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Barbara J. Fields

Extraits

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Théâtre

Finir en beauté. Pièce en un acte de décès

J'ai réuni l'ensemble du "matériau-vie" à ma disposition entre mai 2010 et août 2013. Je n'ai pas toujours demandé les autorisations utiles. Je ne me suis pas posé la question de la limite, de la décence, de la pudeur. J'ai rassemblé ce que j'ai pu et j'ai reconstruit. Tout est allé très vite et sans préméditation. Cette fiction documentaire est restituée ici arbitrairement sous la forme d'un livre, de façon chronologique, à peu près linéaire. Il n'y a aucun suspense, à la fin on sait qu'elle meurt et que son fils est très très triste. On sait également que si c'était à refaire, j'agirais sans doute différemment. J'aurais été un fils irréprochable. Les parents se demandent toujours s'ils ont été de bons parents. Mais nous, est-ce qu'on a été de bons enfants ? On a été des enfants au niveau, nous ? On a été des enfants olympiques, nous ?

06/2015

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Littérature française

Moi non

"T'aurais vu la tête de ma mère quand j'lui ai annoncé ! Elle m'a même pas cru, elle a balayé mes phrases avec la main comme si elle essuyait la table avec le torchon. De toute façon c'est tous les jours. Je lui ai dit J'te jure, c'est pour de bon m'man, je vais trouver un boulot et me fixer. Tu es sérieux , Elle me croit toujours pas, j'ai dû lui faire frôler l'overdose de bile au moins un million de fois. J'te l'dis maman, j'arrête. Dès demain, je cherche du boulot. J'vais bosser dur et quand je serai cadre tu pourras m'accrocher dans le salon." Hoch et Flex ont grandi ensemble dans la même Cité. L'un veut s'en éloigner, l'autre non. Le récit de leur parcours parallèle décrit avec une poésie paradoxale un univers brutal et fruste.

03/2003

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Littérature étrangère

La Maison aux esprits

Isabel Allende, née en 1942 au Chili, dut s'exiler après le coup d'Etat militaire. A Caracas, où elle s'installa alors, elle collabora à divers journaux et revues. En 1981, elle n'y tint plus et plaça une feuille blanche sur sa machine à écrire : "La Maison aux esprits a été ma façon d'essayer de sécher les larmes dont j'étais remplie, de donner corps à la douleur pour en faire ma prisonnière. Ce faisant, j'ai attribué à l'écriture le pouvoir de ressusciter les morts, de renouer avec les disparus, de reconstruire un monde perdu." Le résultat fut un best-seller mondial, bientôt suivi de quatre autres. "J'aime écrire, dit encore Isabel Allende. J'écris parce que j'en ai envie, que j'y trouve un très vif plaisir... et sans doute parce qu'aussi longtemps qu'il y aura du rire, des larmes et de l'amour, il ne me manquera pas d'histoires à raconter."

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Lecture 6-9 ans

La princesse au petit pois

«J'ai vu le monde, je l'ai trouvé bien laid. J'ai vu l'ordre, il ne m'a pas laissé de place. J'ai vu la cruauté, elle m'a fait très peur. J'ai vu la faim, elle a failli me manger. J'ai vu la beauté, elle m'a rendu bien triste. J'ai vu des princesses, mais la seule chose dont je suis sûr c'est que je ne suis sûr de rien.» Une adaptation drôle et pétillante du célèbre conte d'Andersen. Ici, la Princesse n'est guère jolie, le jeune Prince plutôt benêt, et le couple royal ne cesse de se chamailler. Sans compter que les nobles ne sont pas toujours nobles d'esprit. Pourtant, au terme d'un voyage semé d'embûches et de déceptions, le Prince apprend à reconnaître la vraie noblesse et rencontre enfin une Princesse digne de ce nom. Quant au petit pois, il se retrouve érigé au rang de sauveur du royaume !

03/2015

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Policiers

Bouche cousue

J'ai lâché le volant une fraction de seconde seulement. Juré. Je ne l'ai pas fait exprès. Pas que je m'en sois voulu, de toute manière. J'étais plutôt indifférente. Sauf que ça allait m'occasionner davantage de problèmes. Je l'ai senti à l'instant où ma voiture a fait une embardée vers la droite. Vers ce piéton qui ne m'a jamais vue venir. Non mais, que fabriquait-il là, aussi, en plein milieu de la nuit ? J'ai pourtant tenté de freiner. Sans succès. J'aurais dû faire changer les freins il y avait un moment, déjà. Mais j'avais manqué de temps pour m'en charger... Lorsque je me suis enfin arrêtée, je savais que le corps ne se trouvait plus à l'avant du véhicule, qu'il avait glissé entre mes roues. Assez difficile d'aller le repêcher. C'est pourquoi j'ai décidé d'appuyer encore un peu sur l'accélérateur.

11/2019

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Santé, diététique, beauté

Comment l'hypnose a changé ma vie

"Je m'appelle Eric Normandin, mais en 1995 j'ai décidé de me faire connaître sous le nom de Messmer, en hommage à l'un des plus célèbres pionniers de la science de l'hypnose. Je suis né en 1971 et j'ai grandi à Saint-Césaire, une petite ville du Québec, dans une famille plus atypique qu'on pourrait le croire. Quarante-sept ans plus tard, je parcours la planète en exerçant le métier de fascinateur. Je crois au pouvoir de l'esprit. Grâce à lui, j'ai réalisé ce que j'ai longtemps cru impossible : faire découvrir l'hypnose au public, tout en le divertissant. Lorsque j'ai enfin écouté et apprivoisé - en pleine conscience - la puissance de l'esprit, j'ai su, après bien des détours et des déconvenues, prendre les meilleures décisions pour réaliser mes rêves... Puisse mon livre vous aider à réaliser les vôtres. Je suis Messmer et voici mon histoire."

01/2019

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Littérature française

Acné festival

««Art est puissance»«qu'elle disait la diablesse, «art est magie», et moi j'ouvrais les oreilles en tunnel, j'avalais. Pourtant mon métier de galeriste aurait dû m'immuniser, depuis quarante ans que j'en vendais de l'art, des discours j'avais soupé. L'amour m'a mis les oeillères, tout transi je me sentais devant ses charmes bien cuits, amoureux luisant, et même mon âge putride de soixante ne parvenait pas à me dessoûler. Faut dire que je vivais une deuxième puberté, ma jeunesse revenait n'en déplaise à mes enfants, à l'approche de la maison de retraite mon corps avait des poussées de vigueur, érections en tour de Babel, la folie du sang fermenté. Et l'acné qui vint par dessus, la cerise ! Le jour où j'ai décidé d'exposer l'acné dans ma galerie, les copains m'ont regardé comme si j'avais la démence. Conformistes ringards ! Attendez voir de quoi est capable Guinness le galeriste !»

03/1999

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Romans de terroir

Les noces de Claudine

" J'ai écrit ce livre comme on saigne. Claudine nous avait été ravie à quelques jours de ses dix-huit ans. J'ai pensé que mon devoir était d'écrire pour rester dans son sillage. Nous étions encore dans sa lumière. Il ne fallait pas que nous la laissions s'éteindre. Sa mort aurait été trop absurde. Un an après sa disparition tragique sur la route, je me suis mis à écrire, dans la douleur. Jour après jour, pendant un an, j'ai tenu le journal de Claudine. J'ai essayé de comprendre l'incompréhensible. J'ai été révolté. J'ai essayé de trouver un sens, avec ma foi toute bête de charbonnier. Je n'ai rien percé du mystère. Il ne me semblait pas possible que Claudine ne fût pas promise à d'autres noces. Vingt-cinq ans après je le pense toujours. " Y. V " Les Noces de Claudine, un livre bouleversant, pathétique de vérité et de simplicité, soucieux de n'omettre rien... " Jacques Duquesne

02/2000

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Littérature française (poches)

A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie

"J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'idées, j'étais réellement atteint, le test qui s'était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l'assurance que je pourrais échapper à cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De même que je n'avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'étais condamné, je n'avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable".

05/2019

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Littérature française

Pourquoi ai-je écrit ?

Ecrire, parler, se taire... J'ai commencé à écrire à l'âge de 11 ans. Mettre sur le papier ce que je ne pouvais pas prononcer, écrire toutes les émotions ressenties sur un journal intime. J'ai écrit le noir en décrivant l'enfer, le rose en parlant d'amour, le bleu en citant l'amitié. J'ai écrit le gris en nommant l'injustice, le camaïeu en consignant la joie. J'ai écrit sans juger, sans commérages, juste des chansons, des poèmes, des récits, des messages, des nouvelles ; bref, des vérités émotionnelles, de la couleur sur des pages de papier blanc. Une vie est une vie. On peut se taire et mourir avec. On peut également parler et partager. Tout le monde peut parler. Pour ma part, j'ai eu besoin d'écrire grâce à cela, j'ai sauvé mes sentiments, car je ne connais pas la haine et le plus beau des joyaux, mon sourire.

04/2017

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Littérature érotique et sentim

L'homme qui lisait Henry Miller

Je m'appelle David Tolédano. Je suis le fils de Daniel Tolédano, champion de boxe éphémère, et le petit-fils d'Ida Fonseca, membre de la Nation Portugaise, descendante des grands rabbins cabalistes de Cordoue, Tolède et Lisbonne qui, si ça se trouve, ont vraiment existé. Je suis le genre de garçon qui n'arrête pas de commettre des erreurs. Par exemple, j'ai longtemps cru que mes parents étaient morts dans un accident de voiture. Alors que ce n'est pas vrai. J'ai également cru que j'aimais les filles et que j'avais envie de me marier. C'est d'ailleurs dans cet objectif que j'avais rendez-vous, cet été-là, avec Bérengère, à Athènes. Cependant, la garce m'a posé un lapin et a poursuivi son chemin avec un autre. Mais, finalement, je m'en fous. Car grâce à elle j'ai rencontré Milosz. L'homme qui lisait Henry Miller. Et ça a changé ma vie.

09/2013

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Littérature française

Faute d'identité

" En novembre 2009, j'ai perdu mon passeport. J'ai déposé une demande pour en obtenir un nouveau. On m'a recalé. Dans la France d'aujourd'hui, être un Français né en France de parents français n'est pas une preuve de nationalité. Mes parents ont été naturalisés bien avant ma naissance, je n'ai jamais su au juste ni quand ni comment. Plus de soixante après, l'administration française prétend ne pas les connaître. Cela m'a révolté et aussi humilié. J'ai ressenti que c'est à eux que l'on reprochait, à travers moi, d'avoir commis une faute. Je croyais échapper à mes origines, elles m'ont rattrapé. J'ai été élevé en Ile-de-France par une vieille nounou hongroise, dans un monde cosmopolite qui n'existe plus. Si j'ai une identité, c'est celle-là. J'ai écrit ce livre pour célébrer ce continent englouti, dans ses éblouissements comme dans ses failles. "

05/2011

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Cuisine

Saveurs des îles. Les recettes antillaises du chef Célia Poponne

Voici une synthèse de Célia POPONNE, d'origine des West-Indies : l'Ile de la Dominique. Partie de mon île pour vivre en Guadeloupe avec ma mère d'où j'ai appris la cuisine créole. J'ai eu la chance de voyager et j'ai posé mes bagages en France ; donc nouvelle culture d'où j'ai décidé d'apprendre la gastronomie française et j'ai mixé les 2. Puis, je suis devenue en 2007 Chef à domicile (menuadomicile. com/) et en ce moment je travaille dans un restaurant pas loin des pistes en tant que Chef de cuisine. Ce livre parle en partie de ma vie en tant que femme de couleur cuisinant et évoluant dans un monde d'hommes. J'y propose mes recettes. Titulaire d'un CAP/BEP cuisine, CAP commis de restaurant, CAP Pâtisserie, 1er prix à la Chambre des Métiers de l'Aude et pour finir 2e au Concours André Pachon...

02/2018

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Littérature française

Que nous enseignent nos expériences ?

"Prendre conscience que nous avons un grand coeur et que nous pouvons le partager tout autour de nous. Nous passons tous par des moments difficiles dans notre vie, je les appelle des expériences. Toutes ces expériences servent à nous faire grandir, à ouvrir notre coeur et ressentir de l'amour en nous. Je vais vous livrer quelques expériences que j'ai dû traverser et j'espère de tout coeur que vous les comprendrez. Avant tout sachez que tous, en chacun, nous avons la force pour les affronter ; tout est à notre niveau". "Tout commence à treize ans ; je fais un drôle de rêve, et je sentais que ce n'en était pas un, j'étais en train de le vivre. Je me trouvais dans un cercueil et j'ai entendu une voix douce et agréable me rassurer. Je me sentais sereine, en paix. J'ai regardé à côté de moi, j'ai vu ma maman".

12/2020

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Cinéma

Un père pas comme les autres

«Roger Hanin. Le commissaire Navarro ! Mon papa à l’écran. J’avais dix ans quand il m’a choisie pour interpréter sa fille dans ce qui allait devenir l’un des feuilletons les plus populaires de la télévision. J’étais presque plus impressionnée par ce géant que par les caméras. «Cela ne dura pas. Au fil des épisodes et de plus de vingt années de complicité, Roger est devenu un grand frère, un confident, un mentor, puis un papa tout court. «J’ai grandi près de lui. J’ai découvert son enfance alors que la mienne s’échappait. J’ai vibré aux souvenirs de son Algérie, de ses parents, des attaques qu’il avait subies, comme à son engagement politique. J’ai connu sa bande de copains, sa famille, ses amis comédiens. «Sans lui je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Il me revenait d’honorer sa mémoire et de lui dire merci».

01/2016

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Romans historiques

Le vicaire de diable

" Mon grand plaisir fut de dominer. Sous les dehors de la servilité qu'il m'a plu de jouer, j'ai agi en maître absolu. J'ai disposé des vies et des biens à mon gré. J'ai régné. Sache, cependant, que je ne regrette rien et si nul plus que moi n'a ensanglanté ses mains, nul plus que moi n'en a tiré de délectation. Quelle ivresse ! Quand j'arrêtais mon regard sur quelque personnage, de quelque rang qu'il fût, je savais dans l'instant que je le pourrai faire mourir. Le Cardinal de Richelieu, qui se plaisait à se nommer lui-même le " Roi du Roi ", a cru être mon maître alors que j'aurais pu, cent fois, l'anéantir. Mais sa prodigieuse perversité, son insatiable gloutonnerie de puissance, sa voluptueuse cruauté me rendirent son service plaisant. Moi. Jean Martin de La Rocque, baron de Laubardemont, j'ai trouvé des délices à être le vicaire du Diable. "

04/2002

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Littérature étrangère

Les perdants magnifiques

J'aurais voulu vivre dans le folk song comme Joe Hill, pleurer pour les innocents que ma bombe aurait mutilés, remercier le vieux paysan qui nous aurait nourris pendant notre fuite. J'aurais voulu avoir une manche vide retenue par une épingle double, et voir les gens sourire tandis que je saluais de la mauvaise main. (...) J'aurais voulu avoir ma tête portée à Pékin, avec un poème écrit sur mon épaule. (...) J'aurais voulu trafiquer dans l'immobilier, représentant d'un milliardaire anonyme et sans âge. J'aurais voulu bien écrire sur les Juifs. J'aurais voulu être fusillé dans les rangs des Basques pour avoir apporté l'Eucharistie contre Franco sur le champ de bataille. Avec ce second roman, paru en 1966, Leonard Cohen écrivit un des livres les plus déjantés et les plus fulgurants des années soixante. Ses lecteurs regretteront toujours qu'il ait ensuite abandonné une voie romanesque qui lui réussissait si bien.

08/2002

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Littérature française

Correspondant

Je n'aurais jamais imaginé que je deviendrai correspondant d'un journal. Aussi ai-je été très étonné que l'on me propose de prendre la succession d'une correspondante qui cessait sa mission. Je me suis donc retrouvé correspondant du quotidien Sud-Ouest pour lequel je devais couvrir cinq communes de la région. J'ai décidé de relater cette expérience afin de partager avec les lecteurs les événements les plus intéressants et, surtout, leur parler des rencontres particulières que j'ai pu faire. Dans ce livre, j'explique ce qu'est un correspondant, quelles sont ses relations avec le public et avec le journal. Puis je décris le territoire sur lequel j'ai évolué. Je parle aussi des événements que j'ai couverts : fêtes et festivals, manifestations des associations, conseils municipaux, marronniers, événements spéciaux... Au fil des chapitres, je dresse quelques portraits de certaines des personnes que j'ai rencontrées en développant davantage quelques personnages publics.

02/2019

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Théâtre

Plus grand que moi. Solo anatomique

Je mets la radio, mon oreillette, je capte mal, un mot sur deux, tout brouillé, j'entends tchitchi-tchi, DAE S H, Mossoul, Bagdad, Poutine, Trump, particules fines, sérieux j'me dis, j'peux pas rester ici. Comment je vais respirer ? J'me dis, Cassandre, ma fille, va te recoucher - je m'appelle Cassandre. Cassandre Archambault. J'ai pas choisi mon nom mais j'ai choisi de l'aimer. Je me le répète tous les matins, pour être sûre d'exister. Exister dans le chaos. Plus grand que moi est un questionnement existentiel joyeux sur le déterminisme et sur le libre arbitre, sur le mot " liberté " à l'échelle d'une vie. C'est un pied de nez à notre époque anxiogène et grimaçante, un pacte imaginaire passé avec les spectateurs chaque soir, pour affronter ensemble le fracas du monde. C'est aussi un voyage entre rêve et réalité, une parole impertinente sur l'émerveillement d'être au monde, tout pourri qu'il soit.

06/2018

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Littérature française

Haut lieu

"Lower s'imagine que je suis une simulatrice. J'étais arrivée au bout de mes possibilités : j'avais perdu mon pouvoir sur les hommes et mes derniers amants ne restaient que parce que j'étais célèbre. J'avais écrit tous mes livres et je n'avais plus rien à dire. Plutôt que d'accepter tout cela, j'ai trouvé une porte de sortie. J'ai pris le rôle de l'originale, de la décadente. Je suis la grande attraction de la Maison. On traverse tout le pays pour venir ici et, au bout d'une demi-heure, on repart, satisfait. Mais vous, Rendall, je ne vous laisserai pas repartir. Tous les jours, vous viendrez me tenir compagnie. Sachez que si un après-midi je vous attends en vain, mon coeur n'y résistera pas. Vous aurez la mort de Lady Louisa sur la conscience, et c'est bien plus que vous ne pourriez supporter".

02/1994

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Littérature française

Il existera toujours un chemin

" Je m'appelle Margot, j'ai trente-deux ans, je suis hôtesse de caisse dans un hypermarché parisien. J'ai abandonné mon rêve d'enfant : être médecin. Mon mari me bat depuis six ans. Un soir, je me suis enfuie. " " Je m'appelle Alexandra, j'ai vingt-cinq ans, je me suis installée à Dubaï pour gérer ma carrière d'influenceuse. Mais je me suis lassée des paillettes et après la trahison de mon agent, j'ai décidé de rentrer au Pays basque. " " Je m'appelle Mathieu, trente-sept ans, marié et père d'un jeune garçon, je suis fils de viticulteurs bordelais. Usé par la pression familiale, j'ai racheté une propriété viticole en Espagne, aujourd'hui en liquidation. Poussé par la honte et le désespoir, j'ai déserté, prêt à en finir. " Tous trois se croisent par hasard sur el Camino Francés, l'un des chemins qui mènent à Compostelle. Ensemble, pas après pas, oseront-ils suivre le mouvement de leurs désirs ?

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Science-fiction

Révolution naturelle. Tome 2, Liberté

Exister. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'il subsistait en ce monde un lieu tel que Shambhala. Là-bas, j'avais pu mettre mes frères et ma soeur en sécurité, mais surtout j'avais appris à aimer et à faire confiance à nouveau. Combattre. Seulement, la lutte n'était pas terminée. Je savais que le Yima était le vice incarné, mais j'ignorais encore à quel point. Et le malheur n'avait pas fini de s'abattre sur nous tous... Je ne comptais pas le laisser continuer à agir de la sorte. C'était mal me connaitre. Choisir. Pour protéger ceux que j'aimais, j'étais capable de tout. Du pire comme du meilleur. Néanmoins, aurais-je le courage d'abandonner ce que j'avais si durement acquis ? Aaron, pourra-t-il me pardonner ce que je m'apprêtais à faire ? Ce n'était pas sans risque. Pas uniquement pour moi, mais aussi pour tout Shambhala. Dernier tome de la saga "Révolution naturelle".

11/2023

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Acteurs

Tout te dire

"Que pourrais-je te dire ? Que j'ai grandi à Vitry-sur-Seine, entre l'amour et les blessures des miens. Une famille comme tout un chacun. Que j'ai commencé le piano du haut de mes quatre ans. Une passion s'allumait en moi, pour toujours. Que j'ai tant travaillé dans l'ombre puis dans la lumière, pour te rencontrer. L'humour, le cinéma et enfin le chant, mes trois forces. Autant de facettes de ma personnalité que je te donne, tous les jours, sans artifices. Que j'ai connu très jeune la douleur et la peur. Mais aussi la résilience. N'aie crainte, je me suis relevée. Qu'aujourd'hui, alors que je suis devenue mère, j'aimerais te confier ce que je n'ai pas pu dire plus tôt. Mais, comme d'habitude, à ma manière, pour te transmettre mon parcours. Ce que j'ai appris et désappris. Je voudrais tout te dire", C. L.

03/2024

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Littérature française

Sujet inconnu

J'avais huit ans quand j'ai su que je ne finirais pas mes jours ici. Qu'ici je ne deviendrais personne. Qu'ici je n'aimerais personne. Qu'ici, rien. Je ne ressentirais rien. J'avais huit ans et j'ai décidé de partir un jour. J'ai choisi de ressentir. J'ai choisi de souffrir. A partir de là, je suis condamnée à cette histoire. Sujet inconnu, c'est, dans un style brut et très contemporain, l'histoire d'un amour qui tourne mal. Entre jeux de jambes et jeux de mains, l'héroïne de ce roman boxe, court, tombe, se relève, danse, au rythme syncopé de phrases lapidaires et d'onomatopées. Plus la violence gagne te récit, plus on est pris par cette pulsation qui s'accélère au fit des pages. Un roman écrit d'une seule traite, d'un seul souffle, dans l'urgence de gagner le combat, dans l'urgence de vivre, tout simplement.

08/2018

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Littérature française

Tout quitter

"Un jour, j'ai acheté un Berlingo. J'ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J'ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J'ai avalé les kilomètres, en écoutant king of the Road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L'appartement. J'ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues." Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s'installer. Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle. Devant l'étonnante simplicité des choses, tout quitter signifie la réconciliation avec soi.

09/2019

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12 ans et +

Un été de jade

Lorsque j'ai appris la mort d'Anna, il y a quelques semaines, ça ne m'a rien fait. Pas un pli. Moi, la famille... D'ailleurs, Anna était la tante de ma mère, pas la mienne, et j'avais d'autres chats à fouetter. Je venais de décider que je ne retournerais pas au collège à l'automne, que les filles, ça ne valait pas la peine, et que j'allais m'enfermer tout l'été dans ma chambre et naviguer sur Internet. Après ? Je ne voyais pas d'après. Puis j'ai su que la vieille Anna m'avait légué une maison dans l'île aux Eiders. Alors, ça m'a rendu curieux, moi, cet héritage. Et j'ai décidé d'aller voir.

05/2019

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Théâtre

Quand la main lâche

J'ai voulu me tuer, après. J'ai voulu tout de suite le rejoindre, moi, voilà c'est quoi la vérité. Y avait le corps de mon petit garçon sur le carreau, alors j'ai pensé très vite il faut que j'aille travailler, je vais être en retard, j'ai pensé, et puis après, très vite : mais non, y a ton petit garçon tout assassiné, t'as le droit d'être désespérée et morte avec lui. Je suis la plus vieille de toutes les filles jeunes comme moi, y a qu'à regarder, de près, la plus vieille parmi toutes les jeunes, les autres caissières ou les filles dans la rue avec leurs hommes. Dans les cinémas pour les films américains.

03/2012

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Généralités médicales

Prendre soin

"J'avais vingt-trois ans lorsque je fus engagé comme kinésithérapeute dans le centre de réadaptation de Coubert. J'y restai quinze ans. Quinze ans qui résonnent en moi intensément, comme une peine purgée à mon corps défendant. Durant cette période, la blouse blanche m'a placé du côté des matons, libres en apparence, telles des sentinelles dressées face au handicap déferlant ; libres, ou presque. J'ai dû apprendre à dire que non, ce ne serait plus jamais comme avant. Je me suis protégé. Je me suis fait envahir. J'ai nourri ma vie de trajectoires bouleversantes et de fulgurantes leçons. J'ai mesuré l'infortune, prolongé les efforts, soutenu les regards, ouvert mon être pour tenter de donner un sens aux mots "prendre soin".

04/2018

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BD tout public

Motorbike & music

Nous avons tous une passion, un "inutile-indispensable" , moi, c'est la moto (en plus de la BD) et ça, depuis 45 ans ! J'aime aussi la musique et comme vous, à chaque bon souvenir de balade, j'y associe une chanson ou un solo de rock. Dans cet album, je vous parlerai des motos qui m'ont fait rêver, que j'ai piloté ou que j'ai eu, celles sur lesquelles je roule encore et j'espère le plus longtemps possible, avec les musiques qui passaient à l'époque. C'est ma "Play-List" de motos et de musiques, mais il ne tient qu'à vous de faire la vôtre en feuilletant l'album. Alors, bonne lecture, bonne balade et bon "Motorbike & Music" ! Fabien Lacaf

05/2018

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Seinen/Homme

L'amie de ma fille... Tome 5

Un ange, un démon, ou, tout simplement, un être humain ? De toute manière, je ne parviens pas à réprimer les sentiments que j'éprouve pour l'amie de ma fille, alors c'est décidé, j'arrête de mentir. Non seulement, j'ai moi-même besoin d'elle, mais je suis aussi le seul capable de soulager sa peine, de la comprendre. Elle qui commence doucement à se confier sur son passé... Oui, il n'y a sûrement que moi qui puisse le faire... Il y a au fond de toi quelque chose d'unique et de mystérieux... " C'est décidé, j'arrête de mentir ! " Des sentiments impossibles à réprimer... J'ai besoin d'elle. Tout comme je suis le seul capable de soulager sa peine.

01/2023