Recherche

Barbara J. Fields

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

L'arbre de vie

J'ai longtemps hésité à écrire ce livre... Je m'inquiétais, me questionnais : "Qui es-tu, Olfa, pour oser mettre à nu ta vie de femme ? pour oser témoigner de ton expérience professionnelle, alors que tu n'as que trente-deux ans ? " Mais la nécessité l'a emporté sur mes scrupules... Plongée dans l'obscurité des difficultés, j'avais un besoin viscéral de toucher les arbres, de sentir le parfum des fleurs, de marcher des heures en bord de mer ; et j'ai eu ce besoin vital de mettre des mots sur ce que je vivais, ce que je ressentais, afin de pouvoir me séparer de ce qui m'empêchait d'avancer. Fruit d'un long voyage à travers mes émotions, ce livre m'a libérée, mais il s'adresse également à tous ceux qui ont vécu de semblables moments. J'espère que vous trouverez en vous la force de vous battre et celle de persévérer à réaliser vos rêves. J'espère que vous partagerez avec moi cet hymne à la vie qui m'éclaire aujourd'hui : Restons toujours unis et aimants, pour rendre ce monde plus beau !

02/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Saisons de papier

Depuis longtemps - depuis toujours ? - je m’efforce d’être, à la fois, éditeur et critique littéraire. A ce titre, j’ai publié, en une trentaine d’années, et aussi bien dans des magazines réputés (Le Nouvel Observateur, Le Point) que dans d’innombrables revues aux tirages confidentiels, une grande quantité d’études, d’articles, de commentaires qui, si on les considère rétrospectivement, composent un paysage assez fidèle de la vie intellectuelle française entre les seventies et aujourd’hui. C’est, pour l’essentiel, une partie de ces textes que j’ai rassemblés dans ces Saisons de papier. J’y ai ajouté (pour un tiers environ) des études inédites et des entretiens très personnels avec des écrivains - de J L Borges à V Jankélévitch, Claude Lévi-Strauss ou Michel Tournier - qui, au fil d’une vie, m’ont intrigué, déçu ou séduit. L’ensemble propose un panorama idéologique et affectif d’où n’est pas absente une certaine nostalgie, à l’heure des écrans triomphants, de l’agonie de la presse de qualité - et, hélas, d’une critique littéraire désormais réduite à peau de chagrin. J-P E.

03/2016

ActuaLitté

Littérature française

Comment jai rencontre enfin le veritable amour

Après Le soleil entre dans ma vie, et Sur le chemin de l'amour, je fais toujours des rencontres... une vie passionnante ! Et puis, le bien-être, le bonheur : ils font partie de ma vie... il manque juste une chose pour embellir cette vie, c'est l'Amour, évidemment. Un jour, je fais une prise de conscience et je prends une décision qui aura des conséquences puisque les rencontres que je fais dorénavant sont différentes et de qualité, encore plus belles. Il a fallu aussi que je change ma façon de penser et que j'ouvre mon esprit pour que la rencontre puisse se faire. Je vous raconte, dans ce livre, comment j'ai rencontré, enfin, le véritable Amour, un amour différent de ce que j'avais pu vivre dans le passé. Cet homme m'apporte ce dont j'avais tellement besoin : la tendresse, la stabilité affective, la construction d'une vraie relation de couple. Il me valorise aussi par ses paroles, ce qui est important... enfin c'est un amour profond et sécurisant ! J'ai alors le bonheur de le rendre heureux et un jour il me dit : " le soleil est entré aussi dans ma vie avec toi ! ".

12/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Un an dans le Sinaï

En séjour dans le Sinaï du 15 juillet 2001 au 01 Août 2002, au sein de la Force Multinationale et Observateurs (MFO) mise en place suite aux accords de Camp David, j'ai pu, dans mes moments de liberté, jouir de cette région et marcher sur les pas de Moïse et de la Sainte famille, me replonger un peu aux sources de notre civilisation judéo-chrétienne. Outre le Sinaï lui-même, avec ses sables et les plus beaux fonds marins du monde dans le golfe d'Aqaba, j'ai pu me déplacer quasiment partout en Israël ou en Egypte. Pour les bédouins, véritables propriétaires du Sinaï, l'Egypte, c'est "de l'autre coté du canal" . J'ai pu rencontrer Les bédouins, les habitants de ce désert habité qu'est la péninsule du Sinaï. Parmi eux j'ai découvert en peuple attachant, ouvert, fier. J'ai évité ici de parler du travail quotidien sinon pour essayer de comprendre cette région. Mais, comment décrire dans un carnet de voyage les mille et une surprises qui vous assaillent à chaque pas, chaque matin, à chaque détour des dunes ?

11/2013

ActuaLitté

Littérature française

L'inconnu me dévore

"Je fus souvent dans ma famille un sujet d'étonnement. Ca continue. Quand, cet été, ma mère m'interrogeait sur mes projets de livres, je lui fis l'aveu que j'aimerais écrire un ouvrage mystique qui pourrait s'appeler "Lettre à mes filles sur l'amour de Dieu". La surprise passée, il y eut dans ses yeux une larme de joie. Et ma hantise me poursuit. Le temps est venu de transmettre à mes filles un héritage secret. J'aimerais ouvrir mes portes. Raviver les lampes. Indiquer les points fixes sur l'obscurité de la mer. J'ai pris chez moi un vieux paroissien. J'y ai trouvé les prières que nous recitions naguère chaque soir, agenouillés autour de la table. Il en est d'admirables. Il m'a suffi de lire les premiers mots. Tout le reste est revenu sur mes lèvres. Toute cette tendresse dorerait dans mon souvenir. À présent, il va falloir me mettre au travail, tisonner ce feu intérieur, avec un mélange de détresse et de joie. Je dirai tout. Je vais ouvrir le bief. Mes filles, pas trop de bruit. J'ai besoin de silence car l'inconnu me dévore" - Xavier Grall.

11/2011

ActuaLitté

Troubles féminins

Endo story. Guide de survie au quotidien

Endo, pour endométriose, une maladie gynécologique fréquente. Elle toucherait entre 5 et 10 % des femmes avec un diagnostic allant en moyenne de 8 à 10 ans. Les protocoles thérapeutiques ne sont pas établis et pour cause, l'endométriose est une pathologie complexe. Votre parcours va ressembler au mien, sûrement. A chaque étape, je tire les leçons de ce que j'ai vécu. Le diagnostic, l'attente de l'opération et là, des questions sans fin. Puis les suites de l'opération et ma recherche de remèdes anti-douleur pour survivre. Ma vie est rythmée par des consultations incessantes chez l'uro, le gastro, le psy et le gynéco bien sûr à cause de mes soucis de fertilité. Je change mon alimentation, j'effectue un travail sur moi-même, je m'écoute et pour finir un miracle : "Mais vous êtes enceinte Madame ! " Il faut y croire jusqu'au bout, c'est mon expérience et mon message. "Endo Story est un guide de survie que j'ai écrit pour vous. Au jour le jour, selon les situations, j'ai souffert mais trouvé des solutions, je me suis battue et c'est cette histoire que j'ai voulu partager avec vous" .

02/2022

ActuaLitté

Maltraitance de l'enfant

Incestuée. Le silence tue, la vérité nous libère

" Confortablement installée dans le canapé d'une thérapeute, je vois un film, le film, se dérouler sous mes yeux clos. Toute la famille y est. Nous quatre, les enfants, mes parents mais aussi les voisins, institutrices, médecin... Les scènes se passent dans ma petite enfance, j'ai entre trois et six ans. "J'y suis". J'entends les mots, je revis chaque événement, je sens le froid, le chaud, la douleur. Je raconte à voix haute ce que je vois, ce que j'éprouve et pense à l'époque. Le passé, mon vécu de petite fille remonte à la surface. La thérapeute note tout, presque mot à mot, essayant de ne rien laisser perdre. J'ai enfoui ces notes pendant 35 ans ". Incestuée est une véritable coulée de lave. Aujourd'hui, elle prend la parole qu'on lui a confisquée - ; et elle l'offre. Car c'est toute une société qui doit interroger ses ombres. Un récit-témoignage à lire d'urgence. Par les victimes et les complices, les thérapeutes, les médecins, les policiers... par tout à chacun. Pour former, transformer, éclairer. Pour agir.

01/2023

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Souviens-toi de nous

Je me perds en essayant de sauver tout le monde. En tant que médecin, je marche sur la corde raide qui sépare la compassion du surinvestissement. Ce qui s'applique également à ma vie privée. L'amour est un luxe que je ne peux pas me permettre. Ce n'est que lorsque le Dr Westin Grant brise toutes mes barrières et m'offre un avenir, que je me demande si je suis assez courageuse pour risquer mon coeur. Alors que la personne que j'étais et celle que je tente de devenir luttent pendant mon essai clinique, le destin d'une patiente change tout. Tout à coup, tout ce pour quoi j'avais travaillé est en danger. Mon intégrité, ma carrière et même ma relation avec Westin. Il m'a aimée une fois, j'espère juste qu'il pourra m'aimer pour toujours... --- "J'ai lu la plupart des livres de Corinne et j'en ai aimé beaucoup, mais celui-ci doit être l'un de ses meilleurs. Elle a vraiment apporté les sentiments, l'angoisse et l'émotion avec Souviens-toi de nous". - Christy (Goodreads)

11/2022

ActuaLitté

Récits de voyage

La Bretagne au coeur [EDITION EN GROS CARACTERES

"Longtemps j'ai hésité à arpenter avec mes mots, une nouvelle fois, cette terre de Bretagne qui m'est si chère. J'ai publié, dans le passé, deux ouvrages célébrant le pays de Chateaubriand. Me serait-il possible d'ouvrir de nouveaux horizons ? Je me suis alors souvenu du mot de Xavier Grall, ce poète merveilleux : La Bretagne, multiple dans son unité secrète. La Bretagne n'est pas un sujet qu'on épuise. Elle se découvre, à qui sait l'apprivoiser, et se redécouvre sans fin. Partant de Trégastel, mon fief intime et familial, où j'aime vivre, lire, aimer, j'ai choisi de me balader à ma guise, le long des côtes, au large et au coeur des terres, et je vous invite à la rencontre des paysages, des écrivains, des silhouettes que j'admire. Parcourant les contrées bretonnes et voguant sur les flots, prenant le temps de regarder, de me poser, d'écouter, je suis au plus près de mes émotions, de mes passions, de ma Bretagne au coeur. Qu'il me soit permis, chapitre après chapitre, de vous la faire partager. ". .

06/2021

ActuaLitté

Fantasy

Malédictions mortelles Tome 2 : Les épreuves du coeur

Tous les coups sont permis, en amour comme... en magie. SLATE J'ignore comment, mais nous avons survécu. Nous étions censés en avoir terminé : plus de malédictions, plus de magie. Rien qu'une petite vie tranquille à Brume. Pour la toute première fois, j'étais prêt à profiter de cette tranquillité. Plus que prêt, même. Mais il se trouve que la fille que j'aime déteste laisser les choses en suspens. Alors, oui : notre petite équipe va assembler la Quartefeuille et ramener la magie dans ce monde. Nous avons déjà regardé la mort en face. Ca ne peut pas être pire, si ? CADENCE J'aurais pu ne pas intervenir. Peut-être que j'aurais mieux fait de m'abstenir, d'ailleurs. Toute mon équipe est en vie. Slate est à mes côtés. Et la vie revient lentement à la normale. Mais l'université n'est qu'une pile de gravats, mon père est toujours coincé dans un fauteuil roulant, et une petite fille est morte. Si la magie est capable d'inverser les choses, alors je veux tenter une dernière fois de la restaurer. Avec un peu de chance, je ne le regretterai pas. #Romance #UrbanFantasy #Magie #Paranormal

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Etranger en mon pays

La vie ne nous offre pas tout ce que l'on veut. Mais elle peut ne l'offrir parfois qu'à la fin. Pour ma part, la vie n'allait m'offrir ni abondamment ni modestement, et moi étant là-bas... J'échoue, j'échoue et j'échoue... Pour ma part, la vie est simple, je ne ressens plus son goût, ni sa tendresse et ses tentations. Les rues d'Alger furent les témoins de ma souffrance et de ma tragédie à la perte des êtres les plus chers à mon coeur. Là-bas, la justice était contre moi, le destin était contre moi, ils étaient tous contre moi... Là-bas, j'ai détesté mon pays que tout le monde adorait tant... Ma maison, mes études et tant d'autres... La vie n'était pas la cause, et mon pays non plus ne l'était pas... Seul le destin voulait ainsi... Aujourd'hui, des Etats-Unis d'Amérique où je vis, je voulais vous narrer tous les malheurs que j'avais vécus au fond de ce quartier de l'Hussein Dey, situé à Alger... Je m'appelle Merouane, et voici mon histoire...

06/2019

ActuaLitté

Biographies

Ma vie avec Colette

"J'ai connu les affres et les espoirs des personnages de Colette. J'ai été Claudine dans les bois de Montigny, j'ai été Gigi espérant un mari, je suis maintenant Léa guettant les stigmates du vieillissement. J'ai même été la contemporaine de Sido, mère apeurée, redoutant le froid, le chaud, le manque, trompant la panique à un comptoir de bistrot le jour où mon fils prit seul le métro pour la première fois, plus tard terrorisée par des chauffeurs de taxi sans licence susceptibles de prendre en charge mes filles. Colette ? J'aime en elle l'amie des bêtes, la femme libre qui ne sombra jamais dans le militantisme, la créatrice d'une prose fastueuse et poétique." Pauline Dreyfus raconte ici son goût ancien pour l'oeuvre de Colette, cette femme de lettres si moderne et exubérante, qui fut aussi comédienne et danseuse de music-hall. Paradis perdu de l'enfance, vie sentimentale chaotique, liberté sexuelle, transmission filiale, amour des lieux, des livres et des animaux sont autant de thèmes abordés dans cet ouvrage au style alerte, qui donne à redécouvrir la prose ardente et les différents visages d'une écrivaine pionnière.

05/2023

ActuaLitté

Littérature française

Fleur de Métal

J'ai croisé tellement de pauvres gens dans la rue que je n'y fais même plus attention. Tous ces rebuts que la société a elle-même produits, ces mal-aimés ; on les effleure sans même les regarder, les évitant à tout prix. Pourtant, lorsque j'ai vu cette fille pour la première fois, j'ai tout de suite su qu'elle était différente, à un point qui me dépasse encore. Le nombre de gens qui passent à côté de leur talent est impensable. On en à tous un, même si on s'évertue parfois à foncer aux antipodes, guidé par la facilité ou la résignation. Cette fleur cueillie au détour d'un caniveau arbore à merveille les couleurs de la musique, sa puissance et sa beauté. Et j'avoue que la réussite est d'autant plus belle lorsqu'on part de rien. Bienvenue dans l'univers atypique des artistes de rue, ceux qui s'ignorent, et ceux qui se découvrent. Voici comment j'ai sauvé la plus belle des fleurs, depuis la lie de l'humanité, jusqu'aux plus grandes scènes. Une parenthèse de romantisme à l'état pur, sous le signe du Heavy Metal.

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

Petites histoires à s'éveiller couché

Je pris chacun des visages dans mes mains, caressai les cheveux, les joues que j'avais polies. Mes doigts me parlaient, les yeux m'agitaient le coeur, le souvenir pouvait se construire dans ma tête. Je pouvais mieux imaginer d'où je venais, de qui j'étais la synthèse, de quel amour j'étais né. J'imaginais, à voir le visage et les yeux, qu'elles avaient été les attentions de mon jeune âge, l'amour qui avait dû accompagner ma naissance, le bonheur du début. Je devinais la douceur que m'avait donnée une maman, ma maman, dont je faisais connaissance, enfin. Je ne pleurais pas, mais des frissons me parcouraient le dos. J'avais, sans le savoir, recomposé mon histoire. Passager curieux de notre temps, boulimique de l'autre comme de l'art, la vie sociale et la politique, Benoit Piedboeuf écrit dans le refuge intime du soir et de la nuit . Ce premier recueil de nouvelles rassemblent des textes émouvants qu'il a sorti de son imaginaire, inspirés de ses rencontres et ses expériences de la vie et de la mort. Ce premier tome en appelle d'autres.

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

Chauve platine

" C'est ma radiologue de ville qui a détecté la tumeur en procédant à une mammographie de contrôle. J'avais repoussé le rendez-vous plusieurs fois, jusqu'à louper un examen. Pas le temps ! Trop occupée par la famille, les enfants, le boulot, les études que j'avais reprises en vue de me reconvertir et ma séparation en cours... Trop occupée pour m'occuper de mon corps et de moi. J'avais pourtant détecté un truc bizarre à la palpation deux ou trois ans avant. Mais le radiologue de l'époque m'avait assuré que je n'avais rien. Il avait même ajouté, d'un ton méprisant : "Ca vous inquiète ? ". Je n'avais rien osé lui répondre. Au nom du sacro-saint pouvoir des médecins. Eux savent, nous non ! Maintenant, je sais que c'est faux. Nous savons, eux non ! Nous connaissons notre corps mieux qu'eux. En cas de désaccord, il faut les contredire, insister. La prochaine fois, c'est promis, j'oserai répondre : "Oui, ça m'inquiète et j'aimerais un examen plus poussé, s'il vous plaît. " Enfin, quand je dis "prochaine fois", c'est pour la forme, évidemment. "

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le roi de l'île Trouvée

J'ai dix ans et l'on m'appelle Cachou. Mon meilleur copain est un vieux monsieur extraordinaire. Parce qu'il a une île dans sa tête. Une île déserte, rien qu'à lui, cerclée de rouge sur une carte de la mer des Caraïbes placardée dans sa chambre. Il dit tout connaître sur elle. Raconte ses animaux rigolos, ses fleurs que l'on mange, ses crabes qui ne savent pas courir droit, ses montagnes fatigantes. Ses forêts peuplées de singes roux, ses ruisseaux d'eau très potable. Inlassablement, il en parle à tout le monde. Au café, dans la rue, au Cercle des anciens pelotaris... Il promet : bientôt, je partirai avec mon voilier et j'irai l'explorer, l'organiser. J'en ferai une île civilisée. On se moque de lui, on l'appelle "Le Gouverneur". "Comment va ton île ? lancent les rieurs. Est-elle toujours à la même place ?" J'ai douté moi aussi. Des îles de cette sorte existent-elles vraiment ? Jusqu'au jour où j'ai reçu des messages dans des bouteilles qu'un naufragé a jetées dans les courants de la mer des Antilles. Signés "Le roi de l'île Trouvée".

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

L'ermite et l'oiseau

Un cadre dans la fleur de l'âge à qui la vie semble sourire, nourrit, au plus profond de lui-même, un dégoût pour la vie en société. C'est alors qu'un jour, il décide de passer à l'acte et de partir s'exiler en solitaire dans les fins fonds du désert marocain, en quête de la vérité. D'incroyables détours l'attendent. Une toute autre vérité ! Je te raconte et t'écris mon histoire pieds nus, à même le sol. Je sens la poussière me chatouiller ; la poussière de tous les jours ; de tous les moments ; de tous les lieux et cieux ; des lieux où j'ai espéré ; des moments où j'ai cru ; des chambres où j'ai joui, des coins où j'ai pleuré ; des fenêtres où je me suis mille fois tué ; des déserts où je me suis perdu ; de Babylone où j'ai sombré... Je n'ai gardé de tout cela que cette poussière qui me chatouille les pieds ; que cette poussière que je suis ; que ce rien que le vent dispersera et que la brise transportera...

01/2013

ActuaLitté

Faits de société

La séduction. Comment les Français jouent au jeu de la vie

"Je suis américaine. Je parle français avec un fort accent. Le second degré ne m'est pas naturel, parler pour parler non plus. Je ne sais pas distinguer un Côte-de-Beaune d'un Côte-de-Nuits. Je porte rarement du parfum. Je maîtrise mal l'art de marcher avec des talons aiguilles sur des pavés. "Vivant en France depuis plus de neuf ans, l'angle de la séduction s'est imposé à moi pour parler de ce pays. C'est un des moteurs de la vie ici : histoire, politique, culture, mode, gastronomie et diplomatie, littérature et moeurs, rien n'y échappe, au point que les Français eux-mêmes n'en ont souvent pas conscience. "J'ai interviewé des présidents, des paysans, des étudiants, des créateurs, des patrons et des intellectuels. J'ai appris à savourer le luxe de la lenteur, à aimer cette société, à m'y sentir à l'aise. J'ai même fini par trouver un certain charme à mes démêlés avec ses bureaucrates obtus. "En un mot, j'ai été moi-même séduite. J'espère que mes lecteurs français le seront à leur tour par ce portrait parfois ironique mais toujours bienveillant".

02/2012

ActuaLitté

Science-fiction

Bifrost N° 35 : Aventures spatiales

Un bruit d'explosion à ma droite, de métal outragé se répandant dans l'air gelé, y perdant sa chaleur, déchiqueté, vermicelles et banderoles, étincelles et flammes étendards annonçant trois mort ! Je ne vois pas ce que mon esprit imagine. J'entends le cri de Dylan - amour et terreur mêlés - mon prénom hurlé, deux ou trois fois... mon cerveau refuse de compter les mots en de telles circonstances... j'entends l'homme que j'aime à travers l'instant tendu qui m'emprisonne, la chute si courte et pourtant si longue, car s y reflète une vie en accéléré. J'imagine Dylan sanglé dans son fauteuil anti-g, forçant sur les commandes, trop près de la bulle de vitracier du cockpit, le visage déformé par l'effort et la peur. J'entrouvre les yeux une seconde, minuscule victoire sur la terreur qui m'étrangle. Dans le lointain, Dylan crie, assis dans son siège-baquet, insecte vociférant découpé à contre-jour sur la toile ronde du cockpit. Mes mains, protègent mon ventre, si précieux. L'urine piquante m'éclabousse les jambes et le bas de la combinaison boudinée auteur de mes mollets. Nous touchons le sol.

07/2004

ActuaLitté

Musique, danse

Oh, Hippie Days

J'ai pris la route au cours du bel été 1966, nourri de mythologies américaines - le free jazz et le blues du Delta, les grands textes de la Beat Generation, les poèmes électriques du rock'n'roll. J'étais parti pour deux mois, avec pour tout bagage un appareil photo, des carnets, une paire de bottes, un sac de marin acheté aux Puces. J'ignorais que le voyage allait durer quatre ans. New York. San Francisco. Commence une errance volontaire dans le maquis underground de la fin des années soixante. Les beatniks solitaires avaient cédé la place aux communautés hippies. Des salles de concert hallucinées célébraient Frank Zappa, Janis Joplin, le Grateful Dead. De Greenwich Village au Haight Ashbury soufflait le grand vent d'une révolution. Fraternelle, spirituelle, intensément jouissive. Et puis, au fil des mois, le rêve a sombré dans le désarroi des phalanstères à l'abandon. La réalité avait le goût amer des mauvaises drogues. La guerre continuait au Vietnam. Alors j'ai quitté cette Amérique que j'avais tant aimée. L'écriture, un jour, permettrait de revivre ces vertiges, revisiter cette aventure. A.D.

01/2001

ActuaLitté

Cinéma

La vie rêvée des filles

Depuis une petite vingtaine d'années, je sévis en dernière page de Libération. J'y écris des portraits personnels de personnages singuliers, connus ou inconnus. Mais, j'ai beau faire, j'ai beau dire, on me parle en priorité de mes portraits d'actrices. Les hommes hésitent entre envie goguenarde et ricanements égrillards. Les femmes scrutent à la loupe emballements et atermoiements. Il y a quelque temps, fatigué d'être résumé à cette activité pulsionnelle, pour ne pas dire libidineuse, las d'être réduit à ce que certaines bonnes camarades appelaient mes "papiers hormonaux", j'ai décidé d'arrêter. Fini, terminé. Promis, juré, je ne signerais plus le portrait d'une seule fille de pellicule. J'ai tenu parole une bonne année. Personne n'a rien remarqué. Et chacun me parlait encore et toujours de ces portraits de comédiennes et de mannequins que je n'écrivais plus. Je m'y suis donc remis. Et voilà comment les caricatures ont la vie sauve, comment elles ont la vie dure. Et voilà pourquoi il faut bien accepter d'en livrer les pièces à conviction. Qui lira, verra.

04/2014

ActuaLitté

Religion

Les conciles de Latran I, II, III et de Latran IV. 1123, 1139, 1179 et 1215

Sous la direction de Gervais Dumeige, s. j. Tome I. Nicée et Constantinople (en 324 et 381), par I. Ortiz de Urbina Tome II. Ephèse et Chalcédoine (en 431 et 451), par P. -Th. Camelot Tome III. Constantinople II et III (en 553 et 680-681), par F. -X. Murphy et P. Sherwood Tome IV. Nicée II (en 787), par G. Dumeige Tome V. Constantinople IV (en 869-870), par D. Stiernon Tome VI. Latran I, II, III et Latran IV (en 1123, 1139, 1179 et 1215), par R. Foreville Tome VII. Lyon I et Lyon II (en 1245 et 1274), par H. Wolter et H. Holstein (à paraître chez Fayard) Tome VIII. Vienne (en 1311-1312), par J. Lecler Tome IX. Constance et Bâle-Florence (en 1414-1418 et 1431-1448), par J. Gill Tome X. Latran V et Trente (en 1512-1517 et 1545-1548), par O. de La Brosse et J. Lecler, H. Holstein et Ch. Lefebvre Tome XI. Trente (en 1551-1563), par J. Lecler, H. Holstein, P. Adnès et Ch. Lefebvre Tome XII. Vatican I (en 1869-1870), par R. Aubert (à paraître chez Fayard) Tome XIII. Vatican II (en préparation) ( disponible chez Fayard)

06/2007

ActuaLitté

Littérature française

L'esprit de l'escalier

"Oui, au début ça avait l'air facile : "Vous allez nous inventer une vie", toute une vie. Au fond, on me demandait de m'inventer. Une nouvelle vie. J'avais l'embarras du choix... Je pouvais raconter ma vie d'empereur de Chine. Ou de légionnaire romain, de bandit catalan, que sais-je ! Au fond, j'ai eu de la chance : j'ai réinventé ma propre vie, juste avec un léger décalage. Je ne pouvais pas savoir que cette vie-là, j'allais la vivre. Pour de vrai ! Que la mort par moi racontée, je devrais la subir. Littéralement (si j'ose dire)." R.R. L'esprit de l'escalier est un hymne à l'imaginaire, ayant valeur de testament. Ratil Ruiz y a mis la toute dernière main quelques jours avant sa mort. Qu'il ait pris un revenant pour alter ego prend une signification particulière, même si le thème du spectre est récurrent dans son oeuvre cinématographique. Le fantastique facétieux, le nonsense ironique, le burlesque déstabilisant nous sont libération. Désarmés par une insolite poésie, nous assumons enfin avec humour de n'être jamais qu'apparitions. Jean-Luc Moreau.

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Lettre à ma grand-mère

" J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable. " A travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante " ordinaire ". Où comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.

02/2008

ActuaLitté

Faits de société

Je ne souhaite cela à personne

" Je ne cherche ni à faire l'apologie de mon passé ni à l'exploiter. Je ne suis pas un repenti. Je ne m'accuse ni ne m'excuse. J'ai passé vingt ans en prison, dont neuf en isolement, confiné dans une solitude, dans un désoeuvrement qui rendent fou. Condamné à perpétuité pour meurtre, après le décès d'un surveillant blessé au cours d'une de mes tentatives d'évasion, j'ai connu le pire de ce que savent offrir les prisons françaises. Après avoir étudié, en cellule, le droit international qui prévaut sur le droit français, constamment transféré, pour cette raison, d'une maison d'arrêt à une autre, j'ai mené une lutte pacifique, légale, afin d'obtenir une amélioration des conditions de vie des détenus. J'ai quitté la taule avec un sentiment de toute-puissance. Je me découvre plus fragile que je ne le pensais. Survivre à la prison, se reconstruire, vivre avec des personnes aimées impliquent un combat différent, un combat dangereux de tous les instants auquel je n'étais pas préparé. Ce que j'ai vécu, je ne le souhaite à personne." Saïd André Remli

01/2010

ActuaLitté

Littérature française

Quand prime le spirituel

Dans La Force de l'âge, Simone de Beauvoir a raconté comment, de 1935 à 1937, elle a écrit Quand prime le spirituel, son premier livre, resté inédit jusqu'à ce jour. "Je résolus cette fois de composer des récits brefs [...] je me limiterais aux choses, aux gens que je connaissais ; j'essaierais de rendre sensible une vérité que j'avais personnellement éprouvée [...] j'indiquai le thème par un titre ironiquement emprunté à Maritain. La première nouvelle décrit l'étiolement d'une jeune fille à l'institut Sainte-Marie. Dans la seconde, je m'amusais à imaginer, chez une adulte, la dégradation de la religiosité en chiennerie. Dans la troisième, l'héroïne, par son entêtement à jouer un rôle, jetait dans des désastres deux jeunes élèves qui l'admiraient [...] j'avais réussi à rendre cette distance de soi à soi qu'est la mauvaise foi. Dans la quatrième, je tentai à nouveau de ressusciter Zaza [...] J'échouai [...] Cinquième nouvelle : [...] une satire de ma jeunesse. [...] mon enfance au cours Désir et la crise religieuse de mon adolescence. [...] Ce récit était de loin le meilleur [...] "Sartre en approuva de nombreux passages."

12/1979

ActuaLitté

Religion

Les conciles de Latran V et de Trente 1512-1517 et 1545-1548. Première partie

Sous la direction de Gervais Dumeige, s. j. Tome I. Nicée et Constantinople (en 324 et 381), par I. Ortiz de Urbina Tome II. Ephèse et Chalcédoine (en 431 et 451), par P. -Th. Camelot Tome III. Constantinople II et III (en 553 et 680-681), par F. -X. Murphy et P. Sherwood Tome IV. Nicée II (en 787), par G. Dumeige Tome V. Constantinople IV (en 869-870), par D. Stiernon Tome VI. Latran I, II, III et Latran IV (en 1123, 1139, 1179 et 1215), par R. Foreville Tome VII. Lyon I et Lyon II (en 1245 et 1274), par H. Wolter et H. Holstein (à paraître chez Fayard) Tome VIII. Vienne (en 1311-1312), par J. Lecler Tome IX. Constance et Bâle-Florence (en 1414-1418 et 1431-1448), par J. Gill Tome X. Latran V et Trente (en 1512-1517 et 1545-1548), par O. de La Brosse et J. Lecler, H. Holstein et Ch. Lefebvre Tome XI. Trente (en 1551-1563), par J. Lecler, H. Holstein, P. Adnès et Ch. Lefebvre Tome XII. Vatican I (en 1869-1870), par R. Aubert (à paraître chez Fayard) Tome XIII. Vatican II (en préparation) ( disponible chez Fayard)

06/2007

ActuaLitté

Littérature française

On ne voit bien qu'avec le coeur. Récit d'un épicurien

Ce livre raconte mon histoire. Du moins, une partie. J'y ai rassemblé les anecdotes qui ont marqué ma vie. Chacune reflète un peu de ce que je suis : mon expatriation en Afrique, où j'ai partagé mon repas avec une lépreuse, et où j'ai même connu un sacrifice humain ; ma vie sentimentale mouvementée, qui m'a fait découvrir l'amour de deux soeurs et les rencontres à plusieurs ; mon appartenance à la franc-maçonnerie, guide de ma réflexion et spiritualité au coeur de mon existence, depuis plus de trente ans ; et enfin, le rugby, dont j'ai été l'un des dirigeants de l'équipe de Béziers pendant plusieurs années. Tout cela et plus encore, parce qu'un homme ne se réduit pas à une seule des facettes de sa personnalité. Il est plus que la somme de ses parties. J'ai besoin de vous raconter ces moments forts, qui ont construit l'homme que je suis. Car aujourd'hui, c'est le noir. La solitude. Mes yeux m'ont quitté. Depuis plusieurs mois, je suis aveugle. Mais il me reste les souvenirs. Je voudrais les partager avec vous. Maintenant.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Portrait du joueur

"Je lève les yeux. Mon refuge est parfait. Chambre et jardin. Les hauts acacias remuent doucement devant moi. Je sens les vignes tout autour, à cent mètres, comme un océan sanguin. C'est la fin de l'après-midi, le moment où le raisin chauffe une dernière fois sous le soleil fluide. J'ai donc fini par revenir ici. Après tout ce temps. Chez moi, en somme. Ou presque. L'une de mes soeurs m'a prêté la maison... Ni ferme, ni manoir, ni château ; "chartreuse", ils appellent ça, repos, chasse, vendanges... Avec son drôle de nom musical anglais : Dowland... Je suis arrivé en voiture il y a deux heures... J'ai pris un bain, j'ai mis mon smoking pour moi seul, je me suis installé sous la glycine, pieds nus... Premier whisky, cigarettes... J'ai sorti ma machine à écrire, mon revolver, mes papiers : dossiers, lettres, cahiers et carnets... Vérifié si les malles étaient là, celles que j'ai demandé à Laure de me garder... Oui, deux grosses caisses remplies à craquer. Notre enfance aussi est tassée dedans, je suis sûr qu'elle n'a jamais jeté un coup d'oeil. ". .

01/1985

ActuaLitté

Littérature française

Journal d'un parfumeur. Suivi d'un abrégé d'odeurs

Pendant un an, j’ai tenu ce journal de façon assidue ou plus relâchée, décousue, sporadique, régulière, souhaitant partager quelque aperçu sur la vie d’un nez. J’imaginais que dans le désordre apparent de cette pensée ainsi exposée, au-delà des digressions ou des chemins de traverse, le lecteur entrant dans mes pas pouvait se construire une vision globale assez fidèle, significative, de ce qu’est la réalité d’un compositeur de parfums. Le fait est que beaucoup d’éléments de ma vie sont tendus vers cette forme d’expression particulière qu’est la composition d’un parfum. Mes pensées quotidiennes m’y ramènent souvent, en tout cas finissent toujours par y revenir, comme si j’étais tissé de cela. Les odeurs sont mes mots. Le maniement que j’en ai découle d’une logique, d’un instinct, d’un travail que je crois comparables à la démarche d’un écrivain lorsqu’il s’attelle à un livre. Je sais aussi que ce métier, parce qu’il est un art, est irréductible au langage et aux concepts. Avec ce journal, j’ai voulu simplement partager une expérience.

05/2011