Recherche

Eric Cousin

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

Le musée comme expérience. Dialogue itinérant sur les musées d'artistes et de collectionneurs

A la mort de son père, Libero Gamboni se trouve confronté au devoir de mémoire. Faut-il conserver intacte la collection d'objets accumulés dans la maison familiale ? Les voyages qu'il entreprend, les musées qu'il visite sont l'occasion d'échanger une correspondance avec son cousin, Dario Gamboni, actuellement professeur d'histoire de l'art à l'université de Genève. Alimentées par cette question pressante, les interrogations fusent entre l'architecte et l'historien de l'art. Les musées qui intéressent Dario & Libero Gamboni sont d'une nature particulière : créés par des artistes et/ou des collectionneurs, ils permettent d'apprécier l'accrochage comme un mode d'expression, une forme d'art au carré : ainsi le musée Gustave Moreau à Paris ou la fondation Barnes à Philadelphie. Dans ces " musées d'auteur " - comme on parle de " films d'auteur " - priment l'expérience et l'intimité. Reprise par Dario Gamboni et enrichie d'un appareil de notes, la correspondance entre Dario & Libero constitue une histoire exceptionnelle des musées d'artistes et de collectionneurs. Le Musée comme expérience décrit et analyse pour la première fois le phénomène comme un tout, de ses débuts vers 1800 jusqu'à l'époque actuelle, qui en représente un nouvel âge d'or après celui des années 1900. En tissant des liens entre passé et présent, ce dialogue itinérant nourrit la réflexion sur l'avenir de nos musées et les modes de conservation, à l'heure où les grandes institutions publiques multiplient succursales et événements médiatiques. Ecrit comme un récit de voyage, il restitue le plaisir de la découverte et la saveur de l'expérience dans ces lieux dépositaires de notre histoire. Ce livre examine en profondeur quinze cas répartis autour du globe, choisis pour leur caractère représentatif et la qualité de leur disposition, auxquels le jeu des comparaisons ajoute plus d'une centaine d'autres musées.

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

Une femme tout simplement

Une femme tout simplement est le premier roman de Bahaa Trabelsi. Comme son héroïne, Bahaa est une jeune femme moderne. Mais qu'est-ce que la modernité marocaine, concrètement, au seuil du XXI siècle ? Cette question complexe ne pouvait se satisfaire d'une réponse univoque, aussi l'auteur a-t-elle choisi de présenter cette réalité sous toutes ses facettes, sans la trahir ni la caricaturer. Chaque personnage du roman incarne donc une voie, un mode d'évolution possible, quelquefois même une issue. Celle du passage violent et destructeur de la soumission au libertinage incarnée par le destin de "mama" femme-enfant mariée à l'âge de seize ans au père de l'héroïne dont elle remplacera la mère, morte prématurément. Celle du père, rongé par d'innombrables contradictions, tiraillé entre la modernité et la tradition, qui finira par se réfugier sous l'aile sécurisante et opaque de la religion. Enfin celle de Laila bien sûr, véritable et fructueuse quête d'identification par laquelle l'héroïne, d'abord perdue au coeur d'un tourbillon de paradoxes, va peu à peu trouver sa propre recette du bonheur. Brutalement livrée à elle-même lorsqu'elle part faire ses études en France, ivre de liberté et de curiosité, elle se découvre de nouvelles potentialités quelle s'empresse d'expérimenter. Après l'idéalisme du militantisme, les déchirures de la passion, l'amertume de la solitude, vient l'heure du retour aux sources et de la confrontation à soi-même. Puis, enfin, celle de la paix, si longtemps et sans même le savoir recherchée. La voie de Laila, celle du coeur, représente en quelque sorte le point d'équilibre entre toutes les autres, mariant heureusement, mais non sans heurts, tradition et modernité, religion et rationalisme, liberté sexuelle et fidélité, féminité et maternité, travail et famille... Ce roman "initiatique", cousin lointain du Candide de Voltaire, ne se veut ni moraliste ni même didactique. Il reflète, en toute simplicité, le devenir d'une société en mutation.

06/2019

ActuaLitté

Poésie

La danse devant l'Arche. Poèmes, lettres, essais et témoignages

"Depuis 1913, je tiens en grande estime le livre d'un écrivain mort jeune, Henri Franck, La Danse devant l'Arche, où l'expérience d'appartenir à une même génération a été célébrée pour la première fois dans les rythmes les plus puissants", écrivait Rilke le 13 mars 1922 à son jeune correspondant Rudolf Bodländer. Issu d'une famille juive de Strasbourg installée à Paris depuis l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1870, entré à dix-huit ans à l'Ecole Normale Supérieure en 1906, Henri Franck (1888-1912) a laissé le souvenir d'un brillant jeune philosophe, proche de Bergson, et d'un poète exceptionnellement prometteur. Très tôt, il collabore à des revues prestigieuses et fait partie du cercle de la Nouvelle Revue Française dès sa fondation. A vingt ans, il rencontre Anna de Noailles, avec qui il a une liaison empreinte d'une grande admiration réciproque. C'est elle qui préfacera La Danse devant l'Arche, publiée aux éditions de la NRF au lendemain de sa mort prématurée. Le présent volume rassemble pour la première fois la plus grande partie des écrits connus d'Henri Franck : son oeuvre poétique, les articles qu'il publia, et un ensemble de lettres d'une très haute valeur littéraire qui nous restituent de façon saisissante son rayonnement et sa présence. On y a joint un ensemble de témoignages permettant de mieux cerner son importance et son originalité : notamment ceux de Léon Blum, d'Henri Bergson, d'André Spire, de Gabriel Marcel ou encore de son cousin Emmanuel Berl, dont il orienta la destinée. Jeune intellectuel engagé, Henri Franck, qui fut l'un des premiers auteurs de sa génération à revendiquer son identité juive et française au lendemain de l'Affaire Dreyfus, apparaît comme un témoin majeur de son époque. Au fil de ses poèmes et de ses lettres, la séduction de sa personnalité demeure intacte par-delà le temps.

10/2019

ActuaLitté

Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

ActuaLitté

Littérature scandinave

Hanna et ses filles

Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Un classique de la littérature suédoise, introuvable depuis des années. Une fresque familiale devenue bestseller international Au chevet de sa mère Johanna, Anna égraine leurs souvenirs communs. Ainsi prend forme la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère, Hanna, et, avec elle, celle des contrées nordiques reculées. Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent. Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle. Johanna, sa fille, grandit entre sa mère qu'elle méprise et ses frères ivrognes. Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui " a tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari. Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. On ne peut se couper de ses racines. Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Première édition : Ramsay, 1999.

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Revue singulière

Cette revue, dont c'est le premier numéro, se veut singulière à plus d'un titre : par son rythme de parution (elle est annuelle) et son format (13x18 cm, poche). Par son contenu, aussi, qui n'a d'autre unité que les admirations, goûts et trouvailles de son éditeur. Pas de thématique donc... Au sommaire de ce premier numéro : - Un texte hommage de Jean Touitou (créateur de la marque A. P. C.) sur son cousin William Baranès, alias Guillaume Dustan. - Une série de sept photographies d'Eva Truffaut extraites de sa série Fiction (roman familial). - Un extrait des Chérubins électriques, roman publié en 1983, unique livre de son auteur, Guillaume Serp (de son vrai nom Guillaume Israël), qui fut leader du groupe Modern Guy, un groupe post-punk-new wave de la fin des années 1970. L'ouvrage sera réédité en octobre 2013 par L'éditeur singulier, avec une importante préface d'Alexandre Fillon. - un Portrait de l'ennuyé, chapitre extrait d'un étonnant essai d'Emile Tardieu (un médecin) publié en 1913 et consacré à l'ennui. - Un florilège commenté de citations misogynes d'auteurs de la fin du XIXe collectées et commentées par Louise Ebel, dont le blog Pandora est lu par des milliers d'internautes du monde entier. - Un texte de François Appas, auteur singulier qui a autoédité trois romans dont Considérations, non dénuées d'intérêt, selon moi, concernant, spécifiquement, le mouton tarbais. Ce texte brosse le portrait d'une espèce de Des Esseintes d'aujourd'hui. - Un article de Joseph Ghosn, rédacteur en chef d'Obsession et animateur d'un blog musical très suivi. Son article sera consacré à groupe de rock libanais imaginaire des années 1970. - Une étonnante réflexion d'Olivier Benyahya sur les possibles raisons de l'échec commercial et critique de son deuxième roman, Dexies & Dolly. - Des dessins (publiés à l'origine dans Gringoire) de Pierre de Régnier, fils de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs.

06/2013

ActuaLitté

Genres et mouvements

Etoffes et littérature. Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle

Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans l'écriture de leurs romans. Certains auteurs sont particulièrement investis dans le choix des tissus meublant leurs intérieurs : Honoré de Balzac, Victor Hugo, George Sand, Edmond et Jules de Goncourt, Emile Zola et Guy de Maupassant. A une époque où l'obsession de l'apparence et la recherche du confort s'amplifient, jusqu'à créer des pièces habillées du sol au plafond, les étoffes reflètent la manière dont les écrivains s'approprient leur univers intime. La décoration, voire la mise en scène comme chez Hugo ou les Goncourt, recouvre des dimensions multiples : sociale, professionnelle, économique, créative, esthétique, symbolique, sensuelle, psychologique. Avec la floraison des romans réalistes, les textiles décoratifs occupent une place importante au fil des pages, parmi les détails caractérisant les personnages, et constituent un langage à part entière. Les auteurs utilisent une grande diversité de tissus, dont les sonorités rythment le texte : la moire, le damas, le velours d'Utrecht ou de Gènes, le lampas, le brocart pour les plus évocateurs. Sous l'impulsion de la révolution industrielle, de nouveaux thèmes se déploient : le développement des manufactures, l'apparition des grands magasins, la transformation de l'économie et des métiers du textile. Le Cousin Pons, Bel-Ami, Au Bonheur des Dames, Nana, La Conquête de Plassans illustrent ces univers. A contre-courant, Chateaubriand était peu intéressé par les tissus d'ameublement pour ses demeures, mais utilisait le vocabulaire des étoffes pour tisser des métaphores en lien avec la nature, tandis qu'Atala et Les Martyrs furent transposés dans les toiles imprimées. Cet ouvrage invite à une réflexion sur le rapport de l'écrivain aux étoffes, tant dans la sphère privée que dans ses écrits. Il accompagne et prolonge une exposition consacrée aux textiles d'ameublement chez les écrivains et dans la littérature au XIXe siècle, présentée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - parc et maison de Chateaubriand, en partenariat avec la Maison Pierre Frey.

03/2022

ActuaLitté

Poésie

La Pléiade. Poésie, poétique

C'est en 1547 que paraissent les premiers poèmes de Ronsard et de Du Bellay. En 1549-1550, Du Bellay publie La Deffence, et illustration de la langue francoyse, à la fois traité sur la langue et art poétique, et L'Olive, premier recueil de sonnets et de vers lyriques originaux en français. Ronsard donne le premier recueil d'Odes françaises. A Lyon, entre 1549 et 1552, voient le jour des volumes de poésie amoureuse dus à Pontus de Tyard et à son cousin Guillaume Des Autels, lequel prend en outre part aux débats sur les genres littéraires. 1552 et 1553 sont des années décisives, avec Les Amours de Ronsard, ceux de Baïf, la première tragédie française à l'antique, la Cléopâtre captive de Jodelle, et le scandale des Folastries. Dans Le Cinqieme [Livre] des Odes augmenté, Ronsard insère son élégie à Jean de La Péruse, dans laquelle il sélectionne sept poètes : lui-même, Du Bellay, Tyard, Baïf, Des Autels, Jodelle et La Péruse. Le mot "Pléiade" ne figure pas dans le texte. Il apparaît en 1555, lorsque dans l'Hymne à Henri II Ronsard dresse une nouvelle liste. La Péruse est mort ; Des Autels, effacé. Peletier fait son apparition, et Belleau "vien[t] en la brigade / Des bons, pour acomplir la setiesme Pliade". Cette année-là, Tyard augmente ses Erreurs amoureuses. Ronsard et Baïf chantent de nouvelles dames. Dans la Rhétorique de Foclin, les exemples sont tirés des oeuvres des poètes de la Pléiade. La décennie où a fleuri la Pléiade est exceptionnelle dans l'histoire de la poésie comme dans celle de la langue. Ce volume donne à lire des pièces poétiques célèbres ou moins connues, fait revivre les débats poétiques et linguistiques, et propose, outre la Deffence, le premier art poétique en français, les premières tragédies et la première comédie du répertoire français, la première rhétorique moderne. La section finale est consacrée aux réactions des contemporains.

04/2024

ActuaLitté

Généralités

Christine de Suède. L'esprit n'a point de sexe

Reine, elle abdique. Luthérienne, elle se convertit. Femme, elle s'habille en homme. A partir de ces trois " étrangetés ", une historiographie - volontiers mensongère - a portraituré sa biographie au point d'en faire une caricature dénaturant complètement le personnage. On l'appelle souvent la Reine des transgressions alors qu'elle est plutôt la Reine des paradoxes. Reine à l'âge de 6 ans à la mort au combat de son père, Gustave-Adolphe le Grand, se trouve enfant à la tête d'un royaume qui devient une puissance en Europe grâce à ses mines de cuivre et de fer. Elle abdique, célibataire et sans enfant, en 1654, à 28 ans, en faveur d'un cousin. Cependant Christine ne renonce pas complètement au pouvoir : Reine sans couronne elle se lance aussitôt vers la conquête de nouveaux royaumes... Luthérienne, chef d'un pays devenu farouchement protestant, elle hésite. La guerre de Trente Ans a miné sa jeunesse. Elle aime les philosophes, reçoit Descartes à Stockholm, écrit à Gassendi, trouve dans la Culture une troisième voie, non religieuse : celle de la philosophie, seule capable d'engendrer le " vivre-ensemble ", loin des fureurs réciproques. Elle se convertit au catholicisme, mais... croit-elleà Dieu ? Née trop tôt, avec des idées trop avancées pour son temps, elle fut critiquée par les protestants, déçus de sa conversion ; par les catholiques, déçus par ses réflexions ; par les femmes, jalouses de sa liberté ; par les hommes, intimidés par son esprit. Et alors on commença à broder, voire à médire. Homosexuelle ? Lesbienne ? Pourquoi pas hermaphrodite aussi ? Folle bien sûr ! Dévoreuse d'hommes ! Boulimique ! Athée ! Meurtrière ! Débauchée ! Un fossé se creusa alors entre les témoignages tous élogieux de ses contemporains et les inventions de ses biographes, plus romanciers -férus de sensationnel- qu'historiens, passionnés d'authenticité. D'où ce livre qui tente de résoudre tous ces paradoxes et surtout de réhabiliter une femme qui fut l'honneur de son Temps.

04/2022

ActuaLitté

Biographies

Ximénès Doudan (1800-1872). "Une perle inconnue" suivi d'un choix de lettres

" Une perle inconnue ", disait de lui François Guizot. En ouvrant la coquille bien fermée, on découvre en effet une société, une écriture, une personnalité extraordinaires. En 1876 parurent quatre volumes de Mélanges et Lettres, portant le nom de Ximénès Doudan. Pour Henry James, Barbey d'Aurevilly, Amiel et tant d'autres, ce fut une révélation, qu'il fallut d'urgence rééditer. On évoqua Mme de Sévigné et Saint-Simon. Proust s'empara de l'auteur, qui donna à Swann certains de ses traits. Puis le silence se fit, et Doudan emporta son mystère. Quel personnage pourtant ! Esprit comparable à Voltaire pour Victor Cousin, " directeur des consciences littéraires " (notamment féminines) pour Sainte-Beuve, Doudan, modeste pion de lycée venu de Douai, fut bientôt apprécié du milieu intellectuel et politique qui fréquentait le salon libéral de la duchesse de Broglie, fille de Mme de Staël, et du duc Victor, futur président du Conseil de Louis-Philippe, qui l'avaient recruté comme précepteur et dont il devint l'ami et le confident de la famille durant plus de quarante ans. Infatigable épistolier, il décrit avec lucidité et humour la société parisienne, dont des figures de proue comme Guizot, Rémusat, Mérimée, Tocqueville devinrent des proches, commente l'actualité culturelle et politique, de la mort de Louis XVIII jusqu'à la Commune, juge sans ménagement les livres qui paraissent, et qu'il a tous lus, et leurs auteurs, qu'il connaît pour certains : Kant, Stendhal, Balzac, Hugo, Lamartine, F. Cooper, Musset, Flaubert, G. Sand, Renan... tous y passent, dans un style éblouissant. Laurent Theis reconstitue la destinée de ce " célibataire de l'art ", qui dissimula jalousement sa vie privée, et dresse un portrait sensible du personnage dans son environnement d'une richesse exceptionnelle. Suit une sélection de lettres, pour certaines inédites, choisies pour la variété des sujets abordés, leur importance historique, leur qualité littéraire et leur substance humaine, toutes soigneusement annotées.

02/2024

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Courtrai. 11 juillet 1302

C'est le premier livre consacré à la bataille de Courtrai qui a opposé les chevaliers de Philippe le Bel aux Flamands. Elle est pourtant décisive : Philippe le Bel y a perdu une grande partie de sa chevalerie et surtout de son prestige. Avant Azincourt et Crécy, c'est la première grande défaite de la chevalerie française. Elle signe également la naissance du sentiment national flamand. Pourquoi la guerre a-t-elle éclaté entre Philippe le Bel et ses sujets flamands ? Comment une armée de chevaliers, de professionnels de la guerre, a-t-elle pu être vaincue ? Pour la postérité, la bataille de Courtrai sera la " bataille des Éperons d'or ", la première défaite infligée à une armée de chevaliers par une armée d'artisans. Le 11 juillet 1302, devant les murailles du château de Courtrai, l'armée royale et les milices flamandes sont de nouveau face à face, comme elles l'ont souvent été depuis le début du siècle. Les forces en présence sont déséquilibrées : les troupes flamandes sont composées de 20 000 combattants à pied, alors que les troupes françaises atteignent les 50 000 archers, fantassins et chevaliers. Les Français jugent la victoire facile. Ils s'élancent et dans la précipitation s'embourbent dans les marécages. Les chevaliers, trop lourdement armés, ne peuvent s'extirper du bourbier. Les combattants flamands vont massacrer ces chevaliers à terre. Ce jour-là, la victoire sera flamande. Périssent ainsi Robert d'Artois, chef de l'armée et cousin du roi de France, le connétable de France, les deux maréchaux de France, le garde du sceau et des barons en grand nombre. Sur les cadavres qui parsèment le champ de bataille, les Flamands vainqueurs ramassent par centaines les éperons dorés qui sont l'attribut des chevaliers. En Belgique, on commémore encore chaque année le jour de la bataille, devenu jour de fête nationale. Pour les Flamands, cette victoire sonne le début de leur indépendance et acquiert une valeur symbolique.

07/2024

ActuaLitté

Policiers

Dieu pardonne, moi pas

A la veille d'un procès contre une dictature pétrolière d'Afrique de l'Ouest, le cadavre du grand avocat parisien Pascal Metzger est retrouvé en mer. Bien qu'ébranlés par son décès, ses trois jeunes associés décident de poursuivre le procès. Or, les preuves amassées par Me Metzger ont disparu. En reprenant le dossier, Carla, Malik et Pierre-Emmanuel pénètrent peu à peu une affaire aux ramifications aussi gigantesques qu'insoupçonnées : armes, pétrole, alliances des mafias et des cartels, corruption, évasion fiscale... . De la "France-à-fric" en passant par la Suisse, Monaco et la banque du Vatican, c'est le sommet des Etats et le coeur même de l'économie planétaire qui sont en cause. On compte déjà quelques morts. Sur fond de Panama papers et de "bien mal acquis" en Afrique, Claude- Michel Rome, scénariste et réalisateur notamment de L'Emprise, signe un thriller politique glaçant et addictif. Le brûlot d'une société corrompue jusque dans ses fondations.

01/2020

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Le courage d'aimer ; Rencontre avec le passé

Le courage d'aimer, Tracy Madison Lorsque le père d'Erin et Megan, les deux adorables fillettes à qui elle donne des cours de musique, manque de la renverser avec sa voiture, Nicole est sous le choc. Non pas tant parce qu'elle craint pour la sécurité de l'enfant qui grandit en elle, mais parce que Parker Lennox, le séduisant veuf qui fait naître en elle un trouble inconnu, se propose de la raccompagner... Rencontre avec le passé, Karen Booth Son assistante a accepté que Jack Wheeler lui apporte le déjeuner au travail. Sophie est furieuse. Si elle rejette les cadeaux et ignore les appels de Jack depuis des semaines, c'est pour une bonne raison. Non seulement elle n'a aucune envie de revoir ce premier amour qui lui a brisé le coeur, mais elle le sait de surcroît intéressé par le rachat du magasin de chaussures familial Eden, qu'elle se refuse à vendre depuis le décès de sa grand-mère

12/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Jordane Tome 1 : Entre Deux Portes

Mère de deux filles et divorcée, Jordane savoure avec bonheur un grand amour fusionnel avec son amoureux, Erik. Mais sa vie va soudainement basculer. Car celui-ci s'en va brutalement, emportant avec lui rêves et bonheur, ainsi que les projets devenus illusoires. Alors qu'elle va complètement perdre espoir, une porte s'ouvre devant Jordane, une main est tendue, pour l'aider à trouver son chemin. Voici le parcours d'une femme désorientée, blessée, errant dans son existence comme "Entre deux Portes". Ce récit est une histoire vraie, vécue par une femme ordinaire prise au piège d'une situation extraordinaire et pourtant presque banale, celle d'un grand amour passionnel qui se révélera destructeur, dans le cadre d'une relation toxique avec un homme pervers narcissique. Ce livre est le 1er tome de la série "Jordane". Il est suivi de "Jeux de Mails", puis de "Délicieuses Surprises", de cette série consacrée au parcours de Jordane vers le bonheur.

05/2019

ActuaLitté

BD tout public

Renoir

Paris, hiver 1893. Par l'intermédiaire de son ami le marchand d'art Paul Durand Ruel, Auguste Renoir rencontre Erik Satie au cabaret montmartrois du Chat Noir. En discutant, Renoir se rend compte qu'il connait la future épouse de Satie qui fut un temps l'une de ses muses. À l'époque, le peintre avait deux modèles féminins favoris qui étaient également ses maîtresses : Suzanne Valadon, qui posa pour Danse à la Ville, et Aline Charigot pour Danse à la Campagne. Deux rivales, de caractères totalement opposés, qui se jalousaient Renoir et dont le destin a ironiquement voulu que leurs tableaux soient toujours exposés côte à côte. Une relation tumultueuse qui démontre l'influence des muses sur les artistes de l'époque.Dodo et Ben Radis nous replongent dans l'effervescence artistique du Montmartre de la fin du XIXe siècle : cette période de transition entre la Commune et la première guerre Mondiale qui fut l'une des plus prolifiques de l'histoire des arts.

06/2016

ActuaLitté

Histoire de France

La Volga naît en Europe

Juin 1941: Kurt-Erich Suckert, dit Curzio Malaparte, 43 ans, auteur de Technique du coup d'Etat, vétéran de la première guerre mondiale, part couvrir, en tant que correspondant du journal Corriere de la Serra, l'avancée des troupes italiennes et allemandes sur le front de l'Est. Il pénètre en Ukraine dans une vieille Ford V 8 puis assiste au siège de Leningrad aux côtés des troupes finlandaises. Si de cette expérience, le caméléon de la littérature italienne tirera l'un de ses chefs d'oeuvres, Kaputt, il rassemble aussi ses chroniques dans La Volga naît en Europe, peinture de maître de ce "fléau biblique" que fut la guerre à l'Est mais aussi ouvrage visionnaire sur l'expansion future du communisme en Europe. Préfacé en français par l'auteur, ce livre qui fut "la plaque tournante" de l'oeuvre de Malaparte, selon son biographe Maurizio Serra, n'avait pas été republié en France depuis 1948.

10/2012

ActuaLitté

Philosophie

Traces

Suivez le regard d'Ernst Bloch jusqu'à l'horizon et un peu au-delà, où se fomente l'avenir. Les Spuren sont bien des Traces, mais surtout comme jalons plantés dans le gué, le sable ou la neige pour sonder, et flécher le parcours du troupeau humain chassé vers l'Histoire. L'auteur de L'Esprit de l'Utopie (1918) conte des histoires, des faits divers, des légendes (chinoises, hassidiques), anecdotes et souvenirs... Dans cette miniaturisation du tragique, il n'est rien qui ne soit trace d'une absence, celle de l'homme qui n'est pas encore qui ne se cherche même pas encore. Ce bric-à-brac philosophique (imperméable à quiconque n'est pas fasciné par Munich ou Berlin des années 20), constamment déroutant, violences expressionnistes et chinoiseries allusives, est le plus dense entassement de signes jamais jeté sur la rive de l'Allemagne weimarienne : le tout-est-possible filtre par les fissures de la banalité. A nous d'essayer des recoupements.

06/1998

ActuaLitté

Policiers

Je vis, je meurs

C'est en noyant sa soixantaine désabusée dans un bar de quartier que Serge croise les yeux de Janis la première fois. Elle est jeune, jolie, serveuse de son état mais en proie à la violence quotidienne de son petit ami ! De confidences en services rendus, de regards en caresses rêvées, une étrange amitié va alors se nouer... De son côté, l'inspecteur Mattis est proche de l'implosion. Divorce, alcool, sexe et dettes de jeux, un grand classique qui dégénère en spirale infernale ! S'il tient encore à la vie, il commence sérieusement à être à court d'arguments ! En enquêtant sur une affaire de deal dans une cité, il croise la route de José, le fameux petit ami qui tient ici le business de la dope. Incidemment, l'engrenage vient de se mettre en place : l'espoir d'une autre vie, les rêves envolés, le fric, la violence, les flingues, la cavale... Jusqu'à la rédemption !

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

NIBERGUE

"Nihil, Nada, Nothingness, Néant... Nibergue. La perfection, elle n'existe qu'en ce pays de Nibergue où s'en retourne la Mélie, son temps fait, cette grand-mère tant aimée du Maillard du Roi des rats. L'agonie de la Mélie, le pugilat avec le Père devenu furieux et qui la terrasse, le désert de cette interminable nuit de veille durant laquelle Maillard tente de répondre à la question muette de la moribonde : "De tout ce temps qu'en as-tu fait ? et lui, le temps, qu'a-t-il fait de toi ? " De sa fenêtre il regarde, Maillard, pourrir à vue d'oeil le paysage amour, "la brume écume et poisse ce bric-à-brac de briques et ferrailles qu'ont déliré les hommes près du beau fleuve lisse qui passe", il surveille, Maillard, le pont de Bezons par où vont bien finir par se pointer les Tartares. Qu'elle soit terminée l'aventure. Comme si l'on n'avait jamais existé. Nibergue, enfin". Maurice Frot

04/1969

ActuaLitté

Littérature française

Mon ciel et ma terre

"J'ai aimé ma mère, follement. Je l'ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l'humeur, pour la rassurer. Je l'épaulais lors de ses chagrins d'amour, j'assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J'étais parfois la mère de ma mère. Pourtant, je l'admirais plus que quiconque, je ne l'aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n'avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la porte aux nez de ses amants. Maman, elle partait en pleine nuit faire la fête, elle m'emmenait dans des dîners de grands en plein Saint-Germain des Prés, à la Coupole ou au Flore, alors que nous vivions dans de petits appartements faits de bric et de broc. Ma mère était bohème. Elle était mon ciel et ma terre. Elle était mon Ode. Tout un poème".

02/2017

ActuaLitté

Policiers

Vindicta

"On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé." Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d'origine illégale. Damien, Elie, Audrey et Driss s'imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes. Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver. Pur instrument de torture et de mort, il n'a pas de nom, pas de visage, l'habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci pour lui : c'est personnel.

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 81, printemps 2012

Marcos Uzal, L'automne déjà. A propos de Restless de Gus Van SantRaymond Bellour, Souffles de vie. Age Is... de Stephen DwoskinStephen Dwoskin, Souvenirs de Trixi(e)Víctor Erice, André Malraux : de Sierra de Teruel (1939) à Espoir (1945)Jonathan Rosenbaum, Voluptueuse misère dans Le Cheval de TurinJean Durançon, Ritwik Ghatak ou Le cinéma comme art premierGabriel Bortzmeyer, Mafrouza, le lointain et le procheMarie Anne Guerin, Passer par les histoires. Trois films de Kelly ReichardtFernando Ganzo Cuesta, Des ondes dans un lac. Notes sur les trois premiers longs métrages de Lucrecia MartelNathalie Mary, Du socla virgilien à la colère paysanneMark Rappaport, 'Madame Bovary, c'est moi' - signé Vincente MinnelliBernard Benoliel, De l'art et la manière d'être de son temps. Danielle Darrieux et Max OphulsPierre Gabaston, Du rayonnement de films dans une classeJean-Louis Leutrat, La fascination de la nuitOlivier Schefer, Carnival of SoulsMichel Frizot, Trafic : la ville est ses fluides

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

Artana ! Artana !

Erik Ketezer est vétérinaire en Normandie, mais il a passé sa jeunesse à Courvilliers. un ancien fief communiste de la périphérie parisienne. De retour dans sa cité natale pour enquêter sur le décès du frère d'une de ses amies. il découvre l'état de déliquescence de la ville. L'économie est dominée par le trafic de drogue qui s'organise au sein même de l'équipe municipale : on a découvert des centaines de kilos de cannabis dans le centre technique de la mairie, dirigé par un délinquant notoire. Une impunité inexplicable règne. couvrant les actes de népotisme, les faux emplois les pots-de-vin, les abus de biens sociaux en tout genre. Pendant ce temps. la ville part à vau-l'eau. les équipements municipaux sont détériorés. les ascenseurs ne fonctionnent pas plus que le ramassage des poubelles. les rats pullulent, le maire a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes qui ont labouré le terrain en distribuant menaces et récompenses...

05/2018

ActuaLitté

Littérature française

La physiologie des fantômes

" Longtemps Levéritable avait connu cette difficulté avec chaque femme qu'il aimait : elle était près de lui, elle n'était pas pour autant avec lui. Le désir n'est que la conscience d'un intervalle. On ne se trompe que dans le calcul de cet intervalle. Il lui avait fallu admettre la leçon des moralistes, que, comme le contact avec la chose même qui ferait s'évanouir notre vision, à la possession est inversement proportionnel le désir. Cette fois, cependant, la relation était différente, car tous deux avaient renoncé à la régression thalassale, à l'agitation immémoriale de l'océan, archonte de toutes les différences ". Bâtissant un bric-à-brac quasiment pataphysique où le réel se voit rapidement rattrapé par un imaginaire échevelé, François-George Maugarlone multiplie les fausses pistes et déroute le lecteur pour son plus grand plaisir. Entre déconvenues amoureuses et pérégrinations géographiques, la plaisanterie s'habille toutefois de réflexions savamment étudiées qui confèrent à ce roman une secrète gravité.

08/2010

ActuaLitté

Poches Littérature internation

L'intégriste malgré lui

Lahore, Pakistan, de nos jours. Un homme est assis à la terrasse d'un café. Le jeune Tchenguiz l'aborde, croyant reconnaître en lui un Américain. D'emblée il lui dit son amour inconditionnel des Etats-Unis, s'assied à côté de lui, puis se lance dans un long récit. Il raconte comment il a accompli son rêve d'enfance en partant faire ses études aux Etats-Unis. Brillant diplômé de Princeton, engagé sans embûche par une prestigieuse entreprise, il a aussi rencontré l'amour : Erica, blonde aux yeux bleus. Bref, une success story à l'américaine, et un modèle d'intégration. Mais un jour, le 11 septembre 2001, tout a basculé. Ce fut le début d'une longue fuite en avant. Dans ce monologue tout en fausse candeur, Moshin Hamid pose des questions humaines, sociales et politiques fondamentales sur notre monde actuel, sur les relations entre les peuples et les individus, et sur le sens toujours trouble de nos identités et de nos ambitions.

08/2014

ActuaLitté

XXe siècle

L'épilogue de Bellagio

En 1968, à Bellagio, la dernière survivante d'un drame qui s'est déroulé sous l'Occupation est en vacances avec ses enfants. Au détour d'une promenade, ils sont abordés par un jeune Allemand d'une vingtaine d'années, Erik Vögel, qui croit reconnaître en eux les descendants d'un groupe massacré, acte dont son père a été jugé responsable. Au début, le jeune homme ne donne pas son identité. La ressemblance troublante entre la jeune fille de Bellagio et une femme qu'a connue son père en 1942 lui donne la certitude qu'il faut rétablir une vérité dont il a les preuves. L'histoire va revenir en arrière et nous allons découvrir un incroyable récit d'amour et de guerre qui a concerné deux familles : l'une, résistante dans le sud-ouest de la France, l'autre, allemande, dans la Wehrmacht. Le moment est enfin venu pour le jeune homme de laver l'honneur bafoué d'un père.

02/2021

ActuaLitté

Aventure

Surcouf Tome 4 : Par-delà toutes les mers

Conclusion d'une grande saga d'aventure ! 1801. A la faveur d'une trêve avec les Anglais, Surcouf et son équipage sont de retour en France. Le corsaire profite de cette accalmie pour demander la main de sa belle Manon et se dit qu'il serait peut-être temps de fonder une famille, à l'abri des combats. Mais les hommes étant ce qu'ils sont, la guerre ne tarde pas à être de nouveau déclarée... S'il décline l'offre de Napoléon de commander l'une de ses flottilles, Surcouf compte bien continuer à servir son pays sur les mers. Et pour son grand retour, le Tigre des mers prépare les plans d'un nouveau navire redoutable : Le Revenant. Arnaud Delalande, Erick Surcouf - le propre descendant du corsaire - et Guy Michel concluent en beauté cette série placée sous le signe de la grande aventure, nous contant en BD le destin romanesque de ce personnage hors du commun.

06/2021

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Elégie pour un américain

De retour à New York après l'enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa sœur, Inga, veuve dévastée et récente d'un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu'une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être. Conjuguant la mémoire de l'immigration et le thème du secret de famille, pointant les ambiguïtés de la transmission et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l'inconscient d'une Amérique déchirée entre l'apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l'habitent aujourd'hui.

04/2010

ActuaLitté

Comédie romantique et humorist

Les filles de Kinsale

Jeune Niçoise de vingt-neuf ans, Solange a tout pour être heureuse : elle est en couple avec Blake, un photographe d'origine irlandaise qu'elle aime, et elle a acquis quelques années plus tôt, avec sa meilleure amie, le fonds de commerce dont elle rêvait. Mais voilà, les soucis financiers s'accumulent et le magasin risque de faire l'objet d'un redressement judiciaire. Sur les conseils de Blake, Solange part s'installer quelques jours en Irlande, dans le comté de Cork, dans le cottage familial. C'est à Kinsale, un charmant village de pêcheurs à l'atmosphère chaleureuse et aux maisons colorées, qu'elle pose ses valises. Elle y rencontre Erin et Ava, avec qui elle se lie très vite d'amitié. Ces deux jeunes filles natives du coin la bousculent et la décident à reprendre sa vie en main. Car, en véritables tourbillons de bonne humeur, elles entraînent Solange dans leur sillage... pour le meilleur !

09/2021

ActuaLitté

Livres à toucher

L'escargot

"Cric crac, je sors de mon oeuf. Me voilà, petit escargot. Autour de moi, d'autres petits oeufs commencent à éclore". Et nous voici parti à la découverte de l'escargot, l'animal emblématique du jardin. A la découverte de l'escargot Voici le premier documentaire animalier sur le petit gastéropode. De sa naissance dans un oeuf à l'âge adulte, l'enfant saura tout sur l'escargot. Un livre documentaire à toucher Des oeufs, du mucus, des nervures de la coquille... le petit lecteur découvrira du bout des doigts toutes les caractéristiques de l'escargot. Grâce à la lecture sensorielle, l'enfant s'approprie les connaissances. Une collection adaptée aux tout jeunes lecteurs : "Mes animaux à toucher" Avec cette collection, les tout-petits découvrent les animaux de la naissance à l'âge adulte. Une histoire incarnée, des matières qui renvoient aux caractéristiques de l'animal, un vocabulaire documentaire simple permettent à l'enfant de faire ses premiers pas dans la lecture et la découverte du monde.

09/2023