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Prince Arnie Matoko

Extraits

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Romans historiques

Cycle de Gui de Clairbois Tome 5 : Le Champ clos de Montendre. Tome 1, Les pèlerins du devoir

Enfin maître du domaine familial dont son demi-frère, Anceaux, l'avait dépossédé, Gui de Clairbois est victime d'une désillusion cruelle : refusant de vivre à la campagne, son épouse, Héloïse, exige de revenir à Tours, sa ville natale. Il charge son écuyer, Broeckx, de l'escorter. Ulcéré par cette rupture, Gui se consacre à la réfection de sa ferme fortifiée. Il est aidé par d'anciens serviteurs parmi lesquels figure Alaïs, une amie de jeunesse. Elle lui révèle quelques vérités sur son père, et frère Evrard, le chapelain, les corrobore : Gilbert de Clairbois, mort en Lombardie, était loin d'être un parangon de vertus humaines et chevaleresques. A Montsurvent, le hameau du Cotentin où vit Luciane, sa mère, Gui obtient confirmation de ce qu'il craignait : le héros de son enfance ne méritait ni son amour ni son respect. Pour honorer une promesse faite à Enguerrand de Coucy avant qu'il ne succombe aux blessures reçues à la bataille de Nicopolis, Gui et Broeckx partent pour la Picardie dans l'intention d'y voir la veuve du martyr. Leur rencontre avec un gentilhomme normand, Guillaume de Coucy, les éloigne de leur itinéraire. Ensemble, ils se rendent à Bayeux où sont organisées des joutes. Après s'y être singulièrement illustré, Gui chemine à nouveau vers l'est. A la Merveille - le somptueux château d'Enguerrand de Coucy - , le chevalier et l'écuyer vivent une étrange journée et une nuit plus étrange encore. Louis d'Orléans, le frère du roi, les convoque à Paris et Gui est chargé de se rendre en Avignon où le Pape Benoît XIII, contesté par maintes autorités ecclésiastiques et civiles, est menacé. Le prince est le seul haut personnage du royaume soucieux de la sécurité du souverain pontife. A peine arrivés dans la cité, les deux "observateurs" apprennent que Geoffroy le Meingre, le frère du maréchal Boucicaut, a reçu l'ordre de capturer le Saint-Père dont trois cents Aragonais assurent la défense. A l'intérieur du palais, Gui et Broeckx subiront les affres d'un pénible siège, et c'est brisés spirituellement et physiquement qu'ils regagneront Paris.

01/2000

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Histoire de France

LA COUR COMME INSTITUTION ECONOMIQUE. 12ème Congrès International d'Histoire Economique Séville-Madrid, 24-28 août 1998 : Twelfth International Economic History Congress Seville-Madrid, 24-28 August 1998

Longtemps négligées par les historiens, les cours royales et princières de l'Europe médiévale et moderne ont trouvé depuis vingt ou trente ans, grâce en particulier à Norbert Elias, une place centrale dans une histoire désormais plus attentive aux cultures, aux comportements et aux pratiques sociales des élites, et à leur influence sur le reste de la société. Les historiens de l'économie ont pourtant continué à les reléguer au second plan, comme ils l'ont fait d'ailleurs, jusqu'à une date toute récente, pour la majorité des institutions de l'économie d'Ancien Régime. Tout au plus acceptent-ils de leur appliquer des catégories d'analyse empruntée à l'anthropologie économique, et de parler d'économie de prestige, de dépense somptuaire et de destruction ostentatoire des richesses. Le tout situé dans une phase réputée " primitive " de l'émergence d'Etats qui cherchent à s'établir dans la durée, mais s'identifient encore avec une personne. Les études réunies dans ce livre partagent la même volonté de se libérer de ces stéréotypes, et de décrire la logique institutionnelle qui a présidé à l'émergence et à la consolidation d'un modèle original de gouvernement central. Celui-ci se retrouve hors d'Europe, à la même époque, sous d'autres formes : ainsi dans l'Empire ottoman, dans l'Inde prémogole et mogole, en Chine ou dans le Japon des Tokugawa. Il a pour originalité de juxtaposer, mais pour mieux réussir ensuite à les séparer, des fonctions administratives et d'autres, plus difficiles à définir, qui s'organisent autour du service personnel du prince. Comme les armées permanentes, dont elles précèdent la création, les cours regroupent des effectifs importants, mobilisent des ressources croissantes en argent et en nature, provoquent la mise en place de circuits économiques nouveaux, fixent des normes de consommation et de dépense, disciplinent les comportements individuels et collectifs, suscitent chez les acteurs des attentes et des stratégies rationnelles fondées sur une information partagée. Elles possèdent ainsi tous les traits que les économistes reconnaissent aujourd'hui aux institutions qui constituent le cadre non marchand nécessaire au fonctionnement de toute économie marchande.

11/1998

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Romans historiques

Cycle de Tristan de Castelreng Tome 5 : Les fils de Bélial

Pour purger la France des Tard-Venus qui l'infestent, Charles V a fait en sorte de les envoyer en Espagne. Cette expédition a pour but d'éliminer Pierre Ier, dit le Cruel, roi de Castille, au bénéfice de son demi-frère, Henri de Trastamare, tout aussi abject que lui. Les hordes commandées par Bertrand Guesclin progressent en dévastant tout sur leur passage et en martyrisant les Juifs des cités conquises. Effrayé, le souverain légitime déserte Burgos, cédant ainsi le trône à son bâtard, qui se fait immédiatement couronner. Peu avant le sacre, Tristan de Castelreng fait la connaissance d'un vieux Juif, Joachim Pastor. Ce vénérable drapier le prie d'emmener ses petits-enfants, Teresa et Simon, à Guadamur, proche de Tolède, afin de les soustraire à la férocité des envahisseurs. Le jeune chevalier atermoie puis accepte. Hélas ! lors d'une halte, un de ses hommes, Flourens, tente d'abuser de Teresa. Furieux d'avoir été dénoncé par la pucelle, indigné, surtout, des reproches de Tristan, le malandrin part au galop en promettant de se venger. Dès lors, l'angoisse supplante l'inquiétude. Une chevauchée périlleuse et sanglante commence dans une Espagne tout d'abord ensoleillée avant d'être livrée aux extrêmes froidures de l'hiver 1366. A l'issue de la bataille de Najera (3 avril 1367), Tristan sera confronté au vainqueur, le prince de Galles. Or, le fils aîné d'Edouard III a d'excellentes raisons de le haïr et de le destiner au bourreau... Comme à l'accoutumée, Pierre Naudin a réuni dans cet ouvrage un trésor d'observations nettes, indiscutables et souvent pathétiques. Enquêteur rigoureux, il a mené ses recherches, par témoins interposés, dans un épisode particulièrement méconnu des histoires conjointes de France et d'Espagne. Une fois de plus, il nous apporte le témoignage de sa probité d'historien et de sa minutie de chroniqueur. La tragique odyssée des deux enfants que Tristan veut soustraire à la cruauté des scélérats bénis par le roi de France et absouts de leurs crimes par le Pape d'Avignon atteste, s'il en était besoin, de ses exceptionnelles qualités de conteur.

09/1997

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Critique littéraire

Pierre Corneille, le héros et le roi. Stratégies d'héroïsation dans le théâtre cornélien

Ce livre veut montrer comment, en reconsidérant le théâtre de la violence tyrannique issu du XVIe siècle et le théâtre amoureux de la douceur pastorale, Corneille donne naissance à la figure du Héros qui fait l'originalité de son théâtre. Dans le cadre d'une dramaturgie dynamique à tendance épique, qui ouvre volontiers ses dénouements sur l'avenir historique, Corneille invente, pour la comédie puis pour la tragédie, un théâtre "politique", porteur d'un modèle de société qui lui sert de canevas et qui, sans âtre polémique ni "engagé" au sens moderne issu des lumières, agit de façon performative sur son public. D'où sa réputation (que soutient, tout en faisant masque, son magnifique génie rhétorique). Chez lui, la machine de l'Etat bien conçu ajuste l'un à l'autre un Héros coupable mais conquérant et un Prince libéré de ses passions, qui sait le mettre à son service par la promesse de son amnistie et d'un amour récompensé. Tel est, pour l'auteur du livre, le principe politique de la dramaturgie cornélienne, qui donne sens aux catastrophes tragiques de Médée répudiée ou de Suréna assassiné, comme aux dénouements heureux du Cid, d'Horace, de Cinna ou d'Agésilas. De la Querelle du Cid sur l'immoralité de son dénouement à la petite polémique sur le "sens" de Surina, dans les années 1990, la reconnaissance de sa pertinence structurelle ne semble cependant pas s'imposer aux "doctes". Est-ce parce qu'il ne relève pas du pur formalisme technique mais d'un imaginaire, sur lequel l'auteur normand ne s'explique guère ? Quoi qu'il en soit, l'univers cornélien exhibe dés les comédies ce lien héroïque négocié entre passions amoureuses et réalisme social, tandis que la suite des tragédies de la gémellité (Rodogune, Héraclius, Nicomède, Pertharite, etc.) propose, sur les bases du dédoublement des caractères politiques entre le Héros et le Roi, une version originale du théâtre de l'identité, différente de celle d'un Rotrou ou d'un Thomas Corneille. La carrière louis-quatorzienne du dramaturge reste également, en dépit d'un nouvel air du temps, profondément fidèle à cette problématique.

10/2010

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Sciences politiques

La maladie infantile du communisme (le "communisme de gauche")

La maladie infantile du communisme (Le "communisme de gauche") fut publié par Lénine en juillet 1920. Cette oeuvre s'insère dans le cycle politique caractérisé par la plus grande crise révolutionnaire que le prolétariat européen et mondial ait vécue. Notre école marxiste requiert une lecture léniniste de l'oeuvre de nos maîtres. Cela vaut encore et surtout pour l'étude de La maladie infantile du communisme. Ce travail de Lénine a été l'un des chevaux de bataille de l'idéologie stalinienne. Il était présenté comme une sorte de manuel de la tactique d'où l'on pouvait extraire à tout moment la formule magique pour exorciser et supprimer toute critique de l'idéologie du socialisme dans un seul pays. Pour l'idéologie démocrate et social-démocrate, en revanche, c'était une sorte de nouveau Prince de l'oligarchie russe qui, travesti en bolchevik, servait de couverture à un régime totalitaire. Cette phase-là, caractérisée par les idéologies du monde bipolaire imposait sa propre lecture de La maladie infantile du communisme. Il ne pouvait en être autrement : l'idéologie dominante est l'idéologie de la classe dominante, tel est l'enseignement que Marx et Engels nous ont légué dès le lointain 1846. Cette idéologie devait être mise en pièces par la minorité révolutionnaire qui, fidèle à la leçon de Lénine, lisait cette oeuvre pour en chercher le sens profond là où Lénine l'avait placé. "... certains traits essentiels de notre révolution n'ont pas une portée locale, ni particulièrement nationale, ni uniquement russe, mais bien internationale" . Lénine précise que le sens de cette affirmation réside dans "la répétition historique inévitable, à l'échelle internationale, de ce qui s'est passé chez nous" . La validité historique et universelle du léninisme était le point d'aboutissement auquel était parvenue la science. Il n'était pas possible de revenir en arrière. Dans son écrit, Lénine explique, à l'aide d'une série d'exemples concrets tirés de la lutte révolutionnaire incessante et chauffée à blanc de ces années-là, que le parti est l'instrument de la stratégie.

04/2019

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Théâtre - Pièces

Shakespeare - Tragédies - T.2 - Edition bilingue français/an

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Parmi les trente-huit pièces que nous a léguées Shakespeare, dix sont communément appelées "tragédies". La définition du genre est pourtant moins évidente que lorsqu'il s'agit des tragédies de Racine. Pour un classique français, nourri d'Aristote, d'Horace et de leurs commentateurs, les choses peuvent paraître simples : cinq actes en vers alexandrins ; respect des bienséances ; unités de temps, de lieu et d'action ; de grands personnages traitant de grandes affaires publiques. Il n'en va pas de même pour Shakespeare : les frontières entre tragédies, tragi-comédies, pièces historiques et comédies sont mouvantes. L'emploi de la prose se mêle aux vers, le bouffon répond au roi, le fossoyeur au prince du Danemark. L'action souvent se complique, se déplace d'une scène à l'autre. On passe de la rue au palais, de la chambre de la reine dans une taverne. Les personnages se multiplient ; le théâtre devient son propre miroir. C'est cette liberté de sujet et de ton, héritée du théâtre médiéval et renaissant, qui caractérise le théâtre de Shakespeare et fonde sa modernité. Déjà présente dans les pièces historiques, cette liberté est plus manifeste encore dans les tragédies qui, chronologiquement, leur font suite. Si, dans les premières pièces, Shakespeare place l'homme face aux aléas de l'histoire, dans les tragédies il place l'homme face à ses propres incertitudes. Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Tragédies" sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et de la bibliographie.

01/2023

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Judaïsme

L'épître du patriarche Hénoch. un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament

Le Livre hébreu d'Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch est un monument de la mystique angélologique juive ancienne. Difficile à dater historiquement (vers le Ve siècle, en Babylonie), il intègre l'antique tradition apocalyptique relative à la figure d'Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d'Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le Iie siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d'Hénoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l'objet de traductions françaises, ce qui n'était pas le cas de la version que nous proposons. Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place à la tête des puissances célestes l'archange Métraton, qui n'est autre que le patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l'ange Métraton fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose. Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques, ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la cabale au moyen âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre de clés indispensables. Le Livre d'Hénoch est une oeuvre éminemment composite à tous les points de vue, un recueil de livres plutôt qu'un livre. Il n'est donc pas l'écho d'un enseignement ; il reflète, au contraire, tour à tour les opinions et les croyances assez variées des sectes ou des écoles qui se partageaient le milieu juif orthodoxe au IIe et au Ier siècle avant notre ère. C'est ce qui en fait une composition disparate, où des doctrines très élevées et des beautés de premier ordre côtoient un certain matérialisme et des traits du plus mauvais goût ; aussi c'est ce qui en fait aussi une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pensée judéo-chrétienne.

10/2022

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Littérature française

Les Rêveries du promeneur solitaire. Un essai de Jean-Jacques Rousseau

Les Rêveries du promeneur solitaire est un ouvrage inachevé de Jean-Jacques Rousseau rédigé entre 1776 et 1778, en France, à Paris puis chez René-Louis de Girardin au château d'Ermenonville. Ce livre annonce, à la manière des Nuits d'Edward Young (1742-1745) ou des Souffrances du jeune Werther de Goethe (1774-1787), la naissance du romantisme européen. Historique Le Voyageur contemplant une mer de nuages de Caspar David Friedrich (1818). Les Rêveries du promeneur solitaire est une publication posthume de l'écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau. Il constitue le dernier de ses écrits, la partie finale ayant vraisemblablement été conçue quelques semaines avant sa mort, et l'oeuvre étant inachevée. Sa rédaction s'est établie tout au long des deux dernières années de sa vie, jusqu'à son refuge au château d'Ermenonville : la nature solitaire et paranoïaque de l'auteur malgré une notoriété croissante l'a contraint à cet exil après l'accueil de ses Dialogues, et peut-être également la mort de Louis François de Bourbon (dit le Prince de Conti) durant l'été 1776. Présentation générale Les Rêveries du promeneur solitaire tiennent à la fois de l'autobiographie et de la réflexion philosophique : elles constituent un ensemble d'une centaine de pages, l'auteur employant très généralement la première personne du singulier et apportant par digressions quelques détails sur sa vie. Le livre, qui se présente comme "un informe journal [des] rêveries" de Rousseau, est composé de dix sections inégales, appelées promenades, qui sont des réflexions sur la nature de l'Homme et son Esprit. Rousseau, à travers cet ouvrage, présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, de l'état ataraxique, à travers un isolement relatif, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature, développée par la marche, la contemplation, l'herborisation que Rousseau pratique. Ces Rêveries cherchent à produire chez le lecteur un sentiment d'empathie qui lui permettrait à travers l'auteur de mieux se saisir lui-même. Avec les Confessions, Jean-Jacques voulait d'abord faire la lumière sur le citoyen Rousseau et sur sa vie ; cette oeuvre postérieure est davantage une invitation au voyage et une réflexion générale sur son mode de pensée. Texte intégral.

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Jalna Tome 4 : Retour à Jalna ; La fille de Renny ; Les sortilèges de Jalna ; Le centenaire de Jalna

Préfacé par Françoise Nyssen, voici le dernier volume de l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna, l'un des plus grands succès de la littérature nord-américaine qui a fait rêver des millions de lectrices et de lecteurs du monde entier. Retour à Jalna, La Fille de Renny, Les Sortilèges de Jalna, Le Centenaire de Jalna Une édition en quatre volumes préfacée par Katherine Pancol, Geneviève Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen de l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna. Best-seller international depuis la parution du premier des seize romans en 1927, aussi réputé que Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. La saga des Whiteoak Tome 4 Retour à Jalna Avoir mené en Irlande une vie de petit prince et se voir obligé de trier des pommes ou de panser des chevaux c'est la surprise qui attend le jeune Maurice quand il revient au Canada auprès des siens, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Fille de Renny Maurice doit se rendre en Irlande pour recueillir en héritage une grande propriété. Il rêve d'en faire reine sa cousine Adeline. Toute la famille sourit à ce projet, sauf Renny qui trouve que sa fille a bien le temps de penser au mariage et Adeline elle-même qui a simplement envie de voir le monde. Les Sortilèges de Jalna Personne n'avait été content quand Adeline avait décidé de se fiancer avec Maitland Fitzturgis, à commencer par son père Renny. Le maître de Jalna redoute de perdre cette fille selon son coeur qui partage sa passion des chevaux et de la vie au grand air. Le Centenaire de Jalna Près de cent ans se sont écoulés depuis qu'Adeline et Philip Whiteoak ont fait bâtir Jalna. Rien ne plairait plus à l'actuel maître du domaine, leur petit-fils Renny, que de savoir Jalna de nouveau entre les mains d'une Adeline et d'un Philip après sa mort. Il suffirait pour cela que sa fille épouse son cousin, le fils de son demi-frère Piers. Préfacé par Françoise Nyssen. Présidente du directoire des éditions Actes Sud, ministre de la Culture en 2017-2018.

05/2021

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Littérature française

Lady Roxana. Un roman historique de Daniel Defoe

Publié en 1724, Lady Roxana ou l'Heureuse Catin (également appelé Lady Roxana ou l'Heureuse Maîtresse) est le dernier roman de Daniel Defoe, le deuxième dont le narrateur est une femme qui écrit l'histoire de sa vie. Deux années plus tôt, Moll Flanders racontait les aventures d'une orpheline qui refuse que sa condition sociale l'oblige à n'être qu'une servante alors qu'elle veut devenir une grande dame, ce qui la conduit, après le mensonge, la prostitution, le vol, la prison et la déportation, à la richesse et la respectabilité. Sa mise en cause de la société qui, par l'incurie de l'organisation politique, l'a poussée à la délinquance, est partagée par Roxana qui regrette elle aussi que les femmes aient si peu de latitude pour gérer leur vie. Abandonnée par son mari qui a dilapidé sa fortune et la laisse seule avec cinq enfants, elle n'a d'autre solution que de se séparer d'eux et de devenir la maîtresse d'un homme riche, puis d'un prince étranger. Grâce aux dons de ses amants, elle accumule une vaste fortune et revient en femme d'affaires, refusant tout mari, se conduisant comme nulle autre femme à son époque. Le pouvoir que confère l'argent l'enivre et plus rien ne la retient. Le roman est une réflexion sur les dangers d'une ambition effrénée et les conflits entre cette ambition et les lois civiles et morales. C'est aussi un manifeste féministe, car il exalte la liberté d'une femme jusqu'à la licence. Cependant, Defoe prend garde de tempérer cette tendance en faisant de son héroïne une criminelle : en un ultime désir de respectabilité, Roxana épouse un titre de noblesse et rencontre peu après sa fille qui a été témoin de ses frasques passées. Alors, afin de ne pas voir son nouveau statut réduit à néant, elle laisse sans vergogne ni remords son alter ego Amy la supprimer. Roxana, bien que longtemps négligé, est aujourd'hui apprécié pour sa complexité psychologique et morale, tout à fait nouvelle dans une production romanesque encore à ses débuts, et Virginia Woolf le compte même, avec Moll Flanders, parmi les grands romans de la littérature anglaise.

01/2023

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Sciences politiques

Les coulisses de l'Entente cordiale

Après six ans d'un déchainement de fureurs nationalistes de part et d'autre de la Manche, un tour de force diplomatique permit à la France et à la Grande Bretagne, de mettre officiellement fin à leurs querelles et à leur rivalité coloniales. Le 8 avril 1904, le roi d'Angleterre Edouard VII, Théophile Delcassé, Ministre français des affaires étrangères, Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et Lord Lansdowne, secrétaire d'état aux affaires britanniques, pouvaient enfin se féliciter d'avoir mené à bien les négociations d'une entente dont les prolongements politiques allaient se faire sentir bien au-delà de la première guerre mondiale... Qu'y avait-il de commun entre un prince qui avait suivi son appentissage de roi pendant 59 ans, un républicain ariégois, fils d'un modeste commercant monté à Paris, un petit bougeois parisien poussé par l'ambition maternelle et un aristocrate anglais dont la longue généalogie remontait à l'invasion de l'Irlande par les Normands ? Que devaient-t-ils concilier ? Le point fondamental : légitimer la présence anglaise en Egypte et celle des Français au Maroc, alors que les Français avaient une antériorité en Egypte et que les Espagnols convoitaient le Maroc... Les aspects sensibles : la question de Terre Neuve, depuis 1713, les pêcheurs français ne pouvaient s'y approvisionner en appâts. La question du Siam : la France, installée au Tonkin en Annam et en Cochinchine, avait des prétentions sur la vallée du Mékong. Les intérets commerciaux britanniques au Congo français. Le statut des nouvelles Hébrides, découvertes deux siècles après le passage des Portugais par Bougainville en 1768, puis enregistrées sur carte par Cook en 1774. La question des sphères d'influence française au Niger, anglaise au Nigéria entre le lac Tchad à l'est et Sokoto à l'ouest, la Gambie entourée de territoires français, l'annexion pur et simple de Madagascar, et les Français qui ne répondaient pas aux protestations des Anglais... Echanges, concessions, marchandages, ces quatre hommes de coeur ont magnifiquement oeuvré, avec le soutien de l'opinion publique, pour équilibrer leur spères d'influence sans nuire au commerce, et donner à chacune des nations le sentiments de n'avoir pas perdu la face.

03/2004

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Monographies

Sir Thomas Lawrence. Le génie du portrait anglais

Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) excellait dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) et John Constable (1776-1837) excellaient dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Enfant prodige, Lawrence succéda à Joshua Reynolds comme " peintre ordinaire de sa majesté " le roi George III à l'âge de 18 ans, devint le principal portraitiste de son temps et président de la Royal Academy of Arts en 1820. En 1814, le prince Régent lui commanda une série de portraits de tous les responsables politiques et militaires de l'Alliance qui s'était coalisée pour vaincre Napoléon. Aujourd'hui exposés dans la célèbre " Waterloo Chamber " du château de Windsor, ils offrent un témoignage exceptionnel de l'incarnation du pouvoir au début de l'Europe moderne. Au-delà des gloires militaires, Lawrence observa et représenta aussi l'émergence de nouvelles formes de masculinité, plus sobres et moins théâtrales, celles de ces financiers, industriels, collectionneurs ou ministres qui firent le succès de l'Empire britannique. Lawrence fut aussi un observateur exceptionnel de la société de la Régence, avec un don remarquable pour les représentations intimistes, parfois troublantes, de femmes, d'enfants et d'adolescents, à l'huile, au pastel ou à la craie, qui explorent de manière unique les fragilités de l'âge et du genre. Sa collection incomparable d'estampes et de dessins, constituée tout au long de sa vie, fut une source d'inspiration constante, mais fut dispersée après sa mort. Le présent ouvrage offre un aperçu complet de son art et jette un nouvel éclairage sur le travail et la personnalité de l'un des artistes les plus secrets et les plus doués de l'ère romantique.

12/2022

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Romans historiques

La valise jaune. Le cercueil des illusions

Dans la nuit du 15 août 1851, profitant de la foule qui se presse dans les rues et sur les places de Collioure à l'occasion de la fête de Saint Vincent, le saint patron du lieu, une balancelle déjoue la surveillance de la police bonapartiste et quitte clandestinement le petit port de pêche. Democ-soc convaincu, un maître saleur l'a affrétée pour fuir la répression qui, depuis des mois, s'est abattue sur cette ville républicaine résolument hostile au prince-président. Malgré son inexpérience des choses de la mer, il veut tenter de rallier Oran où il compte s'installer. Une dizaine de jours plus tard, ils mouillent lui, sa femme, ses deux plus jeunes fils et sa fille aînée, Angélique dans la rade de Mers-el-Kébir. Alors que, comme son père le lui avait proposé, cette dernière aurait pu demeurer auprès de son frère aîné resté au pays, la jeune femme, poussée peut-être par un vague goût d'exotisme tiré de ses lectures, a tenu à être de l'aventure. Trente-huit ans plus tard, la républicaine qu'elle est toujours restée a connu tant de graves déceptions qu'elle en est arrivée à craindre de perdre la raison. Le jeune médecin métropolitain du village, désormais son unique confident, à qui elle s'en ouvre un soir, lui pose une question apparemment sensée : "Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Collioure où vous êtes toujours propriétaire et où vous ne craignez plus rien maintenant que nous sommes en République ?" A quelques jours de là, il se verra opposer une fin de non-recevoir tragique et sanglante. Quand, en 1982, la nièce d'Angélique, Julie, accepte enfin de quitter Oran pour rejoindre, sans en avoir vraiment conscience, la patrie de ses ancêtres maternels, elle refuse de se séparer de la petite malle de cuir mordoré dans laquelle elle a retrouvé, soigneusement conservés, les Cahiers où cette tante dont sa famille lui avait caché l'existence a consigné les péripéties heureuses et malheureuses de sa vie. Elle oblige son neveu Guy Ballangé, l'auteur de ce roman, à emporter dans leurs bagages La Valise Jaune, véritable cercueil des illusions.

09/2017

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Enseignement professionel

Bac Pro ASSP 2de, 1re, Tle Biologie - Microbiologie appliquées. Edition 2019

- Des situations personnalisables permettant de familiariser les élèves avec leur environnement professionnel. - De nombreuses vidéos pour varier l'approche pédagogique. - Une préparation aux certifications intermédiaires et finales comprenant une présentation des épreuves ainsi qu'un quiz pour réviser les savoirs associés fondamentaux.

04/2019

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Penser l'écologie

Propos pour une République écologique N° 2 : Décider l'écologie, l'Etat écologique

PROPOS fait siennes les aspirations des citoyens à prendre soin de la planète et ses habitants en construisant les chemins d'une gouvernance écologique. Le n° 2 interroge la transformation de la société pour " décider dans un Etat écologique ", il bouscule les idées reçues et cherche à définir une écologie régalienne. C'est au moment où se décident en France les orientations politiques de la décennie critique pour le climat, la justice sociale et la démocratie, dans un contexte mondial des plus instables après deux années de pandémie, que la revue PROPOS pour une République écologique initie, dans ce deuxième numéro, une réflexion sur ce que pourrait être une écologie régalienne. Il ne peut y avoir de véritable passage à une société écologique sans changement de République. Il est dès lors indispensable de se pencher de façon systémique sur l'architecture de l'Etat, les institutions, le fonctionnement de l'économie, la place de l'éducation, la santé, l'armée, la réaffirmation de l'Etat de droit, des libertés, de l'égalité et de la sécurité des citoyennes et de la nature, comme autant de moyens de construire une société viable et résiliente. La République écologique est le cadre nouveau adapté au XXIe siècle qui place l'intérêt commun, dans les limites planétaires et la solidarité entre les humains - mais aussi avec le milieu naturel -, au coeur de l'organisation de l'Etat, préserve l'ensemble du vivant, lui donne des droits, garantit l'égalité et la justice dans la multi-culturalité et la diversité des territoires où s'exerce une démocratie renouvelée. Articulés autour des missions régaliennes de l'Etat et des leviers pour une transformation des institutions, les sujets abordés ici cherchent à tracer le chemin qui donne toute sa place à la puissance publique dans la transformation écologique, sociale et démocratique de la société. De nombreuses personnalités de talent, reconnues dans leurs domaines, expertes, souvent engagées et toujours enthousiasmantes, ont bien voulu contribuer à éclairer cette réflexion et rédiger des textes pour ce nouveau numéro de la revue PROPOS. Ainsi, Arié Alimi, Félix Blanc, Laure Bonnevie, Kassim Bouhou, Céline Cael, Carolina Cerda-Guzman, Céline Danion, Patrick Farbiaz, David Flacher, Alain Fournier, Jérôme Gleizes, Claire Lejeune, Noël Mamère, Dominique Méda, Philippe Meirieu, Timothée Parrique, Frédéric Pitaval, Laurent Reynaud, Lucile Schmid, François Thiollet ont participé, à nos côtés, à décrire ce que pourrait décider, et comment, un Etat écologique.

05/2022

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Décoration

La lumière des siècles. L'art et l'histoire dans les vitraux de Bretagne

La Bretagne historique conserve un exceptionnel maillage d'églises et de chapelles ; saints bretons et pardons figurent ainsi en bonne place dans leurs vitraux. Ce serait néanmoins une erreur de réduire l'art du vitrail aux seules représentations de la foi chrétienne et de la religion populaire. Les sanctuaires renferment des trésors qui relèvent à la fois de l'art et de l'histoire. Depuis le XIIIe siècle jusqu'à nos jours, les vitraux illustrent les heures de gloire et les drames de la société. Ils jouent avec les lumières et les couleurs pour refléter un temps à la fois profane et sacré. Cet art met en scène le faste des princes et les merveilles accomplies par les saints magiciens, la quête du Graal et le mystère des Templiers, la Passion du Christ et les passions humaines, la liesse des mariages et la croyance dans l'au-delà. Il célèbre les faits d'armes accomplis pendant les guerres (celles de Cent Ans, de la Ligue, de 1870, 1914-1918...) ou, plus tôt encore, relate les invasions vikings et les luttes incessantes des Bretons contre les Francs. Les vitraux commémorent les massacres de la Révolution, les naufrages et les épidémies. Ils célèbrent les moissons, les pêches miraculeuses et les expéditions lointaines. C'est toute l'histoire de la Bretagne qui est ainsi conservée dans les verrières, fenêtres lumineuses sur le passé et véritables invitations à la légende... Bernard Rio nous ouvre les yeux sur un trésor inédit et un spectacle hors du commun. Il propose au lecteur une immersion dans deux mille ans d'histoire bretonne.

12/2020

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Beaux arts

Une histoire de la main. Artistes contre artisans de l'Antiquité à nos jours

Leonard, Picasso, Wharol, Koons, les artistes fascinent les foules et obsèdent les intellectuels. L'Art semble aujourd'hui se réduire à quelques figures de la peinture dans un marché mondialisé et conceptuel. Un art où le geste s'efface devant la pensée, où la "main", pourtant capitale, ne compte plus. Qui sait que Louis XIV, l'inventeur du luxe à la française, préférait son service de table en or massif aux grandes fresques du génial Lebrun ? Qui se souvient combien les enlumineurs, orfèvres et autres faiseurs d'images avaient les faveurs des princes du Moyen Age, adeptes des beaux objets ? Ivoiriers, tapissiers et autres artisans d'art sont les vaincus d'une longue et sourde guerre que les succès éphémères des arts décoratifs ou du design contemporain ne peuvent faire oublier. Stéphane Laurent revient sur cette histoire et dresse un subtil panorama critique de cette guerre entre l'"Art" et l'artisanat. Il démêle cette question de l'Antiquité jusqu'à nos jours sans omettre des rapprochements avec d'autres civilisations extra-européennes et revient sur les moments essentiels de notre histoire de l'art, relevant les coups de force - telle la naissance des arts libéraux en Italie et en France au XVIe siècle -, les moments d'hésitation ou de reflux, comme le XIXe siècle, avec les Arts and Crafts et l'échec des arts décoratifs. En choisissant le luxe comme fil conducteur, il nous révèle les rapports de l'art avec le pouvoir et l'élite intellectuelle d'un côté, et le rôle de la consommation de l'autre, deux pôles déterminants de la création.

01/2019

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Histoire internationale

De la Vendée aux Seychelles

Son histoire est un roman. Fils d'un chirurgien de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, au Sud de Nantes, rien ne prédestinait Rémy-Jean Dargent à finir ses jours aux Seychelles. Il faut dire que sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille. Dès mars 1793, lorsque la Vendée s'embrasa, il rejoignit les rangs des royalistes et devint l'aide de camp du général vendéen Charette. En janvier 1796, il fut envoyé par ce dernier avec Suzannet en mission en Angleterre auprès des princes en exil. En janvier 1800, soupçonné par Suzannet d'avoir volé l'or de Charette, il dût alors se cacher. Devenu lieutenant de vaisseau et embarquant à bord d'un navire corsaire, il quitta Nantes et la France. Son parcours le conduisit, deux ans plus tard, dans l'Océan Indien, aux Seychelles. Il mena pendant plusieurs années la vie de capitaine de navire négrier, navigant entre les Mascareignes et Madagascar. Ayant fait sa fortune, il se maria avec la belle-fille du commandant militaire des Seychelles puis s'installa comme notaire public à Mahé. Père de sept enfants -dont cinq se marieront et s'installeront à l'Ile Maurice- (ses fils deviendront tous planteurs), il laissera une nombreuse descendance, établie de nos jours principalement à l'Ile Maurice et en Australie. S'il existe un grand nombre de biographies consacrées à Charette, aucune -ou presque- ne mentionne le nom de Dargent. Ce dernier ne quittait pourtant jamais son général, le suivant comme son ombre. Cet ouvrage a pour ambition de mettre enfin dans la lumière ce personnage méconnu des guerres de Vendée au destin hors du commun.

05/2019

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BD tout public

Achille Tome 1 : La belle Hélène

Avec cette collection, Cosimo Ferri nous fait redécouvrir un monument de la culture occidentale : Homère et la mythologie grecque, et particulièrement le plus grand de ses héros : Achille. Fidèle aux célèbres livres d'Homère (L'Iliade), de Stanisos de Chypre (Les Chants Cypriens) et d'Arctinos de Milet (L'Ethiopide), Cosimo Ferri enrichit son dessin en s'inspirant des peintures et sculptures classiques et antiques. Il en résulte une oeuvre riche et grandiose qui fera la joie des amateurs d'Histoire et de Littérature. Prévue en trois tomes, ce premier opus conte la genèse des aventures du héros grec. On y découvre sa naissance divine, sa jeunesse sous l'éducation du centaure Chiron et son départ pour Troie. Aux noces de Pélée et Thétis, parents d'Achille, tous les dieux sont invités sauf Ëris, déesse de la discorde. Pour se venger, elle leurjette une pomme d'or avec la mention : "A la plus belle". Trois déesses revendiquent alors le fruit : Héra, Athéna et Aphrodite. Afin de mettre un terme à la dispute, Zeus charge le mortel Pâris de désigner la gagnante. Le jeune homme accorde la pomme à Aphrodite, déesse de l'amour, qui lui a promis en échange l'amour éternel de la plus belle des mortelles : Hélène. Seulement, Hélène est mariée au roi de Sparte, Ménélas. Pâris enlèvera la belle Hélène et déclenchera la plus dévastatrice guerre grecque car tous les princes du pays avaient juré assistance à celui qui épouserait Hélène. Ménélas partira donc en guerre entouré des plus grands héros : Ulysse, Ajax... et Achille. La guerre de Troie s'annonce...

05/2018

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Histoire de France

Jean de Berry et l'écrit. Les pratiques documentaires d'un fils de roi de France

Le volume rassemble les actes des journées d'études qui se sont tenues à Bourges en juin 2016, à l'occasion du 6e centenaire de la mort du duc de Berry. En relation avec le travail d'édition et de commentaire des actes de Jean de Berry, réalisé dans le cadre d'un séminaire commun à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole nationale des chartes, la publication se veut une contribution à une meilleure connaissance de l'acte princier des XIVe et XVe siècles, un domaine qui, s'il a été illustré par divers historiens et diplomatistes, ne l'a été jusqu'à maintenant que de façon discontinue et incomplète. Par l'extension géographique et la variété de ses pouvoirs, par sa proximité avec la personne royale (il a été successivement fils, frère, oncle de roi), par la durée de son activité (une soixantaine d'années de 1356 à 1416), Jean de Berry a légué un corpus central pour l'étude de l'acte princier qui devient, à l'époque, une pièce importante de la production diplomatique et, par la captation de traits royaux, un outil efficace de la genèse de l'Etat moderne et de l'apprentissage de la sujétion. Organisation, recrutement, fonctionnement de la chancellerie, gestion de la mémoire des actes, traits internes et externes des productions, manifestations du pouvoir dans les titulatures et les sceaux, méthodes d'édition... sont scrutés dans les contributions de ce volume, non seulement pour Berry, mais aussi, de façon délibérément comparative, pour plusieurs de ses contemporains (princes anglais et navarrais, ducs de Bourbon, d'Anjou et de Bretagne).

02/2019

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Philosophie

De la raison d'Etat (1589-1598)

De la raison d'Etat, dont l'édition princeps date de 1589, compte parmi les livres qui ont le plus profondément marqué la modernité politique à ses commencements. Non seulement il a consacré la notion de raison d'Etat, mais il a également apporté une contribution décisive à la première affirmation européenne de l'idée d'"Etat". Giovanni Botero (1544-1617), ancien jésuite, secrétaire de grands princes d'Eglise et consulteur de la congrégation de l'Index, y poursuit comme objectif de codifier la rationalité gouvernementale de cette nouvelle entité politique. L'"Etat" dit désormais la puissance publique entendue comme seigneurerie sur les hommes et domination sur les territoires, dans une direction qui intègre la leçon machiavélique - bien que l'auteur s'en défende et rompt avec la tradition éthico-juridique qui avait procuré à la politique son langage. A l'heure des guerres de Religion mais à l'écart des théorisations juridico-politiques de l'époque, la ratio de Botero définit avant tout les savoirs permettant de conserver cette seigneurerie et domination, sous trois aspects essentiels : le gouvernement des hommes, la gestion des richesses, l'administration des territoires. Identification du politique à l'étatique et institution des savoirs du monde social nécessaires à l'Etat territorial : tels sont les deux traits dont la conjonction fait la modernité de l'ouvrage. Cette traduction (la première en français depuis 1599) a aussi été l'occasion d'un travail d'édition scientifique sans précédent (y compris en Italie) à partir des quatre versions revues et corrigées par l'auteur. Elle remet dans la circulation intellectuelle un "classique inconnu", toujours cité, mais rarement lu.

03/2014

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Littérature étrangère

Sor Juana Inés de la Cruz. Ou les Pièges de la foi

Singulier destin que celui de Sor Juana Inés de la Cruz (1648 ? -1695), un des fleurons de la littérature hispanique à la fin de l'âge baroque ! Féministe avant l'heure, cette jeune femme de génie, belle de surcroît et adulée du monde, mais fille naturelle, comprit tôt qu'elle ne pourrait satisfaire sa vocation d'écrivain qu'en entrant au couvent. Elle y fut bonne religieuse, quoique un peu mondaine, y écrivit beaucoup et put y jouir de l'extraordinaire renommée que son oeuvre littéraire et sa culture, bien rares à l'époque chez une femme, lui avaient value tant en Espagne qu'en Amérique. Jusqu'au jour où l'appui des Grands qui la cautionnaient lui faisant défaut, celui des quelques princes de l'Eglise qui la protégeaient à contre-courant cessa du même coup. Elle se vit alors contrainte de renoncer aux lettres et à tous ses biens pour mourir peu après, victime de son dévouement auprès de ses soeurs, lors d'une grave épidémie qui ravagea le couvent. C'est ce que raconte Octavio Paz, en poète qui se fait historien. Un dialogue passionné s'instaure entre deux grands écrivains du Mexique à trois siècles de distance. Occasion pour l'auteur du Labyrinthe de la solitude de reprendre, à travers une figure qu'il rend proche et dont paraît en même temps que cette biographie un recueil de poèmes, Premier somge... , les grands thèmes qui lui sont chers, notamment celui de la liberté de l'écrivain face à l'orthodoxie régnante et aux abus du pouvoir dans les sociétés bureaucratiques.

11/1987

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Sciences politiques

Du pouvoir intégral à l'alternance pacifique ou au déluge... !? Les chroniques d'un insomniaque

Etre sincère et véridique avec un Chef n'est pas du goût de tout le monde, des courtisans frileux, des conseillers carriéristes, ni de celui de tous les chefs aussi. Cela finit quelquefois par des ennuis mais la sincérité et la vérité finissent toujours par triompher. Il n'y a pas de démocratie sans débat contradictoire, sans aptitude de dire la vérité à ceux qui dirigent les peuples et décident de leur sort en toute liberté et souveraineté. La vérité ne fait peur qu'à ceux qui ont quelque chose à se reprocher. Ce livre est écrit pour être lu par les adultes qui décident du sort des enfants. Nous devons fédérer les énergies positives et les idées constructives autour des objectifs de l'alternance. L'alternance ne doit pas nous faire peur. Elle n'est pas pire que toutes les souffrances que le peuple tchadien endure depuis l'indépendance de notre pays. Elle est une garantie, une soupape de sécurité contre toutes les maltraitances à venir dans un pays où il y a beaucoup de gens qui parlent et fort peu de têtes qui pensent. Les têtes qui pensent cherchent à faire plaisir aux princes et princesses, pas à leur dire la vérité. L'insulte quotidienne fait mal mais il faut savoir la supporter, surtout lorsqu'on a conscience de son rôle dans un monde où les réseaux sociaux ont réussi à socialiser, à communautariser la bêtise. L'insulte nous permet de vérifier la solidité de notre propre humanité. Insulter l'autre et s'excuser ensuite, ce n'est déjà pas mal. Mais apprendre à pardonner, c'est mieux. La plus belle bataille est celle qu'on évite.

02/2021

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Histoire de France

Cocus, même les grands hommes peuvent l'être

Heureux les grands cocus, votre gloire est éternelle... "Apprenez qu'à Paris ce n'est pas comme à Rome, Le cocu qui s'afflige y passe pour un sot Et le cocu qui rit pour un fort honnête homme. ". . La Fontaine Il est autant de sortes de cocus que de porteurs de cornes. On pense tout de suite au personnage de comédie, ridicule ou pathétique, mais de glorieuse figures de la grande Histoire ont aussi appartenu à cette célèbre confrérie. Héros, puissants, princes, rois, empereurs, présidents... Loin d'être tous pauvres et benêts, certains d'entre eux trônent au Panthéon. Molière, Voltaire, Victor Hugo, Napoléon, Henri IV le vert galant lui-même illustrent le clan des cornards. Qui donc a osé leur planter au front les cornes de l'opprobre ? Des femmes libres et audacieuses qui depuis la nuit des temps font cocus tous ces hommes orgueilleux qui pensent les mater. Au temps de la femme soumise, elles sont enjôleuses, intrigantes, amoureuses, audacieuses ou même nymphomanes. Finalement, c'est à ces grandes séductrices, à ces héroïnes passionnées que Pierre Lunel s'est attaché à rendre ici un hommage complice... Pierre Lunel, agrégé de droit romain, est l'auteur de nombreux ouvrages. Il écrit des essais polémiques, des hagiographies de gens d'Eglise L'Abbé Pierre, l'insurgé de Dieu (Stock, 1989), Soeur Emmanuelle, secrets de vie (Anne Carrère, 2000) , des ouvrages historiques. En 2009, il publie Les Amours d'Hollywood et, deux ans plus tard, Kennedy, secrets de femmes aux éditions du Rocher. Il est également l'auteur des textes de l'ouvrage du père Pedro, Akamasoa, rêves d'enfants (Le Rocher, 2014).

05/2015

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Histoire et Philosophiesophie

La fabuleuse histoire du zoo

La visite au zoo est souvent associée à l'enfance et nul doute qu'une poignée de vocations sont nées là, au détour d'une allée, face aux lions ou dans l'intimité des loups... Rois et princes ont très tôt souhaité posséder d'étranges, et exotiques créatures à l'abri de leurs palais. La ménagerie du Jardin des Plantes, créée en 1794, sous la Convention, est un lieu où l'on vient découvrir les merveilles de la nature. Avec le zoo de Londres, ouvert au grand public en 1847, la machine est lancée et ne s'arrêtera plus ! L'émergence de ce nouveau loisir permet à toutes les catégories sociales de venir se délasser et s'émerveiller devant les prodiges de la Création. Peu à peu, les consciences s'éveillent et le zoo devient à la fois un jalon et un relais dans le grand mouvement de là protection de la faune sauvage. Les zoos du monde entier travaillent à enrayer un processus que d'aucuns pensent inexorable et incarnent ainsi un formidable message d'espoir... Abondamment illustré, cet ouvrage retrace l'histoire de ces lieux singuliers où l'homme côtoie le monde et tente de mieux le comprendre. De nombreux documents inédits, issus de collections publiques ou privées, conservés parfois par de grandes institutions zoologiques en Asie ou en Occident, racontent une histoire singulière en contrepoint des photographies de Christophe Raynaud de Lage, un regard exceptionnel sur l'univers du jardin zoologique où la mémoire est toujours imprégnée d'une vision contemporaine. Aujourd'hui, plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde fréquentent régulièrement ou ponctuellement les allées d'un zoo...

10/2018

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Cuisine Afrique et Moyen-Orien

La cuisine libanaise. De Beyrouth à Paris

Le livre incontournable des amateurs d'une cuisine libanaise authentique La cuisine libanaise se caractérise par une variété unique de mets parfumés et réputés : mezzés, kebbés, houmous, falafels... Mais on connaît moins certains plats dont chaque famille garde le secret. Héritage en constante évolution, cette cuisine, en traversant la Méditerranée, se nourrit de rencontres et d'échanges. Andrée Maalouf et Karim Haïdar nous offrent ainsi 90 recettes essentielles, inédites ou reprises de leurs premiers ouvrages, reflet de cette cuisine généreuse et expressive et à la fois résolument contemporaine. Mouhammara, purée de poivrons rouges aux noix · Fatayers · Fatté de fèves aux épinards · Harra' osbo, lentilles au tamarin · Ma'loubé d'aubergines · Chiches-baraks · Kafta aux cerises · Agneau aux cinq épices · Kébbé de poisson, sauce tajine · Samké harra de Tripoli · Glace achta · Osmallié à la crème de lait et à la rose · Etc. Le 90 recettes de référence, savoureuses et faciles à réaliser Avec leurs précédents ouvrages (Cuisine libanaise d'hier et d'aujourd'hui, 2007, et Saveurs libanaises, miroir de la diversité, 2015), Andrée Maalouf et Karim Haïdar se sont imposés comme la nouvelle référence pour tous les amoureux d'une cuisine libanaise authentique résolument contemporaine. Andrée MAALOUF conjugue la tradition culinaire du Liban avec les goûts et les exigences d'aujourd'hui. Karim HAÏDAR, chef talentueux, est consultant spécialisé en cuisine libanaise. Après avoir ouvert de nombreux restaurants à travers le monde, il officie actuellement à Paris, dans son restaurant Sama et dans sa "boutique à manger" , Les mots et le ciel. Préface de Amin MAALOUF, de l'Académie française. Stylisme de Coralie Ferreira et Sabine Paris. Photos d'Aline Princet, Caroline Faccioli et Loïc Nicoloso.

11/2023

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Sciences historiques

Histoire des Archevêques de Bordeaux

Bordeaux, cité romaine, christianisée au Ve siècle, va accueillir non seulement des princes-archevêques, des pontifes politiques, des prélats ambassadeurs, des cardinaux soldats, mais aussi des évêques parmi les plus charitables et les plus humanistes. A travers les secousses de l'histoire, les guerres de religion, les schismes et les hérésies, les révolutions, les révoltes, les conflits armés, les querelles politiques, les évêques et archevêques de Bordeaux, pour la plupart, feront preuve de diplomatie, de tolérance, de prudence, de sagesse, de bon sens, de justice et de charité. Bordeaux, ville gasconne, à l'image de son archevêque Pey Berland ou de son pape Clément V, va dans les moments de gloire comme dans les jours difficiles, ne jamais oublier ni son peuple ni sa famille, garder cette volonté d'indépendance et ce souci du dialogue qui la caractérisent. Ce Beau Livre vous présente les biographies des archevêques de Bordeaux, des évêques de Bazas et vous offre un aperçu historique du palais Rohan, des résidences archiépiscopales, des chapelles et des églises de Bordeaux. Ce Beau Livre s'adresse non seulement aux paroissiens, mais aussi à tous les citoyens qui souhaitent mieux connaître "l'âme de la cité" à travers son influence chrétienne tout au long des siècles. Ce recueil fait suite à "L'Histoire des maires de Bordeaux", ces deux ouvrages donnant une approche du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel non seulement à Bordeaux, Bazas mais aussi en Gironde, en Aquitaine, en France, en Europe... Un livre de référence, plaisant et coloré, qui s'adresse à tous les passionnés de la grande et de la petite histoire.

11/2010

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Littérature française

Le retour de Julie Franèse

Une femme autoritaire, Amélie Carles, s'est retirée, pour vivre ses dernières années, dans le pensionnat qu'avaient dirigé ses deux maris, et où les élèves servaient de cobayes pour des expériences saugrenues sur la mémoire. Elle reçoit une lettre de sa nièce, Julie Farnèse, qui a quitté le pays vingt ans plus tôt. Julie veut renouer avec ce qui reste de la famille Farnèse, ces bourgeois qui prétendaient descendre des princes italiens, et occupaient ensemble une demeure aujourd'hui perdue. A cette nouvelle, Amélie convoque son beau-fils, Jean-Baptiste Novembre, son neveu Lucien, et aussi Martin Cyr, fils de la servante de toujours, et qui est sans doute un bâtard des Farnèse, sans savoir duquel. Ainsi va renaître, mourir aussi, au gré de la mémoire et de l'oubli, tout un monde : le docteur Théo Farnèse, médecin légiste et joueur ; Théo le Jeune, revenu fou, ou trop lucide, de la guerre d'Algérie ; Morgan le factotum, sculpteur et jardinier ; André Carles, mort par la faute de sa mère Amélie qui voulait l'empêcher de revoir Julie. Julie Farnèse semble danser dans la mémoire infidèle de tous ces personnages. Les multiples images qu'elle évoque pour les uns ou les autres révèlent la vérité profonde de chacun. Au moment où elle annonce son retour, un coup de théâtre va changer une fois de plus l'idée que nous nous faisions d'elle. Dans sa profondeur romanesque, le temps se comporte ici comme un escamoteur, un illusionniste, jusqu'à la dernière page, où se fondent passé, présent et avenir, avec le vieux pensionnat, ses élèves craintives et rêveuses, et Amélie, à jamais irréconciliée.

12/1985

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Littérature étrangère

Les beaux mariages

"Il était caractéristique de sa part de garder de ses échecs un souvenir aussi aigu que de ses triomphes, et un désir passionné de les "rattraper", qui comptait toujours parmi les motifs obscurs de sa conduite. Elle avait enfin ce qu'elle voulait - elle avait conscience de posséder "ce qu'il y avait de mieux" ; et parmi les autres sensations, plus diffuses, l'adoration de Ralph lui procurait le plaisir raffiné qu'aurait pu connaître une reine guerrière portée en triomphe par les princes vaincus, et lisant dans les yeux de l'un d'eux la passion qu'il n'eût pas osé exprimer". Ondine Spragg s'ouvre les portes de l'aristocratie new-yorkaise grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Son ambition l'amène à divorcer et à se lancer à la conquête des hommes susceptibles de lui apporter tout ce qu'elle désire, c'est-à-dire l'amusement mais aussi la respectabilité. Si elle échoue face au banquier Peter Van Degen, elle va trouver une nouvelle victime en la personne du Marquis de Chelles, grâce à qui elle va - espère-t-elle - trouver une place de choix dans le monde du Faubourg Saint-Germain. Mais c'est vers Elmer Moffatt, un ami d'enfance auquel elle avait été mariée secrètement, qu'elle finira par revenir et en compagnie duquel elle trouvera le bonheur. Les qualités d'analyse de la grande Edith Wharton font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe à l'agonie dans ce monde du XXe siècle en pleine formation, et tracent avec une talentueuse audace le portrait d'une femme moderne.

09/2018