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Musique, danse

Pierre Schaeffer : de Mac Luhan au fantôme de Gutenberg. Communication et musique en France entre 1936 et 1986

L'effort pédagogique schaefferien, permanent quelles que soient les aventures, et la dénonciation des modes -dont le scientisme- ont toujours permis au Penser de tenter de redresser les écarts ou dérives possibles du Faire. La constante est perçue mais l'auteur termine sa trilogie (Pierre Schaeffer : des Transmissions à Orphée, puis Pierre Schaeffer : d'Orphée à Mac Luhan) en recherchant plus intimement encore le fil conducteur. Serait-ce, comme souvent, dans l'éducation et mieux, dans la rencontre de personnalités ou le vécu d'événements, marquant au fer le raisonnement et le comportement, sinon l'âme ? Un abbé à la fois professeur de physique et directeur-animateur de jeux de sociétés ou d'élans théâtraux ; un ami de l'école polytechnique, également scout, croyant, mais à l'esprit caustique ; une catastrophe de chemin de fer ; un homme venu du Caucase -Gurdjieff- qui tente de nous guérir d'un Moi dictateur de notre Faire puisque les clés de notre Vie sont ailleurs... Il serait temps de se connaître pour devenir vraiment soi-même, bref, se réveiller et être son être. Alors change la vision des choses et du Monde... La musique, l'écriture peuvent jouer un rôle d'exercice dans cette thérapie et cette recherche d'une intériorité qui passe aussi par une " métaphysique concrète ". L'œuvre de Pierre Schaeffer, musicale ou littéraire mais en tout cas poétique, prend alors une autre dimension et se déploie... Le lecteur établit des ponts avec d'autres écrivains : Claude Giraudoux, Mauriac, Bloy, Bernanos... ou bien serait-ce Proust ? Par ailleurs, on pense à cette science-fiction d'un Gérard Klein ou d'un Clifford D Simak annonçant un monde pas si loin que cela... sans oublier les multiples facettes du langage et de l'esprit d'un Paul Valéry qui renvoie à Léonard de Vinci, Descartes ou Goethe... Quels sont finalement les rôles révélés de la musique, de l'audiovisuel, de tout art ? Des interrogations au cœur de l'œuvre et de la vie de Pierre Schaeffer au centre desquelles se trouve l'homme. Pour agir sur les entreprises de l'homo faber et de là tenter de changer l'homo-sapiens, quelle est d'ailleurs la méthode schaefferienne ?

04/2002

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Pléiades

Mémoires 1716-1718. Tome 6, Additions au journal de Dangeau

De 1716 à 1718, Voltaire bat le briquet à la Bastille ; M. et Mme du Maine ameutent une prétendue noblesse ; au-delà des Pyrénées, Alberoni joue au Matamore ; et Saint-Simon combat : contre les bâtards qui transforment Paris en "égout des voluptés", contre le Parlement qui se croit en Angleterre, contre les scélérats, les mystères, les prétentions... Il nous donne de la Régence une peinture sans pareille, qui témoigne une fois de plus de sa capacité de sévérité, de finesse et d'émotion. Sur l'abbé Dubois : Alberoni "osait traiter de visionnaire l'abbé Dubois qu'il nommait l'instrument de toutes les mauvaises intentions du Régent. Mais c'était le Régent qui était l'instrument de toutes les mauvaises intentions de l'abbé Dubois [...] qui, sciens et volens, sacrifiait la France, l'Espagne, la réputation de son maître à son ambition de se faire cardinal". Sur Mme de Sabran : "C'est elle qui, soupant avec M. le duc d'Orléans et ses roués, lui dit fort plaisamment que les princes et les laquais avaient été faits de la même pâte, que Dieu avait dans la création séparée de celle dont il avait tiré les autres hommes." Sur Mme de Castries : "Ce n'était qu'esprit et âme, sans presque de corps ; le sien était petit, et si mince qu'un souffle l'eût renversée [...] C'était une petite poupée manquée, foncièrement savante en tout, sans qu'il y parût jamais, mais pétillante d'esprit, souvent aussi de malice, avec toutes les façons, les grâces, et ce tour et cette sorte d'esprit et d'expressions charmantes et uniques, si vantés et si singulièrement propres aux Mortemarts." Des lignes qui prennent pour nous une résonance particulière, depuis que Proust, lecteur assidu de Saint-Simon, a décrit "l'esprit Guermantes". Ce tome VI de la nouvelle édition des Mémoires de Saint-Simon contient également les additions au Journal de Dangeau pour les années 1716-1718 et trois appendices : "Requête de MM. les ducs et pairs", "Mémoire en faveur de la liberté du commerce", "Extrait sur le pays de l'alleu".

11/2000

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Sciences historiques

Les vieux. De Montaigne aux premières retraites

Un chirurgien parisien du XVIIe siècle imaginait qu'on pourrait prolonger indéfiniment l'existence des vieillards en injectant dans leurs veines le sang d'un homme jeune. Mais l'espoir fut de courte durée et dans l'Europe classique il resta difficile de vieillir. En société, tout vieillard est alors " un Huron ". Molière ironise sur les duègnes et les barbons tandis que Corneille déplore cette " vieillesse ennemie ", dont Rembrandt et Frans Hals donnent une vision bien pessimiste. Au XVIIIe siècle, tout bascule. Greuze, Diderot et les préromantiques s'attendrissent sur les bons vieillards. Mieux soignés _ l'élixir de longue vie de Cagliostro n'y fut sans doute pas pour grand-chose _ ils sont aussi plus nombreux. Les catalogues de centenaires fleurissent. Finie l'époque des vieux repoussants. Les rôles sont maintenant inversés : les grands-mères racontent les sorcières aux enfants, les grands-pères deviennent des patriarches " sages et frais ". La Révolution, qui célèbre les vieillards dévoués à la patrie, élabore de beaux projets de pensions de retraite, mais ils n'aboutissent pas. Au même moment, le médecin du roi de Prusse s'intéresse à La Macrobiotique ou l'art de prolonger la vie de l'homme. Et en effet, l'espérance de vie commence à s'allonger, sans que Malthus en devine les conséquences. Car au XIXe siècle, la vieillesse part à la conquête de l'Europe. Les têtes grises triomphent à la tête des Etats : Louis-Philippe, Victoria, Metternich, François-Joseph, les présidents de la IIIe République... Charcot fonde une véritable médecine de la vieillesse. En France, comme en Angleterre ou en Allemagne, se met enfin en place une politique sociale en faveur des vieux. Certes l'éclatement de la famille entraîne pour beaucoup une nouvelle solitude, mais ils acquièrent un petit revenu en même temps qu'un statut social. Et le plus célèbre d'entre eux, Hugo, " le grand-père sans mesure ", donne à la vieillesse sa plus belle dimension symbolique. Jean-Pierre Bois, né en 1945, est ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique, agrégé d'Histoire et docteur ès Lettres. Il est actuellement professeur à l'Université de Nantes.

02/1989

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Actualité et médias

Militants

Pour la première fois en France, les 9 et 16 octobre 2011, des « primaires ouvertes » permettront à tout citoyen inscrit sur les listes électorales de désigner le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de mars 2012. Mais aujourd’hui, l’inquiétude grandit : ces primaires dépossèdent-elles les adhérents du choix traditionnel de leur candidat ? Font-elles peser sur eux une pression trop forte ? L’affaire Strauss-Kahn redistribue-t-elle les rôles et les enjeux ?Ces questions, et bien d’autres, les militants se les posent déjà sur le terrain. Mais qui sont ces dizaines de milliers d’hommes et femmes de l’ombre ? Quelle histoire personnelle, familiale ou professionnelle les a conduits à s’engager à gauche ? Quels sont leurs héros ? Leurs motivations ? Qu’ils tractent ou débattent, les militants parlent rarement d’eux-mêmes.Partir à leur rencontre dans toute la France est l’objectif de ce livre conçu à la façon d’un carnet de voyage. Prendre le temps d’écouter, remonter la pente des souvenirs, s’ouvrir aux rêves et faire un bout de chemin avec eux le temps d’une réunion de section, d’une balade dans une région, d’un repas, d’une fête. Recueillir des histoires de famille, d’amour, d’amitié, d’inimitiés, de batailles perdues ou gagnées ensemble permet de dessiner par sa base le portrait en creux du Parti socialiste. Et celui d’une France militante trop souvent laissée de côté. Le parcours débute à Jarnac lors des commémorations des quinze ans de la disparition de François Mitterrand, passe par l’Île de Ré, Carmaux – la terre de Jaurès –, Lille, Alençon, l’Aveyron, la Corse, le quartier de La Courneuve ou la très chic section du vie arrondissement de Paris. Au fil des régions, les territoires historiques de la gauche succèdent aux « terres de mission ». « À quoi reconnaît-on un militant socialiste ? Il est enseignant, barbu et cotise à la Camif », répond en forme de boutade un adhérent de longue date. C’est un tout autre profil qui émerge à l’occasion de ce voyage au coeur de la France militante. Des figures, des caractères, et une véritable foi dans le politique que l’on croyait à jamais disparue

10/2011

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Musique, danse

VIENNE UNE HISTOIRE MUSICALE

Nulle ville n'a connu sur une si longue période pareil rayonnement musical ni offert le souvenir de tant de noms illustres, de tant d'oeuvres immortelles, de tant d'événements à jamais inscrits dans l'Histoire. Terre de naissance ou d'adoption d'un nombre impressionnant de compositeurs et d'artistes musiciens parmi les plus grands, ce haut lieu de la musique développa un style qui lui était propre et qui ne s'est encore jamais perdu. A côté de la musique sérieuse illustrée par une extraordinaire suite de génies (Gluck, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms, Bruckner, Mahler, Wolf, Berg, Schoenberg, Webern) pour ne citer que les plus célèbres, Vienne, on le sait, a dans le même temps su préserver une tradition de musique légère sur laquelle le temps semble ne pas avoir de prise, où l'élégant balancement de la valse le dispute à l'irrésistible frénésie des polkas, galops et autres quadrilles, ainsi qu'aux charmes mélodiques de l'opérette qu'illustrèrent, entre beaucoup d'autres, la famille Strauss et Franz Lehar. Poumons de cette vie musicale intense : les bals, les cafés, les kiosques à musique, dominés par ces institutions prestigieuses et vénérables que furent et demeurent la Staatsoper (l'Opéra), la Volksoper (opéra populaire), l'Orchestre philharmonique (considéré comme le meilleur orchestre au monde) ou encore l'Orchestre symphonique, qui tous virent défiler les plus illustrissimes baguettes et les chanteurs les plus estimés. Sous l'apparence d'une gloire à peu près continue, cette longue fresque peuplée d'innombrables seconds rôles dévoile une histoire tissée d'intrigues, de querelles et de cabales, pleine de paradoxes et de contradictions dont les effets sur le cours de la musique restent jusqu'à aujourd'hui d'une incommensurable portée. Henry-Louis de La Grange, à la fois musicologue et critique, est reconnu comme un des plus éminents spécialistes de Mahler sur lequel il a donné à travers le monde de très nombreuses conférences. Sa monumentale monographie en trois tomes sur le compositeur plébiscitée dans le monde entier en a fait un des meilleurs connaisseurs de la vie musicale viennoise.

10/1995

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Histoire et Philosophiesophie

Thinking about Physics

Physical scientists are problem solvers. They are comfortable "doing" science: they find problems, solve them, and explain their solutions. Roger Newton believes that his fellow physicists might be too comfortable with their roles as solvers of problems. He argues that physicists should spend more time thinking about physics. If they did, he believes, they would become even more skilled at solving problems and "doing" science. As Newton points out in this thought-provoking book, problem solving is always influenced by the theoretical assumptions of the problem solver. Too often, though, he believes, physicists haven't subjected their assumptions to thorough scrutiny. Newton's goal is to provide a framework within which the fundamental theories of modem physics can be explored, interpreted, and understood. "Surely physics is more than a collection of experimental results, assembled to satisfy the curiosity of appreciative experts," Newton writes. Physics, according to Newton, has moved beyond the describing and naming of curious phenomena, which is the goal of some other branches of science. Physicists have spent a great part of the twentieth century searching for explanations of experimental findings. Newton agrees that experimental facts are vital to the study of physics, but only because they lead to the development of a theory that can explain them. Facts, he argues, should undergird theory. Newton's explanatory sweep is both broad and deep. He covers such topics as quantum mechanics, classical mechanics, field theory, thermodynamics, the role of mathematics in physics, and the concepts of probability and causality. For Newton the fundamental entity in quantum theory is the field, from which physicists can explain the particle-like and wave-like properties that are observed in experiments. He grounds his explanations in the quantum field. Although this is not designed as a standalone textbook, it is essential reading for advanced undergraduate students, graduate students, professors, and researchers. This is a clear, concise, up-to-date book about the concepts and theories that underlie the study of contemporary physics. Readers will find that they will become better-informed physicists and, therefore, better thinkers and problem solvers, too.

01/2000

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Economie

Evolution économique de Bouaké de 1858 à 1939

La ville de Bouaké, désormais perçue comme une cité attractive majeure, c'est-à-dire comme un véritable centre d'impulsion et de diffusion de la croissance, des richesses naturelles et des biens de consommation sur l'ensemble du territoire ivoirien et, partant, dans quelques pays voisins de l'espace ouest-africain, sera particulièrement sollicité par la métropole (la France). Et, pourtant, la région de Bouaké, point focal de notre intérêt, est une zone de savane arborée aux sols non propices aux cultures d'exportation traditionnelles (le café et le cacao), socles de l'économie ivoirienne. De plus, Bouaké et sa région sont éloignées de la zone côtière où, grâce à l'océan Atlantique, Abidjan et certaines villes prospèrent, du fait du commerce maritime. Enfin, les peuples baoulé autochtones de ladite région ne sont pas des commerçants. Ils sont originellement attachés aux activités de la terre. Comment alors expliquer le poids économique de Bouaké depuis la fondation de Gbêkêkro en 1858 jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale ? De cette curiosité générée par la contradiction ci-haut exprimée découle toute une série d'interrogations qui ouvre des pistes pour la compréhension du sujet : Comment expliquer la transition de l'économie de Bouaké du mode de production précoloniale à l'institution d'une économie coloniale de marché urbain ? Les rôles économiques ont-ils été depuis toujours les traits dominants de l'ensemble des caractéristiques de Bouaké ? Si oui, quels sont les différents atouts qui, sur le plan naturel et sur le plan des politiques économiques et des stratégies commerciales ayant régenté la ville, donnent à Bouaké sa légitimité de deuxième ville économique de la colonie après Abidjan ? Les questions relatives à la vie précoloniale à Bouaké, les motivations et les conditions de la création de la ville, ainsi que, le rapport immigration-émergence socio-économique, sont autant de questions objectives qui intéressent, au premier chef la critique historique, l'anthropologie, la sociologie et l'économie. En définitive, nous osons poser, à partir de cette étude, un problème intégré à l'histoire des grandes cités marchandes d'Afrique en général, et de celles de la Côte d'Ivoire en particulier.

02/2016

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Littérature française

Le temps retrouve. Tome 2

Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne, qui n'avait l'air que d'un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l'averse, une de ces demeures où chaque salon a l'air d'un cabinet de verdure, et où sur la tenture des chambres, les roses du jardin dans l'une, les oiseaux des arbres dans l'autre, vous ont rejoints et vous tiennent compagnie R isolés du moins R car c'étaient de vieilles tentures où chaque rose était assez séparée pour qu'on eût pu, si elle avait été vivante, la cueillir, chaque oiseau le mettre en cage et l'apprivoiser, sans rien de ces grandes décorations des chambres d'aujourd'hui où, sur un fond d'argent, tous les pommiers de Normandie sont venus se profiler en style japonais, pour halluciner les heures que vous passez au lit, toute la journée je la passais dans ma chambre qui donnait sur les belles verdures du parc et les lilas de l'entrée, sur les feuilles vertes des grands arbres au bord de l'eau, étincelants de soleil, et sur la forêt de Méséglise. Je ne regardais, en somme, tout cela avec plaisir que parce que je me disais : c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre, jusqu'au moment où dans le vaste tableau verdoyant je reconnus, peint lui au contraire en bleu sombre, simplement parce qu'il était plus loin, le clocher de l'église de Combray, non pas une figuration de ce clocher, ce clocher lui-même qui, mettant ainsi sous mes yeux la distance des lieues et des années, était venu, au milieu de la lumineuse verdure et d'un tout autre ton, si sombre qu'il paraissait presque seulement dessiné, s'inscrire dans le carreau de ma fenêtre. Et si je sortais un moment de ma chambre, au bout du couloir j'apercevais, parce qu'il était orienté autrement, comme une bande d'écarlate, la tenture d'un petit salon qui n'était qu'une simple mousseline mais rouge, et prête à s'incendier si un rayon de soleil y donnait.

02/2023

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Littérature française

Le temps retrouve. Tome 1

Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne, qui n'avait l'air que d'un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l'averse, une de ces demeures où chaque salon a l'air d'un cabinet de verdure, et où sur la tenture des chambres, les roses du jardin dans l'une, les oiseaux des arbres dans l'autre, vous ont rejoints et vous tiennent compagnie R isolés du moins R car c'étaient de vieilles tentures où chaque rose était assez séparée pour qu'on eût pu, si elle avait été vivante, la cueillir, chaque oiseau le mettre en cage et l'apprivoiser, sans rien de ces grandes décorations des chambres d'aujourd'hui où, sur un fond d'argent, tous les pommiers de Normandie sont venus se profiler en style japonais, pour halluciner les heures que vous passez au lit, toute la journée je la passais dans ma chambre qui donnait sur les belles verdures du parc et les lilas de l'entrée, sur les feuilles vertes des grands arbres au bord de l'eau, étincelants de soleil, et sur la forêt de Méséglise. Je ne regardais, en somme, tout cela avec plaisir que parce que je me disais : c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre, jusqu'au moment où dans le vaste tableau verdoyant je reconnus, peint lui au contraire en bleu sombre, simplement parce qu'il était plus loin, le clocher de l'église de Combray, non pas une figuration de ce clocher, ce clocher lui-même qui, mettant ainsi sous mes yeux la distance des lieues et des années, était venu, au milieu de la lumineuse verdure et d'un tout autre ton, si sombre qu'il paraissait presque seulement dessiné, s'inscrire dans le carreau de ma fenêtre. Et si je sortais un moment de ma chambre, au bout du couloir j'apercevais, parce qu'il était orienté autrement, comme une bande d'écarlate, la tenture d'un petit salon qui n'était qu'une simple mousseline mais rouge, et prête à s'incendier si un rayon de soleil y donnait.

02/2023

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Agroalimentaire

Evolution agrotechnique contemporaine. Tome 3, Animal & technique

Les élevages et les filières des produits d'origine animale vivent de plein fouet la révolution numérique. Parallèlement nous assistons à une exigence sociétale d'évaluation du bien-étre animal, à une baisse de la consommation de produits animaux et à l'apparition du refus de Consommer des produits d'origine animale. Cet ouvrage, à partir de récits professionnels d'éleveurs et de développeurs de solutions numériques et d'exposés de chercheurs en sciences animales, en anthropologie et en sciences sociales, a pour ambition d'appréhender les sens de ces évolutions sous tensions et d'en saisir les enjeux. On y voit que l'animal, au statut souvent ambigu, amène une complexification du rapport au technique parla profonde diversité tant de ses fonctions, réelles et symboliques, que de ses usages : auxiliaire de production, repère temporel et culturel, amendements des sols, source d'aliments, de textiles, cuirs, matériaux, énergie. Il occupe une place centrale dans la constitution des systèmes agricoles. L'animal s'intègre ainsi dans la production agricole selon une triple co-constitutivité et dans un triptyque relationnel homme/animal/technique. Ce sont les liens et les rapports entre ces trois composantes, leur intensité, les modalités de leur exercice, qui sont les agents de l'évolution. La dimension des élevages et la façon dont les entités techniques innovantes intègrent ce choix conduisent à des combinaisons d'échelle, du niveau microtechnique aux réseaux macrotechniques, dans lesquelles se jouent les évolutions techniques liées à l'animal : singularisation des élevages à une échelle humaine standardisation des dispositifs techniques, de certaines opérations techniques, des réseaux techniques, dans les communautés de pratiques entre éleveurs. La diversité dont témoignent les cas développés dans cet ouvrage permet de saisir la dimension socio-économique et ses dynamiques sociotechniques, la dimension écologique par la place de l'animal dans les processus agroécologiques et la dimension technologique favorisant l'innovation ouverte. Au final on peut s'attendre à ce que ces nouvelles possibilités de constitutivité conjointe du triptyque technique/animal/humain conduisent à un bouleversement des rôles que les animaux joueront dans l'agriculture et l'alimentation de demain.

03/2021

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Romans graphiques

Musée

Qui regarde qui ? ... Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du musée d'Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard perplexe sur les chefs-d'oeuvre qui bordent les allées. Ils échangent dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle, s'animent, se détendent, se mettent à se raconter, s'interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la journée. L'Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d'autres, désabusés, s'assoient pour observer l'absurdité du monde à travers les vitraux de la grande horloge. D'autres encore accueillent les nouveaux venus, car les collections s'agrandissent ! Au petit matin, toutes les oeuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l'on découvre que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée ? ... Ce que de jour les " regardeurs " disent des regardés, et surtout ce que de nuit les regardés racontent des " regardeurs ". Le lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que diurne dans le musée. Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'art, nos certitudes et à la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et sensibilité.

04/2023

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Acteurs

Scandaleuse Sarah. La folle vie de Sarah Bernhardt

Pour les 100 ans de la mort de Sarah Bernhardt, Elizabeth Gouslan retrace l'incroyable parcours de ce monstre sacré, une féministe avant l'heure qui fit scandale à son époque. L'incroyable destin de Sarah Bernhardt, disparue il y a cent ans Elle a vécu au triple galop, à cheval sur deux siècles, exportant sa légende sur cinq continents. De Paris à New York, de Londres à Moscou, tous ont célébré sa beauté, son culot unique et son ambition. Cocteau parle de " monstre sacré " pour la définir et même Freud suspend son portrait dans son cabinet ! De sa naissance en 1844 à sa mort en 1923, la diva a dicté les règles de la vie mondaine, arbitré les élégances, anticipé l'Art Nouveau... Pionnière et narcissique, elle a fabriqué le star system. Seule Sarah Bernhardt sut faire de son quotidien une telle mise en scène, et de sa vie un tel roman à rebondissements. Née dans le ruisseau, d'une mère néerlandaise et d'un père inconnu, elle ne doit sa survie qu'aux largesses du duc de Morny qui entretenait la tante de Sarah. Le dandy donne le coup de pouce qui permet à la sauvageonne d'entrer au Conservatoire et de faire ensuite une carrière sur les planches, à la Comédie française puis au théâtre de l'Odéon. Parcours fulgurant : Sarah, bulldozer à la voix d'or, écrase toutes ses rivales, décroche les rôles titres qu'on ne pensait même pas lui confier, affichant à son palmarès plus de cinq cents spectacles, des dizaines de tournées dans le monde entier et un capital à faire pâlir les plus fortunés. Féministe avant l'heure, Sarah Bernhardt a su tracer sa route dans un monde d'hommes, damant le pion aux machos qui tiraient les ficelles - quitte, notamment, à les mettre dans son lit. Nul doute que cette tornade brune a ouvert la porte à une galaxie d'étoiles. Car, de Bette Davies à Edith Piaf, de Barbra Streisand à Amy Winehouse, de la Callas à Madonna, ces amazones de la scène, à bien y regarder, on toutes quelque chose de Sarah Bernhardt.

02/2023

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Littérature française

Les Bonnabel Tome 1 : Les veuves blanches

"Les Bonnabel" est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection "Les Bonnabel" évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : "Les Bonnabel", histoire d'une famille protestante française de la Drôme, au cours du XXe siècle. Ce récit, inspiré de faits réels traités avec l'apport imaginatif de l'auteur, nous entraîne en Serbie en Italie, en Allemagne en Amérique latine, aux Antilles et à travers la France de la Grande Guerre, de l'entre-deux guerres, de l'occupation, des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il enchaîne les séquences de la grande Histoire telles que les mutineries de 1917 sur le front de la Marne, la campagne d'Orient en Serbie, le 6 février 1934, l'assassinat du roi de Yougoslavie ou encore les camps d'extermination avec des touches personnelles et nostalgiques. L'auteur a voulu restituer une France disparue et la faire revivre dans le souci de retrouver les femmes et les hommes auxquels nous devons tout. Le premier tome d'une série de douze, traite des "veuves blanches" , ces femmes victimes secondes - après les poilus - d'une guerre qui leur a enlevé leurs fiancés et qui, cependant, ont reconstruit la France

03/2023

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Programmation

Ansible. Gérez la configuration de vos serveurs et le déploiement de vos applications, 3e édition

Ce livre sur Ansible s'adresse aux administrateurs de systèmes Unix qui souhaitent découvrir les différentes fonctionnalités spécifiques de cet outil DevOps permettant la configuration centralisée de serveurs et applications. A l'aide d'exemples concrets, l'auteur apporte au lecteur les connaissances nécessaires pour bien comprendre l'intérêt de son utilisation. Certains prérequis sur le langage YAML ou l'utilisation du protocole SSH sont un plus pour une utilisation efficace d'Ansible. Dans les premiers chapitres, l'auteur aide toutefois le lecteur à les acquérir pour qu'il puisse tirer le meilleur profit de la lecture du livre. Les chapitres qui suivent traitent des différents mécanismes d'Ansible avec une approche de difficulté progressive. Les premiers mécanismes permettent ainsi d'administrer de façon classique les serveurs (Unix ou Windows) alors que les suivants nécessitent des notions plus avancées, notamment sur la programmation Python. Le lecteur y découvre alors comment créer un inventaire, comment réinjecter des informations provenant de sources existantes (ESX, AWS, Docker...) ou comment créer des playbooks. La création de rôles Ansible est également traitée ainsi que quelques bonnes pratiques à suivre (analyse de code et test avec Molecule à l'aide de Podman ou Docker). A côté des notions purement orientées Ansible, certains chapitres sont consacrés au déroulement du déploiement d'une application MediaWiki. Le lecteur étudie ainsi les problématiques de parallélisation des tâches, l'introduction d'un répartiteur de charge Haproxy et le lancement en séquence des opérations permettant de réaliser les mises à jour avec un impact minimal (rolling update). L'optimisation des tâches sera également un point important avec la mise en place de Mitogen. La suite du livre détaille plus particulièrement la personnalisation d'Ansible. La restitution d'informations (mécanismes de callback et découverte de ARA), l'écriture de modules pour la gestion d'opérations, les filtres Jinja ou encore la création d'actions sont ainsi étudiés. Enfin, l'auteur présente dans les derniers chapitres la problématique de la création de machines virtuelles, classiques (via l'hyperviseur ESX/VMware/vCenter) ou dans le cloud (avec AWS), l'utilisation de containers containers Podman/Docker avec Ansible, le pilotage d'applications dans un cluster Kubernetes ainsi que la création d'un opérateur.

05/2023

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Littérature Allemande

Histoire d'une enfant de Vienne

L'Histoire de l'enfant de Vienne, la plus longue des Nouvelles d'Autriche de Ferdinand von Saar est aussi celle qui se rapproche le plus du genre européen du roman réaliste et, par certains aspects, naturaliste. Ce roman bref conserve quelques traits caractéristiques du genre de la nouvelle : deux décennies y sont condensées en un cycle tableaux dramatiques. L'Histoire d'une enfant de Vienne décrit la descente aux enfers d'Elise Schebesta (qui prend le nom d'Elsa Röber plus loin dans le récit). Les premiers chapitres du récit suggèrent que l'existence d'Elise aurait pu être idyllique si elle était restée fidèle à l'art de vivre de son milieu d'origine. Ferdinand von Saar recourt à la même technique narrative que dans Le Lieutenant Burda. Un narrateur, double de l'auteur (dans Burda, Saar évoquait l'époque de sa vie militaire ; dans l'Enfant de Vienne, il fait l'autoportrait de l'écrivain qu'il est devenu depuis qu'il a quitté l'armée en 1860), joue le rôle d'observateur et de témoin, de moraliste jetant un regard critique sur les moeurs de son temps et sur les caractères qu'il rencontre. Mais ici, le narrateur à la première personne est plus directement impliqué dans l'action que celui du Lieutenant Burda. Autrefois, il a cherché à séduire la jeune Elise Schebesta, il a épié ses apparitions au balcon de sa maison, il l'a suivie dans les rues de Döbling, mais il n'est pas parvenu à ses fins. Il n'a jamais cessé de s'intéresser à celle qui l'a jadis éconduit, il profite de toutes les occasions de s'informer de son sort et devient au fil du récit celui qui en sait le plus sur le passé d'Elise-Elsa. Ferdinand von Saar peint là le saisissant tableau d'une société viennoise en pleine mutation et dont l'évolution ne lui annonce rien de bon. On retrouve là son pessimisme foncier qui est une des manifestations les plus notables de l'esprit viennois 1900.

01/2024

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Western

Jim Bridger

Sur les traces du plus grand mountain man de l'Ouest américain En 1822, le jeune Jim n'a pas encore 18 ans mais il sait que l'aventure l'attend à l'ouest de Saint-Louis, cette ville marchande et cosmopolite du Missouri située à l'extrémité du front pionnier.

Le coeur ouvert à l'inconnu, il débute sa carrière de trappeur en s'engageant dans la première grande expédition, celle de William Ashley, qui avec deux bateaux et une centaine de volontaires, remonte la haute vallée du Missouri à la recherche de " l'or brun des Rocheuses ", les peaux de castor.

Au péril de sa vie, il affronte les hivers redoutables et les grizzlys, rencontre les peuples amérindiens pour lesquels il nourrit un profond respect et explore les territoires les plus reculés de l'Ouest, du Grand Lac salé aux geysers de Yellowstone. Démontrant un courage, une sérénité et une endurance à toute épreuve, il connaît de folles aventures dans les régions montagneuses, se fiant à son instinct de survie et son sens exceptionnel de l'orientation pour se tirer d'affaire.

Avec le temps, sa renommée est si établie que les convois de pionniers et les détachements de cavalerie s'arrachent ses services pour les guider au milieu d'une nature hostile et sauvage ! Devenu une légende vivante, Jim Bridger force l'admiration et nous ouvre les portes d'un âge d'or où trappeurs, négociants et Indiens se réunissaient chaque année dans les somptueuses vallées du Wyoming pour commercer et se divertir. La conquête de l'Ouest n'en est encore qu'à ses débuts et va bientôt bouleverser cet équilibre.

Une époque passionnante de l'histoire américaine dans lequel éclot le mythe des Mountain Men, ces êtres rudes, entreprenants et individualistes, vivant en osmose avec un territoire qu'ils ont vu disparaître sous les roues des chariots qu'ils avaient eux-mêmes guidés... Pierre Place nous entraîne sur les pas d'une figure légendaire dans un récit personnel qui nous rappelle les grands espaces immortalisés par Jim Harrison. L'ensemble prend vie grâce à son trait vivant et généreux sous l'oeil expert de Farid Ameur, historien et spécialiste de la conquête de l'Ouest américain.

01/2023

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Assurances

Code commenté des assurances. Edition 2024

Au plus près de la pratique professionnelle des acteurs de l'assurance et de leurs partenaires, la 40° édition annuelle de ce code est à jour des derniers textes législatifs et réglementaires, notamment : - l'arrêté du 2 août 2023 modifi ant l'article A. 125-6-5 du code des assurances ; - l'arrêté du 17 juillet 2023 portant soutien au pouvoir d'achat des épargnants bénéficiaires de rentes inférieures à un certain montant minimal ; - le décret n° 2023-449 du 7 juin 2023 relatif aux règles de comptabilisation de la provision pour résilience constituée par les entreprises captives de réassurance ; - l'ordonnance n° 2023-393 du 24 mai 2023 portant réforme du régime des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et opérations transfrontalières des sociétés commerciales ; - le décret n° 2023-182 du 16 mars 2023 relatif aux modalités techniques de résiliation et de dénonciation des contrats et règlements par voie électronique ; - l'ordonnance n° 2023-78 du 8 février 2023 relative à la prise en charge des conséquences des désordres causés par le phénomène naturel de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols ; - le décret n° 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l'indemnisation des catastrophes naturelles ; - l'arrêté du 22 décembre 2022 relatif à l'information précontractuelle pour les contrats d'assurance sur la vie ou de capitalisation ; - l'arrêté du 13 décembre 2022 relatif à la classifi cation des engagements d'assurance consécutifs aux atteintes aux systèmes d'information et de communication ; - le décret n° 2022-1495 du 24 novembre 2022 relatif à la gestion des véhicules hors d'usage et à la responsabilité élargie des producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur. Pour répondre à vos exigences professionnelles, les commentaires sont rédigés par des spécialistes reconnus et intègrent les dernières jurisprudences pertinentes. Les intitulés d'articles, les bibliographies actualisées, les annexes thématiques et l'index de plus de 3 000 entrées font de ce code commenté un véritable outil de travail opérationnel et performant.

10/2023

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Vins, alcools, boissons

Les cocktails de Black et Mortimer. 30 drinks terriblement british

Les Cocktails de Blake & Mortimer nous plongent dans l’atmosphère tellement British de la bande dessinée. Au Centaur Club, dont nos héros sont membres, nous goûterons des cocktails classiques de la vieille Angleterre. Nous redécouvrirons le Sherry cobbler, qui entraîna l’invention de la paille et du shaker. Nous enflammerons un Blue Blazer, le premier cocktail flambé de l’Histoire. Après dîner, un cocktail After Eight aux saveurs menthe et chocolat s’impose.   Savourons aussi des créations originales et spectaculaires dans l’esprit des albums. Le Crocodile d’Horus à la belle robe verte et le Chemin de l’Initié pailleté d’or pénètrent au cœur de la Grande pyramide. L’Onde Méga, avec son inquiétant nuage de fumée, rappelle l’invention diabolique du docteur Septimus dans La Marque jaune. Le drink Sept piliers de la sagesse aux sept couleurs différentes rend hommage à Lawrence d’Arabie par l’intermédiaire du Serment des cinq lords.   Avec Francis Blake, directeur du MI-5 britannique, et Philip Mortimer, scientifique de génie, l’aventure ne connait guère de répit. Sauf le temps d’un verre de sherry, la boisson préférée de Sir Francis, ou d’un whisky que sirote Mortimer en écho à ses origines écossaises.   Avec ses astuces pour réaliser facilement les cocktails les plus impressionnants du « flair bartending » actuel, Les Cocktails de Blake et Mortimer offrent au lecteur de plonger au cœur de l’aventure sans quitter le bar. Créateur de la série des Blake et Mortimer (en 1946 !), Edgar P. Jacobs est l’auteur des 12 premiers titres de la série, ceux, qui, en exclusivité, inspirent Les Cocktails de B & M.   S’emparant de l’univers de Jacobs dont l’Angleterre est la première source d’inspiration, Claire Dixsaut réincarne nos deux héros, avec élégance et humour, en rebaptisant des classiques ou en inventant des breuvages directement inspirées des aventures de Blake & Mortimer. Cheers – à votre santé !  

09/2014

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Littérature étrangère

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique famililale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

08/2015

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Guides étrangers

Une vie de Pintade à Madrid

Les Pintades c'est un peu comme avoir une meilleure amie dans chaque ville. Quand on pense aux Madrilènes, on imagine les personnages féminins déjantés des romans de Lucia Extebarria, les chicas à la sexualité débridée des films d’Almodovar et de Bigas Luna. La réalité est un peu plus nuancée mais tout aussi savoureuse. On croise toutes sortes de femmes dans les rues de Madrid, des « pijas » (les BCBG) de Salamanca aux branchées de Chueca, des « toda la vida » (« pure souche ») de Chamberi aux militantes multi-ethniques de Lavapiés. Madrid, « capitale européenne où l'on peut sortir un jeudi et rentrer à la maison le lundi suivant ! », est peuplée de femmes de tempérament qui n'aiment rien tant que vivre dans la rue, s’amuser avec leur pandilla (leur bande de copines de toujours), passer de bar à tapas en boîte de nuit, réinventer la Movida, boire, manger, draguer… Tout ça avec un décalage horaire permanent de deux bonnes heures ! Parce que l'Europe, l’euro, Zara et autres grandes chaînes franchisées sont loin d'avoir aplani les Pyrénées, suivez les Pintades dans l'exploration désopilante des coulisses d'une ville attachante, contrastée, où l'on peut croiser une procession de la Semaine Sainte en sortant d'une cérémonie de mariage gay, où les mall rutilants à l'américaine côtoient les merceries et les bazars de quartier, où les enfants, traités comme des petits princes, restent (par plaisir) au domicile parental jusque trente ans, où les femmes optent plus souvent pour la blondeur en tube que pour de folles boucles noires. Comme toujours, les Pintades sont partageuses : elles vous diront où manger les meilleurs œufs brouillés au chorizo, où trouver les meilleurs bars à tapas, où se faire pomponner, dans quelles piscines piquer une tête l'été, ou encore où vous faire faire (sur mesure) la même robe que la princesse Letizia…

03/2011

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Littérature française

Le caïman n'aime pas le froid

Andre? Robe?r est ne? Andre? Robert le 21 juillet 1955 a? la Plaine des Palmistes, Re?union. Ses parents indigents habitent les hauteurs de l'i?le, la Plaine des Palmistes. D'e?chec en e?chec jusque l'adolescence, les e?tudes ne sont pas une re?ussite pour lui. Pousse? par les politiques migratoires mis en place par l'e?tat franc?ais il de?barque en France en 1975. Tre?s vite il commence a? militer d'abord au PSU de 1977 a? 1981 et ensuite a? la Fe?de?ration Anarchiste. Le militantisme lui fait de?couvrir la ne?cessite? de se cultiver, d'e?tudier puis de cre?er. Il anime des e?missions sur l'actualite? de l'art apre?s avoir entrepris des e?tudes d'arts plastiques a? l'universite? de Saint Denis (Paris VIII). C'est a? Radio Libertaire qu'il de?couvre les avants gardes et que depuis il pratique la poe?sie visuelle et organise des manifestations autour de cette pratique. Il commence a? peindre en 1986. L'e?criture arrive de?s qu'il devient e?diteur en 2000 ; de?s lors c'est quinze recueils de poe?sies et fonnke?r pou lo zie? qu'il a publie?s. Le premier d'une trilogie sur l'immigration, est Carnets de retour au pays natal, un clin d'oeil au grand Aime? Ce?saire. Les deux autres ouvrages de cette trilogie sont Un ours sous les tropiques et D'i?le en Ille. La plupart de ses ouvrages alternent le cre?ole re?unionnais et le franc?ais sans que les textes soient traduits. Depuis la fin de l'e?criture de sa trilogie il expe?rimente d'autres e?critures. Les poe?mes visuels (fonnke?r pou lo zie?) eux ne sont re?dige?s qu'en cre?ole.

12/2016

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Histoire ancienne

Les fouilles de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Les édifices chrétiens et le groupe épiscopal

Au terme de trente années de recherches, Charles Bonnet et son équipe du Service cantonal d'archéologie ont mis en évidence la naissance d'une ville par la permanence d'un lieu de culte sur la colline qui domine les rives du lac Léman et du Rhône, dès le IIe siècle avant Jésus-Christ. Dans le premier volume, intitulé "Le centre urbain, de la protohistoire jusqu'au début de la christianisation", c'est la permanence cultuelle qui a été décrite, du lieu de refuge de l'oppidum celte, en passant par la "Genua" romaine jusqu'à l'élévation du centre urbain au rang de "civitas" sous l'Empire. Ce deuxième volume fera découvrir l'adaptation en lieu mémoriel, de la fin de l'administration romaine jusqu'à l'affirmation durable du pouvoir épiscopal. Car la diffusion du culte chrétien a eu ses exigences. Les réformes liturgiques qui s'en suivirent ont nécessité de nombreuses adaptations sous forme de transformations d'atrium, de multiplication de bâtiments cathédraux, d'aménagements de salles de réceptions, de cryptes ou de sépultures, d'installations de baptistères et de rotonde, voire de modifications de nef et d'absides pour arriver à l'établissement de l'édifice romano-gothique actuel. Après avoir voyagé dans les couches les plus profondes du sous-sol de la cathédrale Saint-Pierre et avoir traverse les différents niveaux d'occupation du noyau urbain, le lecteur y aura perçu les temps forts de la christianisation à Genève. Il aura survécu aux guerres burgondes du Ve siècle, admiré le renouveau artistique carolingien du IXe siècle et participe à la couverture "d'une robe blanche d'églises" dans l'Europe de l'An mil. Par leur souci de préserver une source documentaire précieuse et de transmettre, par une approche plurielle, des résultats qui ont été mis en relation avec cent quatre-vingt sites archéologiques du bassin méditerranéen, ces deux ouvrages montrent, s'il était encore nécessaire, que l'archéologie raccommode les lacunes du passé, là où les documents écrits manquent.

01/2012

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Poches Littérature internation

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique familiale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

02/2017

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Humour

Dictionnaire de l'absurde aujourd'hui en France

L'auteur dresse un panorama des absurdités ou incohérences observées dans notre pays en environ 200 entrées qui sont loin d'être exhaustives. Ce livre reste très personnel, l'auteur ayant vécu certaines des situations dénoncées. De plus l'absurdité d'une situation a des traits objectifs mais aussi fortement subjectifs. Dans ce livre l'auteur a pris le parti de dénoncer les problèmes sous le ton de l'humour avec la double volonté d'amuser et de faire réfléchir le lecteur - peu importe qu'il soit d'accord avec lui ou non, l'important étant de le "titiller". L'absurde fait osciller entre désespoir (quand on le vit quotidiennement) et rire. Il se rapproche ainsi de la folie, qui nous menace de plus en plus en ces temps de distanciation. L'auteur espère que ce livre pourra toucher le plus de fous possibles, et que plus il y aura d'absurdités plus on rira ensemble. Exemples d'entrées du dictionnaire : Smileys : Le principe des smileys est plutôt sympathique. Cependant, afficher dans les trains un petit bonhomme tout content de porter un masque, n'est-ce pas se moquer du monde, voire de la provocation ? Qui est vraiment heureux de porter le masque ? Habitat : Avec la nouvelle donne environnementale, on reproche aux Français leur idéal du petit pavillon de banlieue, du coup de trop chauffer, de trop rouler, de trop consommer et ainsi de suite... A croire que l'idéal écologiste est de vivre entassés en ville dans des HLM sans jardin ! Look : A l'époque de l'égalité entre hommes et femmes, il apparaît pour le moins étrange que le prototype du couple de stars soit souvent un homme en tenue quasiment de sport, avec un bonnet sur la tête s'il fait froid, et une femme magnifique très apprêtée et habillée en robe de haute couture. Le trait est exagéré, mais si peu...

03/2022

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Biographies

Carson McCullers et moi

Finaliste du National Book Award 2020, salué par la critique américaine "Carson McCullers" et moi de Jenn Shapland est un récit littéraire dans lequel l'autrice se plonge dans la vie de McCullers et mêle habilement sa vie à celle de l'écrivaine pour aborder les questions de l'identité, du genre et de l'amour. C'est lors d'un stage comme archiviste au Harry Ransom Center, bibliothèque de l'université du Texas à Austin, que Jenn Shapland tombe sur la correspondance entre McCullers et l'écrivaine voyageuse Annemarie Schwarzenbach. Shapland est saisie. Un sentiment amoureux émerge de ces lettres. Pourtant, ce sentiment n'est jamais nommé dans les nombreuses biographies qui lui sont consacrées. McCullers est présentée comme une personne n'ayant jamais rencontré l'amour ... La curiosité de Shapland est piquée au vif. Quelque chose se fait jour chez Shapland, son regard sur le monde change. Poussée par un sentiment d'urgence, elle décide de partir sur les traces de McCullers pour comprendre. Elle se plonge dans son oeuvre, se rend dans sa maison d'enfance, passe quelques jours dans sa résidence artistique, étudie sa garde-robe, parcourt les retranscriptions de sa thérapie que Carson voulait utiliser pour écrire son autobiographie. Pendant cette enquête qui va durer six ans, et en s'appuyant sur son expérience, Shapland interroge le genre, l'identité, l'amour. Elle redonne ainsi à l'histoire queer toute sa place dans la création et réussit à partager ce que la rencontre avec l'autre, imaginaire ou pas, peut changer dans une vie. La rencontre autorise à se percevoir hors des modèles établis. C'est ce que Carson McCullers a provoqué chez Jenn Shapland : par un effet de miroir, elle a investi son homosexualité. "Carson McCullers et moi" est un récit littéraire qui permet à Jenn Shapland de se retrouver aux côtés d'une Kae Tempest, d'une Maggie Nelson ou d'une Carmen Maria Machado. Ce livre est accompagné dans la Petite Collection par 3 courts textes de Carson McCullers.

10/2022

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Science-fiction

Connexions

Sur Terre, aujourd'hui, ici et là. Il y a ce truc sphéroïde reposant sur cinq... jambes ? Un monstre, quoi d'autre ?? Quelque chose errant loin de son Nid. Et dont dépend la survie de ses pairs. Il y a cette femme aux cheveux blancs coupés très courts dans sa robe noire moulante qui vous regarde bizarrement, comme si elle en savait trop sur vous. Il y a celui-là, aussi, ce type à la mine morose. On le serait à moins : il se croit le génocidaire de sa propre civilisation. Et puis Stacey Papandreou, qui semble avoir traversé l'Histoire, sans coup férir. Et le lieutenant-colonel Bruno Zendahl, membre de la très sérieuse, très secrète, très fermée Ligue apkallu. Il arrive à Annie Troy de travailler pour lui. Froide comme l'acier, calculatrice, d'une logique implacable, Troy ignore le doute aussi bien que­ l'échec... Si tous ne se connaissent pas, tous sont liés. Par un enjeu qui les dépasse de beaucoup : la vie, le temps, l'univers et ses possibles... "Les récits de Michael F. Flynn commencent en vous titillant le cerveau et s'achèvent en vous perçant le coeur". Nancy Kress Connexions est lauréat du prix Analog 2017 Né en Pennsylvanie en 1947, Michael F. Flynn est un auteur de science-fiction peu connu en France. Titulaire d'une licence en mathématiques et d'une maîtrise en topologie, il a travaillé en tant qu'ingénieur qualité et comme statisticien, tout en publiant une douzaine de romans et une cinquantaine de nouvelles. Ses premiers textes paraissent au mitan des années 80. Dont "? Eifelheim" , qui remporte le prix Analog en 1986, et que Flynn déploiera en roman vingt ans plus tard. Publié en 2008 au sein de la prestigieuse collection "Ailleurs & Demain" , Eifelheim restera longtemps le seul récit de l'auteur disponible en français. Jusqu'à la sortie de Connexions dans la collection "? Une heure-lumière ? ", un court roman explosif lui aussi lauréat du prix Analog.

03/2023

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Métiers

Qui fait quoi ? 100 métiers à découvrir !

Une présentation de 100 métiers connus ou moins connus des enfants. De l'instituteur à l'archéologue, en passant par la droniste, le chaudronnier ou l'avocate, qui fait quoi ? Une première découverte de la société à hauteur d'enfant A travers une très large palette de métiers, dans différents secteurs d'activité, comme les métiers de bouche, du journalisme, du gros oeuvre ou du sport, ce documentaire explique à l'enfant comment et grâce à qui fonctionne le monde qui l'entoure. Les différents métiers, des plus connus (l'instituteur, le pompier, le caissier...) aux plus méconnus (le conservateur de musée, l'aiguilleur du ciel, l'urbaniste...), sont présentés en lien avec l'environnement proche et connu du lecteur : ceux qui le soignent, ceux qui lui enseignent des choses, ceux qui le divertissent... Un bon moyen de répondre aux questions qu'il se pose (Pourquoi les avocats portent une robe ? Est-ce que la maîtresse connaît tout ? Un chercheur, ça cherche quoi ? Le vétérinaire sait soigner tous les animaux ? ), mais aussi de comprendre l'importance de toutes les catégories de métiers et la façon dont elles coexistent pour faire marcher la société. Une plongée dans les coulisses En plus de présenter un grand nombre de domaines professionnels, ce documentaire propose une véritable immersion dans les coulisses, une présentation très concrète des savoir-faire et du quotidien des travailleurs. On apprend par exemple que l'ingénieur construit une maquette de son futur pont pour tester sa résistance à l'air dans une soufflerie. Ou que l'apiculteur doit déplacer régulièrement ses ruches pour que les abeilles produisent des miels différents... L'illustration vient compléter cette présentation précise en montrant par exemple à quoi ressemble une chaîne de montage ou un pressoir à fromage. De quoi donner une vision précise des corps de métier - parfois déconnectée des images toutes faites qu'on s'en fait - et susciter de nouvelles vocations !

10/2022

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Histoire de la philosophie

Par la révolution, la paix

"J'ai conté, dans Quinze ans de combat , comment la guerre mondiale avait été pour nous, intellectuels (une poignée d'intellectuels) une école obligatoire d'éducation politique. Ecole élémentaire : car nous avions tout à apprendre. Les intellectuels grandissent englués dans une idéologie, qui est plus ou moins riche et nuancée, mais toujours dévidée des entrailles de l'esprit, comme le fil de l'araignée, et, bien moins que lui, capable de s'agripper aux arêtes du réel. Il se peut que cette idéologie ait été, au temps Jadis, la synthèse ou la raison finale, arbitrairement dégagée, d'actes et d'expériences antérieurs ; mais elle n'a plus, depuis longtemps, pris la peine de se contrôler au mouvement incessant de la réalité en marche ; elle continue de désigner, imperturbablement, des formes de la pensée sociale, qui sont contradictoires et souvent négatrices de la pensée première, depuis longtemps trahie, Imperturbablement, elle aide à la trahison, en couvrant de sa robe toute cette confusion. Et l'on ne saurait dire ce qui, dans l'équivoque de cette idéologie inadaptée au réel, procède davantage de la force d'inertie inhérente au poids mort du passé que traîne après lui l'esprit, ou de la ruse à ne pas voir ce qui le contraindrait à un nouvel effort, afin de s'en dégager. Ajoutons tous les risques, qu'entraîne une vue nouvelle de la société. Car voir oblige à agir. Et agir est périlleux, aux âges des grandes mutations . C'est pourquoi notre génération d'intellectuels français a trouvé, parmi nos aînés, si peu d'aide à sortir de l'enchevêtrement des idéologies à double et triple faces. Bien plutôt, ces aînés, ainsi que pendant la guerre les maîtres de l'intelligence, se sont-ils acharnés à nous y emprisonner. Il a fallu faire seuls notre trouée, au travers. Et ce fut une rude tâche. Nous nous y sommes ensanglantés . Nous étions des novices... ".

02/2023

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Essais généraux

Fashion

Décrypter le secteur de la mode, l'une des industries les plus polluantes du monde, et trouver des alternatives pour réconcilier sa garde-robe avec la planète. Nous achetons de plus en plus de vêtements. Nos armoires débordent, alors que nous ne portons qu'un tiers de notre vestiaire. Nous sommes affamés de nouveauté, de style, de fringues. Sur Internet, nous n'avons jamais autant commandé. Pour produire 150 milliards de vêtements par an, la fast fashion transforme chaque jour 1 million de barils de pétrole en fils textiles. Des couturières à bas coût assemblent sans répit nos tee-shirts et nos pulls. Des produits chimiques interviennent à chaque étape. Des porte-conteneurs et des camions parcourent des dizaines de milliers de kilomètres... Nous jetons nos fringues à la même vitesse que nous les achetons... Alors, n'est-il pas temps de renouer avec l'élégance de la sobriété, d'acheter moins, mais surtout d'acheter mieux ? Catherine Dauriac, experte et militante pour une mode durable, nous alerte sur les ravages que cette industrie inflige à la planète. Présentation de la collection : Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.

04/2022