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Sandra Nelson, Sébastien Pelon

Extraits

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Droit

Vivre pour revivre

Reconnu dans divers supports de presse, ainsi qu'à la télévision, Hervé Lapous a décidé de rompre les préjugés du viager en créant un ouvrage original basé sur ce qui n'a jamais été écrit auparavant et portant principalement sur la physiologie du viager. Pour lui, il est important de comprendre et d'anticiper sur les bouleversements économiques qui sont en train de croître dans notre société. L'idée de faire un nouveau guide du viager alors que tout semble avoir déjà été écrit sur le sujet lui est venue naturellement du fait de ce que la documentation disponible traite principalement de l'exécution du contrat de viager en méconnaissant singulièrement les raisons qui poussent au choix de ce mode de vente ou d'acquisition immobilière. Il y a en effet une philosophie du viager qui gagne à être exposée parce qu'elle concernera un nombre croissant d'acteurs économiques au vu des changements considérables qui affectent la vie quotidienne de nos contemporains. Plusieurs chapitres traitent plus particulièrement du viager financier et du viager mobilier. De la même manière que l'on peut acheter un immeuble en viager, il est loisible de faire l'acquisition soit d'un meuble soit d'un capital monétaire dont le prix sera également converti selon la même logique en rente viagère. La vente en viager se prépare donc à être dans les années qui viennent l'innovation la plus marquante des pratiques financières des hommes d'affaires comme des ménages. Le présent ouvrage est en outre pourvu d'une table générale des taux de conversion applicables aux rentes viagères selon l'âge des vendeurs.

06/2019

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Sciences politiques

Vers l'égalité ou au-delà ? Essai sur l'aube du socialisme

Comment le socialisme doit-il articuler les deux exigences qui l'ont toujours défini : "à chacun selon ses besoins" et "à chacun selon ses mérites" ? Aujourd'hui où l'objectif d'un calcul rigoureux des mérites, rebaptisé égalité des chances ou équité, est devenu non seulement la valeur dominante mais parfois la valeur unique d'un socialisme à l'agonie, il peut être opportun d'effectuer un voyage dans le temps. Et ainsi, d'observer des situations où ces deux exigences, besoin et mérite, étaient articulées bien différemment et nourrissaient alors des espoirs et des savoirs émancipateurs plus audacieux. Ce court essai propose un retour aux origines. Dans l'une de ses belles formulations, Pierre Leroux écrivait, "le socialisme paraît, et l'aube du jour c'est 1830" . Procédant ici de quelques portraits, ceux notamment de Louis Blanc et Constantin Pecqueur, de François-Vincent Raspail et de George Sand, cet essai signale comment en cette période de genèse, qui inventa même le terme de "socialisme" , l'exigence du besoin fut considérée comme rectrice. Loin d'être toutefois niée, l'exigence du mérite demeurait néanmoins auxiliaire de l'exigence du besoin. En ces temps déjà de premières déferlantes libérales, cette articulation originelle permit alors au socialisme de s'identifier d'abord, de résister ensuite et de créer enfin, tant dans le domaine des idées que dans celui des expérimentations, des voies nouvelles à l'émancipation et au progrès social, économique et politique. Cette option consistant à résolument situer le pari du socialisme au-delà de la seule égalité des chances, aussi rigoureusement définie soit-elle, mérite dès lors d'être rappelée et ruminée aujourd'hui.

01/2021

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Théâtre

Le théâtre et le sacré

Dans la tradition occidentale, depuis à tout le moins que les citoyens d'Athènes ont pris place sur les gradins de Dionysos pour assister, sous l'hallucinant patronage du dieu du vin et de la scène, aux premiers festivals dramatiques, le théâtre a partie liée avec le sacré. Mais de l'Antiquité à nos jours l'art du spectacle s'est métamorphosé; et l'on se convainc désormais que le sacré n'est pas non plus une notion immuable et éternelle. De sorte que ce n'est pas seulement le mode de nouage de l'un à l'autre qui s'est transformé, mais aussi la nature même des brins dont l'entrecroisement fournit le thème de ce recueil. Conscients qu'il y aurait maladresse, sinon sacrilège, à trancher trop hâtivement le noeud gordien, les chercheurs du groupe Théâtres, Langages, Sociétés de l'Université d'Avignon et des Pays du Vaucluse ont préféré suivre le trajet sinueux des deux fils pour comprendre comment ils s'entrelacent. A chaque époque, en chaque lieu différemment. Car selon que le sacré se définit dans ou contre le religieux, face à un domaine profane affirmé comme tel ou en son absence, selon que le théâtre est institution culturelle ou spectable laïc, le dessin qu'ils forment en se combinant varie. De continuités en ruptures, d'innovations en retours aux sources ou resémantisations, le lecteur est conduit des temps anciens à la plus actuelle modernité et convié à s'interroger : n'est-ce pas d'utiliser ces très inquiétants matériaux, le corps humain, la voix humaine, que le théâtre acquiert cette connivence jamais formulée semblablement mais sans cesse réaffirmée avec le sacré?

12/1996

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Psychologie, psychanalyse

Points de suspension

Points de suspension est un livre composé de fragments, de " bouts " selon l'expression de l'auteur, réunis selon un ordre qui obéit à la composition d'un puzzle dont l'image première est celle de la mère : l'ouvrage lui est dédié. Autour de cette figure, qui apparaît le plus souvent en filigrane dans le texte, au détour d'une phrase ou d'un paragraphe, s'organise une succession de petits récits : évocations de l'enfance, portraits d'amis ou de parents, rêves, moments (des instantanés) de la vie quotidienne - dans le métro par exemple. Le lecteur fait le voyage, de la mémoire avec Sibylle Lacan, voyage qui le conduit du passé, l'enfance retrouvée ou recomposée, au présent apaisé. Le souvenir ici n'est pas mortifère mais il nous porte vers la vie, l'acceptation tranquille de l'écoulement du temps. Il y a un ton propre à Sibylle Lacan fait de simplicité, de retenue sensible, de pudeur, d'émotion contenue comme on voit à la surface d'une eau en apparence, tranquille le pli d'un tremblement, la trace d'une lutte intérieure violente : la manifestation de la vie dont l'écriture est l'instrument contre la mort revancharde. Dans ces pages, on ne trouvera ni pathos ni complaisance à l'évocation de la douleur, mais un art de l'allusion où la tendresse, la générosité sont les signes de l'affirmation d'une femme aujourd'hui sereine qui, après une longue reconquête d'elle-même, regarde le monde avec amour et générosité. " J'ai grandi à l'ombre des glaïeuls. " Jean Ristat

05/2000

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Religion

Mon fils est né au ciel. Méditations d'un prêtre orthodoxe face à la mort de son fils, Michel Laroche répond aux questions de Marie Borre

Comment continuer à vivre après la mort d'un fils de dix-huit ans ? Les parents qui ont été frappés par ce drame savent bien que cette question est sans réponse. Voici pourtant qu'un père se risque à poser une main fraternelle sur des épaules encore secouées de sanglots étouffés. Un " deux-fois père ", car Michel Laroche _ père selon la chair de Germain dont nous allons partager la vie, la mort... et la naissance _ est aussi père selon l'Esprit puisqu'il est prêtre de l'Eglise orthodoxe. La tension entre l'insupportable douleur humaine et l'espérance spirituelle, vécues en un même coeur, donne à ce livre magnifique une étonnante densité. La compassion n'a rien à voir avec l'homélie. Pourtant, la Parole chrétienne prend tout son sens au creux même de la détresse d'un coeur broyé. Ce paradoxe, qui nous plonge au sein du mystère, court au long de ces pages pudiques et fortes qu'il fallait avoir le courage de livrer à un lecteur qui se sentira peu à peu rejoint là où il croyait être seul, lové sur une souffrance indicible. Alors, l'agonie et la " naissance au ciel " de Germain, tout juste âgé de dix-huit ans, prennent tout leur sens et s'ouvre un chemin étrangement joyeux. Michel Laroche est archiprêtre de l'Eglise orthodoxe. Marié et père de deux enfants, il est actuellement recteur d'une paroisse dans la région parisienne. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de spiritualité, notamment Une seule chair, un livre sur la vie spirituelle du couple, et de Seconde naissance, ouvrage traitant de l'angoisse comme d'une voie spirituelle positive.

04/1993

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Histoire internationale

Phénomenologie de la chambre à gaz

La chambre à gaz n'est pas seulement le lieu de la destruction des êtres "indignes de vivre" : Juifs, Tziganes, Slaves, handicapés. Elle n'est pas simplement l'industrialisation du massacre. Faute de cela, nous en restons au simple point de vue des nazis, point de vue qui ne dit pas tout de la chambre à gaz, parce qu'il escamote sa dimension ontologique. Si l'on pense la chambre à gaz, du point de vue des victimes, elle devient l'expérience d'un fond irréductible, que l'on ne peut faire sans trépasser, le lieu d'une opacité fondamentale, radicale, trace ontologique dans la structure ontique de l'objet, pliure de l'Etre dans l'étant de la chambre à gaz. Elle apparaît comme une expérience négative qui renverse et dissout l'Etre comme métaphysique et comme Sinaï. Plus fondamentalement, la chambre à gaz est sortie de l'Etre, solution finale de l'Etre comme question, comme texte, inauguration d'une nouvelle civilisation dont on n'a pas pris la démesure. Comme un fil est conducteur, la chambre à gaz conduit à repenser la métaphysique occidentale et la parole juive à partir de l'idée selon laquelle la solution finale, en tant que solution technique, c'est-à-dire solution définitive d'un problème, serait la réponse définitive et décisive à la question de l'Etre. La chambre à gaz, si elle veut être saisie en tant que telle, engendre également une reprise de la pensée philosophique de la technique, particulièrement l'idée selon laquelle l'essence de la technique dévoile l'opposition entre la présence, l'utilisation de l'objet technique et sa finalité.

10/2018

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Beaux arts

Eve et Pandora. La création de la femme

Deux grandes figures mythiques - Eve, créée par Dieu à partir de la côte d'Adam selon le récit biblique (IXe-VIIIe siècle avant J-C), Pandora, façonnée dans de la glaise par Héphaïstos, selon le mythe grec relaté principalement par Hésiode au milieu du VIIe siècle avant J-C, deux cadeaux empoisonnés offerts aux hommes. A cause d'Eve, l'humanité est chassée du paradis terrestre ; Pandora ouvre une jarre d'où s'échappent tous les maux. Des historiens, historiens de l'art et anthropologues, soucieux d'élucider quelques-unes des représentations originelles de la femme et des femmes, confrontent ici ces deux mythes d'origine, examinent leurs variantes et les rencontres que l'histoire leur a ménagées. Ils élargissent la comparaison à d'autres mythes et d'autres civilisations, puis s'interrogent sur notre capacité à les refaçonner et les réinterpréter à la mesure de notre monde contemporain. Leurs contributions appellent à des lectures croisées, attentives à faire resurgir de l'une à l'autre des questionnements communs. Qu'en est-il des moyens d'expression du mythe, transmis par la tradition orale, déjà confié à l'écrit, ou bien figuré dans des images fixes (vases grecs, miniatures médiévales, tableaux de la Renaissance) ou mouvantes (le cinéma) ? Quels sont les effets propres de ces media sur le récit, sur les modalités de la signification, en un mot sur la " création " de la première femme ? Enfin et surtout : D'où vient la femme ? Est-elle première ? Est-elle seconde ? Déjà là ou créée ? Sort-elle du chaos originel ? ou de la terre ? Nombreuses sont les réponses, mais toutes renvoient à cette question unique : pourquoi la différence des sexes ?

02/2002

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Sociologie

Les souvenirs viennent à ma rencontre

Ces souvenirs ne sont pas venus selon un ordre chronologique comme le sont habituellement les Mémoires. Ils sont venus à ma rencontre selon l'inspiration, les circonstances. S'interpellant les uns les autres, certains en ont fait émerger d'autres de l'oubli. Ils témoignent que j'ai pu admirer inconditionnellement des hommes ou femmes qui furent à la fois mes héros et mes amis. Ils témoignent des dérives et des dégradations, mais aussi des grandeurs et des noblesses que les violents remous de l'Histoire ont entraînées chez tant de proches. Ils témoignent des illuminations qui m'ont révélé mes vérités ; de mes émotions, de mes ferveurs, de mes douleurs, de mes bonheurs. Ils témoignent que je suis devenu tout ce que j'ai rencontré. Ils témoignent que le fils unique, orphelin de mère que j'étais, a trouvé dans sa vie des frères et des soeurs. Ils témoignent de mes résistances : sous l'Occupation, puis au cours des guerres d'Algérie, de Yougoslavie, du Moyen-Orient, et contre la montée de deux barbaries, l'une venue du fond des âges, de la haine, du mépris, du fanatisme, l'autre froide, voire glacée, du calcul et du profit, toutes deux désormais sans freins. Ces souvenirs témoignent enfin d'une extrême diversité de curiosités et d'intérêts, mais aussi d'une obsession essentielle, celle qu'exprimait Kant et qui n'a cessé de m'animer : Que puis-je savoir ? Que puis-je croire ? Que puis-je espérer ? Inséparable de la triple question : qu'est-ce que l'homme, la vie, l'univers ? Cette interrogation, je me suis donné le droit de la poursuivre toute ma vie.

09/2019

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Philosophie

Oeuvres de Martin Heidegger. Aristote, Métaphysique - Thêta 1-3, De l'essence à la réalité de la force

Ce cours de 1931 constitue un texte charnière dans révolution de la lecture heideggerienne d'Aristote, à mi-chemin entre les études des années 1920. liées au projet dune ontologie fondamentale. et le séminaire de 1941 sur la notion aristotélicienne de phusis. Reprenant inlassablement la tentative de déterminer le sens unitaire de l'être — "Si l'étant est dit dans une signification multiple. quelle est alors la signification directrice et fondamentale ? Que veut dire être ? " —. Heidegger n'explore plus ici le dire de l'étant selon le vrai, colonie à l'époque de l'ontologie fondamentale, mais bien : le dire selon dunamis et energeia. Il ne s'agit plus de montrer continent le Dasein lui-même, par son existentialité (et notamment par son propre dire apophantique). est le mode privilégié de l'être en tant que découvrement. Il s'agit de s'orienter vers une pensée de la phusis en tant qu'elle est déterminée par le mouvement, le changement, ou encore : la venue à la présence. Le cours de 1931, en tâchant de cerner la notion de dunamis (que Heidegger traduit par Kraft, littéralement : "force" et en soulignant, de manière provisoire, sa définition comme "point de départ pour un changement", montre comment Aristote, loin d'avaliser la compréhension ousiologique de l'être — dominante dans la pensée grecque, et corrélative d'une compréhension insuffisante du temps. comme nombre du mouvement —, permet en fait de la dépasser en direction d'une saisie plus originaire de ce qui fonde toute temporalité. Mais, par-delà ces considérations sur la nature du changement, ce qui se profile ici discrètement c'est une détermination plus serrée de l'unité indéfectible liant être et parole.

10/1991

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Musique, danse

L'Opéra baroque et la scène moderne

1600-2000 : quatre siècles d'opéra. La mise en scène, elle, n'existe que depuis une centaine d'années... De ce décalage historique découlent divers malentendus culturels qui stimulent ou empoisonnent les relations entre les artistes interprètes (des metteurs en scène aux chanteurs) et leurs publics. En somme : le théâtre à l'opéra gâche-t-il la musique ? Quels sont les véritables enjeux esthétiques ou idéologiques des mises en scène ? Le " baroque ", mot à la mode, a-t-il un sens ? Monteverdi, Lully, Purcell, Rameau et Haendel sont-ils devenus nos contemporains à la grâce d'une sorte de miraculeuse Renaissance ? Ou alors, le retour actuel à la scène de leurs opéras ne trahit-il que l'impuissance d'un âge voué à la nostalgie composite et au kitsch ? L'opéra néo-baroque : symptôme du déclin de la création, ou chance d'un " musée vivant " ? Les réponses que donne cet essai sont fondées sur des recherches originales à propos des très nombreux spectacles néo-baroques du XXe siècle. Selon le modèle pragmatique des traités des anciens régisseurs, une Pratique définit les espaces, les techniques et les rhétoriques à l'œuvre dans le théâtre lyrique baroque. Ensuite, grâce à ce mode d'emploi du merveilleux jeu de construction que représente l'ancien opéra, nous assistons à la création spectaculaire d'une " histoire imaginaire " qui reflète la nôtre. Une forme inédite de sociologie de la culture est ici à l'œuvre, fondée sur l'analyse esthétique. Cette attention nouvelle au travail concret de la scène anime la découverte des spectacles selon des points de vue inattendus, hautement " comiques ", susceptibles d'exciter la curiosité des spectateurs comme des artistes.

05/2000

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Economie

Le revenu de base en question. De l’impôt négatif au revenu de transition

L'idée d'instaurer un revenu de base peut séduire au premier abord. Défendu à la fois parla gauche et la droite, le concept est cependant si élastique qu'il en est venu à chapeauter toutes sortes de propositions, parfois contradictoires. Allocation universelle, revenu minimum garanti, impôt négatif, dotation inconditionnelle d'autonomie : que se cache-t-il derrière ces diverses appellations ? Force est d'admettre que, selon qui s'en fait le promoteur, une telle mesure peut se révéler aussi bien une politique émancipatrice qu'un cheval de Troie néolibéral, une voie de sortie du capitalisme qu'un piège pour nous y retenir. Comment s'y retrouver ? Cherchant à démystifier ce type de politique publique, Ambre Fourrier explore les questions que soulève la mise en place d'un "revenu" qui, selon une définition générique, serait "distribué à tous les membres d'une communauté politique, sur une base individuelle, sans contrôle de ressources ni exigence de contreparties". Analysant les fondements idéologiques et les implications politiques de chaque option, l'auteure démontre que nous avons bien affaire à plusieurs modèles de revenu de base, qui diffèrent autant parle montant alloué que par l'étendue de leur couverture. Comme quoi une idée simple en apparence peut rapidement se transformer en une multitude de possibilités. Au moment où les propositions de revenu de base se multiplient dans l'ensemble du spectre politique, voilà un ouvrage qui nous permet d'y voir plus clairet de comprendre ce que nous aurions à perdre ou à gagner avec chacune des modalités retenues. Pour Ambre Fourrier, il est essentiel de faire du revenu de base une question politique qui transcende ses seules dimensions techniques ou économiques.

09/2019

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Poésie

Les noces. suivi de Sueur de sang

"Les Noces établissent l'ouverture de l'oeuvre de Pierre Jean Jouve : c'est le poème de l'entrée en poésie, de la naissance du poète à sa vocation désormais assurée. Nous savons que ce livre, auquel son auteur attribue une valeur inaugurale, efface et rejette toute une production antérieure. N'en fussions-nous pas avertis, la lecture de l'ouvrage nous révélerait de la façon la plus nette que le poète accède à l'exercice de poésie par la puissance du refus et par la volonté de surpassement. Le poème liminal (Songe) n'exprime pas seulement l'éloignement envers l'époque, mais la distance activement interposée entre le jour présent et une jeunesse irrévocablement révolue. Un seuil est franchi ; un pas est accompli en direction de la mort. "Le chant d'expérience est vieillesse". Mais c'est aussi la découverte de "l'esprit jeune", de "l'esprit de création gaie". Une allégresse enfantine et pensive devient possible. La puissance du refus, qui abolit avec violence, décide aussi d'un recommencement, d'une vita nuova. Le premier mouvement du poème Magie évoque un livre déchiré : le poète se retourne amèrement contre une erreur première de la parole. A la destruction rageuse succède la nouvelle injonction d'écrire, la nécessité accrue du langage : Et le poète était encore une fois illuminé Il ramassait les morceaux du livre, il redevenait aveugle et invisible, Il perdait sa famille, il écrivait le mot du premier mot du livre. Aveugle, illuminé ; faisant la nuit pour recevoir la lumière ; reniant un visage de lui-même, pour trouver sa voix selon la poésie ; perdant une première identité pour inventer une identité selon la parole..." Jean Starobinski.

11/1966

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Economie

Inflation, État et opinion en France de 1944 à 1952

Issu d'une thèse de doctorat dirigée par M. François Caron sur La politique des prix en France de 1944 à 1952, cet ouvrage retrace l'histoire de la plus violente inflation enregistrée en France à l'époque contemporaine avec un indice des prix officiels qui augmente de 25 fois entre 1938 et 1952. A partir d'une documentation exceptionnelle par son ampleur et par sa diversité, Michel-Pierre Chélini s'attache à présenter l'ensemble des facteurs qui participent au processus inflationniste de ces années de reconstruction ; au-delà d'une simple politique des prix rapidement dépassée dès 1945, on mesure le rôle de la volatilité des salaires, du déficit budgétaire et du déficit des paiements extérieurs. Au fil du récit, le lecteur voit se dérouler les différentes étapes du processus : le dérapage de 1944-1945 qui aurait pu être contenu, l'incohérence de 1946 et l'impuissance de 1947, le redressement enfin de 1948-1949, malheureusement provisoire. " La politique des prix est ainsi analysée dans une triple perspective : pour elle-même d'abord, sous le double aspect de la réglementation et du contrôle ; elle est ensuite replacée dans le cadre de la politique économique, monétaire, budgétaire, fiscale et planificatrice, replacée enfin dans le mouvement général de l'économie. La fin des pénuries aurait dû marquer la fin de l'inflation. Il n'en fut rien avant quatre ans (1948-1952). Michel-Pierre Chélini nous aide à comprendre pourquoi. Il y eut bien une inflation à la française, associée à des pratiques spécifiques, soit trop, soit insuffisamment dirigistes, selon les secteurs et selon les moments ". François Caron

12/1998

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Notions

Terminologie philosophique

La question de savoir comment un mot se rapporte à d'autres mots pour composer un énoncé est, selon Adorno, inaugurale de la philosophie. Durant le semestre d'été 1962 et le semestre d'hiver 1962/1963, Adorno a consacré 46 cours à la "terminologie philosophique" . Porter attention à la formation de chaque pensée dans ses mots conduit à dépasser les nomenclatures ou les lexiques fixés hors du temps pour pénétrer la constitution dynamique des concepts à travers l'histoire. La terminologie philosophique se formant à partir de "noeuds problématiques" (Knotenpunkte), qui cristallisent les conflits interprétatifs et se gonflent d'harmoniques lointaines, permet de saisir le réseau des significations à l'intérieur duquel chaque pensée détermine dialectiquement sa place. Centrer la réflexion sur l'usage philosophique de la langue permet non seulement d'inscrire les concepts dans l'histoire, mais plus radicalement encore d'inscrire l'histoire dans les concepts pour plonger les antinomies figées de la philosophie, idéalisme/réalisme, rationalisme/empirisme, spiritualisme/matérialisme, dans un vaste mouvement dialectique innervant toute l'histoire philosophique. Quand cette approche dynamique et historique des concepts est suspendue ou dissoute, la terminologie ne désigne plus qu'un jargon, c'est-à-dire un ensemble de "mots-vedettes" (Stichworte), qui prétendent à l'immédiateté du sens et déstructurent la langue par son atomisation. Ce cours engage ainsi une monumentale traversée de l'histoire de la philosophie depuis l'Antiquité grecque - avec la figure éminente d'Aristote - jusqu'au XIXe siècle - avec Hegel libérant sa philosophie de toute terminologie - et enfin jusqu'au XXe siècle - avec Heidegger, créateur, selon Adorno, du "jargon de l'authenticité" .

02/2022

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Théologie

Charité bien ordonnée de saint Augustin à Goethe. Six études

Les adages les plus paradoxaux n'ont cessé de hanter les penseurs les plus exigeants. Celui selon lequel la charité bien ordonnée commence par soi-même a déterminé les métamorphoses du sujet et de la conscience en Occident. Un livre éclairant pour ne pas finir désordonné. Charité bien ordonnée commence par soi-même : le dicton est si commun qu'on a cessé de s'en étonner. Pourtant, il n'a rien d'anodin. Non seulement parce que la charité, selon saint Paul, ne cherche point son intérêt, mais aussi parce que les notions d'ordre et d'amour semblent mal s'accorder. Si l'amour de soi est premier, quels sont les autres amours qui devraient s'y ordonner ? Et surtout, comment définir le bon ordre ? Répondre à ces questions signifie retracer la fortune d'un thème augustinien, celui de l'ordre de la charité, du Moyen Age à l'époque moderne. Les six études réunies ici proposent moins une histoire de ce thème qu'une analyse de ses métamorphoses les plus marquantes. Car l'idée d'ordo charitatis s'épanche comme une sève au cours des siècles et sous les plumes d'innombrables auteurs, qui s'en emparent et la refaçonnent. De saint Augustin à saint Bernard, saint Thomas et Dante ; de Montaigne et Thomas Browne à Descartes, Pascal et Goethe. Mais aussi des juristes médiévaux aux casuistes du xviie siècle et aux théoriciens de la raison d'Etat : l'ordo charitatis revient sans cesse, en se chargeant d'enjeux multiples et parfois contradictoires. De sorte qu'il faudra désormais y reconnaître une de ces cellules idéelles qui structurent en profondeur l'histoire de la culture européenne.

08/2021

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Grec ancien - Littérature

Empédocle. Sur le chemin des dieux

Bien des ouvrages sont consacrés à Empédocle d'Agrigente, poète et philosophe qui vécut dans la Sicile grecque du Ve siècle avant J. -C. Mais aucun jusqu'ici ne s'est concentré sur la question du rapport critique d'Empédocle aux dieux traditionnels de la Grèce antique, ni sur sa façon de rebâtir un panthéon qui lui est propre. Sur le chemin des dieux réunit quinze articles, dont cinq inédits. Il y est notamment question des quatre dieux (Zeus, Héra, Aïdôneus ou Hadès, Nestis) auxquels, selon Empédocle, renvoient les quatre éléments du monde physique, et de l'intérêt que l'Agrigentin pouvait avoir à mettre en avant des dieux à la fois reçus en son temps et en décalage par rapport au Panthéon traditionnel : outre Zeus, Héra et Hadès, Empédocle repensait de grands dieux comme Apollon ou Perséphone pour les faire entrer dans le monde physique ; face à la déesse Amour (Aphrodite), il campait, sur un pied d'égalité, une divinité de la Haine ; en opposition à une divinité qui porte la Parole de Zeus, il instaurait, avec toute la force du paradoxe, Sagesse. Le dernier article, inédit, de cet ouvrage tente de comprendre la réincarnation à laquelle pouvait croire l'Agrigentin. Selon Empédocle, des divinités (les daimones) font le lien entre diverses vies de mortels terrestres. On réduit souvent la croyance d'Empédocle à celle de Pythagore, qui croyait à la métempsychose. Les daimones d'Empédocle seraient des âmes individuelles qui transmigrent. Mais les vers d'Empédocle dont nous disposons ne se prêtent pas à cette réduction. Jean-Claude Picot, avec érudition et sagacité, nous aide à refaire le chemin qui a conduit Empédocle aux daimones.

02/2022

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Droit

L'oeuvre inexploitée

L'étude de " l'oeuvre inexploitée " revient à mettre en exergue d'innombrables situations dans lesquelles une oeuvre bien qu'ayant rempli la condition de protégeabilité inhérente au droit d'auteur reste inexploitée. L'inexploitation d'une oeuvre de l'esprit peut potentiellement recouvrir deux situations distinctes. La première situation renvoie à l'hypothèse selon laquelle l'oeuvre n'est pas exploitée. Autrement dit, l'oeuvre – bien que créée et bénéficiant de la protection du droit d'auteur – n'a jamais fait l'objet d'exploitation. Ici, il s'agit d'une inexploitation totale de l'oeuvre. La seconde situation renvoie à celle selon laquelle l'oeuvre n'est plus exploitée. En d'autres termes, l'oeuvre – créée et protégée – a fait l'objet d'une exploitation mais celle-ci aurait été arrêtée, suspendue ou interrompue. On retrouve ces cas de figure aussi bien en droit d'auteur classique qu'en droit des nouvelles technologies. Face à cette situation, plusieurs questions peuvent retenir notre attention : que deviennent les droits d'auteur suite à l'inexploitation de l'oeuvre ? Le cessionnaire conserve-t-il les droits d'exploitation malgré l'absence d'exploitation de l'oeuvre ? Suivant quelles modalités les droits d'exploitation pourraient-ils être restitués à l'auteur ? Ainsi, il nous a paru nécessaire d'envisager les différents traitements susceptibles d'être appliqués aux situations d'inexploitation. Permettre à ces différents acteurs d'atteindre leurs objectifs tout en facilitant la diffusion de l'oeuvre. A cet effet, plusieurs solutions de " sortie de l'inexploitation " peuvent être retenues. Ces solutions sont d'origine jurisprudentielle, légale ou contractuelle. Premier prix de thèse 2017 de la Caisse des dépôts

05/2019

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Romans, témoignages & Co

Ugo et les chevaliers de Bouvines

Deviens Ugo, apprenti-palefrenier de 13 ans, et pars en guerre aux côtés du roi Philippe II Auguste, vers la cruciale bataille de Bouvines en 1214. Nous vivons la vie de Ugo, apprenti-palefrenier près de Coucy, dans le nord de la France. Nous sommes au début du XIIIe siècle, et en 1214, le roi Philippe II Auguste décide de partir en guerre, car Othon IV de Brunswick, chef du Saint-Empire germanique, se rapproche de la frontière française avec son armée. Le palefrenier du châtelain Renaud étant blessé, c'est Ugo qui est désigné pour prendre soin des chevaux de son maître. Il part donc avec le convoi d'Enguerrand III de Coucy, et laisse derrière lui ses parents, mais surtout la belle Héloïse, fille du châtelain, dont il est amoureux. Ugo est ravi de partir à l'ost royal, mais il se rend compte au cours du voyage, en assistant aux pillages des villages par les chevaliers de son armée, ou encore au cours de la bataille de Bouvines, que l'image qu'il avait de la guerre est bien plus cruelle que ce qu'il croyait. Lors du combat, Ugo assiste l'historien du roi, Guillaume le Breton, à narrer avec précision (ou parfois selon le bon vouloir du chroniqueur) les événements importants. A la fin de la bataille, le roi Philippe tombe de son cheval ! Ugo doit-il encourager son rival Rodolphe à aider le souverain, ou prouver sa valeur en s'élançant à son tour dans la bataille ? Selon le choix du lecteur, le destin de Ugo prendra un tournant différent, et sa vie amoureuse aussi !

06/2023

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Droit comparé

Droit comparé et théorie générale du droit. Notes sur quelques allers-retours aporétiques

La controverse contemporaine qui s'élève au sujet de l'épistémologie de la discipline du droit comparé nourrit une interrogation relevant de la théorie générale du droit. Si l'on postule qu'ils sont distincts l'un de l'autre, droit comparé et théorie générale du droit peuvent entretenir deux types .de rapports. Selon une approche inductive, le droit comparé fournit, en définissant des invariants du phénomène juridique, la matière d'une théorie du droit applicable à tous les ordres juridiques. Selon une approche déductive, c'est au contraire la théorie du droit qui, par les concepts généraux qu'elle fournit au comparatiste, permet l'étude d'une pluralité de droits positifs. Or aucune de ces deux démarches n'échappe à des difficultés considérables. La première suppose nécessairement, en amont de la comparaison, que le juriste soit doté de concepts théoriques. La seconde ne peut s'appuyer sur une théorie du droit parfaitement neutre et détachée de tout ordre juridique positif. Afin d'échapper à l'antinomie qui conduit, pour répondre à l'une de ces deux séries d'objections, à s'exposer un peu plus à l'autre, une métaméthodologie d'orientation pragmatiste est explorée. Du point de vue des difficultés gnoséologiques, celle-ci propose une vision cohérentiste, fondée sur une interaction constante des concepts et des objets au sein de l'enquête juridique. Du point de vue du risque d'ethnocentrisme qu'affronte tout comparatiste, elle renonce à toute perspective de surplomb et invite, précisément à travers l'opération comparatiste, à une prise de conscience réflexive des présupposés non scientifiques de toute démarche scientifique.

07/2021

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Droit comparé

Quel avenir pour les juridictions suprêmes ? Etudes de droit comparé sur la cassation en matière civile

Confrontant les droits du procès civil allemand, belge, français et italien, cet ouvrage aborde, selon une approche comparative, la question cruciale de l'avenir des juridictions suprêmes de l'ordre judiciaire sur le vieux continent. Certes atemporel, le thème du contrôle conféré aux juges suprêmes de la légalité n'en est pas moins d'une saisissante actualité. S'y mêlent non seulement le remodelage des procédures de cassation imposé par la Cour européenne des droits de l'Homme, le spectre du filtrage des recours brandi par certains, mais aussi les compromis induits par le dialogue - contraint ou voulu - que les cours suprêmes doivent aujourd'hui nouer entre elles. Cette effervescence conduira-telle au passage vers le paradigme d'une cour de révision "à l'allemande" ? L'avenir de nos cours suprêmes, aux perspectives si indécises, est envisagé à travers trois grands questionnements, qui viennent scander la progression de l'ouvrage. En premier lieu, comment se définit, dans chacun des droits examinés, l'accès à ces hautes juridictions - est-il large ou sélectif ? En second lieu, quels contours se dessinent pour l'office du juge propre à ces hautes juridictions ? Quelles procédures doivent-elles épouser - selon quelles spécificités et quel formalisme ? En troisième et dernier lieu, à quelles règles les décisions des cours suprêmes judiciaires obéissent-elles ? Quel style, quelle motivation doivent-elles observer ? Quels effets techniques ont-elles sur le procès en cours ? A quelle autorité doctrinale, voire normative peuvent-elles prétendre ? Analysés de manière complémentaire, ces trois grands thèmes conduisent à mettre en relief les points de convergence et les spécificités des divers droits examinés, esquissant les lignes d'un droit du procès civil en devenir.

06/2021

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Terreur

Le réclusoir d'Elisabeth de Beaupond

Papa, maman ? Où êtes-vous passés ? Où sont mes soeurs chéries ? Et mes petits frères adorés ? Il y a encore un instant, nous prenions le frais sur notre terrasse. J'entends encore les rires de mes jeunes frères. Pour quelle raison, tout à coup fait-il si noir ? Où suis-je ? je me sens si seule loin de vous, loin de tout. Et toi Hugo, tu me disais m'aimer, pour quelle raison, désormais, ce silence ? Qu'ai-je fait ? Aurais-je offensé notre Seigneur ? Et si le sentiment profond d'injustice nourrissait le refus de la mort ? Si la colère, la haine devenaient l'élément essentiel de la survivance de l'être ? L'on pourrait alors difficilement discerner la limite entre le monde des morts et celui des vivants ! Et puis, où situer le mal ? Selon quelle loi ? Par rapport à quelle doctrine ? La définition du bien et du mal est peut-être tout simplement une appréciation selon chacune des cultures voire plus encore, au-delà de notre monde au coeur d'autres réalités ? Malheur à toi, si tu croises son chemin, elle peut être partout et nulle part à la fois. Sa souffrance laisse dans son sillage un champ de débris dans nos esprits. Ceux qu'Elle ne tue pas, demeureront confus à jamais, dans le désarroi le plus total, ils auront basculé dans la folie. Ce n'est pas de sa faute, ce sont les "Hommes" qui l'ont rendue ainsi, ils l'ont créée. Elle est désormais parmi nous, rôdant dans notre monde. Que Dieu ait pitié de nous. "Oh douleur, j'apporte les ronces, Par la peur en vous, mes griffes s'enfoncent".

11/2021

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Paramédical

Le guide des assistantes maternelles 2004. 8e édition

Depuis quelques années, les assistantes maternelles affirment leur professionnalité. Elles exercent un vrai métier, non une activité accessoire. Elles exigent un vrai salaire, non un complément aux ressources familiales. L'État s'est réveillé et initie une réforme qui, sans être une révolution, apporte des améliorations notables. Les partenaires sociaux sont sur le point de signer une convention collective. Bref, les temps changent, et le Guide des assistantes maternelles s'inscrit dans ce mouvement en étant l'ouvrage de référence de la profession. Mais le statut des assistantes maternelles, avant comme après la réforme, restera, de tous les statuts professionnels, le plus compliqué. Les textes les concernant relèvent de plusieurs codes, certains ne sont pas codifiés. Ils s'appliquent différemment selon que l'assistante maternelle est employée par un particulier, une personne morale de droit privé ou une personne morale de droit public. Aussi selon le mode de garde : accueil permanent ou non permanent. Les imprécisions légales ou réglementaires, les vides juridiques, les anachronismes des textes sont fréquents. Le Guide des assistantes maternelles, très pédagogique, nourri de nombreuses informations de terrain, répond du mieux possible à ce casse-tête quotidien des professionnelles sur le droit qui leur applicable. Souci partagé par leurs employeurs, les parents et tous les intervenants sociaux avec lesquels travaillent les assistantes maternelles. Le Guide des assistantes maternelles n'a pas seulement pour finalité d'expliquer leur statut aux assistantes maternelles, il dit le droit, assure une fonction de médiation et de conciliation. Ce n'est pas le fruit du hasard si on l'appelle, dans les milieux de la petite enfance, la Bible des ass. mat.

04/2004

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Comptabilité

Comptabilité OHADA . Tome 1, Comptabilité générale, Edition revue et augmentée

Conçu et réalisé à l’intention des élèves, des étudiants en comptabilité et des professionnels, ce manuel présente l’environnement comptable OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires). Vous y apprendrez à appliquer les règles et les mécanismes comptables élémentaires, ainsi qu’à identifier les entreprises selon les régimes d’imposition et les systèmes de présentation de clôture des comptes. Il vous permettra également d’effectuer facilement les enregistrements comptables selon le principe de la partie double dans le respect des règles du système comptable OHADA. Enfin, vous pourrez comptabiliser les documents commerciaux les plus courants dans les livres comptables en rapport avec les cycles d’exploitation, de trésorerie, de financement et d’investissement. Pratique et didactique, le premier tome de la Comptabilité OHADA de Marcel Dobill est un outil de travail indispensable pour tous ceux qui suivent des études de comptabilité. À l’aide d’exemples clairs et d’exercices à la difficulté progressive, il vous permettra de comprendre et de maîtriser chacun des aspects fondamentaux et des opérations courantes qui vous seront demandés tout au long de vos études et de votre carrière. Diplômé de l’ESCAE d’Amiens (École supérieure de commerce et d’administration des entreprises) et titulaire d’un DESS en gestion des entreprises (Université de Rouen), Marcel Dobill est expert-comptable, commissaire aux comptes et consultant. Après avoir travaillé dans des cabinets d’audit internationaux, il a créé en 1986 avec deux confrères le cabinet Audit, Expertise comptable, Commissariat aux comptes et Conseil (AECC) à Douala au Cameroun. Outre la direction de l’audit au sein du cabinet, il anime des séminaires de formation en comptabilité et gestion.

05/2013

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Philosophie

Le visage de Bachelard. (La philosophie est inscrite en chacun)

J'ai choisi de travailler un portrait de Bachelard pour retrouver son humanité, sa qualité de coeur, d'âme, ce qui est trop souvent absent dans les ouvrages traitant de ses travaux, ses livres. Fils de cordonnier, le chant des outils, le parfum des cuirs, l'attitude de l'artisan appliqué à faire et à parfaire son travail : le quotidien resta vivant en sa mémoire. Il n'avait pas oublié d'où il venait, l'admiration vient de là. Son humanité porte aussi la mort prématurée de son épouse, Jeanne, le 20 juin 1920. Marié le 8 juillet 1914, mobilisé le 2 août de la même année jusqu'au 16 mars 1919, il a vécu 38 mois dans les tranchées. De leur union est née une fille, Suzanne. On peut dire qu'en dépassant ses peines, son deuil, il est devenu un fin guetteur de la beauté de vivre et du monde. La poésie a été pour lui une matière lui donnant de vibrer et respirer l'Univers. "La sagesse, dit-on, a pour origine et pour creuset de savoir lutter". Au long de son oeuvre, Bachelard a plaidé pour "la liberté, les hautes valeurs morales". En écrivant "Le visage de Bachelard", peu à peu, s'est instauré un dialogue, s'est imposée une façon de maïeutique ouvrant à des réflexions sur la vie, l'amitié, l'amour, agressivité, égocentrisme, haine, racisme, "la mauvaise foi" selon Sartre, "l'illusion" selon Pascal. En outre, il ressort en rapprochant plusieurs de leurs pensées que Gaston Bachelard et Léonard de Vinci étaient et restent en parenté de génie. Benoît Aubierge.

04/2011

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Religion

Une seule église

La librairie, la presse, le cinéma ont répandu le mythe selon lequel Benoît XVI et François seraient opposés. Ce livre, voulu, écrit, signé par les deux papes prouve le contraire. Ils y exposent, chacun avec sa sensibilité mais dans un accord parfait, les grands sujets de la foi. Un immense duo symphonique. Un événement majeur. L'enseignement absolu. En décidant de publier ce livre à deux voix et à quatre mains, le pape émérite Benoît XVI et le pape François n'ont pas voulu seulement tordre le coup au mythe selon lequel ils s'opposeraient. Ou simplement démontrer leur affection mutuelle, pourtant bien réelle et qui perce tout au long de ces pages. Ils ont décidé dans la communion au Christ qui les lie, chacun d'entre d'eux et tous deux ensemble, d'offrir une méditation commune sur les grandes interrogations des hommes et des femmes d'aujourd'hui et sur les réponses que la foi leur propose en éclairant ses points fondamentaux. Comme l'écrit le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, le numéro un du Vatican, ce livre sans précédent, constitue une " formidable introduction au christianisme ". Les particularités en termes de style, de méthode, de préoccupation s'y révèlent un enrichissement dynamique. Sur la prière et la justice, la famille et l'écologie, l'amour et la mort, la vérité et la miséricorde, et d'autres sujets encore, ce duo symphonique montre, dans l'esprit de Vatican II, " la nouveauté dans la continuité " qui caractérise la voix une de l'Eglise. Evénement majeur, ce livre d'enseignement constitue le premier catéchisme postmoderne à l'heure de toutes les incertitudes planétaires.

10/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire des sciences et des savoirs. Tome 1, De la Renaissance aux Lumières

Les trois tomes s'enchaînent selon une logique chronologique (1. De la Renaissance aux Lumières ; 2. Modernité et globalisation, 1770-1914 ; 3. Le siècle des technosciences, depuis 1914) mais sont structurés selon une même organisation thématique. Ils dégagent dans un premier temps ce qu'est la science à chaque époque et comment elle s'inscrit dans la société et la culture de la période, puis offrent un panorama approfondi de l'évolution des principaux champs et disciplines phares, et enfin replacent les évolutions scientifiques dans l'histoire globale et dans les enjeux de gouvernement (de la nature, des corps, des savoirs, de la société, du progrès, de ses risques, etc.). Savants, médecins, administrateurs, artisans et amateurs composent le monde des sciences à l'époque moderne. Des mathématiques mixtes au triomphe de l'histoire naturelle, de la cartographie à la question des races, de la philosophie naturelle à l'économie politique, et des jardins botaniques aux théâtres d'anatomie, les circulations sont nombreuses qui nous permettent d'enrichir les histoires disciplinaires. Mais cet ancien régime des sciences et des savoirs ne se limite pas à l'Europe, il s'embarque avec les marins, les marchands et les missionnaires, dans l'océan Indien, au Mexique, en Chine - à la conquête du monde. Premier tome d'une ambitieuse Histoire des sciences et des savoirs depuis la Renaissance, cet ouvrage, écrit par les meilleurs spécialistes, propose une autre lecture du lien entre sciences et première modernité. En suivant les savants au travail, il nous permet aussi d'en finir avec les représentations trop classiques de la "révolution scientifique".

10/2015

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Médecine vétérinaire

Conseils de vente au comptoir. Les questions-réponses de l'ASV

Combien de questions d'ASV ne trouvent pas de réponses, par manque de temps... Ou par peur que la question soit jugée idiote ou inutile. Pourtant, ces interrogations sont importantes pour lever un doute. En effet, il est primordial de savoir s'il est possible de vendre tel ou tel produit selon les besoins du patient, de personnaliser les conseils à l'animal et de savoir quand il est nécessaire de prendre rendez-vous avec le vétérinaire et quand orienter vers des examens complémentaires. Ce livre vous aidera à poser les bonnes questions pour avoir les réponses pertinentes. Il permettra également d'avoir une meilleure maîtrise du stock de produits dans sa globalité afin de pouvoir renseigner les propriétaires. A l'aide de fiches récapitulatives suivies d'aides d'évaluation : questions/réponses, ainsi que des mises en pratique et des simulations de cas, il sera possible de mettre en application les notions théoriques. L'ASV fera le tour des principales thématiques des conseils au comptoir en personnalisant ses besoins dans cet ouvrage. Construit en quatre grands axes, il reprend les éléments incontournables : - Vos connaissances : selon la famille de produits à vendre, vous devez maîtriser des connaissances de base. Des rappels théoriques vous sont donc proposés. - Votre vente : la liste des produits à votre disposition. - Votre argumentation : les mises en garde, les précautions d'emploi, les justifications aligner sous le tente détaillées, etc. - Votre conseil : toutes les informations pour aider le propriétaire dans l'utilisation du produit que vous lui vendez vous sont indispensables. Les bonnes questions pour les bonnes réponses afin de satisfaire votre client et aider votre vétérinaire.

08/2020

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Psychologie, psychanalyse

LE MOI ET SON ANGOISSE. Tome 1, Entre pulsion de vie et pulsion de mort

En 1926, dans "Inhibition, Symptôme et Angoisse", Freud propose une nouvelle théorie de l'angoisse dans laquelle le Moi joue un rôle capital. Dans ce nouveau cadre le Moi fait plus que ressentir l'angoisse, il la produit. Cette théorie s'oppose à celle qui la précédait où l'angoisse était une transformation, dans certaines conditions, de la libido. On peut opposer ces deux théories en disant que l'une, la plus ancienne, était pulsionnelle, alors que l'autre est topique. Il est bien entendu que la topique sur laquelle se fonde cette dernière théorie est la nouvelle topique introduite pour l'essentiel après 1920. Mais celle-ci ne peut se concevoir, selon l'auteur, que fondée sur la dernière théorie freudienne des pulsions introduite, elle aussi, après 1920, et ceci en dépit du fait que certains de ses éléments sont apparus avant cette date. En fonction de quoi l'auteur pense qu'il faut ajouter une troisième étape théorique où l'angoisse est bien produite par le Moi (la théorie topique) mais où le danger qui la suscite ainsi que sa production même dans le Moi ont des sources pulsionnelles. Cette troisième étape a, selon l'auteur, valeur de synthèse des deux autres. Ainsi s'ouvre la possibilité d'un renouvellement théorique-métapsychologique de l'angoisse sans pour cela changer la phénoménologie de celle-ci, surtout son rôle dans la névrose et dans la psychopathologie en général. De cette façon est satisfaite, pour ce cas, une exigence métapsychologique fondamentale, à savoir montrer la genèse des phénomènes psychiques, surtout les plus importants, à partir des pulsions, c'est-à-dire à partir des sources de la vie psychique.

01/1997

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Droit

Traitement journalistique et extrême. Les cas de la RdCongo et du Rwanda ; d'Haïti et du Japon

En quoi le traitement journalistique contribue-t-il à une construction de l'Histoire, quand il se confronte à la barbarie du genre humain ou aux pires déchaînements de Mère Nature ? De quels éléments de compréhension dispose-t-on dans la mémoire de ces événements ? La place occupée par le journaliste sur ces terrains en crise est intenable. II est comme coincé dans une crise perpétuelle qu'il ne vit qu'au présent. Avec des archives conservées ou non, les traces disponibles sont très aléatoires. Cet ouvrage décortique ce que l'on appelle parfois la machine médiatique. Par une recherche approfondie mais non moins sélective des médias et des publics qui les consomment, il s'agit de trouver les clés pour comprendre comment ces crises majeures se transforment en une nouvelle Histoire focalisée sur l'instantané du journaliste qui traite de ces crises. Guerres, crimes génocidaires, tremblements de terre, tsunami : cette toile de fond ne reçoit pas le même traitement journalistique selon que l'on se situe en avril 1994 ou en janvier 2010. Interroger l'approche de ces crises qui se ressemblent mais déchirent les mémoires diversement selon que le traitement journalistique porte sur la République démocratique du Congo ou le Rwanda ; éclairer ce qui fait le terreau du misérabilisme ou suscite l'admiration dans la manière de rapporter les événements qui touchent Haïti ou le Japon ; savoir pourquoi telle ou telle direction est privilégiée dans la couverture de ces crises dans la presse imprimée francophone à travers des titres belge et français ; comprendre comment le Web bouscule les choix et la vitesse de la couverture du chaos : voici la base de cette recherche.

12/2017

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Romans historiques

Suzanne, voulez-vous. Portrait(s) en trois actes

A l'aube du 21 janvier 1793, Suzanne Lepeletier de Saint-Fargeau, dix ans, s'approche de la dépouille sanglante de son père, noble jacobin, assassiné pour avoir voté la mort du roi. L'Histoire est en marche. Louis XVI est guillotiné dans les heures qui suivent. Trois jours plus tard, le peintre David orchestre la pompe funèbre emmenant Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, premier martyr de la République jusqu'au Panthéon. Adoptée le 25 janvier par la Convention, l'enfant est élevée selon les principes révolutionnaires paternels. A seize ans, elle en appelle à l'Assemblée afin de se marier selon son coeur contre l'avis de son grand-père, monarchiste, et contre celui de son oncle, jacobin. Le scandale familial est retentissant. Dans les années qui suivent, alors que la République agonise sous les coups du Consulat, Suzanne, une des plus riches héritières d'Europe, vit grand train, entretenant tout à la fois celui qui est devenu son ex-mari et une famille décimée se déchirant sans fin sur les ruines des idéaux révolutionnaires ou monarchistes. La jeune femme tente de reconstruire son avenir, oscillant entre son amour filial et des cercles familiaux royalistes pressants quand, au matin du 21 janvier 1803, un billet du peintre David lui parvient : "Suzanne, voulez-vous qu'en ce jour dont nous seuls partageons encore la lueur je fasse un portrait de vous ?" En cette année 1803, soutenue par l'amitié de Désirée Thélémaque, riche métisse créole, Suzanne, qui hésite à accepter l'offre du peintre, affronte les ombres du passé, tout en laissant libre cours à son tempérament fantasque. Mademoiselle Nation se prépare à devenir Madame la marquise de Mortefontaine.

03/2017