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Une sempiternelle mélancolie

Extraits

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Histoire de France

Comment perdre une bataille. Mai 1940

Au fil des pages de ce classique de l'histoire militaire, Alistair Horne retrace la chronique des batailles des mois de mai et de juin 1940 - de la " drôle de guerre " à la bataille de Dunkerque en passant par le franchissement décisif de la Meuse - qui menèrent l'armée française à la débâcle face aux panzers de la Wehrmacht. Historien britannique, il ne craint pas de froisser l'amour propre des Français et analyse en détail les différents facteurs de cette dramatique défaite : impréparation et démoralisation des troupes françaises face à l'organisation sans failles, la puissance et la volonté de conquête des Allemands. Au-delà de la chronique militaire, Comment perdre une bataille rend compte du climat de cette époque, l'une des plus tragiques de l'histoire de France.

04/2010

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Littérature française

Dans le secret d'une photo

Si j'ouvre mes vieux albums, les compagnons d'autrefois, la plupart disparus, me regardent. C'est un plaisir un peu triste et puis, d'autres jours, un face-à-face avec le néant. Certains, certaines étaient jeunes et séduisants, vraiment beaux. Ils n'auront jamais été vieux. Au bout d'un moment, il est intolérable de se dire qu'ils sont dans une tombe, ou réduits en cendres. Je referme l'album. Devant ces photos d'autrefois, j'ai l'impression que le présent est un pays étranger. J'y vis en exil.

01/2010

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Littérature française

Une machine à indiquer l'univers

Une assez belle liberté d'accueil nous est offerte quand il faut très vite répondre à diverses questions. Ainsi la formule qui sert de titre au présent petit ouvrage m'a été soufflée par un gentil génie lors de l'entretien avec Michel Orcel. Et d'autres définitions du poème, en présence et avec l'appui d'écrivains également attentifs, sont venues s'inscrire dans le cours de la recherche qui nous rapprochait. A ces dons inattendus j'ai peut-être su faire un sort.

05/2009

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Littérature française

La guerre. Anthologie d'une belligérance

Quatorze déclinaisons sensibles et concernées sur la pandémie la plus imaginative de l'Histoire ; de l'esthétique du conflit à la mise en scène de l'horreur brute d'un enfant-soldat, les textes composent de la guerre dans notre société et dans nos imaginaires ; de la dissension entre et au sein des êtres, de la mémoire dans nos structures, sous toutes nos coutures. De l'humain bâti sur le feu pour s'anéantir dans ses braises. De la tension, de l'exécution, du souvenir, avec violence, lassitude - avec espoir, parfois - puisqu'il ne s'agit au final rien de moins, dans toute la splendeur de son ironie, que d'une bataille contre la guerre.

05/2011

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Musique, danse

Vers une théorie des objets-chansons

Depuis la Moyen Age jusqu'à aujourd'hui ce que nous entendons par chanson renvoie à une multitude de phénomènes. La chanson, vocalisée et rendue à son spectateur par la performance, n'a guère fait l'objet de monographies où l'on cherchait à donner au musicien, musicologue, critique littéraire un outil théorique lui ouvrant des pistes de recherches et d'analyses fructueuses. C'est ce que tente de faire cet essai. En plus de s'interroger sur les aspects esthétiques des oeuvres vocales, il offre un état des approches théoriques de l'objet-chanson, notamment en s'intéressant aux métissages. Un vocabulaire théorique est proposé afin de rénover son étude. Le corpus des oeuvres à l'étude comprend des chansons françaises et québécoises et sert à illustrer les hypothèses et les observations que nous avançons. Divers problèmes linguistiques et sémantiques ponctuent cet ouvrage, notamment l'analyse diachronique de l'épithète populaire parce qu'elle est inséparable de chanson. La réflexion a été élargie en abordant ses dimensions morales et éthiques. En somme, il ne s'agit pas tant de proposer un modèle d'analyse autonome mais d'ouvrir des pistes de recherches et d'analyses, de suggérer des réponses à des questions et des débats qui ont animé les différents groupes de recherches qui se sont intéressés aux formes poétiques vocales.

02/2011

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Policiers

Une eau froide comme la pierre

Duncan Kincaid et Gemma James, tous deux inspecteurs à Scotland Yard envisagent de passer d'agréables vacances de Noël avec leurs enfants respectifs, mais dès qu'ils arrivent dans la maison familiale, la police locale est aux aguets. Une enfant momifiée est retrouvée scellée dans un mur, ainsi que le cadavre d'une femme sur une péniche.

11/2010

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Littérature française

D'une récolte à l'autre...

Pascal Bacconnier, originaire du midi toulousain, a une préférence pour l'écriture de romans régionalistes. Ses intrigues se déroulent dans un environnement de terroir, où il décrit des situations de fictions du passé. Il nous offre, dans ce style attachant qui est le sien, des tranches de vie, des aventures et des drames humains qui restent longtemps dans les mémoires... C'est au tout début de l'été de 1916, dans les tranchées, que trois destins vont se croiser ; celui d'Aristide le paysan du Lauragais, celui d e Toinou le jeune vigneron des Corbières et celui de Grillon. La guerre est terminée, pourtant ces longues années vont lourdement peser dans les projets d'Aristide. Contraint de quitter ses terres, le destin conduira ses pas sur les bords de la Méditerranée. Entre ciel et eau, vent et soleil, retrouvant son ami Toinou, il va pouvoir se reconstruire et envisager sereinement son avenir. Des champs de blé du Lauragais, aux salines du midi, les cristaux de la mer remplaceront l'or des vallons et chaque été sera l'occasion de nouvelles récoltes, mais le paysan du sel pourra-t-il espérer vivre une nouvelle vie en faisant table rase du passé ? La jolie Madeleine, au tempérament de feu, lui fera-t-elle oublier les horreurs de la guerre et réussira-t-elle à l'initier à une nouvelle vie, un nouveau métier, celui de saunier ?

06/2010

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Littérature française (poches)

Peut-être une histoire d'amour

En rentrant chez lui, Virgile est attiré par le clignotement de la diode rouge de son répondeur. Clara lui annonce qu'elle le quitte. Mais qui est Clara ? Si être délaissé par la femme qu'il aime est habituel, être quitté, avant même le début d'une relation, par une inconnue est une première. Doit-il ignorer le message, l'effacer ? Peut-il reconquérir une femme qu'il ne connaît pas ?

08/2009

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Histoire internationale

Bucarest. L'emblème d'une nation

L'ouvrage de loana Iosa, conçu à partir de sa thèse de doctorat, affirme avant tout sa volonté d'inscrire l'apologie monumentale que représente le Centre civique de Bucarest dans une histoire urbaine et sociale. De ce fait, l'auteur analyse les raisons qui ont guidé sa mise en oeuvre et retrace le fil narratif de l'histoire bucarestoise, depuis la déclaration d'indépendance jusqu'à l'intégration européenne perçue comme reconnaissance suprême de l'Etat roumain. Ce travail permet donc de saisir la cristallisation du besoin de réalisations monumentales synonymes d'émancipation. de progrès et de reconnaissance internationale. en accord avec la définition et la construction d'une capitale emblématique pour le jeune Etat roumain. Il complète le lieu d'études scientifiques traitant du Centre civique, à la fois emblème et stigmate en raison des efforts exceptionnels octroyés pour sa construction, et prouve que ce dernier est une articulation imparfaite entre ambitions politiques, stratégies architecturales, enjeux économiques et attentes de la société civile, ce qui permet à l'auteur de reconsidérer l'idée que l'aménagement du Centre civique se doit exclusivement à la mégalomanie de Nicolae Ceausescu, s'agissant plutôt d'un projet emblématique, envisagé dès la fin du XIXe siècle comme symbole d'un Etat-nation progressiste et moderne. Enfin, il aborde la question de la réception d'un ensemble, "idéologiquement chargé" et met en lumière le besoin toujours actuel de construire des bâtiments prestigieux en accord avec l'engagement de la Roumanie postcommuniste dans une nouvelle quête identitaire.

03/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Les animaux ont-ils une culture ?

Les éléphants vont au cimetière, nous dit le chanteur. Les baleines chantent pour se parler. Les abeilles se parlent en dansant. Les chimpanzés fabriquent des outils. La corneille de Nouvelle-Calédonie, aussi. Et le chien est tellement intelligent... L'animal nous fascine parce que nous ne le comprenons pas. Il se parle, oui, mais ne nous parle pas. Alors nous parlons à sa place. Faute d'avoir accès à son esprit, nous plaquons nos comportements sur les siens pour tenter de les expliquer. Nous voulons donc l'animal intelligent parce qu'il fait des choses qui ne sont pas toutes des réflexes. Pour le scientifique, c'est plus compliqué. S'il sait ce qu'est un langage, il n'a aucune définition exclusive de l'intelligence. S'il peut décrire rigoureusement un comportement, il n'a pas beaucoup de moyens de savoir si l'animal en a conscience. Alors, lorsque Damien Jayat lui demande " et la culture, les animaux en ont ? ", la réponse est embarrassée. Beaucoup de primates, de cétacés et d'oiseaux se comportent comme s'ils avaient appris à le faire. Pas les espèces, mais des populations : d'un endroit à l'autre, d'une population à l'autre, le comportement, le langage, est différent. N'est-ce pas là la preuve qu'une culture existe chez certains animaux ? Dans ce livre, Damien Jayat expose des cas et les analyse en suivant la démarche contradictoire des scientifiques. Avec beaucoup d'humour, une fort belle plume et une gentille ironie, il remet tout en cause et, en premier lieu, notre prééminence humaine. Nous ne sommes sans doute pas seuls à être... cultivés. " On n'hérite pas que des gènes, une maison de campagne et quelque vieille bague de mariage. On hérite aussi un ensemble de règles, de savoir-faire, de traditions, on hérite toute une culture en fait. À notre manière. Comme le font un si grand nombre d'animaux... " Un voyage troublant et joyeux à la rencontre de notre condition animale...

06/2010

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Littérature étrangère

Mort d'une dame en été

Heimito von Doderer, Mort d'une dame en été Traduction de François Grosso Pour un écrivain, passer l'été dans une grande ville permet de se consacrer à son travail sans crainte d'être dérangé. Mais cet été-là, la veuve du conseiller aulique G. décède brusquement, sans presque plus de famille, avec un cercle de relations très restreint. C'est donc le narrateur, apparemment la seule de ses connaissances à être restée à Vienne, qu'on va prévenir, et qui va se trouver chargé en plein mois d'août d'organiser les funérailles de cette dame, qu'il estimait mais connaissait si peu... Heimito von Doderer (1898-1966), parfois comparé à Robert Musil ou à Hermann Broch, est notamment l'auteur des Démons et de Un meurtre que tout le monde commet.

06/2010

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Histoire internationale

Le Niger, une société en démolition

Pays ouest-africain enclavé occupé au nord par le désert du Sahara, indépendant depuis 1960, le Niger a connu une première période de stabilité politique de trente ans ponctuée par deux changements de chef d'Etat. Les turbulences politiques liées à l'avènement de la démocratie en 1990 conduiront à quatre changements de chef d'Etat en seize ans. Le présent ouvrage aborde le récit de l'histoire contemporaine de la gouvernance politique de ce pays. Sous l'influence des facteurs externes, des facteurs internes et de la nature des dirigeants politiques, la société nigérienne s'est métamorphosée au point que ce processus, purement synonyme de démolition de l'identité de cette société, conduit à repenser des modèles d'inversion de cette démolition, sur la base des réalités sociopolitiques internes.

04/2010

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Pédagogie

Une pédagogie pour le développement social

Aucune nation ne peut se développer sans revisiter sa pratique éducative. Pour l'Afrique, il est temps de passer d'une pédagogie de la répétition à une pédagogie de l'innovation. Pour y parvenir, il importe de remplacer le système éducatif actuel par un modèle alternatif. Une pédagogie qui passe de la transmission à la communication des savoirs. Le contenu des enseignements, le rôle de l'enseignant et la place de l'apprenant sont à revoir car, l'actuel système est l'émanation du système éducatif colonial dont l'objectif était la sauvegarde des intérêts de la métropole et le maintien des peuples sous la dépendance. Mais la promotion du développement va de pair avec la mise en place des bases d'une société libre. Il faut donc s'inspirer des sagesses locales, souvent ignorées, pour répondre aux aspirations des populations en matière de justice sociale. Une posture déjà expérimentée par Paulo Freire en Amérique latine, mais qui a besoin d'être actualisée par une nouvelle pratique socio-éducative qui interroge et qui s'interroge.

06/2011

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Musique, danse

Le Makossa. Une musique africaine moderne

Avec un patrimoine sonore de plus de 5 000 standards enregistrés pour autant de mélodies, le makossa se présente comme l'une des plus grandes, riches et pertinentes aventures de l'histoire de la musique de l'Afrique postcoloniale. En effet, cette polyrythmie que l'on retrouve sur la côte maritime du Cameroun en Afrique centrale est, grâce à l'attention qu'elle a suscitée et aux multiples manifestations qu'elle a provoquées, un phénomène qui a fait époque et écho. Non seulement le makossa a offert au Cameroun, à l'Afrique et au monde des musiciens de haut vol comme Manu Dibango et Richard Bona pour ne citer que les plus emblématiques, mais surtout il a contribué à faire émerger les plus grands bassistes du show-business mondial. C'est ce que l'on appelle aujourd'hui " la dynastie des bassistes camerounais ". Ce livre procède à une phénoménologie de cette cadence urbaine qui compte, avec la rumba et le soukous congolais, l'afro-beat du Nigéria, le mbalax du Sénégal, le high life du Ghana, le mbanganga d'Afrique du Sud, le raï d'Algérie et le coupé-décalé de la Côte d'Ivoire, parmi les musiques les plus populaires de l'Afrique indépendante. Le lecteur y trouvera les clés essentielles permettant de comprendre la genèse, la structure et l'évolution de la musique moderne africaine en général et du makossa en particulier.

12/2010

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BD tout public

Destins Tome 7 : Une belle histoire

Une femme, un dilemme, des destins...

10/2010

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Poches Littérature internation

La Ligne d'ombre (une confession)

Je m'avançai hors du cercle de lumière, dans l'obscurité qui se dressait devant moi comme un mur. En un pas, j'y pénétrai. Telle devait être l'obscurité d'avant la création. Elle s'était refermée derrière moi. Je savais que j'étais invisible pour l'homme de barre. Je ne pouvais rien voir non plus. Il était seul, j'étais seul, chacun des hommes était seul où il se tenait. Et toute forme avait disparu aussi, espars, voiles, ferrures, lisses ; tout était effacé dans la terrible uniformité de cette nuit absolue.

03/2010

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Littérature française

Journal d'une saison sans mémoire

Ce nouveau livre de Silvia Baron Supervielle est à la fois un prolongement de son dernier ouvrage et un départ vers d'autres territoires. Le passage d'une langue à une autre, l'Argentine, la figure maternelle e la religion sont quelques-uns des thèmes creusés et approfondis par l'auteur de livre en livre. Mais ici, la poétesse et essayiste s'astreint à une contrainte formelle très forte, celle du journal, et surtout elle s'oblige à exclure de son champ d'écriture tout ce qui relève du passé. Cette contrainte de l'écriture au présent est bien plus qu'un jeu intellectuel ou un exercice de style, car elle pousse Silvia Baron Supervielle à s'interroger sur le rôle que joue le passé dans notre quotidien - donc dans notre présent - et dans toutes nos constructions mentales. Bannir le passé de toutes ses réflexions, observations et émotions permet à l'auteur d'avancer dans une sorte d'urgence du " maintenant " qui produit de très beaux moments d'écriture. Son travail littéraire, ses traductions, ses lectures de Gracq, Barthes, Borges (entre autres), ses voyages en Bretagne ou encore ses promenades dans Paris forment la grille de ce présent que l'auteur s'impose. La nature de Dieu, la volonté de se perdre pour vivre autrement et les blessures de l'amour sont d'autres questions abordées dans un texte souvent méditatif, toujours cohérent, sensible et émouvant. Journal d'une saison sans mémoire est un texte riche et dense, d'une grande poésie. Silvia Baron Supervielle poursuit ici son oeuvre avec beaucoup de bonheur.

10/2009

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Musique, danse

Juliette Greco, une vie en liberté

Tout sur Gréco. D'abord son incroyable destinée qui épouse le XXe siècle : de l'enfance bourgeoise à l'arrestation par la Gestapo à l'âge de 15 ans, de la naissance du St Germain des prés « existentialiste » au choix des premières chansons avec Jean-Paul Sartre, des films hollywoodiens et du feuilleton Belphégor aux tournées mondiales. Gréco fut aussi l'héroïne d'une saga sentimentale tumultueuse, de ses trois mariages à ses liaisons célèbres : Miles Davis, Sacha Distel, Darryl Zanuck, Michel Piccoli, Gérard Jouannest. Ce livre retrace aussi comme un roman l'histoire de son oeuvre, écrite par les meilleurs auteurs: Queneau, Prévert et Mauriac à ses débuts, Brel, Ferré, Gainsbourg, Brassens et Béart, puis Fanon, Gougaud, Roda-Gil et Carrière, et elle-même, à la fin, pour quelques magnifiques chansons secrètes.

03/2011

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Littérature française

Bonjour, Anne. Chronique d'une amitié

"Entre les années 1974 et 1990, j'ai été très proche d'Anne Philipe. Elle était la femme qui avait vécu aux côtés d'un acteur célébrissime, dans une aura étincelante de succès, d'engagement intellectuel et politique, d'amour et de tragédie. C'était aussi l'écrivain dont le livre Le Temps d'un soupir avait bouleversé des centaines de milliers de gens de par le monde. Elle était ethnologue, romancière, éditrice, grande voyageuse et reporter. Ce livre raconte comment ma vie s'est tressée avec la sienne, dans un de ces compagnonnages secrets qui nous font devenir ce que nous sommes. Il n'est pas commémoration mais intimité intérieure avec une présence. Il s'agit de faire droit à cette dette fondamentale que nous avons envers ceux qui ont laissé empreinte en nous, et qui est liée à la valeur de l'existence. Anne Philipe avait une vingtaine d'années de plus que moi. Elle a changé ma perception de la vie. J'ai voulu la retrouver vivante, à partir du terrain de nos années communes, où elle fut mon éditrice et amie. J'ai voulu retrouver Anne-la-mienne et transmettre ce qu'elle a été : un jalon capital dans mon histoire personnelle, un trait à marquer dans l'histoire des femmes, et aussi une trace lumineuse que ne doit pas oublier la littérature. Les femmes de ma génération ont connu beaucoup d'avancées. Nous n'en voyons que mieux les reculs qui guettent, et les étapes à parcourir. Nous ne sommes pas tranquillisées. Nous sommes les femmes du milieu du chemin."

03/2010

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Sciences politiques

Pour une modernité politique en Afrique

Le pouvoir en Afrique paraît comme le but de la politique. Il occupe trop de place par rapport aux enjeux sociaux, économiques, culturels, etc. Etre au pouvoir est au centre des batailles politiques et surtout politiciennes qui ont relégué ce que l'on est censé y faire dans l'ordre des accessoires. Nulle part en Afrique, on ne voit des gens qui vont jusqu'à faire la guerre pour revendiquer ou arracher l'application des idées, des schémas ou des projets politiques sur la base des intérêts réels des Africains. On fait la guerre en Afrique pour être au pouvoir, reproduire des gloires mythiques, réaliser des fantasmes ou quelquefois faire la même chose ou pire que celui qui s'y trouve. Cette façon de faire la politique est en train d'atteindre ses limites. Les crises économiques, financières, sociales, alimentaires, de l'énergie, de l'eau, etc. remettent à la surface les besoins de solutions qui vont avec la nécessité d'ouvrir un nouveau champ aux idées, à la compétence, au mérite. Ne pas ramener ces questions au centre des débats et des luttes politiques est un risque d'implosion qu'il ne faut surtout pas continuer à prendre. Le développement de l'Afrique sera le résultat d'une nouvelle culture politique africaine ou ne sera pas.

02/2011

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BD tout public

Créer une BD pour les nuls

Vous avez des héros plein la tête et vous rêvez de griffonner leurs histoires sans savoir par où commencer ? Vous pensez avoir autant de talent que Hergé ou Goscinny, mais vous ne savez pas comment l'exploiter ? Ne cherchez plus ! Découvrez les coulisses de la création d'une bande dessinée avec cet ouvrage de référence, clair et richement illustré, pour les amateurs, les passionnés du 9e art et les artistes en devenir ! Avant de vous installer à votre table à dessin et de laisser votre imagination se matérialiser sur le papier, suivez les conseils d'un professeur et auteur de BD sur les étapes préparatoires : comment trouver l'Idée ? Faut-il écrire l'ensemble du scénario ? Quels sont les secrets de personnages destinés à marquer les esprits ? Choisissez selon vos affinités le matériel et les techniques de dessin dans lesquels vous vous sentirez à l'aise. Pour accrocher le lecteur et donner de la crédibilité à votre univers, apprenez à soigner les plans, les décors, le découpage graphique et les séquences de vos planches. Votre projet prend forme et vous souhaitez le présenter aux professionnels du monde de la BD ? Créer une BD pour les Nuls vous donne les démarches clés pour peut-être un jour présenter votre oeuvre en librairie et vous faire un nom parmi les dessinateurs ou scénaristes reconnus. Cet ouvrage contient plus de 150 illustrations en exemple. Inspirez-vous des travaux présentés de nombreux auteurs de bande dessinée d'hier et d'aujourd'hui, de Rodolphe Tôpffer à Nicolas de Crécy.

12/2010

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Sciences politiques

Il était une fois la Méditerranée

" La Méditerranée est le lieu où l'intelligence est soeur de la dure lumière ", disait Camus. Guerre et paix, frontière et migration, tradition et progrès, identité et pluralité, choc ou dialogue des civilisations : aujourd'hui comme hier, l'avenir du monde se joue sur les rives de cette mer au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et du Moyen-Orient, qui, depuis trois mille ans, est un laboratoire de l'humanité. De Moïse et Homère à Braudel, de Jésus et Mahomet à Huntington, mais aussi d'Hérodote à Nasser et Ben Gourion, voici la grande chronique, historique, culturelle et politique, de la Mare Nostrum où le passé vient éclairer le présent. Une chronique qui rend justice au génie des peuples qui l'ont façonnée, phéniciens, juifs, grecs, berbères, romains, persans, arabes, turcs, italiens, espagnols ou français. Une chronique qui montre comment les affrontements des cités, des royaumes, des empires, des colonisations et des décolonisations n'ont pas empêché le commerce des hommes, des formes, des idées. Une chronique, enfin et surtout, placée sous le signe de la confluence du soleil et de l'olivier, de la convergence de l'Agora et la Médina. Justice, démocratie, place de la femme dans la société, relation à la transcendance, traditions philosophiques, littéraires, artistiques : quels sont, d'une rive à l'autre, les facteurs qui divisent la Méditerranée ou, à l'inverse, l'unifient. En répondant à cette question et à beaucoup d'autres, en décryptant les grands débats et les commentaires majeurs de la pensée méditerranéenne, Jacques Huntzinger, en un panorama magistral, passionné et lucide, nous exhorte à ne pas céder devant la fatalité.

09/2010

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Littérature française

Rendez-vous dans une autre vie

L'au-delà a été confisqué par les religions. Nous y croyons sans y croire. Nous savons, sans oser nous l'avouer, que les morts n'ont pas vraiment disparu. À Pompéi, à Pétra, à Deir el-Médineh, comme en des lieux bien plus intimes, les ruines sont toujours des maisons hantées. Les formes, les anatomies, les visages conservés dans la cire, le sable, le celluloïd ou la nuit ne sont pas des objets inertes mais nos empreintes, l'image de nos doubles. Les vestiges les plus troublants sont à l'intérieur de nos yeux. Le passé n'est jamais perdu. Il n'est même pas passé. Pourquoi les êtres oubliés ne reviendraient-ils pas puisque nous les attendons ? N'existe-t-il pas sur terre, quelque part entre les cercles de l'au-delà, des cachettes où les vivants d'hier, les proches que nous continuons de chérir comme les êtres lointains que nous n'avons pas connus, seraient encore là ? Présents pour nous fixer rendez-vous, rendez-vous dans une autre vie...

03/2010

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Sciences historiques

Une vie de guerres. 1940-1961

1944, la campagne d'Italie s'achève. Un général passe sur le front des troupes. Son regard se pose sur un jeune gradé déjà décoré, un tirailleur marocain. "Fin ouah el bled enta ? (d'où es-tu ? ) demande le général. De Mont-de-Marsan dans les Landes, mon Général." Le général s'éloigne, perplexe. Pourtant, le caporal Bernard Cabiro a dit la vérité. Son teint recuit par le soleil est à l'origine de cette méprise. En 1945, après la campagne d'Alsace, il conquiert l'épaulette et choisit la Légion Etrangère. Un premier séjour en Indochine lui vaut ce surnom qui claque comme un coup de fusil : le "Cab". Adulé de ses légionnaires, reconnu par ses pairs, fêté par ses chefs, le "Cab" sera l'une des figures les plus marquantes des paras de la Légion, l'artisan de leur légende. Du Cambodge au Tonkin, de Phan Thiet à Dien Bien Phu, partout où se battent les bérets verts, il y aura Cabiro. Jusqu'à l'Algérie où, en 1961, en rejoignant le putsch d'Alger, il sacrifie volontairement une fulgurante carrière.

03/2010

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Littérature française

Journal ironique d'une rivalité amoureuse

Ce journal est tenu par un homme encore jeune, coursier de son état, en concurrence avec son ami Vasco pour séduire Cymbeline, la fille qui habite au-dessus de chez lui. Séducteur maladroit et exagérément imaginatif, il fait de cette rivalité un prétexte pour satisfaire son penchant à l'ironie et son goût de la dérision souriante. Il a pour confidents de ses humeurs monsieur Tho, un cordonnier vietnamien qui parle à peine français, Djahid, un jeune " sans papiers " coursier le plus rapide de Paris, un vieux lion du zoo de Vincennes et un chat errant. Mélange d'humour et de mélancolie existentielle, ce livre donne au monde un air poétique, un peu désabusé, à mi-chemin entre le sentiment d'irréalité illustré par un Fernando Pessoa et la fausse ingénuité d'un Robert Walser.

10/2009

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Science-fiction

Une fêlure au flanc du monde

L'instrument du magicien, c'est le monde entier. Le monde a sa propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c'est là que la sensibilité est essentielle. N'importe qui peut recopier un carré magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant, pendant et après l'exécution d'un rituel. Ainsi parle Malick, voyant et magicien auto-proclamé que des ennuis ont amené à se terrer à Saint-Nicaise, petite ville d'Abitibi où il a passé une partie de son adolescence. Il y trouve une ancienne flamme, un fantôme, une bande de cinéastes amateurs... et les échos d'une menace qu'il croyait avoir écartée à Montréal. Hubert, père divorcé comme tant d'autres, cherche un sens à sa vie. Il se joint à un groupe qui lui propose la vérité, rien de moins. Il y trouve un maître à penser qui le fascine et l'inquiète - on dit qu'il détient le secret d'un redoutable pouvoir. Ce groupe, Malick l'a affronté auparavant avec des résultats catastrophiques. Il devra faire mieux cette fois-ci, même si ses certitudes se fissurent, car l'orage approche et la magie n'est pas aussi fiable qu'il aimerait le croire. Pour lui comme pour Hubert, il devient de plus en plus difficile... d'effectuer les bons choix !

04/2009

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Policiers

Zapping. Une enquête de Regan Reilly

Canicule à New York. La nuit tombe et c'est la panne ! Plus une lumière. Une occasion rêvée pour les malfaiteurs en tout genre de passer à l'action... Tentative d'effraction chez Regan Reilly, cambriolage dans une galerie d'art, disparition d'une jeune femme pour le moins déséquilibrée... Un suspense accrocheur et plein d'humour où Carol Higgins Clark nous entraîne aux quatre coins de la mégalopole plongée dans l'obscurité totale du grand black-out de 2003.

03/2009

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Littérature étrangère

Vingt fragments d'une jeunesse vorace

Elle s'appelle Fenfang, c'est une jeune fille vorace de vingt ans qui adore le cinéma et les nouilles OVNI, qui change sans une larme de job comme de garçon, qui se fait virer de chez elle pour amoralité, qui cherche le grand amour et la beauté, mais pour qui rien n'est simple à Pékin. Pourtant, quand, à dix-sept ans, Fenfang fuit le sud de la Chine et son village claustrophobe entouré de champs de patates douces à perte de vue pour venir trouver à Pékin un destin de star du grand écran, elle ne sait pas encore que c'est la ville la moins romantique du monde. Ni qu'elle ira grossier les rangs des six mille sept cent quatre-vingt six jeunes figurantes d'un film. Ni que tout cela ne se terminera pas en un conte de fées. Mais Fenfang est une idéaliste.

02/2009

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Littérature française

Une fenêtre ouverte sur la mer

" J'ai regardé le carré de ciel découpé par la fenêtre. Avec la fin du jour, il est passé du bleu-rose, mêlé de mauve, au bleu foncé, jusqu'au bleu-noir de la nuit... Et nous nous sommes aimés au pied de ce cadre repeint de nuit, ce grand carré noir, aveugle, où le monde s'était abstrait. C'était comme si, personnages figés d'un tableau, nous en étions tombés d'un coup, retrouvant vie, chair, chaleur, et le laissant vainement pendre au-dessus de nos têtes : vide de toute forme. La vie à l'art reprenait sa proie : nous jetant dans la grande déchéance du Temps. "

02/2002

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Littérature française

Une femmes. Nouvelles au féminin pluriel

Si elle était... Une fleur : Elle serait édelweiss, née en Savoie, émigrée à Lyon. Un siècle : Le Moyen Age ou Age moyen, le milieu de la vie. Un personnage de fiction : Schéhérazade, qui soigne la cruauté machiste par la parole. Un meuble : Un divan, pour les rêves, pour Freud, pour la poésie. (un divan est un recueil de poésie arabe). Une ville : Grenade et son Alhambra, pour le mariage de l'Orient et de l'Occident, pour ses fontaines et jardins au milieu d'un pays aride. Une émotion : L'Anarchie. Un événement historique : Mai 68. Un vin : Du Bordeaux, râpeux et fruité. Un peintre : Frida Kalho, qui peint le féminin, où la blessure est velours. Un cri de révolte : Jean Genet. C'est un pluriel un peu singulier ; La femme est plurielle et il serait singulier de ne pas l'admettre. Ainsi soient-elles en leurs multiples facettes.

11/2000