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Chronique d'Abdou, dans la peau d'un intello. Histoire écrite par un lycéen atypique ne connaissant rien aux relations humaines

Extraits

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Littérature française

Un béguin d'hivernage

L'intrigue prend naissance dans le lycée et se développe au cours de l'année scolaire. Un élève fait ses premiers pas dans l'univers scolaire mixte. Dans cet univers scolaire, Stéphane, 18 ans, jeune homme d'une famille aisée, se trouve confronté à une vague déferlante de pratiques peu orthodoxes. La fougue de l'adolescence aidant et quelques "diables" poussant, le jeune homme, soucieux de son intégration parfaite, se fait enrôler dans une bande dont les hauts faits se résument à faire tomber les filles du lycée. Par une narration dans un ton juvénile, appuyée de descriptions rehaussées d'images et d'expressions scolaires, l'auteur nous fait revivre les années du lycée, révèle les coups bas des adolescents et informe les parents de la manière dont certaines de leurs actions sont perçues par les adolescents. L'auteur nous quitte avec la conclusion que l'éducation des jeunes incombe aux parents, mais ceux-ci n'ont pas le dernier mot car "on est plus fils de son temps que celui de son père".

07/2018

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Littérature française

Confessions d’un producTUEUR

Romain Laborde est le plus grand producteur d'Europe. Beau, intelligent, drôle, séducteur. Une femme bien sous tous rapports, des enfants, une vie en apparence rangée, mais à laquelle il se sent étranger. Pour tromper son ennui et assouvir sa soif de sensations fortes, il collectionne les maîtresses et les expériences sexuelles les plus inavouables. Mais le jour où il rencontre Lucie, tout change. Pour la première fois, une femme lui résiste. Cette jeune et brillante journaliste déchaînera malgré elle une folie meurtrière. Car derrière cet homme au sourire angélique à qui tout réussit, se cache un prédateur sans limites. Un enfant est le témoin de tout cela. Qui est-il ? Sera-t-il celui qui saura l'arrêter ou l'ultime victime de ce producTUEUR ?

07/2012

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Littérature française

Un faiseur d'anges

D'autres oeuvres sont également à découvrir sur son site. Admettre que ce que l'on ne comprend pas puisse avoir du sens, ce n'est pas une défaite. C'est proprement l'ouverture d'un esprit qui sent confusément que la clarté a déjà fait son nid en lui. Relire apporte la délivrance, comme parfois réécrire. La folie se referme sur elle-même, ses créatures n'ont pas eu le temps de sévir. Les ai-je vraiment croisées ? A peine s'incarnaient-elles, qu'elles semblaient préférer la douceur des limbes... Leur paix était gorgée de rancoeur, leur rage d'aimer semblait perpétuer les cris dont elles s'étaient ébouillantées... De clanique la vendetta était devenue presque universelle, elle leurrait d'armistices sans que la guerre fût jamais finie. Quand ces anges gémissaient trop, une simple touche les faisait disparaître, l'écran devenait blanc comme une offrande du néant. Voici donc des textes qui n'arrivent pas à leur terme ", ce qui est un comble, comme si un solfège se réitérait par impuissance, comme s'il attendait une note libératrice qui ouvrirait un chant nouveau...

06/2014

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Littérature française

D'un même bord

Ce roman raconte la vie d'Anne Bonny, qui avec Calicot Jack, dit Rackham le Rouge, et Mary Read, a formé le trio amoureux le plus célèbre de l'histoire de la piraterie. Anne est une petite fille irlandaise presque comme les autres. Pourtant, le jour où la première femme de son père apprend son existence, tout bascule. Sa famille est contrainte de fuir outre-Atlantique. Les ennuis ne font que commencer. A seize ans, elle découvre l'exaltation de la vie en mer. Plus jamais elle ne la quittera. Amours interdites, piraterie et voyages incroyables vont dorénavant rythmer la vie de cette féministe d'avant-garde.

05/2020

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Littérature française

Solo d'un revenant

Le narrateur revient dans son pays après dix ans de massacres. Ce faisant, il cherche à comprendre comment son ami Mozaya est mort, et à retrouver un certain Asafo Johnson avec lequel il avait fondé une troupe de théâtre en ses années d'étudiant. La vie renaît, hantée par de vieilles et mortelles litanies, ces phrases-talismans qui se recourbent sur elles-mêmes comme la queue du scorpion.

08/2008

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Littérature étrangère

Confession d'un papillon

En 1914, date de la publication de Confession d'un papillon, Korczak, âgé alors de 35 ans, est déjà médecin pédiatre, écrivain et publiciste connu. Deux ans plus tôt, abandonnant l'hôpital, il est devenu directeur de la "Maison de l'orphelin", institution modèle qu'il organisera graduellement en une véritable république démocratique d'enfants. En publiant Confession d'un papillon à la veille de la Première Guerre mondiale, Korczak réalise un projet qu'il semble avoir caressé de longue date. On sait qu'il attachait beaucoup d'importance au rôle des journaux intimes dans la vie de tout un chacun. Il y voyait un excellent moyen d'auto-éducation, tant pour un enfant que pour un adulte et avouait que lui-même tenait régulièrement le sien depuis ses dix ans. Confession d'un papillon se présente en effet sous la forme du journal intime d'un adolescent. Afin de créer un portrait psychologique crédible qui rendrait compte des transformations profondes, tant physiologiques que psychiques, qui font de l'âge pubertaire une période essentielle dans la vie de chacun, Korczak décide de s'inspirer de son propre journal consigné entre 1892 et 1896, dates qui correspondent à ses années de collège et de lycée. Si le narrateur de la Confession d'un papillon ressemble en tous points à Henryk Goldszmit adolescent, l'analyse critique de ce texte faite en Pologne tendrait vers une interprétation selon laquelle sa première partie correspondrait bien au journal authentique du jeune Korczak, légèrement stylisé peut-être, tandis que sa seconde partie, tout en restant largement autobiographique, relèverait davantage d'une création littéraire conforme à la mode littéraire de l'époque.

10/2018

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Littérature française

Mémoires d'un inventeur

A 18 ans, Noureddine quitte son Algérie natale pour l'Allemagne. Objectif : devenir médecin. Les études sont ardues et la situation difficile pour l'étudiant mais Noureddine a toujours été débrouillard. Opportunités professionnelles, rencontres amoureuses, idées d'inventions qu'il compte breveter, il explore toutes les pistes et se trace avec détermination un chemin dans un monde complexe, aussi riche en promesses qu'en déconvenues... Dans cette autobiographie simple et authentique, Noureddine Abdi fait le récit fidèle, bourré d'anecdotes, d'une vie bien remplie qui, malgré les écueils, a su tirer le meilleur de tout ce que l'existence a à offrir.

05/2020

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Non classé

Journal d'un hacker

Hiver 2012. Les grandes démocraties ont multiplié lois et accords pour accentuer leur contrôle sur Internet. Aux USA, les manifestations d'indignés sont quotidiennes et la misère gagne du terrain. Pour mettre le monde sous surveillance, le FBI utilise Galaxy, un monstrueux système informatique chargé de filtrer et indexer exhaustivement les données d'Internet. D'une puissance inégalée, il a été conçu comme une entité autonome et inviolable, protégée de l'ingéniosité des hackers. Aucun pirate ne peut accéder au plus liberticide et confidentiel des outils informatiques. Mais Ylian Estevez, le hacker le plus recherché de la planète, relève le défi. Avec l'appui du mouvement hacktiviste Anonymous, il conçoit un plan machiavélique pour détruire Galaxy. Pour la division Cyber Crime de Mark Benson, composée des plus brillants cyber flics, la capture d'Ylian Estevez est une priorité, et sa croisade une opportunité unique. Entre les hackers et le FBI s'engage alors une guerre des plus indécises, avec pour enjeu la liberté de milliards d'Internautes.

07/2012

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Poches Littérature internation

Journée d'un Opritchnik

Moscou, 2028. Une oligarchie sanguinaire exerce sur la Russie un contrôle totalitaire absolu. Equipés d'une technologie ultra-moderne, les opritchniks plongent le pays dans un féodalisme sanglant. Parmi eux, Komiaga, qui, entre deux séances de prière ou d'orgie, liquide un aristocrate, détourne des fonds à la frontière chinoise ou enquête sur un poème calomniant le gendre du souverain...

02/2010

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Littérature française

Un parfum d’adrénaline

Diplômée en journalisme, Emma n’attendait plus que de trouver un travail pour mettre ses apprentissages à contribution mais après plusieurs mois de recherche, c’est toujours le néant. Le retour du père absent ébranlera la paisible vie de la jeune fille qui se voit offrir l’opportunité d’intégrer l’équipe familiale dans le monde enflammé des championnats de moto. Cette proposition inattendue la laisse perplexe mais intriguée d’en connaître la raison, elle accepte et s’envole avec exaltation pour l’Espagne. Des secrets révélés, des règlements de compte, un passé qui refait surface… Emma va devoir faire la paix avec elle-même et avec les démons du passé. Et comment gérera-t-elle cette nouvelle vie au sein de l’équipe ?

05/2019

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Littérature étrangère

Mémoires d'un rat

Roman d'une rare originalité, histoire envoûtante d'un destin cruel, un texte coup de poing puisé dans une enfance confrontée à l'enfermement et à la violence dans une Pologne meurtrie, qui sonne comme la métaphore d'une société à la dérive. Parue pour la première fois en France chez Belfond en 1994 et véritable événement littéraire à l'époque, une pépite douloureusement atemporelle remise en lumière grâce au rockeur préféré des Français : Mémoires d'un rat, le roman favori de Johnny Hallyday.

11/2018

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BD tout public

Journal d'un corps

De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peut à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.

04/2013

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Lecture 6-9 ans

Un secret d'eternite

Difficile de lutter contre le temps qui passe, mais les mamans savent tisser des liens qui dureront à jamais. C'est leur secret d'éternité... Une histoire pleine de poésie sur le souvenir et la transmission.

03/2019

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Théâtre

Journal d'un imbécile

Tenu par sa famille pour un bon à rien, Arnaud s'engage dans la Résistance, se bat en Afrique, épouse une femme qui le ruine, repart en Indochine et tombe amoureux d'une infirmière Annamite, comme un imbécile !

10/2013

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Littérature française

Mémoires d'un chêne

"Interpellé par un amoureux de la nature, des arbres, des chênes en particulier, j'ai dû lui raconter mon histoire au Clos de la plume. C'est là que j'ai été planté". Un Chêne prend la parole et nous livre ses mémoires. Le tout se déroule sous le soleil plombant de plusieurs étés dans le Sud-Ouest de la France.

11/2019

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Littérature française (poches)

Journal d'un inconnu

3L'homme a inventé de brûler en laissant derrière lui de belles centres ", écrit Cocteau dans ce Journal d'un inconnu. Ces réflexions qui touchent aussi bien à l'art qu'à l'amitié, à la mémoire qu'à la mort, peuvent être considérées comme les " cendres "encore brûlantes d'une œuvre éblouissante et d'une vie passionnée. Cocteau, levant le masque, découvre ici son vrai visage.

08/2003

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Poches Littérature internation

Créatures d'un jour

Première danseuse à la Scala nostalgique de sa carrière passée, vieil écrivain qui se cherche encore, jeune homme tentant d'esquiver la peur de la mort en déployant une grande vitalité sexuelle, infirmière en permanence au chevet des malades et incapable de s'occuper d'elle-même... Ils s'appellent Paul, Charles, Natacha, Alvin, Ellie ou Jarod, chacun a ses secrets, ses fêlures, ses démons. L'un rêve d'un passé meilleur, l'autre veut compenser l'identité qui lui fait défaut en s'inscrivant dans la mémoire d'un alter ego, tous choisissent de consulter le docteur Yalom, en quête d'apaisement, de reconnaissance ou de sens. Cette fois c'est sous l'égide de Marc Aurèle qu'Irvin Yalom nous offre un bouleversant et magnifique livre de reconquête de soi et de transmission, dont on ne peut oublier les "créatures d'un jour".

04/2017

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Littérature française

Journal d'un égaré

Un degré plus bas et voici l'étrangeté : s'apercevoir que le monde est épais, entrevoir à quel point une pierre est étrangère, nous est irréductible, avec quelle intensité la nature, un paysage peut nous nier. Au fond de toute beauté gît quelque-chose d'inhumain et ces collines, la douceur du ciel, ces dessins d'arbres, voici qu'à la minute même, ils perdent le sens illusoire dont nous les revêtions, désormais plus lointains qu'un paradis perdu. L'hostilité primitive du monde, à travers les millénaires, remonte vers nous. Pour une seconde, nous ne le comprenons plus puisque pendant des siècles nous n'avons compris en lui que les figures et les dessins que préalablement nous y mettions, puisque désormais les forces nous manquent pour user de cet artifice. Le monde nous échappe puisqu'il redevient lui-même. Ces décors masqués par l'habitude redeviennent ce qu'ils sont. Ils s'éloignent de nous. De même qu'il est de jours où, sous le visage familier d'une femme, on retrouve commme une étrangère celle qu'on avait aimée il y a des mois ou des années, peut-être allons-nous désirer même ce qui nous rend soudain si seuls. Mais le temps n'est pas encore venu. Une seule chose : cette épaisseur et cette étrangeté du monde, c'est l'absurde.

10/2018

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Poches Littérature internation

Journal d'un écrivain

" J'ai lu attentivement les vingt-six volumes du Journal de Virginia Woolf et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui relève de son travail d'écrivain. J'y ai incorporé en outre trois autres genres d'extraits d'abord les passages dans lesquels elle se sert très nettement de son Journal comme d'un instrument lui permettant d'exercer ou de mettre à l'épreuve l'art d'écrire ; ensuite des passages qui, sans avoir trait directement ou indirectement à son travail, m'ont paru s'imposer dans ce choix parce qu'ils donnent au lecteur une idée de l'impression immédiate qu'exerçaient sur son esprit telles scènes ou telles personnes ; enfin un certain nombre de passages dans lesquels elle commente les livres qu'elle est en train d'écrire. " Leonard Woolf.

05/2003

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Littérature française

Blason d'un corps

" "Tout homme de quarante ans, toute femme de trente, s'ils ont aimé ou vécu, voyez leur corps balafré de cicatrices : les plus douloureuses, les invisibles, se cachent à l'intérieur. Au lieu de tuer son partenaire, l'amant, par maladresse, la femme, par cruauté, presque toujours se bornent à le blesser. Je m'exerce à deviner quel endroit de mon corps si vulnérable fatalement par vous souffrira : quand, comment, pourquoi frapperez-vous ? je l'ignore ; mais je sais que vous frapperez. Ainsi soit-il ! A-t-il vécu, celui qui meurt indemne ?" Ainsi pense Jean, le héros du récit, au début de sa longue passion pour Mayotte. Il sera exaucé : onze ans plus tard elle frappera en effet, mais pour se revancher d'un coup qu'il lui porta parce qu'elle lui faisait par trop de bien. Echec ? ou réussite ? Pour plaire, je devrais suggérer que j'ai voulu écrire, comme tout le monde, un roman de l'échec. Je mentirais : il s'agit bien d'une réussite. Tout au plus, de l'échec d'une réussite. J'ai assez bien connu les héros de cette passion pour affirmer qu'elle rendit heureux, à un point qu'ils qualifiaient d'inadmissible, ce couple qui ne parlait de soi qu'en s'appelant "nous un". Journaliste aussi engagé dans l'histoire que dans la chair, Jean ne put éviter ni la bombe d'Hiroshima, ni le calvaire des personnes déplacées, ni les horreurs du fachisme chinois, ni la crise du Maghreb, ni toutes les plaies de l'Egypte. Pourtant, ce qui lui importait plus que tout, c'était ce qui dépendait de lui, de sa volonté d'être heureux contre toutes les raisons qui le destinaient au malheur. Heureux, oui , avec la plus méprisable des créatures, ou du moins la plus méprisée : une métisse de Caraïbe, de nègre et d'Indien, une de celles qu'on appelle aux Antilles une "échappée-couli". Quoique le héros "se défie du romanesque", il avoue un jour à son amie : "Si j'étais autre chose qu'un pauvre diable de petit grand reporter, comme j'aimerais illustrer mon pays par un vrai roman d'amour !" Au lecteur de décider si mon ami a réussi l'échec de sa réussite." Etiemble.

03/1961

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Littérature française

Sosie d'un saint

" Il y avait l'air le plus suave d'Europe, la brillantine, la poudre de riz, les loukoums du Café Hoggar, le vin blanc glacé, l'odeur de poisson, dans les ports de la rive où ne vient pas le vent. La mer dans le sexe des voyageuses qui rentrent dormir. L'aigle à la cime. Les sources chaudes aux fentes du sol. Donnez fortunes protégées, paupières bleues, visages démaquillés que la fatigue ne ronge pas. Ici sèchent les os des morts, les vies rêvées, le souvenir des errances idiotes et le guet de l'unique révélation encore souhaitable : ce corps ouvert qui gémit sous le souffle de l'alpe. " Ecrits sur la neige et le bleu du lac, ces récits vagabonds mettent en scène le même personnage : un maraudeur, un saint dévoyé. La langue superbe de Jacques Chessex nous emporte entre exaltation et contrition, entre la chair et la mort.

02/2000

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Littérature étrangère

Confessions d'un loser

" Dans ma vie, je ne m'étais jamais considéré comme un étalon ou un don Juan, mais les choses avaient radicalement changé pour Max Zajack. - Vous n'avez pas l'air de tirer grande satisfaction de ces rencontres, a reniflé le Dr Rand. Non, mais j'en arrive à apprécier les femmes d'une manière nouvelle. Que voulez-vous dire ? Comme une... une race de chiens, ou quelque chose comme ça. Je les regarde, je les touche, leurs cheveux, leurs visages, leurs corps, et j'admire chacune d'elles d'une façon complètement différente. Vous savez - il y a le berger allemand, et puis il y a le boxer...

02/2010

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Littérature française

Mort d'un jardinier

Le narrateur de ce roman s'adresse à un homme au travail dans l'espace clos de son jardin. Un accident cardiaque frappe le jardinier. Dès lors, un flot traverse sa conscience. Images, sons, odeurs, souvenirs, réminiscences littéraires et musicales, sensations, visions se succèdent et s'entremêlent tandis qu'il s'éloigne, au fil du temps et des mots, des êtres qu'il a aimés.

11/2008

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Littérature française

Journal d'un corps

Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935. Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans. Son projet était d’observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme. Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l’univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l’intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.

02/2012

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Science-fiction

Mort d'un clone

Nous sommes à la fin du siècle dernier, un chroniqueur distancié nous raconte la vie de Martial Bonneteau, un petit employé à la quarantaine aigrie, mal mariée à une femme épaisse et acariâtre qu'il n'a jamais pu satisfaire sexuellement, père de deux fils aussi tristes que lui et d'une fille qui se cherche ; Martial est un médiocre qui enfouit dans la routine et le mépris de soi les frustrations d'une existence de clone parmi les clones. Et puis un matin, de micro-événements en micro-événements, un regard dans le métro, un retard au bureau, Martial Bonneteau va légèrement diverger de son chemin quotidien bien tracé, et c'est tout son univers normé qui commence à se lézarder.Soudain livré à un confus désir de vivre, notre anti-héros va connaître bien des mésaventures : d'abord généreusement initié au sexe et au plaisir par une prostituée de la rue St-Denis, il va abattre un par un les murs qui emprisonnait sa vie : retour au foyer, réaction des proches et des collègues, scènes de ménages, hystérie familiale, coaching psychologique. Les scènes d'anthologie se succèdent sur un rythme de comédie ou de théâtre de boulevard, et on rit beaucoup. On rit surtout du portrait au vitriol, presque cynique, que brosse Bordage de nos aliénations ordinaires. Jusqu'à la disparition du clone, où, après l'ironie et l'humour noir, on retrouve l'écrivain qui nous parle mieux que tout autre d'humanité.

01/2012

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Littérature française (poches)

Mort d'un berger

" La fin du monde, ça sera quand le Soleil et la Terre se mélangeront pour former la même soupe lumineuse. Dans le Mercantour, au nord de la Provence, là où les Alpes commencent à fatiguer, c'est souvent la fin du monde. Surtout l'été. Ce jour-là, par exemple. L'air ébouillantait tout. Les yeux, les bras, les jambes, mais aussi les poumons. C'est pourquoi il respirait à petites goulées, Marcel Parpaillon, en montant le sentier pentu qui menait à la bergerie, aux Hautes-Cougourdes. Il avait l'air de rigoler, mais c'était le soleil qui l'aveuglait. Au-dedans de lui, la peur battait du tambour et même plusieurs tambours. Il marchait lentement, car il tenait à peine sur ses jambes. À cause de son âge, quatre-vingts ans bien sonnés, et d'un mauvais pressentiment, depuis les cris qui, quelques minutes auparavant, avaient crevé le ciel, du côté de la bergerie. "

01/2004

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Littérature française (poches)

Un sang d'aquarelle

Paris, 1942. Constantin von Meck, metteur en scène allemand qui a fait l'essentiel de sa carrière à Hollywood, tourne un film pour la U.F.A. Il ironise sur ses compatriotes, s'insurge contre les brutalités policières, tente de sauver deux techniciens juifs, est révolté par une scène de torture, mais il ne remet pas fondamentalement en cause ni l'Allemagne nazie, ni la collaboration, ni sa propre attitude. Il aime la vie et les femmes - surtout la sienne, la belle Wanda. Il aime les hommes, les personnages extravagants et le rire. Séduisant, bruyant, drôle lui-même, il avoue pourtant avoir du " sang d'aquarelle ". Il lui faudra la révélation de l'horreur devant laquelle, d'abord, il recule pour affronter finalement son destin, au terme d'une existence placée sous le double signe de la comédie et de la tragédie.

04/1989

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Littérature française

Un garçon d'Italie

L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes. Mon histoire, elle, commence. Je m'appelle Luca et j'ai disparu. Deux êtres s'en vont à ma recherche Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare. Que je vous dise : je suis mort. Pourtant, c'est bien moi qui vous parle.

08/2003

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Littérature étrangère

Un sentiment d'abandon

Salué unanimement par la critique américaine, le premier livre de Christopher Coake annonce la naissance d'une voix singulière et puissante. Ce qui distingue cette voix, c'est son lyrisme et son art de susciter l'émotion. La compassion aussi, pour des personnages qui tentent, coûte que coûte, de faire face à des situations difficiles : ainsi, ce couple de jeunes marginaux incapable d'échapper à son destin et dont le voyage romantique se termine tragiquement dans Un sentiment d'abandon, l'une des nouvelles les plus bouleversantes du recueil. L'amour, la mort, la force désespérée avec laquelle on s'accroche à la vie... Tout le talent de Christopher Coake est de sublimer la réalité et de surmonter la gravité des choses avec une élégance proche de la grâce. "Regarder, sans détourner les yeux, les instants les plus sombres de nos vies et réussir à en extraire ce sens profond et cette beauté ténébreuse qui sont les apanages de l'art : c'est ce que fait Christopher Coake avec ces débuts impressionnants". Robert Olen Butler "Lire Christopher Coake vous ferait presque oublier de respirer". Nick Hornby

01/2006

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Romans de terroir

Un lit d'aubépine

Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le deuxième officier, le troisième proxénète. Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences.

09/2011