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Léa Tlantique, Gabriel Gobie

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Ethnologie

Les Baluba. Histoire, cosmologie et sémiologie d'un peuple bantu

Avec force images et autres illustrations, cet ouvrage présente les "traits marquants" du peuple "muluba : son identité ethnique, son histoire, sa cosmologie, sa sémiologie et ses créations culturelles majeures. Les "Baluba forment un peuple à la fois un et multiple. Un dans l'unité géographique et démographique : la Buluha" constitue une contrée de langue, d'us et de coutumes. Multiple dans la diversité des nations qui se revendiquent de sa descendance et de sa parenté culturelle : de l'Afrique centrale jusqu'en Afrique du Sud, de l'océan Atlantique à l'océan Indien. S'appuyant sur une méthodologie rigoureuse et une documentation fort variée, constituée d'empreintes historiques, archéologiques, linguistiques, anthropologiques, ethnologiques, l'auteur révèle l'existence de la nation ,, muluba" au-delà du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. La cosmologie nous présente une nation profondément religieuse, avant une conception élevée sur la notion de "Dieu", sur la genèse de l'humanité, sur l'origine du mal et de la mort... Le "Buluha évoque l'éclat de sa beauté artistique, la noblesse de ses créations artisanales, la vivacité des rythmes et des danses chorégraphiques. Au regard de son poids démographique et de sa distribution géographique, le kiluba" s'impose comme la mère" de nombreuses langues bantoues... Le lecteur découvre aussi l'originalité de l'écritoire sacrée "luha" Lukasa des Bambudye", avec son univers des signes graphiques et alphabétiques originaux. Cc système graphique typiquement africain démontre, mais après bien d'autres recherches, que l'Afrique - longtemps considérée "terre sans écriture" - était tout simplement mal comprise... Professeur Eddie Tambwe Kitenge

05/2015

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Histoire de France

Le Grand Routier de Pierre Garcie dit Ferrande. Instructions pour naviguer sur les mers du Ponant à la fin du Moyen Age

Comment naviguaient les marins le long des côtes atlantiques de l'Europe à la fin du Moyen Age ? S'adressant aux navigateurs chevronnés ou non, aux esprits curieux du monde de la mer comme aux amateurs d'histoire maritime, ce livre apporte des réponses à travers l'étude d'instructions nautiques rédigées en 1483-1484 par Pierre Garcie dit Ferrande, maître de navires de Saint-Gilles-sur-Vie, et imprimées en 1520 sous le titre de Grand Routier.Avec une boussole et une ligne de sonde pour seuls instruments, Pierre Garcie explique la manière de longer les côtes du Ponant et de traverser la Manche ou le golfe de Gascogne. Pragmatique et pédagogue, il accompagne ses explications de dessins d'amers qui font de son routier une uvre unique à l'époque. Au moment où la victoire de Jean-Luc Van den Heede dans la Golden Globe Race (29-01-2019) a attiré l'attention sur la navigation "à l'ancienne", le Grand Routier permet d'approcher des techniques plus vieilles encore et oubliées des historiens : les savoirs empiriques des marins de l'Atlantique à la fin du Moyen Age, avant le développement de la navigation astronomique.Le livre fait redécouvrir le Grand Routier 500 ans après sa première édition. Alliant la passion de la recherche avec celle de la mer, ils entraînent le lecteur dans le sillage d'un maître de navires de la fin du XVe siècle au gré de nombreuses illustrations qui donnent tout son sens au texte de Pierre Garcie.

09/2019

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Sciences historiques

Bordeaux, port d'Amérique, port d'amours

Port d'Amérique, port d'amours est un document rare et troublant, qui nous plonge dans l'univers chamarré, bagarreur, illicite et dangereux du Bordeaux de l'entre-deux-guerres. A l'instar d'autres grands ports maritimes, tels que Brest, Marseille ou Toulon, Bordeaux, porte ouverte sur l'Atlantique, les Amériques et l'Afrique, a eu ses bas-fonds et ses mystères. Sur les quais de Paludate et à Bacalan, dans le "quartier réservé" de la prostitution qu'était Mériadeck, "bordeluches" et "aristos" se fréquentaient sans baragouiner, de même que dans les lieux plus sélects du centre-ville, du Chapon Fin au Jardin public, en passant par le Grand-Théâtre et les allées de Tourny. Un trafic incessant innervait toute la ville. C'est un Bordeaux sombre et sans tabous que révèle, pour Paris-Soir, le reporter Jean Rollot, un Bordeaux fêtard régi parla loi du "milieu", aussi bien que par celle des bonnes moeurs, lesquelles parfois se rejoignent... Dans la lignée du grand journalisme d'investigation qui fit florès durant l'entre-deux-guerres, Rollot se laisse entraîner dans ses pérégrinations, le plus souvent nocturnes, par des cicérones haut en couleur et auxquels on s'attache : Georges le Marin, André, Philippe, Géo le Matelot, une pseudo Raquel Melles, un genre Harry Pikes... Il ne juge pas mais rend compte de situations, de parcours, d'existences, de modes de vie et de déviances qui composent une fresque à visage humain, brossant la peinture dans laquelle s'inscrira le fait divers plus ou moins retentissant, pathétique ou affriolant.

02/2019

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Histoire internationale

La désinformation autour de la guerre de Sécession

Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait - et continuent de faire - litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la "guerre de Sécession". Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les Etats (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.). Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux Etats-Unis ? Pas forcément. Certes des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études "historiques" pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d'un côté et, de l'autre, les diaboliques Sudistes. C'est tout cela que nous allons évoquer dans les pages qui suivent. Et d'abord montrer que le Nord n'a pas agressé le Sud pour des "raisons humanitaires" (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable). Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...

01/2012

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Littérature étrangère

Les traces du ciel. Contes du Burkina Faso

Voici sept contes résolument contemporains. Et deux images du Burkina Faso mêlant épaisseur historique et complexité culturelle. La première image est tracée à l'encre de Chine par Christophe Ronel. Ses dessins relaient le texte en offrant paysages et esthétique de l'Afrique des confins sahariens. La seconde vision, littéraire, de Bernard Lacombe met en scène les acteurs africains essentiels de la pensée populaire des peuples des savanes. Fétiches et djinns. Lièvre malin et hyène stupide. Gens des villes, rois et gens d'en bas. L'auteur met en scène des histoires où, de plain-pied, animaux et humains s'échangent les rôles. Le singe blanc raconte le courage d'un frère. Pour l'aigle pêcheur ou pour Sinda, la passion amoureuse métamorphose les êtres, mais pour le sculpteur lobi, elle fera des miracles. Nous suivrons le voyage dans le temps du Bienheureux et celui dans l'espace du fennec. Ils offrent aux deux auteurs l'occasion de dresser un portrait historique de l'Afrique, avec ce tournant qui vit les caravelles éroder le trafic saharien des caravanes en le détournant vers la côte atlantique. Textes et dessins sont fondés sur une grande connaissance personnelle des auteurs de la réalité du Burkina, mais par la magie de ces mains à plumes, l'une à dessin l'autre à phrases, le lecteur revit la gloire de ces grands empires du Mali, du Songhaï et du Mossi où plongent les racines de l'actualité des pays africains modernes de l'Afrique de l'Ouest.

06/2011

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Histoire de France

Le Grand tournant. Pourquoi les Alliés ont gagné la guerre 1943-1945

La Seconde Guerre mondiale fut gagnée par les Alliés entre la conférence de Casablanca de janvier 1943 et la libération de Paris en août 1944. Mais ce succès ne fut pas obtenu par la simple application des idées de Roosevelt et de Churchill. Il nécessita des mois d'expérimentation d'une stratégie de défaite de l'Axe. Pour l'expliquer, Paul Kennedy raconte et analyse cinq grandes campagnes, qui sont autant de moments clés sur le chemin de la victoire : la bataille d'Angleterre ou les enjeux de la suprématie aérienne ; celle de l'Atlantique ou la question de la domination sous-marine ; les combats d'Afrique du Nord et du front de l'Est ou comment la Blitzkrieg fut contrée ; le débarquement de Normandie ou la complexité des opérations amphibies ; la guerre du Pacifique, enfin, ou l'étude des contraintes posées par la "tyrannie de la distance". Au coeur du récit se trouvent les "hommes de l'ombre", ces membres des corps intermédiaires oubliés de l'histoire - capitaines du génie, Seabees, ingénieurs civils et militaires. Car rien ne pouvait être fait par les seuls chefs ou les seuls soldats, marins et aviateurs, quels que furent leur talent et leur sacrifice. En éclairant les cinq moments décisifs du conflit, en questionnant le rôle des "cultures de l'encouragement" et de l'innovation, en reliant entre elles les histoires individuelles de ces acteurs charnières, Paul Kennedy découvre plusieurs données essentielles qui manquaient à l'explication de la victoire des Alliés et renouvelle en profondeur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

09/2012

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Histoire internationale

Bolivar

Ce livre replace la vie de Simon Bolivar dans le contexte hispano-américain et européen. En effet le Libertador ne surgit pas de nulle part ; il est le fruit d'une époque travaillée par les idées du Siècle des Lumières des deux côtés de l'Atlantique, et l'expression de la frustration créole. Pas seulement toutefois. La vie de Simón Bolívar se caractérise par la fidélité ; fidélité à son amour de jeunesse - même s'il a aimé plusieurs femmes -, fidélité à son serment de libérer les territoires hispano-américains sous emprise espagnole, fidélité à son ambition d'instaurer un système républicain démocratique dans les territoires libérés. Cependant, l'homme qui meurt en 1830 à Santa Marta en Colombie, à l'âge de 47 ans, n'est plus le Héros de la Guerre d'Indépendance des territoires sud-américains, ni le Président/dictateur des Nouvelles Républiques. Il est seul, ou presque. Pourtant une monnaie portera son nom - le bolivar -, ainsi qu'un pays, - la Bolivie - et sa pensée politique sera la référence pour les révolutions du XXe siècle. Le héros est mort de son vivant ; le mythe lui survit. L'auteure dresse le portrait d'un homme épris de liberté, infatigable homme d'action, aimé des femmes et incompris des hommes, tel qu'il apparaît dans ses écrits politiques et sa correspondance. Par ailleurs, l'auteure montre que les utilisations politiques et les représentations artistiques transfigurent Bolívar en héros christique, en Don Quichotte sud-américain ou en Néron délirant, ou, plus prosaïquement, en modèle politique.

09/2020

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BD tout public

Quand je serai seul avec la mer...

Un jeune homme gorgé de vie vacille soudain. Attaqué par une sale maladie, il ne saura jamais de quel membre ou de quelle fonction vitale il sera privé demain. Au bord du désespoir, il s'accroche aux souvenirs de son Père et à ses rêves de tour du monde à la voile. Acculé, il s'achète un petit catamaran et largue les amarres pour tenter de vivre son rêve dans les les caraïbes avant qu'il ne soit trop tard. Il se met alors en orbite du monde, voguant d'île en île, tout en jonglant avec les crises. Au bout de lui-même, spectateur impuissant de sa descente aux enfers, il risque de perdre sa vie dans la grande houle de l'Atlantique et décide de capituler, mais cette île déserte, juste là, à portée de ses rêves, il voulait en vivre quelques jours pour les graver dans sa mémoire, in extremis Après, oui, il capitulerait. c'est alors qu'une rencontre, aussi inattendue qu'improbable, prend son destin en main et lui ouvre le chemin de la résurrection de son corps autant que de son âme. c'est avec une franchise troublante de sincérité que Dominique tuyaux a tiré de cette aventure, initiatique, un récit poignant et plein d'espoir. La BD de Quand je serai seul avec la mer, vingt-cinq ans après la publication de son premier roman autobiographique, sachant le chemin parcouru depuis par son auteur, donne une profondeur considérable à ce récit.

01/2021

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Portugal

Porto et ses environs. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Porto se découvre à pied ou à bord d'un antique tramway des années 1920. La cité, coiffée d'églises, glisse au fil des ruelles pavées du quartier historique de la Ribeira vers le fleuve Douro, coeur de la ville. Sur l'autre rive, Vila Nova de Gaia recèle les chais des grands noms du Porto. Dans Le Routard Porto et ses environs, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre séjour ; - des activités (gravir les 577 marches de l'escalier du santuário do Bom Jesus do Monte ou encore visiter l'intérieur du palácio da Bolsa), des visites (respirer l'air tonique de l'Atlantique à Matisonhos, explorer le vignoble et les villages de la vallée du Haut-Douro...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - 10 cartes et un plan détachable de la ville avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Porto hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Romance sexy

Abe

Abraham O'Donnel, vingt-six ans, est le directeur financier de Steel Inc. Après avoir travaillé sans relâche pendant plus d'un an, il prend une semaine de vacances pour apprécier le sable, le surf, et les femmes en Bikini de Fort Lauderdale en Floride. Après tout, il l'a bien mérité. Quand un petit interlude avec une hôtesse de l'air tourne mal, Abe se rend dans une maison à louer avec une plage privée. Alors qu'il profite nu de la piscine, il apprend qu'une maison d'hôte dans la propriété est également occupée. Tant pis pour le repos et la détente. Toujours galant, Abe essaie de tirer profit de la situation et propose de cuisiner un dîner aux beautés qui résident sur la propriété. C'est sa dernière année et Nikolette (Nikki) Basset est en retard de quelques jours pour ses dernières vacances d'été avec ses quatre meilleures amies. Lorsqu'elle arrive, le sujet de conversation préféré de ses amies est le voisin d'à côté. Quand Nikki l'aperçoit, elle comprend bien pourquoi. Sortant d'un après-midi passé à surfer, Nikki n'arrive pas à en croire ses yeux quand elle voit Abe approcher. La tension sexuelle et la taquinerie entre eux conduisent à du sexe torride sur la côte Atlantique. Ce n'est qu'une aventure de vacances, et Abe et Nikki sont assez intelligents pour ne pas transformer leur histoire en quelque chose de plus. Mais le sont-ils vraiment ?

02/2021

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Sociologie

Gastronomie française à la sauce américaine. Enquête sur l'industrialisation de pratiques artisanales

Les Français se représentent le monde de la gastronomie partagé entre la " haute cuisine ", univers où excelle leur génie, et l'alimentation de masse, dominée par des pratiques industrielles d'inspiration américaine. Rien n'est plus faux. Entre les années 1970 et les années 1990, le champ de la gastronomie opère une mutation. Les process industriels venus d'Outre-Atlantique pénètrent le monde de la cuisine française, notamment à travers l'implantation réussie des fast-foods. Les grandes institutions et les acteurs de la gastronomie s'adaptent très vite à ces changements. Dès lors, la distinction s'efface entre, d'un côté, une cuisine fondée sur les savoir-faire singuliers et les compétences individuelles et, de l'autre, les préparations standardisées, produites à grande échelle par les technologies de l'industrie agro-alimentaire. De même que s'estompe la ligne de démarcation jusque-là infranchissable qui séparait traditionnellement les grands chefs de cuisine des grands chefs d'entreprise. L'analyse implacable de Rick Fantasia révèle ainsi comment le champ gastronomique, qui avait gagné son autonomie à la fin du XIXe siècle, a été absorbé dans la logique du champ économique. Ou comment les noms des plus grands chefs étoilés ont pu devenir des labels de gammes de la grande distribution. Rick Fantasia est professeur de sociologie au Smith College Northampton (Massachusetts). Il a déjà publié, en français, avec Kim Voss, Des syndicats domestiqués : répression patronale et résistance syndicale aux Etats-Unis (Raisons d'agir, 2003). Traduit de l'anglais par Sophie Renaut.

09/2021

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Histoire de la photographie

1976 / 1986. Une décennie de photographie couleur

Initiée en 1984, la collection de photographies contemporaines du musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac se compose de quelques 750 tirages, datés de la fin des années 1960 à nos jours, et notamment d'un ensemble exceptionnel des années 1970-1980, constitué autour de la question de la couleur en photographie, axe principal d'acquisition du musée. Prenant appui sur cette collection, l'ouvrage propose de retracer l'histoire de la photographie couleur, des prémices de la reconnaissance culturelle et institutionnelle à partir de la fin des années 1970, jusqu'à son assimilation et généralisation dans les années 1980. Les textes qui le constituent explorent cette période brève et mal connue, quand la photographie artistique en couleurs accède aux murs des musées et galeries, auparavant réservés au noir et blanc. Alors que l'on fait habituellement débuter cette apparition en 1976 avec les expositions de William Eggleston et de Stephen Shore au MoMa de New York, cet ouvrage met en évidence le fait que cette histoire de la couleur est à la fois plus ancienne et loin d'être exclusivement américaine. Exactement dans les mêmes années, des photographes français, italiens, britanniques et japonais commencent à explorer la couleur et exposent en Europe comme aux Etats-Unis. Les échanges des deux côtés de l'Atlantique sont nombreux et les parcours de diffusion s'avèrent plus complexes qu'il ne semblerait de prime abord. Un livre indispensable pour mieux saisir les étapes de légitimation de cette production en couleurs, qui reste encore largement à redécouvrir.

06/2021

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Tourisme France

Sur le Canal du Midi. De Toulouse à Sète au fil de l'eau d'un monument historique

En bateau, à pied, à cheval, en voiture ou à vélo, le canal du Midi et ses environs offrent des découvertes passionnantes. Construit sous le règne de Louis XIV, sur la volonté tenace d'un homme, Pierre-Paul Riquet, ce fabuleux ouvrage d'art fut aussi appelé canal des Deux-Mers. Car il permet de relier Toulouse à Sète et donc l'Atlantique à la Méditerranée. A travers la Haute-Garonne, l'Aude et l'Hérault, au fil de son eau calme et ombragée, ou sur le chemin de halage aménagé, vous parcourrez, dans un cadre idyllique, ce site de 240 kilomètres de long, classé au patrimoine de l'Humanité. Grâce aux commentaires de ce guide, vous pourrez en savoir plus sur toutes les richesses de ce formidable monument, telles ses admirables écluses aux bords incurvés, les divers ponts qui l'enjambent et ponctuent le voyage, le bassin de Naurouze qui a permis sa mis en eau, l'épanchoir de l'Argent-Double ou de Foucaud, le port de Toulouse ou Carcassonne, le pont-canal sur lequel vous franchirez la Cesse ou l'Orb, l'écluse ronde d'Agde, etc. Et le chef-d'œuvre de l'ensemble : l'" escalier d'eau " des 9 écluses de Fontsérannes, près de Béziers. Et grâce aux descriptions précises et détaillées des villes et des villages que le canal traverse ou qu'il côtoie, vous pourrez découvrir tes trésors, les curiosités et les différents visages, connus ou méconnus, de ce Midi si attrayant.

06/2012

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Art du XXe siècle

Les reliefs de Tatline. Du cubisme à l'abstraction

La création des premiers reliefs non-objectifs de Tatline au cours des années 1914-1916 est restée quasi mythique car, à quelques exceptions près, les oeuvres qu'il a réalisées à l'époque ont été perdues ou détruites. Voici la raison pour laquelle aujourd'hui la majorité d'entre elles ne sont connues que de façon documentaire. Pourtant, lors de leurs expositions à Moscou (1914-1915), à Saint-Pétersbourg (1915) ou à Berlin (1922) et Amsterdam (1923), les reliefs ont été reçus avec enthousiasme mais aussi rejetés, car ils constituaient une véritable révolution dans l'art. Ces oeuvres ont été par la suite éclipsées par le Monument à la IIIe Internationale (1919-1920), extraordinaire construction utopique qu'Alfred Barr qualifiait en 1936 de plus "ambitieuse oeuvre constructive" (du siècle) et qui tout au long du XXe siècle a fasciné plusieurs générations des deux côtés de l'Atlantique. L'histoire et la signification des premiers reliefs abstraits sont présentées dans ce livre avec de nombreux documents inédits et une interprétation qui le replace de façon nouvelle dans l'histoire de l'art moderne, russe (Malewicz, Popova, Exter et autres) et occidental (Boccioni, Barncusi). Une place toute particulière est réservée à la mise en valeur des sources cubistes (Picasso) qui furent déterminantes pour l'audacieux saut créateur de l'artiste. Ainsi cette étude des origines de la sculpture abstraite permet d'aborder de façon innovante ce moment capital de l'art moderne : le passage du cubisme à l'art abstrait.

10/2023

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Thrillers

L'affaire du siècle. L'enlèvement qui a bouleversé l'Amérique

Une fiction inspirée de l'une des affaires les plus médiatisées des années 1930 : l'enlèvement du fils de l'aviateur Charles Lindbergh. Lorsque le bébé le plus célèbre d'Amérique, Charles Lindbergh Jr, est enlevé dans sa maison familiale du New Jersey en 1932, l'affaire fait la une des journaux internationaux. Renommé pour sa traversée de l'Atlantique, son père, Charles Sr. est l'enfant chéri du pays, avec à ses côtés sa riche et charmante épouse, Anne Morrow Lindbergh. Mais il y a quelqu'un d'autre dans leur maison : Betty Gow, une jeune femme autrefois obscure, désormais connue dans le monde entier sous un autre nom : la nounou Lindbergh. Immigrée écossaise, Betty décrypte les règles de sa nouvelle patrie et de l'élite de la côte Est. Elle trouve le colonel Lindbergh excentrique et souvent bizarre, Mme Lindbergh gentille mais nerveuse, et Charlie tout simplement adorable. Loin de chez elle et meurtrie par une histoire d'amour qui a mal tourné, Betty trouve du réconfort en s'occupant de l'enfant et s'attache aux attentions du beau marin Henrik, parfois appelé Red. Puis, Charlie disparaît. Devenue soudainement suspecte aux yeux des médias et du public, Betty doit découvrir la vérité sur ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, afin de laver son nom et de rendre justice à l'enfant qu'elle aime. A travers la fiction et le regard de la nourrice du fils de Charles Lindbergh, Mariah Fredericks nous fait redécouvrir l'une des affaires les plus célèbres des années 1930.

09/2023

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Littérature française

Vers de nouveaux rivages

Au début du XIXe?siècle, le célèbre poète romantique Alphonse de Lamartine exprima ce que l'Homme, "?toujours poussé vers de nouveaux rivages?" et "?emporté sans retour?" ressent face à la fuite du temps. Deux cents ans plus tard, les choses ont-elles changé ? Engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, un défi planétaire en ce début du IIIe?millénaire, Jules rencontre Christine, une hôtesse de l'air au charme incroyable. Avocate débutante, Amandine tombe amoureuse de Jacques. Tandis qu'Isabelle danse avec Charles au rythme de la salsa, sa soeur Martine se tourmente pour son jeune fils Oscar, atteint d'un cancer. Suite au décès accidentel de sa femme, Henri sombre dans la mélancolie, cloué dans un fauteuil roulant. Souffrant de la maladie d'Alzheimer, Marguerite perd la tête et s'égare dans ce monde toujours en mouvement, à la fois merveilleux et effrayant. Au fil de leurs voyages, traversant l'Océan Atlantique, de l'archipel des îles Canaries à la Colombie, Catherine et Jean-Pierre comprennent, eux aussi, que la vie nous emporte sans cesse, toutes et tous, sur des chemins divers, vers de nouveaux rivages... Hervé Verdon est né à Bruxelles, en 1963. Depuis 1988, il occupe la fonction d'ingénieur dans le secteur aérospatial. Il a participé à de nombreux projets internationaux, qui l'ont conduit à voyager non seulement dans plusieurs pays européens, dont la France, les Pays Bas et l'Italie, mais également en Russie, aux Etats-Unis et en Guyane. Vers de nouveaux rivages est son second ouvrage.

06/2022

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Verre, dinanderie, céramique

René Buthaud

Figure marquante des arts décoratifs de l'entre-deux-guerres, René Buthaud (1886-1986) s'intéresse à la céramique dès la fin de ses études à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris et à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, avant d'être mobilisé. Figuratifs, géométriques, ou abstraits, ses vases rencontrent un grand succès dès le Salon d'automne et le Salon des artistes décorateurs de 1920 où il expose aux côtés de ses amis Jean Dunand et Alfred Janniot. Diffusé par la galerie Rouard à partir de 1928, il participe à la plupart des salons comme aux grands événements de son temps : Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, Exposition coloniale internationale de 1931 et Exposition des arts et techniques de 1937. Directeur technique de la faïencerie d'art de Sainte-Radegonde pour Primavera de 1923 à 1926, il est notamment connu et apprécié du public pour sa grande maîtrise du craquelé qu'il fait découvrir en France. Il est en outre l'auteur d'une trentaine de remarquables fixés-sous-verre qui témoignent de sa dextérité avec d'autres matériaux. Lauréat du prix Florence Blumenthal en 1920, il connaît également un vrai succès outre-atlantique, notamment grâce à ses vases signés Doris. Son oeuvre - plus de mille pièces - figure aujourd'hui dans de nombreuses collections privées ou publiques, parmi lesquelles le madd-bordeaux, sa ville d'adoption, le musée d'Art moderne de Paris, le Victoria and Albert Museum à Londres ou le Metropolitan Museum of Art à New York.

09/2023

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Musique, danse

Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane

Aux Antilles-Guyane, la pratique musicale et culturelle originale est peu documentée. Elle est pourtant diffusée partout, transmise par le bouche-à-oreille, de générations en générations, façonnée par l'histoire et ses transformations sociales et elle est notamment transmise pendant les carnavals, les repas entre amis ou sur la scène de nos salles de spectacles par le biais des chansons grivoises et paillardes. Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane redonne à ce répertoire la place qui lui revient dans nos sociétés ultramarines. L'ethno-musicologue Esther Eloidin, s'appuyant sur les euphémismes de la langue créole et sur ses sens métaphoriques, rassemble ici pour la première fois une soixantaine de chansons du 18e au 21e siècle. Ces chansons sont cochonnes et coquines mais aussi subtiles, profondes et variées autour de 14 thèmes différents, mobilisant d'un ton enjoué et pertinent une approche anthropo-musicologique resituée dans ses contextes l'historique, culturel et psycho-social. Découvrez ou re-découvrez dans cet opus des chansons très populaires, qui parfois ont mème traversé l'Atlantique depuis les Antilles-Guyane, telles que "Lisette à Colin", "Ti zouézo", "Choucoune", "Régina Coco", "Charlotte boss' a coco", "Epi ki alò", "Bonda man fortuné", "Koké bon", "Emmanuel rozé jaden-la", "Pitit-a manman", "Zizi panpan" ou "Le Lolo". Leur universalité tient sans doute à la légèreté de leurs rimes, à leur crudité autant qu'aux subtilités des différents thèmes explorés. Les fous rire qu'elles suscitent y sont sans doute aussi pour beaucoup...

01/2021

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Histoire de France

Les véhicules du Débarquement. Des mécaniques venues d'ailleurs

L'été 1944 a vu déferler sur le sol bas-normand plusieurs milliers de véhicules militaires alliés arrivant d'Angleterre dans les soutes des navires. Qu'ils soient américains, anglais ou canadiens, ces engins routiers de toutes tailles et aux usages multiples ont étonné et fasciné la plupart des habitants de cette région rurale, peu habitués à cet environnement mécanique pléthorique et sophistiqué. Si le matériel anglo-canadien a rapidement disparu du paysage normand, il en est tout autrement pour celui d'origine américaine qui s'installa durablement sur le territoire français. Palliant le manque cruel de camions lourds et d'engins de travaux publics dans un pays en pleine reconstruction, les véhicules venus d'outre atlantique entrèrent alors dans la légende que ce soit, pour ne citer qu'eux, sous la célèbre livrée jaune et rouge du cirque Pinder ou sous les couleurs anonymes des transports exceptionnels qui livrent des masses indivisibles aux industries françaises en plein renouveau. C'est donc sur les traces de cet univers mécanique très particulier que cet ouvrage documentaire tente de revenir en permettant aux lecteurs non spécialistes d'appréhender le contexte industrialo-militaire de ces engins à vocation militaire et de les retrouver ensuite sous un usage pacifique dans l'économie florissante des Trente Glorieuses. Ces mêmes lecteurs pourront au fil des pages, retrouver de nombreux types de véhicules alliés ayant participé au Débarquement de juin 1944 et aujourd'hui préservés des injures du temps, soigneusement restaurés et en état de fonctionnement pour participer aux diverses manifestations commémoratives du D-DAY.

05/2014

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Histoire internationale

La philanthropie en Amérique. Argent privé, affaires d'Etat

Pour des Français, entendre Warren Buffett ou Bill Gates appeler les plus grandes fortunes mondiales à suivre leur exemple en donnant la majeure partie de leurs richesses à des oeuvres caritatives a de quoi étonner. Pourtant, cet appel s'inscrit dans une tradition séculaire de la vie politique américaine: la philanthropie. Depuis le début du XXe siècle, dans le sillage des Rockefeller, Carnegie et autres Ford, la réussite outre-Atlantique s'accompagne d'un impératif philanthropique. Il ne s'agit pas seulement de donner à des " bonnes œuvres ", mais de participer à des investissements dans le cadre d'actions politiques d'envergure. Si l'objectif affiché par les généreux mécènes est toujours la recherche du bien commun, leurs motivations et l'affectation de leurs dons varient cependant en fonction de leurs valeurs et de leurs engagements. Au-delà des riches magnats de l'industrie, ce sont surtout des millions d'Américains qui, chacun selon ses moyens, se sont investis dans ce qui est devenu à partir des années 1950 une " philanthropie de masse ". Cet afflux d'argent est tel qu'il a largement façonné la politique culturelle et sociale des Etats-Unis, ainsi qu'une grande partie de leur recherche - autant de champs d'action qui, en Europe, relèvent de l'intervention étatique. Avec une grande clarté et un vrai sens du récit, Olivier Zunz nous raconte ici les liens uniques qui unissent l'argent privé et les affaires d'Etat, cette tradition singulière qui a fait l'histoire des Etats-Unis.

09/2012

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Histoire de France

Les ressources des faibles. Neutralités, sauvegardes, accommodements en temps de guerre (XVIe-XVIIIe siècle)

En tant que conception politique déterminant l'ensemble des relations extérieures d'un État, la neutralité est un phénomène récent. Ce n'est qu'à partir de la garantie de la " neutralité perpétuelle " par le Congrès de Vienne que la Confédération helvétique peut affirmer une véritable vocation à la neutralité. Mais cette dernière a pris corps auparavant, à partir des menaces que représentèrent les guerres européennes du XVIIe siècle pour la cohésion des ligues suisses. Par ailleurs, du XVe au XVIIIe siècle, un peu partout en Europe, des acteurs très différents tentent de limiter l'impact des guerres par de multiples pratiques de neutralisation. Dans les monarchies, ces pratiques témoignent de l'utilisation par des acteurs subalternes de marges de manoeuvre entre leur propre prince et les puissances qui les menacent. Par rapport à une histoire de " la " neutralité au singulier, l'ample horizon géographique et chronologique dans lequel sont étudiées ces neutralités, au pluriel, constitue l'originalité du présent volume. Les pratiques de neutralisation, de sauvegarde et d'accommodement en temps de guerre de l'époque moderne sont étudiées dans une perspective européenne, abordant, outre le Corps helvétique, le Saint Empire, les monarchies française et espagnole, ainsi que les espaces maritimes atlantique et méditerranéen. Elles invitent à varier les approches et les points de vue sur plusieurs histoires croisées : histoire de la diplomatie et de la guerre, du pouvoir et de ses limites, histoire aussi des moyens dont disposent les populations pour préserver leurs intérêts jusque sous le régime de l'occupation militaire.

01/2010

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Littérature française

L'estuaire

Estuaire. Confluences. Mémoire du temps, mémoire des lieux, mémoire des hommes, mémoire d'exil, mémoires métissées. Mémoires multiples et imaginaires, mémoires revisitées nourries et charriées par les eaux mêlées - douces et salées - du Fleuve et de l'Océan : la Loire et l'Atlantique. Triptyque et jeux de miroirs. Cinq nouvelles ouvrent le premier volet : le port de Saint-Nazaire et l'Estuaire de la Loire. Dans le second volet, neuf nouvelles s'inscrivent au cœur de Nantes (quartiers) puis s'élargissent en cercles concentriques à partir du centre de la Ville avec quelques échappées sur les berges de la Loire et riverains. Troisième volet, trois nouvelles d'évasions sur les " ailleurs " générés par Nantes, son passé portuaire, qui va du Mississipi à la Mer Baltique en passant par le Sénégal, son présent et peut-être son futur... On retrouve ces " ailleurs " dans les autres textes, en filigrane, intimement mêlés aux lieux et aux hommes. Très présentes également les musiques et la peinture. L'ensemble est rédigé dans une écriture pointilliste en spirales et entrelacs qui évolue à l'intérieur d'univers différents, avec des variances, selon le thème et les personnages. Certains sont ancrés dans la réalité - voire le quotidien - d'autres sont imprégnés d'onirisme et/ou de fantastique, mais ils se rejoignent ou coexistent parfois dans un même texte. La frontière est ténue. Il y a, dans ces nouvelles, une pointe de romantisme, de réalisme, de poésie, d'humour et toujours de tendresse. A l'image de la vie. ?? ?? ?? ??

03/2011

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Littérature étrangère

Derniers poèmes

Sont ici rassemblées deux suites de pièces, " Marines mineures ", tirées de John Marr et autres marins, et " Fruits de voyages d'autan ". extraits de Timoléon, etc., que Melville public plus de trente ans après avoir presque définitivement abandonné la prose à la suite du fiasco de son huitième roman, L'Escroc à la confiance. Ces recueils, bien que parus clans un tirage confidentiel destiné à un cercle restreint de proches. reçurent loti te l'attention de l'auteur, qui les composa et les révisa avec soit. Derniers textes publiés du vivant de Melville, ils nous parviennent comme le testament d'un romancier qui fut aussi poète. Confronté à l'oubli de ses contemporains, Melville développe dans ces poèmes une méditation obsessionnelle, tantôt amère, tantôt ironique, sur la création artistique et son devenir, sur la mémoire et sa transmission, sur la renommée et la postérité de l'artiste. Renonçant à l'élan en avant de la prose, l'écriture opte pour le véhicule du vers qui l'ait retour sur le passé et tente de prendre le temps à rebours. Mais si l'u'uvre. se souvient de la vie, vie de marin d'abord, dans John Mari., puis du temps des pérégrinations dans le monde méditerranéen de Timoléon, elle s'efforce en môme temps de se déprendre du seul mode élégiaque pour s'abandonner à une rêverie immémoriale. Peu connus en France, et même outre-Atlantique, ces ultimes textes brillent d'une singulière fulgurance qui jette un éclat rétrospectif sur le reste de l'oeuvre.

02/2010

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Littérature étrangère

La baie du destin

Dans la Baie du Destin, la vie est comme hors du temps. Des hommes et des femmes se croisent et entrecroisent leurs destins. Des personnalités aussi différentes que celle du maître des lieux, Sir Valentin, Valentin-le-magnifique, pour qui le monde n'est que courses de chevaux, voyages sur la Riviera, grandes tablées et combats de boxe selon les règles inflexibles du noble art ; Jack Carabine, l'Irlandais d'Amérique, fils de bohémiens et champion du ring, qui vécut un impossible amour dans les milieux interlopes des bas-fonds de New York ; ou la " tante " Geneviève, aux-yeux-privés-de-lumière, qui possède un tel esprit que, dans son jardin, les abeilles travaillent pour elle ; ou encore Kerry, Kerry-aux-chevaux, en quelque sorte le témoin et le narrateur de cette vie hors de la vie. C'est tout cela, la Baie du Destin, au cœur d'un décor grandiose et démesuré. Au nord, l'Atlantique, " tantôt comme un lac, un lac bleu à l'heure de midi et violet lorsqu'apparaît l'Etoile du soir, tantôt féroce, gris, horrible, incapable de miséricorde " et, en arrière-plan, l'Irlande, aux paysages sauvages de création du monde. C'est cette Irlande disparue à jamais - mais a-t-elle vraiment existé ? - que nous raconte, avec une plume à la fois tendre et sarcastique, Donn Byrne dans La Baie du Destin, une Irlande que l'on aurait aimé connaître et où on aurait aimé vivre. Mais n'est-ce pas là la force du conte que de distiller le regret et la nostalgie...

05/2002

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Critique littéraire

Anthropologie des pratiques langagières

Quelles sont les spécificités de la communication orale ? Comment comprendre les conceptions locales de l'exercice de la parole et de ses enjeux sociaux ? Qu'apporte un point de vue interdisciplinaire à l'enquête et à la compréhension des pratiques langagières observables ? Cet ouvrage présente une synthèse inédite des courants scientifiques qui se sont développés de part et d'autre de l'Atlantique et se sont affirmés, depuis les années 1960, sous le nom d'ethnolinguistique en France et d'anthropologie linguistique aux Etats-Unis. Le parti pris n'est pas seulement de retracer une histoire qui, de Boas à Duranti en passant par Hymes et Calame-Griaule, allierait les points de vue français et américain, mais aussi d'examiner des questionnements autour de pratiques langagières à partir des travaux d'auteurs majeurs pour leur discipline. Plus encore, il s'agit d'inscrire cette anthropologie linguistique dans une perspective pragmatique et énonciative. Sont traitées en ce sens des questions relatives aux enjeux de pouvoir et de domination, mais aussi des stratégies de parole ou de discours relevant de l'implicite, du non-dit. Les dimensions de performativité et d'agentivité sont également envisagées, notamment à partir d'énonciations comme l'injure ou le blasphème, mais aussi plus subtilement à travers la parole littéraire. Largement illustré par des études de cas, cet ouvrage s'adresse en priorité aux étudiants en anthropologie, sociologie, linguistique ou encore en sciences de la communication, et à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, sont concernés par les questions que soulèvent les usages du langage.

08/2013

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Mer

Je te salue, vieil océan...

Chacun a reconnu dans le titre de ce livre le début d'une grande apostrophe ce lancée par Lautréamont. L'auteur espère qu'on lui pardonnera ce larcin-hommage. " Je te salue, vieil océan " se présente d'abord comme un travail de réflexion et d'étude sur les côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique. Sur les hommes de mer qui les habitent. Sur leurs grandes avancées océanes. Images esthétiques, problèmes d'histoire et de préhistoire, se mêlent comme les épaves dans la laisse de haute mer. Les oyats de la dune dunkerquoise, les thoniers basques, le mystère maritime breton, les tours de la Rochelle, les îles anglo-normandes, l'Iroise, la " baleine de la paix", la naissance de la Manche, et combien d'autres thèmes... Mais constamment le lyrisme affleure. Un chant de louanges à la dynamique des vagues, aux poissons, aux navires, aux hommes et aux peuples de mer, court partout. Avec un appel à la défense d'un bien commun des nations, bien présentement menacé comme toutes les beautés de la petite planète... Salut, vieil océan , toi qui pourrait mourir... " Je te salue, vieil océan " est écrit pour tous les amis de la mer. C'est-à-dire pour tout homme, toute femme. Mais beaucoup ignorent combien ils aiment la mer et à quel point aussi tout se passe comme si la mer les aimait. Puisse ce livre aider certains de ses lecteurs et de ses lectrices à mieux connaître et à vivre davantage cette amitié ou cet amour.

07/2006

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Littérature française

Le dictionnaire de Lemprière

En 1788 un jeune universitaire anglais de vingt-trois ans, Lemprière, rédige en huit mois un dictionnaire des antiquités classiques qui fait encore autorité. En 1991, un jeune romancier anglais, Norfolk, invente les circonstances dans lesquelles Lemprière aurait écrit son livre : ainsi, le jeune érudit est-il le témoin d'une série de crimes qui reproduisent les légendes antiques dont son esprit est nourri, et, se croyant responsable de ces meurtres, il s'attelle au dictionnaire comme à un exercice de purgation mentale. Ainsi il est le jouet d'une mystérieuse société secrète qui tire les ficelles de la puissante Compagnie des Indes : neuf hommes dont le rêve est de revenir en triomphateurs à La Rochelle, d'où leurs ancêtres se sont enfuis au moment du siège (1628), et de balayer la monarchie française. Parce que sa famille a failli faire échouer leur entreprise, Lemprière est un ennemi à abattre ou un complice à récupérer... Jersey, Londres, Paris, Versailles, La Rochelle, l'Atlantique, la Méditerranée... L'oeuvre joue avec l'espace et le temps. D'une fantaisie baroque qui va jusqu'à l'extravagance : robots revêtus de chair, hommes volants, orangers en délire dans le parc de Versailles, etc. Cette fresque historique truquée est une fresque sociale : port de Londres, agitateurs de la pègre, policiers et juges paranoïaques, notaires véreux, inoubliable veuve Neagle, qui martèle le crâne d'un notaire avec son soulier... Roman policier, roman comique, roman d'amour, {le Dictionnaire de Lemprière} fut un grand succès en Angleterre, aux Etats-Unis et en Allemagne.

12/1994

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Littérature française

Filature et tissage

Tous les chemins, dit-on, mènent à Rome. Pour Abel Bertona, la route de l'Italie passe par la Lorraine. Il a quitté les rivages de l'Atlantique et débarque, en compagnie de Sonia, sa jeune amie, et avec la ferme intention de lui en faire goûter les charmes, dans sa vieille ville natale. C'est alors que le miracle se produit : la découverte dans un square, sous un banc, d'un portefeuille. La Providence l'a bien garni. Mais une autre main y a glissé des papiers, appartenant au mari d'une ex-maîtresse, et une carte de visite, d'Albert Beau, détective privé, au dos de laquelle figurent le nom et l'adresse actuelle d'Abel. Entre les deux lieux, celui où habite maintenant Abel Bertona, et la vieille ville natale où il revient, sinon en vainqueur du moins en artiste, pour donner lecture de ses poèmes, il y a l'espace, l'errance. La forêt. Le labyrinthe de la folie. Albert Beau existe, Abel l'a rencontré. Il le rencontre partout. C'est le diable en personne, et il vous file. A moins qu'il ne soit celui que vous suivez, que vous poursuivez, le double idéal. Abel avait laissé des usines, les cités du textile. De tout cela il ne reste que les ruines. Des fragments, qui sont du poète les membres épars. Des traces, des ébauches. Ainsi retrouve-t-il la mémoire. Ainsi écrit-il son texte. Un texte qui n'est peut-être rien d'autre que le tissu serré de la paranoïa...

03/2000

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Histoire internationale

Little Big Horn

"Jamais je n'oublierai cette bataille". Chef de guerre cheyenne Two Moon Un brûlant dimanche de juin 1876, dans la vallée de la Little Big Horn, au coeur de l'Ouest américain : une coalition de Sioux et Cheyennes, réunie par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse, anéantit le 7e de cavalerie du général Custer. Immédiatement, la bataille est propulsée au rang de mythe identitaire des Etats-Unis. Un mythe qui dure : à ce jour, aucune bataille nationale ne déclenche une telle fascination outre-Atlantique. L'historien, pour sa part, se retrouve face à de nombreux mystères : la défaite était-elle due aux erreurs et aux ambitions de George Armstrong Custer ? Comment les Indiens ont-ils vécu leur victoire emblématique ? Comment expliquer ces témoins que l'on a voulu faire taire ou ces cartes truquées ? Du fracas de la guerre de Sécession aux clameurs des Grandes Plaines, l'auteur nous plonge dans une Amérique brutale, brossant le portrait sans fard des icônes Custer, Sitting Bull et Crazy Horse mais aussi d'acteurs moins connus de la période. L'immersion se poursuit avec la bataille elle-même, qui reprend vie à hauteur d'homme, à travers la voix de dizaines de témoins oculaires et d'experts. Fruit de sept ans de recherches et de voyages sur le terrain, cette "autopsie" d'une légende a été considérée dès sa première édition comme la référence sur le sujet. Membre des Little Big Horn Associates, titulaire d'une maîtrise d'Histoire, David Cornut ouvre ici l'un des dossiers les plus controversés de l'histoire américaine.

06/2018

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Poésie

Le mois d’octobre naît avec ses matins clairs. Edition bilingue français-espagnol

Parce que nous aimons l'Argentine de façon inconditionnelle, comme Fondane, Drieu et Caillois l'ont aimée et comme le vertige horizontal n'a pas manqué de nous saisir au premier jour, nous ouvrons cette parenthèse australe, en espérant qu'elle ne se refermera pas de sitôt. Ce détour prend aujourd'hui une teinte sépia et renferme un choix de poèmes d'Alfonsina Storni, méconnue en France, bien qu'elle ait donné aux lettres argentines certains de ses plus beaux textes, une poésie dont elle se demandait, avec sa belle âme tourmentée, si elle était révolte, malaise, vieille voix entravée, soif de justice, amour de l'amour amoureux ou petite boîte à musique qu'elle tenait dans la main et qui chantait toute seule, sans clé qui la blessât. Notre Alphonsine, une nuit d'octobre mille neuf cent trente-huit, a livré son coeur invaincu aux flots de la côte Atlantique. La mer a emporté son corps malade, avant de le rendre à la plage de La Perla. La vie, disait-elle, en fin de compte, se mesure par la mort : la mort qu'elle s'est donnée, laissant sur le rivage son fils et tous les hommes, les arbres qu'elle aimait, l'inquiétude et le désamour, la corolle noire de la vie. Un jour je serai morte, blanche comme la neige Douce comme les songes des soirs de pluie Un jour je serai morte, froide comme la pierre Calme comme l'oubli, triste comme le lierre

07/2020