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Littérature étrangère

Un père pour mes rêves

Fruit d'une brève liaison, pendant la Seconde Guerre mondiale, entre une jeune femme maorie, dont le mari est parti sur le front, et un Gi de passage, Mark, que chacun surnomme "Yank" (le Yankee), doit apprendre à endurer le mépris dont la communauté de Waiwera, petit paradis thermal néo-zélandais, accable sa mère depuis le retour au pays de son mari Henry, archétype du guerrier maori. Maltraité par son beau-père avant d'être condamné à vivre avec sa mère en marge de la société, Yank survit, loin du quotidien des familles maories ravagées par l'alcoolisme et la violence, grâce à la présence de quelques figures aimantes et au fantasme salvateur qu'il entretient d'un père fortuné et rayonnant aux allures de John Wayne ou d'Elvis Presley, son idole. Son vrai père, Jess Hines, s'étant, contre toute attente, enfin manifesté, Yank apprend, à sa grande déception, que la réalité est tout autre. Devenu musicien professionnel, Yank, alors âgé de vingt ans, entreprend le voyage au bout duquel il va enfin rencontrer son père et prendre conscience du sort terrible que l'Amérique du Ku Klux Klan réserve à Jess Hines et à ses semblables. Porté par une écriture puissante et volontiers subversive, ce roman de deux peuples, Maoris et Noirs américains, résonne des intonations de Martin Luther King et des protest songs de Bob Dylan, mais aussi des cris de tous les damnés de la terre auxquels il rend un hommage bouleversant d'humanité.

05/2010

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Littérature française

Le chat noir laqué

Qu'est- ce qui a amené Bernard, un architecte français, à tuer Claudia, sa jeune maîtresse italienne, dans la nuit du 22 mars 1992 à Sabaudia, station balnéaire située entre Rome et Naples ? Sous le choc, pris de panique, il rentre précipitamment à Paris. En accord avec Jessica, sa femme, il décide de se réfugier dans une villa près de Florence, la Villa B, mise à sa disposition par une amie du couple. Il y restera plus de quatre mois, tenant un journal où il tentera de comprendre son geste criminel. En contrepoint du désordre intérieur où il se trouve, on perçoit les désordres du monde : l'Histoire continue. Durant cet été toscan, le narrateur déconstruit le processus qui les enfermait, sa maîtresse et lui, dans une passion mortelle. Sur ce long chemin tissé de remords et de culpabilité, le doute sape lentement ses certitudes : a-t-il vraiment tué Claudia ? Pourquoi n'a-t-on pas retrouvé son corps ? Comment se fait-il que sa disparition n'inquiète personne ? On ne saura probablement jamais quelle est la part du réel et celle du fantasme dans cette affaire. Le narrateur s'aperçoit, dans sa recherche de la vérité, que la mort a un double visage : ce crime sans cadavre en cacherait un autre, commis autrefois dans le Bordeaux de sa jeunesse. Un exilé grec, amateur de boxe, se liera d'amitié avec lui et, sous les non-dits, devinera des secrets inavouables, ces secrets que chacun porte en soi.

12/1996

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Religion

Pourquoi l'antisémitisme ?

La question du pourquoi de l'antisémitisme reste entière, qu'il s'agisse de l'antisémitisme passé et de son aboutissement : l'extermination des Juifs d'Europe, ou de l'antisémitisme récent qui assassine encore un peu partout dans le monde. On préfère décrire le comment, énumérer les crimes, expliquer les méthodes, les circonscrire dans le temps ou les traiter comme des extensions idéologiques des régimes totalitaires. En réalité, depuis plus de mille ans, ce désir de génocide n'a cessé, sous divers visages, de hanter l'Europe. En témoigne, au XIIe siècle, cette imprécation de Chrétien de Troyes, dans le Roman du Graal : " Les mauvais juifs, on devrait les tuer comme des chiens ", manifestation parmi bien d'autres de l'antisémitisme qui, dès l'origine, est au coeur de la chrétienté, notamment dans les Epîtres de Paul. Présent dans les Croisades, l'Inquisition, les pogromes, les expulsions, il réapparaîtra, sécularisé, sous la plume de Voltaire ; le brûlot sera ensuite transmis à gauche chez Marx, Proudhon, Bakounine, Fourier, et à droite chez les " chrétiens-germaniques " qui le livreront, prêt à l'emploi, aux nazis et à Hitler. Ce désir - manifeste dans l'islam - s'affirme dans les discours d'un Ahmadinejad et dans les actes d'un Mohamed Merah. A l'heure où la culture islamiste rencontre quelques complaisances sinon complicités dans les sociétés européennes, ressuscitant un irrationnel meurtrier que l'on croyait disparu, il est urgent de privilégier la réflexion sur " le pourquoi de l'antisémitisme " afin d'élucider le fantasme de " la solution finale " toujours actuel.

03/2013

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Pléiades

Oeuvres philosophiques. Tome 3, Les derniers écrits de 1792-1793

Thomas de Quincey - pour marquer la prépondérance de Kant dans la philosophie occidentale - osait affirmer que si un lecteur prétendait être indifférent à sa philosophie, il faudrait supposer qu'il soit "parfaitement inintellectuel" ou, encore, " feindre, par politesse, de supposer le contraire". Avec ce tome III s'achève, dans la Pléiade, la publication des ouvres du philosophe. Le lecteur, saisissant - ne serait-ce qu'intuitivement - les modifications apportées aux structures de la pensée par la construction de Kant, pourra ainsi avoir un libre et facile accès à l'-uvre d'un des philosophes qu'on ne peut "éviter". On sait trop que c'est à Kant d'abord qu'Heidegger dut s'affronter. L'éditeur a voulu restituer les o uvres dans la simplicité de leur évolution chronologique. Si on peut penser que ce dernier volume n'apporte plus de découvertes majeures (il ne faudrait néanmoins pas oublier de quel poids la Métaphysique des mours pèse sur nos sociétés et ne pas nier que nous relevons encore du fantasme d'un Projet de paix perpétuelle), on pourra cependant mesurer de quel incessant travail de reprise et d'affinement la pensée de Kant est capable. Ferdinand Alquié - le maître d'ouvre de cette publication - déclarait qu'"une édition de Kant n'est pas une thèse sur Kant". C'est donc à un humble travail de balisage que se sont attachés ses divers collaborateurs pour guider l'homme curieux - donc susceptible de philosopher - dans cette ouvre gigantesque qui, incontestablement et peut-être à notre insu -, nous a tous "fondés".

06/2003

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Musique, danse

Les airs mythiques

Qui ne se plaît pas à fredonner avec une émotion toute personnelle, le Boléro de Ravel ou la mélodie de Tonight provenant du film culte West Side Story ? Ou d'entonner à tue-tête dans la rue, le fameux refrain Singing in the rain... Cette présentation d'une quarantaine d'airs se propose d'accroître la joie à les reconnaître et à les chanter en apportant des éclairages pertinents sur leur facture ainsi que sur le contexte de leur composition, comme sur les modalités de leur réception et de leur diffusion. Les airs qui constituent cette culture partagée, source de lien social, sont classés en quatre catégories : les airs politiques ; les airs populaires, souvent pour des raisons grivoises ; les airs intimes, berceuses comme airs d'amour ; et les airs à connotations spirituelles et dévoilent les aspirations les plus secrètes de tout être humain, bridé de facto par la bienséance et par le respect dû à l'autre, ces fondements indispensables de toute vie en société. Chanter ces airs permet ainsi d'exprimer, sous une autre forme que le mot d'esprit, l'acte manqué ou le lapsus, ou également le rêve ou encore le fantasme, les désirs illicites qui font pression et bouillonnent chez chacun. Ces airs sont devenus mythiques parce qu'ils mettent en scène de manière elliptique ce qui se joue d'essentiel dans tout être humain et qui ne peut se dire autrement que sous forme de mélodie, de bref récit, d'allusion et d'organisation formelle.

06/2014

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Philosophie

Si près, tout autre. De l'écart et de la rencontre

Notre vie, ne la passons-nous pas en quête de l'Autre ? De l'autre, enfin, qui soit autre. Or ce tout autre n'est pas à attendre de quelque Là-bas espéré, d'un lointain fantasmé : la pensée ne fera toujours que tourner en rond dans cet imaginaire projeté. Mais il se découvre si près, à portée, dans ce que l'on a trop placidement, paresseusement, assimilé. L'inouï ne tombe pas de quelque ciel féérique, mais s'extrait de ce qu'on foule si négligemment d'instants banals. L'opposé lui-même n'est plus autre, car il ne confronte plus à de l'inconnu : il est désormais posé devant, "en face", diamétralement aligné, et même dramatiquement érigé ; mais déjà assigné, inerte et rangé - l'opposé déjà s'entend avec son autre. De là qu'il faudra, je crois, procéder de façon inverse. Chercher de l'autre, non pas dans ce qui s'annonce à l'antipode, dans le rôle du contraire, qui déjà est complémentaire. Mais plutôt en ouvrant un écart au sein de ce qu'on croirait semblable, le plus à proximité, apparemment le plus apparenté : pour y sonder ce qui s'y fissurerait secrètement d'un autre possible. En émergeant d'un tel écart, cet Autre - Toi - peut être rencontré. J'ai tenté de dresser ici un bilan, paradoxal il est vrai, de ce qui est au coeur de mon travail et qu'il me paraît urgent de penser, au départ de l'éthique et du politique : l'altérité.

02/2018

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Psychologie, psychanalyse

Le mythe individuel du névrosé. Poésie et vérité dans la névrose

" J'ai appris bien des choses de Claude Lévi-Strauss " dit Lacan. C'est d'abord que la structure symbolique domine. Quoi ? Le social, les relations de parenté, l'idéologie, mais aussi, pour chacun, son rapport au monde, ses relations sensibles, son complexe familial. C'est ensuite que des scénarios imaginaires, à savoir les mythes, et les rites qu'ils fondent, sont nécessaires à voiler les contradictions de la réalité économique et sociale. Troisième leçon : ces formations se transforment ; elles le font suivant des lois, qui sont mathématiques. Lacan investit ces leçons en psychanalyse. Le sujet aux prises Avec un réel impossible à symboliser produit un scénario fantasmatique qui met en scène un comportement stylisé, lequel peut prendre l'aspect d'une véritable cérémonie, voire s'accompagner d'un court délire. La superposition du cas freudien de " l'homme aux rats " et d'un épisode de la jeunesse de Goethe, sa passion pour la belle Frédérique, permet de dégager la formule du fantasme chez le névrosé : chaque fois qu'il réussit à coïncider avec lui-même, son partenaire sexuel se dédouble : quand sa vie amoureuse s'unifie, c'est alors un double narcissique qui apparaît, vivant par procuration à sa place. Deux autres textes complètent la conférence célèbre qui donne son titre au volume : un exposé sur la fonction religieuse du symbole occasion d'un dialogue désopilant avec Mircea Eliade : une question posée à Lévi-Strauss sur le rapport des mythes avec la structure concrète des sociétés primitives. Jacques-Alain Miller

11/2007

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Littérature française

Immobile

Elle vit ici et maintenant avec son mari A., l'archéologue, mais elle dit venir d'ailleurs, d'un autre temps. Elle prétend qu'elle n'a pas toujours porté ces jupes courtes, vécu en femme moderne, dans une société dont les lois lui sont étrangères. Elle répète qu'elle a, bien des siècles plus tôt, été chanteuse d'opéra avant d'être élue par un prince qui l'a conduite en son palais, épousée, et dotée d'un esclave dont elle s'est éprise. Face au scepticisme puis à l'irritation de l'archéologue, la jeune femme s'efforce de s'en tenir à son rôle d'épouse modèle, alors que ne cesse de la hanter la mémoire d'un destin antérieur dont elle devra décider s'il doit compromettre à jamais l'existence présente. Dans la lignée de son précédent roman, L'Ingratitude, Ying Chen enracine ce nouveau livre dans la question des rapports affectifs conçus sous le signe de la domination et de la dépendance. D'époque en époque et d'existence en existence, se poursuit en vain la quête de l'impossible bonheur. Récit d'une double vie ou célébration des vies antérieures, Immobile veut mettre l'écriture à l'épreuve de la question du temps dont il s'agit ici de déplacer les bornes. A travers la symbolique de la réincarnation, Ying Chen désigne en effet sur le mode d'une fiction ambitieuse le caractère répétitif de l'histoire, l'immuabilité de la nature humaine pour mieux dénoncer les illusions de la modernité récusée comme ultime fantasme.

08/1998

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Histoire internationale

La promesse du printemps. Tunisie, 2011-2017

"Un certain 17 décembre 2010, les Tunisiens ont ouvert une porte et donné le signal à une série de soulèvements qui devaient ébranler le monde arabe. Partout ailleurs, les promesses du nouveau printemps se sont brisées, cédant la place à la violence et aux armes. La révolution sociale avait dégénéré en batailles religieuses, en guerres civiles et en interventions étrangères. Avant de retrouver nos esprits, nous mêmes avons failli, en 2013, nous laisser submerger par un vertige identique. Nous nous sommes dotés, depuis, d'un système de gouvernement pacifié. C'est une avancée considérable, mais qui ne suffit pas, loin de là. Il nous faut maintenant reprendre la marche en avant, réanimer le souffle premier de la révolution, son souffle social, et la faire aboutir. Si nous parvenons à le faire, si nous parvenons à sortir de l'âge théologique-identitaire et à entrer dans l'âge politique-rationnel, les sacrifices n'auront pas été vains. Et le résultat dépassera nos frontières, par l'effet d'exemple que cela pourrait provoquer une nouvelle fois dans la région, en aidant nos voisins à surmonter leurs divisions et à reconstruire leurs sociétés dévastées. La communauté de destin ne relève pas du fantasme, mais de la nécessité objective. La Tunisie n'est pas une île. Nous ne nous sauverons pas seuls. Nous ne surnagerons pas longtemps si les autres Arabes devaient continuer à se noyer. Nous sommes tenus de continuer à avancer. Nous devons réussir. Nous allons réussir. Les révolutions, comme les pièces du théâtre classique, ne se jouent jamais en un seul acte."

06/2018

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Littérature étrangère

Le peintre et la voyageuse

Rêvé, fantasmé ou imaginé, l'Orient interroge les mœurs européennes, et le harem centralise l'ensemble de ces divagations. Peuplés d'odalisques lascivement alanguies, les harems sont représentés par les artistes comme des lieux de permissions et de perdition, à l'instar de L'Odalisque à l'esclave de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans Le Peintre et la voyageuse, Ingres, tourmenté et angoissé, fuit Paris et s'isole à la campagne. Il retrouve la confiance et l'envie de créer grâce à la compagnie de Lady Montaigu, voyageuse indépendante et libérée, célèbre dans toute l'Europe pour ses carnets d'Orient. Mais Le Peintre et la voyageuse n'est pas le roman d'une histoire d'amour traditionnelle et conventionnelle entre la voyageuse et le peintre, qui ont vécu à un siècle d'écart l'un de l'autre. Si l'amour, l'amitié et les confidences jalonnent leur relation, la rencontre imaginaire entre ces deux personnages charismatiques se caractérise par des échanges passionnées et passionnants. Dans leurs joutes verbales, ce sont deux façons de considérer l'ordre du monde, l'Orient et la place de la femme dans la société qui s'opposent. Des alcôves de l'opéra à la présentation du tableau Le bain turc au Tout-Paris, Patricia Almarcegui nous transporte dans une valse des vanités où tournoient Arthur Rimbaud, Monsieur Bertin, Théophile Gautier et Eugène Delacroix. En maître de l'uchronie, Patricia Almarcegui compose un roman brillant et savoureux sur la création et la place de l'art dans la société.

09/2016

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Buffets, apéritifs

Caviar par Kaviari. Culture, histoire, dégustation, recettes

Noirs, bruns ou dorés, aux fins arômes iodés, boisés ou beurrés, les grains fondent délicieusement en bouche ou croquent sous la langue : le caviar révèle des arômes puissants et des saveurs délicates. Mystérieuses, secrètes et souvent méconnues, les origines de ce mets d'exception suscitent un imaginaire riche où la rêverie rivalise avec le fantasme. Un monde fascinant dont ce livre vous ouvre les portes pour découvrir son histoire, ses territoires, ses horizons et surtout ses goûts. Guidé par Kaviari, maison familiale forte d'une longue expérience du caviar sauvage, puis d'élevage, et d'un savoir-faire artisanal, plongez dans l'univers exceptionnel du caviar et de ses variétés. Des esturgeons sauvages pêchés en mer Caspienne aux fermes d'élevage implantées dans le monde (France, Italie, Chine...), du caviar béluga au sévruga en passant par le célèbre osciètre et le transmontanus, de l'affinage des grains à l'art de le déguster : le caviar n'aura plus aucun secret pour vous ! Il s'invite dans vos assiettes à travers des recettes à déguster sans complexes dans la tradition des Delikatessen : Crème de chou-fleur et caviar, Pommes de terre au caviar, ou encore Tartelettes chocolat-caviar. Gourmand et audacieux, le caviar s'invite aussi sur la carte des grands chefs étoilés, à l'instar d'Arnaud Lallement, Eric Pras ou encore Stéphanie Le Quellec, qui partagent avec vous leur vision du caviar en quelques créations emblématiques. Qu'il s'agisse d'une parenthèse d'exception à la maison ou d'un cérémonial luxueux au restaurant, le caviar est avant tout une fête !

12/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Escapade à Boston. Lionel, prince rebelle

A vingt-huit ans, le beau prince héritier d'Italie est menacé par son père qui organise un grand bal de Noël. Et il convie toutes les filles de la noblesse afin de marier Son Altesse. Mais Lionel ne veut plus être un automate, puceau, car il a un rêve. Il souhaite faire l'amour avec celle qui aimerait l'homme et non la couronne. Alors, il part en quête du véritable amour afin de le trouver avant les fêtes. Et c'est à Boston que sa vie va basculer. Il a suffi qu'il la bouscule pour une pizza, et lors d'un regard, ensuite, des injures, le voilà devenu un crapaud, pourtant, c'est elle qui fera de lui un homme chevalier et son sucre d'orge ! Le prince réservera une surprise pour la Saint-Valentin et réalisera le rêve de sa Valentine. Son sexy love mystère ! Miya est une belle libraire et elle en a marre de boxer des idiots. Mais Lionel lui cache sa royauté alors que les gorilles du roi le poursuivent. Ils vont devoir se battre comme des chevaliers pour s'aimer. Qui gagnera, l'amour ou la monarchie ? Et si Lionel découvrait le fantasme de la gent masculine ? Une romance chevaleresque des quatre saisons qui est un bon coup de poing d'humour et d'espoir. L'amour passionnel entre Miya Rose et son lion, l'amour de sa vie. Ce couple fantasque dépasse toutes les histoires ! Sauf qu'il ignore qui elle est en réalité...

02/2023

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Romans graphiques

Fragments. Rassembler les coeurs brisés

Miettes est un roman graphique qui dresse le portrait d'une rupture hétérosexuelle en 2020. A travers le journal de bord de la protagoniste, on découvre une production cathartique qui met des mots et des images sur tous ces instants douloureux. Au fur et à mesure des pages, le récit personnel et intime se révèle terriblement universel et raconte les dissonances cognitives entre l'amour fantasmé et la réalité de nos histoires. C'est un ouvrage qui touchera tou. tes et chacun. e, qui vous accompagnera dans vos séparations. Parce que la rupture amoureuse est un moment de vie charnière d'une rare violence où l'on se retrouve face à soi-même, à la lisière de l'abyssal vide que laisse la perte de l'être aimé. Ou plutôt la perte de l'amour de l'être aimé. S'entrechoquent la tristesse, la colère, l'amertume, l'auto-flagellation, l'amour et le désamour et l'on doit renoncer pour accepter. Renoncer à l'autre, à une partie de soi. C'est, selon l'autrice, un terreau fertile et propice à la quête de soi, duquel émergent des prises de conscience radicales qui peuvent nous aider à faire voler en éclats les schémas oppressifs qui puent la naphtaline. Dépoussiérer notre vision de l'amour pour valoriser celle que l'on a de NOUS. Miettes est un ouvrage beau à lire, brut, parfois violent mais aussi joyeux et surtout empouvoirant, qui ouvre la voie aux coeurs brisés pour leur permettre de panser ensemble leurs corps égratignés.

01/2023

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Critique

Le Neutre. Cours au Collège de France (1977-1978)

Le Neutre est le fil rouge de l'oeuvre de Roland Barthes, qu'on trouve dès Le Degré zéro de l'écriture et jusqu'à La chambre claire, aussi bien dans les livres, les articles et les entretiens, comme une préoccupation ou une aspiration éthique. Il apparaît pour la première fois au grand jour, explicité comme tel, dans ce cours du Collège de France donné en 1978. Autrefois publiées sous la forme des notes préparatoires, les treize séances paraissent ici sur la base d'une transcription des enregistrements. On retrouve ainsi l'une des dimensions décisives de la parole de Barthes telle qu'elle se déployait dans son enseignement : la germination du discours, ses dérives, ses boucles, ses excroissances, et le charme incomparable de la phrase. C'est dire l'importance de ce cours, où le Neutre trouve une formulation ample, détaillée, ouvertement placée sous le signe du fantasme, du projet, ou de la projection. "On a défini comme relevant du Neutre toute inflexion qui esquive ou déjoue la structure paradigmatique, oppositionnelle, du sens, et vise par conséquent à la suspension des données conflictuelles du discours. [... ] On a essayé de faire entendre que le Neutre ne correspondait pas forcément à l'image plate, foncièrement dépréciée qu'en a la Doxa, mais pouvait constituer une valeur forte, active". Eric Marty a établi l'édition définitive de ce cours et a assuré un système de notes à la fois sobre et efficace. Sa préface rappelle le contexte de la fin des années 1970 et situe les enjeux les plus actuels du Neutre.

04/2023

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Romans graphiques

L'homme miroir

"Vente domaniale pour cause de succession vacante. Dépendance de maison de maître, début XIXe. Mise à prix : 15 000 euros" . Il n'en faut pas plus à Elise, quarantenaire citadine, workoholic, mère tout nouvellement célibataire, que cette annonce lapidaire, pour sauter le pas. C'est décidé, elle quitte tout, la capitale et son emploi de cadre pour s'installer avec son fils, Antoine, à la campagne. Sur place, elle déchante : il faut débarrasser toutes les affaires de l'ancien propriétaire défunt qui se dresse comme un obstacle entre sa nouvelle vie et elle. Elle appelle en renfort ses parents, Philippe et Rachel, jeunes retraités. Chacun se met au travail et, à travers les objets dont ils vident les pièces, le portrait de l'ancien propriétaire se dessine. D'abord mal à l'aise avec cette intrusion dans l'intimité de l'inconnu, les membres de la famille se laissent peu à peu aller à la curiosité et au fantasme... Si on en croit sa correspondance amoureuse, c'était un coureur de jupons, selon Elise. Plutôt un peintre accompli pour Rachel, qui a manqué sa vocation artistique. Un voyageur libre, pour Philippe. Un aventurier, chasseur de fauve, pour le petit Antoine... Vite, chacun projette un peu de lui-même dans cet homme et dans ce qu'ils s'imaginent avoir été sa vie. Mais qui est-il vraiment, si ce n'est le miroir de leur âme ? Cette vie qui n'est pas la leur, leur permettra-t-elle de surmonter leurs douleurs, et aller au-devant de leurs désirs ?

02/2024

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Actualité médiatique internati

Espionner, mentir, détruire. Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille

Le cyberespace était un sujet de série d'anticipation, un fantasme, une arrière-pensée, c'est aujourd'hui le lieu d'une guerre mondiale silencieuse, dangereuse et incessante. Berkeley, 1987 : des hackers redoutables pénètrent les systèmes informatiques de l'armée américaine. Iran, 2010 : un ordinateur s'éteint, le virus Stuxnet prend le contrôle à distance de dizaines de centrifugeuses et les détruit. France, 2017 : une opération d'espionnage ultrasophistiquée visant les hauts lieux du pouvoir est découverte. Dans ce récit élaboré au plus près du terrain, Martin Untersinger nous plonge dans la grande histoire du cyber-espace et ses petits secrets. On y croise une dame discrète arborant un collier de perles, cheffe du temple le mieux gardé de la NSA, un général d'armée anciennement pilote d'hélicoptère et espion, des chefs d'Etat, des diplomates, des hackers américains, russes, israéliens mais aussi français... On y voit les plus grandes agences de renseignement et les meilleurs informaticiens se mobiliser. Car le cyberespace est un monde différent, agité d'une guerre sans limite, où les apparences sont trompeuses et les alliés qui se comptent sur les doigts d'une main peuvent, en quelques frappes sur un clavier, se transformer en redoutables adversaires. Une enquête brillante, menée caméra à l'épaule et écrite au scalpel, qui se dévore comme un roman d'espionnage. Martin Untersinger est enquêteur au Monde. Il s'intéresse depuis plus de dix ans à la façon dont les Etats s'emparent des technologies pour espionner leurs rivaux, faire la guerre, déstabiliser leurs adversaires et surveiller leurs populations.

03/2024

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Littérature française

A la fin, elle meurt

Emma est une jeune fille qui a décidé de profiter de sa jeunesse (sa seule vérité) pour vivre comme elle l'entend : dans l'excès. Lors d'une soirée, elle rencontre Sophie qui devient aussitôt sa complice. Elles décident de vivre ensemble, pour mieux régner sur leur débauche. Lorsque leurs parents les menacent de ne plus les entretenir, elles ripostent en cumulant les boulots de courte durée, et quand Emma quitte définitivement les bancs de la fac pour se poser derrière une caisse enregistreuse, ce n'est pas de bon coeur. Le monde, en particulier celui du travail, elle ne le comprend pas, et il lui rend bien. Capitulant, elle s'efforce de supporter sa descente au calvaire. Lorsque le supermarché devient le théâtre d'un fantasme nouveau, la motivation la gagne, un peu plus, puis l'obsède, jusqu'à... Perdue entre ses envies et celles des autres, elle devra mettre de côté son immoralité pour suivre un troupeau qui ne lui ressemble pas mais dont l'autorité la captive étrangement. Réaliste compte-rendu d'une génération sans filet, c'est le roman du désenchantement. Le style mordant d'une héroïne qui exprime précisément, ses sensations et sentiments, nous offre une écriture à vif. L'humour et le second degrés sont de mise aussi bien dans les réflexions que dans les dialogues (rares et réalistes). L'émotion est palpable lors des chassés-croisés saphiques, même si la passivité et la nonchalance d'Emma et des autres personnages domine le style.

04/2022

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Essais

Le sexuel la vie durant. Histoire et actualité du sexuel et de la sexualité infantile

Tout au long de la vie, le conflit entre la sexualité infantile et le sexuel pulsionnel irrigue autant les symptômes que les sublimations. Une exploration de sa découverte illustrée par des récits de moment de cure en saisit l'actualité. La sexualité infantile serait-elle devenue moins scandaleuse depuis sa découverte par Freud que le sexuel, la face pulsionnelle de la vie sexuelle infantile n'en reste pas moins "insupportable" . Cela se dit de l'infantile insoumis et même de la psychanalyse qui ne croit pas à l'innocence de l'enfance. Ce livre, dans une réflexion théorique et clinique, revisite cette référence originaire de la psychanalyse. Le conflit entre le sexuel pulsionnel et la vie de représentation est le moteur du travail psychique. Sans lui ne peuvent se penser ni le fantasme, ni l'érogénéité, ni le refoulement ou le masochisme originaires, ni l'amour, ni la haine et la force de répétition délétère de la pulsion de mort. Chacune de ces notions est envisagée dans son lien au sexuel. Les étapes de la découverte s'associent à des récits de cure où s'entend l'actualité de la question dans la clinique contemporaine et dans les débats qui traversent la société, comme l'identité sexuelle ou de genre, la violence intrafamiliale ou la prévalence de la domination sur la différence. Toute la vie durant, le sexuel se révèle être un espace de transformation en arrière-plan de toutes les activités psychiques ainsi que la matrice de la créativité.

04/2024

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Surréalisme

Max Ernst. 1891-1976 - Au-delà de la peinture

Avec une originalité artistique inégalée, Max Ernst (1891-1976) transformait tout ce qu'il touchait. En repoussant les frontières imposées par son époque et en s'affranchissant du regard obtus qu'elle portait sur la culture, il devint une figure majeure du dadaïsme et du surréalisme. Pionnier du mouvement Dada, il créa d'abord en réaction contre les horreurs de la Première Guerre mondiale. Après la censure de la fameuse exposition dada de Cologne pour "obscénité" , Ernst décida de passer le reste de sa vie à Paris, où il rencontra les Surréalistes. Ernst se démarque surtout par la variété stylistique et technique de son oeuvre. Il pratiqua la peinture, le dessin et la sculpture, signa des textes, des décors, des romans-collages et initia la technique du frottage. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ernst, comme nombre de ses confrères, devient un "étranger indésirable" et il est forcé à l'exil, mais il revient en France dès la fin du conflit. Il y poursuit sa carrière et reçoit en 1954 le Grand Prix de Peinture à la Biennale de Venise. Ce livre est un voyage en terre de magie, d'intensité et de fantasme, une porte ouverte sur l'esprit et l'univers complexes de Max Ernst. A propos de la collection Chaque volume de la Basic Art Series de TASCHEN contient : une chronologique détaillée de la vie et de l'oeuvre de l'artiste qui rend compte de son importance culturelle et artistique une biographie concise une centaine d'illustrations couleur accompagnées de légendes explicatives

05/2023

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Psychologie, psychanalyse

L'imposture perverse

Céline, Genet, Sade, Mishima, Jouhandeau, Adamov... , ces écrivains illustres réalisent, dans la construction de leur oeuvre aussi bien que dans leur vie, ce qu'est la position perverse. Au-delà de ses manifestations externes, celle-ci consiste en un véritable engagement. Engagement, voire revendication d'un rapport singulier au désir, à l'autre, à la jouissance et au plaisir. Dany, Blaise, Rose, Violette, Marc, Philippe et Charles, qui ont voulu me confier leur parole la plus intime au long de l'aventure psychanalytique, témoignent eux aussi de ce virage par lequel la souffrance devient source d'une démonstration. Démonstration de ce que la perversion, quelle qu'elle soit, constitue l'une des trois façons pour le sujet humain de trouver une solution à son existence : névrose, psychose ou perversion. Se laisser interroger par leur discours implique d'être soi-même pris à partie au point le plus radical. Comment désirons-nous ? Osons-nous jouir ? Savons-nous ce qu'est le plaisir ? Et toutes les autres questions que nous recouvrons habituellement de nos préjugés et de notre croyance en une normalité. Face au pervers, le psychanalyste est particulièrement exposé à se trouver ainsi soumis à la question et confronté au fantasme qui, comme tout un chacun, le dirige. Qu'il le sache est peut-être un progrès. Peut-être. La dérive pathétique d'un Ferenczi prouve, en tout cas, que ne pas le savoir peut mener loin. Mais, après tout, que désire le psychanalyste ? S. A. Serge André, psychanalyste à Bruxelles, membre de l'Ecole de la cause freudienne, a publié précédemment Que veut une femme ?

05/1993

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Philosophie

Le portrait du roi

Cet ouvrage est une réflexion historique et philosophique sur le pouvoir en général et le pouvoir politique en particulier lorsqu'il s'exerce à son plus haut régime en s'affirmant absolu. D'où le sujet central du livre : Louis XIV ou le roi comme monarque illimité ou plutôt qui se représente tel. D'où les questions non moins centrales parce que toujours actuelles qu'il pose et auxquelles il tente de répondre : comment le portrait du prince réalise-t-il le miracle permanent de la transsubstantiation d'un individu en monarque ? Comment la représentation accomplit-elle le désir infini du pouvoir dans l'imaginaire d'une présence réelle de l'absolu ? Comment la représentation légitime-t-elle cette présence dans la loi d'un nom universel et unique ? En appliquant à des objets aussi divers que l'histoire officielle du roi ou son éloge, la médaille du prince, son palais ou ses divertissements, le modèle théologique du corps eucharistique hérité d'une longue tradition religieuse, politique et juridique de l'Empire et de l'Eglise, l'auteur montre comment s'institue le fantasme d'un corps unique du prince, comment s'exerce et se reproduit la violence symbolique de son nom propre. Il montre également comment ce modèle travaille à mettre en question ce qu'il vise à fonder et à légitimer, dans les réflexions de Pascal sur les rapports de la force et de la justice ou sur la légitimité politique de l'autorité royale, le roi présent réellement sous ses espèces représentatives ne trouvant l'absolu de son pouvoir qu'en devenant, en fin de compte, son image, qu'en signant son nom.

11/1981

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Photographie

La France d'Avedon. Vieux monde, new look

Des clichés originaux pour une exposition sans précédent. Cette exposition événement à la Bibliothèque nationale de France célèbre l'un des plus grands noms de la photographie américaine. L'ouvrage qui l'accompagne reproduit 120 tirages originaux de l'artiste (Yannick Noah, Catherine Deneuve, Sylvie Guillem…) et retrace les liens étroits et singuliers entre Richard Avedon et la France sur près d'un demi-siècle. Audrey Hepburn et sa "drôle de frimousse". Funny Face (Drôle de frimousse, 1957), le film aux quatre Oscar de Stanley Donen, inspiré par la vie de Richard Avedon, retrace sa carrière de photographe de mode et montre un Paris fantasmé. Le catalogue présente une série de photographies d'Audrey Hepburn, mutine et lumineuse, prises par Richard Avedon lors du tournage de Funny Face. Richard Avedon et Jacques Henri Lartigue. Cet ouvrage rend hommage au rôle déterminant qu'a joué Richard Avedon dans la diffusion de l'oeuvre de Jacques Henri Lartigue. à partir de juin 1967, le photographe américain devient l'agent pour Lartigue, plaçant ses photographies dans les magazines et pour de la publicité. Dès mars 1968, ils entreprennent un vaste projet éditorial, Diary of Century, qui paraîtra finalement deux ans plus tard. Avedon aura réussi à donner vie aux images de Jacques Henri Lartigue. Avec Egoïste, l'union de l'art et de la photographie. Ce magazine mythique est connu pour la magie de sa maquette et le glamour de ses photos. Richard Avedon a photographié pour son compte les plus grandes stars françaises du moment… Cet ouvrage présente une large sélection des photographies les plus célèbres.

10/2016

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Littérature française

L'anglaise

Dans une maison au bord de la mer, à la station de Sainte-M, un sexagénaire, Emile, fait vivre sa famille : sa mère Elisabeth H, ancienne résistante, dite " la Florès " et ses demi-sœurs globalement appelées les COAC (la première lettre de chaque prénom). Il est décorateur, collectionneur, plus ou moins agent. Et il est harcelé au téléphone par une inconnue à l'accent anglais, que tout le monde surnomme " l'Anglaise". On fantasme sur cette Anglaise dont Emile serait amoureux et qui serait amoureuse d'Emile. On finit par apprendre que cette Anglaise aurait des vues sur la maison de voisins, en vente depuis que son vieux propriétaire, professeur de langues perdues, se meurt à l'hôpital. Tout cela se passe sous un regard collectif. Mais se détachent trois femmes : Agnès, l'une des demi-sœurs d'Emile, vieille fille à vie, amoureuse de son demi-frère , Léonore, une toute jeune voisine dont l'obsession est de se baigner au crépuscule, et Esther, dite " Chagrin d'amour ".Pendant quelques jours de début d'été, on spécule sur l'Anglaise, qui finit par s'installer dans la maison des voisins. Ce n'est qu'à la mort soudaine d'Emile, terrassé sur un escalier où il avait l'habitude de retrouver "l'Anglaise", que l'on comprend le lien avec cette femme mystérieuse. Un journaliste de la presse people, Bob Escale, aide le groupe à découvrir l'identité de l'Anglaise. Fille d'une pauvre couturière de banlieue, elle avait trouvé le filon en conseillant de riches oisives sur leur garde-robe et s'était fait passer pour une mondaine anglaise.

01/2012

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Sciences PCEM

Chroniques d'une séquence annoncée. 1992-2002: dix ans de programmes Génome

Bertrand Jordan est depuis quinze ans un témoin privilégié des progrès de la génétique et de la génomique. Biologiste moléculaire au Centre d'Immunologie de Marseille, membre de plusieurs comités intervenant dans le domaine du Génome, il est l'auteur des nombreuses " Chroniques Génomiques " publiées régulièrement depuis 1989 dans la revue médecine/sciences. Il s'agit là d'articles très accessibles faisant le point sur les différents aspects de ce Programme Génome humain qui a récemment abouti à la lecture presque complète des trois milliards de lettres constituant notre patrimoine héréditaire. Cet ouvrage reproduit les vingt-neuf chroniques parues de fin 1991 à 2002, accompagnées de commentaires qui les resituent dans leur contexte et examinent si, avec le recul, elles se révèlent ou non pertinentes. C'est donc un document qui fournit un éclairage sur ces dix années au cours desquelles la séquence de l'ADN humain, pur fantasme à usage politique au début, est devenue une réalité scientifique - sans pour autant, bien sûr, répondre à toutes les questions que pose la biologie. Il illustre la science comme elle se fait (et non telle qu'on la reconstruit a posteriori), avec ses espoirs, ses illusions, ses ratés et aussi ses combats politiques. A ce titre, il intéressera non seulement les scientifiques du secteur, mais aussi tous ceux qui souhaitent comprendre comment fonctionne la recherche contemporaine et comment la biologie est passée, en partie, de l'artisanat à la Big Science. L'une de ces chroniques (" Puces-Actualités ") a reçu en 2002 le " Prix du meilleur compte rendu journalistique de réunion scientifique " décerné par le Syndicat National de la Presse Médicale.

10/2003

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Histoire de France

Une autre histoire de la Renaissance

La France, au XVIe siècle, se serait réveillée après une longue nuit, le Moyen Age, pour embrasser avec éclat et gourmandise la modernité. La civilisation française, avec ses us et coutumes, son élégance et son esprit, était née. Si depuis quelques années les historiens ont largement nuancé cette vision simpliste, ils ont convenus de la réalité de la révolution culturelle qu'aurait été cette Renaissance du XVIe siècle. Il reste pourtant un fait incontestable : si le joli tableau brossé à coup d'affirmations et d'exemples pris çà et là depuis deux siècles peut effectivement faire illusion, les auteurs de cette peinture ont effacé ou oublié, pour fabriquer cette féérie, une foultitude des personnages, d'évènements et d'idées. Les hommes du temps n'avaient en réalité rien de progressiste, bien au contraire. Les nouveautés, qui occupent une place très secondaire, ne touchèrent qu'une toute petite minorité de privilégiés. C'est donc à une redistribution des rôles que ce livre est consacré, afin de proposer une autre réalité de la Renaissance française, celle que la majorité des individus vécurent, celle qui faisait leur quotidien. L'auteur montre notamment qu'il ne s'agissait alors pas d'inventer un monde nouveau, mais bien de rétablir une splendeur passée, un âge d'or où les hommes vivaient en harmonie, épargnés des fléaux bien réels de l'époque : les guerres, les épidémies et les famines. Bref ; que le désir d'un retour à un passé fantasmé l'emportait sur la conviction de vivre un grand bond en avant. Une remise en perspective salutaire servie par une plume exemplaire.

02/2018

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Sociologie

Décider ensemble. La fabrique de l'obligation collective

On tend à prêter trop ou trop peu à la décision collective. Pour certains, cette notion qui renvoie aux assemblées, comités, commissions, corps électoraux et aux divers groupes amenés à faire des choix, au-rait le pouvoir d'établir une communauté ; pour d'autres, elle ne serait qu'une technique de sélection entre différentes options. C'est sur la ligne de crête entre le fantasme de l'auto-institution et la vision procédurale, que chemine l'ouvrage de Philippe Urfalino et que se révèle son originalité. Car l'auteur change entièrement la perspective que l'économie ou les sciences sociales ont privilégiée jusqu'alors : bien plus qu'un mécanisme de coordination entre une pluralité d'acteurs, il voit dans la décision collective un phénomène normatif, le moment de la formation d'une obligation. Car décider n'est pas seulement choisir, c'est aussi produire l'obligation d'agir et de se soumettre à la décision. C'est parce que cette dernière est prise au nom d'un tout dont les protagonistes sont les parties qu'elle parvient à s'imposer comme l'expression acceptable de la volonté commune. A ce titre, la décision collective n'est pas le fait d'un agrégat d'individus, mais celui d'un collectif. D'où les questions : qu'est-ce qu'un corps délibérant ? Qu'est-ce qu'une délibération collective ? Quelles sont les conditions sous lesquelles il est justifié de se soumettre à la décision prise ? A partir de nombreux cas empiriques, empruntés à un large échantillon de sociétés et d'époques, l'auteur répond à ces interrogations, proposant ainsi une théorie sociologique de la décision collective.

01/2021

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Thèmes picturaux

New York des peintres et des écrivains

New York est un "pays à lui seul" , une "ville monde" qui ne dort jamais. Véritable Terre promise pour des millions de migrants, symbole arrogant du monde libre et du capitalisme, capitale mondiale de l'art, elle est toutes ces villes à la fois. Ses gratte-ciel de verre et d'acier, ses quartiers légendaires de Brooklyn, Manhattan et Harlem, sa statue de La Liberté éclairant le monde ont forgé le mythe de l'American dream et n'ont cessé de nourrir l'imaginaire et la créativité des plus grands artistes. De John Dos Passos à Paul Morand, d'Edith Wharton à Henry James, New York se prête à toutes les formes d'écriture. Et bien d'autres encore, comme Walt Whitman, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Tom Wolfe ou Paul Auster, ont rêvé et fantasmé cette cité, en ont fait le théâtre de leurs explorations les plus intimes. Mais si New York a acquis le statut de mythe littéraire, cette ville est aussi celle des peintres, de George Bellows et Colin Campbell Cooper à Joan Sloan, Childe Hassam et Edward Hopper, qui ont su chacun en sublimer l'architecture, la lumière et l'atmosphère. Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture, du XVIIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de New York, depuis ses origines de petit village néerlandais jusqu'à son statut de "capitale du monde" . Ce dialogue entre citations choisies et tableaux célèbres révèle un New York tantôt flamboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions.

11/2022

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Archéologie

Trésors du fond des mers. Un patrimoine archéologique en danger

Ce catalogue d'exposition met en évidence la diversité, la fragilité et les moyens de préserver le patrimoine archéologique sous-marin situé dans les eaux maritimes française. Loin de l'idée fantasmée des trésors sous-marins, la réalité des patrimoines immergés est tout autre. Aux statues antiques et aux coffres chargés de lingots et de pierres précieuses qui font l'univers fantasmé du trésor sous-marin, se substitue ici un patrimoine immergé notoirement plus riche et plus diversifié. On y croise des épaves de navires, d'avions, de sous-marins aussi bien que des vestiges de cités englouties, de sites portuaires et de pêcheries, et même des forêts aujourd'hui immergées. Cet héritage culturel, dont les conditions d'accès permettraient de penser qu'il est bien protégé, est en réalité fragile et dramatiquement menacé. Qu'ils soient d'ordre environnemental (remontée des eaux, érosion, tempêtes), ou d'origine anthropique (pillage, travaux, chalutage...), les dangers sont omniprésents. Les moyens de protéger ce patrimoine existent néanmoins (législation, institutions, protection pénale, sauvegarde par l'étude, sensibilisation...). Ce catalogue a été rédigé par une trentaine de spécialistes, du musée départemental Arles antique, du Drassm, du SRA Normandie, du CNRS, de l'Université, de l'Inrap, de la Métropole Aix-Marseille Provence, des musées de Bastia et de Nice/Cimiez, des sociétés Ipso Facto et A-Corros, des associations Adramar, ANAO, et du Groupe de Plongée Epaves et ARASM/FFESSM. Placée sous le patronage de la Commission nationale française pour l'UNESCO, l'exposition que ce catalogue accompagne a reçu le label Exposition d'Intérêt National du ministère de la Culture.

11/2022

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Littérature française

Atlantique

Il n'y a pas de place pour deux écrivains à Queyrac. Quand Phil lui propose de passer leur premier été dans sa maison de vacances, sur la côte du Médoc, Anne saute sur l'occasion. Mais elle, qui imagine " vacances au soleil, liberté, bonheur, océan ", se retrouve dans " une sorte de grand chalet au toit de bois sombre, sans charme, enfoncé dans la végétation. Un truc de fait divers ", fermé depuis trente ans. " Ca pourrait être champêtre comme une fête d'été, ça ne l'est pas. " Trois années passent, dont trois étés à Queyrac. Anne, journaliste et écrivain, rêverait de profiter de ces vacances pour écrire ; mais c'est " la panne sèche ". De même que son couple s'étiole dans cette maison, figée dans le passé d'une famille qui n'est pas la sienne. Le troisième été, Anne rencontre son voisin : Eric, un écrivain reconnu, talentueux, qui vient d'ouvrir dans le même village une " bouquinerie ". Eric mène une vie d'écrivain idéale, exactement telle qu'Anne la fantasme, " sans les tourments, le pathos, les tracas du quotidien, l'exaspération que peut susciter un buffet moche. " Eric a déjà écrit vingt livres. Eric l'accueille à bras ouverts, dans sa jolie maison. Eric a la bonne attitude, les bonnes amitiés, et même le corps ferme. Eric choisit sa vie, au lieu de la subir. Quelle attitude adopter face à cet homme qui " la bat à plates coutures " et à qui tout semble réussir ? Construit-on un couple sur des détails ? Comment sait-on qu'on est enfin avec le bon partenaire ?

08/2023

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Littérature française

La vie est à nous

Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent ! Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s'en trouvent changés. Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Franc ? ais depuis la victoire à l'élection présidentielle de l'économiste Emilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse. Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ? Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une fac ? on radicalement différente. Jusqu'à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s'il était temps de s'attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l'homme providentiel ?