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Romans de terroir

Michelle la Rebelle

Mariée à 15 ans, contre sa volonté, à un homme deux fois plus âgé qu'elle, aussi violent que grossier, la jeune Michelle, trompant la vigilance de sa belle famille qui l'a réduite à l'état de servante, parvient à prendre la fuite. Deux années durant, elle vit cachée chez le baron de Courtignac, avocat au Parlement de Bordeaux, qui finit par obtenir des magistrats l'annulation de son mariage, tandis que son épouse lui apprend à lire et à écrire. Redevenue libre, Michelle n'a plus alors qu'une idée en tête : regagner son pays et y faire revivre le moulin et les terres de son enfance. Elle y parvient et fait la rencontre d'un marchand de grains nommé Bertrand Coustolle dont elle tombe éperdument amoureuse, mais qu'elle refuse d'épouser malgré la naissance de trois enfants. Fidèle à ses principes, il n'est pas question pour elle de vivre sous le joug d'un homme... Seulement voilà, en cette année 1709, rien n'est si simple. Les villageois, malgré leur sympathie pour cette femme qui fait le bien autour d'elle, deviennent hostiles. La religion s'estime bafouée et l'évêque, s'il était saisi, pourrait l'excommunier. Cette fois, l'heure est grave... La nasse se referme. Mais, qu'on se le dise, à plus de quarante ans, Michelle la rebelle n'a pas dit son dernier mot.

07/2007

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Histoire de France

Histoire de la Résistance (1940-1945)

Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes. Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une Résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle. Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales.

01/2013

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Histoire de France

Une histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Tome 2, 1941, le monde prend feu

Janvier 1941 : l'Europe émerge du choc de 1940. La vague nazie a tout balayé sur son passage, sauf l'Angleterre qui n'a pas plié. C'est une étonnante et funèbre course contre la montre qui se joue sous nos yeux. De Gaulle et Winston Churchill sont persuadés que la guerre va devenir mondiale, que les Etats-Unis devront se résoudre à s'engager, que Hitler finira par attaquer l'Union soviétique de Staline, signant ainsi sa perte. Mais quand ? Les semaines et les mois sont autant de civils fauchés par les bombardements, de résistants trahis par le régime de Vichy, de soldats alliés qui se battent sur tous les territoires, y compris dans l'empire français où les Forces Françaises Libres se sont regroupées... Ce temps qui passe, c'est aussi celui de l'ignominie, des appels à la haine contre les " sous-hommes ", des premiers massacres de Juifs à l'Est. Le 22 juin 1941, les troupes allemandes envahissent la Russie. Le 7 décembre, les Etats-Unis sont attaqués à Pearl Harbor par les Japonais. Cette fois, le monde est en feu... A travers ce récit, Max Gallo fait résonner les voix de tous les acteurs de ces douze mois tragiques. Churchill, de Gaulle, Hitler, Staline, Roosevelt, Rommel ou Jean Moulin, mais aussi des inconnus, conscients de l'importance vitale de leur témoignage, pour la mémoire et souvent pour l'honneur. Un récit comme un tour de force, sombre et éblouissant.

02/2011

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Critique littéraire

Souvenirs littéraires et quelques autres. Edition 2000

On peut trouver amusant qu'un petit garçon de sept ans, en rencontrant Jules Romains dans une gare de chemin de fer, se dise secrètement : " Je veux être comme lui ! Je veux être écrivain ! " Mais il est fou, parfois exaltant, parfois douloureux, de se lancer à soi-même ce même défi dans sa vingtième année. C'est ce qu'a fait Maurice Pons qui, loin de se donner en exemple, se penche aujourd'hui avec émotion et humour sur une vie tout entière consacrée à l'écriture, avec son cortège de joies et de peines, d'espoirs et de déceptions, de succès et d'échecs. En une série de courts récits, écrits comme autant de nouvelles, il retrace ce qu'on pourrait appeler la naissance et le choix d'une vocation, ses débuts et ses angoisses de jeune écrivain. Il évoque ses premiers textes, écrits comme en cachette, il relate ses premières rencontres avec René Julliard, il raconte sa joie et sa fierté d'être édité, d'être reconnu comme un écrivain par les écrivains qu'il admire, ses rencontres et ses amitiés dans le monde littéraire au Moulin d'André, avec Aniouta Pitoëff, François Truffaut, Georges Perec, Simone Signoret et bien d'autres... Son livre nous permet surtout de suivre l'élaboration obstinée d'une œuvre littéraire importante, reflet de ses expériences, de sa vie privée, de ses lectures, dé ses rêves et de ses angoisses, de ses options politiques, de ses choix artistiques.

04/2000

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Littérature française

Le trésor d'Arlatan

Avec Le Trésor d'Arlatan, écrit en 1897, l'année même de sa mort, on est loin de l'excès de sensibilité que l'on a parfois reproché à Daudet. Si l'histoire débute comme un roman de moeurs - Henri Danjou quitte Paris et se réfugie en Camargue pour se guérir d'un chagrin d'amour qui le désespère -, très vite le récit tourne au fantastique, et la Provence qu'il dépeint n'a plus rien de commun avec celle de Tartarin ou des Lettres de mon moulin. " Ce n'est pas, tant s'en faut, une terre de grande et belle santé que trouve le narrateur en Camargue. C'est un palude grouillant de moustiques et sur lequel flottent des exhalaisons putrides. Les gens qui ont le malheur d'habiter là sont secoués par des accès de fièvres tropicales. Ce n'est pas tout. Seul un guérisseur - fort inquiétant au demeurant - peut quelque chose pour ces malades, mais il faut une bonne dose de fatalisme et d'inconscience pour se livrer à lui. Ce n'est rien encore. Il y a là Zia, une toute jeune fille - quinze ans à peine - naïve et claire comme le jour qui traîne son malheur obscur. Depuis trois ans le curé refuse de la laisser accéder à la communion solennelle. Pourquoi ? Le thème du Horla de Maupassant est ici repris et dépassé. Car c'est un cas de possession qui est ici décrit ", Michel Tournier.

04/1991

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XIXe siècle

Jack Love. Tome 1, La Rivière de Sang

Fin août 1849 dans une Espagne en apparence paisible, un viol est commis. Soupçonné d ? être le meurtrier du violeur, Joseph assiste à la mort de sa femme, impuissant. Contraint de fuir l ? Espagne pour le nouveau monde, il se fait désormais appeler Jack Love. Il laisse à la merci des autorités royales, son frère Emet, sa belle-s ? ur Rachel et leurs trois jeunes enfants : Hiram, Rivka et Moïse, garçon sauvé de l ? esclavage. Jack Love vétéran des guerres carlistes en Espagne, traverse le nouveau monde à coups de révolvers. Son frère Emet est assassiné par le marchand d ? esclaves Bonito Abbas, qui dans la même violence, kidnappe son jeune neveu Hiram pour l ? embarquer avec lui dans sa ruée vers l ? or. Un juge missionne trois mercenaires impitoyables à la poursuite de Jack Love. Hiram, rebaptisé Matéo, plonge dans la violence de son nouveau père, abandonnant à l ? oubli sa véritable identité, son véritable passé. Sa mère Rachel, accompagnée de ses deux enfants traverse l ? Atlantique dans l ? espoir de le retrouver. Elle échoue en Californie, retirée dans un moulin au bord d ? une rivière, se résignant à attendre les improbables retrouvailles. Douze années vont passer ? Les chemins de Rachel, de Jack Love et de Matéo vont enfin se croiser mais ? leurs traits et leurs identités ont irrémédiablement changé? Ivre de vengeance Matéo va-t-il choisir de combattre sa propre famille jusqu ? à la mort ?

10/2023

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Histoire de l'architecture

En Scène. Lieux de spectacle en Île-de-France 1910-1940

Une relecture originale, magnifiquement illustrée, d'un patrimoine d'exception, souvent méconnu et fragilisé, célébrant les années folles et l'Art déco. Cet ouvrage recense pour la première fois plus de 250 lieux de spectacle construits entre 1910 et 1940, des plus connus - comme le Moulin Rouge, le théâtre des Champs-Elysées ou le théâtre municipal de Fontainebleau - aux plus insolites - la Conque de Nanterre, le théâtre de poche de l'hôpital de Bligny. Une sélection de 40 sites témoigne de la diversité de cette épopée architecturale et décorative. Ce vaste panorama inédit est enrichi par l'analyse de spécialistes de l'architecture et du spectacle, avec les témoignages d'artistes comme Roberto Alagna et Carolyn Carlson. C'est au tournant du 20e siècle que l'architecture du spectacle entre en effervescence. L'Ile-de-France, avec le rayonnement de Paris, capitale des artistes, sera le témoin privilégié de cette métamorphose. Parce qu'elle partage avec l'architecture du spectacle plus de 400 ans d'histoire, elle porte sur son territoire une constellation de salles, publiques ou privées, à l'aura souvent internationale. Emblématiques du renouveau architectural et décoratif sans précédent de l'entre-deux-guerres, ces lieux parfois peu connus méritaient d'être mis en lumière. Cette profonde mutation reflète les nombreux enjeux sociétaux alors à l'oeuvre : conflits sociaux, désir de démocratisation culturelle, émergence des avant-gardes et développement d'une culture de masse.

11/2021

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Contes et nouvelles

Le revenant. Pomponnette ***

Nous sommes à Nice, Virginie est belle et jeune, depuis sa tendre enfance, ses parents lui ont fait parcourir et découvrir le monde à bord de leur magnifique goélette "Pomponnette". Karim aussi est jeune et beau, mais il n'a pas eu la même chance ; Son enfance difficile et ses origines l'ont isolé de la société. Après s'être réfugié dans la religion, ce garçon intelligent va être récompensé de ses efforts scolaires par un séjour au "Mas du Soleil". Là, sa destinée le fera rencontrer Virginie. Tout sépare ces deux jeunes, mais la chimie magique de la différence les attire l'un vers l'autre. L'amour va-t-il triompher de cette aventure impossible, où se mêle la fuite désespérée de Karim vers l'Orient et la volonté de Virginie de le retrouver. Elle déploie toute son énergie pour le sortir de l'enfer de la Syrie. Une rencontre au village de Rigaud par la tribu du moulin, entraînera ces jeunes sur la piste du deuxième trésor des Templiers. La déception est terrible quand ils apprennent que cet or est enseveli sous des milliers de mètres cube de roche. Allant de découragements en espoirs, pourront-ils déchiffrer les indices trouvés dans la chapelle du plateau de Dina ? C'est le troisième tomes de la série romanesque "Pomponnette" qui s'échelonne sur trois romans : "Le Secret", "La Promesse", "Le Revenant".

06/2023

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Romans historiques

Ady, soleil noir

Lorsque Man Ray, quarante-quatre ans, et Adrienne Fidelin, dix-neuf ans, se croisent au Bal colonial de la rue Blomet dans le Paris des Années folles, naît entre eux une histoire d'amour intense, qui durera quatre années avant d'être brutalement interrompue par la guerre. Des années de complicité et de passion qui les marqueront tous deux à vie. Gisèle Pineau, par la voix d'Ady, fait revivre ce temps suspendu du bonheur. Obligée de quitter sa Guadeloupe natale à l'âge de quinze ans pour s'installer à Paris, la jeune femme spontanée séduit bientôt Man Ray et se voit entraînée par le grand artiste américain dans la vie de bohème qu'il mène avec ses amis. Car, à Montparnasse, comme durant les étés à Mougins avec Paul et Nusch Eluard, Pablo Picasso et Dora Maar, Lee Miller et Roland Penrose, les instants sont d'une liberté sexuelle et intellectuelle sans pareille : les corps nus s'exposent au soleil ou à l'objectif de Man ; Ady, Lee et Nusch s'accordent tous les plaisirs désirés. C'est un âge d'or que raconte Ady, un temps de nouveauté et de création, une vie volcanique dont les protagonistes sont des géants de l'histoire de l'art. Gisèle Pineau a écrit le roman vrai d'Ady, une muse éblouissante, le "soleil noir" de Man Ray — une femme toute de grâce, dont Eluard aurait assuré qu'elle avait "des nuages dans les mains".

01/2021

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Critique littéraire

La grande affaire du Petit Chose

"Trop longtemps délaissée, considérée de façon superficielle, l'oeuvre de Daudet demande à être prise au sérieux, à être étudiée à l'aide de tous les outils dont peut disposer la recherche littéraire. C'est ce qu'a bien compris Jean Le Guennec. Soumis à ses interrogations, ces textes qui, sous l' effet de l'accoutumance, semblaient dépourvus de tout mystère, révèlent des dessous dont on ne soupçonnait guère l'existence. A première vue, rien de commun entre Le Secret de Maître Cornille, L'Elixir du Révérend Père Gaucher et Le Poète Mistral. Pourtant ces trois contes offrent autant de variations sur un même schéma. Maître Cornille s'acharne à nier la ruine du moulin. Le père Gaucher, grâce à la fabrication de son élixir, tire le couvent d'un état misérable. Et l'auteur assimile l'entreprise poétique de Mistral à la réédification d'un palais provençal en ruines. Ces rapprochements précis et ingénieux rendent sensible la parenté profonde qui unit ces textes. Ce n'est pas le moindre intérêt de cet ouvrage que de nous donner l'impression d'accompagner pas à pas l'auteur dans son cheminement, de buter contre les mêmes faits troublants, de participer à la mise au point d'une interprétation qui fait jaillir le sens en saisissant la logique qui préside à l'agencement de tout un système de relations. Alors on découvrira pleinement tout ce que ces analyses ont de neuf et de convaincant." Roger Ripoll

03/2006

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Littérature française

L'Aube. Nouvelle édition revue par l'auteur

Sur les tourments de l'adolescence et ses prolongements psychologiques, on a beaucoup écrit, sans prendre garde que l'être nouveau issu de cette crise n'est pas pour autant devenu un adulte. Une seconde épreuve l'attend, bien autrement redoutable. Le jeune homme de vingt ans, de vingt-cinq ans, a fait peut-être l'apprentissage du corps, mais il est loin d'avoir renoncé aux rêveries masochistes, au romantisme de la souffrance, qui sont, beaucoup plus que l'inexpérience physique, la tare et l'obsession de la jeunesse. Pour Jean, qui est encore à vingt-sept ans tout empêtré dans le souvenir de son passé malheureux, l'épreuve sera l'amour qu'il porte à Agathe et que la jeune femme lui rend. Sans doute pressent-il que cet amour le délivrera de ses fantômes. mais justement, une dernière et puérile révolte le saisit ; il revit si intensément son enfance qu'il refuse d'avouer qu'il s'en est maintenant affranchi. Il considère comme une ennemie cette femme qui exige de lui un comportement adulte ; il s'emporte ; et cette nuit qu'ils passent dans un moulin perdu, peu s'en faut qu'elle ne voie leur rupture... Suffit-il, au sortir d'une enfance peu heureuse, de la comprendre pour la surmonter ? La libération psychologique est-elle possible ? De quelles dépouilles faut-il se défaire pour arriver à l'âge d'homme ?

11/2003

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Histoire internationale

On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes

Délaissant momentanément les urgences de nos maux contemporains qui forment son quotidien, le Dr Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l’époque que l’époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s’est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer, au plus près de la vérité clinique et du contexte politico-socioculturel, les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l’Histoire. Le résultat en est trente chroniques – de Jésus à Churchill dans l’ordre chronologique –, écrites d’une plume aussi précise qu’un bistouri (pour la vérité des faits), mais également pleine de verve, d’empathie et, souvent, d’humour, voire d’une pointe d’ironie. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIV…), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), des résistants (Jean Moulin), des savants (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Balzac, Zola…), des saltimbanques (Molière, Fréhel, Laurel et Hardy), et même un canard (Satunin) et un faux philosophe (devinez son nom) ! À l’image de son titre emprunté à Molière, un livre très sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux, dans lequel on se promène au gré des époques, des thèmes, des personnages, avec le plaisir rare d’apprendre en s’amusant.

03/2013

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Psychologie, psychanalyse

Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse

Les recherches sur le cerveau ont tant progressé ces dernières années que notre conception de l'homme en est bouleversée : le corps ne serait plus qu'une "machine" dont il suffirait de réparer les rouages en cas d'avarie; les sentiments comme l'amour, le désir, des créations comme la poésie ne seraient plus qu'une question d'hormones et de connexions nerveuses; quant à l'activité psychique, les rêves, l'inconscient, les symptômes, de bons médicaments les disciplineraient. Eternel débat que les neuroscientifiques invitent les psychanalystes à remettre sur le métier. Or peut-il y avoir deux approches différentes, voire contradictoires, d'un même phénomène ? Ce livre fait justice de cette opposition infondée, qui doit surtout sa force à une méconnaissance des processus cérébraux et de la vie psychique. Du reste, nombre de découvertes neurophysiologiques apportent de l'eau au moulin de Freud et montrent comment le langage modélise le corps beaucoup plus profondément que le symptôme hystérique ne le laissait prévoir. Cette mise en tension du corps par le langage est si importante que nombre de résultats de la neurophysiologie ne peuvent être interprétés sans la psychanalyse. Plusieurs questions aussi essentielles que celle de la conscience, par exemple, demeurent insolubles sans le concept d'inconscient. En mesurant l'apport des neurosciences à la psychanalyse, on commence à avoir une idée plus précise de ce qu'est un "sujet", mais aussi de ce corps dont nous sommes si conflictuellement les curieux locataires...

10/2010

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Littérature française

Vouivres, sorcières, grimoires et loups-garous. Contes et légendes du Jura

Durant les belles vacances que je passai cet été-là au hameau du Tillot, il y a de cela fort longtemps, j'employais la majeure partie de mon temps à aller pêcher dans le petit étang bordé de saules du moulin de la Rainette. Le vieux meunier, ami de mon père, venait souvent faire la causette avec moi. Un jour, il me parla du Bois-au-Garou. - C'est une longue histoire, me dit-il. Je le priais de me la raconter... Les contes et légendes que vous découvrirez au fil des pages nous transportent dans un monde où les géants côtoient les sorcières, les loups-garous et les vouivres. Quant aux humains, ils doivent rester du bon côté du chemin s'ils veulent être épargnés des maléfices, des sortilèges et du mauvais oeil. La cupidité, la convoitise, la jalousie et la concupiscence leur sont en effet source de nombreux malheurs. Aurélie Reusser-Elzingre nous immerge dans les fables du Jura ; elle suit les pas de folkloristes du xixe et du xxe siècle - en particulier ceux de Jules Surdez - qui ont réuni des corpus de contes anciens. Après les avoir sélectionnés et traduits du patois au français, elle nous les présente, réunis dans ce recueil. Les textes sont accompagnés de 15 magnifiques illustrations réalisées par Denis Kormann. Installez-vous donc au coin du feu, et laissez-vous transporter par les contes et légendes du Jura merveilleux.

11/2020

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Critique littéraire

Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison. 7e édition

" Seuls les naïfs peuvent croire qu'une discussion vise à résoudre un problème ou à éclaircir une question difficile. En réalité, sa seule justification est d'éprouver la capacité des participants à désarçonner leur adversaire. L'enjeu n'est pas de vérité, mais d'amour-propre. Le beau parleur l'emporte sur le bafouilleur, le téméraire sur le timide, le fonceur sur le scrupuleux. Etre de bonne foi équivaut à additionner les handicaps, le scrupule s'ajoutant à la circonspection pour alourdir la langue. Qu'est-ce que la bonne foi ? Une conduite d'échec, un véritable suicide... " En soixante-trois chapitres, ce Petit traité développe différentes facettes de l'art difficile d'avoir toujours raison, quels que soient l'adversaire, les circonstances ou l'objet de la controverse. Comme l'explique Georges Picard : " Ce qu'il importe de retenir, c'est qu'un bon cerveau n'est rien sans une bonne technique, et que l'on peut apprendre à avoir raison sur un sujet donné comme on apprend l'anglais ou la chimie organique. " Il est de fait que le monde, en tout temps et en tout lieu, ne court qu'après un objectif : avoir toujours raison. Les lecteurs qui s'aventureraient à contester ce point de vue ne feraient, du reste, qu'apporter de l'eau au moulin de l'auteur, trop content d'avoir raison contre eux à si bon compte.

09/2005

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Philosophie

Philitt N° 8, mars 2019 : L'enfance retrouvée

Jean Paul Mongin présente "les petits platons" Par Matthieu Giroux La Navajo-Nation Par Nabil Kenana Misère esthétique et politique du néo-orientalisme Par Adlene Mohammedi Dossier : l'enfance retrouvée Georges Bernanos : l'esprit d'enfance Par Edouard Garancher L'enfance comme pratique spirituelle Par Clément Sans Marcel Pagnol : l'éternité perdue Par Youness Bousenna Dragon Ball : souvenirs picaresques et esprit d'enfance Par Olivier Maillart Laurent Bury. "Chez Dickens, les orphelins sont des enfants privés d'enfance" Par Matthieu Giroux La vérité est un nouveau-né Par Paul Ducay L. F. Céline : la maladie de l'enfance Par Pierre Trinckvel Je suis Spectreman Par Cédric Monget Philippe Ariès : la découverte moderne de l'enfance Par Maël Notez Jules Verne : le monde ludique de Phileas Fogg Par Olivier Maillart Luc Fraisse. "Chez Proust, l'enfance est un paradis perdu" Par Benjamin Fayet Les drontes de Maurice, Snoop Dogg et mon père Par Pierre Trinckvel Jean-Jacques Rousseau et saint Augustin : deux enfances inversées Par Adrien Boniteau Philippe Muray : la religion de l'infanthéisme Par Augustin Tabourdel H. P. Lovecraft : un écrivain pour enfants Par Cédric Monget Tintin, le gentilhomme en dessein Par Paul Ducay André Gide : l'immoraliste puritain Par Pierre Chardot L'aube d'un roi Par Benjamin Fayet Carlo Collodi : Pinocchio, l'enfant contre l'autorité Par Nabil Kenana Fedor Dostoïevski : l'enfance contre le nihilisme Par Shathil Nawaf Taqa L'adulte, ce monstre que les enfants fabriquent avec leurs regrets Par Alexis Bétemps

03/2019

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Critique littéraire

ALPHONSE DAUDET. Biographie

En chasseur de casquettes ou meunier sans moulin, Daudet tient de l'imagerie populaire un rôle apparenté aux santons de Provence. C'est -garantis sur facture- le charme ensoleillé, l'accent chantant et la sensibilité élevée jusqu'au rang de la poésie même. Auteur comblé puisque de son vivant comparé à Cervantès et Molière -on disait déjà un Delobelle, un Tartarin, tout comme un Don Quichotte ou un Tartuffe-, Daudet mérite pourtant un autre éclairage axé sur les décors de son temps. Curieusement, tout un pan de sa vie -cependant trop courte puisqu'il est mort à cinquante-sept ans- semble occulté aux reflets de sa gloire. Aussi convenait-il de rétablir Daudet en plein centre de son siècle, Daudet à vif ou en monocle, reniflant dans un Paris sans thym, empoussiéré des ministères, gai luron et bretteur, traversant la Commune en képi mou mais regonflé par le ballon de Gambetta, bref, toujours attentif à la réalité comme à un sujet neuf. L'Algérie et son lion mité, le cerveau du duc de Morny soupesé dans un seau comme une éponge, l'éventail de l'impératrice accordé au rythme des chansons, autant d'images furtives qui font l'Histoire. Les témoins s'appellent Flaubert, Goncourt, Tourgueniev, Maupassant. On parle de Dreyfus et de la bicyclette de Zola. - Daudet, disait Nadar, ce n'est qu'un œil. Peut-on, d'un tel photographe, souhaiter meilleur éloge ? Il faut donc profiter de l'album.

03/1994

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Lieux étranges et spirituels

La France des lieux maudits

Le tour de France des lieux maudits ! - plus de 30 lieux maudits visités par l'auteur - des anecdotes incroyables mais vraies - Par David Galley, l'auteur de la référence " La France mystérieuse " (8000 ex) Un voyage captivant au coeur de la France des lieux maudits Le tour de France des lieux maudits ! Phénomèns inexpliqués, malédictions, adresses maudites, la France regorge de sites énigmatiques et de lieux à l'histoire lugubre ? Sombres, étranges, secrets, ces endroits sont souvent marqués par de terribles drames ou par les témoignages troublants de phénomènes inexpliqués. Très souvent qualifiés de "maudits" dans l'histoire locale, ces lieux ont - au fil des ans - attisé tout autant la curiosité, la méfiance ou l'angoisse de leurs habitants ou des visiteurs occasionnels. Un voyage captivant au coeur de la France des lieux maudits Impasse de Satan (Paris), pub hanté (Bordeaux), Château des Noyers (Normandie), Moulin du diable (Bretagne)... la liste de ces endroits où le frisson est garanti est passionnante. Habités par des esprits malins et des légendes tenaces, ces lieux maudits n'auront bientôt plus de secret pour vous grâce aux enquêtes minitieuses proposées par David Galley. Palpitants et documentés, les récits livrés dans cet ouvrage vous feront faire un tour de France inédit en 30 étapes... David Galley est journaliste / réalisateur de reportages et de documentaires. Il est l'auteur de nombreux reportages sur les phénomènes inexpliqués et les énigmes historiques. Il est également l'auteur de la référence La France mystérieuse.

06/2024

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Animaux, nature

Le cheval dans la vie quotidienne. Techniques et représentations du cheval de travail dans l'Europe industrielle

En quelques dizaines d'années, le cheval de trait a disparu de nos villes et de nos campagnes. Cette éclipse brutale a fait perdre la mémoire d'un compagnonnage quotidien entre l'homme et l'animal. Jusqu'au début du XXe siècle, le cheval est partout au travail : il actionne la meule du moulin, le broyeur à ajonc, les rouages de la brasserie industrielle, le manège de la machine qui pompe l'eau au fond de l'ardoisière, ou celui de la batteuse de la ferme. Il tire la diligence comme la charrue et peuple par dizaines de milliers les grandes villes (14 000 pour la seule compagnie des omnibus à Paris en 1905). Aujourd'hui, alors que les signes d'un renouveau se font sentir dans les vignes, les espaces protégés, les forêts patrimoniales et certaines villes, la réédition de l'ouvrage classique de Bernadette Lizet paraît indispensable. S'appuyant sur une documentation unique, originale, et avec un style toujours clair, l'auteure invite ses lecteurs à s'écarter de l'image réductrice de l'équitation de sport et de loisir. Elle fait revivre l'histoire d'une relation intime et familière, en décrivant les gestes et les outils avec lesquels le cheval est conduit, ferré, harnaché, soigné, logé, accompagné depuis sa naissance jusqu'à sa mort. C'est tout un monde d'éleveurs, de guérisseurs, de maquignons, de charretiers, d'artisans et d'ouvriers qui renaît ainsi sous nos yeux. Un monde d'interactions subtiles, de savoir-faire, de plaisirs et de peines partagées entre les hommes et leurs chevaux.

11/2020

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Géographie

Creissels et ses moulins. Faubourg industriel de Millau (Aveyron)

Dès le Moyen Age, le bourg de Creissels a tissé des liens économiques et interdépendants avec la commune de Millau. Et c'est grâce à la puissance hydraulique du ruisseau de Cabrières, qui traverse Creissels, que les Millavois ont pu non seulement subvenir à leurs besoins alimentaires de base (farine pour le pain quotidien), mais aussi faire fonctionner leurs activités économiques industrielles : draperie, coutellerie, puis cuirs et peaux. La commune de Creissels a compté près de 30 moulins, dont les activités et les fonctions ont changé, en nombre et en nature, au fil des siècles. Le plus gros effectif (22 moulins) se trouvait sur le ruisseau de Cabrières, entre ce que l'on nomme le Tournal " le haut des grandes cascades " et le lieu dit " Le moulin bas ". Du XIII e siècle à nos jours, " l'or blanc " de ces moulins a accompagné l'évolution industrielle de Millau. Il fut pourvoyeur de très nombreux emplois. Ces usines ont également assuré la production de l'huile de noix, scié du tuf pour la construction locale, permis la fabrication de briques, fait tourner des blanchisseries, une usine d'eau de javel et même une usine électrique qui éclaira la commune. Chose exceptionnelle en Aveyron, il reste à Creissels encore 7 moteurs hydrauliques rares (dont 6 roues verticales à augets en fer) et deux turbines hydrauliques, témoins encore aujourd'hui de la puissance énergétique qui a animé toutes ces usines ! Ce livre a pour vocation de mettre en valeur et de faire connaître ce patrimoine unique et exceptionnel que possède Creissels, faubourg de Millau.

11/2019

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Tourisme France

Montmartre. Gens et légendes

Pourquoi Montmartre attire-t-il encore tant de visiteurs du monde entier ? Sans doute parce qu'il est le lieu le plus contrasté de la capitale, avec le charme tout particulier de ses ruelles de village aboutissant le plus souvent sur le panorama de Paris. À deux pas des boulevards de Clichy et de Rochechouart, la Commune libre de Montmartre entend maintenir les anciennes traditions historiques de liberté, de fantaisie et de création artistique. Pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe, les arts ont été la grande affaire de cette colline inspirée. Les écrivains Courteline, Allais, Carco, Mac Orlan, Apollinaire, Salmon, Max Jacob... les peintres impressionnistes Degas, Renoir, Van Gogh, Pissarro, Toulouse-Lautrec... puis les Utrillo, Picasso, Modigliani et tous ceux du Bateau-Lavoir ont fait la renommée internationale de Montmartre. Ces artistes se retrouvaient au Moulin de la Galette, au Lapin Agile, ou dans des cabarets du bas Montmartre, comme le célèbre Chat Noir de Rodolphe Salis et le Mirliton d'Aristide Bruant. Pourtant la gloire de Montmartre ne remonte pas seulement à cet hier, mais aux temps lointains où, lieu de culte des Gaulois, puis des Romains, on l'appela Mont de Mars ou de Mercure, d'où est issu son nom. Le martyre de saint Denis et de ses compagnons consacre la Butte comme un lieu de pèlerinage, coiffé par le Sacré-Cour. Le Montmartre des moulins, des fours à plâtre, des lavoirs et des abreuvoirs n'est plus, mais il demeure ce balcon suspendu, d'où les Rastignac peuvent toujours venir défier Paris !

02/2007

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Policiers

Nature morte à Giverny

Giverny, été 1908. Claude Monet se rend aux aurores devant le bassin aux nymphéas qui jouxte sa maison de Giverny, afin de mettre tes dernières touches à son tableau. Mais l'eau de l'étang a pris une teinte rose qu'elle n'avait pas la veille... Inquiet, le peintre s'approche. Et c'est horrifié qu'il découvre, flottant parmi les nénuphars, le corps d'une jeune fille : Ophélia, la fille de son ami japonais, un amateur d'art, venu en visite. Qui a pu commettre un tel acte ? Un rôdeur ? Un des jardiniers chargés de l'entretien du domaine ? Ou bien faut-il chercher du côté dé l'hôtel Baudy, où se sont installés pour l'été de jeunes peintres américains venus à Giverny dans l'espoir de rencontrer le Maître ? Duquel d'entre eux ou des autres pensionnaires Ophélia s'est-elle attiré la haine et le désir de vengeance ? C'est ce que Louis Berflaut, inspecteur de la Sûreté, appelé en renfort dans cette affaire, va tâcher de découvrir. Cette intrigue, subtilement nouée, évoque l'ambiance des romans d'Agatha Christie, dans la peinture d'une société élégante qui fomente en secret des passions de toute nature. Auteur de romans historiques, Renée Bonneau a notamment publié Danse macabre au Moulin-Rouge et Sanguine sur la Butte (Nouveau Monde éditions) Passionnée de peinture et de cinéma, s'appuyant toujours sur des recherches historiques minutieuses, elle campe avec brio des intrigues policières à la Belle Epoque, mettant en scène des peintres (Toulouse-Lautrec, Monet) et le personnage de l'inspecteur Berflaut.

04/2015

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Histoire de France

Melpomène se parfume à l'héliotrope. "Ici Londres..." Le quotidien de la Résistance au fil des messages personnels

Ici, Londres… Le quotidien de la Résistance au fil des messages personnelsL’oreille collée à leur poste de TSF, les Français ont, tout au long de la Seconde Guerre mondiale, bravé le diktat allemand pour suivre avec avidité les messages de Radio-Londres. Bien peu, cependant, étaient en mesure de décrypter les phrases mystérieuses annoncées par le rituel « Veuillez écouter d’abord quelques messages personnels ». Seuls les membres des services secrets ou de la Résistance savaient que chacune était porteuse d’une opération spécifique. Identification des agents de la France Libre, parachutage d’hommes ou d’armement, « pick up » de personnalités, actions de sabotage… du printemps de 1941 à la fin de l’automne 1944, près de 50 000 messages personnels passèrent ainsi sur les ondes de la BBC. Emprunté à Verlaine, « Les sanglots longs des violons de l’automne », l’un de ceux qui annonçaient le déclenchement des opérations du débarquement, est resté le plus célèbre. Les centaines de messages retrouvés et patiemment rassemblés par Michel Augeard éclairent de façon inédite le quotidien dramatique et exaltant de la Résistance. Ils ressuscitent des événements parfois oubliés, des icônes de la France combattante comme Pierre Brossolette, Marie-Madeleine Fourcade, le colonel Rémy ou Jean Moulin. Ils évoquent des personnalités aussi diverses que François Mitterrand, le général de Lattre, René Char, Yves Rocard, Jean Nohain ou Jean Gabin et révèlent le rôle capital joué par les Polonais du réseau F2, les corps francs de la Montagne Noire ou la « plastiqueuse à bicyclette ».

02/2012

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Beaux arts

Le travail, la lutte et les passions. Bronzes belges au tournant du XXe siècle

Le Travail , la lutte et les passions. Tels sont les thèmes des quatorze bronzes décoratifs belges récemment offerts au musée de Roubaix par Philippe et Françoise Mongin, généreux couple de collectionneurs parisiens. Présentée pour la première fois au public de La Piscine, cohérence avec la rétrospective consacrée à Jules Adler. le "peintre des humbles" cette donation constitue le coeur d'une exposition-dossier et de cette publication. De Constantin Meunier (1831-1905) à Joseph Witterwulghe (1883-1967) en passant par Jef lambeaux (1852-1908), ce sont trois générations de sculpteurs qui sont évoquées. Les sujets réalistes liés au monde du travail et des travailleurs y côtoient une veine plus légère, autour de l'amour et des bacchanales, tandis que se mêlent les héritages du romantisme, du naturalisme et de l'exubérance de la peinture flamande du Siècle d'or. Dans les collections de La Piscine où elles rejoignent les oeuvres de Rémy Cogghe. mais aussi de Philippe Wolfers, Georges Higuet ou Georges Mime, ces pièces soulignent un tropisme belge ancien et fondateur pour la ville de Roubaix et pour son musée. La proximité géographique et les besoins considérables de main d'oeuvre d'une industrie textile (lainière notamment) en pleine expansion ont en effet alimenté au XIXe et au début du XXe siècles une très importante immigration flamande dans toute la métropole lilloise, et notamment dans les villes de Roubaix et Tourcoing on la thèse de l'art social défendue par un artiste comme Constantin Meunier trouve un écho évident.

09/2020

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Histoire de France

Les résistants. L'histoire de ceux qui refusèrent

"A côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes, les hommes du combat souterrain pour la libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d'autant plus émouvants qu'ils n'ont point d'uniformes ni d'étendards, saluez-les" (Pierre Brossolette). Alors que nous commémorons les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la défaite du nazisme, rendons hommage aux 400 000 hommes et femmes, qui, de Londres ou de France, souvent au prix de leur vie, firent de leur idéal leur arme et luttèrent courageusement contre l'occupant et pour la libération du joug nazi. Ce furent des combattants, des hommes politiques, des agents de liaison, des militaires, des prêtres, des écrivains, des hommes dont l'Histoire n'a peut-être pas retenu le nom et d'autres qui sont devenus des héros - Charles de Gaulle, Jean Moulin, Pierre Brossolette, Henri Frenay, Berty Albrecht. De ceux qui, dans la clandestinité des maquis, prirent les armes, de ceux qui cachés dans un appartement se servirent des mots et des journaux, de ceux qui, dans les mouvements, les réseaux, au micro de la BBC, sur les champs de bataille et jusque, parfois, dans les camps de concentration, imaginèrent la France de demain, ce livre élégant et bien documenté retrace la geste. Enrichi d'une centaine de photographies, de documents rares et passionnants et d'une vingtaine de fac-similés, il raconte l'histoire d'un mythe politique fondateur.

10/2015

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Histoire de France

La véritable histoire de la "Belle Epoque"

La "Belle Epoque", qui désigne les quinze premières années du XXe siècle, fait partie de notre héritage culturel. Mais sait-on vraiment ce que recouvre cette notion et les différents usages qu'on en a faits ? Ce livre raconte quand et comment l'expression fut forgée - beaucoup plus tard qu'on ne l'a dit - et retrace les multiples visages d'une période perçue, en France et à l'étranger, comme un moment heureux, emblématique d'un certain art de vivre "à la française". Un instant privilégié d'insouciance et de joie de vivre, de froufrous et de flonflons, d'audaces esthétiques et d'innovations scientifiques. Le Moulin-Rouge voisine avec l'Exposition, Toulouse-Lautrec dialogue avec Marie Curie et la belle Otero, Fantômas inaugure l'écriture automatique. Traquant les représentations de "1900" que nous ont données les mémoires et les souvenirs, la littérature et le cinéma, l'art et l'histoire, Dominique Kalifa lève le voile sur un pan méconnu de notre contemporain, expliquant pourquoi nous avons eu besoin, depuis un siècle, d'inventer et de réinventer sans cesse ce moment pensé comme "fondateur". Car la "Belle Epoque" des années 1930 n'est pas celle qui triomphe dans le cinéma des années 1950 ou celle qui s'exhibe en 1980 dans les collections de cartes postales. C'est tout l'imaginaire et la nostalgie d'un monde perdu qui se découvrent, offrant une lecture originale de ce qu'est vraiment l'histoire : une méditation sur le temps et ses interactions.

01/2017

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Résistance

La Grande histoire de la Résistance

" A côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes, les hommes du combat souterrain pour la libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d'autant plus émouvants qu'ils n'ont point d'uniformes ni d'étendards, [... ] saluez-les. " (Pierre Brossolette) Alors que nous commémorons les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la défaite du nazisme, rendons hommage aux 480 000 hommes et femmes, qui, de Londres ou de France, souvent au prix de leur vie, firent de leur idéal leur arme et luttèrent courageusement contre l'occupant et pour la libération du joug nazi. Ce furent des combattants, des hommes politiques, des agents de liaison, des militaires, des prêtres, des écrivains... des hommes dont l'Histoire n'a peut-être pas retenu le nom et d'autres qui sont devenus des héros - Charles de Gaulle, Jean Moulin, Pierre Brossolette, Henri Frenay, Berty Albrecht... De ceux qui, dans la clandestinité des maquis, prirent les armes, de ceux qui cachés dans un appartement se servirent des mots et des journaux, de ceux qui, dans les mouvements, les réseaux, au micro de la BBC, sur les champs de bataille et jusque, parfois, dans les camps de concentration, imaginèrent la France de demain, ce livre élégant et bien documenté retrace l'histoire de la Résistance... Enrichi d'une centaine de photographies, de documents rares et passionnants et d'une vingtaine de fac-similés, il raconte l'histoire d'un mythe politique fondateur.

09/2023

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Résistance

Les services secrets de la France libre

Dès juin 1940, une poignée de Français choisissent de continuer le combat depuis Londres sous les ordres du général de Gaulle : un pari audacieux quand manquent les moyens humains, financiers et matériels. Tout est à inventer, ou presque. C'est dans cet esprit que le colonel Passy organise le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Son objectif est triple. D'abord, recueillir des renseignements sur ce qui se passe en France. Puis, très vite, soutenir la lutte de ceux qui ont choisi de résister en métropole, exploiter leur potentiel militaire et enfin, bon gré mal gré, leur imposer la tutelle de l'homme du 18 Juin. Illustré par de nombreuses archives, cet ouvrage retrace l'aventure de personnages hors du commun qui ont marqué de leur empreinte l'histoire des services secrets de la France libre. Il met en lumière leurs relations avec le Général, mais aussi leurs rapports souvent tumultueux avec leurs partenaires britanniques et américains. Il démonte la légende noire qui a parfois occulté le formidable apport du BCRA à la victoire alliée et nous fait découvrir toutes les facettes de son rôle dans la lutte pour la libération de la France. Agrégé et docteur en histoire, Sébastien Albertelli a consacré sa thèse au BCRA. Auteur d'un Atlas de la France libre (Autrement, 2010), il a également participé à de nombreux ouvrages, dont le Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont, 2006). Ancien secrétaire de Jean Moulin et historien témoin de la France libre, Daniel Cordier est l'auteur de livres de référence, dont Alias Caracalla (Gallimard, 2009).

10/2017

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Histoire de France

Vivre au lieu d'exister

Comme Jean Moulin, Berty Albrecht disparaîtra dans d'étranges conditions. Sa très forte personnalité et l'intégrité de son engagement ont elles aussi fini par déranger. Issue d'une famille bourgeoise, Berty réfute très jeune son milieu, s'engage aux côtés des luttes sociales, milite pour le droit à l'avortement, et devient l'une des premières surintendantes d'usine. Après avoir infiltré le système de Vichy, elle détourne de nombreux documents, crée avec Henri Frenay un mouvement de résistance, trouve des imprimeries, et fonde le journal Combat en pleine occupation. Arrêtée en 1943, emprisonnée à Lyon, elle réussit à s'évader une première fois. Quelques mois plus tard, sur dénonciation, elle est appréhendée par la Gestapo. On ne retrouvera son corps qu'en 1945. Telle une journaliste d'investigation, Mireille Albrecht va consacrer sa vie à élucider le mystère de la disparition de sa mère. Pendant vingt-cinq ans, elle va enquêter, des archives de Fresnes aux couloirs de l'Elysée, et réussir enfin à retrouver la personne qui l'a dénoncée. Cette femme, un agent double qui travaillait à la fois pour la Gestapo et les hautes autorités françaises, finira par tout lui avouer. Mireille ne manquera pas de filmer cette confession, replaçant la disparition de Berty Albrecht au coeur des secrets politiques passés à la trappe de l'histoire. Dans ce livre, Mireille Albrecht nous entraîne dans les vingt années passées auprès de sa mère. C'est un document qu'on peut lire comme un conte dont la morale unirait le dépassement de soi à l'amour de la vie.

10/2015

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Histoire du cinéma

Histoire du cinéma dans l'Eure. Pop-corn & projecteur

Le 16 décembre 1896, dans le jardin botanique d'Evreux se tenait la première représentation répertoriée dans l'Eure du cinématographe. Vingt ans après, en 1916, Château-Gaillard servait de décor au premier tournage d'un long-métrage : Judex. Près de cent ans plus tard, Woody Allen tournait une des scènes de son film Midnight in Paris à Chrome tandis qu'en 2020, l'on inaugurait à Pont-Audemer, un cinéma multiplexe moderne, conçu par la célèbre agence Jakob + Macfarlane. Entre temps, l'Eure a servi de décor à plus de quatre-vingt-dix longs-métrages, tandis que se développaient sur son territoire des lieux dédiés au cinéma tels que le Moulin d'Andé, le musée du cinéma de Bueil et que s'y installaient des acteurs de renom tels que Yves Montand et Simone Signoret, ou, plus récemment, Yolande Moreau. Cet héritage a propulsé le Département de l'Eure au rang de "terre de cinéma" et nourri son identité. Mais au-delà des tournages, le cinéma c'est aussi l'histoire de pratiques culturelles, des hommes et des femmes qui, derrière l'écran, ont contribué à sa diffusion, et, devant l'écran, ont fait son succès par la fréquentation de salles de cinéma qui se sont elles-mêmes adaptées aux changements de chaque époque. Du cinéma itinérant aux multiplexes contemporains, de ses origines au séisme des "années Covid", en passant par les multiples crises qu'il a surmontées, cet ouvrage propose de livrer un aperçu de cette histoire.

07/2023