", "Autoportrait aux 7 doigts", "Le Violoniste vert", "L'Acrobate", "La Danse", la coupole du palais Garnier... Pour présenter ces oeuvres, une petite mascotte attachante guide le lecteur à travers les pages du livre, pointant du doigt les spécificités et détails de chacune, avec des mots simples qui rendent l'histoire de l'art accessible. Des oeuvres pour raconter sa vie Peintre russo-juif, empreint de spiritualité, Chagall a été naturalisé français en 1937 et a passé 58 ans de sa vie en France, offrant à notre pays certaines de ses plus belles oeuvres : coupole du palais Garnier, vitraux de cathédrales, peintures traduisant sa vision de la Bible (juive et chrétienne). A travers ses toiles, Marc Chagall raconte à sa façon son existence. Sur ses toiles figuratives, où le réel et l'irréel se mêlent et s'enrichissent, il égrène ses souvenirs et ses passions. Il nous présente ce qu'il aime (Vitebsk, le village de son enfance, la musique sous toutes ses formes, le cirque), le rend heureux (l'amour, le couple, la famille) ou lui fait mal ou peur (l'exil, la montée de l'antisémitisme en Europe). Chaque motif se retrouve d'une oeuvre à l'autre, formant comme un lien, un récit de vie à déchiffrer.

11/2022

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Gestion de la banque

Crises et mutations : petites leçons bancaires. Choc des ruptures ou gestion de la transformation ?

Par temps de crise, la peur s'invite. Le risque devient grand de se laisser submerger par toute nouvelle vague dite "disruptive" . Comment alors faire face aux mutations ? Il faut anticiper au mieux les évolutions pour conduire à temps les changements et les transformations. La fascination de la "disruption" n'est pas bonne conseillère en la matière. Il est tout au contraire nécessaire de bien démêler ce qu'il est utile de conserver dans le "vieux" , afin de préserver l'essence même de son métier, de ce qu'il est indispensable de faire émerger dans le "neuf" , pour accompagner et même tirer avantage des nouveaux usages et des nouvelles technologies. Ainsi, une conduite sereine du changement, appuyée sur une anticipation bien fondée, est-elle économiquement et socialement bien plus favorable qu'une gestion "sous le choc" . Elle nécessite également de bien comprendre l'organisme vivant qu'est une entreprise et d'accepter les processus de tâtonnement. Comme de gérer la bonne combinaison du principe d'ordre nécessaire à son fonctionnement et du principe d'autonomie souhaitable de ses acteurs... Une bonne stratégie ne peut réussir qu'appuyée sur une "ingénierie du changement" adaptée. Comme souvent dans son histoire, la banque se trouve face à ces questions. L'enjeu, aujourd'hui, est d'y répondre de manière pertinente et efficace. Pour les banques et plus largement pour les entreprises de services et de distribution, il faut ainsi définir la bonne stratégie pour ne pas se laisser désintermédier : associer le meilleur de l'humain, via le conseil à forte valeur ajoutée et la proximité relationnelle, et le meilleur du digital, via l'intelligence artificielle et la data. Cette nouvelle perspective, puisant dans le passé et se projetant dans le futur, ouvre sur une refonte du mode de régulation de l'économie où chaque entreprise désormais se doit également d'oeuvrer à son échelle pour le bien commun en prenant en compte l'ensemble des parties prenantes.

02/2022