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Le camp retranché de Paris (1792-1940)

Extraits

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Travail social

Un maréchal contre une pintade - La pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Lettres de 1942, 1943 et 1944

Ce volume regroupe des courriers personnels inédits des années 40 qui font état de la pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Des commentaires suivent les courriers.

04/2023

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Vivre en couple

Le couple fout le camp

La recette toute faite, presque magique, du couple pleinement heureux n'existe pas ! L'amour d'antan ne fonctionne plus aujourd'hui. Il s'est adapté à notre société, a évolué en même temps que les technologies. Le couple fissionnel a fait son apparition : se lier sans se nouer l'un à l'autre. Savez-vous que la dispute est salvatrice pour votre couple ? La fidélité est-elle toujours d'actualité ? Et la jalousie ? Graziella vous explique comment bien vous disputer, comment bien communiquer. Quant à la sexualité, elle change au fil des âges. Graziella aborde des sujets importants comme la masturbation, l'orgasme, les problèmes sexuels les plus courants. Elle vous explique la place du couple dans les familles recomposées. Alors, à votre avis, le couple fout-il vraiment le camp ?

11/2022

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Histoire de France

Henri Lang, 1895-1942. Un dirigeant de la SNCF mort à Auschwitz

12 décembre 1941, 6 h du matin. Des Feldgendarmes se présentent au domicile d'Henri Lang. Ils le conduisent à l'Ecole militaire où sont regroupés les autres hommes arrêtés par les Allemands ce matin-là. Ils sont 743. Ce sont presque tous des "notables". Tous sont juifs. Ils sont conduits au camp de Compiègne-Royallieu où ils seront détenus pendant trois mois dans d'indignes conditions. Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, officier d'artillerie pendant la Grande Guerre où il fut cité à deux reprises pour sa bravoure, chevalier de la Légion d'honneur, Henri Lang est un haut fonctionnaire qui a toujours eu à coeur de servir son pays. Lorsqu'il est arrêté, il est chargé pour la SNCF de l'électrification de la ligne Paris–Lyon. Il travaille sans trop se préoccuper des lois anti-juives promulguées par l'Etat de Vichy le 3 octobre 1940. Rien ne pourra empêcher la logique bureaucratique implacable des forces d'occupation allemandes. Le 27 mars 1942, c'est la déportation à Auschwitz par le premier "train spécial" venant de France. Henri Lang y meurt d'épuisement le 21 mai 1942.

03/2012

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Littérature française

Souvenirs d'un anarchiste

Né à Paris en 1910, ouvrier serrurier, militant syndicaliste, Maurice Joyeux fut l'un de ceux qui réorganisa le mouvement libertaire après la seconde guerre mondiale. Souvent emprisonné, détenu comme objecteur pendant la guerre, il organisa la mutinerie du fort de Montluc en 1941, puis celle de Vancia en 1944. La seconde partie de ses Souvenirs est actuellement publiée aux éditions du Monde libertaire, 145 rue Amelot, 75011 Paris.

05/2013

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Histoire internationale

Le 2e B.C.C.P. Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes. Indochine 1947-1949

En 1945, l'armée française confrontée à la nécessité de reconstruire une identité malmenée par la guerre choisit de se doter d'une arme nouvelle, jeune et dynamique, incarnée par les troupes aéroportées métropolitaines. C'est dans ce contexte qu'en juillet 1946 la Direction des Troupes Coloniales, soucieuse de disposer à son tour d'un outil équivalent, décide de mettre sur pied un bataillon de parachutistes d'infanterie coloniale. Son ossature est formée à partir d'un noyau d'anciens du commando Ponchardier en Extrême-Orient, celui-ci embarquera pour l'Indochine en 1947 où il prendra l'appellation définitive de 2e Bataillon de Commandos Coloniaux Parachutistes. Au cours de deux années de combats incessants, ceux que l'on surnommera bientôt les "Bérets rouges" lutteront au Sud-Vietnam contre un adversaire implacable, incarné par la guérilla communiste du Viêt-Minh. C'est l'histoire de ces hommes hors du commun, dont descendent de nos jours les parachutistes du 2e RPIMa, que nous nous proposons de vous faire découvrir ici, au travers d'un ouvrage quasi-exhaustif, bénéficiant d'une iconographie aussi riche qu'inédite.

10/2014

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Ouvrages généraux

Le travail forcé dans les colonies françaises, 1900-1946. "L'Empire de la contrainte"

Le travail forcé fut durant un demi-siècle omniprésent dans l'Empire colonial français : dès son introduction à travers le " régime de l´indigénat " vers 1887 jusqu´à son abolition en 1946, le travail forcé fut un élément clef du colonialisme français au XXe siècle. L'originalité de l'ouvrage est qu'il couvre l'ensemble des territoires coloniaux français, alors que nombre d'études n'ont scruté que tel ou tel espace, et ce sur toute la durée de la seconde colonisation. Sa force (de conviction) s'appuie sur une consultation approfondie des archives. Enfin, ce livre confirme la vitalité renouvelée de l'école française d'histoire coloniale et ultramarine ; ce chercheur franco-allemand en confirme le rayonnement et le potentiel, puisque tant de fonds d'archives sont encore exploitables et que tant d'interrogations sont suscitées par le renouveau des débats et des concepts au sein des spécialistes de cette histoire, qu'ils soient " postcoloniaux " ou tout simplement soucieux d'actualiser de nombreux thèmes de recherche".

07/2021

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ouvrages généraux

La division Nordland. Les volontaires Scandinaves sur le front de l’Est 1941-1945

Des milliers de Norvégiens et de Danois, quelques centaines de Suisses, des dizaines de Suédois et même quelques Britanniques ont combattu dans les rangs de la division Nordland, créée au printemps 1943 sur le modèle de la division Wiking qui luttait en Ukraine depuis le début de la guerre sur le front de l'Est et dont l'auteur a évoqué précédemment l'aventure dans deux autres livres. Cette division Nordland, placée sous les ordres d'un général autrichien, le Brigadeführer Fritz von Scholz, que ses hommes aiment à appeler le vieux Fritz, est dirigée en plein hiver sur le front de Leningrad, face à la poche soviétique d'Orianenbaum, qui résiste depuis 1941 à tous les assauts. Cette fois, ce sont les Russes qui reprennent l'offensive et vont repousser les envahisseurs jusque dans les pays baltes. Les volontaires germaniques se battent à Narva pendant des mois avant de tenter d'établir un front défensif en Estonie, en compagnie des volontaires hollandais, flamands et wallons de la Waffen SS. Malgré le renfort des unités mobilisées en hâte parmi les Estoniens et les Lettons, ils doivent faire retraite jusqu'en Courlande, la vieille terre des chevaliers teutoniques. Au début de l'année 1945, la division Nordland se trouve alors arrachée à l'encerclement et transportée par mer en Poméranie où va échouer la dernière contre-offensive allemande à la fin de l'hiver. Il ne reste plus aux quelques centaines de survivants à bout de forces que de gagner Berlin où ils vont livrer un ultime combat sans espoir, en compagnie de quelques Espagnols et d'un bataillon de marche de volontaires français de la division Charlemagne. Le destin des SS scandinaves trouve finalement son accomplissement dans l'atmosphère du crépuscule des dieux de la capitale du Reich, qui n'est plus que le tombeau de leurs illusions.

06/2023

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ouvrages généraux

Missions secrètes sur le littoral de la Manche. Le réseau François Claude 1941-1944

Le réseau de renseignement créé par François Claude en 1941 se consacrait au renseignement militaire à destination de Londres. En l'occurrence, l'objectif était clair : le renseignement collecté visait à contrecarrer, voire à détruire, les capacités d'attaque ou de défense dirigées depuis le littoral de la Manche contre le Royaume-Uni. Si le réseau de François Claude appartient à cette cohorte des structures du renseignement militaire n'ayant pas atteint la postérité, il recèle pourtant en lui une double spécificité. Le réseau François Claude est sans doute, en France, un des rares réseaux entièrement créé sur l'initiative isolée d'un adolescent qui, dans la fougue de ses 18 ans, se met en tête de défier l'ennemi en s'octroyant le statut de chef d'une équipe d'agents secrets Sa deuxième particularité tient à ce que, prospectant le renseignement militaire le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord jusqu'à la frontière belge, le réseau de François Claude utilise la Suisse comme plaque tournante pour faire parvenir ses informations jusqu'aux Alliés. Au travers de ce réseau, apparaissent les relations entre la résistance française et la Suisse, nation reconnue neutre par des accords internationaux. C'est sur le socle de ces deux spécificités que l'étude historique du réseau de François Claude présente bien des intérêts.

09/2022

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Histoire de France

La libération de Paris (19-26 août 1944). Récits de combattants et de témoins

Libérer Paris de la botte allemande constitua un fait d'armes héroïque et glorieux. Les journées du 19 au 26 août 1944 furent les Huit Glorieuses dont parle Jean Orizet en présentant ce recueil de témoignages de tout premier ordre. Des écrivains ou des journalistes fameux - Jean-Paul Sartre, Jules Roy, Claude Bourdet, Louis-Gabriel Robinet, Jean-Jacques Gautier -, mais aussi des moins connus, rapportent des choses vues. Pris sur le vif au coeur des combats, leurs instantanés ont la sincérité de l'émotion et la force de la vérité. Ils disent, jour après jour et presque heure par heure, l'insurrection parisienne : grève des policiers, bravoure des FFI-FTP, barricades, inconscience des badauds au milieu des tirs, sauvagerie nazie, sang versé, miliciens sur les toits, arrivée des chars de Leclerc puis des Américains, de Gaulle sur les Champs-Elysées puis à Notre-Dame, Parisiens en liesse, tout y est. Ce sont des récits authentiques, des scènes émouvantes, des textes éloquents. Voici de belles pages d'histoire. Alfred Gilder.

07/2019

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Dictionnaires

Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795. Pack en 2 volumes : Tome 1, A-I ; Tome 2, J-Z

De l'entrée en république, le 21 septembre 1792, jusqu'à l'amnistie qui espérait une nouvelle fois clore la Révolution, le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), quelque neuf cents hommes ont siégé sur les bancs de la Convention nationale. Ensemble, non sans de profondes divisions, ils ont élaboré les bases d'une constitution démocratique mort-née (juin 1793), établi un "gouvernement révolutionnaire" destiné à "fonder" la république en période de guerre extérieure et intérieure (octobre 1793), puis inventé une république des "meilleurs", celle du Directoire, par la Constitution de l'an III (août 1795). Les hommes qui ont écrit l'histoire de ces trois années majeures demeuraient pour une partie d'entre eux méconnus. Depuis le Dictionnaire des Conventionnels de Kuscinski (1916), oeuvre remarquable, mais inachevée et posthume, aucun travail d'ampleur n'avait permis d'examiner leurs parcours. Ces dernières années, les publications du Dictionnaire, des Constituants (1991), puis du Dictionnaire des Législateurs (2007), sous la direction d'Edna Lemay, rendaient cette lacune plus visible encore. C'est pour la combler que ce Dictionnaire des Conventionnels, élaboré principalement par une cinquantaine d'auteurs, a été conçu dans le cadre d'un projet financé par l'Agence nationale de la recherche ; il retrace le parcours politique de ces fondateurs de la Première République, leurs missions dans les départements ou auprès des armées, leur travail dans les comités, leurs prises de position, leurs conflits et parfois leurs décès tragiques, en mettant les années 1792-1795 en perspective, par la présentation de leur cheminement, avant et après la Convention.

04/2022

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Poches Littérature internation

La cabane dans la vigne. Journal 1945-1948

Renvoyé dans ses foyers avant la fin de la guerre, Jünger assiste à l'agonie du Troisième Reich dans un vieux presbytère bondé de réfugiés, fuyant les bombardements et l'arrivée des Russes. Les villes allemandes flambent dans le feu du phosphore et quelques fanatiques voudraient voir le monde disparaître avec eux. Jünger ordonne de cesser toute résistance à l'arrivée des premiers chars américains ; ému, à l'exemple du prophète Isaïe, par l'image de la "Cabane dans la vigne" cernée par les ennemis victorieux, il tente de puiser dans les limites de son univers familier la force de surmonter l'épreuve. La vie reprend petit à petit : il y a le bois à casser pour l'hiver, le jardin à cultiver, les survivants à revoir. Refusant de désespérer devant l'ampleur du désastre, Jünger espère que notre monde, parvenu au point zéro du nihilisme, saura le dépasser et connaîtra une nouvelle naissance.

01/2014

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Rock

Les politiques du rock. Les années 1950 - 1990

De Woody Guthrie et des Protest-singers new-yorkais... Du mouvement hippie aux formes les plus radicales de contestation à travers les Yippies ou les Black (et White) Panthers... Des communautés freaks du sud-ouest londonien jusqu'à la rébellion punk et le rock indé des Dead Kennedys... Sans parler des univers voisins : free-jazz, reggae, kraut-rock, rock de l'Est... Le rock a toujours été très politique, au moins dans les années 1960 et 1970, même s'il l'est devenu beaucoup moins et que d'autres formes musicales (rap ou slam) ont pris le relais, avec plus ou moins de bonheur par la suite. Il ne sera pas question de ces musiques ici, mais modestement de raconter l'histoire du rock en la restituant dans son contexte politique, au long de trois décennies qui ont failli ébranler le monde. Rock et politique, ou Les politiques du rock, vise, sur le mode de l'épopée, à revenir sur ces quelques années où les rockers, avec leurs guitares en baïonnettes, se sont jetés à l'assaut du ciel ou, plus exactement, du monde capitaliste de la marchandise et du spectacle. Ils n'ont pas réussi à déloger le Léviathan, à déboulonner la statue, mais ils auront essayé. Et il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre.

05/2023

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Critique littéraire

Le château de Seix. Journal 1992

Vendredi 18 décembre, dix heures du matin. Dans la débauche, je pense à l'amour. Dans la relation sentimentale, je ne peux pas oublier les voluptés de rencontre, ou de passage. Tous mes vœux sont farcis de leur contraire, mes phrases de leur négation, mes opinions de leur critique, mes livres de l'invite à ce qu'on les prenne pour l'opposé de ce qu'ils paraissent, et qu'ils ne veulent pas paraître tout à fait. Ma personne même ne se décide à être personne. Suis-je un riche châtelain avec une belle voiture, ou bien un clochard de campagne, promis à des intérieurs de terre battue, parmi des ruines béantes sans fenêtres ? Ai-je envie d'être envié, ou d'être plaint ? Désiré-je être heureux, ou bien souffrir poétiquement ? Suis-je le critique intraitable des mœurs littéraires, de mon temps, ou bien le chantre de la politesse et de la courtoisie, le Philinte qui écrit des petits mots bien aimables à tous ceux de ses confrères qui lui envoient leurs livres ? Un ours, ou un chien de salon ? Un écrivain d'avant-garde, ou ce qu'il en reste, ou un laborieux producteur de copie, qui essaie d'en tirer sa pitance ? Un homme de gauche, ou un fieffé réactionnaire ? Ai-je vraiment envie de me retirer du monde, ou bien si c'est pour qu'il insiste, afin de me serrer plus étroitement contre lui ? Même dans mes vêtements, je n'arrive pas à me décider. Si demain je vais à Toulouse, sera-ce vêtu d'un vieux jean et d'un blouson de cuir, dans l'espoir d'une rencontre avec quelque moustachu en comparable appareil, ou bien dans la tenue de hobereau anglophile qui s'est plus ou moins imposée d'elle-même, ici, entre mon pigeonnier, la boue, mes chiens et les visites de la générale (qui est venue m'apporter, avant hier, du foie gras de sa propre confection) ? Je n'aperçois de tous côtés que des emplois. Ce n'est pas que je n'y crois pas, mais je ne parviens jamais à m'y voir tout à fait. J'ai toujours envie d'être ailleurs, ou d'être quelqu'un d'autre, dont je soupçonne qu'il pourrait être moi tout aussi bien ?

07/1998

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Littérature française

Le Cercle de Fer, Seychelles 1790

Le 24 décembre 1800 eut lieu à Paris un attentat contre le Premier Consul, Napoléon Bonaparte. Il désigna les coupables : les Jacobins, société politique créée en 1789 par des députés bretons démocrates. Soixante-dix seront déportés dans un archipel perdu de l'Océan Indien : Les Seychelles. Ils étaient innocents. Exilé, Jean-Marie Kerguélen découvrira la beauté époustouflante de ce jardin d'Eden, au moment même où ses idéaux de Liberté, d'Egalité et de Fraternité se heurteront avec violence à cette réalité inconnue en Métropole : l'esclavage. La Convention l'avait aboli… Napoléon l'a prestement rétabli.

12/2011

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Lecture 6-9 ans

Camp Pikachu Tome 1 : Choisis ton camp !

LA SAGA DES POKESTOP Liam, un jeune garçon de 10 ans et sa petite soeur Devin, 8 ans, passent leur été à jouer à Pokémon Go dans les parcs et les alentours de Newville. Leur mère les y encourage car pour elle, toutes les occasions sont bonnes pour envoyer ses enfants se balaser au grand air ! Quant à leur père, il est tellement fan que les enfants doivent le guider dans la rue pour qu'ils ne percutent pas un arbre ou un réverbère ! Tome 2 : Sur les traces de Miaouss Max, le chat de Mme Applegate, la vieille bibliothécaire, a disparu ! La Team Sagesse qui chasse justement un Pokémon-chat très rare, en profite pour placer des affiches " Chat perdu " sur tous les Pokéstop où ils s'arrêtent. Gianna fait remarquer à ses copains que pour trouver un chat, le mieux est de passer en mode " Pokémon-chat ". Se comporter comme un chat, voilà qui va les aider à coup sûr ! Où Miaouss se cacherait-il ? L'enquête progresse quand la Team Sagesse se rend compte que quelqu'un prend un malin plaisir à les orienter sur de mauvaises pistes...

05/2016

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Histoire du cinéma

Camp ! Tome 3, Soap Opera & Camp Gay

Après avoir revisité le cinéma d'exploitation et la comédie musicale, voilà que Camp ! se conclut par un feu d'artifice. Il nous replonge dans les mélodrames outrés d'Edward Dmytryk, les divas esquintées, débordantes de chair et de fards (Liz Taylor ou Lana Turner) en passant par les soap operas adolescents de Delmer Daves avec Troy Donahue, pâle imitation d'un James Dean. Le métafilm hollywoodien y revisite les destinées de Jean Harlow et consorts jusqu'à l'indispensable Jour du fléau de John Schlesinger. La seconde partie de l'ouvrage se penche sur l'avant-garde et le porno gay et met à l'honneur des auteurs anarchistes, tels Jack Smith, Kenneth Anger, les frères Kuchar, sans oublier John Waters et sa Divine avide d'immondices. Ce dernier volume explore un cinéma qui éclaire d'une manière nouvelle, subversive et contestataire, la sexualité, les normes, Hollywood et ses marges ; le Camp s'avère un outil indispensable pour envisager le monde.

02/2023

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Sciences historiques

Le collège Notre-Dame des Glaciers du père Vigoureux de Kermorvan (1941-1944)

En 1939, à la frontière allemande, le collège Sainte-Marie de Sierck-les-Bains, au bord de la Moselle, doit être évacué de la Lorraine en région parisienne, à Bury. Le père mariste Henri Vigoureux de Kermorvan, anglais d'origine mauricienne, s'y emploie et mobilise un train entier pour transporter le mobilier du collège. En juin 1940, les Allemands sont aux portes de Paris. Le personnel et les élèves du collège mariste de Bury sont renvoyés dans leurs familles. Le père Vigoureux se retrouve en zone libre et n'a qu'une idée, celle d'accueillir dans une institution ses anciens élèves alsaciens-lorrains. Ce sera le collège Notre-Dame des Glaciers, fondé aux Contamines-Montjoie, puis déménagé à Saint-Gervais, en Haute-Savoie, où se côtoient juifs et résistants, où les enfants ne cachent pas leurs sentiments gaullistes et qui, sur ordre du gouvernement de Pétain, bénéficie de la réquisition de plusieurs hôtels. Voici la vie quotidienne du collège Notre-Dame des Glaciers révélée par les bénéficiaires de ce havre de paix.

06/2019

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Criminalité

Le Milieu règles ses comptes. Les grandes affaires du Milieu de 1930-1980

Lorsque le Milieu règle ses comptes, il le dit rarement avec des fleurs. Ou parfois bien plus tard, lors des funérailles ... Cet ouvrage vous raconte des affaires criminelles bien réelles dans lesquelles le Milieu est omniprésent. Aucun risque de s'endormir, l'action est présente à tous les instants, la "viande froide" est la règle commune des hommes du Milieu, et le lecteur pourra constater que la réalité dépasse de loin la fiction ! Plusieurs de ces affaires, pour les plus récentes, ont été personnellement vécues par l'auteur lors de sa carrière de flic de terrain. Il vous retrace ces moments avec un véritable cachet d'authenticité, celui qui est l'âme d'une indispensable vérité historique. Le langage est parfois cru, mais c'est celui qui était utilisé par "Messieurs les hommes" et par les poulets de cette époque. Un glossaire des termes argotiques et spéciaux propres à ce monde du Milieu vous permettra de vous immerger encore plus dans ces passionnantes histoires. Ces récits vous permettront de suivre, pas à pas, au fil des ans, l'évolution des moeurs et du langage, tant dans la pègre que dans la maison d'en face, celle de la Police judiciaire.

03/2021

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Histoire littéraire

La Main à plume (1940-1944). Le Communisme des esprits surréalistes à l'épreuve de l'Occupation

La Main à plume est le groupe surréaliste qui prend la relève pendant l'Occupation, alors que Breton et la plupart des surréalistes historiques ont pris le chemin de l'exil. De jeunes peintres, poètes et militants se regroupent sous ce nom rimbaldien et lancent une série de publications et d'activités collectives dans le Paris occupé. Ce groupe particulièrement politisé, qui comprenait beaucoup d'étrangers et de Juifs, réinvente l'aventure surréaliste dans un champ littéraire et artistique sous contrainte. Cet ouvrage vient réviser l'Histoire du surréalisme sous l'Occupation de Michel Fauré et apporte un éclairage nouveau sur l'intrication entre poésie et politique, qui engage le devenir des avant-gardes après 1945.

09/2023

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Histoire de France

Un combattant de l'ombre dans les bagnes nazis

Né le 4 octobre 1921 à Saint-Vincent-sur-Oust dans le Morbihan (56), Pierre Régent n'a que 19 ans lorsque les troupes allemandes envahissent la Bretagne. Entré dans la résistance en 1942, il est arrêté le 9 juin 1944. Incarcéré à la prison Jacques Cartier de Rennes puis, au camp de Compiègne-Royallieu, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme le 31 juillet 1944. Après les kommandos de Braunschweig, de Watenstedt et le camp de Ravensbrück, il est libéré le 2 mai 1945 par les Russes et revient à Saint-Vincent-sur-Oust le 26 mai. Très conscient de l'importance du devoir mémoire, il va pendant des années donner son témoignage dans les collèges et les lycées qui le lui demandent. Il se dévoue à sa paroisse et à sa commune tant que sa santé le lui permet. Il s'éteint le 4 mars 1996. Inclus également, le récit de Jean Thébault, rescapé du camp de Neuengamme et de la tragédie de la baie de Lübeck.

05/2012

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Résistance

Les agents secrets du Général (1940-1944). Les compagnons de la Libération dans la lutte clandestine

Créé dès juillet 1940, à la demande du général de Gaulle, par le capitaine André Dewavrin (futur colonel Passy), le Service de renseignement a été un des piliers de la France libre et, à travers ses agents, le véritable lien entre les deux résistances extérieure et intérieure. Devenu en 1942 le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA), cet organisme, au-delà de sa fonction première de renseignement, conçoit et met en place des opérations militaires visant à affaiblir l'ennemi tout en préparant la Résistance française aux combats de la Libération. Le BCRA est l'organisation qui a compté dans ses rangs durant la guerre le plus grand nombre de compagnons de la Libération (plus de 170). Il est aussi l'ancêtre de l'actuelle Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dont les personnels militaires, depuis 2018, portent la fourragère verte et noire de l'ordre de la Libération. Qui étaient ces agents secrets de la France libre ? De quelle façon étaient-ils recrutés et entraînés ? Quelles étaient leurs missions ? Quel était le quotidien dans la clandestinité de ces hommes et de ces femmes, tous volontaires, entourés de tous les dangers et dont presque quarante pour cent n'ont pas survécu à la guerre ? Le catalogue de l'exposition Les agents secrets du Général réalisée en partenariat entre l'Ordre de la Libération et la DGSE s'efforce de répondre à ces questions, et de mettre en lumière ces hommes et ces femmes de l'ombre au destin hors du commun, à travers une iconographie, des objets et des documents exceptionnels.

06/2022

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Histoire de France

Mulsanne, parcours pour mémoire. Camp d'internement (1939-1948) en Sarthe

Histoire et Mémoire s'entremêlent au fil de cet ouvrage qui dévoile les méandres d'une période complexe de l'Histoire, la Seconde Guerre mondiale, avec l'un de ses aspects les moins connus : les camps d'internement. Le camp de Mulsanne, dans la Sarthe, est révélateur de l'évolution des contextes historiques entre 1939 et 1948. Il a été utilisé à différents usages par les Anglais, les Allemands et les Français. Les aménagements du camp, dont l'empreinte historique est décelable encore de nos jours sur le site, dans les archives et dans la Mémoire collective, sont au coeur de ce devoir de mémoire et de transmission.

10/2019

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Philosophie

Les trois neveux ou l'altruisme et l'égoïsme réconciliés : Pierre Leroux (1797-1871), Marcel Mauss (1872-1950), Paul Diel (1893-1972)

On a vainement cherché pendant les dernières décennies à concilier des œuvres finalement inconciliables, à savoir celles de Karl Marx, d'Emile Durkheim et de Sigmund Freud. Il demeure un hiatus dans l'étude de l'homme. Dans ce bref essai, brillant et iconoclaste, Bruno Viard nous propose un pari qui prend tous ces efforts à contre-pied ce ne sont pas ces trois figures tutélaires que l'on peut accorder, mais plutôt celles de leurs " neveux " respectifs, plus ou moins oubliés de l'histoire dominante, mais dont la parenté intellectuelle est manifeste sans qu'ils se soient donné le mot : le socialiste réputé " utopique " Pierre Leroux, le sociologue Marcel Mauss, le psychanalyste hétérodoxe Paul Diel. Au terme d'une enquête minutieuse, tant historique qu'anthropologique, Bruno Viard montre que c'est sur la question de l'altruisme et de l'égoïsme que se sont produits le divorce et les errements des " oncles ", et que se noue la surprenante convergence théorique des trois " neveux ". Ce triple décalage permet de construire un modèle anthropologique synthétique et d'éviter la double impasse d'une sociologie ou d'un socialisme sans psychologie et d'une psychologie sans politique. Ecrit avec humour, dans une langue claire et jamais pédante, cet essai dynamite la vision que l'on s'est faite pendant des années de la science politique, de la sociologie et de la psychanalyse. Audacieux et convaincant.

04/2002

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Bayard - Je bouquine

L'exode de 1940

15 juin 1940, Béatrice est brutalement tirée de son sommeil par son frère Georges : l'armée allemande envahit la France, sa famille doit fuir. Sur la route, ils ne sont pas les seuls à se diriger vers le sud : après de longs embouteillages en voiture et à vélo, le voyage continue à pied. Sans nouvelle de son père (engagé dans l'armée française), puis de son grand frère, Béatrice reste courageuse. Elle parcourt des kilomètres avec sa mère et son grand-père, malgré la fatigue, le danger et les bombardements. Deux jours plus tard, le maréchal Pétain signe l'armistice. Mais pour Béatrice et sa famille, le retour à la normale n'est pas pour tout de suite...

04/2022

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Histoire internationale

Intelligence de l'anticommunisme. Le Congrès pour la liberté de la culture à Paris, 1950-1975

Le Congrès pour la liberté de la culture a constitué une pièce centrale de la politique culturelle et idéologique américaine en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Peu connu du grand public, il avait pour vocation de résister à l'attraction que le communisme et le progressisme exerçaient alors sur nombre d'écrivains et d'intellectuels. Créé peu après le lancement du Mouvement des partisans de la paix appuyé par le communisme international, il refusa de n'être qu'une organisation de contre-propagande face au mouvement adverse et choisit, à l'inverse, d'agir par influence sur les élites. Son rayonnement se fondait sur la qualité de ses informations, de ses débats, de ses réalisations artistiques ou littéraires et s'élargissait au fur et à mesure qu'il se renforçait comme réseau transnational réunissant des écrivains, des journalistes, des universitaires et des hommes politiques libéraux, sociaux-démocrates ou conservateurs. La diplomatie culturelle américaine n'a guère été analysée en France jusqu'à présent. Fondé sur des entretiens avec les acteurs et des documents d'archives, ce livre, tout à la fois récit et dossier, constitue la première tentative pour restituer la place du Congrès pour la liberté de la culture à Paris, ville où était installé son secrétariat international. Le récit se déploie sur vingt-cinq années allant de la création de cet organisme à Berlin en 1950 dans la zone d'occupation américaine jusqu'à la parution de L'Archipel du goulag et de ses effets dans la capitale française au milieu de la décennie 1970. Il s'efforce de rendre les principales inflexions du dynamisme de l'organisation dans la période chaude de la guerre froide puis dans la période de détente en circonscrivant sa position contrastée dans les milieux politiques et intellectuels parisiens. Le dossier permet au lecteur d'avoir en main toutes les pièces actuellement disponibles dans le domaine public sur les mécanismes de financement du Congrès pour la liberté de la culture, la participation de la CIA à ce financement, la crise entraînée par les révélations sur cette participation, sa reprise par la fondation Ford et enfin sur les raisons de son déclin. Cet épisode constitue une plaque sensible particulièrement précieuse pour l'étude de la résistance au communisme dans la France de l'après-guerre et sur l'appui américain apporté à cette résistance.

12/1995

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Thèmes photo

Les Français au travail 1945-1980. Archives photographiques de La Documentation française

Structure d'information inédite et institution visionnaire, La Documentation française voit le jour en 1945. Souhaitée par le général de Gaulle et imaginée par quelques Français libres, dont Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Marcel Koch, cette entreprise de documentation à l'échelle nationale a, dès ses débuts, accueilli la photographie pour sa qualité d'objet-document et de témoignage. En plus d'un demi-siècle, ses équipes réunissent un prodigieux fonds iconographique qui retrace notamment les transformations de la France par le travail, passant d'un pays exsangue à rebâtir au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à un monde en expansion pendant les " Trente Glorieuses ". L'exposition propose de retracer cette " révolution invisible ", théorisée par Jean Fourastié, au travers d'une cinquantaine de photographies témoignant des évolutions du territoire et de la société française. Aménagement urbain, essor des infrastructures et des réseaux, transports mais aussi industrie et éducation, le bond technologique d'une France à la manoeuvre offre un visage porteur de modernité aux yeux des photographes. Entre instrument de propagande pour vanter l'effort d'une nation puissante et outil d'information sur ses axes de développement politiques et économiques, ces photographies, appréhendées dans leur double valeur artistique et documentaire, sont aussi l'occasion de découvrir des talents confirmés ou des regards en devenir, avec Marc Garanger, Jeanine Niepce, Jean Dieuzaide ou encore Willy Ronis derrière le viseur. Depuis 2005, l'ECPAD est dépositaire de la majeure partie du fonds photographique de La Documentation française, soit un peu plus de 76 000 phototypes répartis en quatre ensembles : le fonds Seconde Guerre mondiale, le fonds Afrique noire francophone, le fonds Images de France, le fonds Vues aériennes obliques.

10/2021

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 4, Le livre concurrencé (1900-1950)

Dans ce premier XXe siècle, l'édition française jette les fondements de sa modernité. Une façon nouvelle d'être éditeur est définie, qui substitue au temps des entrepreneurs, véritables inventeurs d'une profession, celui des maisons d'éditions organisées en services aux compétences distinctes (la direction littéraire, la fabrication, la gestion commerciale, la publicité). Par ailleurs, le commerce du livre se trouve bouleversé par la création de centrales de distribution et de clubs, par le recours massif à la publicité, par les formules nombreuses, annociatrices du livre de poche, qui visent à baisser le prix du livre. Enfin, les transformations techniques qui mécanisent, standardisent et industrialisent sa production, modifient les formes mêmes de l'objet imprimé, produit en nombre. Mais le marché ne suit pas, ou pas toujours suffisamment, cette offre renouvelée et augmentée. Le public des lecteurs de livres ne s'accroît pas à la mesure de l'alphabétisation et demeure fragmenté en clientèles séparées, restreintes, exclusives. Si, pour l'édition, le temps est venu des best-sellers et de la rencontre entre la littérature la plus légitime et les gros tirages, pour le public du livre, les mutations fondamentales ne sont pas encore faites. De là, la menace perpétuée de surproduction de titres ; de là, la fragilité structurelle de l'édition ; de là, les disparitions d'éditeurs, sans doute plus nombreuses que les créations durables. Ce volume se clôt par une réflexion d'ensemble, en forme de postface, sur les ruptures les plus significatives qui ont marqué l'histoire longue du livre, de l'édition et de la lecture en France, depuis le Moyen Age jusqu'à l'orée du temps contemporain. Par là, cette Histoire de l'édition voudrait nourrir les débats les plus actuels sur l'avenir de l'imprimé à la veille d'un nouvel âge possible, celui où la composition et la lecture des textes, affranchies de la forme prise par le livre aux IIe et IIIe siècles de notre ère, trouveraient un autre support : l'écran.

07/1998

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Bibliothéconomie

Batisseuses de la lecture publique. une histoire des premieres bibliothecaires, 1900-1950

Dans ce nouvel essai, Isabelle Antonutti étudie la contribution méconnue des femmes dans les projets de la lecture publique à partir des années 1900. La description de leur arrivée dans la profession, de leur statut social et de leurs résiliations est suivie de brèves notices biographiques de 64 femmes bibliothécaires.

01/2024

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12 ans et +

Je m'appelle Marie

Février 1943. Parce que son père a des ancêtres juifs, Marie, dix-sept ans, et sa famille font partie des parias de la société. Pour autant, Marie n’est jamais allée dans une synagogue et le mot « juif » n’a aucune signification pour elle. Cachés près d’Avignon, les parents, Jacques et Jacqueline, et leurs trois filles sont dénoncés et incarcérés à la prison St Pierre à Marseille, puis transférés à Drancy fin août 1943. Malgré ses tentatives pour prouver la non-judéité de Jacqueline et de ses enfants, la famille, sur le point d’être libérée après un séjour au camp Lévitan de Paris, sera déportée à Auschwitz et exterminée en février 1944. Antoine, le frère de Marie, fut le seul survivant de cette tragédie familiale. Il était aussi le père de l’auteur de ce récit.

09/2011