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MEMOIRE DOMINICAINE NUMERO 10 PRINTEMPS 1997 : L'ABBE LACORDAIRE

Extraits

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Littérature française

Les mémoires d’un enfant du désert

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de connaissances et de raisons et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité et d'égalité. Moi, qui suis né entre les montagnes et le désert en 1943, ai subi tant de peines parmi un monde mécanique dépourvu de sentiments. Mon enfance ainsi que le début de ma jeunesse ont été tracés par une suite de flèches vénéneuses que j'ai supportée malgré sa virulence plus d'une décennie comme écolier et collégien. Durant cette période, les peines se sont associées aux malheurs pour faire de moi leur cible préférée. J'avais engagé avec deux fléaux dévastateurs une lutte dans merci, dont, avec le temps, je suis sorti vainqueur, Dieu merci. Cette réussite a été le fruit de deux personnes qui m'ont aidé de près et de loin, en premier ma chère mère, la lionne du désert, que le bon Dieu ait son âme au paradis, et mon invisible amour sans espoir, la biche de l'oasis comme je la nommais.

06/2019

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Déportation

Sculpter le temps. Mémoires d'une vie

Une existence traversée par l'horreur de la guerre et de la déportation. Internée à l'âge de dix-sept ans dans les camps de Poitiers, Drancy et Pithiviers, Jacqueline Schulhof parvient à être libérée en 1942 grâce à l'intervention de son père, Raymond Schulhof. Le matin du 4 janvier 1944, cependant, une partie de sa famille - sa mère, son père, sa grand-mère et son petit frère Georges - est arrêtée par les Allemands. Aucun d'entre eux ne reviendra d'Auschwitz. L'histoire de Jacqueline et de sa famille est emblématique de l'une des nombreuses et terribles tragédies de la Shoah : la tentative d'anéantissement, par l'occupation nazie, de toute la communauté juive d'Amiens. Les souvenirs et les événements recueillis dans ces pages par Annalisa Comes tracent un récit qui reste fidèle aux imperfections de la mémoire et qui naît du dialogue entre deux femmes liées par une grande affection. Un livre de témoignage dans lequel l'histoire des événements familiaux de Jacqueline se mêle à celle de sa carrière artistique de sculptrice, qui a commencé relativement tard mais qui, pour elle, a été une profonde affirmation de la vie. Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

07/2023

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Romans historiques

Mémoires d'hier et d'aujourd'hui

Passé et présent. Témoignage de l'auteur, réminiscences littéraires, philosophiques ou sociales et commentaires en sont la substance. Qui se souvient de l'affrontement en 812, entre les troupes de Charlemagne et les Sarrasins à Jonzac, à quelques kilomètres de la - longère saintongeaise - son domicile, ou de François 1er né à Cognac en son Château des Valois. Ce Château est actuellement le siège d'un Maison de Cognac. Il eut le privilège d'y occuper un bureau. Napoléon, De Gaulle ou Vauban font partie de la cohorte. Pour compléter imparfaitement ces séquences, l'itinérance de l'auteur autour du monde y trouve sa place. Le Bloc-notes se charge de l'actualité. Alors que des turbulences agitent la Turquie, il n'est pas inutile de se souvenir de la formation de l'empire Ottoman à partir du XIII siècle. Celui-ci prend fin en en 1923 quand la république est proclamée, et que Mustapha Kemal en devient le premier président.

09/2023

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Littérature française

Christian Cabrol, mon amour, ma lumière. Mémoires

Pour la première fois, Bérengère Dautun-Cabrol, qui a interprété les plus grands textes sur scène, raconte sa vie et son histoire d'amour avec le chirurgien Christian Cabrol, qui rélisera la première transplantation cardiaque en Europe L'homme de sa vie Alors que Bérengère se remet à peine d'une rupture amoureuse, elle rencontre le Professeur Cabrol, pionnier de la greffe cardiaque et personnalité très populaire, lors d'une croisière. Il n'est pas libre mais se sent à l'étroit dans son propre couple. Début d'une histoire d'amour qui va changer leur vie à tous deux et durer trente ans jusqu'à la mort du chirurgien en 2017, à 91 ans. Passion amoureuse teintée d'un regret : guère porté vers le théâtre, Christian Cabrol ne s'intéressera vraiment à la carrière de son épouse que par amour. Avant Christian Cabrol, la vie n'a guère fait de cadeau à Bérengère. Elle évoque un père très dur, qui la rudoie dès la petite enfance, sa liaison avec un comédien du Français qui se révèle, ... homosexuel, ses déboires amoureux successifs. Mais aussi ses rencontres avec de Gaulle, Pompidou, Mitterrand comme avec Mireille Darc, Alain Delon... Et ses premiers pas de danseuse, son travail de comédienne durant 33 ans dans la maison de Molière.

03/2022

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Histoire du protestantisme

Mémoires d'un protestant condamné aux galères

Né à Bergerac en 1684, un an avant la révocation de Nantes, Jean Marteilhe fut arrêté à l'âge de dix-sept ans et condamné à perpétuité aux galères, pour avoir essayé de sortir du royaume de France. Il fut libéré treize ans plus tard grâce à l'intercession de la reine d'Angleterre, à condition de passer le reste de sa vie en exil. Réfugié à Amsterdam, il fit paraître en 1757 les Mémoires de son esclavage sur les bateaux du Roi-Soleil. Elles constituent un document exceptionnel, tant par le témoignage de première main des conditions abominables dans lesquelles survivaient ou mouraient les galériens, que par la qualité de leur rédaction. L'historien Jules Michelet écrivait en 1860 : "C'est un livre du premier ordre par la charmante naïveté du récit, l'angélique douceur, écrit comme entre terre et ciel. Comment ne le réimprime-t-on pas ? " Son voeu a été depuis exaucé plus d'une fois : cette réédition ThéoTeX reproduit celle de 1881. Le récit de Jean Marteilhe est complété par d'intéressantes informations techniques sur les galères, et par un bel épilogue d'Albert Paumier (1837-1911) qui fut pasteur à Reims ; c'est son frère Henry (1820-1899), également pasteur, qui en a écrit la préface.

11/2021

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Littérature française

Mémoires d'une Ventrachou. <i>Vendée 1940 - 1960</i>

Récit socio-familial dans la Vendée des années quarante à soixante. L'auteure explore à la fois le monde ouvrier et laïc, du côté de sa mère, et le monde rural et catholique, du côté de son père. Elle décrit et fait vivre cette période de l'Histoire dans la singularité de son histoire, qu'elle émaille de digressions et anecdotes, reconstituant ainsi l'ambiance de ses jeunes années. Cet intime ne se réduit pas à de l'intime mais ouvre à de l'universel, et partant, à du politique. Depuis ce lieu d'ancrage, elle porte un regard à la fois subjectif et extérieur, quasi ethnographique, sur des figures d'un monde qui n'est plus. Elle en montre les contraintes et les failles, voire les pathologies, mais aussi les joies et les fêtes. Elle montre aussi où s'est fondée sa vocation de psychanalyste.

09/2023

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Dictionnaires divers

Les mémoires d'une Bulgare en France

Je suis à quelques semaines de mon 17e anniversaire... C'est le début de l'été. Je suis montée dans un bus en direction l'Europe de Ouest. Je ne connais personne, je ne parle pas la langue et je n'ai aucune envie d'y aller... On arrive donc au début de cette nouvelle vie en France...

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Autres collections (6 à 9 ans)

Mémoires d’un réveil. Et autres histoires

Une fillette en situation de handicap découvre un jour dans son courrier un cadeau offert par sa grande cousine. Il s'agit d'un joli réveil que celle-ci a abandonné pour le dernier téléphone à la mode... Adopté par Louise et désormais choyé, Kouik Gulli 2. 0 raconte son histoire ! Dans ce livre, l'auteure plonge également le lecteur dans les aventures de Chouettia, la petite chouette qui, à la suite de la disparition soudaine de ses frères et soeurs dont elle a la garde, met tout en oeuvre pour les retrouver.

11/2022

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Histoire de France

Le rocher de Süsten. Mémoires (1942-1982)

Au passage du col du Süsten, un soir d'août 1960, Jean-Noël Jeanneney, jeune étudiant, échappa de peu à la mort : la voiture qui les précédait, lui et ses camarades de voyage, fut écrasée par un rocher détaché de la paroi. Telle est la scène inaugurale de ces Mémoires, qui a contribué à faire s'interroger l'auteur, depuis toujours, sur la part du hasard dans le destin des sociétés et des hommes. Né dans une famille de serviteurs de l'Etat — son grand-père fut le dernier président du Sénat de la IIIe République et son père ministre de De Gaulle et premier ambassadeur de France en Algérie —, Jean-Noël Jeanneney a éprouvé précocement le goût de l'histoire et la passion de la politique, "la politique comme curiosité, comme atout, comme séduction, comme leçon". Ces Mémoires, nourris de notes prises au quotidien, retracent avec vivacité et humour les quarante premières années d'une existence qui s'est déroulée au plus près de la vie civique et intellectuelle de la France. Depuis le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958 jusqu'à la victoire de la gauche en 1981 et l'accession de François Mitterrand à la présidence de la République, en passant par l'indépendance de l'Algérie en 1962, le concile de Vatican II, Mai-68, une visite mémorable à Colombey en décembre 1969 et les années Giscard, ce livre, parsemé de scènes rares et de portraits savoureux, mêle avec une élégance singulière histoire publique et histoire privée.

08/2020

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Actualité médiatique internati

Confessions d'un bon à rien. Mémoires

La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Elie : " Ah, celui-là, c'est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui... " . Le " bon à rien " , né dans l'immédiat après-guerre et dans une configuration tragiquement exemplaire de l'époque, s'est forgé la plus magnifique des existences. Son père, Michaël Yhiel Shkolnik, est né en 1910 en Bessarabie, qui faisait alors partie de l'empire russe, puis de la Roumanie, puis de la Moldavie. Officier dans l'Armée Rouge, il participera aux grandes batailles du front de l'Est (Leningrad, Moscou, Stalingrad.) Sa mère a survécu à la déportation mais y a perdu deux enfants et y laissera sa santé mentale... Le jeune Elie nait à Bucarest en 1946. C'est là qu'il apprend le français. Son père ne songe qu'à fuir la Roumanie communiste et à gagner Israël . Un jour il disparait, enlevé par la Securitate et emprisonné trois mois à cause de ses demandes répétées de visa. En 1961 leur parvient enfin un " certificat de voyage " , Israël " achetant " à l'époque des Juifs à l'Etat roumain (" notre meilleur produit d'exportation avec le pétrole " dixit Ceaucescu). Au sein de la " drôle de famille " qui accueille les arrivants en Terre promise, l'oncle Avi exercera une profonde influence sur l'adolescent, d'où le choix d'un nouveau patronyme : Barnavi. Après un séjour d'un an dans un kibboutz au nord du Neguev, les retrouvailles avec ses parents sont douloureuses : son père sera plus tard placé dans un Ehpad, et sa mère internée pour démence. Elie travaille pour payer ses études au collège français Saint-Joseph de Jaffa. Incorporé dans Tsahal, parachutiste volontaire, bientôt officier, il participe à la Guerre des Six Jours puis comme réserviste à la première guerre du Liban et à l'opération " Paix en Galilée " . A Jérusalem puis à Tel Aviv, des études de sciences politiques et d'histoire le font se passionner pour la séquence historique qui va de la fin du Moyen Age à la Révolution française. La France devient sa "seconde patrie intellectuelle et affective" . Il part faire sa thèse de Doctorat à La Sorbonne et c'est à Paris que se font les rencontres essentielles pour la suite de sa carrière intellectuelle : Roland Mousnier, Pierre Chaunu, Pierre Nora, Jacques Revel, François Furet, Jacques Le Goff... La politique va prendre une grande importance, parallèlement à son activité d'historien : enseignant en Allemagne, à Montréal, à l'ENS d'Ulm, à Limoges, à Reims, il retournera vivre à Tel Aviv avec sa nouvelle épouse Kirsten rencontrée à Francfort. Membre du comité central du parti travailliste, il décline le poste de chef de cabinet de Shimon Peres pour apporter son appui à Shlomo Ben-Ami. L'assassinat de Rabin met fin au processus de paix auquel il avait oeuvré sans relâche. Ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, il décrit ici l'envers des coulisses tout en brossant mille portraits de ses interlocuteurs à Paris (Lanzmann, Sarkozy, Chirac, Villepin, Jospin, Régis Debray, Edwy Plenel, Jean Daniel, DSK...). Débarqué de son ambassade par Shimon Peres, il prend une année sabbatique pour proposer la création d'un musée de l'Europe à Bruxelles et consacrera de longues années à cette passion européenne tout en reprenant son enseignement d'histoire à l'université de Tel Aviv et la direction scientifique de la Maison de l'histoire européenne à Bruxelles.

03/2022

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Littérature française

Conversion. Mémoires d’un enfant de guerre

Né l'année de Stalingrad, trois quarts de siècle plus tard, l'auteur, qui a pris le prénom d'un père qu'il aurait pu et dû aimer plus encore, parcourt le grand monde à la recherche de l'aventure et de l'exotisme jusqu'à réaliser que le bonheur n'était pas dans les illusions et les mirages lointains, mais dans le retour aux sources qui, malgré et contre lui, s'étaient taries.

10/2021

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Généralités

Le jardin de lumière. Mémoires d'Iran

Le parcours d'émancipation d'une princesse iranienne Fille du Premier ministre et éminence grise du chah et d'une grande bourgeoise du Midi français, Maryam Eghbal grandit dans l'opulence des palais de Téhéran et épouse à 18 ans le demi-frère du chah. Première manifestation de son autonomie, elle en divorce après quelques mois et se marie à 20 ans avec l'amour de son enfance, neveu du chah. La révolution islamique la pousse à un rocambolesque exil mais son mari, le prince Chahriar, qui incarne alors la contre-révolution, est assassiné à Paris, la laissant désemparée avec deux enfants. Maryam n'a d'autre choix que de renaître : recherche d'un lieu sécurisé, reprise de ses études, quête spirituelle entre tradition soufie, éducation catholique et découverte de la foi baha'ie. S'étendant sur plus d'un demi-siècle, ce récit raconte le pouvoir, l'exil et la violence politique et médite sur l'identité religieuse et culturelle de l'Iran. L'auteure revient sur sa trajectoire de jeune femme promise à une vie princière à la cour des Pahlavi, émancipée malgré elle par les caprices de l'Histoire. Le passage brutal d'une position de privilège absolu à une existence périlleuse mais libre incarne avec brio l'idée d'empowerment. Au lendemain du 40e anniversaire de la révolution islamique, et alors que les femmes défient la théocratie au péril de leur vie, l'évocation de ce destin hors du commun est plus pertinente que jamais.

05/2023

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Histoire de France

"Elevé à la dignité...". Mémoires, 1923-1954

"Elevé à la dignité. ". . est l'histoire dun jeune homme qui passe à lâge d'homme au milieu des années 40. Le parcours nest pas ordinaire. Alternant récits d'opérations et lettres dépoque, le propos de ce livre n'est pas danalyser la dimension stratégique de batailles, ni de donner un point de vue politique sur des faits d'armes qui ont déjà fait l'objet d'une abondante littérature. Le général Le Boudec choisit plutôt de se fixer un devoir de mémoire. Contre l'oubli, il tient à témoigner de létat d'esprit, du courage, de la solidarité et de l'abnégation des jeunes gens de cette génération. Longtemps espéré, longtemps attendu, son livre est un hommage à tant de frères darmes tués ou disparus, dont le souvenir, faute de témoignages, faute de récits, serait tombé plus encore dans l'oubli.

02/2013

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Dictionnaires divers

Les mémoires d'une Bulgare en France

Je suis à quelques semaines de mon 17e anniversaire... C'est le début de l'été. Je suis montée dans un bus en direction l'Europe de Ouest. Je ne connais personne, je ne parle pas la langue et je n'ai aucune envie d'y aller... On arrive donc au début de cette nouvelle vie en France...

11/2022

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Histoire de France

Mémoires des combats d'un écrivain-historien

Louis Oury est l'auteur d'oeuvres représentatives de la fin du XXe siècle. Son parcours atypique aussi bien en métallurgie qu'en littérature, est présenté dans Mémoire des combats d'un écrivain - historien qui comprend deux parties. Dans la première partie de cette oeuvre, l'auteur raconte son enfance dans le Haut - Anjou pendant la guerre, son parcours d'ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l'immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables. Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d'otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d'autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l'a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue. A partir de là, le Chancelier de l'Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C'est le début de la deuxième partie de l'oeuvre où Louis Oury révèle les adversités qu'il dut surmonter, que ce soit les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes ou les trois tentatives d'assassinat sur sa personne Mais aidé d'Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles. On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu'il s'était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l'historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l'association des familles d'otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l'officier ennemi.

07/2013

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Romans de terroir

Monsieur Antoine. Les mémoires d'un bâtisseur

Elevé à la dure dans une modeste famille de la montagne limousine, Antoine Chabrat, comme tant d'autres, abandonna son village pour vivre l'épopée des maçons qui bâtirent les beaux quartiers et les monuments de nos villes. Dès lors, Monsieur Antoine comme on l'appelait développa des idées généreuses mais il ne fut finalement qu'un bâtisseur de rêves...

10/2014

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Littérature française

Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste

« Il m'était impératif de faire un choix qui n'était pas facile. L'anxiété me rongeait de l'intérieur. Souvent, je recevais des lettres venant d'elle et, dans ces lettres, le besoin de nous revoir se faisait sentir. L'amour prenait le dessus sur la raison, comme dans un formidable affrontement de titans. Puis un jour, à la lecture d'une de ses lettres, un événement majeur m'obligea à prendre une décision pour ne pas la faire lanterner. Mon cœur s'emballa et je compris que cette information soudaine que je venais de recevoir dans cette missive était sans doute liée aux exigences de l'éternel Dieu qui me demandait de la rejoindre le plus rapidement possible. Alors, sans penser aux conséquences susceptibles de préjudices, je pris la décision de quitter la Martinique pour la métropole car ma copine venait de m'annoncer qu'elle attendait un heureux événement. » « Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste » retrace, entre Martinique et Hexagone, le parcours de L. Sadikalay. Plus encore, ce texte intime énonce la recherche, opiniâtre, d'un nid. D'un endroit où vivre sereinement, où protéger les siens. Une quête qui oblige donc à des départs, à des sacrifices. À se confronter à des sociétés qui peuvent se montrer hostiles... Une quête qui implique, aussi, des retours. Retour aux sources, aux origines martiniquaises en l'occurrence, l'auteur n'ayant jamais oublié ses racines, son écriture témoignant nostalgie et fierté d'avoir grandi sur ces terres antillaises. En cela, cette autobiographie peut aussi se lire comme une belle déclaration d'amour à la Martinique.

01/2015

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Littérature française

Mémoires d'un atome. Kyôto 2008-2012

Ce matin : kyudô. Quand on observe le tir à l'arc japonais de l'extérieur, et qu'on le pratique dans cet esprit, on se blesse. Je suis passé maintenant à l'extérieur. Et je me blesse, à la joue ou à l'oreille, la corde claque sur la chair, ça me fait un visage de boxeur. Maître Obohiri et maître Agata me prodiguent gentiment des conseils, maître Nakagawa refait une énième fois ce geste de la main, bras tendu, poussant le pouce et l'index en avant d'un coup sec. Rien n'y fait. Cela ne m'intéresse plus. Je ne suis plus là. Il faut sortir de ce silence.

01/2015

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Littérature française

Mes mémoires. Le parvis de ma vie

Norbert Dabira, après le livre Brazzaville à feu et à sang, revient avec un nouvel ouvrage dans lequel il évoque ses mémoires. Son parcours, tant militaire que politique, s'intègre dans l'histoire politique contemporaine de son pays.

06/2018

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Sciences historiques

Mémoires souletines. Tome 2, Bergers et cayolars

Vous souvenez-vous du dimanche 20 août 1950 ? Même si vous étiez déjà nés, cette date ne vous a sans doute pas marqués autant que moi. Plus de 60 ans ont passé depuis cette journée mémorable mais le souvenir de mon premier départ pour une semaine au cayolar de Zingolatze est toujours présent dans ma mémoire. Bien avant ceux de Syracuse, Samarcande ou Venise, les noms de Zingolatze, Ahüzki, Irati ou Itürxarre ont marqué ma mémoire et nourri mes rêves. Les cayolars ont été mes premiers Eldorados. Le souvenir de ce premier séjour et de ceux qui ont suivi est toujours là, mêlé à une certaine nostalgie et une non moins certaine frustration. Ces bergers et ce mode de vie, nous sommes nombreux à les avoir connus sans y attacher toute l'importance qu'ils méritaient, sans savoir qu'ils étaient les derniers témoins d'une époque en train de disparaître. Les témoignages de ceux qui ont bien connu cette société originale dans leur jeunesse ont permis de la faire revivre. Ces hommes et ces femmes, qui commençaient toujours par dire qu'ils n'avaient rien d'intéressant à raconter, n'avaient pas conscience des trésors contenus dans leur mémoire et devenaient intarissables une fois lancés. Certains des témoins sont décédés et le retour dans leurs cuisines maintenant vides mais imprégnées de leur présence est toujours émouvant ; c'est dans ces moments-là que je regrette de n'avoir pas pris tout ce qu'ils offraient, enregistré tout ce qu'ils savaient. La phrase d'Hampâté Bâ, "En Afrique, chaque fois qu'un ancien meurt, c'est une bibliothèque qui brûle", ne s'applique-t-elle pas aussi à la Soule ?

10/2012

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Théâtre

Théâtre. Tome 1, Mémoires d'un tricheur

Ce premier tome des oeuvres de théâtre de Sacha Guitry comporte les pièces suivantes : Nono - Le Veilleur de nuit - La Prise de Berg-op-Zoom - La Pèlerine écossaise - Deux couverts - La Jalousie - Faisons un rêve - Jean de La Fontaine - Un soir quand on est seul - L'Illusionniste - Deburau - Le Mari, la femme et l'amant - Mon père avait raison - Je t'aime - Le Comédien - Désiré - Le Nouveau Testament – Quadrille, précédées du seul roman de Guitry, Mémoires d'un tricheur, avec les illustrations de l'auteur. Le film qu'il en tirera en 1936, Le Roman d'un tricheur, marque une grande date dans l'histoire du septième art par ses innovations scéniques. Préface de Jean-Claude Brialy

01/2012

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Sciences historiques

Mémoires de charbon. Roumanie Provence Regards croisés

Tout au long du XXe siècle, le charbon a été exploité de façon intensive pour servir les industries humaines. En Europe, il a fait vivre des millions de familles. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l'exploitation du minerai et des hommes qui l'extraient s'est poursuivie de manière exponentielle avant de s'effondrer brutalement durant les dernières décennies du XXe siècle. Des hommes, mineurs de fond, sont aujourd'hui témoins de cette histoire. Retraités en France, travailleurs encore actifs dans certains pays, mais tous licenciés les uns après les autres, par vagues. Croiser des récits d'anciens mineurs du bassin de Provence avec ceux des mineurs en activité de la région de ValéaJiuli en Roumanie, quelle drôle d'idée! Pourtant, comment les dissocier? Leurs histoires se font écho; elles racontent non seulement l'une des plus grandes aventures industrielles de l'Europe, mais également ses déchirures idéologiques et politiques.

11/2012

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Histoire internationale

Mémoires synchrones du fleuve de mon destin

"C'est en effet toute " une tranche de vie" que l'auteur retrace, en faisant des variations sur un thème. [...] L'option prise se situe en effet entre deux genres littéraires bien connus et distincts : les Mémoires et l'essai. Son oeuvre en fait la synthèse et se présente en définitive en trois parties. La première part du rappel de l'environnement culturel de son éducation dans une famille traditionnelle à Podor à l'exercice du métier d'instituteur. Cet épisode de sa vie nous révèle ce que très peu de jeunes savent : c'est un ancien meneur de grève qui est devenu plus tard ministre de l'Intérieur, responsable du maintien de l'ordre. La deuxième partie, qui reste certainement la plus passionnante pour l'auteur lui-même, porte sur le déroulement de sa carrière militaire. On y apprend que c'est l'antimilitariste qui finira sa carrière de contestataire comme général de division. La troisième concerne les fonctions administratives et politiques. II s'y sent comme un étranger, "un épi de sagno dans un champ de souna", alors que sa grande expérience de négociateur acquise au cours des nombreuses et délicates missions qu'il a conduites avec succès et son élégance d'esprit le prédisposaient à de telles fonctions. Tous ces développements sont opportunément accompagnés de notes de bas de page et d'annexes qui ajoutent à la densité historique et, par suite, à l'intérêt de l'ouvrage."

06/2012

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Histoire de France

Vichy-Paris, les collaborations. Histoire et mémoires

L'ouvrage se veut une mise au point critique sur le drame qui a le plus profondément déchiré les Français. Un drame dont les souvenirs demeurent vivaces, comme en témoignent aussi bien les flambées polémiques, les rétrospectives cinématographiques que les passes d'armes politiques. A juste titre, au demeurant, puisque la vie de quasiment tous les Français entre 1940 et 1944 a été bouleversée par ces relations franco-allemandes pour le moins singulières. Parce que, également, les Français ont été, bon gré mal gré, contraints de se déterminer par rapport à une politique qui débute par une poignée de main connue du monde entier et qui se termine sur la "guerre civile" de l'année 1944 : en ce sens, la Collaboration est tout autant une "guerre franco-française". Les éléments majeurs du dossier ayant été répertoriés et les travaux scientifiques étant maintenant nombreux, Jean-Pierre Azéma donne ici le meilleur tableau possible de ce que fut la Collaboration à tous les niveaux. Auteur de nombreux ouvrages sur la France sous l'Occupation et sur le régime de Vichy, il est mieux placé que quiconque pour présenter une synthèse aussi vivante qu'irréprochable sur le plan historique.

10/2012

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Sciences historiques

Mémoires croisées autour des deux guerres mondiales

Mémoires croisées autour des deux guerres mondiales propose de parcourir les chemins de la mémoire collective officielle et officieuse à travers des exemples issus de divers protagonistes allemands, américains, britanniques, français, grecs ou russes ayant vécu les affres de la guerre. Le croisement des sources médiatiques et artistiques et des expériences de guerre est la force du présent ouvrage. Cette richesse résulte de la diversité des supports analysés (visuels, filmiques, musicaux), des objets ou matériaux consultés (gravures, dessins, peintures, affiches, albums de photos, partitions musicales, journaux ou manuels scolaires), des thèmes abordés (liés aux expériences individuelles ou institutionnelles) mais aussi de la confrontation des témoignages de personnalités (réalisateurs de films, compositeurs), d'organismes humanitaires (Comité International de la Croix-Rouge) ou étatiques (ministère de l'Information) ou d'illustres inconnus (simples soldats), tous ces acteurs et composantes d'un spectacle de guerre qui se décline à l'infini. La pluralité des angles de vue des belligérants, la variété des contextes, le vécu immédiat des effets de guerre, en plein combat ou par procuration, l'éloignement spatial ou temporel face aux événements dépeints, provoquent autant de récits visuels, sonores ou musicaux suscitant de vives émotions et constituent les fondements du/des souvenir(s).

09/2012

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Sciences historiques

Mémoires de la Marquise de La Rochejaquelein

La redoutable franchise de la marquise. Sa plume court, tant il lui faut savoir ce que la Guerre de Vendée a fait d'elle. Même si ensuite elle ne peut même pas relire ces aventures aussi terribles qu'invraisemblables. Quoi de commun, en effet, entre la jeune femme de naguère élevée à la cour de Versailles, et celle qui, en 1793-1794, a tout perdu : son amour de jeunesse le général Lescure et son héros Henri de La Rochejaquelein, son père et ses trois filles, son or, ses diamants et son château ? Ses préjugés aussi lorsque, traquée jour et nuit, le petit peuple l'a protégée au péril de sa vie. Pourquoi ce récit n'a-t-il jamais été publié dans toute sa verdeur ? La marquise elle-même le savait impubliable, qui avait confié à Prosper de Barante, le futur académicien, le soin d'en donner une version littéraire. Et même en 1889, son petit-fils Julien, dont l'édition a prévalu depuis, avait encore cru devoir atténuer sa redoutable franchise. Après 40 éditions du best-seller de la Guerre de Vendée, le retour au manuscrit original et à ses variantes en restitue enfin l'incroyable fraîcheur. Surtout, ce témoignage dérangeant d'avant les mythes, exempt de toute haine, nous révèle les ressorts intimes de cette révolte populaire, qui sont spirituels. Ce livre, c'est le cri d'une âme qui naît à l'amour en même temps qu'au deuil, à l'égalité en même temps qu'à la Révélation, à l'universel en même temps qu'à l'enracinement.

11/2010

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Sciences politiques

Mémoires. Tome 1, La pointe du couteau

Avant de devenir un privilège, la liberté est un choix, une exigence et un combat. Très jeune, Gérard Chaliand s'est juré de vivre libre. Sa nature l'y pousse. Ses lectures de Rimbaud et de Cendrars l'en convainquent. A dix-huit ans, il s'embarque pour Alger où, seul et sans ressources, il apprend à subsister par ses propres moyens. Au retour, il s'inscrit aux Langues O où il découvre l'extraordinaire diversité des peuples et des civilisations. Brûlé par son insatiable besoin d'apprendre, de comprendre, de découvrir et d'aimer, il parcourt l'Europe, le Moyen-Orient puis l'Asie. Il a vingt-cinq ans quand le Mouvement de libération du peuple algérien l'entraîne en politique. Il s'engage dans un réseau de soutien au FLN, puis s'installe à Alger après l'indépendance où il rencontre de nombreux responsables de ces mouvements de libération nationale qui agitent le tiers-monde. Refusant de se laisser aveugler par les discours idéologiques, il veut vérifier sur le terrain la réalité des faits et la sincérité des hommes. Il part dans les maquis de la Guinée-Bissau, au côté d'Amilcar Cabral. Cette expérience décisive détermine son existence. Il ira là où ça se passe pour participer physiquement à l'action, pour observer, analyser et témoigner. Ses innombrables conférences dans le monde entier et sa bibliographie impressionnante témoignent de sa volonté obstinée de dire le vrai. Il est présent sur les lieux conflictuels de la planète. Au coeur du Vietnam en guerre, bien sûr, en Amérique du Sud, dans les camps palestiniens de Jordanie, en Israël, en Irak, au Liban mais aussi aux Etats-Unis et dans ces universités américaines dont il apprécie particulièrement l'énergie féconde. Cette expérience si rare, menée hors de toute institution, en fait un spécialiste reconnu et mondialement sollicité des guerres de libération. Ceux qui chassent en solitaire doivent tout emporter à la pointe du couteau.

05/2011

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Sciences historiques

Le Castellet. Mémoires d'un village perché

Dès l'âge du néandertal, les hommes avaient compris que pour survivre en un milieu hostile, le moyen le plus sûr était d'occuper les sommets, là, où les aigles font leur nid. Ils y pouvaient monter la garde, voir le danger s'approcher et bientôt donner l'alarme à l'aide d'un nuage de fumée. Les sites qu'ils avaient choisi furent successivement occupés par les Celtes, les Ligures, les Grecs, les Romains et par tous ceux qui vinrent, à leur suite s'établir sur nos côtes. Quand au IXe siècle de notre ère, les menaces devinrent permanentes, ils durent construire des remparts afin de se mettre à l'abri. C'était le temps où les Sarrasins multipliaient leurs incursions sur le littoral de Provence pour y faire du butin et s'emparer des malheureux habitants isolés dont ils allaient tirer rançon. Le Castellet, ancien castrum, ancré sur son piton, à quelques lieues du rivage, occupait alors une position stratégique de choix, entre Marseille et Toulon, face à la Cadière d'Azur. De nos, jours, il ne domine plus que le paisible terroir du vin de Bandol que goûtait fort le roi Louis XV. Mais, si depuis trente ans, il a regagné en notoriété, c'est peut être aussi grâce au fameux circuit automobile, crée sur son sol, par Paul Ricard. Cette histoire de leur village est dédiée à tous ceux qui au cours des siècles, ont habité le Castellet. S'ils ont connu bien des épreuves, St Clair, leur saint patron, les a aidé à les supporter et s'ils ont dansé la farandole au son des tambourins, c'est qu'ils avaient déjà beaucoup travaillé à l'ombre de leur campanile. Au seuil d'un nouveau millénaire, le village perché, restauré avec soin par ses amoureux, a retrouvé son cachet d'antan et c'est pourquoi, en toutes saisons les visiteurs, chaque année plus nombreux, montent pacifiquement à l'assaut de ses remparts.

03/2004

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Histoire internationale

Fils de nomade. Les mémoires du dromadaire

Fils de nomade est le récit d'une vie. L'auteur y décrit son milieu de naissance, son existence de petit berger, ses rapports avec son père et ses frères, sa rencontre avec la modernité, son arrivée à Fort-Lamy, capitale du Tchad, ses amis, parfois ses déceptions et ses douleurs. Fils de nomade est une présentation presque poétique de la vie d'une jeunesse insouciante au lendemain des indépendances qu'elle doit se préparer à assumer.

12/2008

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Cinéma

MEMOIRES. Tome 2, Le carré de Pluton

Je venais d'avoir 39 ans... A peine sortie du tourbillon de la vie d'une star, Brigitte Bardot se lance dans un combat sans merci contre l'injustice et la cruauté envers les animaux. Elle dénonce tous les excès, toutes les horreurs, prenant tous les risques comme dans sa campagne pour les bébés phoques ou contre les sacrifices sanglants et illégaux de l'Aïd-el-Kébir. Mais ce second volume est avant tout le récit de la vie d'une femme qui se bat contre la solitude, les faux-semblants, qui essaie de préserver ses choix, ses goûts. Les amitiés et les amours se mêlent aux déceptions et aux trahisons. L'alcool, les nuits blanches n'ont plus le même sens... Brigitte Bardot raconte tout avec cette formidable vitalité, avec ce même talent dans le récit qui animait Initiales B.B., cette même voix inimitable, cette même violence dans les passions et dans les peines. Souvent l'humour reparaît. Portraits féroces, démêlés avec se gardiens, la vie quotidienne à Saint-Tropez. Portraits tendres, ses parents, ses fidèles compagnons à quatre pattes, ses amies, le long défilé des êtres chers qui disparaissent. Les hommes de ce deuxième versant de sa vie, sans oublier les périodes noires, celles qui font que ce livre s'appelle Le Carré de Pluton.

10/1999