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Sally Andrew

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Sophrologie

100 idées pour apprendre à (mieux) respirer

Ce livre est une série de courts exercices de sophrologie associés à des exercices de respiration. 106 séances pour apprendre à mettre le stress à distance et créer un espace de retour au calme (tant pour le corps que pour l'esprit), trouver sa juste place (celle qui est bonne pour soi-même) et enfin, ressentir son corps de manière plus consciente. Bien que les séances proposées puisent leur source dans la méthode sophrologique, leur construction est influencée par la cohérence cardiaque et la méditation de pleine conscience, auxquelles l'auteure a ajouté sa joie créative + un zeste de poésie. Le point de départ de cet ouvrage est l'un des principes fondamentaux de la sophrologie : "l'adaptabilité". Les exercices proposés dans ce livre tentent de répondre de manière pragmatique aux problématiques petites ou grandes de chaque individu. La sophrologie est la méthode idéale du mieux-être au quotidien. Ce livre s'intègre parfaitement à des journées remplies. Il peut s'utiliser tel un manuel "d'échappée belle" à glisser dans la poche de son jean ou de son manteau, dans son sac à dos, son cartable ou son sac à main. Il peut se lire et même se pratiquer dans les transports en commun, le matin tôt, juste avant de se coucher, pendant une pause dans une journée chargée, avant une réunion de travail, dans une salle d'attente, entre deux révisions pour passer un examen ou un concours... Compte tenu de leurs objectifs, les SophroRespi s'adressent à tous les publics, autant dans la sphère privée que professionnelle. Les enfants, les adolescents et les adultes stressés notamment par des troubles de la cognition ; toutes les personnes soumises au stress et aux tensions, de manière périodique ou chronique, quel que soit leur âge ; les chefs - cheffes d'entreprise ou toute personne ayant à diriger des équipes ; les enseignants — enseignantes des écoles, collèges et lycées ; les éducateurs - éducatrices ; le personnel soignant, hospitalier ou non ; les sophrologues et autres thérapeutes.

04/2021

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Poésie

Riprap

Riprap est le premier recueil du célèbre poète étatsunien Gary Snyder (Prix pulitzer en 1975 pour Turtle Island et membre éminent de la beat generation). Il paraît en 1959 à Kyoto, alors que le poète réside au temple Daitoku-Ji de la secte rinzai zen et suit les enseignements du maître Oda Sesso Roshi. Riprap est un livre fondateur. "Il s'ouvre sur un ensemble de poèmes rédigés autour de la transparence des montagnes et du travail, et se referme sur d'autres rédigés au Japon et en mer. Le titre Riprap célèbre le travail des mains qui déplacent la roche pour faire des pistes ; (...) ma première saisie de l'image de l'univers entier comme interconnecté, interpénétré ; ses composants se reflétant et s'embrassant mutuellement". Gary Snyde, extrait de la postface. En 1955, Gary Snyder travaille comme garde forestier, préposé à l'aménagement et l'entretien des sentiers de Piute Creek dans le parc national de Yosemite, en Californie. Cette expérience de vie sera au départ l'écriture de Riprap. Durant cette période il traduira brillamment les poèmes du moine vagabond chinois Han-Shan. Gary Snyder s'est inscrit à l'American Academy of Asian Studies et y rencontre son professeur Alan Watts. Kenneth Rexroth le présente à Allen Ginsberg et Jack Kerouac, lequel s'inspirera de leur ascension du Pic Matterhorn au Parc national de Yosemite pour écrire The Dharma Bums dans lequel Gary Snyder y figurera sous le nom de Japhy Ryder. A la Six Gallery de San Francisco, toujours en 1955, il récite The Berry Feast avec Allen Ginsberg qui scandera The Howl en compagnie des poètes Kenneth Rexroth, Philip Whalen, Michael McClure. Dans la salle, on retrouve aussi : Peter Orlovsky, Jack Kerouac, Lawrence Ferlinghetti et Neal Cassady. Cet événement marque le début de qu'on appelle la San Francisco Renaissance. La présente traduction est la reprise de l'édition de 1965 intitulée, Riprap and Cold Mountain Poems, à San Francisco - Four Seasons Foundation. Le recueil comprend les traductions des poèmes de Han-Shan.

02/2023

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Policiers

Play Boy

Play Boy, c'est un titre qui se veut aventureux. Une référence au célèbre magazine un temps si sulfureux ? Oui et non. La vie elle-même n'est-elle pas une aventure, un long combat pour une existence dont le but est plutôt incertain ? Mais si la vie est difficile, elle est surtout courte, et donc précieuse, et donc belle. Et c'est justement pour laisser une trace de leur passage que certains ne veulent périr sans avoir crié témoignage. Il y a des guerres, des enfers, des famines, des violences. Le monde est triste, négatif. L'homme est dualité : bon et mauvais. La nature est brute, et s'exécute. Mais il y a aussi de la lumière sur les ombres du temps. Une lumière qui éclaire notre passage, et qui parfois l'éclabousse. Les hommes sont des messagers intemporels. Parce qu'il faut bien croire en quelque chose, parce qu'il faut bien rêver que tout cela ne soit pas vain... L'Art, donc, nous y voilà. L'art comme un goût tout à chacun : moderne, ancien, old school, futuriste. Oui, c'est bien pour laisser une empreinte que nous peignons, écrivons, photographions, bref, que nous illustrons les détails de l'illusion finale : la vie. Pascal Pacaly Livre illustré par la fine fleur de la création contemporaine de France, des USA, du Mexique, du Japon... des artistes du monde entier dans un livre unique ! Charlélie Couture, Robert Waldo Brunelle Jr, Jérémy Magnin, Abraham Orozco, Mike Rimbaud, Carlos Olmo, Éric Fleury, François Maigret, Virginie Bathory, Niko Kko, Toto Pissaco, Stéphane Zoz, Laurent Fièvre, Wendy Develotte, Mikaël Petit, Elliot Feldman, Alexandre Miralles, Éric Viou, Jean-Louis Orozco Medina, Fofy, Ludovic Fevin, Jym Factory, Toshiya Trash Tsudura, Senyphine, Bianca Olson, Emmanuel Grange, Bulbe Bulbe, Romain Lubière, Robert David Elwood, Peter Skull, Richard J Frost, Lou Rusconi, JR Williams, Dadu Phoenix, Patrice Woolley, Sylvain Tentaculesque, Ludovic Sallé, Régis Gonzalez, Alexis Chomel

10/2015

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Histoire littéraire

Un été chez Umberto Eco

Apostille au livre d'entretiens entre Umberto Eco et Jean-Claude Carrière dont Jean-Philippe de Tonnac avait été l'initiateur obstiné et l'accoucheur inspiré, publié en 2009 sous le titre N'espérez pas vous débarrasser des livres et traduit depuis dans vingt-six langues, Un été chez Umberto Eco nous fait pénétrer dans les coulisses des rencontres, nous livrant à la fois le portrait des protagonistes, la description des lieux, la nature des conversations - bref, tout le "hors champ" de ce que le premier ouvrage ne pouvait révéler, et les perles de conversation qui n'avaient pu y être retenues. Nous assistons ici à la danse de séduction de l'auteur auprès des deux monstres sacrés pour les convaincre de dialoguer sur les cinq mille ans d'histoire du livre, du papyrus au fichier électronique ; la visite initiatique à Milan où le " Professore" ouvre au profane sa "salle des coffres" , collection de livres rares consacrés aux sciences occultes, fausses, farfelues, et aux langues imaginaires ; les premières journées de travail chez Jean-Claude Carrière à Paris ; et enfin cet été à Monte Cerignone, la maison de vacances d'Umberto Eco, où tout crépite et étincelle, du salon des joutes oratoires à la piscine et des promenades aux repas. Quel est le plus beau livre du monde ? Pourquoi un livre est-il un incunable avant le 31 décembre 1500, un "simple" livre après ? Le collectionneur passionné est-il davantage guidé par la quête ou par la possession ? En quoi la bêtise est-elle fascinante et quelles en sont les différentes formes ? Pourquoi le livre va survivre à toutes les métamorphoses induites par la technique et en quoi est-il, pour l'éternité, un vecteur de liberté ? Voici quelques-unes des questions qui parcourent cet ouvrage où deux puits de culture et d'esprit rivalisent de gai savoir, d'érudition joyeuse, de plaisirs des sens et de l'esprit. Un vade mecum délicieux par nos temps d'obscurantisme galopant.

05/2023

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Policiers historiques

Le Goffo

A Rome, le pape Innocent VIII est assiégé de problèmes qui mettent le Saint-Siège en danger. De son côté, pour protéger la république de Florence, ses intérêts, et sa propre personne, Laurent de Médicis a besoin d'avoir un espion au Vatican. Mais tous ceux qu'il envoie se font découvrir. Pourquoi ne pas envoyer à Rome un imbécile ? Le Goffo, artiste florentin, gaffeur... Le Goffo est un roman en deux parties dont l'action se situe en Italie à la fin du XVe siècle. En 1490, à Rome, le pape Innocent VIII est assiégé de problèmes : la guerre avec le royaume de Naples, la menace des Turcs, les caisses vides, sa santé défaillante, autant de périls qui mettent le Saint-Siège en danger. Pour protéger la république de Florence, les intérêts de sa banque, et sa propre personne victime d'un attentat récent, Laurent de Médicis a besoin d'avoir un espion au Vatican. Mais tous ceux qu'il envoie se font découvrir. Pourquoi ne pas envoyer à Rome un imbécile ? suggère alors son secrétaire faisant allusion au Goffo, un artisan florentin dont la dernière gaffe fait s'esclaffer tout Florence. Tourné en ridicule, le panneau qu'il vient de peindre à l'insu de son maître provoque néanmoins un miracle drolatique, et Laurent de Médicis entrevoie l'usage qu'il peut faire de l'ingénu. Ebahi par Rome, le Goffo découvre une ville salle au bord du chaos, mais une cuisinière d'auberge lui ouvre les yeux et son lit. Si la mission qu'on lui a confiée se heurte à un obstacle, elle lui donne accès au Vatican où on l'engage pour de menus travaux. Circulant dans le vieux palais labyrinthique, le Goffo surprend les affrontements entre les cardinaux, entend le pape gémissant qui se plaint à son paon, et met à jour la naissance d'un complot, autant d'événements historiques qu'il rapporte au maître de Florence dans un langage qui n'appartient qu'à lui.

06/2022

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Sectes

J'ai quitté les témoins de Jéhovah. La vie commence après l'éternité

J'ai été frappé de stupeur, au moment où j'achevais mon récit, par l'information d'une tuerie dans une salle des Témoins de Jéhovah à Hambourg, perpétrée par un homme de 35 ans. Je suis né et j'ai grandi au sein de ce mouvement avant de claquer la porte il y a maintenant de nombreuses années, en payant le prix exorbitant de cette émancipation. J'ai choisi la plume, cet homme a choisi l'arme à feu. Qu'est-ce qui sépare la plume de l'arme à feu ? Tout un univers. Reste la sidérante question : Au plus profond de l'être, qu'est-ce qui pousse l'un vers un livre et l'autre vers le carnage ? Il est des chaînes qui ne se voient pas et des prisons dont les barreaux sont invisibles. Il en est ainsi de l'endoctrinement, qui peut se fondre dans la société pour passer inaperçu, mais dont la réalité et les ravages sont pourtant implacables. Embarqués au coeur des pensées et des émotions d'un homme, nous le voyons, au fil des pages, naître et grandir dans le monde des témoins de Jéhovah, avant de traverser avec lui les conflits internes, les questionnements et les déchirements qui l'ont conduit à s'en libérer. Un parcours de vie particulier, dans une communauté particulière. Le récit d'un parcours de vie qui permet de réaliser à quel point, en dépit de différences parfois profondes, les êtres humains sont semblables, dans leurs aspirations, leurs aptitudes, leurs contradictions. La description d'une communauté qui illustre la façons dont les groupes humains, aussi diverses soient leurs natures et leurs origines, se construisent selon des besoins, des ressorts et potentiellement des dérives bien plus similaires qu'on ne l'imagine. Ce livre vous propose, au cours de ce voyage humain, de naviguer entre peur et courage, entre rejet et amour, entre fragilité et force, entre désespoir et enthousiasme. Alternativement. Ou simultanément. Avec pour horizon une formidable envie de vivre, et pour boussole un indéfectible attachement à la liberté.

02/2024

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Littérature française

Les confessions d’une vendeuse en baskets

"Vous, qui tenez mon livre dans les mains, bienvenu dans mon récit. Vous allez y découvrir un monde fantastique, peuplé de créatures magiques, d'une nature luxuriante, quelquefois aimante, souvent vengeresse. Vous y trouverez de preux chevaliers sauvant des princesses enfermées dans des tours dont la flèche côtoie la stratosphère. Vous y trouverez des chiens devenus rois et des chats voulant dominer le monde après une invasion de rats (c'est déjà pris comme sujet, je crois, il va falloir que je trouve autre chose). Vous y trouvez... Bon arrêtons là voulez-vous ? Vous risquerez d'être déçu. Si vous êtes fan de fantastique ou de philosophie fiction, vous risquez d'être frustré. Quoique... Non, le livre que vous tenez dans vos mains traite de mes ressentis, de mon expérience, de ma vision de ce beau métier qu'est celui de vendeuse en prêt-à-porter. Alors, certes, je ne suis pas médecin et je ne sauve pas des vies, je ne suis pas chirurgien et ne couds pas des mains dans le ventre d'un de mes patients pour éviter l'amputation, je ne fais pas de missions pour les chimpanzés à la Sierra Leone, je n'essaie pas non plus de sauver le panda roux de l'extinction, bien que sa disparition me fendrait le coeur. Je suis juste une vendeuse en baskets qui avait envie de partager certaines de ses impressions. Tout est organisé en chapitres, que l'on peut suivre à sa guise. Ce n'est pas un récit que j'ai voulu lourd, péremptoire, pompeux, barbant, fastidieux, monotone, scolaire, qui finirait, pour sûr, dans un joli panier en osier dans la salle d'attente du nouveau salon d'esthétique pour chien à la mode. C'est un récit que j'ai voulu réjouissant et léger, pour vous qui vous apprêtez à ouvrir ce livre pour en lire les premiers mots".

02/2022

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Histoire de Lyon

Passé d'actualité

" Lyon, 7 mai 1987 - Barbie n'est pas Eichmann. Lyon n'est pas Nuremberg. Pourtant, la cité rhodanienne se prépare avec une certaine fébrilité. Ici, le caractère "historique" de ce rendez-vous judiciaire est souligné depuis l'arrivée de l'ancien responsable SS à la prison Montluc. Sans craintes excessives de "révélations". Et à l'aspect historique, les responsables politiques de toutes opinions espèrent que s'ajoutera une dimension pédagogique. Il suffit pour s'en convaincre de relever l'énorme travail de la presse locale qui - depuis une semaine déjà - tente de retracer les étapes de l'itinéraire de son "illustre" hôte de la prison Saint-Joseph. Ou de mesurer les traces physiques de l'imminence du premier procès en France d'un homme accusé de crimes contre l'humanité : abords du palais de justice transformés en gigantesque annexe de presse pour accueillir cinq cents journalistes (dont la moitié d'étrangers), alors que l'intérieur de la salle des pas perdus de la cour d'assises est interdit d'accès pour cause d'aménagements spéciaux. Dès le 8 mai - une date symbolique - un mémorial juif va être dressé place des Terreaux. Au sein du public, il y aura des lycéens. Des privilégiés en somme puisque l'affluence au palais de justice imposera un "quota" draconien à l'entrée. Deux élèves par jour viendront assister aux débats depuis le lycée Jean-Moulin, un établissement choisi évidemment à cause de son nom". Claude Régent-Torgue, 74 ans, a pratiqué toutes les formes du journalisme classique : radio, presse écrite, télévision (Groupe Le Progrès, RMC, France Inter, Le Monde, France 2, RFO). Il a testé beaucoup de fonctions : reporter, correspondant permanent, rédacteur en chef ; couvert des faits divers ; interviewé des présidents de la République ; commenté des matchs de foot ; suivi des conflits sociaux avant de découvrir l'Outre-mer (Tahiti, Mayotte, la Réunion) et de partager son expérience avec de nombreux étudiants lyonnais, grenoblois et parisiens.

03/2023

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Compositeurs

Claudio Monteverdi

Fils d'un docteur de Crémone, l'italien Monteverdi (1567-1643) étudie la musique à la cathédrale. Il maîtrise rapidement le chant, joue de la viole et du luth dès son adolescence. Il se tourne alors vers la composition, que ce soit l'écriture vocale ou instrumentale et devient l'un des compositeurs les plus douées (et aussi les plus protéiformes) de son temps. Il sert d'abord le duc Vincent de Gonzague à Mantoue avant de le suivre en Hongrie lors de la guerre contre les Turcs, puis en Flandres en 1599. A cette période, il compose de nombreux madrigaux caractérisés par l'écriture d'une voix soliste expressive. Il devient citoyen de Mantoue et Maître de chapelle du Duc en 1602. C'est là qu'il compose l'Orféo, considéré comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, en tant que tragédie musicale. Cette Åuvre, qui lui a demandé sept ans de travail, sera jouée dans toute l'Italie du Nord et le fera accéder au statut de plus grand musicien de son temps. A la mort du duc Vincent, Monteverdi quitte Mantoue pour le poste de Maître de chapelle à St-Marc de Venise. Bien que nommé prêtre en 1632, il ne cessera de composer pour le théâtre - Venise se dote alors de sa première salle d'opéra, le Teatro San Cassiano, et deviendra rapidement la capitale de ce genre musical particulier. Un an avant son décès dans la cité des Doges en novembre 1643, Monteverdi écrira son ultime opéra, L'incoronazione di Poppea. Bien qu'ayant surtout écrit de la musique sacrée à Venise, dont ses remarquables Litanies de la Sainte Vierge, son dernier livre de madrigaux est publié à titre posthume en 1651, portant ainsi le nombre de ses pièces vocales profanes à 208 ! Monterverdi est considéré comme le compositeur majeur ayant assuré la transition entre la Renaissance et le Baroque.

02/2024

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Troubles féminins

Le silence des maux

Un jour, on vous assoit, sur cette chaise dans cette salle insipide et on vous regarde l’air désolé. ‘‘Madame, vous êtes atteinte d’endométriose’‘. En réalité je le savais déjà. Mais le corps médical aura mis 12 ans à poser des mots sur ces maux. Le diagnostic dure en moyenne 7 ans avant d’être posé. Invisible. C’est ce sentiment auquel on fait face lorsque qu’on ne nous entend pas. Ce livre, ces témoignages, ces illustrations et ces mots sont ceux qui vous feront voyager dans le quotidien de ces femmes atteintes par l’endométriose, maladie gynécologique chronique. Sans poser de mots sur ces douleurs tout au long de ce livre, je laisse planer le doute et l’attente avant d’avoir réponse à toutes ces questions. Ce livre est écrit de façon à laisser le lecteur rentrer dans mon intimité et dans mon quotidien. Ces illustrations personnifient ce ‘‘colocataire’‘, qui me suit partout où je vais. Elles sont aussi le reflet de ce que je vie. Ce livre met en avant ces femmes, qui elles aussi ont des choses à raconter et jusqu’à parfois dénoncer. Aussi, grâce à mon amour pour la photographie et la femme, ces portraits, viennent compléter toute cette narration. Celles qui ont acceptées de se mettre à nue devant mon objectif pour représenter ce handicap, invisible. On parlera des doutes, des larmes, des rires, de ces rencontres et de cette vie. J’informe, je communique et je questionne. Pouvoir communiquer grâce à mon art car c’est comme ça que j’arrive à nous faire entendre. Cet ouvrage est rempli de bienveillance, d’amour propre et d’apprentissage pour celles qui se posent encore des questions, pour celles qui s’identifient et ceux qui ont besoin de comprendre pour améliorer le quotidien de ces femmes. L’ignorance est le pire des mépris, communiquer est la meilleure façon d’aider.

03/2024

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Essais biographiques

Utrillo

C'est à Montmartre que se révèle dans les années 1910 le talent de Maurice Utrillo. La Butte est peuplée d'artistes en tout genre, qu'Utrillo ou sa mère, la peintre Suzanne Valadon, fréquentent. D'un naturel peu loquace et compulsif, Utrillo est fragile psychologiquement. Sombrant très jeune dans l'alcoolisme, il ne jure que par son "rouge" et, à défaut, ingurgite tout ce qui lui passe sous la main, jusqu'au parfum de sa logeuse ou de l'alcool à brûler. L'ivresse le rend bagarreur, et il finit régulièrement au poste de police où il dessine des toiles pour les agents en échange d'un dernier verre. "Jamais peintre n'a compté plus que celui-ci d'amateurs d'art parmi les flics" , nous dit Carco. Derrière le farceur qui tire les cheveux des bonnes soeurs sortant du Sacré-Coeur, il y un grand artiste. Celui qui fait chanter Paris sur ses toiles. Celui qui, reconnu pour sa prestesse et sa minutie, fut d'abord influencé par les impressionnistes avant d'inventer son style propre. Il sera le "peintre de Montmartre" . Francis Carco, qui lui rend visite jusque dans ses internements à Picpus ou Sainte-Anne, nous livre le récit touchant de ce peintre, ami de Modigliani et de tant d'autres, amoureux de Montmartre et de la bouteille, et soldant ses dépenses par des chefs-d'oeuvre dont les Parisiens apprécient progressivement la valeur : "J'ai connu des bistrots qui, sachant qu'Utrillo pouvait faire irruption chez eux à n'importe quelle heure, possédaient dans leur arrière-salle des tubes, des pinceaux et des cartes postales qu'ils tenaient en réserve pour lui". Voici le peintre et l'homme, en faiblesse et le génie. "La voilà, la jolie vigne" , chantait Aristide Bruant, témoignant de ce que la Butte est avant tout un pays d'artistes... et de vin !

03/2022

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Beaux arts

Erik Desmazières. Voyage au centre de la bibliothèque

L'oeuvre du graveur Erik Desmazières est célèbre depuis les années 1979 par sa dimension onirique, en particulier ses perspectives fantastiques servies par une virtuosité technique exceptionnelle. La frontière entre la réalité et l'imaginaire tend à s'estomper dans son ouvre qui dépasse la simple transcription minutieuse du réel, s'inscrivant ainsi dans la filiation de grands artistes visionnaires tels Piranèse ou Méryon. Son imagination est hantée par les villes et les objets et lieux du savoir, livre, grimoires, bibliothèques, cabinets d'histoire naturelle, ateliers de graveur. Cet ouvrage présente son travail sur le thème des bibliothèques, qu'elles soient imaginaires, comme celle inspirée par le texte de Borgès, La Bibliothèque de Babel (1997), ou réelles. Attiré par les architectures, Erik Desmazières ne pouvait qu'être fasciné par la Bibliothèque nationale conçue par Henri Labrouste. Il a commencé par s'intéresser à la grande salle de lecture qu'il a dessinée à de nombreuses reprises avant de passer à la réalisation d'une série de gravures sur ce thème en 2001 puis est revenu sur les lieux, après le déménagement des imprimés en direction du site de Tolbiac, à l'occasion de la commande passée sur les magasins Labrouste. L'ouvrage retracera ce cheminement en présentant non seulement les gravures, mais également les croquis de l'artiste pris sur le vif et consignés dans son carnet d'esquisses, les états de ses gravures, et des dessins sur ce thème.  Pour présenter l'ouvre de l'artiste, il a été fait appel à l'écrivain Olivier Rolin. Anne-Marie Garcia, conservateur à la bibliothèque de l'Ecole des Beaux-Arts présente la vie de l'artiste à travers une sélection de 20 gravures. Enfin, l'artiste parle de sa fascination pour le monde des bibliothèques dans un entretien avec Céline Chicha-Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BNF et commissaire de l'exposition.  

10/2012

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Droit

La justice sénégalaise et les crimes internationaux au Tchad (1982-1990). Contribution africaine à l'avancée du droit pénal international

Cet ouvrage apporte un éclairage original à travers l'affaire Hissein Habré, ancien Président du Tchad, de 1982 à 1990, jugé à Dakar pour crime contre l'humanité. Il s'inscrit dans une perspective d'apporter une contribution à l'appréhension et à la construction d'une problématique de l'instauration des chambres extraordinaires africaines et des règles processuelles à adopter pour traduire en justice un ancien Président accusé de violations des droits humains en Afrique, à la suite d'une décision de l'Union Africaine de le traduire en justice au Sénégal, pays où il bénéficiait d'un statut de réfugié politique. Comment et sur quels éléments (témoignages des individus, enquêtes, archives, des sociétés civiles, des ONG internationales), le dossier de l'accusation s'est constitué ? La défense a-t-elle pu mobiliser l'ensemble des moyens disponibles pour défendre l'accusé ? Peut-on décliner une posture équidistante dans cette confrontation, à la lumière de la monstruosité des faits avérés qui incriminent l'ancien président du Tchad, qui vont au-delà du délictuel, et s'apparentent fort bien à des crimes contre l'humanité ? Quelle doit être la posture du chercheur ? A ces questions, il faut sans aucun doute ajouter la dimension politique de ce procès, avec le soutien des Etats membres, et en particulier l'engagement du Président Macky Sall qui a instruit son ministre de la Justice de l'époque de conduire la mise en place des chambres extraordinaires pour la tenue de ce procès inédit en Afrique. Le scepticisme des débuts de certains s'est progressivement estompé, l'exemplarité du procès Habré a été unanimement saluée. Il s'agit désormais de travailler dans le sens de la consolidation de cet arsenal juridique, pour en faire un instrument encore plus légitime de lutte contre l'impunité, les violations des droits humains et les crimes de guerre en Afrique.

12/2020

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BD tout public

Alex, Eurêka et l'inspecteur Lestaque 7 - Lestaque contre le Givreur

Contenu de l'album : - Episode 16 : ALERTE AU CARROGUAY 37 planches parues initialement dans le journal J2 JEUNES en 1965 Tandis que l'inspecteur LESTAQUE déguisé en mauvais garçon infiltre la bande des dangereux frères PASSATI à Saint Tropez, ALEX et EUREKA en vacances au Carroguay en Amérique centrale, croisent plusieurs bandits de leur connaissance. Un hasard ? Impossible. Une histoire compliquée qui mènera nos amis au coeur d'une tentative de révolution au milieu de malfrats redoutables et avec l'inspecteur FRICOT dans les pattes ! Un FRICOT qui pour une fois va trouver de la concurrence point de vue bêtise avec le cadet des PASSATI ! - Episode 17 : LE COFFRE DE BOIS 30 planches parues initialement dans le journal J2 JEUNES en 1965-1966 ALEX et EUREKA ayant décidé de participer à un concours de reportages, partent à la recherche du trésor du Vicomte révolutionnaire JEAN DES BIAIRES DE LA CARRIERE, dont la carte se trouverait dans un coffret en bois du XIXe siècle. Malheureusement, ce trésor, qui serait situé dans un lac près de Milan, suscite bien des convoitises... - Episode 18 : LE MACHIN 36 planches parues initialement dans le journal J2 JEUNES en 1966 L'inspecteur FRICOT a été sélectionné pour un très célèbre jeu radiophonique animé par le présentateur vedette ANDRE FALTIER. L'inspecteur LESTAQUE est missionné pour retrouver les plans d'un satellite qui ont été partiellement volés par des espions. ALEX et EUREKA sont en vacances dans une ferme que leurs parents ont achetée en commun à Bravance-la-Rive, à 50 km de PARIS. Comment ces événements en apparence sans rapport vont bien pouvoir se rejoindre dans une dangereuse aventure ?

05/2020

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Pléiades

Romans et nouvelles

A rebours offre à Huysmans une place à part dans le paysage littéraire. En 1884, ce fut une déflagration. Barbey réutilisa la formule par laquelle il avait salué Les Fleurs du Mal : après un tel livre, l'auteur n'a plus qu'à choisir "entre la bouche d'un pistolet et les pieds de la croix" . Mais cette formule ne rend pas compte de l'extraordinaire nouveauté du roman. Avec le personnage de Des Esseintes, Huysmans saisit l'essence de la fin-de-siècle : l'heure est à la névrose. S'il est bien le roman d'une génération, salué par Mallarmé, et inspirateur notamment du Portrait de Dorian Gray, A rebours opère une percée vers le XXe siècle. Cet arbre ne devrait pourtant pas cacher la forêt romanesque de Huysmans. Roman naturaliste, Marthe, histoire d'une fille (1876) - qui fut interdit en France - lui permet de se lier avec Zola, à qui est dédié Les Soeurs Vatard en 1879. Sac au dos (1877 et 1880) est une courte et burlesque épopée de la guerre de 1870. En ménage (1881) décrit l'itinéraire d'André Jayant, romancier raté, célibataire en proie à des "crises juponnières" : l'un des meilleurs romans de Huysmans, selon le héros de Soumission de Michel Houellebecq, qui s'y connaît. Puis vient le Folantin d'A vau-l'eau (1882). Il est Huysmans, l'homme moderne, M. Tout-Iemonde, personne. Il a renoncé à tout, sauf à se nourrir ; c'est "l'Ulysse des gargotes" , disait Maupassant. A vau-l'eau est un très grand petit livre. Mais Huysmans suffoque dans le "cul de sac" naturaliste.

10/2019

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Développement durable-Ecologie

Les communs, aujourd'hui ! Enjeux planétaires d'une gestion locale des ressources renouvelables

Les communs désignent des modes de gestion de ressources matérielles ou immatérielles, spécialement foncières. Ils sont fondés sur le partage des potentialités de ces ressources ou de leurs bénéfices, et ne relèvent ni de la propriété privée ni du domaine public d'un Etat. Ils mobilisent des collectifs, dits communautés, peu ou pas institutionnalisés et des règles qui peuvent être implicites et "inférentielles". A l'origine fonciers, ils se sont adaptés pour répondre à de nouveaux besoins de ressources. Leurs formes se sont diversifiées et connaissent aujourd'hui une nouvelle mutation, dans le contexte de la "révolution numérique" et des initiatives des pays du Sud, en réponse aux dérèglements climatiques et aux transformations des sociétés humaines et de l'économie mondiale. Le présent essai est le fruit de réflexions collectives réunies à l'occasion d'un colloque organisé par l'Académie des sciences d'outre-mer (ASOM). Il définit ce que deviennent les communs aujourd‘hui. Comprendre les communs, leur reconnaître une place dans le droit national et international sont des enjeux politiques, économiques et écologiques indispensables à une "mondialité" maîtrisée, à une biodiversité protégée et à une prospérité assurée pour demain. Dans ce livre sont posés les obstacles d'adaptation existants et esquissées des pistes dont il est crucial que les Etats et les citoyens se saisissent pour faire face aux besoins croissants de partage et de création de ressources. Ont contribué à cet ouvrage : Sigrid Aubert, Tamatoa Bambridge, Christophe Baticle, Philippe Bonnichon, Laurence Boutinot, Guy-Patrick Dkamela, Bruno Delmas, Emmanuel Desclèves, Gaël Giraud, Philippe Hugon (†), Philippe Karpe, Alain Karsenty, Etienne Le Roy, André Marty, Roland Pourtier, Mahamoudou Saïd.

10/2019

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Littérature française

La Doublure ; La Vue ; Impressions d'Afrique ; Locus Solus ; L'Etoile au Front ; La Poussière de Soleils ; Nouvelles impressions d'Afrique ; Comment j'ai écrit certains de mes livres

Un titre : Comment j'ai écrit certains de mes livres, quelques images, comme celle de la statue de l'ilote faite en baleines de corset, roulant sur des rails en mou de veau, des anecdotes et un profil de dandy millionnaire et extravagant : tout cela assure à Raymond Roussel (1877-1933) une réelle célébrité – sans compter sa mort mystérieuse un 14 juillet à Palerme. La méthode d'écriture qu'il avait mise au point, reposant sur un usage systématique du calembour et du double sens, fait, en outre, qu'il occupe une place singulière dans l'imaginaire français du XXe siècle. Ses maîtres étaient Jules Verne, Pierre Loti et H. G. Wells. Il s'est exprimé comme eux dans le roman d'aventures exotiques (Impressions d'Afrique) ou la science-fiction la plus futuriste (Locus Solus). Apprécié des créateurs d'avant-garde, de Salvador Dalí, qui lui a consacré un film et plusieurs tableaux, ou Marcel Duchamp, auquel il a inspiré son Grand Verre, à Georges Perec, il a été salué par André Breton, dans son Manifeste du surréalisme, comme " le plus grand magnétiseur des temps modernes ". Chez Roussel, tout peut arriver, y compris (mais rarement) des choses vraisemblables. C'est pourquoi la lecture de ses oeuvres, ici réunies pour la première fois en un seul volume, produit une véritable fascination, qui rejoint les féeries de l'enfance, la magie d'un temps suspendu. L'enfance était le seul univers fréquentable aux yeux de l'écrivain, qui s'était ainsi " érigé une réalité sur mesure ", comme le note Yann Moix, l'un de ses plus fervents admirateurs.

09/2019

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Décoration

Vallauris 2019. Biennale internationale céramique contemporaine, Edition bilingue français-anglais

La 25e édition de la Biennale Internationale de Céramique Contemporaine de Vallauris marque l'anniversaire des noces d'or de la Ville avec les Biennales Internationales de céramique dont la première eut lieu à l'été 1968 sous l'égide de Pablo Picasso et d'André Malraux. Créative et innovante, la Biennale d'aujourd'hui met en avant l'émergence des nouvelles manières de créer avec une orientation marquée vers les technologies actuelles. Porcelaines lumineuses, connectées sont ici présentées pour la première fois à côté du meilleur de la création contemporaine céramique internationale. L'Italie, pays invité d'honneur, se décline en trois expositions originales : Terra Italie, Made in Italy Design et Light Art. La Biennale se veut aussi un grand rendez-vous entre professionnels et tous les publics, invités à découvrir, jouer, tester, inventer et faire. Retourner vers la terre, c'est aussi le moyen de façonner notre futur. Qui outre le design et la céramique contemporaine peuvent mieux incarner les métamorphoses de notre époque et les palpitations sensibles de nos vies ? Le Workshop réalisé en partenariat avec l'ENSCI, le designer Jean-Français Dingjian et le céramiste vallaurien Claude l'ello, présente les créations de quatre jeunes étudiants qui ont adapté leur pratique, du 3D et de la modélisation à la sensibilité du matériau terre. Singularités évocatrices d'Olivier van Herpt vous entraîne dans le monde passionnant des céramiques 3D conçues par ordinateur. La Biennale 2019, c'est comment allier an et savoir-faire, tradition avec innovation, recherche avec performance ; un parcours d'expositions où tous les visiteurs sont invités à se croiser lors de ce rendez-vous pluriel dont les maîtres-mots sont partage et générosité.

08/2019

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Religion

Lecture de la Bible et engagement politique en République démocratique du Congo. Le paradigme de l'histoire biblique d'Israël à l'heure de la Covid-19

"Et si l'Afrique refusait le développement ? ", tel était le titre de l'ouvrage d'Axelle Kabou en 1991. Joseph Ki-Zerbo, lui, s'est demandé, en 2004 : "A quand l'Afrique ? " suivant pour ainsi dire, J.-M. Ela qui n'hésita pas à parler du "Le Cri de l'homme africain" (1993) ou les théologiens africains, auteurs de : "Les prêtres noirs s'interrogent" (1956/2006). La question d'Axelle Kabou resurgit en sourdine dans cet ouvrage dont la question de fond est : "Et si le Congo — et avec lui, l'Afrique et le tiers/quart monde — repoussait enfin la multiséculaire infructueuse et suicidaire coopération bi/multilatérale avec les continents ouest-européen et nord-américain pour un modèle de collaboration et de partenariat adapté à son histoire et à sa vocation dans le monde ? " Une telle décision sera, certes, pénible pour tout le monde. Mais cela paraît être le prix à payer pour qu'enfin "renaisse", sur les cendres et les ruines de "Sodome et Gomorrhe africain", le "berceau de l'humanité". Cette espérance est fondée sur le constat de l'inattendu déséquilibre actuel, dû à la mystérieuse échappée de la Covid-19, laquelle continue de menacer nos assurances du passé et du présent et l'avenir de notre "maison commune". D'où le recours inconditionnel au paradigme de l'histoire biblique d'Israël que l'auteur aborde à partir d'une approche exégétique dite "interculturelle" (cf Prof. André Kabasele Mukenge). Ses conclusions, plus originales, bien que discutables, ouvertes à la perspective d'un monde conçu comme une "boule de chou pommé ou d'oignon", méritent d'être visitées. En cela apparaît l'originalité de ce livre.

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'imposture perverse

Céline, Genet, Sade, Mishima, Jouhandeau, Adamov... , ces écrivains illustres réalisent, dans la construction de leur oeuvre aussi bien que dans leur vie, ce qu'est la position perverse. Au-delà de ses manifestations externes, celle-ci consiste en un véritable engagement. Engagement, voire revendication d'un rapport singulier au désir, à l'autre, à la jouissance et au plaisir. Dany, Blaise, Rose, Violette, Marc, Philippe et Charles, qui ont voulu me confier leur parole la plus intime au long de l'aventure psychanalytique, témoignent eux aussi de ce virage par lequel la souffrance devient source d'une démonstration. Démonstration de ce que la perversion, quelle qu'elle soit, constitue l'une des trois façons pour le sujet humain de trouver une solution à son existence : névrose, psychose ou perversion. Se laisser interroger par leur discours implique d'être soi-même pris à partie au point le plus radical. Comment désirons-nous ? Osons-nous jouir ? Savons-nous ce qu'est le plaisir ? Et toutes les autres questions que nous recouvrons habituellement de nos préjugés et de notre croyance en une normalité. Face au pervers, le psychanalyste est particulièrement exposé à se trouver ainsi soumis à la question et confronté au fantasme qui, comme tout un chacun, le dirige. Qu'il le sache est peut-être un progrès. Peut-être. La dérive pathétique d'un Ferenczi prouve, en tout cas, que ne pas le savoir peut mener loin. Mais, après tout, que désire le psychanalyste ? S. A. Serge André, psychanalyste à Bruxelles, membre de l'Ecole de la cause freudienne, a publié précédemment Que veut une femme ?

05/1993

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Littérature étrangère

Journal de l'amour 1932-1939

Ce Journal de l'amour ne fut pas simplement pour Anaïs Nin (1903-1977) le confident de ses aventures et le témoin de ses rencontres. Elle en fit aussi le complice des " mensonges héroïques " (l'expression est d'elle) destinés à ceux qu'une vérité sans fard eût blessés. C'est pourquoi sans doute il fallut attendre si longtemps la publication de la " version non expurgée ". La période couverte ici est celle des années 1932-1939, la plus riche et la plus intense de son existence. On y trouvera, en grand nombre, les portraits pris sur le vif des artistes et des écrivains célèbres qu'elle croisa, notamment dans ses années parisiennes, de James Joyce à Marcel Duchamp, de Brassaï à Antonin Artaud, d'André Breton à Jean Cocteau, mais on y découvrira également un modèle inégalé d'" autofiction " mêlant avec un art souverain aveux et fantasmes. C'est cette étonnante composition qui fait d'Anaïs Nin l'une des figures les plus singulières de la littérature américaine contemporaine. De toutes les femmes que j'ai connues au cours de ma vie, rares sont celles qui ont approché Anaïs en beauté et en grâce féminine. Elle était à la fois une charmeuse, une aristocrate... et une personne farouchement réservée. Mais elle était aussi un écrivain au génie indéniable. Et toutes ces raisons additionnées font qu'elle appartient désormais au monde entier... Henry Miller. Le présent volume, version intégrale " non expurgée " du Journal de l'amour pour les années 1932 à 1939, réunit les pages publiées sous les titres Inceste (1932-1934), Le Feu (1934-1937), Comme un arc-en-ciel (1937-1939).

11/2003

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Théâtre

Du Faust (art total) au F.A.U.S.T. Mes combats pour un humanisme culturel

Rappelons qu'André Malraux, ministre de la Culture de 59 à 69, a privilégié la création des maisons de la culture et des centres d'art dramatique, donnant la priorité au théâtre parlé. Cependant, les maisons d'opéra de province n'ont bénéficié qu'en 1964 de la création d'une structure fédérative, la Réunion des théâtres lyriques municipaux de France (RTLMF), disposant de peu d'aides de l'Etat et ne concernant que treize théâtres. Nommé en 1966 directeur artistique du Grand Théâtre de Tours et déjà chef d'orchestre reconnu, Francis Balagna a fondé le Centre lyrique d'animation culturelle de Tours (CLT). Le théâtre lyrique n'est-il pas le genre théâtral le plus complet, où se manifestent les plus nombreuses formes d'expression artistique, dont l'art dramatique, mais également la musique, le chant et la danse ? Ce genre théâtral pluridisciplinaire, que Richard Wagner appelait "art total", a conduit l'auteur à susciter, autour de ces spectacles, la participation des différents pôles culturels de la ville de Tours, à programmer diverses animations (conférences, expositions, concerts, films, rencontres-débats...), à créer, le mercredi, les après-midi "enseignement - théâtre"... Francis Balagna a donc choisi d'intégrer dans son titre d'ouvrage le Faust de Gounod, l'un des opéras les plus représentés, en tant que symbole de l'art total, fondement d'un long parcours évolutif après Tours, en Midi-Pyrénées, à Paris, etc., jusqu'au F.A.U.S.T. (Forum des arts de l'univers scientifique et technologique) à Toulouse, au service d'un humanisme culturel en réponse à une crise économique et sociale.

07/2018

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Beaux arts

Léonard de Vinci. Le rythme du monde

Cette monographie de référence a reçu en 1997 le prix André Malraux du livre d'art. La figure de Léonard, hautaine et mystérieuse, sa longue trajectoire hors du parcours habituel aux artistes de la Renaissance, l'éclat de son oeuvre scientifique, d'urbaniste, d'écrivain, d'ingénieur, de dessinateur, de sculpteur, de peintre enfin, tout contribue à faire de lui un sujet qui intimide. Et de fait, si les études partielles abondent - qu'elles portent sur les Carnets, les machines, les dessins, les peintures... - rares sont ceux qui ont cherché à saisir et restituer Léonard dans sa totalité. Daniel Arasse a relevé cette gageure. Dans la première partie de son livre (L'Universel inachevé), il trace un " portrait de l'artiste en philosophe" , analysant la culture de Léonard - culture d'autodidacte, culture d'atelier -, son mode de pensée, sa vision du monde. Il décrit ensuite comment, tout en établissant un rapport nouveau, moderne, entre artiste et commanditaire ("la fin de l'humilité"), Léonard a fait oeuvre d'artiste de cour, dans ses projets d'urbanisme, ses machines, ses installations éphémères pour les fêtes et le théâtre. La seconde partie est consacrée aux dessins, à la peinture, de L'Adoration des Mages à La Cène, en passant par les célèbres portraits. La mise au point du " sfumato " unissant totalement les personnages à la Nature, est analysée dans la perspective d'une conception du monde vue comme une circulation ininterrompue de la matière entre les différents signes. Une somme scientifique et une réflexion philosophique, la mise en situation d'un artiste exceptionnel et la restitution d'une vie passionnée. Au lecteur de confirmer que le pari est tenu.

10/2011

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Littérature française

La mémoire et les jours. Tombeau du dictateur ; Varsovie ; Les folles de mai ; Kalavrita des mille Antigone et autres textes

On a beaucoup médit du XIXe siècle, mais le nôtre n’est guère plus fréquentable. La vie humaine n’y vaut pas grand-chose. Et comme notre époque est celle de l’image, on nous aura montré des cortèges interminables de gens offensés, persécutés, avilis... Cela n’émeut plus, ni même n’étonne la majorité de nos contemporains. Ils se sont accoutumés au malheur des autres, avec une singulière facilité. Et pourtant, lorsqu’un corps est écrasé, lorsqu’un visage est mutilé, chacun devrait savoir que c’est son propre corps et son propre visage que l’on outrage. Ceux qui réagissent en face de la barbarie ne sont pas gouvernés par quelque altruisme, mais par un profond égotisme. Car ils trouvent un reflet d’eux-mêmes ou de leurs proches dans les figures des victimes, ils s’y reconnaissent comme dans les images d’un mauvais rêve. Qu’il le sache ou non, tout homme ressent cela dans son intimité la plus nocturne. La détresse d’un regard humilié désespère ses pensées les plus secrètes. Mais la majorité silencieuse veut ignorer ce désespoir qui atteint sa croyance dans la vie. Il n’empêche que tous les hommes sont de mauvais dormeurs. Ces « rêveurs définitifs », comme disait André Breton, sont agités, durant leur sommeil, par les remords que nous inflige l’époque. Charlotte Delbo tolérait d’autant moins les horreurs de notre siècle qu’elle avait subi l’atrocité d’Auschwitz. Il lui fallait témoigner, laisser la mémoire de la pire détresse, et de toutes celles que d’autres gens connaissaient dans d’autres lieux.

04/2013

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Critique littéraire

En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux. Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte (1938-1980)

Cette correspondance adressée à Emmanuel Boudot-Lamotte compose un ensemble singulier en raison de son destinataire et de sa durée - tout autant que de sa fragmentation. Peu connu du grand public, Emmanuel Boudot-Lamotte, dont nous ne possédons que les brouillons, est l'éditeur de Marguerite Yourcenar chez Gallimard - son principal interlocuteur - mais aussi un de ses amis. Grand voyageur, photographe, historien de l'art, il est aussi l'ami intime d'André Fraigneau, l'éditeur chez Grasset de Marguerite Yourcenar. En 1939, la guerre vient d'éclater en Europe. En septembre, Marguerite Yourcenar part pour l'Amérique donner des conférences et rejoindre sa compagne, Grace Frick. Cet "exil" américain marque un tournant dans leurs échanges : les premières lettres constituent un journal des choses vues de l'Amérique, où l'auteur prend le pas sur l'amie, avant le silence des années de guerre. Le dialogue est renoué en 1945. Eloignée de ce qui s'est déroulé en Europe, Marguerite Yourcenar n'en demeure pas moins attentive à la vie littéraire et au confort des infortunés. De nouveaux désirs d'ouvrages apparaissent : en tant que critique (L'Art français aux États-Unis), traducteur (Frederic Prokosch, Henry James, Edith Wharton, Negro Spirituals) et éditeur (elle conçoit un recueil de nouvelles américaines contemporaines). Il nous faut, à la lumière de cette correspondance, réviser notre perception des premières années américaines de Marguerite Yourcenar : ce bouillonnement prolifique et intellectuel marque un temps et un lieu de transition entre les premières oeuvres (Le Coup de grâce et Nouvelles orientales) et les grands textes à venir (Mémoires d'Hadrien, L'Oeuvre au noir).

11/2016

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Beaux arts

Chantilly. Le domaine des princes

Par la grâce d'Anne de Montmorency et des Bourbon-Condé puis, au XIXe siècle, du duc d'Aumale, l'immense domaine de Chantilly constitue l'un des ensembles artistiques les plus riches de France. Représenter ce qui en fait l'essence est un défi qui a été relevé grâce à une équipe de conservateurs et scientifiques, dirigés par Nicole Garnier, Conservateur général du patrimoine chargée du musée Condé. Qu'il s'agisse de sa célèbre et exceptionnelle collection de peintures anciennes savamment ordonnancées, du splendide mobilier, des appartements du prince de Condé ou de ceux du duc d'Aumale, des Singeries, de l'incroyable richesse des bibliothèques, des merveilleux vitraux de la Galerie de Psyché, ou encore de la chapelle où sont conservés les coeurs des Condé, Chantilly abrite des trésors. Quant aux jardins, ils reflètent aussi bien le talent d'André Le Nôtre que celui de ses successeurs et offrent une grande variété de styles : parterres à la française, jardin anglo-chinois, jardin anglais et parc boisé que le temple de Vénus, le Hameau, ou le Jeu de Paume viennent agrémenter ; sans oublier les très nombreuses statues du parc. Les châteaux ou demeures disséminées dans le domaine – château d'Enghien, château Saint-Firmin, maison Saint-Pierre, maison de Sylvie… –font aussi l'objet d'un reportage totalement inédit, tout comme les Grandes Ecuries magnifiées par le regard unique du photographe. Par la somptuosité de ses photographies, par son oeil acéré et poétique, Marc Walter rend ici hommage à tous les princes esthètes qui ont contribué à l'édification d'un domaine unique.

11/2017

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Policiers

Revue Alibis numéro 46

Le numéro de printemps propose des fictions particulièrement marquantes, par la dureté de leur sujet. Alibis 46 s'ouvre avec une nouvelle fiction de Richard Ste-Marie. Dans " La Justice pour le mal ", Richard propose une belle réflexion sur la véritable signification du mot justice, tout en nous entretenant de kidnapping, de pédophilie, de corruption et, il va sans dire, de la commission Charbonneau. Sébastien Chartrand, vous glacera le sang avec " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ". François Leblanc, dont la plume discrète a le don de mettre en valeur ces personnages que l'on dit sans histoire et dont la vie bascule tout à coup, dépeint Bob, le narrateur qui tente désespérément de s'en sortir dans " La Faute à Péladeau ". Camille Bouchard, plonge le lecteur dans un Mexique profond et sans pitié avec " Au théâtre du monde ", un texte qui tient en haleine de bout en bout... Côté articles, Martine Latulippe a demandé à cinq auteurs québécois (Jacques Côté, Maxime Houde, Sylvain Meunier, Martin Michaud et Richard Ste-Marie) ce que les prix remportés ont changé dans leur vie. Et Pascale Raud s'est entretenue avec l'auteur Martin Michaud. Sommaire : Fictions " La Justice pour le mal ", Richard Ste-Marie " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ", Sébastien Chartrand " La Faute à Péladeau ", François Leblanc " Au théâtre du monde ", Camille Bouchard Articles et entrevues " Toulouse ", Véronique Bessens " Les Prix, ça ne change pas le monde ", sauf que... , Martine Latulippe " Conversation avec Martin Michaud ", Pascale Raud Chroniques Présentation : Entre bonheur et tristesse Camera Oscura, Christian Sauvé Le Crime en vitrine, Norbert Spehner Dans la mire : André Jacques, Martine Latulippe, Morgane Marvier, Simon Roy, Norbert Spehner

10/2013

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Littérature française (poches)

Bois sec, bois vert

En 1933, Jean Paulhan écrivait à André Gide : " Je ne serais pas loin de voir dans Cingria un grand écrivain. " C'était aussi l'avis de Claudel, de Ramuz, de Cocteau, de Max Jacob et de quelques autres. Quinze ans plus tard paraissait Bois sec Bois vert qui, aujourd'hui encore, est comme le microcosme d'une œuvre que son auteur dispersait autant par nécessité que par insouciance, mais qui s'est révélée avec le temps considérable, et d'une rare cohésion dans sa diversité. Si plusieurs textes que réunit Bois sec Bois vert semblent ainsi relever plus ou moins du genre de la nouvelle (Xénia et le diamant), du conte fantasmagorique (Hippolyte hippocampe), de l'étude littéraire historique (Lou Sordel) ou archéologique (Le Comte des formes), ils appartiennent en fait comme les six autres au genre unique et indéfinissable que s'est créé le génie vadrouilleur de Cingria. Captant l'extraordinaire acuité de sensations d'un être qui n'ignora que l'indifférence, c'est la langue elle-même ici qui voit, fait voir, et promène délectablement le lecteur. Avec son mélange d'élaboration fastueuse et de spontanéité déflagrante, elle nous restitue de la même façon le suc des temps anciens où déambulait l'érudition imaginative de l'écrivain, et la vibration des instants de ce monde que son regard toujours neuf et libre enregistrait pour les magnifier. " Je ne suis pas un nom ", a-t-il noté un jour, " il n'y a que la vie qui m'intéresse. " En retour la vie éclate dans tout ce qui demeure sous le nom de Cingria.

05/2000

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Littérature française

Trois saisons d'orage

Les Fontaines. Une pierre cassée au milieu d'un pays qui s'en fiche. Un morceau du monde qui dérive, porté par les vents et les orages. Une île au milieu d'une terre abrupte. Je connais les histoires de ce village, mais une seule les rassemble toutes. Elle doit être entendue. L'histoire d'André, de son fils Benedict, de sa petite-fille, Bérangère. Une famille de médecins. Celle de Maxime, de son fils Valère, et de ses vaches. Une famille de paysans. Et au milieu, une maison. Ou ce qu'il en reste. Trois générations confrontées à l'Histoire et au fol orgueil des hommes ayant oublié la permanence hiératique de la nature. Saga portée par la fureur et la passion, Trois saisons d'orage peint une vision de la seconde partie du XXe siècle placée sous le signe de la fable antique. Les Trois-Gueules, "forteresse de falaises réputée infranchissable", où elle prend racine, sont un espace où le temps est distordu, un lieu qui se resserre à mesure que le monde, autour, s'étend. Si elles happent, régulièrement, un enfant au bord de leurs pics, noient un vieillard dans leurs torrents, écrasent quelques ouvriers sous les chutes de leurs pierres, les villageois n'y peuvent rien ; mais ils l'acceptent, car le reste du temps, elles sont l'antichambre du paradis. Cécile Coulon renoue ici avec ses thèmes de prédilection la campagne opposée à la ville, la lutte sans merci entre l'homme et la nature, qui sont les battements de coeur du très grand succès que fut Le Roi n'a pas sommeil (Ed Viviane Hamy, 2012).

01/2017

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Développement durable-Ecologie

Agriculture mondiale. Un désastre annoncé

"Je veux mettre en garde les paysans du monde, les gouvernements et les consommateurs contre l'offensive du système capitaliste financier international qui insidieusement s'empare des meilleures terres et élimine les moins compétitifs, c'est-à-dire l'immense majorité des petits et moyens agriculteurs. Une riposte s'impose. Elle doit être rapide et vigoureuse car le temps est compté." Après les industries agroalimentaires et la grande distribution, le système capitaliste mondial investit aujourd'hui la terre agricole. Les très grandes entreprises de production agricole (20 ou 30 000 hectares minimum) se multiplient dans des pays comme le Brésil, l'Argentine, la Chine ou la Russie. Les fonds de pensions acquièrent de nouvelles terres et aujourd'hui, le processus s'accélère, menaçant les exploitations européennes, même les plus importantes. André Neveu émaille son tableau de l'agriculture mondiale d'un grand nombre d'exemples concrets, comme l'industriel français Charles Beigbeder, installé en Ukraine depuis 2007, aujourd'hui à la tête de 6 fermes couvrant 50 000 hectares appelés à doubler rapidement. Ce mouvement irréversible d'acquisition des terres, conséquence tragique de la mondialisation menace les agriculteurs des pays en développement d'Afrique ou d'Asie où des millions d'hommes et de femmes risquent d'être chassées de leurs terres ancestrales. Aucune région du monde n'est épargnée : le berceau américain, le Brésil et l'Argentine, l'Europe occidentale, l'Ukraine et la Russie, l'Afrique, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Sud-est asiatique et la Chine... Que vont-ils devenir ? Ce cri d'alarme nous alerte sur les dangers de la logique capitaliste en marche.

10/2012