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Michelle Guillot, Denise Thémines

Extraits

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Littérature étrangère

NYT Explorer. Cities & Towns

Que vous optiez pour une balade au hasard des rues pavées de Lisbonne ou une passionnante visite à vélo des divers quartiers de Tokyo, faites vos valises et profitez des trouvailles du volume Métropoles & Villages de la série The New York Times Explorer. Ce volume de la collection Explorer du journal, éditée par TASCHEN, raconte des destinations de rêve où passé et présent se confrontent et où même les lieux les plus familiers ne cessent de surprendre. Tombez sous le charme de Sarajevo avec Reif Larsen, sirotez un verre de mezcal dans une Mexico en pleine renaissance avec Luisita López Torregrosa, ou prenez les commandes d'un bateau dans la lagune de Venise avec Tony Perrottet. Les auteurs du Times sont vos guides et les innombrables photos couleur qui accompagnent leurs textes révèlent aussi les centres urbains trépidants et les villes moins touristiques, des lieux où la culture règne en maître et où la vie se mène tambour battant. La collection Explorer vous fait sortir des sentiers battus en imaginant des aventures dans des lieux exotiques et en ouvrant de nouvelles perspectives sur des lieux familiers, autant de périples qui s'appuient sur l'expertise des journalistes du New York Times. Chaque itinéraire, raconté à la première personne, est illustré de photos dignes de cartes postales qui saisissent le caractère unique de chaque destination et contient des informations pratiques qui vous aideront en cours de route. Editée par Barbara Ireland, dont la série 36 Hours également consacrée au voyage figure parmi les meilleures ventes de TASCHEN, la collection Explorer compte 4 volumes : Plages, Iles & Côtes, Montagnes, Déserts & Plaines, Métropoles & Villages et Route, Rail & Piste.

04/2018

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Poésie

Le temps des masques...

Au commencement était Venise, où le masque est jeu, où le je est masque, omniprésent, incontournable. Ce recueil propose une méditation poétique et vagabonde sur le langage du masque et sur ce qui se dit " dessous le masque ". Dans ce jeu de rôle incessant où chacun est assigné à son image, chacun avance aussi masqué, masque protecteur et masque signifiant, peur de la nudité et besoin de séduire... Au commencement étaient les masques, les masques rencontrés au hasard de la vie et du temps, au hasard des chemins et des lieux, au hasard des mots... Masques de comédie ou masques de l'exil, dans un perpétuel va-et-vient entre l'être et l'art, entre masques intérieurs et masques représentés, qui peuplent tableaux et récits et que racontent si bien les toiles d'André Cervera... Et sous le masque, toujours un autre masque, qu'on ne sait plus démêler du visage. " Qui décrypte le masque / Sait la fin du poème. " Au commencement était l'écriture qui permet toutes les déchirures en même temps qu'elle garde intacts le masque et son double... " Tous les mots sont des masques ". Le poème s'en va déchiffrer le réel, explorer l'espace entre le moi-masque et le monde, l'espace entre le masque et le moi. " Est-ce encore moi, si loin / Sous ce masque fripé / Ou n'est-ce que le blé / De ma robe de cendres ". Dans chaque masque, deux énigmes : Que dit le masque ? Qui sous le masque ? Ce sont ces questions et leurs multiples réponses qu'explorent ces textes, à fleur de peau...

06/2014

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Beaux arts

Le musée intérieur de Henry James

Cet essai (illustré d'une quarantaine de reproductions en couleurs dans deux cahiers) sur les rapports de James avec la peinture, à travers son oeuvre imaginaire et son oeuvre critique, est l'occasion d'analyser l'oeuvre du maître américain et aussi sa vie. En effet, intimement lié à des artistes, James était fasciné par la création artistique qu'il comparait constamment à la littérature. Il a analysé de très près la technique des peintres et leur univers, qu'il s'agisse de peintres académiques ou novateurs. Ses nombreux voyages en Italie l'avaient amené, par ailleurs, à s'attarder sur les grands maîtres vénitiens. Son frère, le philosophe William James, peignait, si bien que la peinture faisait partie intégrante de son univers psychique et quotidien. Le livre est divisé en deux parties : un essai en cinq chapitres et un choix de traductions de textes de James sur l'art, correspondant à ces cinq sujets : Venise, les peintres londoniens, les caricatures de Daumier, les lettres et les tableaux de Delacroix et l'oeuvre de John Singer Sargent (qui, par le cosmopolitisme et la haute société, était en quelque sorte son jumeau en peinture). C'est donc aussi un voyage dans l'intimité de James, dans sa conception de la création artistique, du visible et de l'invisible, du dicible et de l'indicible, du mystère. L'essentielle question jamesienne sur les indices d'une réalité cachée est au coeur de cet essai. Profondément européen, et particulièrement tourné vers la France, James était en constant dialogue, explicite ou secret, avec Baudelaire, Delacroix, Zola, sur la question de l'art, et se trouve être, en ce domaine, un précurseur de Proust.

11/2016

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Divers

Clocki

"Quelle heure est-il ? Il est l'heure de s'amuser !!! " Telle est la devise culte de Clocki, mascotte en forme de réveil avec ses grands yeux et ses moustaches-aiguilles emberlificotées qui sonne tous les jours l'heure du goûter à des millions d'enfants devant leur poste de télé. A l'origine héros de bande dessinée, Clocki voit sa carrière décoller en 1932 grâce au triomphe international du film "Clocki et l'horloge parlante", le tout premier cartoon sonore et en couleurs de l'histoire du cinéma. Il enchaîne les longs-métrages et devient une véritable star. C'est à l'apogée de sa gloire en 1955 qu'est inauguré le parc à thème Clockiland, paradis rêvé du divertissement qui fait encore aujourd'hui le bonheur des petits et des grands. Mais le rêve qu'on nous vend pourrait cacher une réalité bien plus sombre... Dans CLOCKI, Mathias Martinez construit les souvenirs d'un parc fictif et raconte la face cachée de son succès. Dans chaque chapitre, un protagoniste ayant connu le parc à différentes époques témoigne (une mascotte du parc, un grand passionné de manèges, une ex-employée et une petite fille fan de Clocki). Les dessins de Mathias Martinez semblent tout droit sortis des premiers cartoons des années 30 des studios Fleischer (Betty Boop, Koko le Clown...), mais c'est comme si la pellicule avait brûlé dans le projecteur. Les personnages sont fondus, dégoulinants, avec une perspective déformée comme s'ils avaient été dessinés sous L. S. D. ce qui renforce à la perfection l'ambiance grotesque et inquiétante des parcs d'attractions.

04/2023

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Poésie

Oeuvres Poétiques. Tome 1, Voir est vivre - Poèmes et petites proses (1985-2021)

Suffira-t-il avec la poésie d'inventer une langue nouvelle qui dira les hommes égaux ? L'enchaînement des poésies et des petites proses de ce premier volume est un parcours dans la langue du poète, une manière de marcher à ses côtés, à travers les pays du monde. Ce premier volume des Ouvres Poétiques de Joël Vernet contient des textes inédits et une édition révisée des ouvrages suivants parus entre 1985 et 2009 qui inaugurent sa langue de poète au rythme et à la musique singuliers découverts par le grand public dans ses Carnets du lent chemin en 2019 : - J'ai épuisé la ville, Laurent Debut, 1985 ; - Rendu au jour, collection Le Portefaix, Poésie-Rencontres, 1991 ; - A demeurer ainsi au bord d'un soir, accompagné de six gravures originales de Marie Alloy, Editions du Palimpseste, 1991 ; - Cri de pierre, Jean-Marc Scanreigh, 1997, réédité aux Editions La Part des Anges, 2003 et La Part commune, 2008 ; - Fatigue éblouissante, avec des dessins de Jean-Gilles Badaire, Les Editions du frau, 2019 ; - La mort est en feu, La Peur et son éclat et L'enfance est mon pays natal, avec des peintures de Jean-Gilles Badaire, Cadex, 1995 ; - Quand la mer roule vers le soleil, accompagné de six photographies de Julie Ganzin et d'une partition de Xu Yi, Editions de l'eau, 1998 ; - Gao sans retour, Librairie française de Venise, 2004 ; - A qui appartient le soleil ? , accompagné de dessins et de gravures d'Anne Petrequin, Les Petits classiques du Grand pirate, 2005 ; - Voir est vivre, avec un frontispice de Jean-Gilles Badaire, collection Carnet des sept collines, Jean-Pierre Huguet, 2009.

03/2023

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Science-fiction

I love populis

Printemps 2124, Populis. Je m'appelle Bob et j'ai 33 ans. Une société baroque, aux frontières du burlesque, sortie d'un moyen-âge contemporain, vient de renaître de ses cendres. Après le Grand Effondrement Capital, une nouvelle devise remplace celle de l'argent : le POP ! Dans un même temps, une intelligence artificielle d'un tout nouvel ordre assure le bien être de tous via un Oracle informatique du dernier cri : VIC, le Virtual Intelligence Core. La planète est devenue une vaste montagne de chiffres, laissée à l'abandon d'une auto-gestion débridée, sous la surveillance du Papa-Maman : un binôme bien particulier qui n'intervient qu'à la demande de chacun ou du système. En cas de conflit aggravant ou d'irrégularité, des Camps de Philo font calmement retrouver le salut de quiconque en soignant ses bonne manières ainsi que sa rhétorique. Tout ce beau monde est chapeauté par un Grand Jury ultra démocratique, garant de l'éthique planétaire, ainsi que de son président, William Delaporte, le dernier homme de pouvoir et premier imbécile notoire de la planète. Il est également l'homme le plus populaire de la Terre... ... C'est au coeur de cette gigantesque fourmilière, que je travaille avec mon ami Bart, assignés à résidence à Universal Statistics. Nous sommes développeurs et créateurs de tous les algorithmes de VIC. Depuis près d'un siècle, à force de tout vérifier et revérifier, l'humanité, va enfin réaliser une croisée des chemins qui s'annonce historique : l'Unification Planétaire des Sept Continents. Celle-ci aura lieu dans exactement trois jours... A part le monde, qu'est-ce qui pourrait mal tourner ?

05/2021

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Revues de cinéma

Trafic N° 120, hiver 2021

Sylvie Pierre Ulmann, Les Coeurs du mondeJean-Michel Frodon, Ce que tu aimes. Bien. Demeure. La lettre et le piedPierre Léon, Le dos majeurJean-Michel Alberola, M. A. G. I. E. Hervé Gauville, Objectif danseLuc Moullet, Petite topologie de ma cinéphiliePierre Gabaston, Oublieuse mémoireHelmut Färber, Et pend, une voûte d'airain, le ciel au-dessus de nousPhilippe Grandrieux, Chant de forcesErik Bullot, Sept notes sur la photogénieJean-Paul Fargier, Une chambre à soiFabrice Revault, Sal(l)e gosseNicole Brenez, Ce que tu aimes grandit (les figurants)Jean-Marie Samocki, Devenir demeurer De NiroPierre Eugène, Un début dans la vieMarie Anne Guerin, Police and thieves in the street ! Marcelline Delbecq, En suspensJacques Rancière, Les corps singuliersAnne Bertrand, La Compagnie des IndesFrançois Bon, Tombeau pour Mark BaumerSerge Daney, Le passeurCharlotte Garson, Renoir, dégoût des couleurs ? Raymond Bellour, Le Gai SavoirBernard Eisenschitz, Pablo Picasso vu par Peter NestlerFrédéric Sabouraud, A deux mainsJacques Aumont, La jambe légère et l'oeil polissonJean-Louis Comolli, L'envers du décorYsé Tran, Si c'est un rêve... Jérôme Prieur, M. Klein et son doubleJean Louis Schefer, Benilde, La Marquise d'O ? Christa Blümlinger, Márta Mészáros, le goût des instants équivalentsMarcos Uzal, Venise à MortAdrian Martin, Le Départ : lâchéDork Zabunyan, De Muriel à MurielMathieu Macheret, Les yeux dans le videYoussef Ishaghpour, Une femme est une femme : naissance du cinéma de GodardJean-Claude Biette, La Nuit du chasseur, de plus en plus jeune, de plus en plus grandLeslie Kaplan, Moonfleet for everMark Rappaport, La Comtesse aux pieds nusJean Narboni, Terre en transJacques Bontemps, Flânerie élyséenne sur les traces de Jacques BeckerJonathan Rosenbaum, Idées et réflexions après coup, passion et répression, liberté et prédestinationPatrice Rollet, Toutes voiles dehors

12/2021

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Histoire de France

La vie mouvementée d'Henriette Campan

Henriette Campan aura eu tant de vies... Et pourtant, une femme unique guide les lignes de cette passionnante biographie. Son parcours est d'une grande modernité: par nécessité économique, la jeune femme devient lectrice à la cour de France, avant d'entrer au service particulier de la reine Marie-Antoinette. Son père, chef du bureau de traduction aux Affaires étrangères, lui a donné le goût des idées nouvelles, convaincu de la nécessité de réformer un régime exsangue. Henriette Campan parle plusieurs langues, vénère les livres et les auteurs. Un bel esprit qui, au fil des épreuves, lui permet de résister à la fatalité des destins propres aux femmes de son temps. A Versailles, sa vie bascule. Cette observatrice discrète est aux premières loges pour consigner dans ses carnets la matière de ses futurs Mémoires. Contre toute attente, la liberté lui vient avec la Révolution. A quarante ans, sans argent, éprouvée par les violences dont elle a été témoin, Henriette Campan ouvre un pensionnat, véritable laboratoire où elle crée sa méthode d'éducation, en offrant aux filles de larges pans de la connaissance jusque-là réservés aux garçons. Mais, si l'Empereur la nomme à la tête de la Maison de la Légion d'Honneur, il s'oppose à sa volonté de former une élite féminine, pendant de l'élite masculine qu'il est en train de fonder. Fruit d'une longue enquête à travers des archives inédites en France et aux Etats-Unis, cette biographie éclaire d'un jour nouveau le parcours d'Henriette Campan ; elle apparaît ici maîtresse de sa vie, entreprenante, inventive, à l'image de sa devise : "Les talents sont la vraie richesse."

09/2017

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Littérature érotique et sentim

Le Clan Marian Tome 2 : Teddy

Teddy : s'il y a une chose que je ne fais pas, c'est m'engager. Vous ne devenez pas un photographe primé en restant au même endroit. Je suis toujours sur la route, à la recherche de la photo suivante, du prix suivant, du corps brûlant suivant. C'est ainsi que j'ai atterri sous le porche de M. James Marian au milieu de nulle part en Alaska. Il est connu sous le nom de "l'homme qui murmurait à l'oreille des animaux sauvages" , et je veux le photographier en action. Il est réticent au début, mais je peux être persuasif. Rapidement, je l'ai dans mon lit en train de dire "oui" encore et encore, mais mon habileté à ficher le camp est entravée par une tempête de neige à Denali. Jamie : Je me suis toujours considéré du genre à me marier. Jusqu'à ce que je sois abandonné au pied de l'autel. Maintenant, j'ai une nouvelle devise : ne jamais s'engager et ne jamais tomber amoureux. Alors, quand un photographe animalier arrogant décide que je suis la clé pour son chef-d'oeuvre suivant, cela semble être l'arrangement parfait : le professionnel n'est en ville que pour une brève mission, puis il partira. Pas d'engagement, pas d'attaches, et aucune chance que mon coeur soit brisé à nouveau. Il n'y a qu'un problème : je pense que je suis en train de tomber amoureux. Maintenant, je crains d'être peut-être du genre à me marier, après tout. Et il ne l'est certainement pas.

08/2019

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Monographies

Mohamed Bourouissa

Coédition Dilecta / LaM A l'occasion des expositions de Mohamed Bourouissa au LaM (Villeneuve-d'Ascq, 29 septembre 2023-21 janvier 2024) et au Palais de Tokyo (Paris, 2024), les Editions Dilecta publient une monographie de l'artiste, soulignant pour la première fois l'importance de l'oeuvre dessiné de l'artiste au sein de sa pratique. Né en 1978 à Blida (Algérie), Mohamed Bourouissa vit et travaille à Paris. L'artiste décrit la société contemporaine par ses contours et porte un regard critique sur les représentations stéréotypés. Au-delà de sa pratique de prédilection qu'est la photographie, l'artiste explore également le dessin, la sculpture et la vidéo. Son travail, qui brouille les frontières entre fiction et documentaire, tend à rendre compte des réalités sociales de notre temps à travers l'observation de la société par ses marges. Depuis 2010, il est représenté par la galerie Kamel Mennour. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions personnelles : Rencontres d'Arles, musée d'art moderne de la ville de Paris, Centre Pompidou, le BAL (Paris) ; Barnes Foundation (Philadelphie) ; Stedelijk Museum (Amsterdam) ; basis (Francfort) ; Haus der Kunst (Munich). Il a participé aux Biennales de Sydney, Sharjah, La Havane, Lyon, Venise, Alger, Liverpool, Berlin et à la Triennale de Milan. En 2018, il est nommé pour le Prix Marcel Duchamp. Ses oeuvres font partie de collections de premier plan, dont celles du LACMA, du Stedelijk Museum, du Centre Pompidou, du musée d'art moderne de la ville de Paris, de l'Art Gallery of Ontario, du Philadelphia Museum of Art, de l'Istanbul Modern et de la maison européenne de la Photographie à Paris.

09/2023

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Littérature érotique et sentim

Les noces d'éternité

Julia, chanteuse lyrique, âme passionnée et irrésignée, résistante aux compromissions... Une artiste liée à Lucas, être plus absent que palpable, laissant aller son cœur et parler son désir pour le plaisir de l'amour. Au gré de ses amours plurielles, il y a le jeune Tristan, avec qui la rupture semble peu à peu se consommer, et dont elle tente de surmonter, à Venise, le souvenir ; tandis qu'arrive dans sa vie un écrivain, le bel Hugo, de trente ans son aîné. Entre elle, la diva, et lui, le courtisan des mots, c'est la naissance d'une idylle à part comme hors du temps, hors du commun, en ce sens qu'elle se forge avant tout loin de l'Autre à travers ce langage et ces écrits tissant peu à peu des relations timides, puis ardentes et indestructibles... La polyphonie romanesque fait de Julia et Hugo les figures centrales de ce récit à la prose des plus baroques. Et pourtant, n'est-ce pas l'entre-deux qui les relie, ce sentiment commun qui éclôt et se renforce, lequel constitue le cœur de ce roman ? Cet amour ainsi célébré, tendant vers l'intense et l'irréfutable, n'est-il pas le véritable héros d'une œuvre qui le décortique et l'analyse en ses multiples métamorphoses, au moyen d'une correspondance de plus en plus marquée ? Héritier de cette tradition littéraire qu'est la préciosité, caractérisée par cette volonté de raisonner l'amour pour mieux le faire résonner, " Les noces d'éternité " de Jeanne R. s'impose comme un roman à la saveur intemporelle.

06/2010

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Vie chrétienne

Plus forts, car vulnérables ! Ce que nous apprennent les abus dans l’Eglise

Marie-Jo Thiel et Patrick C. Goujon reprennent la question sensible des abus dans l'Eglise à travers le thème de la vulnérabilité comprise comme "porosité ontologique" . Quel rôle joue cette dernière dans la crise systémique qui traverse depuis quelques années l'institution ecclésiale et qui touche plus largement la société tout entière ? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la culture des abus a pu prospérer en raisond'une vulnérabilité bien souvent déniée. Il s'agit, en se mettant à la suite du Christ vulnérable, de ne plus avoir peur de ses propres vulnérabilités, de les reconnaître et de les regarder en face. Trop souvent, l'Evangile est employé comme un moyen de pouvoir, alors qu'il vulnérabilise pour ouvrir plus pleinement à la fécondité de l'Amour. Ainsi, à la culture de l'abus, il faudrait répondre par une culture de la vulnérabilité assumée et discernée, qui doit mener à unchemin d'humanisation pour chacun d'entre nous. AUTEURS Marie-Jo Thiel, médecin de formation, est professeur émérite de l'université de Strasbourg. Très engagée dans le domaine de la prévention des abus dans l'Eglise, elle est l'auteur de plusieurs livres sur le sujet dont L'Eglise catholique face aux abus sexuels sur mineurs (Bayard, 2019) et Abus sexuels : écouter, enquêter, prévenir (Presses universitaires de Strasbourg, 2022). Patrick C. Goujon est prêtre jésuite. Normalien, agrégé de lettres modernes, il est professeur de théologie spirituelle et dogmatique au Centre Sèvres à Paris. Depuis septembre 2021, il est le rédacteur en chef de Recherches en science religieuse. Il est l'auteur du témoignage Prière de ne pas abuser (Seuil, 2021).

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Portrait d'une inconnue

A la poursuite d'un faussaire talentueux et sans scrupule Gabriel Allon, célèbre espion et restaurateur d'art, a quitté le métier pour se retirer à Venise. Mais, lorsqu'un galeriste londonien lui demande d'enquêter sur l'origine suspecte d'un tableau de Van Dyck, sa curiosité est piquée. D'instinct, Gabriel est convaincu que ce Portrait d'une inconnue est une contrefaçon. L'une des nombreuses réalisées par un faussaire de génie, déterminé à inonder le marché de l'art de ses copies. Pour confondre l'escroc, Gabriel se lance dans une traque acharnée à travers l'Europe, bien conscient que, pour tromper un faussaire, il faut jouer avec ses propres armes. Pour l'inimitable Gabriel Allon l'espionnage est un art. Dans cette mission étourdissante, il s'attaque à une fraude magistrale qui fait trembler les musées du monde entier. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thibaud Eliroff A propos de l'auteur Classé n° 1 sur les listes de best-sellers du New York Times, Daniel Silva est l'auteur de vingt romans. C'est sa série " Gabriel Allon " , mettant en scène un espion restaurateur d'art, qui lui vaut la reconnaissance internationale. Son oeuvre est acclamée par la critique et publiée avec succès dans plus de trente pays. Il vit en Floride avec sa femme, Jamie Gangel, envoyée spéciale pour CNN, et leurs jumeaux, Lily et Nicholas. " Grâce à une plume entraînante, l'auteur conduit le lecteur dans le monde de l'art avec ce roman saisissant et passionnant par sa thématique. Une excellente lecture ! " Blog La bibliothèque de Marjorie

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Aventure

Muran. Tome 01. Le Serpent de bronze

Un shônen vénitien où le verre n'est pas seulement un art... mais une arme ! Sur l'île de Muran, célèbre pour ses souffleurs de verre, le jeu de billes est une véritable tradition ! La légende raconte que Maître Fiolarius, le plus grand verrier de tous les temps, y aurait forgé trois billes d'exception - les "marballs" - dont le verre indestructible renferme une puissante magie. Objets de toutes les convoitises, ces reliques ont depuis disparu, en même temps que leur créateur... Descendant direct de Fiolarius, le jeune Toï, 13 ans, compte bien récupérer les précieuses marballs pour laver l'honneur de sa lignée tombée en disgrâce et remporter le grand tournoi de billes de Muran qui s'annonce. Mais sa quête va s'avérer plus difficile qu'il n'y paraît... Par chance, il va croiser sur sa route Messire Bortoléo, un ami de son grand-père, et une jeune artiste qui va lui permettre d'obtenir son sésame pour entrer dans l'arène où se livrent des combats sans merci. Mais avant le début de la compétition, Toï décide de partir à la recherche de la première marball que l'on prétend gardée par un monstre légendaire : le serpent des eaux noires. Honneur, justice, tournoi, amitiés et rivalités sont au coeur de ce récit fantastique qui nous transporte dans une sublime Venise fantasmée pour une aventure entre terre et mer. Mêlant les ingrédients du manga d'action à l'esthétique et la poésie de Miyazaki, ce véritable shônen vénitien, réalisé en couleur directe, annonce la révélation d'un nouveau prodige de la bande dessinée : Nicola Sammarco.

06/2024

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Histoire de France

Le Paris de Casanova

Aventurier et séducteur mythique, Giacomo Casanova (1725-1798) est aussi un homme de lettres de génie dont témoigne sa merveilleuse Histoire de ma vie. Si c'est à Venise que Giacomo découvre sa personnalité, c'est à Paris que cette, personnalité fleurit et gagne la notoriété. A Paris, Casanova devient riche et tisse ce réseau d'amitiés qui lui permet de voyager et de marquer de son empreinte la plupart des capitales européennes. Récit historique, qui déroule toutes les péripéties et les lieux de ses voyages dans la capitale, le Paris de Casanova nous fait découvrir à la fois un homme, une ville et une époque. Au coeur du siècle des Lumières, c'est un art de vivre centré sur le plaisir qui se dessine ici, entre escroqueries, amours furtives et grandes passions. Les séjours parisiens de Casanova sont tout en mouvement : il tombe amoureux, multiplie les aventures érotiques, invente une loterie pour échapper à ses dettes, tire beaucoup d'argent de la marquise d'Urfé, assiste avec tendresse une jeune femme enceinte des oeuvres d'un autre et dont il s'est épris. Fin stratège de la séduction, dont il joue en virtuose, Casanova est un peu un maître de l'impossible. Avec lui, on ne s'ennuie jamais : on pleure parfois, on rit souvent, on s'amuse toujours. Casanova fascine encore, même si le personnage semble dangereusement immoral. Le Prince de Ligne, l'un de ses meilleurs amis, a bien résumé ce diable de libertin : "S'il a profité quelquefois de sa supériorité sur quelques bêtes, hommes et femmes, pour faire fortune, c'était pour rendre heureux ce qui l'entourait."

06/2019

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Ecrits sur l'art

Silvia Bächli : Que l’un soit devenu l’autre. Qui est qui ?

Silvia Bächli (1956) fait progresser sa création graphique depuis la fin des années 1970 avec autant de précautions que de conséquence. Le recours expressif au corporel a cédé la place à une vision presque introspective de la réalité. La perception du quotidien forme le point de départ de son projet artistique au cours duquel elle s'approprie les choses pour leur conférer une forme graphique autonome. Depuis 1984, elle assemble sur le mur ses dessins petit format en compositions à plusieurs parties. Elle a ensuite travaillé, à partir de 2001, à des oeuvres de papier grand format aux linéaments graciles en couches superposées ; et depuis quelques années, les surfaces colorées sont venues y rappeler le fond. La création silencieuse de Silvia Bächli est désormais accueillie partout, comme dans les expositions de 2007 au Centre Pompidou de Paris, de 2014 à la Staatliche Graphische Sammlung de Munich, de 2022 au musée Weserburg de Brême et de 2024 au Centro Botin de Santander. Elle a représenté la Suisse en 2009 à la 53ème Biennale de Venise. L'exposition au Musée des beaux-arts de Winterthour intitulée " Que l'un soit devenu l'autre. Qui est qui ? " renvoie à une citation de la poétesse américaine Elizabeth Bishop, tandis que le livre d'images conçu par Silvia Bächli donne un aperçu de cette oeuvre aux formes multiples - c'est la première fois qu'une série de sculptures en petites parties est présentée en Suisse. " Mon travail consiste à s'approcher de quelque chose que je ne connais pas très bien et que je ne découvre qu'avec l'action ", explique-t-elle.

06/2024

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Littérature française

L’année miraculeuse

De 1996 à 1999, ce sera comme une longue année pour Smaïl démis de ses fonctions, dans le sillage de l'" évaporation " de toute une génération soudain mise au banc de la société et condamnée sans appel. Dans la " Venise du Nord ", à Amsterdam, il tente de reconstruire sa vie, et son coeur, et s'installe peu à peu dans l'attitude toute humaine de s'être trompé sur lui-même, et de ce qu'il est vraiment. L'Année miraculeuse nous emporte sur trois vis sans fin qui donnent le tournis dès les premières pages. La première vis concerne la rencontre, très mal entamée, entre Lotfia et Smaïl, femme au plus mal et homme mal-en-point : la trame du roman semble tracée ; la deuxième, non moins motrice, nous fait découvrir assez vite Smaïl, ex-Haut fonctionnaire précipité au bas de l'échelle sociale dans le sillage de la chasse aux cadres déclenchée en 1996, et Lotfia qui se trouve à Amsterdam dans un seul but, une quête désespérée ; la troisième vient de manière subreptice, puis de plus en plus insistante, s'imbriquer aux deux premières, elle définit les contours d'un procès " Camus contre Camus ". A l'image de ces trois spirales qui s'imbriquent, l'auteur nous fait passer d'une vis sans fin à une autre en douceur, jusqu'à épouser leur mouvement : Lotfia et Smaïl arriveront-ils à surmonter les déchirements de l'un et de l'autre, le poids du passé, les traumatismes de leur existence ? Le procès " Camus contre Camus " s'invite dans leur relation et l'alimente même dans une fin absolument inattendue et inédite.

02/2018

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Histoire internationale

Ci-gît le Congo Brazza... Sassou-Ngesso m'a tuer

Constant était à la retraite, sans ressources. Âgé de 65 ans, il avait vu se succéder tous les chefs d'État, avides de son argent, l'argent de sa terre. Malgré la retraite, sa vie n'était pas un long fleuve tranquille surtout avec les nombreux rapides du Congo… Il vivait à Bacongo, abandonné par les pouvoirs publics, déserté par la police, qui de temps à autre, venait exercer son racket. Bien sûr, dans les autres quartiers c'était peut-être pareil là-bas aussi… En ce matin de mai, il se réveilla après une nuit très agitée. Sans eau, harassé par la faim, il s'adossa au pied d'un arbre, à l'ombre, pour aspirer à un peu de repos avant de repartir. Subitement, il remarqua une agitation inhabituelle dans les rues. Qu'y avait-il donc de changé ? Les gens étaient dehors comme tous les jours, mais il lui semblait qu'ils riaient tous, avec un livret vert à la main. Enfin, il en découvrit un sur un étal. Il s'intitulait : Bonne gouvernance pour le Congo-Sangha. Il sourit et son visage s'illumina. Dans son rêve, Constant voyait l'émergence d'une société civile et d'une classe moyenne qui s'adonnaient à l'enthousiasme, qui allait devenir le cadre de vie de la Nation toute entière. Une force novatrice était née, entraînant tout le Congo-Sangha vers des lendemains meilleurs. L'histoire était en marche – comme dit le proverbe arabe : "La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol." –, pour qu'enfin la devise du gouvernement soit de fait : Unité, Travail, Progrès !

10/2016

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Histoire de France

Victimes et profiteurs de guerre ? Les patrons du Nord (1914-1923)

La guerre et l'occupation de 1914-1918 ont-elles vraiment été une catastrophe économique pour le Nord ? A travers l'étude de la région lilloise, l'auteur soumet à la critique historique la mémoire victimaire qui, depuis cent ans, oppose les territoires "envahis" et "sinistrés" à une France "libre" et enrichie par la guerre. En centrant l'analyse sur la place et non plus sur le territoire, il montre la dualité de patrons à la fois victimes et profiteurs de guerre. Ce livre interroge le rapport des capitaux au territoire. Revisitant l'occupation et dépassant la dichotomie collaboration/résistance, il montre la résilience de la place à travers le maintien d'une activité économique et l'incessante concertation des industriels, des banquiers et des négociants. En même temps, le repli d'une bonne partie des capitaux en "France libre" et le dédoublement de la place à Paris permettent de participer activement, avec les multinationales implantées à l'étranger, à la mobilisation économique et aux bénéfices de guerre. A plus long terme, la relocalisation très partielle montre que la guerre a été l'occasion d'une expansion durable. Ce livre montre aussi les bénéfices de la rhétorique victimaire assénée à l'Etat par un dense réseau d'organisations patronales et de puissantes associations de "sinistrés" : le "statut des sinistrés" est financièrement très favorable, et la "reconstitution" industrielle rapide ; la place reste puissante.Certes, tous n'ont pas également bénéficié de la guerre, mais dans le concert victimaire, les voix dissonantes sont inaudibles. Avec une préface de Jean-Pierre Hirsch

10/2019

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Livres 0-3 ans

Les signes de la jungle et la savane. Imagier de Langue des Signes avec Bébé

Vos mains parlent... Celles de vos bébés aussi ! Le monde de la jungle et de la savane fascine dès les premiers mois avec ses animaux différents de ceux de notre quotidien. Avec cet imagier, vous pourrez partir à la découverte des animaux sauvages évoquant le voyage. Au sein d'une forêt dense et humide ou du désert à la végétation rare et le soleil omniprésent ces animaux ont tous des cris bien différents. C'est d'autant plus amusant que le signe accompagnera naturellement le rugissement de la lionne ou le barrissement de l'éléphant !!! De grands moment de complicité et de plaisir partagés ??? ? " Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir... " (dessin notes de musique) Henri Salvador (ah ah ah, je suis certaine que vous l'avez dans la tête : )) Mes mains ont un super pouvoir : elles parlent ! Imagier de 11 signes de la Langue des Signes Française réunis pour couvrir le quotidien du tout-petit et plus particulièrement les signes autour des animaux de la jungle et de la savane. Fiches carrées de 12 cm, cartonnées, plastifiées et reliées par un ruban. Les fiches présentent d'un côté une illustration et au dos le signe qui correspond. En plus de la représentation, figure également la configuration de la main employée et une explication du mouvement à faire. Le format permet d'être emporté partout, facilite la préhension du tout-petit, et est facilement manipulable. Les fiches peuvent être séparées et affichées à hauteur d'enfant, proposées sous forme de memory...

09/2019

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Science-fiction

Tout arrive à qui sait attendre

"Les mois ont passé depuis la rencontre avec monsieur Alonso et son fils Philippe ; c'est long cette attente, est-ce moi ou lui qui doit téléphoner le premier ? Quand je pense que nous sommes de récentes connaissances [... ], de loin je me sens intimidée, alors que près de lui, je suis très à l'aise". Lorsque Lysiane rencontre Federico lors d'un voyage en train, elle ne se doute pas qu'il s'apprête à changer sa vie ! Grande sentimentale, mariée à un homme renfermé et taciturne, elle croit ne plus avoir droit au bonheur, et pourtant... Bien des années plus tard alors qu'ils ne pensaient jamais se revoir, les deux amis se croisent et raniment la flamme de leur affection. Mais le destin s'en mêle... Denis, le mari de Lysiane, est victime d'une crise cardiaque et décède ! En deuil, l'héroïne pourra compter sur le soutien de Federico et se reconstruire, peut-être même jusqu'à aimer de nouveau... Lysiane réussira-t-il à surmonter ses doutes ? Se donnera-t-elle la chance de vivre cette merveilleuse histoire d'amour avec Federico ? Autodidacte et amoureuse des mots, Lydie Brébant-Bogé découvre la littérature grâce à sa mère qui lui fait lire Victor Hugo et Alexandre Dumas. En grandissant, elle commence à écrire des anecdotes, s'intéresse à l'onirisme décrit par Carl Jung et devient une grande biographe familiale, la mémoire de six décennies. Tout arrive à qui sait attendre est son premier roman, un roman qu'elle a voulu d'amour et d'espoir.

11/2020

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Santé, diététique, beauté

Les chakras

Nous portons en nous, dans notre corps — et plus particulièrement dans nos centres énergétiques appelés chakras — la douleur de fausses croyances qui nous entravent. Apprendre à maîtriser l'extraordinaire pouvoir du système des chakras peut être difficile quand les informations disponibles sont si souvent écrites dans un langage académique dense et complexe, ou subjectives et très peu fiables. Pourtant, en s'intéressant à ce qui s'inscrit dans le système énergétique de chacun, nous pouvons nous libérer à des niveaux très profonds pour nous transformer et devenir la personne que nous avons toujours souhaité être. Telle est la voie que cet ouvrage vous propose d'emprunter : vous familiariser avec ce que vous portez dans vos chakras pour vous épanouir pleinement. Que vous découvriez le monde des thérapies énergétiques ou que vous ayez déjà de solides connaissances en la matière, Margarita Alcantara, thérapeute énergéticienne, acupunctrice et maître Reiki, vous aide à trouver la technique d'auto-guérison par les chakras qui résonne le mieux avec vos besoins spécifiques (asthme, allergies, mal de dos, culpabilité, problèmes digestifs, épidermiques...). Dans ce livre, vous trouverez : une approche en trois parties de la guérison des chakras pour identifier votre problème de santé, découvrir le chakra affecté et choisir parmi une série de techniques efficaces de guérison ; un choix de diverses méthodes thérapeutiques dont des méditations et des visualisations, des cristaux, des huiles essentielles, le yoga, l'alimentation et les changements de comportement ; des illustrations et des photos utiles des emplacements des chakras, des postures de yoga et des cristaux pour appliquer ces techniques d'auto-guérison facilement.

01/2021

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Policiers

Lough neagh. Le monde de Maureen

Maureen Parker-O'Neill est une auteure de romans érotiques à succès. Son fils, Ryan est éditeur à Concarneau. Sa fille Agnès, libraire dans la même ville. Les mots, chez les Parker-O'Neill, c'est un peu une affaire de famille. Mais de mot à mort il n'y a qu'un air. Une musique à deux temps. Un pour se souvenir et un autre pour enquêter. Car Maureen Parker-O'Neill s'est jetée dans les eaux sombres du Lough Neagh, un lac d'Irlande du nord qui a vu naître sur sa rive, cinquante-quatre ans plus tôt, le bébé O'Neill. La maladie, l'accident, Ryan aurait accepté, mais le suicide, il ne le peut. Alors il va remonter le temps, le long de la vie de sa mère, s'immerger dans l'histoire d'une province meurtrie, l'Ulster, qui tente de panser les plaies des troubles passés. Pour comprendre, faire son deuil ? Au début, oui. Et puis... Le temps passant, la terre d'Irlande ralentissant ses pas, l'Histoire le rattrapant, lui viendra la pensée absurde qu'il lui suffit de refuser un épilogue détesté pour refaire le monde à sa convenance. Une fois de plus, après "Elle Pleure Pas Lucy" (Pick-Up), l'auteur nous livre un récit émouvant, léger et dense à la fois, entre thriller et roman classique, avec ce style si particulier, reconnaissable, et ce sens de la narration qui capture l'attention du lecteur pour ne la relâcher que longtemps après la dernière phrase lue.

01/2017

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Droit

Itinéraire d'un avocat engagé (1953-2009)

Sciences Po Paris au milieu des années 50, l'engagement communiste, la guerre d'Algérie au moment du putsch d'Alger de 1961, le service juridique central du groupe international Unilever, c'est la première partie d'un parcours original que Claude Michel nous convie à partager. Nadia, son épouse, lui fait découvrir le monde juif et ils doivent ensemble aborder la douloureuse épreuve d'un fils aîné handicapé mental. Avec l'auteur, nous assisterons de l'intérieur au fonctionnement du groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1963 à 1970, ferons connaissance des avocats communistes les plus connus à l'époque et nous nous interrogerons sur les rapports qu'a entretenus le PCF avec la Justice, les libertés et le droit. Création du Barreau de la Seine-Saint-Denis, création du Syndicat des Avocats de France, mise en place du Conseil National des barreaux, Claude Michel, est à chaque fois aux avant-postes. Qu'est-ce qu'un avocat engagé, en banlieue, au service de la population la plus déshéritée, des libertés, des associations, des syndicats et des collectivités territoriales ? Un métier ; un outil, le droit et une morale professionnelle. L'itinéraire s'achève par un retour aux sources retraçant avec chaleur et couleur les origines familiales bas alpines, l'enfance et l'adolescence provençales à Auriol et à Aix-en-Provence d'un jeune homme " monté " à dix-huit ans à la conquête de Paris. Une trajectoire riche et singulière dans la France du siècle écoulé.

06/2010

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Philosophie

Traité 51

Le Traité 51 est donné ici dans une traduction inédite. A la fin de sa vie, seul et très malade (270 après J.-C.), Plotin tente de répondre à l'une des grandes questions de son époque " D'où viennent les maux ? " Selon lui, l'origine du mal réside, non pas dans la nature de l'homme ni auprès des dieux, mais dans un principe sous-jacent au monde, la matière, qui est le mal absolu. Cette réponse, très contestée par ceux qui ont abordé le problème du mal par la suite, fait ici l'objet d'une analyse dans l'introduction et dans le commentaire qui, par l'examen du mouvement de l'argumentation du Traité, mettent en évidence la force et la faiblesse de la théorie plotinienne du mal, invitant ainsi le lecteur à une réflexion avec Plotin sur le sujet. Dans l'élaboration de sa réponse, Plotin examine la manière dont le mal arrive à l'homme, comment l'homme devient mauvais, comment l'homme peut connaître le mal. Ces sujets font l'objet d'une étude détaillée dans le commentaire. Enfin, l'introduction situe la théorie plotinienne du mal par rapport aux prises de position des philosophes et des auteurs chrétiens qui lui ont succédé. L'édition critique du texte grec, base de la traduction, a fait l'objet de corrections et d'améliorations inédites. Des notes critiques, des bibliographies et des index facilitent aussi l'accès à ce traité très concis et dense de Plotin.

01/1999

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Sciences historiques

Missions extrêmes. Le GIGN et l'EPIGN en opération, 1976-2017

Février 1976, la gendarmerie se déploie pour libérer des otages à Djibouti avec le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) créé par le lieutenant Christian Prouteau. Son unité soeur, l'Escadron Parachutiste d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (EPIGN), développe ensuite une compétence de protection de diplomates en zone de guerre. En 2007, GIGN et EPIGN sont fondus dans un seul et unique GIGN de 400 hommes et femmes, dont le niveau d'emploi à l'étranger s'est encore densifié. Ce livre inédit éclaire la face la moins éclairée du GIGN, c'est-à-dire celle des missions menées à l'étranger. Ces dernières sont pourtant tout aussi risquées que celles réalisées en France du fait de l'isolement des gendarmes en zone de guerre et sont surtout bien plus nombreuses. Protection de diplomates en zone de guerre, traque de criminels de guerre dans les Balkans ou de mercenaires aux Comores, libération d'otages à Djibouti et en océan Indien, poursuite de djihadistes en Afghanistan... le GIGN et l'EPIGN ont participé à tout cela depuis leur création, et ce, le plus souvent dans la plus grande discrétion. Jean-Marc Tanguy a rencontré plusieurs dizaines d'anciens du GIGN et de L'EPIGN depuis 1996, certains lui confiant quelques anecdotes et d'autres livrant beaucoup plus sous le couvert de l'anonymat afin que l'engagement de leurs camarades soit connu. Parmi ceux qui ont pu témoigner à visage découvert, les anciens chefs Denis Favier et Frédéric Gallois.

06/2018

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Tourisme France

Montmartre. Gens et légendes

Pourquoi Montmartre attire-t-il encore tant de visiteurs du monde entier ? Sans doute parce qu'il est le lieu le plus contrasté de la capitale, avec le charme tout particulier de ses ruelles de village aboutissant le plus souvent sur le panorama de Paris. À deux pas des boulevards de Clichy et de Rochechouart, la Commune libre de Montmartre entend maintenir les anciennes traditions historiques de liberté, de fantaisie et de création artistique. Pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe, les arts ont été la grande affaire de cette colline inspirée. Les écrivains Courteline, Allais, Carco, Mac Orlan, Apollinaire, Salmon, Max Jacob... les peintres impressionnistes Degas, Renoir, Van Gogh, Pissarro, Toulouse-Lautrec... puis les Utrillo, Picasso, Modigliani et tous ceux du Bateau-Lavoir ont fait la renommée internationale de Montmartre. Ces artistes se retrouvaient au Moulin de la Galette, au Lapin Agile, ou dans des cabarets du bas Montmartre, comme le célèbre Chat Noir de Rodolphe Salis et le Mirliton d'Aristide Bruant. Pourtant la gloire de Montmartre ne remonte pas seulement à cet hier, mais aux temps lointains où, lieu de culte des Gaulois, puis des Romains, on l'appela Mont de Mars ou de Mercure, d'où est issu son nom. Le martyre de saint Denis et de ses compagnons consacre la Butte comme un lieu de pèlerinage, coiffé par le Sacré-Cour. Le Montmartre des moulins, des fours à plâtre, des lavoirs et des abreuvoirs n'est plus, mais il demeure ce balcon suspendu, d'où les Rastignac peuvent toujours venir défier Paris !

02/2007

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Actualité et médias

Les allées du pouvoir

Les choses étaient alors claires. On faisait, au sortir de la guerre, l’ENA pour servir la collectivité. Mais, aujourd’hui, qu’en est-il ? Neuf énarques ont accepté de parler de leurs enfances, de leurs admirations et détestations, de leurs réussites et de leurs échecs, de leurs ambitions, de leur vision de la France. Tous ont fait l'ENA entre 1987 et 1999. S'ils se sont ignorés dans les couloirs de l'École Nationale d’Administration, ils vont se croiser dans les allées du pouvoir. Ils appartiennent au monde des médias (Matthieu Pigasse, Denis Olivennes, Laurent Solly), des affaires (Nicolas Bazire), de la politique (Jean-François Copé), du service public (Sophie Boissard, Martin Hirsch). Ils sont passés en majorité dans le privé. Certains d’entre eux sont connus du grand public, d’autres ne le sont pas. Ils ont tous connu une réussite sociale fulgurante, mais est-ce que cela leur suffit ?« Qu’est-ce qu’on va laisser comme trace ? », s’interroge Alexandre Bompard (PDG de la Fnac à 39 ans). Car si l’on peut parler à leur propos de réussites individuelles, comme le souligne Emmanuel Hoog (Président de l’AFP), on ne peut plus guère parler de réussite collective. Mais, que veulent-ils ? Encore plus d’argent, de notoriété, de pouvoir ? Pas si simple. L’ENA, qualifiée d’« école du pouvoir », leur a heureusement apporté une certaine mauvaise conscience. Ils veulent aussi leur propre estime. Ils savent qu’elle passe par le service de la collectivité.

09/2011

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Sciences politiques

Afrique-France : le temps des orages

Malgré l'immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l'Afrique est en panne d'avenir et agonise. Exagérément exploitée, sauvagement pillée et outrageusement dépossédée de ses richesses, elle patauge dans la mare et la détresse morale du néo-colonialisme. Malgré leur souveraineté, les pays africains dépendent tous, pour l'essentiel, de l'extérieur. Aucun d'entre eux n'est entré dans la post-colonie. Et pour cause ! La France a mené et mène encore en Afrique une politique qui n'a rien à voir avec les intérêts des Africains. Si elle traîne encore ses bottes en Afrique, ce n'est ni pour l'amour ni pour le bonheur des Africains. Mais, pour combien de temps encore ? Les Africains ne sont-ils pas eux-mêmes fatigués de ce système qui les régit, perpétue leur asservissement et leur dénie le droit de vivre librement ? N'ont-ils pas assez avec les injonctions, les ingérences, le double langage, les fausses proclamations, les pillages et cette marche forcée de l'humanité vers un monde sans éthique, régi par l'appétit vorace, la boulimie des plus forts ? Pour l'auteur de cet ouvrage, la seule manière, aujourd'hui, pour les Africains de se réapproprier leur vie et d'être maîtres de leur destin, c'est de provoquer une rupture du cordon ombilical, de rompre avec l'ère humiliante du paternalisme et du néo-colonialisme pour faire acquérir à leurs pays les attributs fondamentaux de la souveraineté et ainsi contraindre ceux qui croient détenir un droit divin sur eux à entendre raison.

09/2012

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Esotérisme

Les cinq traités d'alchimie des plus grands philosophes. Paracelse, Albert le Grand, Roger Bacon, Raymond Lulle, Arnaud de Villeneuve

L'on ne connaît bien une science que lorsqu'on sait son histoire. Depuis l'idée mère qui fonde la science jusqu'à nos jours, que d'efforts incessants, que de tâtonnement ! Nous profitons des travaux de nos prédécesseurs, insouciamment, sans penser à la somme énorme de travail physique et intellectuel qu'ils ont dépensée pour nous frayer la voie. Beaucoup ont usé leur vie, dépensé leur fortune, renoncé aux plaisirs et aux honneurs par amour de la science. Combien sont morts martyrs affirmant jusqu'au dernier souffle la vérité éternelle ! C'est Roger Bacon, persécuté toute sa vie par des moines ignorants, c'est la savante Hypalie lapidée par la populace d'Alexandrie, c'est Averroës jeté en prison puis exilé, pour avoir avancé des idées contraires au Coran, c'est Bernard le Trévisan honni et tourmenté par ses parents furieux de le voir dépenser sa fortune dans des recherches alchimiques, c'est Denis Zachaire assassiné par son cousin auquel il avait refusé de révéler le secret de la pierre philosophale, c'est Cardan, pauvre toute sa vie et mourant de chagrin, ce sont Perrot et Paracelse, finissant leur carrière sur un lit d'hôpital, ce sont Bernard Palissy et Borri morts en prison. "Rendre justice à ces grands hommes en remettant leurs travaux en Lumière, en les faisant revivre dans leurs œuvres, tel a été notre but". C'est le message d'Albert Poisson, sa préface à ce livre ; il a 22 ans lorsqu'il nous offre ce travail.

07/2014