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Histoire de France

La Commune de Paris, 18 mars - 28 mai 1871. Une tragédie franco-française : Itinéraire historique

A l'aube du 18 mars 1871, sur la butte Montmartre, les Parisiens s'opposent spontanément à la tentative militaire du gouvernement d'Adolphe Thiers de s'emparer des canons qui protégeaient Paris durant la guerre franco-prussienne de 1870. C'est le début d'une insurrection patriotique qui tente d'instaurer une république démocratique et sociale dans une France rurale qui souhaite d'abord la paix et refuse une nouvelle révolution. La proclamation de la Commune le 28 mars déclenche dès le début du mois d'avril un second siège de Paris par l'armée française après celui de l'armée prussienne à la fin de l'année 1870. Réprimée avec une violence inouïe lors de la Semaine sanglante (21-28 mai 1871), qui fait entre 10 000 et 20 000 victimes, la Commune est un événement tragique qui tient encore de nos jours davantage du mythe politique et social que du récit historique. Parce qu'elle a exercé très peu de violences étatiques, la Commune a légué le rêve d'une révolution ouvrière prometteuse, oblitérant la diversité de ses intentions, l'échec d'un gouvernement isolé fait de décrets avant-gardistes, de proclamations et de discours, de plus en plus radicaux au furet à mesure de la défaite. On chemine dans le Paris de la Commune au milieu et à l'écoute de ses partisans, de ses adversaires et des indifférents ; on entre dans les églises qui abritent les clubs, on stationne place Vendôme, dans le jardin des Tuileries ou devant l'Hôtel de ville, au milieu des barricades, sans oublier les prisons, les parcs et enfin les cimetières dont celui du Père-Lachaise, haut lieu de la fin tragique de la Commune.

11/2014

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Science-fiction

Hôtel Olympia

Osez un séjour dans cet hôtel pour le moins... mythique ! Des douze premières années de sa vie, Danika n'a aucun souvenir sinon ceux de ses rêves, dont elle ne saurait départager la réalité de la construction subconsciente. De fait, elle ne se souvient même plus des circonstances de son départ de l'hôtel Olympia, seulement des horribles années de pensionnat qui ont suivi, ponctuées par les trop rares visites de son père, Stavros, et l'absence d'Olympia, sa mère. Alors ces tantes, ces grands-mères, tous les personnages qui hantent ses rêves-souvenirs ont-ils réellement existé ? Quarante ans plus tard, Stavros surgit à Montréal afin d'annoncer à Danika qu'Olympia a disparu et que, selon la charte de l'hôtel, elle seule - l'Héritière désignée ! - peut remplacer la directrice. Résignée, Danika retourne à l'hôtel avec la ferme intention de renoncer à son héritage, quitte à froisser quelques hypothétiques tantes au passage. Or, dès son arrivée, Danika réalise que des forces puissantes sont à l'oeuvre et que l'enjeu dépasse le simple contrôle d'un hôtel de banlieue parisienne. Si elle profite du séjour forcé pour renouer avec les connaissances - cousin Mario, tante Cassie, Cléo et les autres membres de la Bande n'étaient pas des créations de son imaginaire -, elle refuse de se laisser embrigader dans la joute politique qui anime sa famille. Mais Danika découvre vite que ses rêves les plus fous sont aussi bien réels : il existe une salle du brouillard dans l'établissement, le jardin extérieur se transforme parfois en parc préhistorique, et elle peut visiter les tableaux de l'hôtel... tout comme Lila, une enfant aux capacités surprenantes. Puis deux membres de la famille sont assassinés à quelques heures d'intervalle et tous comprennent que des forces obscures veulent détruire l'Hôtel...

07/2014

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Littérature française

Ce qui est nommé reste en vie

Pour titre de son troisième roman, Claire Fercak a choisi un aphorisme tiré du Livre contre la mort d'Elias Canetti : "Ce qui est nommé reste en vie". Inspirée par ce mantra résilient, elle explore avec pudeur l'expérience de la maladie, de la perte d'un proche, cette situation impartageable et pourtant si commune. Qu'espèrent encore les personnes atteintes d'une tumeur incurable ? Comment leurs familles appréhendent ce combat perdu d'avance ? Comment les accompagner dans cette épreuve ? Et ensuite, comment supporter la durée de leur effacement, puis assumer cette "hypernuit"... et vivre encore ? Dans Ce qui est nommé reste en vie, les patients de divers âges souffrent de la même pathologie neurologique : le glioblastome, une tumeur au cerveau inguérissable. D'une chambre à l'autre, bribes de confessions et diagnostics forment un corps collectif, anonyme et bouleversant. Un corps qui se transforme, dégénère, dont la mémoire s'étiole, qui connait des périodes d'hallucinations inquiétantes sinon d'affabulations drolatiques et où une grande agitation alterne avec des phases de sommeil profond, mais aussi d'énergie lucide. Réactivant le conte de La Belle au bois dormant ou s'attachant au sort des souris de laboratoires, l'auteure entrouvre les portes d'un imaginaire à l'oeuvre chez ces alités qui endurent "une fin du monde répétée chaque jour". Avec la sensitivité poétique qui habitait déjà ses romans précédents, Claire Fercak entreprend de raconter les aventures intérieures, entre désarroi total et fantaisie désinhibée, d'un groupe de malades et de leurs proches. Et l'on s'attache aux moindres de leurs paroles en voie d'extinction, de leurs moments de vacillement - à travers les ronces et la rose sauvage, les steppes désertiques d'un mauvais sommeil jusqu'au jardin du souvenir -, pour nommer enfin chaque absenté(e) dans ce livre, devenu ainsi stèle rappelant à la vie les vivants.

01/2020

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Sciences historiques

Le courage de la terre. 1950-2000, une paysanne raconte

Louison Dutoit m'avait téléphoné pour me faire part de son projet de livre. Je l'ai rencontrée pour la première fois en été. J'étais assise dans mon jardin avec un recueil de poésie. J'ai vu alors arriver une dame au visage éclairé par des yeux curieux, vifs, rieurs. Elle s'aidait d'une canne pour franchir le petit muret qui entoure mon carré d'herbe. Un cabas pendait à son bras. Tout de suite j'ai eu le sentiment de la connaître depuis longtemps. Elle m'a expliqué qu'elle avait déjà écrit plusieurs chapitres de son ouvrage. Au début elle avait pensé raconter sa vie de paysanne en vrac. Puis elle a réalisé que ce qui était intéressant, c'étaient plutôt les mutations vécues par les paysans, autrement dit leur histoire. Même si elle ne prétend pas au titre d'historienne ! Dans sa modestie, elle ne craint qu'une chose : mal rapporter les bouleversements de leur univers dans ce dernier demi-siècle. C'est à l'aube de ses quatre-vingts ans qu'elle s'est résolument mise au travail. Depuis longtemps son entourage lui disait : "Toi qui sais écrire, tu devrais parler de la condition des paysans." L'idée d'un livre l'a incitée à consulter les journaux, à collecter des articles ayant trait à tout ce qui touchait à la terre. Elle s'est renseignée auprès de paysans en activité, ne craignant pas de se déplacer à Genève, dans le Jura, partout où elle pouvait glaner des informations. Ses joies, ses découvertes, ses chagrins, ses déceptions, ses révoltes, ses doutes, sa volonté de mémoire ont donné naissance à ces pages magnifiques qui décrivent avec intelligence et prescience un demi-siècle de métamorphoses paysannes.

08/2003

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Littérature française

Le chagrin et l'oubli

Automne 1945. Sur le quai de la gare, les femmes se pressent : les mères, tout en noir. Les épouses, avec à la main des tout jeunes enfants venus, peut-être, accueillir ce “papa” qu’ils ont si peu connu. Les jeunes filles, aussi, fiancées tremblantes d’expectative. Toutes attendent un train qui ramène des libérés du camp de Tambov. De Russie. Peut-être leur fils. Leur époux. Leur fiancé. Parti, depuis trop longtemps. Malgré lui. Parmi elles, Valentine attend Alfred. Seule. Sa belle-mère, Madeleine, attend à sa manière, dans son jardin de Breuschaeffersheim, les yeux jalousement posés sur son petit-fils, Fredele, l’enfant d’Alfred et de Valentine. Mais Alfred ne rentre pas. De train en train, Valentine attend dans cette grisaille quotidienne. Et rapidement, à Breuschaeffersheim, un face à face s’engage entre Valentine et Madeleine. Avec Fredele, le fils du disparu, comme enjeu. Seule, dans ce village où elle n’a qu’une amie, sa chère Lulu dont le mari est rentré, lui, mais tellement amoindri, Valentine est rapidement dépossédée de son fils. Lui restent les nuits de solitude, ses draps froids, et l’espoir de plus en plus ténu du retour de son mari. Et puis, un jour, un bal, la tentation de se libérer de son ennui. Et le beau Giovanni. Valentine devra-t-elle choisir entre la fidélité et l’amour ? Aura-t-elle seulement le choix ? Dans ce dixième roman, Gabriel Schoettel revient sur le drame des Malgré-Nous alsaciens engagés sur le front de l’Est, dont tellement ne sont pas revenus. Mais c’est auprès des épouses et des mères, avec subtilité et émotion, qu’il évoque les blessures de cette guerre, auprès de ces femmes courageuses partagées entre le chagrin et l’oubli.

11/2011

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Littérature française

La métamorphose d'Edgar Herlimann

« À 43 ans Edgar Herlimann a l’air d’avoir toujours eu cet air là ». Célibataire à l’abri du besoin, Edgar Herlimann partage sa vie entre la petite ville de Villé et sa maison de Steige, dans la vallée. Sa vie sans surprise ne connaît ni la hâte ni l’ennui. Edgar Herlimann entretient son jardin, restaure des meubles anciens, et partage des parties de cartes avec un cercle d’amis fidèles. Et puis, dans le secret de sa maison, Edgar fait, en marchant dans son salon, des rêves extraordinaires. Dans le petit monde qui est le sien et qu’il n’a jamais voulu quitter, il n’y a personne qui ne vante la douceur de son caractère, sa modestie, sa discrétion et son goût de l’harmonie. Bref, Edgar Herlimann vit en paix avec lui-même et les autres. Et puis, au tout début de l’année, la “maison de Joséphine” change de propriétaire. C’est ainsi qu’en face de la maison d’Edgar s’installe Emma Bodin, artiste peintre. Dans la vie ordonnée d’Edgar Herlimann, où tout changement semble impossible, voici une année nouvelle qui s’annonce riche en rebondissements. Tour à tour sollicité par les candidats aux élections municipales à venir, les manoeuvres de certains promoteurs immobiliers peu scrupuleux, et les avances insistantes d’une femme du village, Edgar fera appel à toutes les ressources de son calme proverbial. Mais le changement le plus profond viendra de sa nouvelle voisine. Le rapprochement de ces deux êtres forme une marche prudente, une valse lente au fil des saisons. Ce livre rafraîchissant est hommage à la lenteur, une invitation à un certain art de vivre. Une pause poétique pleine d’émotion.

09/2011

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Beaux arts

Profane N° 14, printemps-été 2022 : Pratiquer, aimer, collectionner

Un homme se souvient de la déchetterie proche de la maison de son enfance, comme un secret de chineur qu'il partage avec son grand-père (p. 180). Un autre homme fait grandir dans son jardin des arbres de ciment dont les feuilles persistantes sont des objets de consommation flétris (p. 32). Une femme utilise des portants à vêtement et autres cintres à pinces qui ne lui serviront plus pour y suspendre ses toiles (p. 202). Un homme repêche sur les rivages grecs des bouts de plastique, matière première à des masques faits main (p. 48). Une femme ramasse les écorces d'un arbre tronçonné pour les enraciner à nouveau dans des tableaux (p. 230). Une femme archive des moutons de poussière pour leur qualité chromatique (p. 104). Récupérer. Recycler. Détourner. Des verbes communs à nombre d'autodidactes et de collectionneurs qui visitent nos pages, numéro après numéro. Une pratique du glanage étendu, souvent aperçu ici, et qui sédimente un peu plus dans cette quatorzième édition, profitant d'une réflexion plus vaste autour du déchet. Nous affectionnons ces "dandys des gadoues" , pour reprendre la belle formule de l'écrivain Michel Tournier dans Les Météores, surnom attribué à un des héros, Alexandre Surin, à la tête de six décharges, de Deauville à Casablanca, qu'il chérit comme des mines d'or. Toutes celles et ceux qui trouvent de la vigueur et de la vie dans le rebut. Après tout, quoi de plus intime, et par là précieux, que ce que l'on rejette? De plus révélateur d'un état du monde? Dans la réalité, cette matière grise, couleur dominante de la bouillie finale, soulève des questions moins romanesques, mais elle motive aussi des démarches d'invention et de réappropriation qu'il nous plaît de relayer. Pour saisir l'éclat dans l'ordure.

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Santé, diététique, beauté

L'étrange et drolatique voyage de ma mère en amnésie

" Ma mère (89 ans) ne perd pas la tête. Elle la laisse juste vagabonder de plus en plus ailleurs, dans des contrées étranges, souvent inquiétantes, menaçantes, mais parfois merveilleusement poétiques. Des pépites précieuses dans sa débâcle qui nous amusent et nous enchantent autant elle que moi" . C'est ainsi que Michel Mompontet a commencé à écrire le " voyage en amnésie " , pour lui seul et pour ne rien perdre des derniers instants de Geneviève. De ses notes, il a fait un livre rare qui parle à chacun de nous. Peut-on retenir le temps et les souvenirs qui s'évaporent ? L'amour est-il un antidote aux pathologies de la mémoire ? Que reste-t-il quand notre cerveau " s'enfuit comme un ballon dans l'azur " , quand " notre esprit est traversé de courants d'air " ? Le récit de Michel Mompontet est chargé d'émotion mais il n'est pas triste. Il nous livre une magnifique histoire filiale et un inoubliable portrait de femme. Geneviève, solide gasconne qui n'a rien perdu de son sens de l'humour, se bat contre le mal qui la ronge avec d'étonnantes ressources, et une énergie souvent désopilante. Son fils, Michel, et ses alliés (gardes-malades dévoués, médecins pleins d'humanité, voisins compatissants mais aussi arbres du jardin, papillons, étoiles) s'ingénie à trouver des parades, invente de rocambolesques stratagèmes pour contrer son principal ennemi (le redoutable Alzheimer) ainsi qu'une cohorte d'autres adversaires (assureurs avides, tante vindicative, fantômes et non-dits familiaux). Ainsi alors qu'il croit être seulement revenu dans le village landais de son enfance pour sauver sa mère, c'est aussi avec son propre passé et ses zones d'ombres qu'il renouera.

04/2018

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Littérature étrangère

Entretiens avec Anna Akhmatova

Première édition intégrale en français, incluant le troisième tome (1963-1966) de l'édition russe et les "Extraits des Cahiers de Tachkent", ville où les deux femmes avaient été évacuées pendant la guerre, de novembre 1941 à décembre 1942. Traduction du russe de Lucile Nivat, Geneviève Leibrich et Sophie Benech. Edition et présentation de Sophie Benech. Notes et dictionnaire-index des noms de personnes par Lydia et Elégie Tchoukovskaïa, complétés par Sophie Benech. "En 1940, je ne notais presque plus jamais rien sur moi-même dans mon journal, et je parlais de plus en plus souvent d'Anna Andreïevna. D'elle on avait envie de parler, car de toute sa personne, de ses paroles et de ses actes, de sa tête, de ses épaules et des gestes de ses mains émanait cette perfection qui n'est le propre en ce monde que des grandes oeuvres d'art. Le destin d'Akhmatova - quelque chose de plus grand que sa propre personne - modelait sous mes yeux, à partir de cette femme célèbre et délaissée, forte et désarmée, une statue de la douleur, de la solitude, de la fierté et du courage. Les premiers poèmes d'Akhmatova, je les connaissais par coeur depuis l'enfance ; ses nouveaux vers et, avec eux, le geste de ses mains brûlant le papier au-dessus du cendrier, le profil au nez aquilin qui dessinait une ombre nette sur le mur blanc de la prison de transit, tout cela faisait désormais partie de ma vie de façon aussi naturelle et indiscutable que les ponts de Léningrad, la cathédrale Saint-Isaac, le Jardin d'été ou les quais de la Néva". Lydia Tchoukovskaïa, "En guise de préface", Entretiens avec Anna Akhmatova, 1966.

11/2019

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Photographie

Descente au paradis

Le département d’Indre-et-Loire a la forme prédestinée d’une feuille de vigne, suivant à peu près les limites de l’ancienne Touraine. Le livre propose le récit du vagabondage de deux amis, le photographe et l’écrivain, à travers les paysages du « jardin de France » cher à Rabelais. Le voyage suit le fil conducteur des rivières. Il commence les pieds dans l’eau : tous les ans, à la même date en été, trente ou quarante personnes (sans compter les enfants, les chiens et les écrevisses) se rassemblent pour un déjeuner dans la rivière, hors du temps et de ses fatigues. Dans cette scène s’exprime précisément le tempérament des Tourangeaux, ces « fainéants sublimes » dont parle Balzac, habitants d’un pays où le temps ne passe pas à la même vitesse qu’ailleurs : ils ont gardé de la longue fréquentation des rois un esprit agile et goguenard, et l’habitude de n’en penser pas moins. La promenade se poursuit le long des rivières, à travers les forêts, les villes et les vignobles (la Loire est aussi un fleuve de vins, et la figure du vigneron exprime avec une intelligence particulière l’esprit ligérien), ponctuée de haltes chez les pêcheurs, paysans, techniciens, cuisiniers, libraires, artistes, vignerons, citadins ou ruraux, qui donnent vie à ces lieux. Le ton du livre est celui d’une flânerie légère et attentive, volontiers ironique, mettant souvent en scène les deux voyageurs, nourrissant le récit d’anecdotes, de souvenirs, de pensées furtives, d'évocations littéraires. Les photos de Jean-Luc Chapin proposent une vision personnelle et intense des lieux, des monuments, des gens. Le texte de Jean-Marie Laclavetine qui accompagne les photos de Jean-Luc Chapin est une version abrégée de celui qui paraît simultanément, sans illustrations, dans la collection « Le sentiment géographique », sous le titre Au pays des fainéants sublimes.

10/2011

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Animaux, nature

Végétal. Explorer le monde botanique

Végétal : Explorer le monde botanique réunit plus de 300 oeuvres d'art botanique remarquables, révélant l'extraordinaire beauté des fleurs et des plantes et le rôle fascinant qu'elles ont joué dans notre histoire et notre culture. D'envergure internationale, cet ouvrage présente des oeuvres d'artistes américains, européens, chinois ou indiens, et célèbre la diversité du monde végétal, des plantes de jardin aux espèces rares et exotiques d'Amérique du Sud et d'Afrique. Toutes les techniques y sont représentées : peintures rupestres, manuscrits médiévaux, aquarelles mais aussi photographies, sculptures et clichés réalisés au microscope électronique à balayage. Sélectionnées avec soin par des spécialistes internationaux, ces oeuvres reflètent les nombreuses raisons que les artistes ont de représenter les plantes, que ce soit pour témoigner de la découverte d'une nouvelle espèce, partager des connaissances sur les poisons et les antidotes, ou tout simplement célébrer la diversité du règne végétal. Découvrez, par exemple, la "tulipomanie", l'incroyable engouement qui a saisi les Pays-Bas au XVIIe siècle ; l'arabette de Thalius, la première plante dont le cycle de vie complet a eu lieu dans l'espace ; ou encore pourquoi le quinquina gris (Cinchona officinalis) est un des arbres les plus importants de l'histoire du monde. Organisé en paires complémentaires ou contrastées pour créer des associations suscitant la réflexion, Végétal réunit les plus grands noms de l'illustration botanique, dont le "Raphaël des fleurs" Pierre-Joseph Redouté, Sydney Parkinson (qui accompagna James Cook lors de son premier voyage vers le Pacifique) et l'influente Margaret Mee, des artistes et photographes célèbres tels que Araki, Karl Blossfeldt, Adam Fuss, Nick Knight, Yayoi Kusama et Thomas Ruff, ainsi que des illustrateurs botaniques et des scientifiques d'avant-garde.

11/2016

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Récits de voyage

L'expédition Lapérouse. Une aventure humaine et scientifique autour du monde, 2e édition revue et augmentée

Dans le sillage d'une des plus illustres expéditions maritimes de Brest jusqu'au tragique naufrage à Vanikoro au milieu de l'océan Pacifique sud. En 1785, Louis XVI lance sur les mers la plus formidable expédition scientifique de l'histoire de France, commandée par le comte de Lapérouse. Sur les frégates La Boussole et L'Astrolabe embarquent les meilleurs officiers, une dizaine de savants - astronomes, physiciens, naturalistes - et des artistes qui peindront paysages, animaux et plantes. C'est à cette "académie flottante" , si caractéristique du Siècle des Lumières, que le lecteur est invité à se joindre. Escale après escale, le lecteur accompagnera les savants cartographier et inventorier le monde, faire des expériences de physique et de chimie au niveau de la mer comme au sommet des volcans et aussi vivre les premiers pas de l'anthropologie et de l'ethnologie. Durant plusieurs années, l'auteur, Bernard Jimenez s'est rendu précisément sur les lieux visités par l'expédition Lapérouse, afin d'ajouter aux sources historiques sa compréhension des lieux et des évènements qui s'y sont déroulés. Il a observé les fleurs étudiées par les botanistes du Jardin du roi, contemplé la même moue dubitative des statues de l'île de Pâques et aussi interrogé les descendants des "Naturels" qu'a rencontrés Lapérouse. Le Grand Voyage de Monsieur de Lapérouse prend ainsi une autre dimension. Le livre vous convie à ce voyage dans le sillage de l'expédition, à une époque où la soif de connaître et de comprendre le monde était immense. A une époque où il s'agissait, ni plus, ni moins, d'explorer la face cachée de la terre... Cette nouvelle édition s'accompagne de 16 pages inédites, riches de documents et d'éléments majeurs de l'expédition, notes et documents d'archives souvent inédits.

01/2021

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Beaux arts

Niki de Saint Phalle. La révolte à l'oeuvre

Entrée sur la scène de l'art armée d'un fusil destiné à " faire saigner la peinture ", Niki de Saint Phalle (1930-2002) a créé une œuvre protéiforme traversée de façon continue par ce qu'elle a vu et vécu. Cette biographie de référence - la première en langue française qui lui est consacrée - éclaire le dialogue que la femme et la créatrice ont constamment entretenu. Elle révèle le parcours hors du commun de cette artiste autodidacte, élevée en Amérique dans une famille de la vieille aristocratie française, et met en évidence la cohérence de son engagement artistique, depuis ses débuts peu connus de peintre, jusqu'aux animaux de l'Arche de Noé, en passant par les Tableaux-tirs, les Autels, les Mariées, les Nanas, les diverses sculptures monumentales, créées ou non avec son compagnon Jean Tinguely, sans oublier les films et les innombrables dessins, pétris de poésie et d'humour, qu'elle a réalisés. Croisant, pour la première fois et de manière systématique, quantités de sources (témoignages, correspondance, journaux, travaux préparatoires, archives sonores et audiovisuelles, notes, manuscrits) recueillies dans plusieurs pays (Amérique, France, Allemagne, Suisse, Belgique, Italie), cet ouvrage a bénéficié de la confiance de la Fondation Niki de Saint Phalle installée en Californie. Il campe une personnalité exceptionnelle par la forme remarquablement joueuse qu'elle a donnée à son féminisme, par l'énergie qu'elle a déployée, notamment pour construire son Jardin des tarots en Toscane, et l'opulence de son œuvre, conçue en menant vies privée et professionnelle de concert. A travers le portrait de celle qui fut la seule femme du groupe des Nouveaux réalistes (Klein, César, Arman, Villeglé, etc.), cette biographie dessine celui d'une époque dont les révoltes et les audaces fascinent toujours la jeune génération.

10/2013

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Royaume-Uni

I love Elizabeth II

La défunte reine Elizabeth comme on ne l'a jamais racontée. Alors qu'elle vient tout juste de nous quitter, ce livre est une déclaration d'amour à la femme la plus célèbre du monde. Mais la plus secrète aussi. Une femme pas comme les autres. Une reine. La reine des reines. La reine du monde. Du ciel et de la terre. Une légende. Une icône. Ce livre est une déclaration d'amour à feue Elizabeth II. Etait-il vraiment possible de tomber in love de Sa Gracieuse Majesté ? Bertrand Deckers va prouver que oui ! Ecrits comme un roman, ces mots d'amour déclinés en thématiques délicieusement rock'n'roll nous entraînent au plus près d'Elizabeth II. Côté cour, côté jardin, côté corgis. Travaillez avec la reine. Voyagez avec la reine. Dînez, dormez, riez avec la reine. Ironisez avec la reine. Remontez le temps avec la reine. Pleurez, haïssez. Aimez avec la reine. Pleurez la reine ! L'expérience est passionnante. Suivre Lilibet dans son dressing, sa chambre-forte, ses appartements privés. Avec elle, à côté d'elle, s'assoir à sa coiffeuse, son bureau, sur son trône, sur la banquette arrière de sa Rolls-Royce, dans son carrosse de verre. Embarquer à bord du Royal Train et du Britannia. Sans jamais oublier que sous la robe guimauve ourlée de plomb, sous le chapeau fruité et le parapluie transparent coulait un sang aussi bleu que glacé. Le sang d'une femme de devoir et de sacrifices. D'une femme grave, consciencieuse, raide, conventionnelle, hors du temps. D'une reine dure, mais humaine. D'une reine diamant. D'une héroïne en fait. Qu'il est important, maintenant qu'elle est entrée définitivement dans l'Histoire, de découvrir autrement et, peut-être, regretter amèrement !

11/2022

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Renaissance

Endormis. Le sommeil profond et ses métaphores dans l'art de la Renaissance

Le sommeil, ce tiers obscur de nos vies... Hormis l'éclair du rêve, il nous plonge dans la nuit noire de l'inconscience, mais son opacité même stimule l'esprit en l'invitant au déplacement métaphorique. Loin de constituer un état vide et sans valeur, il "donne à penser" , comme en témoigne de manière éloquente l'art de la Renaissance, de la torpeur d'Adam au Pays de Cocagne en passant par le Jardin de Gethsémani et la sieste des nymphes. Tout en remontant le fil généalogique de la condamnation du sommeil, le présent ouvrage déploie un panorama critique et nuancé des "polyptiques du sommeil" (J. -L. Chrétien) dans l'art européen des XVe et XVIe siècles. A la critique traditionnelle du sommeil, envisagé comme ennemi de la vigilance et source des vices, font contrepoint plusieurs figures d'endormis, autrement positives et variées, parmi lesquelles l'apôtre Jean, étonnamment couché "sur le sein du Christ" lors de la dernière Cène, Psyché, tour à tour héroïne néo-platonicienne et beauté lascive, ou bien encore Luther lui-même, dont le "dernier portrait" met un point d'orgue aux polémiques réformistes au sujet du "sommeil de l'âme" . En effet, le souci du sommeil mobilise autant les artistes - Mantegna, Dürer, Brughel, Michel-Ange ou Tintoret - que les théologiens, les médecins et les philosophes, d'Aristote à Zwingli, en passant par Augustin, Marsile Ficin, Jean Fernel et Michel de Montaigne. A l'heure où notre existence quotidienne est placée sous le sceau de l'accélération, de la performance et de la veille continue, il devient plus que jamais vital de nous soucier du sommeil, celui que nous avons perdu et celui qui nous reste, en faisant ce pari : les "endormis" de la Renaissance n'ont pas fini de nous hanter.

08/2021

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Calendriers et agendas

Almanach Notre Temps. Edition 2020

Notre Temps, le 1er mensuel français s'associe à France Bleu, la 1ère radio généraliste de proximité pour un ALMANACH 2020 riche en surprises et en divertissements. Un contenu très riche organisé au fil des saisons : - Jardinage, marché et recettes de saison : tout au long de cette année, vous découvrirez de délicieuses recettes à confectionner pour profiter des plaisirs de nos saisons. Vous apprendrez à discerner le secret des plantes et découvrirez nos astuces pour entretenir votre jardin. Quels produits sélectionner au marché cet hiver ? Et au printemps ? Retrouvez tous nos conseils pour une alimentation saine et respectueuse du rythme de la nature. - Culture : au fil des mois, vous retrouverez de l'humour avec les mots d'enfants et les histoires tendres et souriantes du dessinateur Gabs. Vous aimez les savoir-faire traditionnels et cette mosaïque de métiers qui composent le "Made in France" ? Nous vous racontons le parcours de ces entreprises qui sont devenus des symboles de réussite à la française ! Vous avez envie de redécouvrir notre patrimoine ? Nous avons déniché pour vous des sites et des monuments peu ou pas connus ; enfin, les pages chanson vous feront fredonner vos refrains préférés. Tous les éléments sont réunis afin d'enrichir votre culture générale ! - Des conseils pour rester en forme ET en beauté : chaque mois, préservez et améliorez votre forme à l'aide de nombreux conseils et astuces. Vous trouverez des solutions pour soulager vos maux quotidiens tels que les nausées, troubles digestifs ou problèmes articulaires. Vous apprendrez également à utiliser des méthodes et soins naturels... Transition vers les cheveux gris, ongles cassants, peau sèche ? Découvrez LE petit truc qui fait la différence ! - Et plus de 500 jeux pour doper sa mémoire et entretenir ses neurones !

09/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander

Un jour aux Etats-Unis une dame trouve dans son jardin une énorme masse jaune de la texture d'une éponge. Les policiers sont appelés et, paniqués, lui tirent dessus, sans aucun effet, les pompiers le brûlent mais, le lendemain, la chose a doublé de taille. C'est un blob. Evidemment, cela a donné lieu à un film d'épouvante : " Beware of the Blob " avec Steve Mac Queen. A-delà de l'anecdote, le blob semble immortel. Coupé en morceaux, il cicatrise en deux minutes. Ses seuls ennemis sont la lumière et la sécheresse. Mais il peut " hiberner", en attendant des jours meilleurs. Le blob – ou physarum polycephalum – n'a pas de neurones, mais est capable d'apprendre et de résoudre des problèmes complexes comme les labyrinthes. Il est même doté d'une personnalité. En effet, Les souches se comportent différemment selon leur pays d'origine : L'Américain est plutôt agressif, l'Australien plus pacifique, le Japonais a une tendance à la procrastination...Il est dépourvu de membres mais il bouge, certes lentement. En conditions de laboratoire, il se nourrit de flocons d'avoine et de flans. Bien que dépourvu de cerveau et d'estomac, il parvient à maintenir un apport optimal de nutriments essentiels à sa survie et à sa croissance. C'est un hasard qui l'a mis sur le chemin d'Audrey Dussutour spécialiste des fourmis. Depuis la jeune chercheuse toulousaine s'y consacre. Le blob révèle d'étonnantes capacités et les scientifiques vont de découvertes en découvertes. Chacune d'elle ouvre une fenêtre sur notre propre espèce : mystère de nos origines, solutions pour améliorer notre longévité, pistes pour le traitement du cancer, nouvelle façon d'appréhender l'apprentissage...Nous n'avons pas fini d'entendre parler du blob !

04/2017

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Décoration

La splendeur des Brunhoff

Des Brunhoff, l'histoire a surtout retenu deux noms : celui de Jean, le génial créateur de Babar dans les années 1930, et celui de son fils, Laurent, qui fera du roi des éléphants un des plus célèbres personnages de la littérature enfantine. Si Jean se tenait hors du tumulte du monde, il en allait tout autrement pour les autres membres d'une famille qui a marqué son temps. Son frère Michel et son beau-frère Lucien Vogel furent à la pointe dans la presse, l'édition, la mode, la photographie ou encore l'art moderne. Ces éditeurs de génie ont créé les premières revues de mode au croisement de tous les arts : La Gazette du bon ton, Le Jardin des modes, Vogue - dont Cosette, l'épouse de Lucien, sera la première rédactrice en chef - mais aussi Vu, le mythique magazine de photoreportage, le premier à publier des photographies de camps de concentration. Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Lee Miller, Salvador Dalí, Robert Capa, Jean Cocteau et tant d'autres ont tous participé, à un moment de leur carrière, à ces revues. Innovants dans les arts, les Brunhoff furent aux avant-postes de la lutte contre le fascisme durant toute la tragédie européenne, à l'image de Marie-Claude Vogel, future Vaillant-Couturier, héroïne bouleversante de la Résistance. De la Belle Epoque jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la famille de Babar a traversé les tempêtes avec le panache des grands explorateurs de notre temps. Pour écrire la saga inouïe de cette famille de talent, Yseult Williams a eu accès à des archives familiales inédites et s'est entretenue notamment avec Marion de Brunhoff, la fille de Michel, avec Mathieu, le fils de Jean, et avec Thomas Ginsburger, le fils de Marie-Claude Vaillant-Couturier.

10/2018

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Beaujolais

Almanach du Beaujolais 2023. Préface de Périco Légasse 2023

L'almanach du Beaujolais millésime 2023 est arrivé, et nous vous avons concocté cette année un bel opus avec, comme toujours, le meilleur de notre région ! Au gré de nos rubriques Jardin (en partenariat avec les Serres Caladoises), Calendrier, Beauté, Patrimoine et Randonnées, Portraits, Recettes, Caves et caveaux du Beaujolais et de nos Cartes blanches, la balade au milieu de nos plus beaux paysages promet d'être riche. Nouveauté cette année, l'Almanach vous fait découvrir 4 destinations à moins d'une heure du Beaujolais (Roche de Solutré, cités de Trévoux, Châtillon-sur-Chalaronne et Charlieu), mais ce dernier n'est évidemment pas en reste : Val-de-Saône, Beaujolais viticole, Haut-Beaujolais, Beaujolais Vert et Pierres Dorées regorgent de secrets et de beautés qui sauront une fois de plus vous surprendre. Nouveau également, et outre nos recettes de cuisine, découvrez nos recettes de pains et de cocktails, grâce à nos amis du fournil d'Ouroux et du restaurant Le Morgon. En exclusivité aussi dans cette édition, nous vous dévoilons les origines beaujolaises de la famille Aulas et vous offrons les portraits de Michel, Françoise et Jean-Michel Aulas, ainsi que du chanteur Louis Delort, finaliste il y a peu de The Voice All stars, comme de bien d'autres. Plongez-vous enfin dans notre histoire avec, notamment, un extrait des Affaires criminelles en Beaujolais de David Bessenay, récemment diffusé sur Europe 1 par Christophe Hondelatte, ou encore un article nous rappelant la venue du Général de Gaulle à Villefranche par monsieur le député Alexandre Portier. Cela entre tout autre chose ! Car le Beaujolais n'a pas fini de vous étonner. Préface exceptionnelle de Périco Légasse Sortie officielle le 12 octobre 2022, disponible à la commande dès le 06 octobre 2022 pour une livraison le jour de sa sortie.

10/2022

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Contes et nouvelles

Des racines aux yeux

Une maison "perdue dans les Alpes du Sud", celles de l'enfance, celles de la Mère. Le personnage revient sur cette terre âpre et rude qui raconte le passé, l'histoire fondatrice. Un besoin impérieux, vital. Les images recherchées se succèdent, l'envahissent jusqu'au dégoût, jusqu'au combat... jusqu'à la réconciliation. Sébastien Klotz nous offre un premier texte très fort, à l'écriture serrée. Les arbres du jardin palpitent, la terre vit. On ne s'y perd pas, on retient son souffle et on s'y trouve, comme le personnage du récit. Quand un premier texte retient l'attention de tout le comité de lecture, on se dit qu'on tient là une pépite, et c'est le cas. Sébastien Klotz n'en est pas à son coup d'essai, il écrit régulièrement, depuis longtemps, mais c'est la première fois qu'il propose un de ses textes à l'édition. Une écriture resserrée, pas un mot en trop, pour mener ce récit qu'on ne peut lâcher avant la fin. Sans pathos mais avec pudeur et délicatesse, l'auteur dresse un portrait très émouvant de la mère, personnage central de l'histoire. On traverse une époque qu'on croirait très lointaine, où la vie rurale ne faisait aucun cadeau, surtout si l'on était une femme, de surcroît une femme seule avec un enfant. Cet enfant, c'est lui qui raconte, c'est lui qui revient, adulte, pour affronter ses souvenirs. C'est noir, c'est dur mais c'est aussi généreux et tendre. Sébastien Klotz sait jouer avec la langue et nous proposer des images fortes, évocatrices avec très peu de mots. L'apaisement vient et avec lui la force et le désir de construire autre chose.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Les Nymphéas de Claude Monet. Une anthologie critique

" J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Je les avais plantés pour le plaisir ; je les cultivais sans songer à les peindre... Et puis, tout d'un coup, j'ai eu la révélation des féeries de mon étang. J'ai pris ma palette... Depuis ce temps, je n'ai guère eu d'autre modèle. ? " Ainsi Claude Monet (1840-1926), le pionnier de l'impressionnisme, explique-t-il l'origine de la plus longue et productive expérimentation picturale de sa carrière : les Nymphéas, qui représentent près de trente années de sa vie, et plus de deux cent cinquante oeuvres. Des premières toiles exposées en 1900 jusqu'à l'installation à l'Orangerie en 1927 de sa "? grande décoration ? ", c'est le regard porté par ses contemporains sur les Nymphéas et les processus créatifs du peintre que nous restitue cette anthologie. Journalistes, écrivains et collectionneurs tentent tous de décrire ces oeuvres inouïes, qui se dégagent peu à peu des règles communes de la représentation, et les confrontent parfois aux limites de leurs capacités descriptives : "? Peut-on même appeler cela des tableaux ?? ", s'interroge l'un d'entre eux. Certains privilégiés sont reçus dans l'atelier du maître, qui leur fait visiter son étourdissant jardin, et recueillent sa parole. Le "? pèlerinage à Giverny ? ", les entretiens accordés par le peintre et sa correspondance personnelle, pleine de doutes sur sa création, complètent et informent la réception par la critique de son grand oeuvre. Grâce à ce regroupement inédit de textes élogieux, critiques, poétiques, déconcertés ou encore violemment réprobateurs, c'est l'aventure au long cours du cycle des Nymphéas, ce renouvellement du paysage opéré par Monet tel un tournant majeur de la peinture moderne, qui est retracée ici. Anthologie établie par Emma Cauvin, Matthieu Léglise et Pierre Wat, historiens de l'art, spécialistes de la peinture des XIXe et XXe siècles.

05/2021

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Romance sexy

Lark Cove Tome 2 : Les murmures du passé

Willa Doon a toujours été très timide, et cela ne l'avait jamais gênée. Du moins, jusqu'à ce qu'elle rencontre Jackson Page, nouveau venu en ville. C'est le seul homme dont elle aimerait attirer l'attention... et le seul incapable ne serait-ce que de retenir son prénom. Année après année, Willa n'observe que lui, le regardant multiplier les conquêtes dans son bar et lutter contre ses démons à grand renfort de sexe et d'alcool. Mais un soir, il apparaît à sa porte et semble avoir réalisé que la jeune fille qu'il avait toujours considérée comme faisant partie du paysage de Lark Cove est devenue une femme - et une très belle femme. Sauf qu'il a oublié que ce n'est pas la première fois qu'il lui rend visite : quelque temps plus tôt, ils ont déjà passé une nuit ensemble. Une nuit qui est sortie de sa mémoire à cause de l'alcool. Une nuit qui a brisé le coeur de la jeune femme trop timide, et qui a envoyé un homme brisé sur le chemin de leur rédemption à tous les deux. #Petiteville #Seconde chance #Feelgood --- "J'ai adoré Les murmures du passé. Sérieusement, Devney Perry est devenue l'une de mes autrices de romance contemporaine préférées. Ses personnages, ses intrigues et ses décors vous font sortir de votre confortable fauteuil de lecture pour vous emmener dans le jardin d'un autre". - Stacey - Goodreads "Chaque fois que je termine une nouvelle histoire de Devney Perry, j'ai l'impression de l'aimer encore plus que la précédente (si c'est possible) et Les murmures du passé n'a en aucun cas fait exception à cette règle. - Megan - Steamy Reads Blog

05/2023

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Romans policiers

A la source

Après plusieurs années passées au sein de la direction centrale de la police judiciaire, le commandant divisionnaire Floréal Sassone intègre le commissariat de Bobigny. Il aspire à revenir là où il a grandi, dans cette ville de Seine-Saint-Denis qu'il ne reconnaît plus. Il compte s'installer pour de bon avec Sabine, une jeune capitaine de vingt ans sa cadette. Cultiver son jardin dans son pavillon de banlieue parisienne, prendre des vacances sur la côte atlantique et présenter sa fille à sa nouvelle femme. Voici le projet du reste de sa vie. Mais en ce mois de juillet 2018, dans l'euphorie du sacre mondial de l'équipe de France de football et d'un été sans attentat, un dossier banal, impliquant un voyou devenu son indic, va l'entraîner dans une affaire d'Etat. Doutant de sa hiérarchie, Floréal n'a pas d'autres choix que de faire confiance à son "tonton" imprévisible, calculateur et fuyant. Selim, son nouvel informateur, symbole d'une génération montante de caïds sans foi ni loi, tient d'une main ferme certains des quartiers de Bobigny, avec deux de ses amis. Et s'il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, ce sont bien "les condés" . Pourtant, persuadé que la justice le soupçonne de meurtre, il rompt le serment passé dans son enfance avec ses complices : ne jamais collaborer avec la police, quoi qu'il en coûte. Voilà Selim relégué au stade de vulgaire balance, de renégat de la voyoucratie, pris dans l'engrenage infernal du mensonge et poussé à s'allier avec l'ennemi. Entre faux-semblants, trahisons et duplicités, Floréal et Selim vont devoir s'apprivoiser et remonter à la source du mal, pour enfin découvrir qui les manipule.

07/2022

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Monographies

Luz Severino

Monographie de plus de 100 oeuvres de Luz Severino. Luz Severino est née à Sabana del Mar dans la partie est de la République dominicaine. Elle vit et travaille en Martinique depuis 2000. Entre 1979 et 1985, elle poursuit ses études à l'école nationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue. En 1986, elle est diplômée en génie civil de l'université autonome de Saint-Domingue. Elle étudie la gravure à la Ligue des étudiants en arts de New York de 1986 à 1987. Elle a réalisé principalement des peintures, des dessins, des gravures et cinq installations de grand format. La première intitulée Salir del hoyo (Sortir du trou) a été exposée en 2008 au musée d'Art moderne de Saint-Domingue. La seconde installation fut présentée dans une exposition à la Fondation Clément, Avançons tous ensembles, en 2011 ; une troisième, Derrière le voile en 2012, que l'on trouve dans le jardin des sculptures de cette même Fondation ; une quatrième exposée à Saint-Domingue en 2011 et une cinquième installation que nous découvrons en octobre 2019, dans l'exposition Dentro del bosque à la Fondation Clément. Luz Severino a participé à de nombreuses expositions individuelles, expositions collectives et biennales depuis 1985, tout d'abord dans son pays d'origine, puis aux Caraïbes, en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Europe. Luz Severino a été durant les années 1990 et 1991, professeure d'expression plastique à l'université autonome de Saint-Domingue ; professeure de gravure de 1995 à 1998 à l'école Altos de Chavon de La Romana en République dominicaine et a organisé le premier symposium de sculpture en 1993 à Saint-Domingue. Dans les Antilles françaises, elle a eu en charge plusieurs ateliers de fabrication de papier à la main et en feuille de banane à Basse-Pointe (1997) et Fort-de-France (2000), en Martinique.

04/2023

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 1, 1949-1960

Très tôt. Paul Morand et Jacques Chardonne ont compris qu'ils écrivaient ensemble leur grand oeuvre. Dès 1957, ils rêvaient à la postérité offerte par cette correspondance. A travers leur amitié, deux univers et deux caractères s'affrontent : le cosmopolitisme face au microcosme, la vitesse flamboyante face à la concision lumineuse. Si leur style se change parfois en arme lourde et néfaste, le plus souvent les lames sont fines et étincelantes. Morand a la tenue noble du cavalier au sabre, dans une armure ciselée de mots qui brillent de mille feux. En bon Charentais, Chardonne excelle dans la botte de Jarnac et ses phrases courtes de moraliste font souvent mouche, le sage Chardonne, chirurgien du coeur, reste immobile dans son jardin de La Frette, tandis que l'ardent Morand ne s'arrête jamais, décapoté, de Vevey à Tanger en passant par le Portugal. Après les années noires de la guerre, c'est un bain de jouvence. Les Hussards naissent armés, comme Athéna, de ce couple improbable. Sous leur plume s'anime toute une génération de jeunes écrivains : Nimier, Frank, Blondin, Sagan, Laurent, Déon, Nourissier, tandis que Cocteau, Mauriac ou Malraux paradent. Morand et Chardonne, qui ne renient rien de leurs engagements, se tiennent en embuscade. Deux fois Morand échoue à l'Académie française, malgré les stratégies de Chardonne. Aux lectures au long cours - Chateaubriand, Proust, ou le Journal des Goncourt - se mêlent les commentaires des événements de Suez et de Budapest, de la guerre d'Algérie ou de la politique de celui qu'ils surnomment "Gaulle". La date de l'an 2000, à laquelle leur correspondance pourrait être divulguée, revient souvent comme l'horizon de l'immortalité. Si l'on parle encore d'eux au XXe siècle, pour Morand, la partie est gagnée : "Nos lettres pourraient être publiées, en l'an 2000, sous le titre Après nous le déluge, non ?"

11/2013

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Animaux, nature

La compagnie des bêtes. Les animaux de la montagne vie publique & vie privée

Nous vivons dans la compagnie des bêtes. Elles habitent nos montagnes, nos maisons, nos champs, nos forêts. Elles peuplent le silence de nos méditations, hantent notre imaginaire, nourrissent le territoire de nos rêves. Les animaux sont le miroir de nos vies. Et si nous les observons (trop), si nous les aimons, les chérissons (trop, et surtout mal), nous les haïssons (plus souvent qu'à leur tour). Ils nous regardent, eux aussi, nous observent (encore plus) et, sans doute, nous jugent. Et pas seulement le loup dont on dit qu'il nous est impossible de soutenir le regard. Et qui a croisé les yeux ronds éberlués du hibou grand-duc, posté dans le creux de l'arbre de son jardin ne l'oubliera jamais ! Mêmement l'écureuil, à la curiosité insatiable lorsqu'il observe nos ébats amoureux dans les feuillages d'été. Les yeux de la mouche sont infinis et ceux du lynx exorbitants. L'ours, nous dit La Fontaine, louche sur notre amitié et la promiscuité des tiques nous insupporte ! Un supplice ! Encore le pigeon qui guette sur le rebord de ma fenêtre et surveille à l'instant, où j'écris cette quatrième de couverture, les mots couchés par ma plume d'oie m'importune, me fige, m'empêche ! J'arrête là... Nous avons voulu, par cet ouvrage, vous ouvrir les portes d'un monde fabuleux et vous faim accéder à une dimension supérieure de la Vérité : narrer la vie extraordinaire des bêtes : vie publique et vie privée. Science et sensibilité. Connaissance, quoi. Oui ! L'animal nous fascine par sa grâce et sa beauté. Sa poésie, son mystère ici révélé : l'animal est vrai parce qu'il est beau ! Que ce livre vous accompagne dans la découverte émerveillée de Dame Nature. Oui ! Qu'il devienne votre ami, votre livre de compagnie.

06/2019

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Littérature française

Un étang sous la glace

A l'occasion d'un banal rendez-vous chez le dentiste, Agnès, une femme âgée, se trouve dans un quartier neuf de sa ville où elle est certaine de n'être jamais venue. Pourtant, quelques indices la troublent, de vagues réminiscences. jusqu'au moment où elle voit, encastrée au milieu des immeubles récents, une vieille maison à la façade jaune. C'est alors comme un voile qui se déchire. Cette maison, elle la connaît : elle jouxtait autrefois la propriété de son grand-oncle située là où s'élève aujourd'hui un immeuble bleu et blanc. Agnès reste dans sa voiture, qu'elle a garée de l'autre côté de la rue. Le décor qu'elle a sous les yeux s'efface peu à peu. A sa place, elle voit la villa, le jardin, l'étang, tout ce qui n'existe plus. Elle se souvient des dix jours qu'elle a passés là, il y a très longtemps. Dix jours qui ont pesé lourd, mais qu'elle a essayé d'oublier en les enfermant dans une gangue de glace. Elle a vécu avec le secret des deux drames qui ont eu lieu près de l'étang. 1933. Elle était une adolescente de treize ans sentimentale et ignorante, mais en même temps, sans le savoir, sensuelle et provocante. Attentive aussi à la souffrance de son arrière-grand-mère que la famille avait décidé de placer dans une maison pour personnes âgées. La découverte brutale de la sexualité et la compassion qu'elle éprouvait pour la vieille femme s'étaient trouvées liées de manière inattendue et tragique. Le roman, qui a recours à un je de fiction, raconte la descente d'Agnès jusqu'aux racines de sa mémoire. Derrière l'immeuble bleu et blanc, il n'y a plus d'étang, mais une trace suffit pour abolir le temps.

04/2003

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Littérature française

Un soir de téléthon

« ... les danseuses froufroutantes descendirent joyeusement vers la salle. Elles oscillaient leur corps de liane au rythme syncopé de la musique. La meneuse de revue apparut, scintillante, au centre de ce bouquet multicolore. Jaillissant de ce jardin enchanteur, une apparition bien réelle se posa juste devant la table des mousquetaires. Longue et brune, la jeune femme consuma de son regard de braise les bretteurs du dimanche. Sa bouche bien dessinée s'arrondissait comme un fruit mûr à cueillir sans attendre, et son corps flexible ondulait tel un serpent prêt à se projeter sur sa proie. La musique orientale distillée en mineure transportait les spectateurs dans un palais princier ottoman. La danseuse s'approcha encore plus près. Le Président se leva, s'inclina poliment comme s'il voulait la délivrer du sérail. Elle lui répondit par un clin d'œil engageant. Conquis par la beauté de cette apparition, André était sous le charme de la séductrice. Lui, le héros du jour allait-il perdre ce combat de nuit ? » S'inspirant d'une pratique interdite : le duel à l'épée, le cinquième roman de Bernard Marché rompt avec les précédents ouvrages de cape et d'épée, spécialités du maître d'escrime. Tel un romancier moderne, l'auteur fait évoluer les personnages de cette saga à travers les événements historiques de la deuxième moitié du vingtième siècle. Des années trente à nos jours, les acteurs principaux de cette péripétie récente sont ainsi confrontés à des conflits humains ou à des épreuves sentimentales à travers plusieurs continents. Que ce soit lors d'un duel, le débarquement en Normandie ou la chasse aux anciens nazis, l'adrénaline distillée par la plume du narrateur projette le héros en première ligne face au danger. Un régal pour les lecteurs de tous âges.

11/2015

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Histoire et Philosophiesophie

La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme "le plus merveilleux phénomène de la nature" dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme "monstre" de son vivant. A partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race "sauvage", la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des "Vénus" stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les "métamorphoses" complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.

06/2013