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Fils Crepy

Extraits

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Mondes fantastiques

L'héritier trahi

Huit ans se sont écoulés depuis la Bataille du Serpent. Mais dans le nord glacial, dame Nore de la Cour des Crocs a récupéré la Citadelle de l'Aiguille de glace. Là, elle utilise une ancienne relique pour créer des monstres féroces qui répondent au moindre de ses ordres. Son but : renverser le roi Cardan, prendre le pouvoir sur Dolmelfe... et réduire le monde des humains à néant. Wren, la fille de Dame Nore est la seule à pouvoir l'arrêter. Chêne, prince de Terrafae, requiert donc son aide pour empêcher dame Nore d'arriver à ses fins. Mais le passé de Wren et Chêne est celui d'une amitié tourmentée, parsemée de déceptions. Alors que les enjeux les dépassent désormais, peuvent-ils se faire confiance ?

07/2024

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Religion

L'histoire de M

Gamin, Menahem Lang était considéré comme un enfant prodige dans sa ville natale de Bneï Brak, au nord-est de Tel-Aviv, dont les 180 000 habitants sont quasiment tous juifs ultra-orthodoxes. " La ville des hommes en noir ", comme on l'appelle, s'extasiait devant la voix exceptionnelle que l'Eternel lui avait donnée pour moduler le hazanout (chant religieux). Mais l'enfant au sourire clair cachait un secret que personne ne voulait entendre : il avait été violé par des membres de cette communauté qui l'adulait. Sélim Nassib a suivi Menahem de retour à Bneï Brak sur les lieux du crime dont il a été victime. L'histoire de Menahem sera le fil rouge déroulé par Sélim Nassib dans cette communauté secrète, une communauté régie par ses lois et ses rituels, bercée par ses chants et ses danses et organisée en dynasties dirigées chacune par un grand rabbin n'ayant de comptes à rendre qu'à Dieu. Ces harédim (les " craignant-Dieu ") n'ont accès ni à la télé, ni à la presse, ni à Internet. Ils n'ont pas davantage l'occasion de parler avec des gens venus de l'extérieur. Mais quand ils le font, ils ne savent pas ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, de sorte que leur parole est extraordinairement libre. Ils abordent la sexualité, le viol ou la corruption avec une sincérité confondante. Et leur parole ouverte se révèle comme le meilleur remède à la loi du silence qui protège trop souvent les criminels.

03/2019

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Biographies

Monique Lise Cohen (1944-2020). Une vie d'engagement, de recherche et d'écriture

Un murmure infini... Vous êtes-vous aventurés, un soir, lors des anciennes séances de nuit, vers les rayonnages de la Bibliothèque municipale de Toulouse (rue de Périgord) ? On y entend un murmure infini, le bruissement des paroles des livres entre eux. Certains souffrent et se plaignent d'une trop longue fermeture, de l'absence d'un lecteur attentif ou d'une lectrice bienveillante (car la vie des livres est dans l'oeil et la main du lecteur). D'autres parlent des relations des personnels de la Bibliothèque dont ils sont les témoins au fil des jours et des années. Ils ont vu et entendu des choses humaines multiples et étonnantes, pendant des centaines d'années. Ils paraissent plutôt apaisés et reconnaissants pour ces derniers temps. Ils avaient connu des choses bien plus déroutantes, jadis... Ce sont les premières sensations que nous recueillons au sein du murmure incessant. Comme une plainte, un appel fragile, une invitation pour notre regard et notre écoute. Dans l'émotion et le recueillement, d'autres paroles viennent à nous, si nous voulons y prendre garde. Il nous faut alors entrer dans le silence des livres et laisser résonner la voix qui vient du papier. Elle traverse l'épaisseur des reliures et vient buter légèrement sur le métal des rayonnages. Le murmure s'est changé en une voix muette qui suit les linéaments de notre physiologie humaine et vient habiter l'espace de nos mains. Alors, certaines et certains d'entre nous, répondant à cet appel, ouvrent un cahier et commencent à écrire... Monique Lise Toulouse, le 8 décembre 2008

11/2021

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Beaux arts

Promenades au Louvre. En compagnie d'écrivains, d'artistes et de critiques d'art

Ce volume propose sur le palais et le musée du Louvre un large éventail de témoignages, parfois savants, souvent enthousiastes ou fervents, quelquefois acerbes. Comment ce géant (ou ce monstre) est-il devenu ce qu'il est ? Comment ses visiteurs l'ont-ils perçu au fil du temps et quels usages en ont-ils fait ? Pour sa plus grande partie, ce recueil se donne aussi pour objectif d'offrir, sur sept cents oeuvres de tous les départements, des textes clairs et éclairants, attachants, surprenants, d'orientations variées, voire adverses, savoureux par leur ton et leurs qualités d'écriture. Les passages retenus sont de ceux qui montrent les oeuvres en renouvelant à leur propos la perception, la sensibilité, la réflexion. Près de cinq cents auteurs prennent ici la parole : écrivains célèbres ou méconnus, artistes, historiens, critiques d'art, poètes, philosophes. Parmi eux : l'inévitable Diderot, l'indispensable Baudelaire, le stupéfiant Huysmans, Gautier l'enchanteur, et Claudel, bien sûr, et Ruskin, Rodin, Rilke, Milosz, Ramuz, mais aussi, dans un rare et nécessaire désordre, Gaston Maspero, Antonin Artaud, Jacques Lacarrière, Jacques Prévert, Daniel Arasse, Yves Bonnefoy... Ils font voir les peintures et les sculptures devant lesquelles ils s'arrêtent. Sous l'effet de leur talent, celles-ci apparaissent de manière inhabituelle. Non pas, une fois de plus, par l'évidence étale des reproductions. Mais grâce à l'art des mots qui, exercé avec ingéniosité, avec acuité et passion, a le pouvoir de révéler ce qu'il décrit, en stimulant l'imagination et en mettant l'esprit en joie.

03/2010

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Policiers

La faiseuse d'anges

Pâques 1974. Sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l'exception de la fillette d'un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d'un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L'énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l'île et s'installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir... Pâques 1974, la police reçoit un appel d'urgence provenant du pensionnat de garçons de l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka. A l'arrivée des forces de l'ordre, l'endroit est désert. Seule la petite Ebba, âgée d'un an et demi, déambule en pleurs dans la maison abandonnée. La table de la salle à manger est soigneusement dressée pour le repas de Pâques, mais les habitants se sont comme volatilisés. La plupart des élèves sont rentrés chez eux pour les vacances et on apprend que les quelques garçons restés sur place sont allés faire une partie de pêche. Ce qui est arrivé à la famille de la petite fille restera un mystère. Sa mère, son père, sa grande sœur et son grand frère ne seront jamais retrouvés. Placée en famille d'accueil, ce n'est que trente ans plus tard qu'Ebba retourne sur l'île, accompagnée de son mari Marten. Tous les deux viennent de perdre leur fils de trois ans et c'est pour essayer de surmonter leur deuil qu'ils décident de tout quitter pour reconstruire leur vie ailleurs. Ils prévoient de restaurer le vieux pensionnat que le père d'Ebba dirigeait d'une main de fer pour ouvrir une maison d'hôte. Anna, la sœur d'Erica qui s'est lancée dans la décoration intérieure, va venir leur prêter main-forte pour la rénovation. Mais à peine ont-ils le temps de s'installer qu'ils sont victimes d'une tentative d'incendie criminel. Et lorsqu'ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé en-dessous. C'est le début d'une série d'événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler que ce n'est pas dans l'oubli qu'on trouve le salut. De son côté, Erica s'était depuis longtemps déjà intéressée à l'affaire de la mystérieuse disparition. Ces piqûres de rappel inquiétantes sont l'occasion pour elle de se replonger dans le dossier. Elle va bientôt se rendre compte que ce qui s'est passé trente ans plus tôt est bien plus complexe qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Tout aurait commencé avec une faiseuse d'anges... Dans ce huitième volet de la série qui lui est consacrée, Erica sera confrontée à des secrets familiaux qui risquent in fine de coûter la vie à l'une des personnes les plus importantes de son entourage. Avec La Faiseuse d'anges, Camilla Läckberg prouve une fois de plus qu'elle n'a pas volé son surnom de reine du polar.

06/2014

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Loisirs et jeux

Labyrinthes

Fils emmêlés, fausses pistes, zigzag... Pour trouver la sortie, il faut être malin ! 70 labyrinthes et leurs solutions pour apprendre à se repérer dans l'espace.

06/2019

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Poésie

L'épine et sa mésange

A MOI D'ETRE Ce qu'un arbre et un mort peuvent aimer chez un homme : Des mains qui sachent voir, un fils qui sache dire.

07/1993

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Gallimard - Jeunesse

Le Chat botté

Suis le Chat botté dans ses aventures, découvre les ruses qu'il invente pour aider le fils du meunier et rencontre le célèbre marquis de Carabas !

02/2021

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Littérature française

Berceau

Entre avril 2012 et septembre 2013, je me suis rendu une vingtaine de fois au Maroc. Pour y retrouver un enfant. Un enfant abandonné. Mon fils.

10/2014

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Poésie

Soupirs de bêtes en rut

"Jef, mon fils, Je souhaite, bien sûr, que tu sois heureux. Mais si tu es désespéré, je veux que tu sois fort ! Je t'aime, Papa".

06/2018

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les seigneurs de Beaujeu. Xe-XVe siècle

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 115% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Aptos", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Aptos ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Aptos ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-font-kerning : 1. 0pt ; mso-ligatures : standardcontextual ; mso-fareast-language : EN-US ; } La seigneurie de Beaujeu fut, entre le Xe et le XIVe siècle, au premier rang de la chevalerie française et donna de grands seigneurs attirés par la croisade et l'aventure. Situé entre Cluny, Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné, le Beaujolais entretint des relations complexes tout autant avec ses puissants voisins qu'avec la royauté capétienne. Entre le Xe et le XIVe siècle, les seigneurs de Beaujeu se sont tenus au premier rang de la chevalerie française. Ces grands seigneurs sont des hommes de guerre : parfois un peu brigands, ils sont surtout attirés par la croisade et l'aventure, contre les Sarrasins ou les Albigeois. Maîtres du Beaujolais, ils doivent faire leur place entre les puissances qui les entourent : l'abbaye de Cluny, l'archevêque de Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné. Ils fondent des villes et des abbayes ; leur piété les pousse à se faire enterrer à Notre-Dame de Belleville ou à Cluny. D'abord réticents envers les Capétiens, ils comptent bientôt parmi leurs principaux soutiens ; un mariage heureux, à la fin du XIIe siècle, n'a-t-il pas rapproché les deux familles ? Au XIIIe siècle, les Beaujeu sont à leur apogée. Une branche cadette, les seigneurs de Montpensier, donne aux Templiers un de leurs derniers grands-maîtres, Guillaume de Beaujeu. En 1265, Guichard V meurt sans enfants. Sa fille Isabelle, qui a épousé le comte de Forez, exige que son fils cadet, Louis, relève la seigneurie, que ses descendants gouvernent jusqu'en 1400. Etrangement, les Beaujeu n'ont jamais été que des seigneurs : ils n'ont jamais reçu le titre de comte auquel ils auraient pu prétendre. A la fin du XVe siècle, Anne, la toute-puissante fille de Louis XI, la régente du royaume, n'est encore que la " dame de Beaujeu ". C'est sur sa figure que se clôt un volume qui entend relancer l'intérêt pour une famille sur laquelle il reste encore beaucoup à faire.

06/2024

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Films Disney

Le Grand Livre des tout-petits. Les plus beaux livres à faire découvrir aux plus petits

Le premier grand recueil Disney et Pixar pour les 2-4 ans ! - 8 histoires incontournables et illustrées pour les tout-petits. - Des textes courts et faciles à comprendre. Dès 2 ans. Contient : Encanto, L'histoire du film / Raya et le Dernier Dragon, L'histoire du film / Luca, L'histoire du film / Vaiana, L'histoire du film / Le Monde de Nemo, L'histoire du film / Raiponce, L'histoire du film / Ratatouille, L'histoire du film / Là-Haut, L'histoire du film

10/2022

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Littérature étrangère

L'Amérique sans étages

Le New York de 1936, Henry Ford, Chicago, le désert d'Arizona avec ses Indiens, San Francisco et ses agents d'influence prosoviétique, Hollywood décortiqué par le menu, un passage illégal de la frontière mexicaine, une audience de Franklin Roosevelt : voilà ce que l'on trouve, et bien des choses encore, dans ce livre écrit par deux humoristes russes mandatés à leur corps défendant par le régime stalinien. Ilya Ilf-Fainzilberg et Yevguiéni Petrov-Kataïev (frère de Valentin, un écrivain connu) sont tous les deux "montés" à Moscou d'Odessa affamée dans les années vingt. Le premier, né en 1897, était d'une famille juive modeste où deux de ses frères étaient peintres. Le second, né en 1902, était fils d'un professeur d'histoire. Se rencontrant à Moscou, ils devinrent journalistes et auteurs de brefs récits dans le journal des cheminots. Puis, en 1927, ils se mirent à écrire ensemble leur premier chef d'oeuvre, Les Douze Chaises, une oeuvre humoristique que suivit en 1932 Le Veau d'or, une oeuvre satirique qui démontait le système stalinien. Le succès des deux romans fut inouï et ils écrivirent encore cent récits et nouvelles. Puis ce fut en 1937 L'Amérique au ras du sol, rebaptisé L'Amérique sans étages, leur reportage d'un long voyage aux USA. Ce livre moins connu est aussi passionnant que celui que Balzac consacra en 1847 à la Russie. C'est une pépite dans le désert littéraire de l'époque. Incapable de supporter ce système terrifiant, Ilf s'est suicidé en 1937 à 39 ans et demi. Petrov avait les nerfs plus solides mais se crasha en avion en 1942 exactement au même âge. Le tirage de leurs oeuvres dépasse les cent millions, en Russie et à l'étranger. Le traducteur a publié en 2000 un Ilf et Petrov témoins de leur temps (3 volumes), chez L'Harmattan.

11/2019

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BD tout public

Blacksad Tome 2 : Artic-Nation

Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc. Karup, le chef de la police, un ours blanc. Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc. Avec les autres animaux à pelage immaculé, ils forment la société WASP (W pour White, AS pour Anglo-Saxon, P pour Protestant). Tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, le parti raciste, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Ils ont les cordes et les croix enflammées qu'il faut. Dans cette ambiance pas câline, câline, Blacksad, le chat détective privé, enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de Kyle, Dinah, travaillait comme femme de ménage chez le même Karup et, selon quelques bonnes âmes, serait au mieux avec le fils Oldsmill. Un vrai noeud de vipères dans lequel Blacksad plonge les pattes et joue au justicier prompt à griffer si nécessaire... Son seul appui, le reporter d'un magazine à scandale Weekly. Un fouille-merde qui sera utile à John. Vaut mieux. Coups bas et coups tordus vont pleuvoir comme à Gravelotte. Après Quelque part entre les ombres, son coup d'essai – et de maître –, le dessinateur Guarnido va encore plus loin dans le réalisme animalier. Les gueules, les pelages, les ramages de ses personnages leur donnent une réalité extraordinaire, et – c'est à tomber par terre –, toujours humaine. Lorsqu'ils sortent leurs crocs ou leurs griffes, ses fauves relèguent les coups de gueule d'un James Cagney au rang de caprices de garçonnet. Le plus doux des chatons est un fauve en devenir. Alors, Blacksad en colère ! Le scénario de Canales est envoûtant comme un roman de Dashiell Hammett, glauque comme un Raymond Chandler, gouailleur comme un Chester Himes. Arctic-Nation est un vrai roman noir. Très, très noir.

03/2003

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Religion

Scapulaire noir des sept douleurs (servites de Marie)

L'Ordre des Servites de Marie a été créé en 1233 par sept riches marchands florentins laïcs qui ont quitté le monde du commerce pour s'adonner à la vie religieuse. Leur piété est centrée sur le culte de la Vierge Marie et particulièrement les douleurs qu'elle a éprouvées. En 1255 le pape Alexandre IV a approuvé la création de l'Ordre des Servites. Les personnes qui revêtent le scapulaire de l'Association des Sept Douleurs de Marie doivent se confesser et communier, pensant que dès cet instant ils sont admis au nombre des serviteurs de la Reine du Ciel. Cet habit doit être pour eux un souvenir continuel des douleurs extrêmes que Marie ressentit pendant la passion et à la mort de Jésus Christ. Chaque jour, ils réciteront sept Pater et sept Ave en mémoire des sept principales douleurs de la Mère de Dieu. En 1611, la confrérie des servites et le port du scapulaire noir des Sept Douleurs de Marie a reçu des indulgences du Pape Paul V. Fioretti sur le scapulaire noir des sept Douleurs de Marie : Jacques-Philippe, fils de Pierre-Jean Nari fut longtemps possédé du démon. Les esprits malins, forcés par les exorcistes de dire, pour la gloire de Dieu, par quel moyen ils pouvaient être chassés du corps de ce malheureux, répondirent que le plus efficace était de le revêtir du scapulaire noir des douleurs de Marie. Ce qui, ayant été fait, les démons se retirèrent aussitôt. Ce qui prouve que ce scapulaire est autant redouté des esprits infernaux qu'il est honoré par les anges du ciel. Pierre Battilani de Florence était né avec une telle faiblesse dans les jambes, qu'à l'âge de cinq ans, il ne pouvait pas se tenir sur ses pieds, et encore moins arriver à marcher. Voué par ses parents à Notre Dame de Sept Douleurs et revêtu de son saint scapulaire, il fut aussitôt délivré de cette débilité.

03/2016

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Littérature étrangère

Intempéries

En 2020, le féminisme est Vintage ! Dix ans après L'Invitation à la valse, Olivia a divorcé, mûri, quand son chemin recroise celui de son premier amour. Cèderont-ils à leur passion commune ? Dans ce second volet des aventures d'Olivia Curtis, l'émotion, l'invitation à l'amour, les vertiges de la liberté sont toujours là, mais avec une tonalité plus grave, plus profonde. En effet, pourquoi faire tant d'histoires ? Une petite fêlure, un malentendu regrettable, oublié maintenant. Il ne faut rien exagérer. Avec une douce insistance, il répétait : - ; Nos gentils petits déjeuners, ils me manqueraient, savez-vous... Et à moi donc ! Ils étaient charmants. - ; Et nos promenades... Ah ! oui, nos promenades... elles étaient charmantes. Pourquoi pas un déjeuner, une promenade, par-ci, par-là, discrètement, quand il en aurait envie ? Tout cela était charmant. Londres, 1930. Dans le train qui la ramène chez ses parents, Olivia Curtis reconnaît immédiatement Rollo Spencer, frère de sa camarade d'enfance Marigold, mais elle hésite à lui adresser la parole. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la brillante Nicole, elle-même s'est mariée avec Ivor puis l'a quitté en dépit de la réprobation muette des siens et vit maintenant seule à Londres dans une situation financière précaire. C'est Rollo qui fait les premiers pas, qui renoue avec entrain les liens d'autrefois - ; et Olivia se laisse reprendre par la fascination qu'exerçait naguère sur elle la famille Spencer. Alors que Rollo souhaite la revoir, alors qu'il dit l'aimer, comment pourrait-elle résister ? Elle sait bien pourtant que rien d'autre n'est possible entre eux que la clandestinité, les coups de téléphone en cachette, les chambres d'hôtels anonymes... Malgré tout ça, elle se lance. Avec lucidité mais avec aussi cet espoir fou de voir ses rêves de jeunesse se réaliser et l'amour s'offrir à elle.

10/2020

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Littérature française

Ange Pitou - Tome I - Les Mémoires d'un médecin. Un roman historique d'Alexandre Dumas

Jeune orphelin, aussi brave que joyeux, Ange Pitou a été recueilli et élevé par sa tante Angélique. Après de médiocres études dans un collège religieux, il est hébergé par Billot, un fermier de Villers-Cotterêts, qui emmène un jour le jeune homme à Paris. Ils arrivent dans la capitale le 13 juillet 1789 dans une ville secouée les événements violents de la Révolution. Ils apprennent par Sébastien, le fils du docteur Gilbert, que ce dernier est emprisonné à la Bastille. Le docteur, un ami de Billot, revient tout juste d'Amérique où il a mis ses talents de médecin et de philosophe au service de la Révolution américaine. Considéré subversif et dangereux par le pouvoir en place, il a été écroué sans autre forme de procès. Billot, flanqué d'Ange Pitou et aidé du peuple de Paris, met toute son ingéniosité à échafauder un plan pour attaquer la Bastille et libérer le docteur. Billot et Ange Pitou combattent avec courage, côte à côte, lors de la prise de la Bastille. Peu après, ils retournent sur leurs terres où Ange retrouve Catherine, la fille de Billot, dont il tombe amoureux. Or, cette dernière lui préfère Isidore de Charny, un jeune et bel aristocrate. Amer et blessé par ce rejet, Ange cherche à oublier Catherine et prend la tête d'un mouvement insurrectionnel et crée une garde nationale dans son village, à l'instar de ce qu'il a vu faire à Paris. Pendant ce temps, à Versailles, des extrémistes parisiens attaquent le château pour s'en prendre à la famille royale qui doit sa vie sauve au dévouement du docteur Gilbert, du fermier Billot, de Lafayette et de Georges de Charny. Grâce à sa témérité, Ange Pitou se couvre de gloire et reçoit de nombreux honneurs militaires qui pansent les plaies encore vives de sa déception amoureuse. Quand le comte Olivier de Charny rappelle auprès de lui Isidore, son autre frère, Ange retourne à Villers-Cotterêts et découvre Catherine inanimée sur le chemin.

01/2023

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Revues

Oblik N° 6/2021 : Un pognon de dingue ! 50 raisons pour lesquelles les riches gagnent à tous les coups

OBLIK n°6 Oblik, c'est la revue d'infos dessinées d'Alternatives Economiques où des illustrateurs talentueux posent un regard créatif et décalé sur l'actualité avec, en toile de fond, l'expertise et l'exigence des journalistes d'Alternatives Economiques. Ce numéro s'intitule "Un pognon de dingue ! 50 raisons pour lesquelles les riches gagnent à tous les coups" et sa couverture est signée Muzo. "Un pognon de dingue ! 50 raisons pour lesquelles les riches gagnent à tous les coups" Ce n'est pourtant pas compliqué de faire fortune, même quand on n'est pas doué pour les inventions géniales qui rapportent un max... Il suffit de naître dans la bonne famille d'un quartier aisé. Puis de faire de longues études dans les établissements les plus réputés et de décrocher un de ces diplômes qui ouvrent bien des portes. De faire fructifier ensuite avec doigté et discernement le coquet patrimoine de papa et maman. De ne pas rémunérer trop grassement ses employés, bien sûr. D'éviter autant que possible de payer des impôts en planquant ses gros sous dans des cachettes bien légales. Et de se tenir assez près de ceux qui gouvernent le pays pour que les lois ne changent pas trop vite. Elémentaire, non ? On se demande vraiment pourquoi les pauvres n'y arrivent pas. Pourquoi ils s'obstinent à végéter dans une misère déprimante avec leurs allocations maigrelettes... Heureusement que de père en fils, ils sont habitués à vivre de peu. Sinon ils auraient de quoi désespérer ! A découvrir également dans ce numéro : les étonnantes infographies dessinées à la main en 1900 par le sociologue militant W. E. B. Du Bois (défenseur de la cause des noirs américains) ; un roman photo avec une carte blanche à Clémentine Mélois ; des affiches (50 ans d'évolution du travail en France racontée par les affiches de l'INRS) ; un surprenant reportage photo sur les effets dévastateurs du dérèglement climatique aux Maldives. Dans Oblik, tous les arts graphiques sont mobilisés pour renouveler le journalisme.

10/2021

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Religion

Les Manuscrits de la mer Morte révélés. Choix, traduction et interprétation de 50 textes clefs inédits

Depuis 1947, date de la découverte à Qumran des premiers manuscrits (ou rouleaux) dits de la mer Morte, il ne se passe quasiment pas de jour où ne rebondissent à leur propos des querelles si violentes que certains n'hésitent pas à parler de "scandale du siècle". Pourquoi des textes vieux de deux mille ans, où il est question de prophéties, de visions extatiques voire d'astrologie, ont-ils suscité la publication de plusieurs milliers de livres et entretiennent-ils un débat permanent ? C'est que leur contenu est infiniment moins anodin qu'on ne pourrait le croire ils donnent une multitude de détails très précieux sur le judaïsme du r siècle, sur les conditions de l'apparition du christianisme, et rendent compte de l'atmosphère messianique qui régnait alors au sein du peuple juif. L'enjeu est historique, certes, mais aussi théologique. Mais il y a aussi et surtout les rivalités entre diverses institutions européennes, américaines, israéliennes chargées de les étudier... Des complications politiques : depuis leur découverte, certains manuscrits ont plusieurs fois changé de mains et sont à présent dispersés. Dispersion mais aussi rétention, dissimulation, lenteurs inexplicables - ou trop explicables - sur fond de guerre picrocholine entre spécialistes. Toujours est-il qu'après cinquante ans ou presque une partie des manuscrits de Qumran (en particulier ceux de la grotte 4, sans doute la plus riche) n'ont été transcrits et traduits qu'à l'usage exclusif d'un club extrêmement fermé, ce qui a fortement entravé le travail des chercheurs. Deux savants américains, Elsenman et Wise, osant briser l'omerta, publient, traduisent et commentent dans le présent livre cinquante des textes les plus importants ou les plus représentatifs de la grotte 4 (parmi eux se trouvent deux des passages prêtant le plus à discussion, l'un parlant d'un "Serviteur souffrant", l'autre d'un "Fils de Dieu") ... Le lecteur peut, enfin, juger sur pièces.

02/1997

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Littérature française

Ève et Louis, années Mitterrand

Eve et son frère Charles sont les deux seuls enfants d'un couple d'intellectuels parisiens proches, depuis longtemps, d'un certain François Mitterrand. Louis est fils unique et alsacien ; son père est gendarme, sa mère archiviste. Fabrice, lui, est l'heureux descendant d'une richissime famille d'industriels lorrains. Lycéens de seconde, première ou terminale, tous quatre se rencontrent dans un ciné-club du Quartier Latin qu'ils animent ensemble. Liés fortement par leur amour du 7ème art, puis, pour deux d'entre eux, par l'amour tout court, ils croient devenir amis pour la vie. Mais cette vie-là ne dure pas aussi longtemps qu'ils croyaient : c'est qu'il faut bien grandir et devenir adulte. A quel prix ? En abandonnant quels rêves ? Eve sera la seule femme admise dans la première promo de la FEMIS mais ne réalisera plus tard qu'un seul long-métrage. Louis se découvrira gay en tombant d'amour pour Charles mais finira par se marier avec Eve. Charles, adolescent, avait un talent fou pour le son et la chanson, mais, adulte, il se contentera de devenir technicien à Radio France. Quant à Fabrice, il vivra de plein la fouet la déchéance de sa famille, ruinée par la crise industrielle des eighties en France. Eve et Louis, années Mitterrand est l'histoire malgré tout joyeuse et enlevée d'une génération perdue, la première en France à avoir connu le déclin social et le chômage de masse - sans parler du SIDA : la génération X. A travers ce roman à quatre voix se dessine aussi, tambour battant, le portrait d'une France qui, en 1981, fêtait l'élection d'un homme de gauche à sa présidence, et qui, cinq ans plus tard, empêchait sa jeunesse de lutter en faveur de l'égalité du droit d'accès aux études : comme l'a titré Libé à l'époque, "68 c'est trop vieux, 86 c'est mieux ! "

01/2024

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Historique

Jules Matrat Tome 1

Le destin brisé d'un jeune poilu traumatisé par la guerre de 14-18 C'est dans la région paisible de la Haute-Loire que la guerre vient chercher Jules Matrat un beau jour d'août 1914 La guerre ce jeune homme n'y connait rien Il n'a pas envie de la faire comme il n'a pas envie de laisser Rose qu'il s'apprête à épouser Mais il faut bien quitter la campagne pour se battre contre les Allemands dans les tranchées boueuses et humides C'est là que Jules fera la rencontre de Louis Agnin autre jeune appelé venu des Alpes Tous deux paysans ils vont se lier d'amitié et rêver un instant d'ailleurs en évoquant leurs terres les travaux des champs et leurs fiancées ... Quand Louis est abattu et que la guerre prend fin il est temps pour Jules comme pour les milliers de mutilés de regagner leur foyer Rose est là les parents de Jules aussi Ils attendent leur fils pour recommencer à vivre Mais que reste-t-il de l'homme qu'ils ont connu après quatre années meurtrières Jules ne parvient pas à oublier les canons et les cris et encore moins à raconter l'horreur Hanté par des souvenirs traumatiques il s'isole L'incompréhension de ses proches fera bientôt place aux reproches... Adapté du roman éponyme de Charles Exbrayat publié aux éditions Albin Michel ce premier tome d'une trilogie conçue comme "le récit de la vie quotidienne" raconte le destin brisé d'un jeune poilu hanté par les images d'une guerre qualifiée de "boucherie" Cette oeuvre émouvante soulève la douloureuse question des survivants sans oublier les disparus considérés comme les seuls héros de la guerre réellement morts pour leur patrie A l'aube des nouveaux conflits armés en ce début de XXIe siècle Serge Fino dépeint avec un réalisme déconcertant la détresse d'un homme et les conséquences sur les générations futures de tels massacres s'affirmant du même coup comme un auteur majeur du 9e art

06/2024

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Cinéma

Le cinéma en mouvements depuis la Nouvelle Vague

Depuis la Nouvelle Vague française, le cinéma mondial a été traversé de mouvements - agitateurs d'un art en perpétuelle évolution - qui sont analysés ici dans leur réalité éparse et hétérogène. Ils expriment des partis pris formels nouveaux, liés parfois au contexte politique mondial. C'est le cas des cinémas nationaux des pays de l'Est et du tiers-monde dans les années 1960. Ils se développent à la même époque au sein de certaines cinématographies pour y créer des territoires dissidents, face à des productions nationales à bout de souffle, à l'initiative des cinéastes de ces pays : Alexander Kluge et Edgar Reitz en Allemagne, Nagisa Oshima au Japon, génération des chestidesiatniki en URSS ou de la Nouvelle sensibilité en Israël. Ils font parfois écho à des mouvements antérieurs (Cinema Nuovo pour la Post-Retomada brésilienne récemment), se regroupent autour de manifestes explicites (Zanzibar, Dogma 95) ou d'intérêts esthétiques et économiques communs (Diagonale), ou se forment à l'occasion d'un contexte social et politique spécifique (cinéma politique italien des années 1970, cinéma beur et phénomène du "film sexuel" en France). Ils constituent autant d'essais, qu'il a semblé utile de réunir ici pour mieux percevoir les différentes trajectoires d'un Septième Art qui n'en finit pas de se renouveler. La liste n'est certes pas exhaustive, et l'examen de chacun des mouvements pourra être approfondi, mais il apparaît clairement que, plus que d'un modèle global d'influence, c'est bien d'une série d'hypothèses cinématographiques diverses et quelquefois partielles que le cinéma mondial se trouve aujourd'hui enrichi. Une attention particulière est portée dans la dernière partie de cet ouvrage à l'après-Nouvelle Vague en France, à travers deux tables rondes qui donnent la parole aux cinéastes des groupes Zanzibar et Diagonale.

08/2019

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Littérature française

Délires oniriques d’un Misogyne - Rêve ou réalité ?

Je suis mort ! Banal, car si nous comptions ceux qui sont morts depuis l'origine de l'homme, les possibilités qu'ils se révèlent plus nombreux que les vivants, demeurent importants, n'est-ce pas ? Enfin, oublions ! Je vous propose que nous les comptabilisions ! Vous vous souvenez du film " "American Beauty" , lorsqu'au début du récit, Lester Burnham survole son quartier. Voilà, je lui ressemble, mais je survole la planète, parfois, je reprends mon souffle, si j'ose m'exprimer ainsi, et je pose un pied, sur les plus hautes les montagnes, le Mont-Blanc, l'Himalaya, avec une préférence pour le mont Kilimandjaro. De mon vivant, j'ai prétendu réaliser ce que mes proches étaient incapables d'accomplir, maintenant, j'aperçois la vie avec plus de recul. Je vous laisse juges, tiens ! Je m'appelle Ricardo Dipatalo, pardon, je m'appelais Ricardo Dipatalo, un nom qui amusait mes camarades à l'école. Dix pâtes à l'eau ! Trop facile ! Je suis né en Argentine d'où, à l'âge de cinq ans, j'ai immigré vers la France. Mes parents espéraient une vie meilleure. Ils ont sacrifié le bonheur et la liberté de la pampa pour les houillères françaises, mon père comme mineur et ma mère comme femme de ménage à la direction centrale des Charbonnages. Je me garde de critiquer leurs choix, car, ils existent de nombreux parents qui, pour l'illusion du mieux, ont sacrifié leur bien-être naturel. Depuis que j'habite le royaume des morts, jouer le donneur de leçons de moral me semble facile, mais les évidences s'imposent. Par exemple, vous pouvez croiser ceux qui leurs vies entières désireront paraître ce qu'ils négligent de devenir. Vous avez arrêté de me lire ?

12/2017

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Criminalité

Les Tueurs de femmes et l'addiction introuvable

Les tueurs en série exercent aujourd'hui une fascination morbide : livres, documentaires, séries, films leur sont consacrés. Le plus souvent, ils sont présentés comme de sinistres personnages qui ont surgi aux Etats-Unis dans les années 1970, puis en France dans les années 1990. La répétition des meurtres, le mode opératoire, l'identité des " proies " sont les principaux éléments permettant de les caractériser, de comprendre ce qui se joue et de tout mettre en oeuvre pour empêcher que d'autres victimes subissent un sort funeste. Au XIXe siècle, tandis que les savoirs sur le crime prennent davantage de densité, que l'enquête de police, l'instruction judiciaire, la médecine et la psychiatrie légale se déploient, les contemporains ne s'intéressent guère ni à la réitération du crime ni à la " passion criminelle ". La plupart des victimes sont des femmes anonymes : prostituées, servantes, demoiselles de magasin, veuves. Il a donc existé des tueurs de femmes – de nos jours, leurs crimes seraient qualifiés de " féminicides systémiques " – qui sont des tueurs en série et passent presque inaperçus. De la sorte, demeure une énigme : qu'est-ce qui pousse au crime ? Pourquoi des hommes s'en prennent-ils exclusivement à des femmes, quelle force mystérieuse les anime ? Pourquoi ne peuvent-ils s'empêcher de recommencer ? Ces tueurs en série, même ceux qui ont fait l'objet d'une expertise mentale, ne sont pas considérés comme fous, ils sont jugés, condamnés, la plupart à la peine de mort, et exécutés. La justice se contente de mobiles apparents. Ce qui importe, c'est que l'institution judiciaire puisse fonctionner. Or la plupart des mobiles évoqués ne permettent pas de comprendre le passage à l'acte et cette addiction au crime est restée introuvable.

04/2022

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Aventure

L'homme qui voulut être roi

Redécouvrez l'incroyable histoire de deux aventuriers au bout du monde, d'après le récit mythique de Rudyard Kipling. Les Indes, fin du XIXe siècle. Deux amis, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, anciens militaires britanniques et francs-maçons, caressent un rêve fou : entrer au Kafiristan, un pays légendaire. Ils n'ont qu'une ambition, devenir les rois de ce territoire lointain où aucun Européen n'a mis le pied depuis Alexandre le Grand ! Leur rêve pourrait bien devenir réalité grâce au journaliste, Rudyard Kipling qui va les aider dans cette quête insensée. Contre toute attente, les deux amis vont atteindre l'eldorado et y trouver plus de beauté qu'ils n'espéraient ! Fidèles à leur règle d'or, "ni femmes, ni boissons" , ils n'auront aucun mal à se faire accepter par la population indigène. Daniel, fin stratège, saura les conseiller jusqu'à devenir un chef militaire respecté. Mais il lui faut encore patienter pour voir une couronne orner sa tête. Le jour où ses sujets voient le médaillon maçonnique qu'il porte autour du cou, ils pensent que Daniel est plus qu'un homme, peut-être même un dieu ? Aux côtés de Peachy, plus rien ne semble entraver son ascension. Plus rien et pourtant... dans ses rêves de grandeur, Daniel ne verra pas le danger arriver. Le récit cultissime de Rudyard Kipling paru en 1888, reprenant les codes de la franc-maçonnerie, est également devenu un film à succès réalisé en 1975 par John Huston avec le duo mythique formé par Sean Connery et Michael Caine. A travers ce one shot préfacé par Didier Convard, qui éclaire d'un jour nouveau cette incroyable aventure, Jean-Christophe Derrien et Rémi Torregrossa nous proposent une adaptation haute en couleur et une passionnante histoire d'amitié aux confins du monde.

04/2023

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Littérature française

Kermarzin III. Le pénitent de Puerto Madryn

Fabien Lachlan (14 ans), fils de Loïck. Sa quête d'identité est enfin résolue... Monsieur Jean vient de proclamer à son adresse : "... Il résidait en terre d'Argyll. Il fut comte et pair d'Ecosse... Marzin Kenneth Archibald Carnebell de Dunstaffnage périt en 1545 à la bataille d'Ancrum Moor... Vous êtes, Fabien, son unique descendant...". Jean-Marc Ferchaux (28 ans), fils de Jean-Marie. Ses frères, son père, sont décédés. Le sort s'acharne. Marco est professeur et surveillant général au collège des jésuites de Vannes. La présence en ville de Robert Chéreau, ancien camarade de l'école du Likès à Quimper, si elle est avérée, l'interroge et l'inquiète. Corentin Nicolet (14 ans), fils de René. Ses parents se séparent. Il est de retour à Vannes. Quatre amis de coeur ont atténué de pierres blanches les jours sombres de ses années de malheur dans la Sarthe. Au Mans, ce fut Alban Janin, le fils du commissaire Janin. A Quiberon, Ignace Borec, son camarade de colo. A La Milesse, Jérôme Rousseau, le filleul de son père. Enfin en juillet dernier, à Tréboul, Ronan Bastien-Rosa... En 1989, les huit compagnons de Saint-Yves confieront à Géraud Ribeyrol, journaliste d'investigation, la mission de retrouver et d'identifier l'homme que le père Ignace Borec avait entendu en confession à Puerto Madryn, en Argentine, le 31 juillet 1978... "Mon père, je porte en moi la connaissance de crimes. Et un secret très douloureux. Je veux m'en délivrer. Acceptez-vous de recevoir ma confession ? "

02/2021

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Littérature française

Reste le chagrin

En mai 1930, un paquebot quitte New York avec, à son bord, un groupe de mères et d'épouses qui vont se recueillir pour la première fois sur la tombe de leur fils, de leur mari. Reste le chagrin est le récit de cette traversée, le premier pèlerinage des Gold Star Mothers. Ces femmes très différentes vont devoir partager leurs souvenirs, mesurer l'impact du temps sur leur douleur. Réfléchir. Quinze ans après, il n'est plus question d'honorer, de célébrer, de déplorer, mais de comprendre. Catherine Troake est l'une de ces femmes. Son fils Alan - inspiré par la figure d'Alan Seeger, jeune poète épris de liberté - s'est engagé à dix-huit ans et est mort les premiers jours de la guerre. Catherine n'a jamais compris, jamais accepté, jamais pardonné : à elle-même, à ce fils, à ceux qui l'ont laissé s'engager. Sa colère, sa solitude ne sont pas celles des autres femmes, elle se tient à l'écart, comme elle s'est tenue à l'écart de ceux qu'elle aimait toutes ces années, comme elle s'est tenue à l'écart de la vérité. Mais sur le bateau, dans ce huit clos, elle ne peut maintenir cette distance : en elle quelque chose doit se briser, céder. Elle a déjà fait ce voyage New York-Cherbourg, mais c'était un autre temps et elle était une autre femme : son fils était vivant et elle voulait lui faire découvrir Paris : les deux traversées se superposent, les deux vies, l'amour le plus fou et la douleur.

03/2017

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Romans historiques

Le sonneur des halles

A travers la vie d'un joueur de bombarde, Le Sonneur des halles raconte au plus près la réalité des campagnes du Faouët entre 1865 et 1920. Une magnifique peinture de la société rurale bretonne. Par l'auteur de La Complainte de la grive. Fanch Lharidon naît en 1876, au hameau de Douar Mad, au Faouët. Sa jeunesse est bercée par les traditions, la proximité de la nature, la solidarité collective au rythme immuable des travaux des champs, des foires et des veillées. Quand son vieux parrain lui lègue sa bombarde, Fanch se forme auprès de maîtres renommés, et devient le dépositaire d'une tradition séculaire. La musique des sonneurs de couple - bombarde et biniou - accompagne alors mariages, pardons et fêtes. Il découvre l'amour avec une " Parisienne ", initiée en retour aux mystères des légendes bretonnes. Mais celle-ci meurt en mettant au monde leur fils, et Fanch, fou de douleur, sombre dans l'alcool. Le merveilleux sonneur n'est plus qu'une guenille spectrale. Les années passent. A l'annonce de la guerre de 1914, Fanch, exempté, voit son fils partir au front. Depuis la fin du siècle précédent, le paysage musical breton est bouleversé par l'arrivée d'un nouvel instrument : l'accordéon. A la fin des hostilités, Yves rapporte un exemplaire pour en jouer. Trahison de la pratique paternelle que Fanch s'est escrimé en vain à inculquer à son fils. Mais, avant de mourir, il aura eu le temps de léguer sa passion au fils d'une amourette de jeunesse...

10/2022