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Robert Garnier

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Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 3

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabiques. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre 1), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, parangon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

02/1999

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Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 2

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu du XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabes. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre I), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, paragon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

02/1999

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Histoire internationale

Elisabeth 1ère d'Angleterre. Le pouvoir et la séduction

Elisabeth d'Angleterre partage avec Charlemagne, Louis XIV et quelques autres le rare privilège d'avoir donné son nom à son siècle. Elle est à peu près la seule femme, avec Catherine de Russie, à prendre place dans le cercle restreint des grandes figures emblématiques de l'Histoire. Les livres qui lui ont été consacrés outre-Manche sont innombrables, et peu de personnages ont laissé une image plus contrastée, plus complexe, plus énigmatique. Fut-elle vraiment la " reine vierge " qu'elle aimait à se dire, la " femme sans homme ", ou une débauchée hypocrite comme l'affirmaient ses ennemis ? Quel être humain se cachait derrière l'icône fardée et couverte de bijoux que nous montrent ses portraits officiels ? Dans l'Europe de son temps, fut-elle un boutefeu, un pêcheur en eau trouble ou un élément pacificateur ? La championne d'un protestantisme conquérant ou la victime désignée d'un catholicisme agressif ? Le symbole d'une Angleterre expansionniste à l'aube de sa vocation impériale ou l'artisan timoré d'un repli insulaire ? Toutes ces opinions ont été défendues et le sont encore, avec des arguments à l'appui. L'éclat de l" ère élisabéthaine ", illustrée par les Shakespeare, les Marlowe, les Francis Drake, les Walter Raleigh, la captivité et l'exécution de Marie Stuart, l'épopée de l'Invincible Armada, la tragédie de Robert d'Essex, tout cela crée autour de la " Grande Elisabeth " une aura de légende telle qu'il n'est pas aisé de l'oublier lorsqu'on se penche, pour tenter une approche impartiale, sur les témoignages contemporains.

04/1996

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Beaux arts

Daniel Cordier. Le regard d'un amateur : Donations Daniel Cordier dans les collections du Centre Pompidou Musée national d'art moderne

Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de " l'amour de l'art " d'un " amateur " qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du XXe siècle s'est nourrie de la fréquentation des œuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des œuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans Les galeries parisiennes, il acheta les œuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée- plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'Etat par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les œuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.

06/2005

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Histoire de France

Napoléon et Sarzane. Les origines italiennes des Bonaparte

Les premiers ancêtres de Napoléon Ier ? Des Italiens. Émigrés de Florence, suite aux guerres entre Guelfes et Gibelins, les Bonaparte ou Buonaparte (littéralement, " ceux qui sont du bon parti, du bon côté ") s'installent à Sarzane, à l'extrême nord de la Toscane. Nous sommes à la fin du XIIe siècle. À Sarzane, fortifiée par Laurent le Magnifique, les Bonaparte vont vite occuper d'importantes charges, au point de se lier familialement avec le pape Nicolas V, le fondateur de la Bibliothèque Vaticane, lui aussi originaire de la ville. Joseph Bonaparte, l'aîné - ou le " généalogiste " comme l'appellera son frère Napoléon -, mènera plus tard l'enquête, trouvera des preuves : ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que les ancêtres de l'Empereur se sont implantés en Corse. Sarzanais de souche, Federico Galantini ne se borne pas ici à raconter cette aventure généalogique, presque inconnue du public. Preuves à l'appui (elles sont toutes réunies dans l'ouvrage), il nous explique les dessous du Concordat de 1801, dont le premier artisan est encore un Sarzanais, le cardinal Spina. Sarzane, où se dresse encore aujourd'hui la maison-tour des Bonaparte, est aussi le théâtre de la mort romantique de Charlotte, nièce de Napoléon, confidente de Leopardi mais impossible amour du peintre Léopold Robert qui s'égorgea pour elle, à Venise... Napoléon et Sarzane met pour la première fois en lumière la " sarzanité " de ces Bonaparte qui ont changé l'Europe. La préface de l'italianiste Bertrand Levergeois en souligne toute l'importance.

09/2004

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Critique littéraire

Dictionnaire de Don Juan

Que serait la vie sans séduction ? Aussi la figure de Don juan n'a-t-elle cessé d'inspirer écrivains, artistes et musiciens. Depuis El Burlador de Sevilla (L'Abuseur de Séville), publié en 1630 dans une collection de comédies attribuées à Tirso de Molina, quelque trois mille œuvres mettent en scène le séducteur par excellence. Jeune ou vieux, beau ou seulement intéressant de visage, marié ou non, père de nombreux enfants ou désespérément stérile, cynique ou hypocrite, gentilhomme ou moderne PDG, rebelle à l'amour ou sentimental - Don juan peut prendre tous les visages, y compris celui d'une femme. Ce Dictionnaire dresse le catalogue de toutes ces réincarnations. On y trouve bien entendu les Don Juan canoniques de Molière, Mozart, Byron, Pouchkine, Shaw, Kierkegaard, Max Frisch, Strauss ou Montherlant. Mais les auteurs moins connus ne sont pas négligés pour autant. Anna de Noailles s'est intéressée à Don Juan, tout comme Suarès ou Roger Vailland. Des articles de synthèse retracent la carrière de Don juan dans tel ou tel pays, la Bohême ou la Scandinavie, par exemple. Font également l'objet d'articles les compagnons de Don Juan, ses comparses, ses victimes : Anna, Elvire, Ottavio. Le mythe de Don Juan enfin est associé à certains thèmes : l'amour, l'argent, l'inconstance, la trahison, le destin, la mort, la paternité, la vieillesse. Plus de 100 collaborateurs ont ainsi rédigé 300 notices consacrées à des écrivains, des musiciens, des peintres, des personnages, des lieux, des thèmes. Les renvois permettent de suivre toutes les métamorphoses de Don juan. ROBERT KOPP

05/1999

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

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Sciences politiques

Les nettoyeurs. Truands et espions au service de la France, des années 1930 à nos jours

Ils ont été tueurs à gages parcourant les ruelles de Tanger, trafiquants de drogues et de diamants, résistants, tortionnaires, héros, patriotes et écorchés vifs d'un pays qui n'en finit plus de perdre ses repères depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale. Voici l'histoire de France vue par ses agents secrets : militaires et voyous, aventuriers et policiers naviguant dans un monde au bord du chaos. Pas des hommes, mais des légendes au-delà du bien et du mal : d'Hans-Thilo Schmidt à Robert Blémant, de Jo Attia à Bob Maloubier, Marcel Le Roy-Finville, Gaston Boué-Lahorgue et tous les autres. Suivons-les, des rues de Londres à celles de Marseille, des mers du Sud au Golfe du Tonkin, des fumeries d'opium de Saigon aux confins du désert algérien. Oublions le politiquement correct, laissons les beaux livres d'histoire aux naïfs, aux enfants trop purs pour comprendre ce qu'il faut de cruauté pour tenir un pays. Ces êtres sombres ont tenté de protéger la France de l'ennemi : nazis, communistes et islamistes, l'hydre démoniaque à trois têtes enfantée par le XXe siècle. Ce combat de l'ombre ne connaît aucune autre loi que celle de la victoire contre la tyrannie, usant des méthodes les plus abjectes pour vaincre Hitler, Staline, Mao, Hô Chi Min, Abou Nidal, Carlos et Kadhafi. En lisant ce livre, soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime. Pour la puissance de la France, à défaut de son honneur.

08/2013

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Musique, danse

Correspondance. Suivie de Letrres à Madame H.

Echelonnées tout au long de la vie de Gabriel lauré, les quelque huit cents lettres ici rassemblées retracent le parcours d’une des figures les plus illustres de la musique française à une époque de grand rayonnement. La variété de ses correspondants rend compte de tous les aspects de son activité : avec ses collègues compositeurs (Saint-Saëns au premier chef, Vincent d’Indy ou ses élèves au Conservatoire : Ravel, Roger-Ducasse, Koechlin), ses interprètes (Alfred Cortot, Edouard Risler, Eugène Ysaÿe, Robert Lortat), ses éditeurs ou des écrivains (Flaubert, Verlaine, Proust, Colette, Montesquieu) et ses amies-mécènes (Mme de Saint-Marceaux, la comtesse Greffulhe, la princesse de Polignac), il évoque son métier de musicien : les inspections de conservatoires, les innombrables concerts où il interprète ses oeuvres, la rédaction de critiques pour Le Figaro. On voit ainsi se construire au jour le jour une carrière, avec toutes ses difficultés : les aléas du théâtre, en particulier autour des représentations de Pénélope, occupent une grande place, de même que les fatigues liées à la direction du Conservatoire. Le portrait du compositeur, exprimant des jugements tranchés sur nombre de ses contemporains, souvent loin du «doux Fauré», se peint à travers ces échanges ; il est complété par ses lettres adressées, parlais quotidiennement, à Marguerite Hasselmans, qui fut sa compagne, de 1901 à sa mort, en 1924. Au-delà de l’effusion amoureuse qui révèle l’homme privé, leur intimité et leur confiance donnent à ces lettres un ton extrêmement libre, où le musicien se découvre comme jamais.

10/2015

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Critique littéraire

Une vie de rencontres

Une vie peut être ordonnée par le don fait aux autres découverte, soins, inventions, leçons... Elle peut aussi prendre son sens dans le ou les cadeaux reçus d'autrui : amitié, art, exemples ou même greffe. Ainsi celle de Jean Lacouture, reporter, analyste, biographe, spectateur du monde, qui, d'innombrables rencontres, aura tiré le suc qui a donné plusieurs sens à son parcours d'homme. Du journalisme, découvert à 33 ans dans les rizières d'Indochine et appris ensuite de quelques maîtres, à l'édition où il fut guidé par un éminent chef de file, du portrait de presse l'évocation globale de quelques-uns des personnages de notre temps ou de plusieurs grands écrivains, cette longue carrière fut d'abord celle d'un " honune-reflet ". Du général Leclerc à Chou En-lai, de François Mauriac et Jean Cocteau à Robert Kennedy et de Pierre Mendès France à Simone Signoret, de Germaine Tillion à Alain Cuny, de François Mitterrand à Jeanne Blum et Yehudi Menuhin, notre homme aura fait des dizaines de rencontres, de hasard parfois, de profession souvent, de désir aussi. Il évoque ici ces personnages hors du commun en montrant de quelle manière il a été façonné par eux. S'il est très beau de donner, il n'est pas médiocre de recevoir et, de ce don, faire un autre don. Telle est l'ambition de ce livre. De cette riche galerie de portraits tirés d'une vie mouvementée, Jean Lacouture a su faire une évocation vivante du XXe siècle, de ses fièvres, de ses tragédies et de ses grâces.

05/2005

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Critique littéraire

Colonisation, globalisation et vitalité du français

Qu'en est-il de la vitalité du français face aux pressions de la globalisation ? Des linguistes tentent de répondre à cette question. Salikoko S. Mufwene et Cécile B. Vigouroux commencent par expliquer comment la colonisation est à interpréter par rapport à la globalisation, dont le sens ne doit pas être confondu avec celui de mondialisation. Ils situent la question de la vitalité du français dans ce contexte, qui est à penser en fonction de chaque écologie dans laquelle le français s'est inséré. Claude Hagège souligne que la compétition entre l'anglais et le français a commencé dès l'engagement de l'Angleterre et de la France dans l'expansion coloniale. Il attire aussi l'attention sur le comportement linguistique des Français eux-mêmes qui, selon lui, menacerait la vitalité de notre langue, au sein même de l'Hexagone. Robert Chaudenson indique quant à lui que la vitalité du français comme lingua franca internationale repose sur l'Afrique. Cécile B. Vigouroux se focalise sur sa présence en Afrique du Sud, dans la région du Cap, depuis le XVIIe siècle. Sylvie Dubois se penche sur les évolutions en Louisiane ; Julie Auger s'intéresse au Québec à notre époque et Raymond Mougeon, à l'Ontario, trois cas bien différents. Douglas Kibbee propose enfin une synthèse sur l'évolution de la langue française considérée comme une norme dans notre pays lui-même. A travers des exemples variés, dans l'espace et le temps, les auteurs de cet ouvrage offrent un panorama des différents facteurs qui influencent le destin de notre langue.

01/2014

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Critique littéraire

Anne Sexton. Poète de la vie

Cette étude invite à une traversée de l'oeuvre d'une figure majeure parmi les poètes dits " confessionnels " de Boston, courant formé à la fin des années cinquante autour de Robert Lowell et de Sylvia Plath. Elle se concentre sur les recueils publiés par Anne Sexton dans les années soixante, les plus marqués par les partis pris esthétiques du confessionnalisme, mais elle est nourrie aussi par les entretiens, la correspondance et la biographie de la poète. La vie, à la lisière si ténue de la mort, sera la substance dans laquelle va puiser l'écriture qui rompt avec la croyance moderniste dans la supériorité de l'art impersonnel et qui élabore une poétique de la " sincérité ". Influencée par la psychanalyse et par le processus de la psychothérapie, l'oeuvre prend pour thème la chute dans la dépression et la folie, l'expérience de la perte, des souffrances de l'âme et du corps, tout en se situant entre la confession et la manipulation des faits, au coeur de l'art poétique lui-même. Elle se lit comme une radiographie de la difficulté de vivre et d'être femme dans la société patriarcale conservatrice de l'après-Seconde Guerre mondiale, mais elle invite aussi à parcourir les chemins de la renaissance et de la survie. Contemporaine de l'émergence du féminisme de la deuxième vague, la poésie d'Anne Sexton revisite les territoires de l'expérience féminine dont elle fournit un état des lieux en renouvelant ses représentations avec audace et un art du verbe flamboyant.

05/2016

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 6, 1re partie : Du régime, Edition bilingue français-grec ancien

La diététique avait, dans la médecine grecque, un rôle de première importance. En effet, en l'absence de certaines connaissances, comme celle des microbes, les aliments étaient, avec l'air, et les climats, la principale cause des maladies. De là toute une série de régimes, adaptés aux divers maux, que l'on trouve tant dans les traités cnidiens que dans les autres traités de la Collection hippocratique, et même chez Platon : l'auteur de nos traités, dont l'on ignore s'ils sont d'Hippocrate même ou d'un de ses élèves, s'élève contre les croyances et les remèdes obscurantistes et propose une théorie du régime fondé sur l'équilibre et la reconnaissance des facteurs extérieurs, tels que l'âge, le sexe, le lieu, les vents et les saisons. La présente édition regroupe en deux volumes Du Régime, Du Régime des Maladies aiguës, l'Appendice, De l'Aliment ainsi que De L'Usage des liquides. La notice introductive fournit un panorama de la diététique dans la médecine grecque classique depuis les Pythagoriciens, adeptes du végétarianisme, jusqu'à Platon qui fait de Hérodicos de Sélymbrie le fondateur de la diététique. Vient ensuite un plan détaillé du traité le plus important, Du Régime, assorti d'un bref commentaire. L'Histoire de la tradition manuscrite et des différentes éditions est relatée en détail. Chaque traité est précédé d'une notice explicative et possède son propre Index Verborum. Des notes accompagnent la lecture et sont complétées par des notes additionnelles destinées au lecteur soucieux d'approfondir. Texte établi et traduit par Robert Joly.

01/1967

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Sciences politiques

Edmond Michelet, un chrétien en politique

L'action politique et la foi religieuse sont-elles compatibles ? La réponse de nos contemporains est a priori négative tant l'action politique suppose de compromissions voire de corruption. Pourtant au XXe siècle, Edmond Michelet affichait sa foi sans ambiguïté ; les fondateurs de l'Europe (Robert Schuman, Alcide de Gasperi). les promoteurs de l'amitié franco-allemande (Konrad Adenauer, Charles de Gaulle) étaient des catholiques convaincus. Avec des protestants, des juifs, puis des orthodoxes et des musulmans issus de l'immigration, ils ont construit la paix et bataillé pour la justice sociale et la défense de la démocratie. Cet ouvrage étudie l'action et les convictions d'un catholique qui a concrétisé les rêves d'une génération née dans l'idéal péguyste, des hommes formés dans les mêmes moules de l'Eglise romaine et de l'Etat républicain et qui se sont trouvés confrontés brutalement aux idéologies fascistes, aux guerres et à leur violence déshumanisante ; des hommes qui, revenus de l'enfer de la guerre, se sont voués à la reconstruction et à la décolonisation. Comment Edmond Michelet a-t-il pu agir en politique sans renier ses convictions religieuses ? Comment a-t-il pu agir en chrétien dans un Etat laïc face aux drames de l'après-guerre ? Ce dossier historique replace son action dans des contextes parfois oubliés ou interprétés de façon téléologique. Il permet de comprendre les ressorts de l'action de l'un des hommes qui ont voulu la réconciliation, la décolonisation et l'Europe.

03/2019

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Histoire internationale

Ulysses S. Grant. L'étoile du Nord

Si Ulysses S. Grant est demeuré profondément ancré dans la mémoire collective, c'est bien plus au titre de général en chef de l'Union victorieuse en 1865 qu'à celui de président américain de 1869 à 1877. Et pourtant, à l'inverse d'un Robert E. Lee, vaincu magnifique devenu l'icône du Sud, Ulysses S. Grant n'a joui, ni alors ni aujourd'hui, de l'aura inaltérée du héros national qu'aurait pu et sans doute dû mériter son rôle. L'homme né, à l'instar de Lincoln, dans une modeste masure de bois, ballotté par la vie comme peu d'autres, à la personnalité à la fois ordinaire et extraordinaire, ne se livre que par ses actes et échappe à tout archétype creux. Il faut suivre "ses" vies, celles de l'enfant timide et effacé de l'Ohio, du fermier malhabile du Missouri, de l'employé obscur de l'Illinois. Mais aussi celles du cavalier émérite de West Point, du soldat courageux du Mexique, du reconstructeur de l'Union, étoile du Nord et Némésis du Sud. Et que dire du fiancé transi, du mari fidèle et père aimant, de l'ami indéfectible quand s'oppose à lui le Grant indolent, dépressif et alcoolique ? Naviguant entre les plus sombres doutes de l'échec et les plus glorieux sommets du succès, entre la notoriété héroïque et les tréfonds de l'opprobre, le destin d'exception du général Grant constitue une trace profonde et unique dans l'histoire des Etats-Unis, dont il incarne la destinée singulière.

01/2018

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Littérature française

Au grand comptoir des Halles. Chronique (en noir et blanc)

"Ce livre évoque les anciennes halles au centre de Paris et leurs foisonnants équipages, leur luxuriante énergie populaire et baroque. Puis brusquement leur fin. Chaque chapitre est un sous-titre au doigt mouillé, comme dans un bon vieux "Club des Cinq". Car ils sont cinq, ces vieux amis des années d'après-guerre. On les poursuit dans ces drôles de quartiers, près des comptoirs de bistrot que la ville leur offre. Cendrars, Seignolle, Yonnet, Clébert et Giraud sont sur le pont. On s'autorise à les accompagner au long de leur belle vie d'auteurs trop discrets. Un photographe est de la partie, c'est Robert Doisneau, notre plus célèbre mémorialiste. Il est tard. On a fait un vin chaud. Prévert a mal aux pieds. La faim et la misère rançonnent de tous les côtés, comme elle le fait encore à sa manière aujourd'hui. Une foule d'inconnus rapplique, ce sont d'autres témoins de ces trente années pas si glorieuses que ça : des photographes. Des seconds couteaux. Des naïfs. Des paumés. Des voyous. Tous amateurs du temps perdu." P. C. Au milieu des étals, des bons mots et des souvenirs en rubans de fumée, Patrick Cloux ravive d'une main amie le devenir palpitant d'un quartier magistralement installé sur les banquettes des troquets et, ce faisant, la mémoire collective de Paris. Un Paris illégitime et troublant, vivant et canaille, à boire et à lire. Une autre histoire de la ville, moins éclatante, moins riche, mais tout aussi vraie.

10/2018

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 9, février 2019

Mon Lapin Quotidien numéro 9 se consacrera exclusivement à : LA COMMODE. C'est à dire à LA COMMODE sur laquelle on trouve mon cul... . Ou pas. MLQ n'oublie JAMAIS de se dire "ou pas" dès qu'il a une idée. MLQ n'est pas le journal des lecteurs qui savent à quoi s'attendre. MLQ est le journal qui n'attend pas de savoir. MLQ est le journal d'une expérience en cours. MLQ est une entreprise qui vise à rendre visible l'imprévisible. MLQ ne tient que les promesses (mais alors : toutes les promesses) qu'il ne fait pas. MLQ réalise soudain que toute tentative de définition est vaine, incomplète, insatisfaisante. MLQ promet désormais de ne plus parler de lui-même qu'au, et seulement au : temps passé... . Ou pas. Ceux que l'on peut quand même espérer trouver dans ce miracle d'équilibre, mille fois tenté et enfin réalisé, entre le monde des mots et celui des images : David B. , Pacôme Thiellement, Denis Robert, Dominique Lestel, Lewis Trondheim, Joko, Corinne Taunay, Phileas Pym, Jean-Yves Duhoo, Vincent Pianina, Rocco, Florence Dupré la Tour, Hervé Le Tellier, Etienne Lécroart, Rudy Spiessert, Charles Berberian, Thomas Baumgartner, François Ayroles, Agnès de Cayeux, Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Killoffer, Vincent Vanoli, Denis Bourdaud, Edmond Baudoin, Eric Chevillard, Jochen Gerner, Fabio Viscogliosi, Morvandiau, Alex Baladi, Aurélie William Levaux, Christophe Levaux, Thierry Longé... et puis, et puis... 90 auteurs dans notre numéro 7. Peut-on en faire le tour ? Le doit-on ? Quelqu'un dit-il mieux ? A ces questions, une seule réponse : "NON ! "

02/2019

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Littérature étrangère

Au nord-est de tout

1914, Rockwell Kent, célèbre artiste peintre, n'en peut plus de cette vie mondaine new-yorkaise, passée à courir les cocktails, à chercher la reconnaissance de ses pairs. Epoux peu fidèle et tempétueux, il décide un jour de quitter toute cette mascarade, avec sa femme et leurs trois enfants, pour rejoindre Brigus, Newfoundland, un village de pêcheurs et de chasseurs situé sur l'île de Terre-Neuve au Canada, au nord-est de tout. Fasciné par ses habitants - parmi lesquels Robert Bartlett, célèbre explorateur arctique -, il veut s'y construire une nouvelle vie, centrée sur son foyer et son art. Mais Rockwell est un passionné à qui les joies simples de la famille ne suffisent pas. S'il aime sa femme et son infinie patience, l'esthète ne peut s'empêcher de succomber à d'autres charmes. Et son arrogance fait parler de lui, au coeur de cette petite communauté côtière où l'artiste ne cherchait qu'un refuge. Alors que la Première Guerre mondiale éclate, que Kent annonce à qui veut l'entendre qu'il est contre cette guerre, ce havre se transforme petit à petit en un tribunal où les appels d'un misanthrope sont étouffés par les murmures et les rumeurs. A travers la vie romancée de Rockwell Kent, Michael Winter dépeint avec finesse les angoisses d'un homme incapable de se résoudre à choisir. L'auteur nous offre dans Au nord-est de tout la figure inoubliable d'un artiste en proie aux doutes et à la recherche d'un absolu inatteignable.

08/2017

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Histoire internationale

La revue Maghreb (1932-1936). Une publication franco-marocaine engagée

L'aventure éditoriale de la revue Maghreb est aujourd'hui encore largement méconnue au Maroc. Elle constitue pourtant une étape clé dans la structuration du mouvement nationaliste marocain, à la suite des protestations à l'égard du Dahir dit "berbère" du 16 mai 1930. Edité à Paris de juillet 1932 à janvier 1936, ce mensuel fut la première publication anticoloniale à attaquer de front, et avec succès, la politique du Résident général Lucien Saint. Fruit d'une entente entre la faction la plus anticoloniale de la SFIO autour de l'arrière-petit-fils de Karl Marx, l'avocat Robert Jean Longuet, et le mouvement des "Jeunes Marocains", Maghreb apparaît comme le "laboratoire" dont est directement issu le Plan de réformes porté par le Comité d'Action marocaine en décembre 1934. Plus globalement, ce mensuel représente une expérience originale d'alliance entre la gauche anticoloniale française et espagnole, avec le "gotha" du nationalisme maghrébin. De Mohamed Hassan Ouazzani à Ferhat Abbas, en passant par Ahmed Balafrej, Omar Ben Abdeljalil, Abdelkader Benjelloun, Salah Ben Youssef ou Tahar Lakhdar, tous ont trouvé leur place dans les colonnes de cette revue. Interdite à deux reprises par les autorités coloniales en septembre 1932, puis en mai 1934, Maghreb marque aussi le passage de témoin au Maroc d'une résistance tribale et rurale définitivement vaincue en 1934, à un mouvement nationaliste urbain et élitiste, centré sur Fès et Rabat. A cet égard, l'Istiqlal et le parti Démocrate de l'Indépendance sont les héritiers directs des combats menés par la revue Maghreb.

09/2015

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Littérature française

Zeina, bacha posh

Née à Kaboul, Zeina n'a que trois ans à la mort de son père. Selon une coutume ancestrale, elle sera une bacha posh, une fille déguisée en garçon, seul moyen de survivre à la honte d'une famille de femmes dans un pays où elles ne peuvent se déplacer qu'accompagnées d'un homme. A la puberté, elle refuse de recouvrer son identité d'origine et s'enfuit. Réfugiée au sein d'une association militant pour le droit des Afghanes, elle va suivre cette ONG à Paris afin de sensibiliser les médias à cette cause. Elle survit misérablement dans la capitale jusqu'à ce que sa route croise celle d'Olivier. Fasciné par sa beauté qu'il devine sous son allure masculine, ce photographe parvient à l'imposer dans le milieu de la mode et en fait sa maîtresse. Egérie des plus grands couturiers, Zeina sillonne le monde tout en multipliant les conquêtes amoureuses. Cependant, en quittant son Afghanistan natal pour rejoindre le monde occidental, la femme moderne et affranchie dont elle est désormais le symbole a-t-elle gagné sa liberté ? Un roman bouleversant qui interroge de façon vertigineuse la quête identitaire et l'émancipation féminine contemporaine. A ce jour, Cécilia Dutter a publié cinq romans dont Lame de fond (Albin Michel, 2012, prix Charles Oulmont de la Fondation de France) et Savannah dream (Albin Michel, 2013) ainsi que de nombreux essais dont Etty Hillesum, une voix dans la nuit (Robert Laffont, 2010) et, récemment, Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté aux éditions du Rocher.

08/2015

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Autres collections (6 à 9 ans)

Abracadabra : Le trésor du corsaire

Une nouvelle aventure pour Eric Antoine et ses élèves de l'école Abracadabra ! Il est temps pour les apprentis magiciens Eva, Jules et Omar d'apporter de la joie aux enfants dans les hôpitaux avec Eric Antoine. Lors de leur spectacle au centre hospitalier de Bayonne, Omar retrouve Tristan, un ami d'enfance qui est maintenant en fauteuil roulant après une chute lors d'une visite du château d'Abbadia. Ce dernier lui explique qu'il était à la recherche du trésor du corsaire Coursic, célèbre au XVIIème siècle sur toute la Côte Basque. Selon la légende, la carte au trésor se trouverait au château. Ni une, ni deux, les élèves en informent Eric et ils décident, ensemble, de partir à sa recherche ! Mais ils vont vite s'apercevoir qu'ils ne sont pas les seuls à le convoiter. Une chose est sûre : ils devront redoubler d'efforts et apprendre de nouveaux tours de magie exceptionnels pour surmonter une multitude d'obstacles et résoudre ce mystère ! Pour découvrir les aventures d'Omar, Eva, Jules et Eric et en savoir plus sur la baguette magique de Robert-Houdin et le Cirque Fantôme, plonge-toi dans les romans La baguette volée et Le cirque fantôme. Eric Antoine est un magicien-humoriste, jury de La France a un Incroyable talent et présentateur de l'émission Lego Masters. Elu 7e personnalité préférée des enfants (Journal de Mickey), Eric a décidé de se lancer dans l'édition jeunesse en transmettant ses connaissances de la magie via des romans remplis d'aventure !

03/2023

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Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 4

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu du XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabes. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre I), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, parangon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

03/1999

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Moyen Age

L'Aigle à l'époque féodale. (XIe et XIIe siècles)

La ville de L'Aigle est une forteresse implantée au XIe siècle sur la frontière sud de la Normandie. Elle fut fondée pour assurer l'indépendance du duché face au domaine royal français et aux comtés du Perche et du Maine. Grâce aux écrits du chroniqueur Orderic Vital, moine de l'abbaye de Saint-Evroult, nombre d'épisodes nous sont connus, notamment ceux qui permettent de mesurer l'importance des barons de L'Aigle dans les conflits qui opposèrent, durant deux siècles, les ducs normands à leurs puissants voisins. Au-delà des seigneurs de cette seule ville, c'est toute la région normande qui se met à vivre sous nos yeux, de Rouen à Bellême et de Caen à Dreux, révélant des personnalités aussi fortes que celles de Guillaume le Conquérant ou de Robert de Bellême et de sa mère Mabile. C'est une histoire faite de combats, de sièges, d'insurrections, d'assassinats et de compromis. Mais ce livre ne s'attache pas seulement à relater les événements. S'appuyant sur les travaux les plus récents des mythologues et des folkloristes, il cherche aussi, à travers certains récits d'Orderic Vital, à comprendre les mentalités des hommes des deux grands siècles féodaux. Surgit alors une époque en pleine gestation, où cultures celtiques et germaniques se trouvent confrontées à un christianisme illustré par le grand nom de saint Anselme. Réussira-t-il à surmonter tous les obstacles pour s'imposer et adoucir les moeurs des Normands de ce temps, descendants directs des guerriers vikings ?

03/2021

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Ouvrages généraux

Tyrans d'Afrique. Les mystères du despotisme postcolonial

Soixante ans après son lever, le "soleil des indépendances" peine à percer les brumes tenaces du despotisme. Au fil des décennies, la cohorte des autocrates plus ou moins élus, adeptes du pouvoir absolu et de la régression clanique, se sera échinée à dévoyer une souveraineté inaboutie. Qu'il s'agisse de Sa Majesté Bokassa Ier, empereur made in France de Centrafrique, de l'Ougandais Idi Amin Dada, du Congolo-Zaïrois Mobutu ou du Zimbabwéen Robert Mugabe, les ex-tuteurs européens se repaissent des frasques tantôt grotesques, tantôt cruelles, de satrapes qui furent leurs élèves, leurs soldats puis leurs alliés ombrageux. Feignant d'oublier que tous, du bouffon ubuesque au bourreau glaçant, ne sont au fond que les monstrueux rejetons de l'aberration coloniale. Bien sûr, l'ancien tirailleur togolais Gnassingbé Eyadéma ne ressemble guère au Guinéen Ahmed Sékou Touré, ce rebelle qui osa défier Charles de Gaulle ; pas plus qu'au Tchadien Hissène Habré, premier chef d'Etat du continent condamné par une juridiction africaine. Pour autant, on déniche souvent aux sources de leur dérive les ingrédients du même élixir toxique : enfance chaotique, blessures narcissiques, appétit de revanche, ivresse messianique et paranoïa. Au fil de cette captivante galerie de portraits, truffée de témoignages inédits, Vincent Hugeux croque aussi sur un ton alerte et inspiré quelques antihéros étrangers au "pré carré" francophone, mais tout aussi édifiants Yahya Jammeh (Gambie), Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) et Issayas Afeworki (Erythrée). Les uns ont disparu, d'autres régnent encore. Et chacun d'entre eux nous raconte autant notre histoire que la sienne.

03/2021

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Pays de Loire

Pays de la Loire. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Irriguée par le grand fleuve sauvage, cette région évoque une réduction fidèle de la France : la Bretagne et la Normandie flirtent avec le Poitou-Charentes, et le Val de Loire lorgne sur l'Ile-de-France... Voilà ce qui la rend si attachante pour tous. Dans Le Routard Pays de la Loire, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la région à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (partir à l'assaut du château des ducs de Bretagne, s'émerveiller devant les délirantes Machines de l'île à Nantes...), des visites (embarquer à bord d'Escal'Atlantic à Saint-Nazaire et revivre les grandes heures des paquebots transatlantiques, se laisser surprendre par les statues gigantesques et colorées de l'étonnant Robert Tatin à Cossé-le-Vivien...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 30 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir les Pays de la Loire hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Histoire urbaine

Nantes. Histoires de rues

Beau livre et dictionnaire des rues de Nantes Stéphane Pajot a retrouvé non seulement les origines des noms des principales rues, avenues et places de Nantes, mais, en bon journaliste, il a su les faire parler. Il nous offre mille anecdotes, nous présente mille personnages et mille événements heureux ou tragiques qui restent attachés à ces lieux si connus des Nantais. Histoire et petite histoire, en images souvent inédites, se conjuguent pour stimuler notre mémoire et transmettre un prestigieux patrimoine. Ce livre, dans la lignée des beaux-livres de mémoire précédents mais plus dense et plus épais, est conçu de façon originale pour associer à la fois un dictionnaire des noms de rues, leur histoire et un livre d'images et d'anecdotes mises en exergue, qui se feuillette sans ordre précis pour le simple plaisir de découvrir des faits et des personnages oubliés ou méconnus. Chacun possède sa ou ses rues de prédilection où il est né, a vécu, a connu quelqu'un... rues qu'il retrouvera avec bonheur dans ce beau-livre essentiel qui constituera un usuel incontournable de toute bonne bibliothèque pendant longtemps. Si vous ne le saviez pas, découvrez-le dans le livre : - Stanislas Baudry, le Nantais qui inventa l'omnibus se tira une balle dans la tête ! - Louise Antonini, pour aller se battre, se déguisait en homme. - Robert Fulton, inventeur du bateau à vapeur, inspira le Nautilus à Jules Verne. - La duchesse de Berry se cacha dans une cheminée, rue Mathelin Rodier, près du château. - Monsieur de Crais-Billon écrivit un roman licencieux : Le Sopha.

11/2022

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Compositeurs

Clara Schumann, une icône romantique. La grande prêtresse de l'art

Plus de vingt ans après la publication de son premier ouvrage sur Clara Schumann, Brigitte François-Sappey tient à revenir à la plus célèbre des figures musicales féminines afin de lui consacrer une édition actualisée et très augmentée. Véritable " star " romantique du piano, connue de toute la culture européenne, de Paganini à Goethe, Clara Wieck-Schumann (1819-1896) traverse de sa gloire le xixe siècle. Pianiste légendaire, compositrice-née, pédagogue réputée, artiste influente sur plus de soixante années, vénérée par Goethe, Paganini, Chopin, Mendelssohn, Brahms et tant d'autres, l'enfant prodige devenue une adulte prodigieuse fut considérée comme l'incarnation de la musique. Liszt célèbrera de son côté " la grande prêtresse de l'art ". C'est à elle que Robert Schumann, son fiancé, puis presque son double, écrivit : " Le son, le thème, c'est toi " et " La postérité doit nous regarder comme un seul coeur et une seule âme. " Consciente de sa mission d'artiste (" mon art, c'est moi, c'est ma vie "), Clara Schumann fut aussi, dans la pudibonde Allemagne romantique, une fille émancipée à dix-neuf ans, une épouse dévouée, une mère de famille nombreuse et une admirable veuve. Unique par sa somme de bonheurs et de malheurs conjugués, sa longue vie, d'une stupéfiante modernité, est un modèle d'accomplissement. Célébré partout, le bicentenaire de sa naissance, en 2019, a correspondu au changement de paradigme concernant la place des créatrices dans l'art. La base de données internationale des compositrices s'intitule " Demandez à Clara ", seule musicienne à être identifiée dans le monde entier par son prénom.

03/2023

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Histoire du sport

Les 100 histoires de légende. A la conquête de l'impossible

" Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. " Cette phrase de Mark Twain illustre de façon idéale le neuvième titre de la collection " Les 100 Histoires de légende " : une anthologie de celles et ceux qui ont repoussé les limites de l'être humain par des exploits sportifs et face aux éléments... 1) Abysses : De Jacques Piccard (premier homme (à 11 000 mètres de profondeur) aux apnéistes de légende : Mayol, Mifsud, Nitsch, Nordblad... 2) En moins de 2 : D'Usain Bolt, le sprinteur le plus rapide du monde, à Eliud Kipchoge (le marathon en 1h 59min 40s) ; 3) Everest Le mystère Mallory et Irvine, Hillary et Norgay officiellement les premiers, les 25 ascensions de Kami Rita, les quatorze "8000" de Messner... ; 4) Extraterrestres : Gagarine, Leonov, Armstrong : les pionniers de l'aventure spatiale ; 5) Hommes volants : Les inventeurs (Garnerin, Piccard), les aviateurs de légende (Blériot, Lindbergh, Roland Garros) et les hommes oiseaux (Soul Flyers, Jetman, Franky Zapata) ; 6) Pied marin : Les grandes premières de la navigation au large (Colomb, Magellan, Cook, Slocum, Gerbault) et les rameurs de légende (McClean, d'Aboville, Bouchet, Fontenoy) ; 7) Polaires : Des premiers explorateurs (Peary et Cook, Amundsen) aux aventuriers modernes (Jean-Louis Etienne, Mike Horn) ; 8) Résilients : La revanche extraordinaire des accidentés de la vie : Philippe Croizon, Théo Curin, Alessandro Zanardi ; 9) Sans filet : Les funambules et cascadeurs : Philippe Petit, Alain Robert, Luke Aikins, Felix Baumgartner, Nik Wallenda, Nathan Paulin, Lionel Franc ; 10) Supersoniques : Avion, voiture, moto, voile, vélo, skate, roller... l'histoire des records absolus de vitesse.

05/2022

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Poésie

Il ne m'est Paris que d'Elsa

A l'instar de Baudelaire ou d'Apollinaire, Aragon sera toujours l'un des plus grands poètes de Paris, comme en témoigne cette anthologie Des proses éblouissantes du Paysan de Paris à La Semaine sainte, desBeaux Quartiers à En étrange pays dans mon pays lui-même, Louis Aragon n'a cessé de célébrer une cité que ses amis surréalistes prenaient pour le décor de leurs rêves, un " Paris qui n'est Paris qu'arrachant ses pavés ". Il intègre ainsi la famille de tous ceux qui ont chanté la ville lumière et décide de sa filiation en donnant à relire, comme en surimpression, les tableaux parisiens de Baudelaire, les poèmes d'Apollinaire, le Paris de Francis Carco et de Robert Desnos. Mais Paris est également le théâtre où se joue l'histoire d'un amour écrit aux portes de la légende : celui que Louis voue à Elsa, rencontrée en 1928. Le poète ne se contente pas de célébrer les endroits que le couple fréquentait - à travers Elsa, il retrouve l'empreinte affective que le temps a laissée sur les murs de la capitale. Et lorsqu'Aragon écrit : " Arrachez-moi le coeur vous y verrez Paris ", nous comprenons, bien sûr : " Il ne m'est Paris que d'Elsa ". " Qui n'a pas vu le jour se lever sur la Seine Ignore ce que c'est que ce déchirement Quand prise sur le fait la nuit qui se dément Se défend se défait les yeux rouges obscène Et Notre-Dame sort des eaux comme un aimant " (" Le paysan de Paris chante ")

09/2021

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Philosophie du droit

Une justice de qualité vaut son coût

L'ouvrage regroupe les actes du 37e congrès annuel de la Conférence internationale des barreaux consacré au coût - humain et matériel - de la Justice. Il a une vocation pratique et propose une analyse critique originale de la situation sous l'angle national et international, du point de vue pénal, du genre, de l'avocat... Le 29 novembre 1985, nait la Conférence internationale des Barreaux (CM). Autour de la table, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice français Robert Badinter et vingt-six représentants de barreaux de tous horizons. Parmi eux, Feu le Bâtonnier Jacques Henry représentait le Barreau de Liège. Depuis, l'organisation n'a cessé de promouvoir les intérêts de la profession juridique et de renforcer l'Etat de droit dans le monde. Elle travaille notamment à la défense des droits de l'Humain et à la protection des avocats menacés ou persécutés dans l'exercice de leur profession. Cette 37e édition du Congrès annuel de la Conférence a été organisée par le Barreau de Liège-Huy sur le thème "Une justice de qualité ... ça vaut le coût ! " développé dans le présent ouvrage. Cette justice a un coût, tant humain que financier. Sans ces investissements, il n'est pas possible de parler d'un Etat de droit. Les questions suivantes ont guidé les auteurs dans leurs réflexions : la justice est-elle un panier percé ? Etre avocat en 2023 nous expose-t-il à des mesures de répression ? Quelle défense pour la défense ? Quel est le coût d'être une femme ? Quels sont les nouveaux moyens de financement des avocats ?

12/2023