Recherche

La marquise. Roman libertin

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Wieland ou La voix mystérieuse. Suivi des Mémoires de Carwin le ventriloque

En publiant son premier roman en 1789, Charles Brockden Brown (1771-1810) institue aux Etats-Unis une tradition gothique qui va rester l'un des grands courants de la littérature américaine où domineront les noms de Poe, Hawthorne, Melville ou Henry James. Brown s'inscrit comme le père fondateur du roman américain. Ses romans lui valent la reconnaissance immédiate de ses contemporains, même en Angleterre où le statut culturel des Etats-Unis est et restera longtemps fragile ; Keats, Shelley, Hawthorne saluent en lui le premier écrivain américain. Ce qui distingue avant tout Brown c'est l'art avec lequel il décrit les métamorphoses de l'âme humaine, étonnement, inquiétude, attente et frayeur, avec des moyens simples et puissants. Une porte qui s'ouvre sans qu'on voie la main qui l'a ouverte, une chandelle qui s'éteint et nous laisse dans l'obscurité, une clef perdue, un étranger qui passe, un bruit de voix, c'est plus qu'il ne lui en faut pour tenir son lecteur en haleine. Charles Brockden Brown peint dans Wieland ou la voix mystérieuse le plus terrible et le plus poétique des types, type étrange au siècle des Lumières, mais qui hantera les plus sombres années du XXe siècle : le fanatique. Et paradoxalement, ici toutes les références à la "lumière" apparaissent plutôt comme les signes d'une subversion de la raison, le prélude à l'intervention tragique du gothique, de la folie et de la raison pervertie.

12/1990

ActuaLitté

Littérature française

Vénérables maîtresses. A André Breton

Roman sensuel, qui parfois flirte avec l'érotisme. Roman de quête amoureuse avec pour guide André Breton. Roman de découverte, de la passion, de l'espoir, de la déception. Roman parisien, gourmand et insolite. Roman indiscret qui se faufile derrière les portes des principales institutions de la République, de la Commission européenne et du patronat. Roman surréaliste, comme en écho aux expérimentateurs des années folles, mais aussi dans le sens premier de sur-réaliste, qui dépasse la réalité ou l'entendement. L'auteur nous fait en effet entrer dans les cercles du pouvoir politique, économique et médiatique, dans un monde à bien des aspects hors-sol, à mille lieues des réalités quotidiennes des administrés, employés ou téléspectateurs. Cette forme de surréalisme ne nie pas la réalité, au contraire ses protagonistes entendent la changer et agir pour le bien commun mais, pétris de leurs contradictions, englués dans leurs privilèges et obnubilés par la masse de travail qu'ils abattent, ils semblent pour ainsi dire flotter au-dessus du monde réel.

02/2020

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 4, Les communistes ; Les rendez-vous romains ; La semaine sainte ; Chproumpph ; L'inconnue du printemps ; Histoire de Fred et Roberto ; Damien ou Les confidences ; Shakespeare en meublé ; Pastorale dernier cri ; Les his

Aragon, Les Communistes, postface : "Mais n'est-ce pas précisément ici, à Dunkerque, qu'il avait pu me paraître que j'étais arrivé "à la fin du monde réel" ? " C'est en effet à Dunkerque que se dénoue le roman, dont les deux dernières parties forment le récit de la débâcle provoquée par l'attaque allemande du 10 mai 1940. Le cycle du Monde réel s'achève là. Aragon, bientôt, va confier au passé la tâche de nous parler du présent. "Les rendez-vous romains" décrit les tourments artistiques et amoureux de David d'Angers au lendemain de la défaite de Napoléon. La Semaine sainte - qui "n'est pas un roman historique" - retrace la fuite de Louis XVIII devant l'Empereur en 1815 à travers le périple de Géricault, qui délaisse la peinture pour la compagnie des mousquetaires du roi. Dans un cas comme dans l'autre, la figure de l'artiste se trouve au premier plan, et permet à Aragon de s'interroger sur le sentiment national et la finalité de l'art. Pour autant, Dunkerque et 1940 ne sont pas relégués aux oubliettes. A bien des égards, La Semaine sainte offre un lointain écho des Communistes. C'est toujours du désarroi face aux bégaiements de l'Histoire qu'il est question. En croisant les lieux, en superposant les exodes, ces deux romans sont l'écriture er la réécriture du traumatisme que constitua "l'étrange défaite". S'y entrelacent les mêmes questionnements : la fidélité au camp choisi et son corollaire, la trahison, le sentiment national, le lien entre l'individu et la communauté. Si Les Communistes a pu être lu comme un roman partisan, La Semaine sainte, écrit en 1958 après "ce coup formidable porté à l'esprit de certitude que l'on résume par le nom du XX ? congrès", montre la fragilité des choix politiques autant que leur nécessité et rappelle la force de l'indécision. C'est peut-être la raison qui poussa Aragon à abandonner David d'Angers, personnage romantique empli de convictions et de certitudes, au profit de Géricault, en proie au doute. Le XIX ? siècle nous tend un miroir où se réfléchissent les interrogations contemporaines sur le loyalisme, la crise nationale, la défaite d'un régime. Suivra, en 1964, "Le Mentir-vrai" dont le mot d'ordre pourrait être la scission entre vérité et roman.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Rhum-Limonade

L'air de rien, le rhum-limonade était plus sec que le mandarin-seltz. C'est le roman de quelques saisons drolatiques en province, à Villeurbanne et ailleurs. D'un côté, un morceau de famille soumis ; de dl'autre, un clan d'aventuriers dominé par l'éclairante figure de Jean la-Gueule-en-or. Entre deux séjours à l'ombre, l'irrégulier se fait placer de coûteuses prothèses dans la bouche. Le récit d'une adolescence qui hésite entre le retrait paisible d'un père " pupille de la nation " et les tribulations d'une tribu brindezingue. A l'époque, on disait encore " classe dangereuse ". Ou " famille tuyau-de-poêle ". Quelles fripouilles que les honnêtes gens ! Dilemme : devenir mouton noir ou loup malin ? Dans la vie comme dans les romans, rien de ce qui était inscrit n'arrive. Notre héros dévie, s'installe en marge, au hasard, dans une parenthèse entrouverte. Cinquante années de rigolades, en se moquant des aléas de l'Histoire, du mol choc des révolutions. Jouant de la paresse, des erreurs d'aiguillage. Voyage ininterrompu avec un amour fou pour la littérature. Rhum Limonade, comme deux petites notes d'une rengaine de Mouloudji : " J'ai pas tué, j'ai pas volé ". Le roman d'un demi-siècle dédié à ceux qui n'auront jamais d'histoire : escrocs, demi-sel, irréguliers. Ecrit dans l'admiration de La Jument verte et des Fleurs bleues. Par l'un des inventeurs de Libération.

02/2001

ActuaLitté

Littérature Allemande

Le procès

Un grand texte du XXe siècle. Comme un long cauchemar... Un personnage sans nom : K. Une arrestation sans motif. Des juges inacessibles. Un avocat introuvable. Des portes qui s'ouvrent sur des scènes interdites. Un lent glissement des choses vers le néant, l'absurde. Pour finir, une exécution inéluctable. Roman existentialiste avant la lettre, roman de l'angoisse, de la culpabilité pour les uns, roman-manifeste, roman symbole de la montée du totalitarisme pour les autres : Le Procès résiste à toutes les interprétations ! Signe évident d'une oeuvre majeure qui traite de la condition humaine dans ce qu'elle a de plus essentiel.

11/2023

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le Palais d'Hiver

Raymond, tout rond dans son costume de Polichinelle, se lève en roulant des bosses. Rubans au vent, il se dirige vers l'estrade, applaudi, acclamé. Il rouvre le piano, s'assied. Il commence par son one-step favori qu'il accompagne d'onomatopées : - Tra-la la la la la-la la la la-tra la la la ... Ce n'est qu'un air à la mode, une rengaine de l'année 1923. Mais Lydia et tous ceux qui sont là, pourront-ils, dans dix ans, dans vingt ans ou dans trente, pourront-ils, s'ils vivent encore, entendre cet air sautillant sans pleurer leur jeunesse, et sans revoir le pauvre Raymond Casadebat qui les faisait danser, au Palais d'Hiver, après le départ de l'orchestre... " Un roman que les amateurs de romans peuvent acheter sans méfiance et lire sans perplexité " (Robert Kanters, Le Figaro Littéraire).

01/1973

ActuaLitté

Littérature Italienne

Le Protagoniste

La moquerie de la virilité triomphante existe depuis bien longtemps, et elle a été notamment pratiquée par des hommes. Le romancier italien Luigi Malerba, dont Umberto Eco appréciait, tout autant que la modernité du style, le "mode malicieusement ironique" (La repubblica, 2009), en a fait tout un roman en 1973 dans Le Protagoniste (première traduction française chez Grasset en 1975). Et quel roman ! Et quel protagoniste ! Qui est-il, lui qui se promène avec toute son assurance sur le monde moderne et se raconte dans une prose saccadée, parfois rudimentaire, qui semble présager le parler des réseaux sociaux ? "Je suis le Centre Vital Générateur" , dit-il. Malerba ne le nomme jamais, en laissant le soin, en bas de page, à des écrivains latins beaucoup moins prudes que l'Européen contemporain. Il ressemble aux obélisques, il ressemble aux campaniles, faits à son image. Il est... Il est... Trois personnages mènent cette histoire qui raille ce que l'on appelait alors la phallocratie : le Protagoniste, le Patron, un radioamateur qui est son double, et Elisabella. Effréné, le Protagoniste conquiert Rome, en commençant par le "tunnel romain" , qui passe sous le Quirinal. Outrageux, grossier, misogyne, jusqu'où ira-t-il ? Jonglant avec les mots qu'aussi bien Malerba crée de toute pièce en défiant les règles de la grammaire, mordant, entre féerie et farce, Le Protagoniste est un opéra anarchiste qui défie les conventions sociales, religieuses et coutumières de son temps - mais encore du nôtre.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Garance Rose

Garance rose est le roman administratif d'Hélène Bessette. Inspiré d'un épisode de sa vie d'institutrice, confrontée à la médisance d'une partie de la ville et des parents d'élèves, madame de Garance cherche à préserver ses fils et sa réputation en postulant ailleurs. En Algérie. A Paris. Aux Etats-Unis. Mais plus elle sollicite, et se soucie de la parole des autres, plus elle est confrontée au silence, au mépris, et à l'anonyme persécution. Donnant mille nuances et mille voix aux rumeurs, aux on-dit, aux discours qui font et défont les réputations dans le petit monde d'une maîtressse d'école, Hélène Bessette dessine les méandres de la vanité administrative. Roman rose ? Roman noir ? Roman de Rose ? Roman mouroir ? Grevé d'exeat et de lettres recommandées, de "confidentiel" et d'"indésirable", Garance Rose est la généalogie d'une cabbale dirigée contre une femme à qui on prête tous les maux, les torts et les vices. C'est le roman choral, d'une femme seule contre la foule, vif et incandescent.

09/2017

ActuaLitté

Sciences historiques

Au péché mignon. Histoire des femmes qui consomment jusqu'à l'excès

Excessive, la femme ? De l'Antiquité à nos jours, il semble que le stéréotype ait la vie dure. Forcément pécheresse - et ce depuis Eve et Pandore -, intempérante, elle est la cible idéale de toutes les sortes d'addictions. Gourmande, voire goulue, priseuse, voire fumeuse, buveuse, voire ivrogne, droguée, voire toxicomane, la femme semble destinée à succomber à toutes les tentations. Elle est toujours la proie et la victime de désirs, de passions, de manies. Le jugement de la société à l'égard d'une femme "addicte" est généralement bien plus sévère que celui porté sur l'homme, eu égard à ses multiples rôles sociaux de fille, d'épouse, de mère... Ignorée par la gent masculine, la variable féminine n'entre guère dans les statistiques de la consommation. Pourtant, de Catherine de Médicis, qui adorait priser, à la marquise de Pompadour, fondue de chocolat et de champagne, en passant par Colette, George Sand ou Kiki de Montparnasse, qui s'adonnaient à la fume, à la morphine ou à la cocaïne, comme à l'alcool, se dessine une histoire de la consommation au féminin, qui participe d'une conquête de l'espace public et d'une lente prise de conscience de la "condition féminine". S'esquisse aussi, par antinomie, une histoire de la tempérance, des femmes abstinentes aux ligues de vertu. Renouvelant ici l'histoire des femmes et des mentalités, Didier Nourrisson se penche, de la Renaissance à la société consumériste des années 1960, sur la réalité sociale du sexe dit faible, sur ses désirs d'émancipation et d'évasion, ses doux objets de péché et la mise en image de ses excès par les peintres et les publicitaires.

09/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un long, si long après-midi

"Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore". Dans sa cuisine baignée de soleil californien, Joyce rêve à sa fenêtre. Elle est blanche, elle est riche. Son horizon de femme au foyer, pourtant, s'arrête aux haies bien taillées de son jardin. Ruby, elle, travaille comme femme de ménage chez Joyce et rêve de changer de vie. Mais en 1959, la société américaine n'a rien à offrir à une jeune fille noire et pauvre. Quand Joyce disparaît, le vernis des faux-semblants du rêve américain se craquelle. La lutte pour l'égalité des femmes et des afro-américains n'en est qu'à ses débuts, mais ces deux héroïnes bouleversantes font déjà entendre leur cri. Celui d'un espoir brûlant de liberté. UN DES "MEILLEURS ROMANS DE 2021" SELON LA PRESSE ANGLAISE (Stylist, The Guardian, Sunday Express) "Un premier roman remarquable sur les inégalités et les rêves brisés, camouflés derrière une façade parfaite de faux-semblants". The Times "Aussi délicieux qu'un cocktail siroté par une belle journée d'été". The Sunday Times "Entre James Ellroy et Kate Atkinson, avec une pointe de Mad Men". Liz Hyder "Un irrésistible roman d'atmosphère". Psychologies(UK) "Une plongée dans les apparences d'une société prétendument idéale, avec la restitution parfaite du sexisme et du racisme de l'époque. Une réussite ! " The Evening Standard

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Genesis

Le 3e volet de la série Will Trent " Quelqu'un l'a torturée... torturée longuement... " Ancien médecin légiste, Sara Linton travaille depuis trois ans dans un grand hôpital à Atlanta, où elle tente de se reconstruire. Quand arrive aux urgences une femme très grièvement blessée, elle se retrouve plongée dans un monde de violence et de terreur. L'inspecteur Will Trent du Georgia Bureau of Investigation et sa coéquipière Faith Mitchell comprennent rapidement que la patiente de Sara est la première victime d'un tueur sadique, d'un esprit dérangé. Pour mettre fin à cette abominable série de meurtres, seuls eux trois - avec leurs blessures et leurs secrets - seront en mesure d'analyser le cerveau d'un tel détraqué et de retrouver sa trace. Karin Slaughter nous offre une fois de plus une intrigue impeccablement tissée, à la fois roman à suspense, polar psychologique et portrait cru de la vie de flic... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Rosso. A propos de l'autrice N° 1 sur les listes internationales de best-sellers, KARIN SLAUGHTER est l'une des auteures les plus populaires et les plus plébiscitées dans le monde. Publiée en 33 langues et vendue à plus de 35 millions d'exemplaires, elle est l'auteure de nombreux romans, parmi lesquels figurent les séries Grant County et Will Trent. " Un roman efficace [... ] qui sort [... ], par son approche des enquêteurs et des victimes, des sentiers battus. " Encore du noir. com

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Brève étude psychédélique dans la psyché de Théo Anastal

Véritable premier roman sous le patronyme Julien Quittelier. Sortant des sentiers battus, ce roman expérimental aux nombreuses influences... (Faulkner, Joyce, Kafka, Pessoa,...) nous présente la vie d'un poète du XXIème siècle : ses monologues, ses pensées, quelques-uns de ses poèmes et principalement son journal "L'ouvre-tête"écrit sous mescaline. Ce roman est dédié à Jean-Pierre Duprey.

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

La praxis du Docteur Yov

Un roman sous forme de road-movie, convoquant des registres très diversifiés : quête amoureuse, roman d'initiation, roman historique, ... L'auteur donne des clés pour mieux comprendre notre monde moderne, et des événements aussi marquants que la chute de Saigon en 1975, le conflit entre Israël et Liban en 1982, etc. Une écriture rythmée et vivante, empruntant au carnet de voyage. Ce roman s'inscrit dans une collection aujourd'hui parfaitement identifiée : "Littérature vietnamienne contemporaine", dirigée par Doan Cam Thi, mettant à l'honneur de jeunes auteurs vietnamiens, au style novateur.

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

Lettre à mon père

Après Je ne parle pas la langue de mon père et L'arabe comme un chant secret qui donnent la clé de son oeuvre, le troisième volet, le plus tendre et le plus violent, de la trilogie autobiographique de Leïla Sebbar. Pour la première fois, elle ose, outre-mort, une adresse directe à son père Mohammed dont le silence l'a tenue à distance de son roman familial qu'elle écrit dans la langue de sa mère, le français. Sans fin elle l'interroge, et il ne parle guère. Elle rit, elle pleure, elle tempête. Et elle cherche. Dans ses souvenirs d'enfance algérienne, dans les photographies qu'il a prises, dans les lettres qu'il a écrites à sa femme depuis la prison pendant la guerre... L'alchimie de la littérature opère : nous sommes tous, peu ou prou, des exilés des romans familiaux de nos parents.

06/2021

ActuaLitté

Autres collections (6 à 9 ans)

S.P.A. - Aventures au refuge - Lou

Un nouveau roman spécial Noël, en collaboration avec la S. P. A. ! Lou est ravie : aujourd'hui, elle assiste à une présentation de la S. P. A. dans son école ! Elle apprend beaucoup de choses sur la vie des animaux en refuge. Elle découvre surtout son envie irrépressible d'en adopter un. Mais elle comprend bien vite que le choix ne va pas être facile. Lorsqu'elle visite le refuge, elle est émerveillée : elle ne pensait pas qu'il pouvait y avoir autant d'animaux différents ! Heureusement, Béa et Aymeric sont là pour l'aider dans cette quête pleine de découvertes. Une collection inédite de romans illustrés, qui sensibilise les enfants à la protection des animaux, avec douceur et humour. Pour chaque livre acheté, un repas est offert aux animaux de la S. P. A. Dans la même collection : Boss, Oslo, Snow, Cosmo et Gaïa.

10/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Days gone by

Amour, loyauté, jalousie, trahison - Days Gone By est un conte épique, l'histoire de deux jeunes amoureux pris au piège des contraintes sociales de leur époque. Se déroulant en Asie centrale au milieu des années 1800, le roman nous entraîne dans un voyage fascinant à travers des villes exotiques, des villages pittoresques et les vastes steppes de l'ancienne route de la soie. Des espaces peuplés de marchands et de bouffons, de héros fringants et d'odieux méchants, de jeunes filles amoureuses et de beautés envoûtantes. Dans une prose lyrique et avec un humour plein de finesse, Qadiri donne vie à ces personnages avec une tendresse presque nostalgique. Il aborde aussi des sujets de société - comme le rôle des femmes ou le devoir filial - déterminants dans la tragédie qui frappe Roméo et Juliette. Salué comme le premier roman fleuve jamais écrit en ouzbek, Days Gone By reste aussi pertinent aujourd'hui que dans les années 1920. Les valeurs intemporelles et universelles qu'il explore trouveront un écho à tout âge et pour toutes les générations. Abdulla Qadiri (1894-1938) est l'un des écrivains ouzbeks les plus influents du XXe siècle. Il a introduit le réalisme dans la littérature ouzbèke à travers ses romans historiques et a influencé de nombreux autres romanciers d'Asie centrale. Qadiri a été exécuté pendant les Grandes Purges de Staline. Préface de Lola Karimova-Tillyaeva, présidente de la Fondation Karimov.

01/2019

ActuaLitté

Histoire de la BD

Editer des bandes dessinées pour adultes. Eric Losfeld et le Terrain Vague (1964-1973)

En 1964, l'éditeur Eric Losfeld (1922-1979) décide de publier une bande dessinée pour un public adulte. Barbarella, bientôt interdit, fait événement et inaugure une collection nouvelle dans sa maison d'édition, le Terrain Vague. A une époque où la bande dessinée était presque exclusivement destinée aux enfants, Losfeld est un des premiers à penser que cette forme d'art peut explorer d'autres supports et s'adresser à d'autres publics. Sa collection de Bandes dessinées et de Recherches graphiques compte dix-neuf titres, dont la Saga de Xam de Nicolas Devil, Lone Sloane de Philippe Druillet et Valentina de Guido Crepax. Autant de créations originales parmi les plus novatrices du moment. Bien avant les expériences des revues L'Echo des Savanes, Métal hurlant ou des éditions Futuropolis, ces livres ont marqué leur époque et les créateurs et créatrices contemporaines par leurs audaces érotiques et formelles. Un récit en gravures légendées, un roman-photo, un roman mis en images voisinent avec des bandes dessinées clandestines, des ciné-romans, des livres hybrides... Benoît Preteseille a mené une enquête approfondie sur les conditions matérielles, artistiques, sociales et symboliques qui ont permis l'existence d'une collection fondatrice pour la bande dessinée pour adultes en France. Les archives sur ce parcours étant rares, il a notamment mené des entretiens avec les auteurs, autrices et employés de la maison d'édition, ainsi qu'avec Joëlle Losfeld, fille d'Eric et éditrice elle-même.

02/2024

ActuaLitté

Livre de poche jeunesse

Kéraban-le-Têtu

"Kéraban le Têtu" est un roman de Jules Verne publié en 1883. Cette oeuvre fait partie de la série des "Voyages extraordinaires" de l'auteur et se distingue par son mélange d'aventure, de comédie et de satire sociale. L'histoire tourne autour de Kéraban, un riche marchand d'Istanbul connu pour sa tête dure et son refus obstiné de payer les taxes sur les ponts. Lorsque les autorités ottomanes imposent une nouvelle taxe, Kéraban refuse de l'acquitter et décide plutôt de faire un long détour autour du Bosphore pour éviter de payer. Accompagné de son neveu Bruno et de son fidèle serviteur Ahmet, Kéraban entreprend un voyage épique à travers la Turquie, rencontrant une série de personnages hauts en couleur et vivant des aventures rocambolesques tout au long du chemin. Le roman est parsemé de situations comiques et d'événements imprévus, faisant de chaque étape du voyage de Kéraban une expérience mémorable. Au-delà de son aspect divertissant, "Kéraban le Têtu" offre également une satire subtile de la bureaucratie et de la corruption gouvernementale, ainsi qu'une réflexion sur l'obstination humaine et les conséquences de nos actions. Avec son humour enlevé, ses personnages mémorables et son exploration des tensions entre tradition et modernité, "Kéraban le Têtu" reste l'un des romans les plus appréciés de Jules Verne et un exemple classique de son talent pour mêler aventure et critique sociale.

08/1992

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le chasseur et autres histoires

Jusqu'ici le nom de Dashiell Hammett restait associé au roman noir américain, dont il a posé les bases au milieu des années 1920 à travers une soixantaine de nouvelles policières et cinq romans fondateurs, dont Le faucon maltais, symbole s'il en est de la mythologie du privé coriace et taciturne. Le chasseur et autres histoires réunit ses nouvelles littéraires inédites et trois scénarios. Plus qu'une curiosité, ce recueil donne pour la première fois l'étendue de son talent d'écrivain. Une occasion rare, par ailleurs, de revenir sur la vie de Dashiell Hammett. Si, par leur qualité, ces fictions attestent ses ambitions littéraires, elles expriment également ses préoccupations sur la place de l'homme et de la femme dans une société en mutation. Le courage et l'altruisme, la cupidité et le cynisme traversent ces textes non dénués de légèreté, grâce à l'humour caustique de leur auteur.

04/2016

ActuaLitté

Romans de terroir

Les boeufs de la Saint-Jean

A Chantemerle, en Auvergne, hameau isolé au milieu des bois et des pâtures, Jean-Paul Fouilloux, quinquagénaire, vit seul avec ses bœufs. Ce paysan à l'ancienne refuse toute mécanisation et ne possède, pour l'aider dans son travail, que deux paires de bœufs, des salers et des aubrac. En ce début de XXIe siècle, à l'ère de la mondialisation et du maïs transgénique, qui peut encore défendre de telles méthodes d'exploitation ? Cet individu atypique suscite la curiosité d'un journaliste parisien " descendu " en plein hiver de la capitale pour enquêter sur ce véritable dinosaure. C'est alors que les événements vont s'enchaîner, jusqu'à transformer la vie de Jean-Paul. Gérard Georges signe un nouveau roman empreint de tendresse, d'amour des humbles et de respect pour la terre. Une histoire attachante dans la grande tradition des romans " Terres de France ".

11/2004

ActuaLitté

Littérature française

Les vents de la plaine

C’est un des romans les plus importants qu’on n’ait jamais écrit sur le Gharb, cette « terre promise » que se sont disputée fellahs et colons jusqu’au déchirement. Un roman flamboyant au souffle épique, avec des personnages hors du commun. Le narrateur y évoque son grand-père, caïd magnifique qui mourut en 1911, les armes à la main, dans un affrontement avec le corps d’occupation. Et puis, il y a son père, personnage tout en nuances, à la lenteur racée, dont il raconte les combats et les secrets, les mois de prison puis la mort, en 1953. En toile de fond, omniprésent, un bled marocain mouvant et contrasté où sentiments, haines et passions sont portés à incandescence… avec la présence de deux femmes d’exception, venues d’ailleurs. Véritable illumination dans la tourmente ! L’amour jusqu’à l’idolâtrie, dépassant les frontières de la mort.

05/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Le dernier après-midi d'Agnès. Essai sur l'oeuvre de Milan Kundera

Alors qu'elle vient de passer deux jours seule en Suisse et doit rentrer à Paris, Agnès, l'héroïne de L'Immortalité, s'attarde encore quelques heures au milieu des montagnes, à jouir de leur beauté et de leur paix. Le soir même, elle se tuera dans un accident de voiture. Prenant pour modèle le dernier après-midi de la vie d'Agnès, ce livre propose une lecture nouvelle de l'ensemble des romans de Milan Kundera, depuis La Plaisanterie jusqu'à L'Ignorance. Il explique leur place dans l'histoire du roman moderne ; il examine la richesse de leurs contenus thématiques et l'audace de leurs inventions formelles ; et il éclaire leur découverte fondamentale : celle d'un territoire jusque-là inexploré de l'existence. Loin de la monographie universitaire, ce livre renoue avec la grande tradition française de l'art de l'essai comme méditation sur une oeuvre.

04/2003

ActuaLitté

Policiers

La mort aura tes yeux

David (c'est du moins sous ce nom qu'on le connaît) était un des maîtres espions de l'Amérique pendant les jours sombres de la guerre froide. Mais ces temps sont loins et, depuis neuf ans, il n'est plus qu'un citoyen ordinaire... jusqu'à ce qu'un coup de fil le réveille au milieu de la nuit. Le seul autre survivant connu des corps d'élite des maîtres espions est devenu dingue. On a besoin de David pour l'arrêter. S'ensuit un gigantesque jeu du chat et de la souris aux quatre coins de l'Amérique. La mort aura tes yeux est un roman passionnant, poignant, un livre magnifique qui traite du métier d'espion à la manière des grands romans de Graham Greene ou John Le Carré, et qui plonge le lecteur au plus profond de l'étrangeté de la condition humaine.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

La fosse aux âmes

"Une plume trempée de véracité. Un livre hanté et maîtrisé". La Croix Un attentat dans un cinéma : la vie de Fabrice explose. Sa compagne est tuée par les terroristes, lui en réchappe. Le sens de sa vie gît quelque part, criblé de balles. C'est sur cette crête, entre folie et possible résilience, que Fabrice avance désormais. L'amour d'une autre femme, comme une pulsion de vie, suffit un temps à calmer le trauma. Mais quand cette dernière disparaît à son tour, tout bascule. Christophe Molmy est policier et écrivain. Ancien chef de la BRI (dite aussi Brigade antigang) de Paris, ayant couvert la période des attentats de 2015, il dirige aujourd'hui la Brigade de protection des mineurs. Il est l'auteur de trois romans policiers salués par de nombreuses sélections de prix et de critiques. La Fosse aux âmes est son premier roman noir.

04/2023

ActuaLitté

Histoire de l'art

Histoire vivante de l'impressionnisme

Pendant plus de quarante ans, entre 1863 et 1905, se sont déployés les parcours d'artistes singuliers et novateurs. Qu'ils se nomment Manet, Degas ou Monet, Renoir, Cézanne ou Pissarro, qu'il s'agisse de Gauguin ou de Seurat, de Van Gogh ou de Toulouse-Lautrec, tous misent sur une indépendance et affirment de nouvelles manières de peindre. Tandis que certains ont été dénommés impressionnistes par dérision, d'autres les ont accompagnés, suivis ou dépassés. Comment retracer leur histoire au plus près ? En leur emboîtant le pas année après année, en racontant leur quotidien et leur époque. Ils étudient dans un atelier libre, se réunissent au café, conçoivent des expositions. Ils partent à Chatou ou en bord de mer, dans le Midi ou aux Marquises. Ils posent leur chevalet face à une cathédrale ou des tempêtes. Ils rendent le fugitif d'une perception, usent d'une technique large, privilégient les couleurs claires. Ils montrent la vie moderne, représentent le Paris d'Haussmann, se divisent pendant l'affaire Dreyfus. Ils scandalisent ou enthousiasment. Une révolution artistique et symbolique s'engage. Une histoire vivante et foisonnante, richement illustrée, qui s'appuie sur les lettres des artistes à qui elle donne la parole.

03/2021

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

3 nouvelles histoires de Balthazar. Coffret en 3 volumes : Le grand bec du pélican ; Le carnet d'Anacapa ; Romain et Balthazar

Bienvenue dans la collection des Premiers livres à lire seul Montessori. Cette collection est destinée aux enfants qui connaissent le son des lettres en écriture cursive. Ce coffret vert niveau 3 + se compose de 3 livres : Le grand bec du pélican - Le carnet d'Anacapa - Romain et Balthazar. 3 histoires écrites avec des mots phonétiques, où sont introduits la ponctuation et un nouveau graphème par livre : an - et - ain. Le texte est simple, les dessins illustrent clairement le propos. Ainsi placé en position de réussite, l'enfant découvre le plaisir de lire seul. Chaque coffret est illustré par un illustrateur de renom, pour sensibiliser l'enfant à différents univers graphiques. Accompagnez l'enfant dans l'aventure de la lecture : ces livres sont un formidable support pour l'aider à construire sa confiance en lui.

10/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Mariage de M. René Hugot-Derville et de Mlle Pauline de Romans, discours. Eglise Saint-Joseph d'Angers, 22 juillet 1879

Discours prononcé au mariage de M. René Hugot-Derville et de Mlle Pauline de Romans : le mardi 22 juillet 1879, dans l'église Saint-Joseph d'Angers / par M. l'abbé Gardais,... Date de l'édition originale : 1879 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

ActuaLitté

Histoire ancienne

Captifs et captivité dans le monde romain. Discours littéraire et iconographique (IIIe siècle av. J.-C. - IIe siècle ap. J.-C.)

Pour les Anciens, la perte de la liberté est la conséquence immédiate et directe de la captivité, que mettent en avant tous les auteurs, pour qui le captif est "l'esclave de l'ennemi". Dès lors, tout traitement infligé aux prisonniers de guerre semble normal en dépit des règles établies par le jus gentium. Mais ce droit minimal reconnu entre les "nations" qui définit la condition du captif ne le protège pas. La confrontation des textes et des images livre ici un catalogue éloquent des mille et une façons dont les Romains vainqueurs ont pu, abolissant toute considération d'humanité, humilier, exploiter, torturer les masses de vaincus réduits en esclavage ou les révoltés de l'intérieur. La dureté de la répression répondant dans les provinces soumises à la crainte de voir ébranler la domination de Rome. Et les échos critiques sont rares des condamnations de captifs aux combats et aux bêtes de l'amphithéâtre comme célébration symbolique de la toute puissance de l'Urbs.

12/2013

ActuaLitté

Romans graphiques

De grands romans en bande dessinée. Coffret en 3 volumes : Le Chien de Dieu ; Nez-de-Cuir ; Un Roi sans divertissement

Pour les fêtes de fin d'année Futuropolis propose un étui comprenant les trois adaptations romanesques en bande dessinée de Jean Dufaux & Jacques Terpant. Qu'ils brossent le portrait de Louis-Ferdinand Céline, qu'ils adaptent fidèlement le roman de Jean de La Varende ou plus librement l'oeuvre de Jean Giono, Jean Dufaux et Jacques Terpant rendent hommage en bande dessinée à ces trois géants de la littérature.

11/2021

ActuaLitté

Littérature Italienne

L'Île du Vésuve

" Depuis quelques années je me suis retirée à la campagne. La petite maison où je vis, entre vignes et pinèdes, s'adosse au Vésuve et a devant elle le superbe décor du golfe. " C'est ainsi que commence L'Ile du Vésuve. Le ton est donné. Suivent 28 courts chapitres où Clotilde Marghieri nous raconte tout simplement, mais avec une grâce et un humour délicieux sa vie dans sa villa du Vésuve. Leurs titres ? " La Villa des Genêts " (celle, toute voisine, qu'occupa Leopardi), " La marquise ", " La pinède vendue ", "Télévision à la villa" ou "Messieurs (ou les angoisses nocturnes) ". Marghieri, c'est avant tout cela : une liberté d'allure, une élégance d'esprit, un charme irrésistible qui donnent au lecteur l'impression de partager l'existence d'une amie. Elle aimait le ton de Colette et de Madame de Sévigné. Mais c'est tout autant Proust ou Sagan qu'on retrouve dans ces pages à bien des moments. Une même manière de capter tout à la fois la légèreté de la vie et sa tragédie. " Les lettres que mon grand-père m'écrivait en pension, se souvient-elle, m'exaltaient à tel point que, ne sachant pas comment en profiter pleinement, comment les faire miennes, j'en découpais les passages les plus beaux et les plus touchants en lanières minuscules et après les avoir lus et relus (je les sais encore par coeur), je les mangeais. " L'écriture est ici chose vitale, mais jamais pesante ni sombre. Vivre au flanc du Vésuve, c'est cela : célébrer sans cesse la lumière sans oublier, toute proche, la menace.

10/2022